THERMODYNAMIQUE. Définition :
|
|
- Florent Fradette
- il y a 6 ans
- Total affichages :
Transcription
1 THERMODYNAMIQUE Définition : - C est une science qui étudie l échange de chaleur entre le système étudié et le milieu extérieur, cette science est appliquée dans tous les domaines de la vie courante : cuisine, frigo, industrie, médecine, chimie. - La thermodynamique étudie les transformations de l énergie, en particulier la transformation de la chaleur en travail et vice versa. - Elle traite du bilan énergétique des réactions chimiques, de l équilibre des réactions à un niveau macroscopique Système : Il est défini comme une partie de matière délimitée par rapport au milieu extérieur par une frontière imaginaire ou réelle. Le milieu extérieur est le reste de l espace entourant le système. Exp : cylindre qui contient un gaz, l amphi, On a plusieurs types de systèmes : - Système ouvert : échange de matière et de l énergie avec le milieu extérieur. Exemple : Une cellule vivante est un système ouvert (échanges de nutriments et de déchets au travers de la MP) Système fermé : pas d échange de matière, mais échange d énergie possible. Exemple : une bouteille pleine d eau fermée dans un frigo ou dans un bain Marie. Système isolé : aucun échange de matière ou d énergie avec le milieu extérieur. Exemple : Thermos. Gaz parfait : C est un gaz où la distance entre ses molécules ou ses atomes est supérieure aux dimensions de ces derniers, d où les molécules sont sans interaction entre elles. La loi des gaz parfaits dépend des variables d état P, V, T. P : pression du gaz PV = n RT
2 V : volume du gaz n : nombre de moles du gaz T : Température en 0 K. T( 0 K) = t ( 0 C) +273 R : constante des gaz parfaits. Si P : atm V : L n : mole T : 0 K l unité de R : atm.l.k -1.mol -1 Le volume d une mole d un gaz parfait dans les conditions normales (P=1 atm, t= 0 0 C) V= 22,4L. R = PV/ nt = 1.22,4/1.273 R= 0,082 atm.l.k -1.mol -1 1Pa = 1 N/m 2 1 atm = Pa 1atm = N/m 2 = Nm/m 3 1atm = j/m 3 On prend V en m 3 R= PV/nT= , /1.273 j.m 3 /m 3.mol.K R = 8,31 j.k -1.mole -1 R= 2 cal.k -1.mole -1 - Le travail W( travail des forces de pression) dx.
3 On suppose un gaz dans un cylindre à piston mobile, à l équilibre les forces extérieures qui agissent sur le piston ( exp : des masses sur le piston) et la pression atmosphérique s équilibrent avec la force de pression du gaz sur la face intérieure du piston. On suppose que le système lui arrive une très petite évolution telle que la transformation de son volume avec une quantité infinitésimale dv. On suppose que T = constante, le travail fourni ou acquis par le système est toujours sous forme dw = -P.dV dw est le travail élémentaire échangé entre le système et le milieu extérieur lors de cette transformation élémentaire. On suppose que cette transformation est très lente, alors la pression du gaz est égale à la pression extérieure cette transformation est appelée : transformation réversible. Lorsque le piston passe du haut vers le bas, le volume du gaz diminue donc on a une compression, si le piston passe du bas vers le haut le volume du gaz augmente donc on a une détente. Calcul du travail échangé lors d une transformation réversible : P = F/ S F = P.S Le travail élémentaire dw reçu par le gaz est en valeur absolue dw = F.dx = P.S.dx S.dx = dv dw = P.dv dw = -P.dv 0. dv 0 dw 0 Le système a reçu du travail et inversement quand dv Le travail total lors d une transformation réversible c est la somme des travaux élémentaires W = - P.dv en intégrant de V1 à V2 PV = n.r.t P = nrt / v W = - (nrt /v).dv à T= cte w = - nrt dv/v w = -n.r.t ln V 2 /V 1 P1V1 = P2V2 V2/V1 = P1/P2 w = -n.r.t ln P1/P2.
4
5 Applications : I- On comprime l oxygène qui occupe un volume V 1 = 8L à une température T =27 0 C et une pression P = 1 atm à un volume V 2 = 5L avec deux méthodes, l une est réversible à température constante et l autre est adiabatique. - Trouver pour chaque cas : 1) La relation entre P et V 2) P et V finaux. 3) La quantité de chaleur Q échangée avec le milieu extérieur. 4) Le travail fourni. 5) La variation de l énergie interne ΔU. Cp = 7 cal.k -1 mol -1 SOLUTION : Transformation réversible à T= cte. 1- PV =nrt T = 300K P1.V1 = P2.V2 P2 = 1,6 atm 2- PV = nrt 3- ΔU = 0 Q = -W Q = nrtlnv2/v1 = P1V1 ln v2/v1 = -3,76 atm.l 4- W =-3,76 atm.l 5- ΔU = 0 Transformation adiabatique : 1- P.V Ɣ = cte 2- P 1 V Ɣ 1 = P 2 V Ɣ 2 P 2 = P 1 (V 1 /V 2 )Ɣ Ɣ = C p /C v Cp Cv = R =2 Ɣ = 7/5 P 2 = 1,93 atm. T 1 V Ɣ-1 Ɣ-1 1 = T 2 V 2 T 2 = 362 K 3- Q =o 4- W = 1/Ɣ-1 (P 2 V 2 - P 1 V 1 ) = 4,125 atm.l 5- ΔU = W = n.c V.dt de T1 à T2 = 4,125 atm.l 1 atm.l = 101, Pa m 3 = 101,3 (N/m 2 ). m 3 = 101,3 N.m = 101,3 Joules. II- On considère l hydrogène comme gaz parfait à l état (1) : P 1 = 1 atm T 1 = 25 0C V 1 = 50L. Partant de cet état, on effectue une succession de transformation réversibles : - Transformation adiabatique jusqu à T 2 = 125 0C - Transformation isobare jusqu à T 3 = 75 0C - Transformation isochore jusqu à T 4 = T 1 - Transformation isotherme jusqu à l état (1). 1) Calculer le nombre de moles du gaz. 2) Représenter les quatre transformations P = f(v). On donne Ɣ = 1,4 3) Calculer pour chaque transformation W, Q et ΔU.
6 SOLUTION (P1 = 1 atm, T1 = 298 K, V1 = 50L ) ( P2 = 2,69 atm, T2 = 398K, V2 = 24,25 L) ( P3 = 2,69atm, T3 = 348K V3 = 21,21 L) (P4 = 2,3 atmt4 = 298 K V4 =21,21) 1) n = P1V1/ RT1 = 2 moles T 1 V Ɣ-1 Ɣ-1 1 = T 2 V 2 on trouve V2 = 24,25 L. puis on applique PV = n.rt pour chaque état. 2) Etat 1 Etat2 Q =0 ΔU = W = ncv.δt=(nr/ɣ-1).δt = 1000 cal = 41 atm.l Etat 2 Etat 3 ΔU = ncv.δt=(nr/ɣ-1).δt = -500 cal = -20,5 atm.l W = -P(V3-V2) = 8,17 atm.l Q = ΔU-W = -28,67 atm.l Etat3 Etat 4 w = 0 ΔU = Qv = ncv. ΔT = -500 cal = -20,5atm.L Etat4 Etat 1 ΔU =0 W= -Q = - nrt.ln V1/V4 = 1022,2 cal. Ex04 TD 01 On considère une mole de gaz parfait à 150 C dans un volume de 1 litre, et sous une certaine pression (état A). Cette mole subit une détente adiabatique réversible jusqu'à un état B où son volume vaut 10 litres et sa température est T B. Le gaz subit ensuite une compression isotherme réversible qui l'amène à la pression initiale P A (état C). Le gaz est ensuite réchauffé jusqu'à la température T A à pression constante qui l amène à l état A. 1) Calculer les pressions P A et P B ; la température T B et le volume V C. 2) Donner le diagramme de Clapeyron P= f(v). 3) Calculer U, W et Q au cours des trois transformations AB, BC et CA. R = 8,31 J / K.mole ; γ = 4/3 ; 1 atm. L = 101,3 J
7 SOLUTION EX04 P A =? Adiabatique P B = T A = 423 K T B = V A = 1L Isobare Isotherme V B = 10L P C = P A T B = T C V c = P A.V A = R.T A P A = 34,7 atm. P A.(V A ) Ɣ = P B.(V B ) Ɣ P B = 1,62 atm P B.V B = R.T B T B = 197,5 K V C = 0,47 L A B : Q = 0 ΔU = W = c V. ΔT C P / C V = 4/3 =1,33 C P = 1,33. C V C P C V = R C V =3R C P =4R ΔU = W = 3R. (197,5 423) = ,7 j = - 5,62 Kj B C : ΔU = 0 W = - Q = - nrtln (V C / V B ) w = +4972,5j Q = ,5 j C A : W = - P (V A V C ) = -18,4 atm.l = ,9 j Q P = C P. ΔT = 7495,6 j ΔU = 7495,6-1863,9 = 5631,7 j
8 Application du premier principe sur les réactions chimiques La chaleur de réaction : C est la quantité de chaleur absorbée ou émise lors d une réaction chimique à une température donnée. La chaleur de réaction dépend de nombre de moles des produits et des réactifs et de la température de la réaction, de la pression et de l état physique des réactifs et des produits. a.a + b.b Réactifs c.c + d.d Produits a,b,c,d : nombre de moles Q négatif la réaction émet de la chaleur Q positif la réaction absorbe de la chaleur. Exemples : N 2 (g) + 3H 2(g) 2NH 3(g) 25 0C Q 1 = -22,08 Kcal/mol 125 0C Q 2 = 23,05 Kcal/mol H 2(g) +1/2 O 2(g) H 2 O (l) 25 0C Q 1 = -67,5 Kcal/mol H 2(g) +1/2 O 2(g) H 2 O (g) 25 0C Q 2 = -57,5 Kcal/mol 2H 2(g) + O 2(g) 2H 2 O (g) 25 0C Q 3 = -135 Kcal/mol Les réactions à volume constant: La réaction chimique à volume constant se fait dans les cas suivant : - Entre matière solide et liquide - Entre les gaz quand Δn = 0. Et ΔU = Q V
9 Les réactions à pression constante : - La chaleur de la réaction est notée Q P tel que ΔH = Q P Relation entre Q P et Q V : 1) Les réactifs et les produits contiennent des gaz et Δn 0. a.a + b.b c.c + d.d P = cte ΔU 1 V = cte ΔU 2 T = cte ΔU 3 c.c + d.d ΔU 1 = Q p P(V 2 V 1 ) ΔU 2 = Q V ΔU 3 = 0 Réaction à Pression constante Réaction à volume constant. Réaction à température constante. L énergie interne est une fonction d état : elle ne dépend pas du chemin parcouru. ΔU 1 = ΔU 2 + ΔU 3 Q p P(V 2 V 1 ) = Q V Q P Q V = P(v 2 -v 1 ) Q P Q V = P.V 2 P.V 1 Les gaz sont parfaits : P 1 V 1 = (a+b).rt P 2 V 2 = (c+d).rt Qp Qv = (c+d).rt - (a+b).rt Q P - Q V = Δn.RT ΔH = ΔU + Δn.RT
10 2) Réactifs et produits ne contiennent pas de gaz ou bien Δn =0 ΔH = ΔU EXEMPLE : Calculer la chaleur de la réaction à volume constant de la réaction suivante. H 2(g) +1/2 O 2(g) H 2 O (g) 25 0C ΔH = - 57,8 Kcal/mole ΔH = ΔU + Δn.RT Δn = -1/2 ΔU = -57,8-( - 0, ) ΔU = -57,5 Kcal/mole Loi de KIRCHOFF: -Variation de l enthalpie de la réaction en fonction de la température à Pression constante: Soit la réaction gazeuse : a.a +b.b c.c +d.d ΔH T1 : chaleur de la réaction à T1. (T1) ΔH T1 (T1) ΔH T2 : chaleur de la réaction à T2. T2 T1 Chauffage refroidissement ΔH3 : chauffage des réactifs de T1 à T2. ΔH3 ΔH4 ΔH4 : refroidissement des produits de T2 àt1 a.a + b.b c.c+ d.d (T2) ΔH T2 (T2) ΔH3 = (a.cp A + b.cp B ).dt de T1 à T2. ΔH4 = (c.cp C + d.cp D ).dt de T2 à T1 ΔH4 = - (c.cp C + d.cp D ).dt de T1 à T2 ΔH T1 = ΔH3 + ΔH T2 + ΔH4 ΔH T2 = ΔH T1 - ΔH4 - ΔH3 ΔH T2 = ΔH T1 + T1 (c.cp C + d.cp D ).dt - T2 (a.cp A + b.cp B ).dt ΔH T2 = ΔH T1 + * (c.cp C + d.cp D ) - (a.cp A + b.cp B )].dt de T1 à T2. ΔH T2 = ΔH T1 + ΔCp.dt de T1 à T2.
11 Enthalpie standard de formation : ΔH f L enthalpie standard de formation d un corps pur dans son état physique donné, c est la variation d enthalpie correspondante à la réaction de formation d une mole de ce corps pur à partir de ses constituants simples pris dans les conditions standards (t=25,p= 1 atm). Elle est nulle pour les éléments simples. ΔH f (H2) = ΔH f (O2) = ΔH f (N2) = ΔH f (C (s) ) =. =0 C(s) +O 2 (g) CO 2 (g) ΔH f (CO2) H2 (g) + ½ O 2 (g) H 2 O (g) ΔH f (H 2 O(g)) = -57,8 Kcal/mole ½ H 2 (g) + ½ Cl 2 (g) HCl (g) ΔH f (HCl(g)) = -22,6 Kcal/mole S(s) + O 2 (g) SO 2 (g) ΔH f (SO 2 (g)) = - 70,96 Kcal /mole Loi de HESS: Exemple: La combustion du méthane CH 4 (g) + 2O 2 (g) CO 2 (g) + 2 H 2 O (l) ΔH ΔH : c est l enthalpie de la réaction, on essaye de trouver sa valeur en utilisant les enthalpies de formations (on les trouve dans des tableaux universels). C (s) +2H 2 (g) CH 4 (g) ΔH f (CH 4 (g)) = ΔH 1 = -74,78 Kj C(s) +O 2 (g) CO 2 (g) ΔH f (CO2) = ΔH 2 = -393,1 Kj H 2 (g) + ½ O 2 (g) H 2 O (l) ΔH f (H 2 O(l)) = ΔH 3 = -285,6 Kj On applique le principe de l état initial et de l état final, on suppose que les produits obtenus par la combustion du méthane (CO2 +H2O) on peut les avoir à partir des éléments simples.
12 C+ O 2 ΔH2 CO 2 + 2H 2 O 2H 2 + O 2 2ΔH3 ΔH1 ΔH =??? CH 4 + 2O 2 ΔH2 + 2 ΔH3 = ΔH1 + ΔH ΔH = Δ H2 + 2 ΔH3 - ΔH1 ΔH = ΔH f (CO 2 ) + 2 ΔH f (H 2 O) - ΔH f (CH 4 ) ΔH = ΔH f ( produits) - ΔH f ( réactifs) Exp : à 298 K on a la reaction: CH2=CH2 (g) + H 2 O(l) CH3-CH2-OH (l) ΔH =? ΔH f (CH 3 CH2-OH) = -66,35 Kcal/mole ΔH f (C2H4)= +12,5 Kcal/mole ΔH f (H 2 O) = -68, 22 Kcal/mole. CH2=CH2 (g) + H 2 O(l) ΔH CH3-CH2-OH (l) ΔH f (C 2 H 4 ) ΔH f (H 2 O) ΔH f (CH3CH 2 OH) [2C (s) +2H 2 (g) H 2 (g) +1/2 O 2 (g)] ΔH f (C 2 H 4 ) + ΔH f (H 2 O) + ΔH = ΔH f (CH3CH 2 OH) ΔH = ΔH f (CH3CH 2 OH) - *ΔH f (C 2 H 4 ) + ΔH f (H 2 O) ]= -10,53 Kcal/mole Remarque: a.a + b.b c.c + d.d ΔH c.c + d.d a.a + b.b - ΔH
13 Energie de liaison E C est l énergie libérée lors de la formation d une mole de liaison A-B à l état gazeux à partir des atomes A et B à l état gazeux eux aussi. A.(g) + B. (g) A B (g) EA B = HA B A B (g) A. (g) + B. (g) - E A B = - H A B = D A B D A B est l énergie de dissociation de la liaison A B E A B 0 D A B 0 H. (g) +H. (g) H H (g) E H-H = -104,2 Kcal/mol Cl Cl Cl. +Cl. D Cl-Cl = +58 Kcal/mol Pour les molécules polyatomiques l enthalpie de formation de ces molécules à l état gazeux à partir des atomes gazeux est égale à la somme des énergies des liaisons en commun. C (g) + 4H(g) CH4 (g) H = 4 H C-H = 4 E C-H Quelle est la différence entre H f et H (énergie de liaison). EXEMPLE 01 : Trouvez l énergie de liaison E H-Cl sachant que E H-H = -104,2 Kcal/mol E Cl-Cl = -58 Kcal/mol et H f (H-Cl) = -22 Kcal/mol. H f (H-Cl) 1/2 H2 (g) + 1/2 Cl2 (g) HCl (g) 1/2DH-H 1/2DCl-Cl EH-Cl H. (g) + Cl. (g)
14 H f (H-Cl) = 1/2D H-H +1/2D Cl-Cl + E H-Cl = -1/2E H-H - 1/2 E Cl-Cl + E H-Cl EH-Cl= H f (H-Cl) + 1/2E H-H +1/2 E Cl-Cl = ,2/2-58/2 = -103 Kcal/mol. EXEMPLE02: Calculer H de la réaction suivante: C2H4 (g) +H2 (g) C2H6 (g) H =? E H-H = -104 Kcal/mol E C-H = -98,8 Kcal/mol E C-C = -83,1Kcal/mol E C=C = -147 Kcal/mol. C2H4 (g) +H2 (g) C2H6 (g) D C=C H =? 4 D C-H D H-H E c-c + 6 E C-H 2 C (g) + 4H (g) + 2H (g) H = D C=C+ 4 D C-H + D H-H +Ec-c + 6 EC-H = - (EC=C + 4 EC-H+ E H-H ) + (Ec-c + 6 EC-H) = (Ec-c + 6 EC-H) - (EC=C + 4 EC-H+ E H-H ) H = ƩE PRODUITS ƩE Réactifs
15 Transformation spontanée : DEUXIEME PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE C est une transformation qui se fait par elle-même dans un seul sens sans action d un facteur extérieur et elle ne peut pas venir à son état initial sans l action du milieu extérieur. EXP : 1- Contact de deux corps ayant différentes températures T1 et T2. 2- Mélange de deux gaz.( spontanéé) L opération inverse est possible seulement avec l intervention du milieu extérieur. Conséquence : les transformations spontanées ne sont pas réversibles. Enoncé du 2 ème principe : -La transformation d un système isolé est irreversible. -Un système isolé qui a subi une transformation ne peut pas revenir à son état initial. Cycle de CARNOT Soit une mole de gaz parfait dans un cylindre avec un piston sans frottement, ce gaz subi 4 transformations comme suit : A B D C
16 A B Détente du gaz à T 1 = cte du volume initial V A au volume V B, le gaz fait un travail ΔU AB = 0 W 1 + Q 1 = 0 Q 1 = -W 1 W 1 = n.r.t 1 ln(v A /V B ) Q 1 = n.r.t 1 ln(v B /V A ) B C Détente du gaz adiabatiquement du volume V B au volume V C et la température baisse à T 2 et le gaz fait un travail encore. Q = 0 ΔU BC = W 2 = n.c V (T 2 T 1 ). T 1.V B Ɣ-1 = T 2.V C Ɣ-1 RELATION 1 C D Compression isotherme à T 2 du V C à V D et le gaz reçoit un travail. ΔU CD = 0 Q 3 = -W 3 W 3 = n.r.t 2 ln(v C /V D ) Q 3 = n.r.t 2 ln(v D /V C ) D A Compression adiabétique de V D à V A et la température revient à T 1 et le gaz reçoit un travail. Q = 0 ΔU DA = W 4 = n.c V.(T 1 T 2 ) T 1.V A Ɣ-1 = T 2.V D Ɣ-1 RELATION 2 Le travail total est W = W 1 + W 2 + W 3 + W 4 W = n.r. T 1 ln(v A /V B ) + n.c V (T 2 T 1 ) + n.r.t 2 ln(v C /V D ) + n.c V.(T 1 T 2 ) W = n.r. T 1 ln(v A /V B ) + n.r.t 2 ln(v C /V D ) De la relation 1 et la relation 2 on déduit : ( T 2 / T 1 ) = (V B / V C ) Ɣ-1 ( T 2 / T 1 ) = (V A / V D ) Ɣ-1 Donc (V B / V C ) = (V A / V D ) (V A / V B ) = (V D / V C ) On remplace dans W W = n.r. T 1 ln(v A /V B ) - n.r.t 2 ln(v A /V B ) W = n.r(t 1 T 2 ).ln(v A / V B ) La chaleur totale Q T = n.r. T 1 ln(v B /V A ) + n.r.t 2 ln(v D /V C )
17 Q T = -n.r(t 1 T 2 ).ln(v A /V B ) Donc ΔU T = W T + Q T = 0 ENTROPIE S Dans le cycle de Carnot on a : Q 1 = n.r.t 1 ln(v B /V A ) Q 1 / T 1 = n.r.ln(v B /V A ) Q 2 = n.r.t 2 ln(v D /V C ) Q 2 / T 2 = n.r. ln(v D /V C ) On a (V B / V A ) = (V C / V D ) Donc Q 2 / T 2 = - n.r. ln(v B /V A ) Q 1 / T 1 + Q 2 / T 2 = 0 On suppose qu on a un système qui fait un cycle composé de i transformations isotherme et adiabatique réversibles Q i / T i = 0 tel que ds = dq rev / T ΔS = S B S A = dq rev / T de l état A à l état B ds est une fonction d état appelée entropie. Pour un système isolé on a ΔS = 0 car Q rev = 0 ( théoriquement). Définition de l entropie : Elle peut être interprétée comme la mesure du degré de désordre d'un système au niveau microscopique. Plus l'entropie du système est élevée, moins ses éléments sont ordonnés Il y a une autre forme S = k ln Ώ Ώ : l ordre k : constante de Boltzman. L entropie d un corps pur cristallin est nulle à 0 K absolue S 0 = 0 à T =0 S = k ln Ώ = 0 pour Ώ =1 Ce principe nous permet de calculer l entropie absolue de tous les corps purs : Soit une mole d un corps pur sous une pression constante, on suppose qu on démarre de zéro absolue jusqu à T où le corps est à l état gazeux. Corps pur solide à 0 K Corps pur gazeux à T ( K)
18 CHAUFFAGE CHAUFFAGE CHAUFFAGE 0 K T f T eb T Etat Solide Etat Liquide Etat gaz ΔS = S T S 0 = S T S 0 = 0 donc ΔS = S T appelé entropie absolue d un corps pur à température T absolue et sous pression atmosphérique. On trouve des tableaux qui donnent les entropies de différente composés dans les conditions standards. ΔS = 0 Tf nc P(s).dT/T + ΔH f /T f + Tf Teb nc p(l).dt +ΔH V /T eb + Teb T nc P.dT/T Chauffage état solide changt.d etat chaufg.etat liquide changt d état chaufg. Gaz Exemple : composés H 2 O (g) CO 2 (g) Br 2 Hg Cu (s) C (s) S 0 54,1 51,1 36,4 18,17 7,97 1,37 1 K -1 cal.mol - L entropie est une fonction d état, on peut appliquer le principe de l état initial et l état final. Exemple : ΔS = Σ S Produits - ΣS réactifs Calculer ΔS de la réaction suivante : Ca CO 3 CaO +CO 2 On donne les entropies absolues des composés en (cal.k -1 ). S CaCO3 = 22,2 S CaO = 9,5 S CO2 = 51,1. ΔS = (51,1+9,5) 22,2 = 38,4 cal.k -1
19 ENTHALPIE LIBRE G Le travail à pression et température constantes est rencontré dans les réactions chimiques. Transformation (réaction réversible) : On introduits deux concepts pour le travail, l un est le travail habituel des forces de pression (-P.dV) et on l appèle W rev et un autre travail du à d autres forces qui diffèrent des forces de pression tel que le travail électrochimique du aux réactions d oxydo-réduction et on le note W et le travail total est W = W rev +W On sait que : H = U + PV dh = Du +P.dV +V.dP P = cte donc dh = du +P.dV du = dq rev + dw dh = dq rev + dw +P.dV dh = dq rev + dw rev + dw +P.dV dh = dq rev + (-P.dV) + dw +P.dV dh = dq rev + dw on a : ds = dq rev / T dq rev = T.Ds dh = T.ds + dw dw = dh T.ds w = (H 2 H 1 ) T.(S 2 S 1 ) On définit une nouvelle fonction appelée enthalpie libre G qui est une fonction d état car H et S sont des fonctions d état. G = H TS Variation de l enthalpie libre à T et P constantes: dg = dh T.dS S.dT ΔG = (H 2 H 1 ) T (S 2 S 1 ) dg = dh T.dS ΔG = ΔH T.ΔS ΔG 0 ΔG = 0 ΔG 0 Transformation spontanée irreversible. Point d équilibre réversible. Transformation impossible.
20 Variation de l enthalpie libre en fonction de T et P : G = H-TS 1er Principe : dg = dh TdS SdT du = dw + dq et dw = -PdV 2 ème Principe : dq = TdS du= T.dS P.dv H = U +PV dh= du + PdV + VdP on remplace du par sa valeur dh= T.dS P.dv + PdV + VdP dh= TdS +VdP On remplace dh dans dg. dg = TdS +VdP TdS SdT dg= VdP S.dt T = cte dg= VdP ΔG = VdP P= cte dg = -SdT ΔG = S.dt Phase gazeuse : 1 mole de gaz parfait à 298K la pression change de 1 atm à 100 atm. ΔG = VdP de P 1 = 1 atm à P 2 =100 atm v = n.r.t / p ΔG = n.r.t dp/p ΔG = n.r.t ln P 2 /P 1 ΔG = 1. 8, ln100 ΔG = 1140,9 joules. Phase condensée : Soit une mole de Mercure Hg (M = 200,6) ρ =13,51 g/ml. V = 200,6 / 13,51 = 14,8 ml = 14, m 3 volume d une mole de mercure. Le volume est considéré constant dans le cas des phases solide ou liquide. 1 atm = 10 5 Pa ΔG = VdP = V dp de P 1 à P 2 ΔG liq = V. ΔP ΔG liq = 14, (100-1) = 146,5 joules
21 L enthalpie libre lors d une réaction chimique : La plupart des réactions chimiques se font à pression et température constantes, on suppose que les produits et les réactifs se trouvent à l état pur. ΔG R = Σ ΔG 0 f Produits - Σ ΔG 0 f réactifs Avec ΔG 0 f des corps simples (O 2, N 2, H 2..) est nulle Exemple : Soit la réaction de combustion du butane à 298 K et sous pression atmosphérique. 1) La réaction est-elle possible dans ces conditions? C 4 H 10 (g) + 13/2 O 2 (g) 4 CO 2 (g) + 5 H 2 O (l) Composés C 4 H 10 (g) O 2 (g) CO 2 (g) H 2 O (l) ΔH f -30 / -94,14-68,37 Kcal/mole S cal /K 74, ,1 16,74 Selon la loi de HESS : ΔH 298 = 5.(-68,74) + 4.(-94,14) (- 30) = - 690,26 Kcal/mole ΔS 298 = 5.(16,74) +4.(51,1) - 13/2.(49) - 74,21 =104,61 cal /K = 0,104 Kcal/mole ΔG = ΔH T. ΔS ΔG = - 690, ,104 ΔG = - 721,25 Kcal /mole ΔG 0 la réaction est spontanée
22 2) Sachant les enthalpies standards de formation des composés H 2 O (l) et CO2 (g) sont respectivement en Kcal/mole : -56,74 et - 94,34. Trouver l enthalpie libre standard de formation du butane. On applique la loi de HESS. ΔG R = Σ ΔG 0 f Produits - Σ ΔG 0 f réactifs ΔG R = 5. ΔG 0 f (H 2 O) + 4. ΔG 0 f (CO 2 ) - ΔG 0 f (butane) ΔG 0 f (butane) = 5. ΔG 0 f (H 2 O) + 4. ΔG 0 f (CO 2 ) - ΔG R ΔG 0 f (butane) = 5.(-56,74) + 4.(- 94,34) (- 721,25) ΔG 0 f (butane) = 60,2 Kcal/mole.
23 L équilibre chimique Une réaction chimique est dite qu elle est au point d équilibre, quand les produits ont tendance de réagir entre eux pour donner les réactifs de départ et la réaction se fait dans les deux sens. a A + b B Sens 1 : réaction directe c C + d D Sens 2 : réaction inverse. Constante d équilibre : Soit l équilibre suivant : H 2 (g) + I 2 (g) 2HI (g) t = 445 C et P = 1 atm. [ H 2 ] = n H2 / V [ I 2 ] = n I2 / V [ HI ] = n HI / V avec V : volume du système On fait des expériences plusieurs fois en prenant à chaque fois au départ un mélange : (H 2, I 2 ) ; ( H 2, HI ) ; (I 2, HI ) et dans des rapports différents et on effectue la réaction jusqu à l équilibre, on trouve toujours : [ HI ] 2 / [ H 2 ]. [ I 2 ] = cte. Cette expression est appelée constante d équilibre K C ou constante d action de masse. La constante d équilibre n est pas absolue, elle dépend de la température et de la nature des réactifs et produits K C (T). Cette loi est génerale : a A + b B c C + d D K C (T) = [ C ] C [ D ] d / [ A ] a [ B ] b
24 Avec [ A ] = n A / V syst. [ B ] = n B / V syst... Cette loi s applique seulement à la phase gazeuse d ans un équilibre qui contient des gaz. CaCO 3 (s) CaO (s) + CO 2 (g) K C (T) = [ CO 2 ] Elle s applique à la phase liquide seulement pour l équilibre liquide solide. Co (s) +Ni ++ (solution) Co ++ (solution) + Ni (s) K C (T) = [ Co ++ ] / [ Ni ++ ] Cas du système gazeux: Quand le système contient des gaz, il est préférable d utiliser les pressions partielles des gaz. Soit l équilibre homogène gazeux à T K et V le volume du système. a A + b B c C + d D nombre de moles : Pressions partielles : n A, n B, n C, n D des composés A, B, C et D P A, P B, P C, P D des composés A, B, C et D P A.V = n A.R.T P A = (n A / V).R.T P A = [A].RT [A] = P A.(RT) -1 De même [B] = P B.(RT) -1 [C] = P C.(RT) -1 [D] = P D.(RT) -1 K C = ([C] c. [D] d ) / ([A] a. [B] b ) on remplace les valeurs de concentrations dans K C. K C = (P C ) c.(rt) -c.(p D ) d.(rt) -d / (P A ) a.(rt) -a.(p B ) b.(rt) -b K C = [ (P C ) c.(p D ) d / (P A ) a.(p B ) b (a+b c d) ].(RT)
25 [ (P C ) c.(p D ) d / (P A ) a.(p B ) b (c+d a b) ] = K C.(RT) On pose K P (T) = [ (P C ) c.(p D ) d / (P A ) a.(p B ) b ] Exemple : K P = K C.(RT) Δn H 2 + I 2 2HI K P = (P HI ) 2 / P H2.P I2 K P = K C N 2 O 4 2NO 2 K P = (P NO2 ) 2 / P N2O4 K P = K C.(RT) (2-1) CaCO 3 (s) CaO (s) + CO 2 (g) K P = P CO2 K P = K C. RT Pour une phase gazeuse à T constant et P varie de P 0 = 1atm à P On a : dg = VdP dg =nrt dp/p de G 0 à G et de 1 à P G G 0 = nrtlnp G = G 0 + nrt.lnp Soit l enthalpie libre de chaque coté de l équilibre: 1 er coté : G 1 = G RT.(a lnp A + b lnp B ) 2 ème coté : G 2 = G 2 0 +RT.(c lnp C + d lnp D ) Si G 1 est différente de G 2 se produit une évolution dans le sens de l enthalpie libre la plus petite. A l équilibre on a G 1 = G 2 G RT.(a lnp A + b lnp B ) = G 2 0 +RT.(c lnp C + d lnp D ) -ΔG 0 = G G 2 0 = RT.[ln(P c ) c.(p D ) d ln(p A ) a.(p B ) b ] - ΔG 0 =RT.ln [(P C ) c.(p D ) d ]/ [(P A ) a.(p B ) b ] ΔG 0 = - RT.lnK P -ΔG0 /RT K P = e
26 Exemple: 1/2N 2 + 3/2 H 2 NH 3 ΔG = cal A T= 298 K on calculi K p. K P = e 3940/2.298 on trouve K P = 740 L équilibre est en faveur de la formation de NH 3 ( sens 1). A T= 673 K on a ΔG = cal On calcule K P. K P = e /2.673 on trouve K P = 0,014 L équilibre est en faveur de destruction de l ammoniaque ( sens 2). On déduit que : ΔG 0, K P 1 la réaction directe qui est avancée. ΔG 0, K P 1 la réaction inverse qui est avancée. Variation de la constante d équilibre avec la température : Elle varie avec la température selon la loi de VAN T HOFF dlnk / dt = ΔH /RT 2 ΔH est l enthalpie de la reaction directe. ΔH 0 ΔH 0 K augmente avec T K diminue avec T Dans l exemple précédent ΔH 0 On a trouvé K P (298) = 740 et K P (673) = 0,014 Donc K P diminue quand T augmente car ΔH 0.
27 On suppose que le domaine de température est petit [T 1, T 2 ] pour qu on puisse considérer ΔH constante. dlnk / dt = ΔH /RT 2 dlnk / dt = ΔH /RT 2 de K 1 à k 2 et de T 1 à T 2 lnk 2 lnk 1 = - ΔH /R. (1/T 2 1/T 1 ) lnk 1 lnk 2 = ΔH /R. (1/T 2 1/T 1 ) ln(k 1 /K 2 ) = ΔH /R. (1/T 2 1/T 1 ) connaissant K 1 et K 2 on peut trouver ΔH.
28 PRINCIPE DE LECHATELIER : Si on impose une modification (concentration, température, pression) à un système chimique en équilibre, le système évolue vers un nouvel état d équilibre de manière à contrecarrer la modification introduite. TEMPERATURE : Les deux réactions, directe et inverse ont des enthalpies inverses, une qui absorbe la chaleur (transformation de la chaleur en énergie interne) donc elle refroidit, l autre émet de la chaleur donc elle chauffe. Selon le principe ; si on chauffe (T augmente) l équilibre se déplace dans le sens qui refroidit donc la réaction qui absorbe de la chaleur donc la réaction endothermique. (ΔH 0) Si on refroidit (T diminue) l équilibre se déplace dans le sens qui chauffe donc la réaction qui émet de la chaleur donc la réaction exothermique (ΔH 0). Quand T augmente (T ) l équilibre se déplace dans le sens endo. Exemple : H 2 + ½ O 2 H 2 O ΔH 0 La réaction (1) est exothermique, l équilibre se déplace dans le sens (1) à des températures basses, effectivement l eau est formée à 25 C et la réaction presque totale. PRESSION TOTALE : Soit l équilibre qui contient des gaz, d une manière générale l une des deux réactions (directe ou inverse) est accompagnée par diminution
29 de nombre de moles gazeuses et l autre sera accompagnée par augmentation de nombre de moles gazeuses. Donc une diminue la pression totale et l autre augmente la pression totale du système. En appliquant le principe de LECHATELIER : Si on augmente la pression totale, le système se déplace dans le sens qui diminue le nombre de moles gazeuses. Si on diminue la pression totale, le système se déplace dans le sens qui augmente le nombre de moles gazeuses. Exemple : N 2 (g) + 3H 2 (g) 2NH 3 (g) Si on veut fabriquer l ammoniaque d avantage, il faut déplacer l équilibre dans le sens (1) le passage de 4 moles gazeuses à 2 moles gazeuses, c'est-à-dire diminution de nombre de moles donc il faut travailler à une pression élevée. CaCO 3 (s) CaO (s) + CO 2 (g) Sens (1): on passé de 0 mole gaz à 1 mole gaz. Pour déplacer l équilibre dans le sens (1) on doit travailler à une pression basse. CONCENTRATION : Si on augmente la concentration d un des composés, l équilibre se déplace dans le sens de sa disparition. Si on diminue la concentration d un composé, l équilibre se déplace dans le sens de formation de ce composé.
30 Exercice : On considère l oxydation de l ammoniac par l oxygène selon le schéma réactionnel : 2 NH 3 (g) + 5/2 O 2 (g) 2 NO (g) + 3H 2 O (g) ΔH 298K = kcal ΔH f 298(NO,g) = 21,5 kcal.mol -1 ΔH f 298(H2O,g) = -58,0 kcal.mol -1 E N N = -226 Kcal.mole -1 E H-H = -104 Kcal.mole -1 S 298 (cal.k -1.mole -1 ) : NO: 50,4 NH 3 : 46,1 O 2 : 49 H 2 O : 45,15 Cp (cal.k -1.mole -1 ): NO: 50,5 NH 3 : 5,9 O 2 : 6,1 H 2 O: 7,2 Questions: 14- L enthalpie de la réaction ΔH 298K est: a) ΔH 298K = ΔH f 298(NO,g) + ΔH f 298(H2O,g) - Δ H f 298(NH 3,g) b) ΔH 298K = ΔH f 298(NH 3,g) - ΔH f 298(H2O,g) - Δ H f 298(NO,g) c) ΔH 298K = 2ΔH f 298(NO,g) + 3ΔH f 298(H2O,g) - 2Δ H f 298(NH 3,g) d) ΔH 298K = 2ΔH f 298(NH 3,g) - 2ΔH f 298(NO,g) - 3Δ H f 298(H2O,g) 15- ΔH f 298(NH 3,g) en (Kcal.mole -1 ) est égale à: a) -22 b) -30 c) -35 d) L énergie de liaison E N-H est égale à : a) 100 b) -100 c) 93,3 d) -93,3
31 17- ΔS (cal.mole -1.K -1 ) est égale à : a) 30 b) 25,5 c) 24 d) 21, ΔG (Kcal.mole -1 ) est égale à : a) 6530,9 b) -115,4 c) -120 d) 21, La réaction à T = 298 K est : a) impossible b) exothermique c) équilibrée d) endothermique 20- ΔCp ( cal.k -1 mole -1 ) est égale à : a) 95,55 b) -95,55 c) 15 d) ΔH 500 (cal.mole -1 ) est égale à : a) -89,7 b) -110 c) +89,7 d) +110 EX03 : Soit l équilibre réactionnel suivant à 298 K CH 4 (g) + H 2 O (g) 3 H 2(g) +CO (g) CH 4 (g) H 2 O (g) CO (g) H 2(g) H f -69,5-241,6-110,4 O (Kj/mole) S (j /mole) , ,6 Questions: 22- H 298 (Kj/mole) égale à: a) -200,7 b) 300 c) +200,7 d) S 298 (j/mole) égale à : a) 512,3 b) 215,3 c) 152,3 d) 251,3
32 24- G 298 (Kj/mole) égale à: a) -136,54 b) +136,54 c)-90,5 d) +90,5 25- L unité de Kp est : a) atm-1 b) atm c) atm-2 d) atm Kp à 298 K égale à : a) presque zéro b) 1 c) 10-3 d) Réaction est possible à partir de T ( K) égale à : a) 500 b) 700 c)800 d) 932 EX04 : Soit l équilibre suivant à 298 K et sous une pression de 1 atmosphère. N 2 (g) + 3H 2 (g) 2NH 3 (g) Au début de la réaction on a 5 moles de N2, 8 moles de H2 et 2 moles de NH3 Quand l équilibre est atteint, il reste 3 moles de N2. 1 ) Trouver - La constante d équilibre Kp et donner son unité, - La variation de l enthalpie libre ΔG 298 en calorie - La variation de l enthalpie ΔH 298 en calorie 2 ) Dans quel sens se déplace l équilibre quand: a) T augmente b) P augmente. 3 ) Calculer l enthalpie de la reaction (ΔH 500) à T = 500 K.
33 composés N2 H2 NH3 Cp (cal / mole.k 6,98 6,81 8,52 ) S (cal / mole.k ) 45,8 31,2 46 TEMPERATURE
Physique : Thermodynamique
Correction du Devoir urveillé n o 8 Physique : hermodynamique I Cycle moteur [Véto 200] Cf Cours : C P m C V m R relation de Mayer, pour un GP. C P m γr γ 29, 0 J.K.mol et C V m R γ 20, 78 J.K.mol. 2 Une
Plus en détailPremier principe : bilans d énergie
MPSI - Thermodynamique - Premier principe : bilans d énergie page 1/5 Premier principe : bilans d énergie Table des matières 1 De la mécanique à la thermodynamique : formes d énergie et échanges d énergie
Plus en détail1 Thermodynamique: première loi
1 hermodynamique: première loi 1.1 Énoncé L énergie d un système isolé est constante, L énergie de l univers est constante, de univers = de syst + de env. = 0 1 L énergie d un système est une fonction
Plus en détailPremier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie
Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse
Plus en détailChapitre 3 LES GAZ PARFAITS : EXEMPLES DE CALCULS DE GRANDEURS THERMODYNAMIQUES
Chapitre 3 LES GAZ PARFAITS : EXEMPLES DE CALCULS DE GRANDEURS THERMODYNAMIQUES Entropie de mélange. - Evolution adiabatique. - Autres évolutions réversibles et irréversibles. L ensemble de ce chapitre
Plus en détailChapitre 4 Le deuxième principe de la thermodynamique
Chapitre 4 Le deuxième principe de la thermodynamique 43 4.1. Evolutions réversibles et irréversibles 4.1.1. Exemples 4.1.1.1. Exemple 1 Reprenons l exemple 1 du chapitre précédent. Une masse est placée
Plus en détailOptimisation des systèmes énergétiques Master 1 : GSI Génie Energétique et Thermique
Optimisation des systèmes énergétiques Master 1 : GSI Génie Energétique et Thermique Année 2009-2010 2008-09 Stéphane LE PERSON Maître de Conférences Université Joseph Fourier Jean-Paul THIBAULT LEGI UMR
Plus en détailAIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES
Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation
Plus en détailTHEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE
THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules
Plus en détailCOURS DE THERMODYNAMIQUE
I.U.T. de Saint-Omer Dunkerque Département Génie Thermique et énergie COURS DE THERMODYNAMIQUE eme Semestre Olivier PERROT 010-011 1 Avertissement : Ce cours de thermodynamique présente quelques applications
Plus en détailTHERMODYNAMIQUE: LIQUEFACTION D UN GAZ
THERMODYNAMIQUE: LIQUEFACTION D UN GAZ B. AMANA et J.-L. LEMAIRE 2 LIQUEFACTION D'UN GAZ Cette expérience permet d'étudier la compressibilité et la liquéfaction d'un fluide en fonction des variables P,
Plus en détailCONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE
CONCOUS COMMUN SUJET A DES ÉCOLES DES MINES D ALBI, ALÈS, DOUAI, NANTES Épreuve de Physique-Chimie (toutes filières) Corrigé Barème total points : Physique points - Chimie 68 points PHYSIQUE Partie A :
Plus en détailU-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES
Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie
Plus en détailRappels sur les couples oxydantsréducteurs
CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation
Plus en détailInitiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI
Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides
Plus en détailL énergie sous toutes ses formes : définitions
L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,
Plus en détailK W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide
La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un
Plus en détailEtudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote.
K4. Point triple de l azote I. BUT DE LA MANIPULATION Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. II. BASES THEORIQUES Etats de la matière La matière est constituée
Plus en détailÀ propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire
À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet
Plus en détailPhysique 1 TEMPÉRATURE, CHALEUR
hysique EMÉRAURE, CHALEUR rof. André errenoud Edition mai 8 Andre.errenoud (at) heig-vd.ch HEIG-D / AD A B L E D E S M A I E R E S AGE. INRODUCION.... NOIONS DE EMÉRAURE E DE CHALEUR.... LES ÉCHANGES
Plus en détailDM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique
DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 200, avec une fusée Ariane, un satellite
Plus en détailProbabilités sur un univers fini
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur
Plus en détailSUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)
Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance
Plus en détailApplication à l astrophysique ACTIVITE
Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.
Plus en détailCOURS DE MACHINES FRIGORIFIQUES
I.U.. de Saint-Omer Dunkerque Département Génie hermique et énergie COURS DE MACHINES FRIGORIFIQUES Olivier ERRO 200-20 2 Avertissement : Ce cours de machines frigorifiques propose d aborder le principe
Plus en détailPrécis de thermodynamique
M. Hubert N. Vandewalle Précis de thermodynamique Année académique 2013-2014 PHYS2010-1 Thermodynamique 2 Ce précis a été créé dans le but d offrir à l étudiant une base solide pour l apprentissage de
Plus en détailEXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)
Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local
Plus en détailCHAÎNES ÉNERGÉTIQUES I CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES. II PUISSANCE ET ÉNERGIE
CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES I CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES. II PUISSANCE ET ÉNERGIE I Chaine énergétique a- Les différentes formes d énergie L énergie se mesure en Joules, elle peut prendre différentes formes : chimique,
Plus en détailPhysique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques
C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme
Plus en détailBTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1
BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on
Plus en détail1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.
Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste
Plus en détailRéduction de la pollution d un moteur diesel
AUBERT Maxime SUP B Professeur accompagnateur : DELOFFRE Maximilien SUP B Mr Françcois BOIS PAGES Simon SUP E Groupe n Réduction de la pollution d un moteur diesel Introduction L Allemand Rudolf Diesel
Plus en détailPHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome
PHYSIQUE-CHIMIE Ce sujet traite de quelques propriétés de l aluminium et de leurs applications. Certaines données fondamentales sont regroupées à la fin du texte. Partie I - Propriétés de l atome I.A -
Plus en détail4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)
PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com
Plus en détailLABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage
LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration
Plus en détailEnergie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015
Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la
Plus en détailContenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière
Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre
Plus en détailEnergie nucléaire. Quelques éléments de physique
Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par
Plus en détailPlan du chapitre «Milieux diélectriques»
Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation
Plus en détail1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.
Règle de l octet : tendance qu on les atomes à s entourer de 8 électrons dans l édifice moléculaire. Ce n est pas une règle générale. Composés respectant la règle de l octet Composés ne respectant pas
Plus en détailChap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?
Thème 2 La sécurité Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?! Il faut deux informations Le temps écoulé La distance parcourue Vitesse= distance temps > Activité
Plus en détailExemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale
Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale 1 Table des matières Page 1 : Binaire liquide-vapeur isotherme et isobare Page 2 : Page 3 : Page 4 : Page 5 : Page 6 : intéressant facile facile sauf
Plus en détailTP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie
Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces
Plus en détailANALYSE SPECTRALE. monochromateur
ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle
Plus en détailMESURE DE LA TEMPERATURE
145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les
Plus en détailTransformations nucléaires
I Introduction Activité p286 du livre Transformations nucléaires II Les transformations nucléaires II.a Définition La désintégration radioactive d un noyau est une transformation nucléaire particulière
Plus en détailCONCEPT H 2 ZERO ENERGY ZERO EMISSION
CONCEPT H 2 ZERO ENERGY ZERO EMISSION Concept H 2 : L idée est de produire, de stocker et d assurer 100% des besoins énergétiques d un immeuble résidentiel sans aucun rejet de CO 2 et sans frais énergétiques.
Plus en détailExercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique
Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction
Plus en détailVitesse d une réaction chimique
Chimie chapitre itesse d une réaction chimique A. Avancement d un mobile et vitesse de déplacement Soit un mobile supposé ponctuel P se déplaçant le long d un axe x [Doc. ] : sa position instantanée est
Plus en détailA retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE
CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4
Plus en détailChapitre 5 : Noyaux, masse et énergie
Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie
Plus en détailProbabilités sur un univers fini
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 août 2015 Enoncés 1 Proailités sur un univers fini Evènements et langage ensemliste A quelle condition sur (a,, c, d) ]0, 1[ 4 existe-t-il une proailité P sur
Plus en détailINTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE
INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE Les enzymes sont des macromolécules spécialisées qui - catalysent les réactions biologiques - transforment différentes formes d'énergie. Les enzymes diffèrent des catalyseurs
Plus en détailREACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION
CHIMIE 2 e OS - 2008/2009 : Cours et exercices -19- CHAPITRE 5 : REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION Chacun d entre nous a déjà observé l apparition de rouille sur un objet en fer, ou de «vert-degris»
Plus en détailMATHS FINANCIERES. Mireille.Bossy@sophia.inria.fr. Projet OMEGA
MATHS FINANCIERES Mireille.Bossy@sophia.inria.fr Projet OMEGA Sophia Antipolis, septembre 2004 1. Introduction : la valorisation de contrats optionnels Options d achat et de vente : Call et Put Une option
Plus en détailCours de turbomachine à fluide compressible
Cours de turbomachine à fluide compressible Xavier OAVY CNRS UMR 5509 Laboratoire de Mécanique des Fluides et d Acoustique à l École Centrale de Lyon Plan du cours Cours de turbomachine Xavier Ottavy (CNRS
Plus en détailChapitre 11 Bilans thermiques
DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................
Plus en détailLe nouveau système de surveillance continue des émissions atmosphériques
Le nouveau système de surveillance continue des émissions atmosphériques à l'incinérateur Mars 2010 Travaux publics Gestion des matières résiduelles CONTENU DE LA PRÉSENTATION 1. L incinérateur 2. Obligations
Plus en détailDM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION
Physique Chapitre 4 Masse, énergie, et transformations nucléaires DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Date :. Le 28 juin 2005, le site de Cadarache (dans les bouches du Rhône)
Plus en détailRésonance Magnétique Nucléaire : RMN
21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de
Plus en détail1. Principes de biochimie générale. A. Bioénergétique et dynamique. a) Intro: Les mitochondries passent leur temps à fabriquer de l énergie.
RESPIRATION MITOCHONDRIALE 1. Principes de biochimie générale. A. Bioénergétique et dynamique. a) Intro: Les mitochondries passent leur temps à fabriquer de l énergie. b) Rappels: L énergie chimique sert
Plus en détailLES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol.
LES ESCALIERS I. DÉF I NIT I O N Un escalier est un ouvrage constitué d'une suite de marches et de paliers permettant de passer à pied d'un niveau à un autre. Ses caractéristiques dimensionnelles sont
Plus en détailLA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE
Page 1 / 6 LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE 1) Qu est-ce qu un sensor de pression? Tout type de sensor est composé de 2 éléments distincts : Un corps d épreuve soumit au Paramètre Physique φ à mesurer
Plus en détailMesures du coefficient adiabatique γ de l air
Mesures du oeffiient adiabatique γ de l air Introdution : γ est le rapport des apaités alorifiques massiques d un gaz : γ = p v Le gaz étudié est l air. La mesure de la haleur massique à pression onstante
Plus en détailQuelques chiffres clés de l énergie et de l environnement
Quelques chiffres clés de l énergie et de l environnement GSE 2011-2012 I.1 Que représente : - 1 kcal en kj? : 1 kcal = 4,187 kj - 1 frigorie (fg) en kcal? : 1 fg = 1 kcal - 1 thermie (th) en kcal? : 1
Plus en détailDYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES
A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,
Plus en détailCHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules
CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions
Plus en détailChapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :
Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur
Plus en détailSommaire. Séquence 2. La pression des gaz. Séance 1. Séance 2. Séance 3 Peut-on comprimer de l eau? Séance 4 Je fais le point sur la séquence 2
Sommaire La pression des gaz Séance 1 Comprimer de l air Séance 2 Mesurer la pression d un gaz Séance 3 Peut-on comprimer de l eau? Séance 4 Je fais le point sur la séquence 2 24 Cned, Physique - Chimie
Plus en détailSARM: Simulation of Absorption Refrigeration Machine
Revue des Energies Renouvelables Vol. 11 N 4 (2008) 587 594 SARM: Simulation of Absorption Refrigeration Machine S. Kherris 1*, M. Makhlouf 1 et A. Asnoun 2 1 Laboratoire des Matériaux et des Systèmes
Plus en détailProfesseur Eva PEBAY-PEYROULA
3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre
Plus en détailBAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30
Terminales S1, S2, S3 2010 Vendredi 29 janvier BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES Durée : 3 heures 30 Toutes les réponses doivent être correctement rédigées et justifiées. Chaque exercice sera traité sur une
Plus en détailSuivi d une réaction lente par chromatographie
TS Activité Chapitre 8 Cinétique chimique Suivi d une réaction lente par chromatographie Objectifs : Analyser un protocole expérimental de synthèse chimique Analyser un chromatogramme pour mettre en évidence
Plus en détailMASSE, VOLUME ET QUANTITE DE MATIERE
MASSE, OLUME ET QUANTITE DE MATIERE Exercices du Livre Microega Hatier (004 Correction L acide sulfurique 1. Calculons la asse olaire de l acide sulfurique : M(H SO 4 xm(h + M(S + 4xM(O M(H SO 4 x1,00
Plus en détailQuantité de mouvement et moment cinétique
6 Quantité de mouvement et moment cinétique v7 p = mv L = r p 1 Impulsion et quantité de mouvement Une force F agit sur un corps de masse m, pendant un temps Δt. La vitesse du corps varie de Δv = v f -
Plus en détailSCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures. L usage d une calculatrice est interdit pour cette épreuve. CHIMIE
Banque «Agro-Véto» Technologie et Biologie AT - 0310 SCIECES PYSIQUES Durée : 3 heures L usage d une calculatrice est interdit pour cette épreuve. Si, au cours de l épreuve, un candidat repère ce qui lui
Plus en détailPHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau
PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative
Plus en détailChapitre 3 Les régimes de fonctionnement de quelques circuits linéaires
Chapitre 3 Les régimes de fonctionnement de quelques circuits linéaires 25 Lechapitreprécédent avait pour objet l étude decircuitsrésistifsalimentéspar dessourcesde tension ou de courant continues. Par
Plus en détailChapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission
1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les
Plus en détailVotre succès notre spécialité!
V ccè pécé! C Cchg Fm Igé Rcm V ccè pécé! L p mbx mché. E MPS I C g démq p ff pé pf d chq c : p é. N Fc: EMPSI Cg éé céé 2010 P Bddd Bchb q pé p d 8 d md d p. I dévpp N cmp xgc d é d. N c pfm mé d q gg
Plus en détailC3. Produire de l électricité
C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres
Plus en détailStockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique
Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université
Plus en détailEES : Engineering Equation Solver Fiche récapitulative - Marie-Sophie Cabot
EES : Engineering Equation Solver Fiche récapitulative - Marie-Sophie Cabot Permet la résolution de systèmes d équations algébriques, non linéaires Contient différentes bases de données thermodynamiques.
Plus en détail4. Conditionnement et conservation de l échantillon
1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique
Plus en détailStructure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide
Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Prof. Marc HENRY Chimie Moléculaire du Solide Institut Le Bel, 4, Rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex, France Tél: 03.68.85.15.00 e-mail:
Plus en détailSylvain Meille. Étude du comportement mécanique du plâtre pris en relation avec sa microstructure.
Étude du comportement mécanique du plâtre pris en relation avec sa microstructure Sylvain Meille To cite this version: Sylvain Meille. Étude du comportement mécanique du plâtre pris en relation avec sa
Plus en détailLES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPHILES EN SÉRIE ALIPHATIQUE S N 1 ET S N 2
Pr atem BEN ROMDANE LES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPILES EN SÉRIE ALIPATIQUE S N 1 ET S N 2 3 - LE MÉCANISME S N 2 a - Constatations expérimentales Cinétique : l'étude des réactions de substitution nucléophile
Plus en détailPrincipes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique
Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser
Plus en détailExercices sur le thème II : Les savons
Fiche d'exercices Elève pour la classe de Terminale SMS page 1 Exercices sur le thème : Les savons EXERCICE 1. 1. L oléine, composé le plus important de l huile d olive, est le triglycéride de l acide
Plus en détailNOTICE DOUBLE DIPLÔME
NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des
Plus en détailTP 3 diffusion à travers une membrane
TP 3 diffusion à travers une membrane CONSIGNES DE SÉCURITÉ Ce TP nécessite la manipulation de liquides pouvant tacher les vêtements. Le port de la blouse est fortement conseillé. Les essuie tout en papier
Plus en détailBREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET
SESSION 2010 France métropolitaine BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE ÉPREUVE N 2 DU PREMIER GROUPE ÉPREUVE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Option : Génie des équipements agricoles Durée : 3 heures 30 Matériel
Plus en détailPRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU MOTEUR 4 TEMPS
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU MOTEUR 4 TEMPS I:PRINCIPE DE BASE. 1-1:Situation problème. Lorsque nous voulons déplacer un véhicule manuellement, il est plus facile de le déplacer en créant une force sur
Plus en détailSaisie des chauffe-eau thermodynamiques à compression électrique
Fiche d application : Saisie des chauffe-eau thermodynamiques à compression électrique Date Modification Version 01 décembre 2013 Précisions sur les CET grand volume et sur les CET sur air extrait 2.0
Plus en détailMolécules et Liaison chimique
Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R
Plus en détailA. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire
Énergie Table des A. Énergie 1. 2. 3. La centrale Énergie Table des Pour ce chapitre du cours il vous faut à peu près 90 minutes. A la fin de ce chapitre, vous pouvez : -distinguer entre fission et fusion.
Plus en détailCours de Physique Statistique. Éric Brunet, Jérôme Beugnon
Cours de Physique Statistique Éric Brunet, Jérôme Beugnon 7 octobre 2014 On sait en quoi consiste ce mouvement brownien. Quand on observe au microscope une particule inanimée quelconque au sein d un fluide
Plus en détailBaccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie. 15/06/2014 http://www.udppc.asso.
Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie 15/06/2014 http://www.udppc.asso.fr Une entreprise de BTP (Bâtiment et Travaux Publics) déménage
Plus en détailLa physique nucléaire et ses applications
La physique nucléaire et ses applications I. Rappels et compléments sur les noyaux. Sa constitution La représentation symbolique d'un noyau est, dans laquelle : o X est le symbole du noyau et par extension
Plus en détailI. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.
DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie
Plus en détail