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2 Une année sous le signe de la biodiversité Concept récent et relativement méconnu du grand public, la biodiversité (ou diversité biologique) désigne le tissu vivant de notre planète. Elle recouvre l ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, animaux, champignons, bactéries, virus, ) et toutes les relations et interactions qui existent entre les organismes vivants eux-mêmes et entre ces organismes et leurs milieux de vie. La biodiversité comprend trois niveaux interdépendants : la diversité des milieux de vie à toutes les échelles (des océans, prairies ou forêts au contenu des cellules en passant par la mare au fond de son jardin ou encore les espaces végétalisés en ville) ; la diversité des espèces (dont l homme) qui vivent dans ces milieux et interagissent entre elles (prédation, coopération, symbiose, ) ou avec leur milieu de vie ainsi que la diversité des individus au sein de chaque espèce. Préserver la biodiversité, c est donc préserver ce qui nous apporte nourriture, santé, sources d énergie, L Organisation des Nations unies a fait de 2010 l Année Internationale de la Biodiversité afin d alerter l opinion publique sur l état et les conséquences du déclin de la biodiversité dans le monde, déclin qui s explique surtout par les pollutions industrielles ou agricoles, la surexploitation d espèces sauvages, l introduction d espèces exotiques envahissantes et par le changement climatique. Outre un objectif majeur de sensibilisation, toutes les parties prenantes (personnes, organisations et gouvernements) ont été encouragées à prendre les mesures immédiates nécessaires pour stopper la perte de biodiversité, à promouvoir des solutions innovantes pour réduire les menaces envers la biodiversité et à initier un dialogue sur les mesures à prendre pour l après N oublions pas que la perte de biodiversité a aussi des conséquences économiques importantes. De son côté, la France a déclaré la biodiversité, cause majeure pour Tenue à Nagoya en octobre 2010, la dixième Conférence des Parties (COP10) de la Convention sur la diversité biologique de l ONU a permis de faire le point sur «l objectif 2010 de diminuer significativement la perte de la biodiversité» et d établir un plan de lutte pour la période post En France, à la suite du Grenelle de l environnement et, notamment, du rapport Paillotin, le ministère de l Agriculture et de la Pêche a mis en place un Plan Ecophyto dans le but de réduire de 50 % l usage des produits phytosanitaires en agriculture d ici 2018 si possible et de retirer du marché les produits contenant les substances les plus préoccupantes (soit 53 molécules). Il s agit aussi de limiter l impact des produits qui resteront indispensables pour protéger les cultures des parasites, des mauvaises herbes et des maladies. Sont notamment prévues des actions de formation, de sensibilisation, de recherche et de surveillance, une prise en compte de la situation des départements d outre-mer en matière de risques phytosanitaires et la mise en œuvre d actions spécifiques pour réduire et sécuriser l usage des produits phytosanitaires dans les espaces non agricoles. Ces «zones non agricoles» couvrent les jardins, les infrastructures routières et ferroviaires ainsi que les espaces verts des collectivités. édito Faire partager sa gestion pour impliquer son administration Gérer autrement Les espaces verts, les voiries, les cimetières, les terrains de sport mais aussi les campings municipaux nécessitent d être entretenus à la fois pour des raisons de sécurité, d esthétisme et de bien-être de la population. Il existe plusieurs méthodes (mécaniques, biologiques, chimiques), souvent complémentaires, parmi lesquelles l utilisation des produits phytosanitaires. Or, du fait de leurs impacts possibles sur la santé et l environnement, ces traitements phytopharmaceutiques doivent être gérés de manière rigoureuse : cf. formation des agents en charge des applications, utilisation d équipements appropriés, application raisonnée, etc. Utiliser ces produits ne s improvise pas : cela requiert une bonne connaissance des produits et des risques de transfert selon la nature du sol, une bonne connaissance des zones à traiter (ex. : proximité d un point d eau, bouches d évacuation, périmètres de protection des zones de captage, sols imperméabilisés, etc.) et une maîtrise des bonnes pratiques en termes de remplissage et de vidange des pulvérisateurs sans oublier l élimination des déchets en fin de traitement. 2 3

3 Le Grenelle de l environnement : un nouvel éclairage Conjuguer ses contraintes avec le souci de la préservation de son environnement Un produit phytosanitaire est une préparation, issue de la recherche, destinée à protéger les végétaux contre un ou plusieurs organismes nuisibles (champignons, insectes, acariens, limaces, ) et/ou à détruire la végétation spontanée. Qu il s agisse d herbicides, de fongicides ou d insecticides, ces produits mal utilisés ont des impacts potentiels sur la santé et l environnement. En zones non agricoles, les quantités utilisées sont certes plus limitées qu en zones agricoles mais elles sont souvent appliquées sur des surfaces imperméables, ce qui accentue le risque de ruissellement et limite la dégradation biologique des molécules. Par ailleurs, de nombreux espaces verts comprennent un point d eau ou sont situés non loin d un point d eau, d où un risque de contamination par «dérive de pulvérisation». Selon l Agence de l Eau Seine-Normandie, les herbicides utilisés en milieu urbain sans précaution suffisante polluent les rivières (ex. cas d une agglomération dont la concentration en aval est 20 fois plus élevée qu en amont). En milieu urbain, chaque intervention phytopharmaceutique exige donc une parfaite connaissance du terrain, du milieu et de ses composantes. Ceci implique d effectuer un repérage précis des sites ainsi qu un diagnostic du problème rencontré. On ne traitera pas de la même façon un problème d origine parasitaire (maladies, ravageurs, ) et un problème d origine non parasitaire plutôt lié au travail du sol, à la taille des végétaux, aux carences nutritionnelles, à l arrosage ou encore à un accident climatique. «5 % du tonnage de substances actives commercialisées chaque année en France correspondent à l utilisation des produits pesticides en zones non agricoles.» Source MEDDTL 2010 En 2007, un des groupes de travail mis en place dans le cadre du Grenelle était consacré à la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles. Ses réflexions ont permis de dégager cinq grands axes d action : stopper partout l érosion de la biodiversité (ex. : trame verte et bleue d ici 2012 ; mécanisme de compensation pour les dommages causés aux milieux et espèces naturelles ; plans de conservation nationaux d action pour les 131 espèces animales et végétales en danger critique d extinction ; stratégie de lutte contre les espèces envahissantes) ; retrouver une bonne qualité écologique de l eau et assurer son caractère renouvelable dans le milieu et abordable pour le citoyen avec, notamment, le Plan «Eco-phyto» qui prévoit la réduction de 50 % de l usage de pesticides d ici 2018 ; développer une agriculture et une sylviculture diversifiées, productives et durables (cf. outils pour favoriser l agriculture biologique ou des pratiques agricoles visant à protéger l environnement et les paysages - HVE ; retrait du marché des substances pharmaceutiques les plus préoccupantes) ; valoriser et protéger la mer et ses ressources (cf. réduction à la source des pollutions, préservation des milieux marins, lutte contre les pratiques illégales) et enfin doter la France d outils favorisant la connaissance et éclairant les choix pour l élaboration des politiques nationales (ex. : mise en place d un observatoire national de la biodiversité, réalisation d inventaires, ). En parallèle, le deuxième plan national Santé environnement (PNSE2), publié en 2009, vise, dans son action 6 du PNSE2 à «améliorer les connaissances sur les expositions aux pesticides phytosanitaires et biocides». Notons également que la norme NF U : «Bonnes pratiques d application des produits phytosanitaires et biocides», adoptée fin 2006, spécifie les exigences relatives à la maîtrise des applications de produits de traitement par un prestataire de services. Elle s inscrit dans le cadre de travaux de refonte de l Agrément (cf. loi du ) et du plan interministériel de réduction des risques liés aux pesticides lui aussi publié en Un premier bilan du Plan Ecophyto 2018 publié fin 2010 montre que, grâce à la mobilisation de différents acteurs (professionnels, associatifs, organismes de recherche, représentants de l administration), de nombreuses actions sont déjà engagées (ex. : réseau de fermes pilotes, bulletins de santé du végétal, ) et qu une montée en puissance est attendue pour 2011, notamment en termes de formation (généralisation du dispositif), de recherche (renforcement de l effort) et de sensibilisation à la protection des utilisateurs. Le Certiphyto est établi par le Grenelle de l environnement et le Plan Ecophyto Objectif : Augmenter les compétences des acteurs pour préserver la biodiversité dans l entretien des espaces verts et publics. 4 5

4 Entretenir ses espaces verts : quelles méthodes choisir? Les collectivités disposent de plusieurs solutions pour entretenir leurs espaces verts : méthodes mécaniques, thermiques (cf. désherbage surtout), méthodes biologiques (utilisation d auxiliaires comme les rapaces pour lutter contre les mulots ou encore les coccinelles pour éliminer les pucerons) ou méthodes chimiques. Elles sont tenues de réduire l impact sur la santé et l environnement ainsi que sur le risque d exposition du public dans les espaces de passage ou d agrément. 6 L Union des entreprises pour la Protection des Jardins et des espaces publics (UPJ) communique une «étude comparative sur leur cycle de vie de 4 méthodes de désherbage en collectivités locales» réalisée par un cabinet indépendant, EVEA. On peut y retrouver les méthodes de désherbage suivantes (comparées pour le traitement d un mètre carré de surface perméable) : un système de pulvérisation d eau chaude en 5 passages annuels ; un herbicide chimique et anti-germinatif en 1,5 passages annuels (soit 1 passage puis une retouche) ; un système de pulvérisation de mousse chaude en 3 passages annuels ; un traitement thermique à infrarouge en 7 passages annuels. L ACV* s est déroulée en quatre étapes : définition des objectifs et du champ de l étude, inventaires des cycles de vie de chaque système, évaluation des impacts sur l environnement de chaque système et interprétation des résultats. L ACV permet d exprimer les impacts potentiels des différentes techniques suivant les indicateurs environnementaux les plus pertinents. Les hypothèses les plus favorables au principe de précaution sont retenues pour le calcul. *Extrait de l «Etude comparative sur leur cycle de vie de 4 méthodes de désherbage en collectivités locales» - Étude commanditée par Bayer Environmental Science. Cette étude sera bientôt disponible sur le site internet Une mise à jour de celle-ci est actuellement en cours. L ACV a montré que chacune des méthodes de désherbage étudiées induit des impacts sur l environnement. Il s agit d évaluer ces impacts pour pouvoir faire un choix éclairé. Par ailleurs, toutes les méthodes étudiées répondent à différentes problématiques de désherbage dans les collectivités : gestion différenciée, plans de désherbage, Toutefois, d autres critères doivent être pris en compte parmi lesquels le coût, l efficacité, la facilité d utilisation et la régularité d intervention ainsi que les nuisances sonores. Il est également rappelé que, dans le cas d un traitement phytosanitaire, une attention particulière doit être portée sur l application des bonnes pratiques et l utilisation d outils de récupération et de dégradation des effluents phytosanitaires. Les bonnes pratiques (gestion des effluents et le respect des ZNT) réduisant de près de 50 % les impacts potentiels de la technique chimique sur la qualité de l eau. Cette ACV a fait l objet d une revue critique et a été validée conforme aux standards de l ISO par les experts du Cemagref (Institut de recherche pour l ingénierie de l agriculture et de l environnement) et de l Ademe (Agence de l environnement et de la maîtrise de l énergie). 7

5 Utilisation des produits phytosanitaires : comment agir? L utilisation de produits phytosanitaires ne s improvise pas : elle répond à un certain nombre de règles et mesures à respecter impérativement. D une part, les applicateurs professionnels doivent avoir reçu un certificat (personnes physiques) ou un agrément (personnes morales). Avant toute intervention, ils doivent réaliser un diagnostic de la zone à traiter (cause du problème, traitement nécessaire en fonction des contraintes, localisation et quantification des surfaces à traiter, ) et repérer les zones sensibles et les zones non traitées (ZNT) qui ne pourront recevoir de produit (ex. pas de désherbant sur une surface imperméable, pas de fongicide ou insecticide en période de butinage ou de floraison, ). Le choix du produit se fera en privilégiant le «mieux disant» et la globalité de la prestation proposée, tous les éléments (FDS - fiche de données de sécurité et étiquette doivent être consultés attentivement (cf. symboles, conseils de prudence, ). Un local de stockage doit être réservé aux produits phytosanitaires, il doit pouvoir être fermé à clé. Le matériel doit être correctement entretenu (cf. buses pour maîtriser les éventuelles dérives). Avant d intervenir, l applicateur aura procédé à un étalonnage pour être sûr de n utiliser que la bonne dose de produit. Il devra s informer de la météo (aucune intervention possible en cas de pluie, vent ou chaleur importants). Le port de l équipement est obligatoire (gants, masques, lunettes, bottes) et des procédures d habillage et de déshabillage précises doivent être suivies. S agissant du produit, il faudra évidemment ne pas faire de mélange, respecter les conditions de remplissage de la cuve, appliquer la bouillie dès qu elle sera prête et diluer le fond de la cuve pour l appliquer également sur la parcelle. Une gestion rigoureuse des effluents phytosanitaires (dégradation ou déshydratation), des emballages vides (EVPP) et des produits phytopharmaceutiques non utilisables (PPNU) doit être réalisée à l issue des interventions. Les EVPP sont collectés et valorisés par le distributeur ou la société Adivalor. Phytobac *, système de rétention et dégradation des effluents phytosanitaires. 8 *Phytobac : marque déposée et cahier des charges Bayer Crop Science 9

6 Les 11 gestes responsables et professionnels dans le cadre des bonnes pratiques phytopharmaceutiques Les différentes solutions de traitement des maladies, parasites et infestations des végétaux sont, le plus souvent, complémentaires. Le traitement phytosanitaire est tout à fait approprié s il est mené dans le respect des bonnes pratiques et en gérant correctement les emballages vides, c est-à-dire de façon raisonnée. Obtenir une efficacité optimale des interventions passe ainsi par plusieurs points majeurs, à commencer par la formation des utilisateurs, la mise en place d une gestion adaptée, la prise en compte du risque de pollutions et, plus largement, la préservation des ressources dont l eau, principalement Stocker les produits dans un local phytosanitaire conforme et fermé à clé Bien lire l étiquette et les précautions d emploi avant utilisation Se protéger efficacement (gants, lunettes, masque, combinaison, bottes, ) Vérifier régulièrement et maintenir le bon état et le réglage du matériel d application Pulvérisateur et ajuster le volume de bouillie (clapet anti-retour, dispositif anti-débordement) Rincer les emballages trois fois, vider l eau de rinçage dans la cuve ou utiliser l incorporateur Ne pas traiter les cours d eau et fossés en eau. Appliquer la bouillie par temps calme, sans vent fort pour éviter toute dérive de pulvérisation vers les points d eau en zone de captage Appliquer après dilution les fonds de cuves et les eaux de rinçage sur la parcelle Nettoyer les équipements de protection. Se laver les mains. Prendre une douche. Recycler les emballages dans le cadre des collectes. Gérer les effluents phytosanitaires avec un système reconnu efficace par le MEDDTL : Phytobac EV. 11 ème Geste Responsable et Professionnel 10 11

7 Partager par la formation La prévention des risques liés à l application de produits phytosanitaires repose sur la connaissance des produits et des techniques et sur la connaissance des risques pour les manipulateurs et les tiers ainsi que les impacts sur l environnement. D où l importance fondamentale que revêt la formation. Ainsi, par exemple, ces produits doivent être stockés dans un local réservé à cet usage, fermé à clé et accessible qu aux seules personnes qualifiées et compétentes (disposant d un certificat ou d un agrément). En outre, toute personne qui applique des produits phytopharmaceutiques devra avoir, au préalable, bien étudié la Fiche de Données de Sécurité des produits ainsi que leur étiquette, celle-ci précisant l ensemble des points à savoir, de l autorisation de vente à l application du produit en passant par la préparation de la bouillie. Enfin, chaque applicateur professionnel doit se protéger de manière efficace avec un équipement de protection individuelle (EPI) comportant gants, masque, bottes, lunettes et/ou combinaison. Cet EPI doit être conforme aux exigences de la directive 89/686/CE (cf. marquage CE). Protéger pour une bonne gestion Qu il s agisse de pompes doseuses, de rampes ou des différents éléments du pulvérisateur, le matériel de traitement doit présenter un marquage CE et être accompagné d un certificat de conformité. Il doit être régulièrement maintenu en bon état de fonctionnement et correctement réglé aussi bien en dehors des campagnes d application que durant ces campagnes. Les buses, notamment, doivent faire l objet d un nettoyage régulier pour éviter le bouchage ou la corrosion et être remplacées simultanément lorsque c est nécessaire. Avant de commencer le remplissage de la cuve, l opérateur doit avoir vérifié et étalonné son matériel, pris connaissance des conditions météorologiques, lu l étiquette du produit, déterminé la quantité de produits et le volume total de bouillie nécessaires et revêtu ces EPI. La phase de remplissage du pulvérisateur se fait dans des conditions strictes qu il importe de bien avoir à l esprit et se fait sous surveillance. Enfin, les emballages de produits doivent être rincés trois fois, l eau de rinçage étant à chaque fois vidée dans la cuve puis appliquée sur la parcelle à traiter. «Son canal, ses rails de chemin de fer et sa population ont fait de la ville d Aubervilliers une terre d accueil pour l industrie lors de la révolution industrielle. Cependant, cet héritage n a pas été sans conséquence sur son environnement. En collaboration avec la Communauté d agglomération de la Plaine Commune, nous nous sommes par conséquent engagés dans une démarche de gestion différenciée des espaces verts. Ayant pour chef de file, Monsieur Alain DAILLIET, Responsable des Espaces Verts, notre objectif premier est de diminuer de plus de 50 % l utilisation des produits phytosanitaires. Nous avons pu noter une réduction significative depuis 2009 de l utilisation des produits phytosanitaires et une meilleure utilisation de ceux-ci. Ces résultats découlent pour beaucoup de l investissement des jardiniers et agents de voiries. Nous leurs proposons ainsi une formation annuelle qui leur permet d acquérir les savoirs et savoirs faire en matière de bonne gestion des espaces verts. Par ailleurs, ils sont au cœur même du changement des mœurs. C est donc à travers leurs connaissances que nous transmettons ces valeurs à la population. Nous organisons et participons à différents évènements créant des lieux de rencontre, tels que les portes ouvertes des serres communautaires, la création de 10 jardins partagés en 2 ans, la fête des jardins avec Paris, etc. qui permettent aux professionnels et aux citoyens d échanger, d apprendre, de proposer ou encore de travailler pour un développement plus durable de notre territoire. Aubervilliers se veut être une terre de mission pour la réintroduction de la biodiversité et pour la dépollution de son territoire» Tedjini-Michel Maïza, Maire-Adjoint à l Environnement de la ville d Aubervilliers Annie Mobuchon 1 ère Maire-Adjointe de la ville de Paimpol «Paimpol, comme toutes les collectivités territoriales, a été amenée à modifier sa politique face aux enjeux du développement durable. Tout autant qu un enjeu environnemental, l eau est devenue un enjeu économique. Paimpol a fait de la qualité de l eau de la baie une de ses préoccupations majeures, de cette qualité dépendent les activités touristiques et maritimes : ostréiculture, pêche, culture d algues. A travers une gestion différenciée des espaces, la commune se donne au moins deux objectifs : - la réduction de la source de pollution phytosanitaire, - la préservation de la biodiversité. Un plan de désherbage communal a constitué une 1ère étape pour faire évoluer les pratiques d entretien de la commune afin de réduire les risques de pollution des eaux par les produits phytosanitaires. Une classification des sites d intervention selon un code de qualité, une mise en place d un cahier des charges définissant l entretien relatif à la classe du code, une implication des jardiniers et agents de voirie à la phase de réflexion, tels sont les trois principes établis pour mener à bien cette démarche.» 12 13

8 Prévenir les pollutions Pour réaliser des interventions en toute sécurité pour les personnes et l environnement, l application de produits phytopharmaceutiques est cadrée depuis septembre 2006 dans la norme Afnor NF U Avant l application Ce référentiel précise notamment la nécessité de repérer les zones à risque pour l eau et l environnement sur ou près du chantier (cf. cours d eau, fossés en eau, ). Il précise également qu il ne faut pas traiter par grande chaleur ni par vent de vitesse supérieure à 12 km/h (cf. risque de dérive de pulvérisation vers les points d eau en zone de captage). Les fonds de cuves ainsi que les différentes eaux de rinçage (trois minimum) doivent aussi être appliqués sur les zones à traiter. Après l application A l issue de la phase d application, l opérateur doit nettoyer correctement ses EPI, bien se laver les mains et, si possible, prendre une douche. Il devra en outre gérer de manière appropriée ses déchets d emballages : entrant dans la catégorie des déchets dangereux, ceux-ci ne doivent ni être enfouis ni brûlés à l air libre. Leur gestion (collecte et valorisation) peut être confiée au distributeur même ou à la société Adivalor qui assure les opérations de transport et de traitement des emballages vides, rincés, égouttés à partir de points de regroupements avec des distributeurs partenaires. Adivalor charge alors des prestataires qui organisent l acheminement de ces emballages vers des centres de traitement agréés permettant ainsi une revalorisation énergétique du matériel. Permettre la préservation des ressources Dans un souci de préservation des ressources et des richesses de nos territoires, différents dispositifs ont pu être développés dont le Phytobac. Il s agit d un système de récupération et dégradation des effluents phytosanitaires, inspiré des biobeds suédois, constitué d un bac isolé du milieu environnant et rempli d un mélange de terre et de matière organique. Agréé par le Ministère de l Ecologie, le Phytobac repose sur la dégradation des produits phytosanitaires par voie microbiologique. Autrement dit, il s agit d utiliser le sol comme bioracteur pour dégrader les produits phytosanitaires contenus dans les effluents. Composé de 70% de terre et de 30% de paille broyée grossièrement, le Phytobac ne produit pas de déchets Industriels spéciaux ou encore de déchets coûteux à éliminer. Son bac est étanche et permet ainsi d éviter toute fuite d effluents vers les eaux superficielles et les nappes. «Vitrines de la ville et synonymes de bien-être pour ses habitants, les espaces verts représentent un élément de notre qualité de vie auquel nous attachons beaucoup d importance. C est pourquoi nous nous sommes engagés depuis un an dans une démarche innovante et durable : la gestion différenciée des espaces verts. Ce concept, en rupture avec les pratiques traditionnelles d entretien des espaces verts, fortement consommatrices d engrais, de produits sanitaires et d eau, s inscrit dans une démarche durable globale. Notre objectif : «ramener la nature en ville et dans les quartiers, participer à son développement et à sa préservation». Cette gestion consiste à entretenir différemment jardins, espaces extensifs et naturels, tout en tenant compte de l usage et de la fréquentation du site, de son identité paysagère et de sa localisation dans la ville. En place sur 5 sites pilotes, elle s étendra, à terme, à l ensemble de la commune. Cette gestion durable s exprime notamment par la limitation de l exportation des déchets et leur remise en valeur sur site, l absence de produits phytosanitaire dans les écoles ; la fauche tardive raisonnée ; l utilisation de plantations plus locales ou encore l utilisation de bâches biodégradables et de machines thermiques. Un plus grand respect de l environnement ; des économies en termes de consommation de carburants, d eau et de produits sanitaires ; une façon nouvelle et durable de penser les espaces verts, tels sont quelques uns des intérêts de la gestion différenciée développée sur la commune.» Martial Saddier, Député-Maire de la ville de Bonneville Jean-Philippe Daher, Directeur des Espaces Verts de la ville de Provins «Nous avons souhaité améliorer nos pratiques phytosanitaires depuis déjà plusieurs années. Tout d abord notre action s est portée sur le stockage des produits en réalisant des travaux adéquats. La formation des agents aux bonnes pratiques a été également mise en place avec le CNFPT et le groupe BAYER environnement. En partenariat avec BAYER environnement, nous avons acquis un PHYTOBAC pour retraiter les eaux de rinçage des appareils de traitement. Nous avons également en projet pour cette année d élaborer un plan de désherbage de la ville afin de mieux déterminer les zones sensibles et les fréquences d interventions. Toutes ces actions nous ont permis de limiter notre impact sur l environnement. Nous avons mis en place des fauches tardives, pour permettre à la flore spontanée de se développer, ce qui nous a permis de voir fleurir sur les talus des orchidées L usage de mulch (paillage et couvre sols) dans nos massifs annuelles et arbustifs nous permet également de limiter les arrosages et les désherbages chimiques ou manuels. Tous ces leviers vont nous permettre de nous inscrire dans un plan développement durable à long terme et d améliorer les pratiques du service Espaces Verts de la Ville de Provins.» 14 15

9 Un exemple d approche globale des espaces verts Présentation des actions des services de la ville de Royan pour la mise en place du programme «Espaces Verts Modèles*» A Royan, nous souhaitons améliorer le cadre de vie de nos concitoyens et de nos visiteurs, dans la dynamique du Grenelle de l Environnement en général, et d Ecophyto 2018 en particulier. Un état des lieux : Le tourisme est le premier secteur d activité économique, La population de habitants hors saison est portée à pendant l été, 148 hectares d espaces verts et patrimoine arboré de arbres, La gestion des espaces verts est différenciée en différentes catégories (prestige, classique, nature) et la mise en valeur des espaces naturels urbains et périurbains (parc, marais) : Création de potagers, Création de refuges avec la Ligue de Protection des Oiseaux sur 2 zones, Création de prairies fleuries, Développement de l animation roya naise PENSA (Prévention santé Et Nutrition des Séniors Actifs) et EPODE (Ensemble Prévenons l Obésité des Enfants), Création d un jardin et espace partagé pédagogique, Label «Villes et Villages Fleuris» quatre fleurs depuis 1985 (participation au concours depuis 1973), Intérêt grandissant des touristes pour le cadre de vie en vacances, la qualité de l environnement, la propreté, le fleurissement, la qualité des plages et des eaux de baignades. Importance stratégique pour la commune d une mise en valeur de la ville. Il ne s agit pas pour la ville de Royan de s engager dans une action «zéro phyto» mais plutôt de réduire de moitié l utilisation de produits phytosanitaires. Ceux-ci restent nécessaires à la gestion de nos espaces verts. Néanmoins, une utilisation ciblée et intégrée aux méthodes alternatives, permet de réduire et d améliorer l impact sur l environnement. Nous avons donc opté pour le diagnostic et le raisonnement de la gestion des espaces publics tout en réduisant l usage des produits phytosanitaires. L équipe municipale, le service Espaces Verts, le service Voirie-Réseaux-Divers, et le service Environnement, avec le soutien des sociétés Bayer Espaces Verts, ont décliné un programme d actions pragmatique et concret. Trois outils pour gérer durablement nos espaces : Le système dit «phytobac», qui permet la récupération et la dégradation naturelle par épuration par les sols des effluents phytosanitaires, Un programme opérationnel de récupération et de traitement des emballages des produits phytosanitaires, La formation des agents du service Espaces Verts pendant deux jours. Des formations complémentaires seront organisées, notamment autour de la connaissance des habitats et des espèces rencontrées. L idée est de mettre en place une traçabilité du produit, de l achat à sa destruction en passant par son stockage et son application suivant les zones. Didier Quentin Député-Maire de la Ville de Royan A Royan, la formalisation d un plan de désherbage est nécessaire et doit être établi en effectuant un diagnostic : Faire l inventaire des pratiques de la commune, Décliner des objectifs d entretien en respectant la réglementation en vigueur, Réaliser le classement des zones et le choix des méthodes d entretien, Enregistrer les pratiques, Réaliser un bilan annuel, Assurer une meilleure information des citoyens. Royan fait preuve de pragmatisme avec un objectif ferme de développement durable : la dimension environnementale intégrée à la nécessité de présenter un ensemble d espaces verts justifiant le label «4 fleurs». Pour notre ville, être une commune «Espaces Verts Modèle» dans sa gestion des produits phytosanitaires, c est s inscrire dans cette dynamique du Grenelle de l Environnement, pour améliorer le cadre de vie en répondant aux attentes de nos administrés tout en préservant notre habitat. 16 *Espaces Verts Modèles : action d accompagnement proposée par Bayer Environmental Science 17

10 Qu ils soient destinés à éliminer les mauvaises herbes, à traiter les maladies ou à lutter contre les insectes ravageurs, les produits phytopharmaceutiques se caractérisent par une grande efficacité et un coût limité. Ils sont utilisés principalement en zones agricoles mais aussi en zones non agricoles : espaces verts, voiries, abords des voies ferrées ou encore jardins. Pour limiter leurs impacts sur l environnement et la santé, il convient d adopter les bonnes pratiques et de respecter les différentes mesures régissant l application de ces produits. C est ce que l on désigne sous le terme de «gestion raisonnée». La gestion raisonnée confère aux traitements phytosanitaires et biocides une place de choix parmi les différentes méthodes de traitement proposées. Lexique ACV : Analyse du Cycle de Vie EPI : Equipement de Protection Individuel EVPP : Emballage Vide de Produits Phytosanitaires FPAU : Films Plastiques Agricoles Utilisés PPNU : Produits Phytosanitaires Non Utilisables ZNT : Zones Non Traitées MEDDTL : Ministère de l Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement

11 Les espaces publics font partie intégrante de notre paysage et de notre vie quotidienne. Ils jouent un rôle important dans notre qualité de vie et notre bienêtre. Ces espaces doivent être entretenus aussi bien pour des raisons de sécurité que pour des objectifs de protection des ouvrages d art et d esthétisme. Plusieurs méthodes existent : la lutte biologique, le désherbage mécanique ou thermique, l application de produits phytopharmaceutiques. Cependant, face à la prise de conscience croissante des impacts des phytosanitaires sur l homme et l environnement, il importe d adopter une gestion raisonnée et réfléchie de ces différents produits. Leur utilisation dans les lieux publics doit s inscrire dans une perspective de gestion des espaces qui tienne compte à la fois des aspects techniques et pratiques et des critères esthétiques et environnementaux. Ce document entend aider les collectivités à faire le point sur ces différents aspects et à les guider dans leurs démarches. Les Eco Maires, association nationale des maires et des élus locaux pour l environnement et le développement durable, existe depuis 1989 et représente le premier réseau national d élus et de collectivités locales mobilisé sur les problématiques environnementales et de développement durable. De précurseur en termes politique et méthodologique, le réseau est aujourd hui devenu un réel outil pour les acteurs du territoires qui veulent relever le double défi du «penser global et agir local». Association Les Eco Maires 215 bis, Boulevard Saint-Germain Paris Tél : Fax : contact@ecomaires.com «Document éco-conçu - Impact sur le réchauffement climatique mesuré, réduit et compensé. Le site sur lequel a eu lieu l impression du document a obtenu le label Imprim Vert, répondant à des critères de gestion des déchets dangereux, de sécurisation du stockage des matières dangereuses et d exclusion des produits toxiques». Création Christel Turnani. avec la participation de :

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