DOSSIER DE DEMANDE DE DEROGATION TEMPORAIRE POUR LA REALISATION D EPANDAGES PAR VOIE AERIENNE SUR RIZ
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- Josselin Dupont
- il y a 8 ans
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1 DOSSIER DE DEMANDE DE DEROGATION TEMPORAIRE POUR LA REALISATION D EPANDAGES PAR VOIE AERIENNE SUR RIZ pour le département des Bouches-du-Rhône Eléments nécessaires à l instruction de la demande conformément à l article 15 de l arrêté du 15 septembre 2014 Février 2015 Tél. : Fax : SIRET :
2 Tél. : Fax : SIRET :
3 PORTEE DE LA DEMANDE La demande de dérogation concerne : les usages riz identifiés en annexe 1b) de l arrêté du 15 septembre 2014 comme pouvant faire l objet d une dérogation temporaire en métropole, soit : le désherbage la lutte contre la pyrale (Chilo suppressalis) certaines spécialités autorisées pour l un ou l autre de ces usages, à savoir : - les spécialités ayant fait l objet, par l ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire), d une évaluation spécifique des risques, conformément aux termes de l article 6 de l arrêté du 15 septembre 2014, ainsi que les spécialités similaires à ces spécialités de référence (source : RIZ * DESHERBAGE Spécialité de référence (société) Spécialités similaires (sociétés) Substance active BOA (Dow AgroSciences) ASPIC (Sociadore) ANACONDA (Cave Vignerons de Tutiac) COBRA (Silo de Tourtoulen) CAZOBOA (Cazorla) NOXAM (Saga S.A.S) KANABOA (Agrinatur Sarl) Penoxsulame (20g/l) CLINCHER (Dow AgroSciences) CLINCHER NEO (Dow AgroSciences) CHLOA (AgriNatur) Cyhalofop-butyl (200g/l) RIZ * PYRALE Spécialité de référence (société) Spécialités similaires (sociétés) Substance active MIMIC LV (Nisso Chemical Europe) - Tebufénozide (240g/l) - Les spécialités ayant fait l objet d une demande d évaluation spécifique auprès de l ANSES, sous réserve d un résultat favorable de cette évaluation au moment de leur utilisation Tél. : Fax : SIRET :
4 ELEMENTS NECESSAIRES A L INSTRUCTION DE LA DEMANDE conformément à l article 15 de l arrêté du 15 septembre 2014 a. Culture visée Le riz, culture visée par cette demande, sera produit sur une surface qui devrait connaitre une nouvelle diminution par rapport aux campagnes précédentes ( hectares en 2013, hectares en 2014), répartie entre les départements des Bouches-du-Rhône (environ 2/3 des surfaces) et du Gard (environ 1/3 des surfaces). b. Organismes nuisibles visés Les adventices de la culture Les rizières constituent un milieu très favorable au développement de nombreuses plantes pouvant entrer en concurrence avec la culture du riz. Plus d une soixantaine d espèces différentes y ont ainsi été répertoriées lors du dernier inventaire floristique réalisé en 2010 par le Centre Français du Riz, avec l appui méthodologique du CIRAD. La gestion de l enherbement représente par conséquent pour les riziculteurs un enjeu majeur. Même si l adoption de pratiques culturales adaptées (rotations, travail du sol, choix variétaux) a un effet sur l enherbement, l emploi d herbicides est une nécessité pour lutter contre des adventices qui, en l absence de contrôle efficace, peuvent totalement compromettre la Parmi la soixantaine d espèces d adventices présentes dans les rizières de Camargue, celles exerçant la compétition la plus forte vis à vis de la culture sont généralement : o Les riz adventices (ou riz crodo) : Formes adventices, appartenant à la même espèce que le riz cultivé, ils ont pour principale caractéristique une forte aptitude à l égrenage ne leur permettant pas d être récoltés, et leur conférant une capacité d infestation rapide des parcelles. Tél. : Fax : SIRET :
5 o o Les Echinochloa (ou panisses) : Sous ce terme sont regroupées un ensemble d espèces pouvant présenter une variabilité morphologique importante, sur lesquelles l efficacité de certains herbicides diffère. Les Cypéracées (ou triangles) : Espèces caractéristiques des milieux inondés. Depuis quelques années, on observe également une évolution marquée de la situation dans les rizières, avec l expansion de nombreuses espèces jusqu alors considérées comme mineures, voire l arrivée d espèces nouvelles (Leptochloa). - La pyrale du riz (Chilo suppressalis) La pyrale est le des principaux insectes ravageurs du riz en Camargue. Ce lépidoptère compte deux générations annuelles complètes, suivies d'une troisième plus ou moins partielle. Il pond ses œufs sur la face inférieure des feuilles ; après éclosion, les chenilles migrent vers les nœuds de la tige par lesquels elles rentrent en traversant la barrière à sclérenchyme. Elles se nourrissent des tissus du nœud, pour ensuite coloniser l entre-noeud. Les dommages, surtout sensibles à partir de la floraison, peuvent être soit directs (panicules blanches, stérilité, poids de grain diminué), soit indirects (verse et difficulté de récolte) et toucher les rendements paddy et industriel. Compte tenu des dégâts importants qu elle peut occasionner sur les variétés sensibles, le recours à une application insecticide, calée sur les pics de vols, peut-être nécessaire dans certaines situations culturales. Tél. : Fax : SIRET :
6 degrés-jours (base 13 C) c. Bilan de la situation de la culture pour l année 2014, description de la situation prévisionnelle pour la campagne 2015 et dispositif de raisonnement des traitements mis en place o Bilan de la situation de la culture pour l année 2014 : o Déroulement de la campagne : Les deux premiers mois de l année 2014 ont été marqués par la répétition d épisodes pluvieux (13 jours de pluie et 116 mm en janvier, 17 jours de pluie et 83 mm en février), ayant provoqué de gros retards dans les préparations de sols. A partir de début mars, les conditions ont heureusement été plus favorables, permettant un rattrapage du retard et la réalisation des premières mises en eau dès le début du mois d avril, pour les parcelles dans lesquelles des faux-semis étaient nécessaires. La période de semis, ayant débuté comme à l habitude vers le 20 avril, a connu des températures relativement proches des normales, permettant une installation correcte dans la plupart des parcelles. Durant la phase d installation, les cultures ont néanmoins subi quelques périodes fortement ventées ; cela a en particulier été le cas avec un mistral très marqué entre le 14 et le 16 mai, auquel a succédé un fort vent du sud entre le 20 et le 22 mai. Durant ces 8 jours, les cultures ont vu leur développement très limité, et des pertes de plantules ont été observées à Sommes de températures durant la phase d installation 21 avril-31 mai 2014 (degrés-jour en base 13 C) Tél. : Fax : SIRET :
7 En juin après une période de fortes chaleurs (maximales à 35 C entre le 10 et le 13 juin), les températures se sont ensuite maintenues à un niveau globalement supérieur aux normales. A l inverse, les températures de juillet et août ont été au mieux au niveau des normales, nettement plus froides à certaines périodes clés pour une partie des cultures : - durant la première décade de juillet (initiation paniculaire), - durant la deuxième décade d août (floraison). Ces conditions estivales expliquent des cycles semis-épiaisons rallongés de quelques jours par rapport à la normale, voire très nettement augmentés pour certaines situations culturales (variétés tardives) ; ainsi, certaines parcelles n ont atteint le stade floraison que dans les premiers jours de septembre. o Désherbage : Compte tenu de conditions d installation des cultures nettement plus favorables, le contrôle des adventices est apparu moins problématique en 2014 qu au cours de la précédente campagne culturale. On a néanmoins encore observé des contrôles insuffisants et des relevées/redémarrages d Echinochloa (panisses) et des différentes Cypéracées (triangles maritimes, triangles de semis). Parmi les dicotylédones, les renouées ont confirmé une présence accrue depuis quelques années. Enfin, la progression de la présence du Leptochloa, déjà signalée en 2013, est apparue encore importante. o Lutte contre la pyrale : Le suivi des vols de pyrales a été effectué par le Centre Français du Riz à partir de la fin du mois de mai. Il était basé sur le relevé, une à deux fois par semaine selon les périodes, d un réseau de pièges à phéromones (16 pièges répartis sur 8 sites) permettant l établissement des courbes de vols. Le pic de vol de la première génération a été observé lors du relevé du 6 juin 2014, ce qui correspondait à une année normale. Après une période au cours de laquelle les captures de papillons ont été nulles, le relevé réalisé le 22 juillet a mis en évidence un début de redémarrage des vols (voir graphique joint). Tél. : Fax : SIRET :
8 Evolution des captures dans le réseau de piégeage 2014 du CFR o Situation prévisionnelle pour la campagne 2015 : Pour le désherbage, la demande de dérogation concerne des interventions de post-levée du riz. Elles sont, quelles que soient les conditions de l année (qualité de la levée, développement de la culture), indispensables pour assurer une réussite des cultures. Pour la lutte contre la pyrale, il n est pas possible à ce jour de préjuger de l impact de la pyrale sur la dernière partie du cycle cultural. o Dispositif de raisonnement des traitements o Désherbage Le désherbage est très généralement basé sur deux interventions systématiques, une troisième pouvant être nécessaire en rattrapage dans certains cas. Les programmes de traitements les plus adaptés seront raisonnés en fonction des observations réalisées dans les parcelles concernées durant la campagne 2015 (traitements de post-levée). Les situations d échecs de désherbage rencontrées au cours de la ou des campagnes précédentes devront constituer, dans la mesure du possible, un élément de raisonnement des choix d herbicides. Tél. : Fax : SIRET :
9 o Pyrale du riz L opportunité d une intervention phytosanitaire sera évaluée en fonction de divers critères (localisation des parcelles, niveau de sensibilité/tolérance des variétés). Dans les cas ou un traitement s avèrera nécessaire, sa réalisation sera calée en fonction de l avertissement diffusé par le Centre Français du Riz qui met en place chaque année un réseau de piégeage permettant de connaitre les dates de vols des papillons de pyrale. d. Programme prévisionnel d'application des traitements par voie aérienne Pour le désherbage, les bilans des surfaces traitées par voie aériennes sur les 6 dernières campagnes mettent en évidence : - une très forte baisse des surfaces traitées après 2011, suite à l entrée en vigueur d une réglementation plus contraignante, ayant eu pour conséquence une évolution vers d autres pratiques là où elles se sont avérées techniquement possibles, - depuis 2012, une stabilité de ces surfaces, qui illustre la nécessité de pouvoir recourir à ce type d intervention sur une partie de la sole rizicole (et en particulier sur les terres sur lesquelles l hydromorphie et/ou la salinité rendent impossible la pratique de rotations culturales). Désherbage du riz : Evolution des surfaces traitées par voie aérienne dans les Bouches-du-Rhône depuis 2009, exprimées en hectares développés (source : Service Régional de l Alimentation-DRAAF PACA) Tél. : Fax : SIRET :
10 Pour la pyrale, l évolution des surfaces apparait très fortmement corrélée au panel variétal mis en culture. Lutte contre la pyrale : Evolution des surfaces traitées par voie aérienne dans les Bouches-du- Rhône depuis 2009, exprimées en hectares développés (source : Service Régional de l Alimentation-DRAAF PACA) Globalement, les surfaces traitées en 2015 par voie aérienne devraient être équivalentes à celles de o Désherbage du riz Les applications concernées sont celles réalisées : en post-levée précoce, (stade 1 feuille du riz, à partir du 25 avril) : CLINCHER NEO, CLINCHER (substance active : cyhalofop-butyl, 200 g/l) et spécialités similaires plus tardivement, stade 2 feuilles du riz, à partir du 5 mai) : BOA (substance active : penoxsulame, 20 g/l) et spécialités similaires o Pyrale du riz La lutte contre ce ravageur concerne au maximum 20 à 25 % des rizières, soit à hectares. Elle est basée sur la réalisation d une application unique, réalisée entre le 20 juillet et le 20 août avec : MIMIC LV (substance active : tebufenozide, 240 g/l) Tél. : Fax : SIRET :
11 e. Localisation, topographie et éléments de description pédologique des zones où sont envisagés les traitements par voie aérienne Les surfaces dédiées à la riziculture en Camargue ( hectares en moyenne sur les dernières campagnes, environ hectares estimés en 2014) se répartissent sur les hectares du territoire de Camargue tel que représenté sur la carte jointe. De manière plus précise, les «îlots» (groupes de parcelles gérées de manière homogène) sur lesquels des traitements aériens peuvent être réalisés ont fait l objet d un enregistrement préalable auprès des Services Régionaux de l Alimentation. A ce jour, 457 îlots sont ainsi enregistrés, représentant une superficie totale de hectares, soit une superficie moyenne de 58 hectares par îlot (données cumulées pour les départements des Bouches-du-Rhône et du Gard) Dans chacun de ces îlots, une bordure non traitable par voie aérienne de 50 mètres est identifiée, laissant ainsi une superficie totale traitable de hectares. D un point de vue topographique, l ensemble de la zone rizicole se trouve sur un territoire au relief très peu marqué (altitude maximale de l ordre de 5 mètres, pente moyenne du Nord vers le Sud inférieure à 0,02 %). Les rizières font en outre régulièrement l objet d un nivellement permettant une gestion optimale de l irrigation Enfin, d un point de vue pédologique, les parties les plus élevées (bourrelets du fleuve, dunes) correspondent à des textures grossières limono-sablonneuses ; dans les parties basses (dépressions), se trouvent des textures fines limono-argileuses à argileuses. Tél. : Fax : SIRET :
12 f. Description des contraintes justifiant le recours à l épandage aérien Compte tenu du mode de conduite spécifique que représente l irrigation par submersion, le premier enjeu des traitements par voie aérienne sur le riz est de rendre possible des traitements, indispensables mais impossibles par voie terrestre en raison de la structure des sols inondés ou saturés d eau (portance en particulier). En Camargue, une partie des travaux est réalisée avec des tracteurs équipés de roues métalliques crantées (voire plus récemment de pneumatiques adaptés), mais leur passage est délicat dans de nombreuses parcelles et demande un investissement matériel élevé. Le second avantage majeur des traitements par voie aérienne en comparaison des traitements par voie terrestre est la rapidité d intervention, ce qui représente un enjeu très important pour diverses raisons : - le cycle du riz en Camargue est calé sur un calendrier cultural serré (zone limite d un point de vue climatique) offrant peu de latitude aux producteurs, - les conditions climatiques particulières (forte occurrence du vent) limitent les fenêtres de traitements potentielles, - la salinité des sols ne permet pas de maintenir de manière prolongée, sans impact sur la culture, des parcelles sans eau en surface à certains stades auxquels des traitements doivent être réalisés, - la culture bénéficie d un panel très limité de solutions phytosanitaires autorisées, rendant très difficile l adaptation des programmes d interventions. g. Demande de réduction du délai d'envoi de la déclaration préalable prévu à l'article 17 La possibilité de bénéficier d une réduction du délai de déclaration préalable, comme le prévoit l arrêté constituerait un élément très positif pour la filière rizicole. En effet, la prévision d une date de traitement 5 jours auparavant peut souvent s avérer délicate, les interventions devant être faites à des stades précis de la culture et dans des conditions de niveaux d eau définies pour chacune des spécialités phytosanitaires (niveaux d eau en particulier). Enfin, l occurrence fréquente du Mistral constitue également un facteur supplémentaire à gérer. Tél. : Fax : SIRET :
13 h. Plan d action et bilan des actions engagées visant à substituer à l épandage aérien des techniques alternatives de lutte En réponse à la demande du Ministère de l Agriculture, un plan d action concernant les traitements aériens avait été élaboré et remis à la DGAL à l issue de la campagne rizicole Outre un rappel du contexte de production et des spécificités de la riziculture rendant difficiles, voire impossibles, les interventions par voie terrestre dans certaines situations, ce document identifiait un certain nombre de priorités pour permettre d évoluer vers une moindre dépendance de la filière vis-à-vis des applications phytosanitaires aériennes : Obtention de nouvelles AMM par reconnaissances mutuelles En riziculture, la faible disponibilité en solutions autorisées sur la culture contribue à rendre difficile la protection phytosanitaire. C est particulièrement le cas pour le désherbage qui, sur une culture au calendrier déjà contraint par la climatologie (températures de début et fin de cycle, forte occurrence du Mistral), est mis en œuvre avec très peu de latitudes possibles ; par conséquent, les plages de traitements optimales sont extrêmement réduites. L obtention d AMM complémentaires (en plus du maintien de celles existantes), en rendant possible la mise en œuvre d une plus grande variété de programmes, avait été identifiée comme devant permettre de limiter le recours aux interventions aériennes, du fait : - d une gestion de l enherbement plus performante permettant une diminution des interventions (moins d interventions de rattrapage nécessaire, moins de ré-infestations sur les cultures suivantes), - d une plus grande latitude dans la réalisation des programmes (calendriers de traitements moins serrés). A ce jour, malgré l évolution de la réglementation entrée en vigueur en juin 2011 (homologations zonales, reconnaissances mutuelles), force est de constater qu il n y a eu aucune évolution favorable, le panel de solutions herbicides autorisées s étant même encore réduit sur les dernières campagnes rizicoles. Tél. : Fax : SIRET :
14 Evolution du nombre de matières actives (ou associations) bénéficiant d une Autorisation de Mise sur le Marché pour le désherbage du riz Remobilisation de l IRSTEA (ex-cemagref) En 2011, le CEMAGREF avait initié des contacts avec la filière riz, dans le cadre d un projet nommé OPTIRIZ, dont l objectif comportait deux axes principaux : améliorer les traitements aériens identifier des alternatives terrestres moins contraignantes que celles existantes. Plusieurs réunions et visites terrains avaient été organisées dans le but d appréhender au mieux la problématique, mais sans permettre d aboutir à des propositions concrètes en matière de solutions alternatives. La filière souhaitait vivement qu une relance du travail engagé en 2011 puisse être envisagée en partenariat et qu elle puisse conduire à court terme à l identification de solutions alternatives aux applications aériennes. Néanmoins, malgré de nouveaux contacts en 2013, ce travail n a pas été remis en œuvre. Tél. : Fax : SIRET :
15 Appui à la mise en place d équipements adaptés ou de techniques alternatives La filière a engagé, avec l appui du CIRAD (Monsieur Gilbert LANNES) depuis maintenant plusieurs années, un travail visant à évaluer les possibilités d adaptation de pneumatiques basse-pression pour la réalisation des interventions dans les rizières en remplacement des «roues-fer» généralement utilisées. Ce changement de pratique nécessite en effet un accompagnement individuel, compte tenu de la spécificité de chaque situation (types de sols, matériel disponible, surface globale de l exploitation). Certaines initiatives individuelles ont ainsi conduit à des investissements pas toujours adaptés aux attentes et espérances initiales. L ensemble de ce travail a bénéficié d un soutien financier renouvelé de FranceAgriMer jusqu en Une réunion de synthèse des travaux réalisés a été organisée en décembre A l issue de la campagne rizicole 2013, on estimait à environ 15 % les surfaces rizicoles conduites avec ce type d équipements, proportion ayant encore légèrement augmenté en Appui à la mise en place de techniques alternatives Sur la thématique de l enherbement, des travaux sont menés par le Centre Français du Riz sur des itinéraires culturaux devant permettre une réduction du recours aux interventions phytosanitaires. Sur la pyrale du riz, pour laquelle les interventions sont réalisées quasi-exclusivement par voie aérienne, l adoption progressive de variétés plus tolérantes à ce ravageur à permis de diviser par 3 en une dizaine d année les surfaces traitées. Des travaux sont en outre menés sur des méthodes de lutte alternative (piégeage massif, confusion sexuelle). Tél. : Fax : SIRET :
16 Tél. : Fax : SIRET :
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