Eaux pluviales : réguler, dépolluer et valoriser

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Eaux pluviales : réguler, dépolluer et valoriser"

Transcription

1 LA GESTION DES EAUX PLUVIALES Eaux pluviales : réguler, dépolluer et valoriser Réalisé par Christophe Bouchet ABSTRACT Traduction du titre et du résumé en Anglais à venir Les enjeux de la gestion des eaux pluviales en milieux urbain et périurbain n ont cessé ces dernières années de se diversifier. Jadis cantonnés aux traditionnelles luttes contre les inondations, ils se sont ouverts à de nombreuses autres thématiques comme la préservation de la qualité des milieux, la lutte contre les risques sanitaires ou encore l amélioration du cadre de vie. Du coup, les solutions permettant de maîtriser, stocker, réguler voire traiter les eaux pluviales avant de les valoriser se multiplient. gestion qui a longtemps consisté à transformer cette D une ressource rare et précieuse que constitue l eau de pluie en une nuisance qu il fallait évacuer le plus rapidement possible de la ville, nous sommes peu à peu passés à une autre vision qui consiste à considérer l eau de pluie comme un bien à valoriser et à intégrer dans la ville, en amont de tous les projets d urbanisme. Désormais, au lieu d évacuer les eaux pluviales via des collecteurs toujours plus importants, on les recueille, on les valorise en créant des paysages, on développe des usages pour irriguer, nettoyer ou climatiser et surtout, au lieu de les concentrer, on les gère là où elles tombent. Ce changement de pied, assez rapide à l échelle d une politique de la ville, a profondément modifié les pratiques qui s exercent elles-mêmes à tous les échelons de l aménagement urbain : toitures terrasses végétalisées, chaussées poreuses, espaces verts aménagés pour stocker ou infiltrer les eaux, citernes et réservoirs pour conserver la ressource, tranchées et puits d infiltration pour réalimenter les nappes souterraines, mares ou zones humides nouvelles ou réhabilitées, ruisseaux redécouverts et remis en valeur. Les projets fleurissent et sont aussi nombreux que variés. Tous ont pour objet de réguler et de valoriser les eaux pluviales Sinbio N L EAU, L INDUSTRIE, LES NUISANCES - 37

2 D.R. Tubosider A Lyon, la Zone d activité de Porte des Alpes est considérée comme l un des exemples les mieux réussis d intégration des eaux pluviales dans la conception urbaine. Le cycle des eaux pluviales mis en place sur cette zone qui concerne plus de 250 hectares consiste à écrêter les crues lors de fortes pluies en stockant les eaux pluviales dans des bassins traités comme des lacs d agrément pour les écouler ensuite progressivement dans la nappe phréatique. au sein de la ville concourant ainsi à établir une nouvelle relation entre la cité et la nature. Les éco-quartiers, qui se fixent pour objectif d intégrer les principes de développement durable au sein d un projet d aménagement urbain en réduisant le plus possible leur empreinte écologique, sont bien souvent pionniers quand il s agit de mettre en œuvre une politique diversifiée des eaux pluviales. Le projet d aménagement des Rives de la Haute Deûle, à Lille, est une bonne illustration des solutions mises en œuvre au sein des opérations de ce type. Deux objectifs ont été définis en matière d eaux pluviales : la maîtrise des rejets dans le milieu naturel en quantité et en qualité en valorisant l eau et en la mettant en scène. La combinaison de ces deux objectifs a donc conduit à mettre en place un système qui traite l eau quantitativement et qualitativement tout en étant visible et pédagogique : un système de bassins versants a été organisé pour amener l eau d amont en aval jusqu à un rejet régulé (2l/ ha/s) dans le bras du canal de Canteleu. Ce système de bassins versants est intégré aux espaces publics grâce à des noues, à des canaux intégrés aux voiries et à un jardin d eau. Un traitement qualitatif de l eau par sédimentation dans les canaux et par phytoremédiation dans le jardin d eau a été mis en place. Les espaces publics ont été dessinés pour permettre une gestion entièrement gravitaire des eaux pluviales, et l imperméabilisation des surfaces limitée en instaurant un pourcentage de 20 % de surface en pleine terre minimum à l échelle de Les canalisations de gros diamètres, jusqu à DN mm équipées de régulateurs de débit sont proposées par la plupart des fabricants de canalisations. Chantier Tubosider. chaque parcelle. Sur le reste des surfaces, la perméabilité des surfaces minéralisées a été privilégiée au maximum. À Lyon, la Zone d activité de Porte des Alpes est également considérée comme l un des exemples les mieux réussis d intégration des eaux pluviales dans la conception urbaine. Le cycle des eaux pluviales mis en place sur cette zone qui concerne plus de 250 hectares consiste à écrêter les crues lors de fortes pluies en stockant les eaux pluviales dans des bassins traités comme des lacs d agrément pour les écouler ensuite progressivement dans la nappe phréatique. Au total, quatre hectares de plans d eau ont été créés et tous ces ouvrages techniques sont à 90 % totalement ouverts au public : berges de lacs, parc, terrains de sport... Reste que tout n est pas transposable partout. Bien souvent, il faut tenir compte d infrastructures existantes, souvent anciennes, qui s accommodent mal avec ce type d aménagements qui laissent d autant plus de libertés et donc de possibilités que les Eaux pluviales et communes : un régime juridique compliqué Il n existe pas d obligation générale de collecte ou de traitement des eaux pluviales à la charge des collectivités territoriales. En revanche, s agissant des particuliers, le raccordement peut être imposé par les règlements d assainissement ou, plus fréquemment, par des documents d urbanisme. Reste que dans le cadre de ses pouvoirs de police, le maire a la capacité de prendre des mesures destinées à prévenir les inondations ou à lutter contre la pollution qui pourrait être causée par les eaux pluviales. La responsabilité de la commune peut donc être engagée par exemple en cas de pollution d un cours d eau résultant d un rejet d eaux pluviales non traitées. Par ailleurs, en tant que maître d ouvrage, la commune peut tout à fait décider d interdire ou de réglementer le déversement d eaux pluviales dans son réseau d assainissement ; elle a également la responsabilité de la régularisation des rejets d eaux pluviales au titre de la réglementation «eau». En outre, la maîtrise du ruissellement des eaux pluviales ainsi que la lutte contre la pollution apportée par ces eaux peut être prise en compte dans le cadre du zonage d assainissement défini dans l article L du code général des collectivités territoriales ; Enfin, l article L du code de l environnement habilite les collectivités territoriales et leurs groupements à entreprendre l étude, l exécution et l exploitation de tous travaux, ouvrages ou installations présentant un caractère d intérêt général ou d urgence, visant la maîtrise des eaux pluviales et de ruissellement L EAU, L INDUSTRIE, LES NUISANCES - N 338

3 Récupération des eaux de pluie : collecter et filtrer jusqu à m² de toiture Pour permettre aux collectivités locales, aux grandes entreprises et autres collectivisés de collecter et filtrer les eaux de pluie à grande échelle, Kipopluie propose son filtre de très grande capacité Kipo3000 qui peut collecter et filtrer les eaux pluviales météorites jusqu à m² de toiture. Ce filtre, développé avec l aide du Conseil Régional d A q u i t a i n e e t O S E O Innovation est le fruit d un Programme de Recherche et Développement Innovant répondant aux contraintes réglementaires et d usage de récupération pluviale. Le principe de ce filtre triangulaire repose sur la différence altimétrique des fils d eau, ce qui permet contraintes liées à l existant y sont absentes. Il faut alors «faire avec» et s efforcer de mettre en œuvre les principes d une gestion intégrée des eaux pluviales qui prenne en compte l existant pour maîtriser la quantité et la qualité des eaux pluviales avant de les valoriser. Réguler les eaux pluviales en milieu urbain Premier principe à respecter : tout projet de réaménagement, de rénovation ou de création de nouvelles surfaces urbaines doit s inscrire dans une logique de non augmentation des flux d écoulements d eau. Pour ceci, il est possible d agir à plusieurs niveaux : à l échelle du réseau pluvial de la collectivité, à l échelle d un quartier ou d un lotissement ou encore à l échelle de la construction individuelle. À l échelle du réseau, la régulation repose sur différentes techniques. En amont, des techniques alternatives de stockage permettent de réduire les flux d eaux pluviales arrivant au réseau : les chaussées à structure réservoir, les chaussées poreuses pavées ou enrobées, les toitures terrasses, les puits d infiltration en sont quelques exemples. S il n est pas possible d infiltrer dans le sol, d autres solutions permettent un stockage avant rejet à débit limité : les fossés, les noues, les tranchées de rétention, les bassins secs. D autres techniques plus complexes consistent à exploiter ou augmenter les capacités hydrauliques du réseau pour stocker momentanément les eaux de pluie avant de les acheminer vers les usines de traitement. MAGES, le Modèle d aide à la gestion des effluents du SIAAP en est l un des exemples les plus aboutis. Il déclenche ainsi l alerte avant l arrivée d un épisode des économies sur le terrassement et une mise en œuvre facile. Incolmatable grâce à une grille inox de 400 µm et autonettoyant, ce filtre polyéthylène est proposé en deux diamètres (DN 200 et DN 400). Depuis mai 2010, ce filtre est également commercialisé en version plus petite, le Kipo500 de manière à répondre aux contraintes de filtration des toitures de 500 m². Les diamètres entrée/sortie sont modulables (DN 125 et DN 160). Les caractéristiques de la filtration restent les mêmes (cf. grille inox de 400 µm), l étanchéité est assurée par joint triple lèvres de type Forsheda et la sortie est emboîtable sur tube CR8. orageux ce qui permet de mettre en place, en amont, un scénario de sortie de crise pour appréhender l augmentation des volumes d eau à traiter et éviter les inondations tout un minimisant les rejets d eau non traitée dans la Seine. En exploitant les ouvrages de stockage actuellement au nombre de 11 (8 bassins et 3 tunnels) pour une capacité totale de m 3 et en y associant les grands émissaires de transport, le SIAAP peut stocker ponctuellement près de 1,8 million de m 3 pour faire face aux épisodes pluvieux. Une exploitation optimale des capacités hydrauliques du réseau est donc essentielle : elle permet de limiter les risques d inondation, de préserver les ressources en eau et les milieux naturels des risques de pollution et aussi d aménager l espace en intégrant les deux risques précédents. Ces capacités sont généralement complétées par des ouvrages de stockage ou de rétention des eaux de ruissellement, destinés à retarder leur arrivée au sein des usines de traitement. Plusieurs solutions existent. Les canalisations de gros diamètres, jusqu à DN 4000 mm équipées de régulateurs de débit sont proposées par la plupart des fabricants de canalisations. Hobas et APS pour des systèmes de stockage en PRV, Rehau et Polypipe pour des systèmes en PEHD double paroi, Tubosider pour des systèmes de rétention en acier galvanisé ou encore Bonna Sabla avec sa gamme de tuyaux en béton à âme tôle. Chaque matériau présente des avantages qui lui sont propres : résistance mécanique et insensibilité à la corrosion pour le PRV, légèreté et facilité de mise en œuvre pour le PEHD, facilité de mise en œuvre pour l acier, résistance mécanique et pérennité pour le béton. Autre solution, la construction de réservoirs de stockage susceptibles de retenir des volumes importants pour les restituer progressivement après les épisodes pluvieux. Stradal-Prefaest, Chapsol, Sotralentz, Simop ou Graf proposent des solutions modulaires qui permettent de mettre en place très rapidement des réservoirs à ciel ouvert ou enterrés en s adaptant à la plupart des contraintes. L Ecobassin de Chapsol est une bonne illustration. Il est constitué d éléments-cadre préfabriqués en béton juxtaposés et fixés mécaniquement entre eux. L étanchéité entre les éléments est assurée à l aide de joints élastomère pré-scellés en usine à 5 points de contact. En cas de gros besoins en terme de stockage, on peut aligner une ou plusieurs files d Ecobassins, chacune pouvant communiquer avec la suivante grâce à des réservations ou à des conduits de raccordement. D autres constructeurs comme Cimentub sont capables de s adapter très précisément aux dimensions requises en proposant des ouvrages hydrauliques sur mesure L Ecobassin de Chapsol est constitué d éléments-cadre préfabriqués en béton juxtaposés et fixés mécaniquement entre eux. L étanchéité entre les éléments est assurée à l aide de joints élastomère pré-scellés en usine. En cas de gros besoins, on peut aligner une ou plusieurs files d Ecobassins, chacune pouvant communiquer avec la suivante grâce à des réservations ou à des conduits de raccordement. Chapsol N L EAU, L INDUSTRIE, LES NUISANCES - 39

4 Nidaplast Environnement Bonna Sabla Nidaplast Environnement propose des configurations complètes composées de blocs Nidaplast EP/ Nidaflow EP associés à des géotextiles et adaptées aux bassins d infiltration, aux chaussées réservoirs, aux noues de rétention ou d infiltration ou aux tranchées drainantes. Hydrocyl est un cylindre creux en béton préfabriqué, matériau naturel, faible consommateur d énergie et entièrement recyclable. Chaque cylindre fait 8 cm de long, 8 cm de section et 2 cm d épaisseur. Cette forme spécifique permet de retenir les eaux pluviales et d offrir une forte capacité de stockage autorisant un faible décaissement, avec des déblais en volume limité. en béton préfabriqué, totalement équipés et instrumentés, répondant à des besoins spécifiques. Cimentub a ainsi été parmi les premiers à concevoir et fabriquer des ouvrages de régulation et de traitement des eaux de ruissellement de plates-formes conformément aux spécifications de la loi sur l Eau en matière de rejet dans le milieu naturel. Depuis, l entreprise a développé son savoir-faire sur ce type d ouvrages, qu ils soient à ciel ouvert ou enterrés. En 2009, Cimentub a ainsi réalisé 6 bassins de rétention préfabriqués le long de l autoroute A1 dans le cadre de sa mise en conformité pour la protection en cas de pollution. En amont du réseau, les structures alvéolaires ultralégères (SAUL), bien adaptées aux milieux urbains denses, constituent une solution intéressante pour stocker les pluviales en ouvrages enterrés. Constituées de blocs manu-portables, elles sont faciles et rapides à mettre en œuvre et s adaptent à la plupart des contraintes topographiques ou géotechniques. Rehau avec Rausikko Box, Wavin avec Q-Bic, Funke avec son système D-Raintank ou Nicoll avec Waterloc, Hamon Thermal Europe avec Geolight, Fraenkische avec les Rigofill ou Sotra Seperef avec Rainbox II proposent une large gamme de blocs qui se distinguent par le matériau dont ils sont constitués (Polypropylène, PVC, PEHD) leur dimensions, leur possibilité d entretien et d inspection, leur résistance mécanique (utilisation sous espaces verts ou sous voirie) leur capacité à convenir à la fois aux techniques d infiltration et de rétention. Nidaplast Environnement propose de son côté des configurations complètes composées de blocs Nidaplast EP/ Nidaflow EP associés à des géotextiles et adaptées aux bassins d infiltration, aux chaussées réservoirs, aux noues de rétention ou d infiltration ou aux tranchées drainantes. L industrie du béton propose Hydrocyl, une alternative aux SAUL constituée d un ensemble de cylindres creux en béton préfabriqué, matériau naturel, faible consommateur d énergie et entièrement recyclable. Chaque cylindre fait 8 cm de long, 8 cm de section et 2 cm d épaisseur. Cette forme spécifique permet de retenir les eaux pluviales et d offrir une forte capacité de stockage autorisant un faible décaissement, avec des déblais en volume limité. Hydrocyl se met en œuvre de façon traditionnelle à la pelle mécanique, en vrac, et ne nécessite qu une opération de compactage. Elle est recouverte ensuite par un revêtement perméable ou imperméable (pavés poreux, enrobés poreux, béton poreux ). Le niveau de perméabilité d Hydrocyl est de 1 m/s, pour une capacité d absorption de 600 litres par m 3, soit une porosité de 60 %. Ces techniques permettent de réguler les volumes et débits des ruissellements en évitant le lessivage des surfaces polluées. Parfois, elles assurent une fonction complémentaire de prétraitement. Stocker, réguler, tout en assurant une fonction de prétraitement Les techniques dites alternatives peuvent permettre dans certains cas de stocker Un piège à macro-déchets pour déversoirs d orage utilisant l énergie de l eau Installé dans un déversoir d orage comportant un seuil déversant généralement oblique, le dispositif Hydrospin commercialisé par Hydroconcept se compose d une cloison siphoïde protectrice et d une plaque déflectrice réglable afin de générer la création d un tourbillon. L énergie nécessaire à la création artificielle du tourbillon (ou vortex) est fournie par l effluent. Elle doit être suffisamment importante pour aspirer les flottants vers le fond. La présence du déflecteur génère une perte de charge entre l amont et la zone du vortex située derrière le déflecteur. Ainsi les flottants sont continuellement dirigés le long de la cloison siphoïde vers la zone du vortex, puis aspirés par le tourbillon à travers l orifice de la conduite aval. Le dispositif Hydrospin exploite donc un phénomène purement hydraulique et fonctionne continuellement, dès que le niveau du plan d eau atteint un seuil préalablement calculé. Il ne nécessite en principe aucune maintenance, le vortex créant les conditions d un autocurage empêchant toute obstruction de la conduite aval. L équipement de déversoirs d orage exitants améliore ainsi la qualité de l eau rejetée et permet de protéger le milieu naturel L EAU, L INDUSTRIE, LES NUISANCES - N 338

5 Installés à bon escient et surtout correctement maintenus, les séparateurs d hydrocarbures sont efficaces. Sahler mais aussi de dépolluer les eaux pluviales en favorisant une décantation des matières en suspension ou une filtration de l effluent. Les techniques extensives comme les filtres plantés de roseaux ont également fait leurs preuves notamment en matière de ruissellements autoroutiers. Un programme baptisé Segteup (Systèmes extensifs pour la gestion et le traitement des eaux urbaines de temps de pluie) réunit depuis janvier 2009, 7 partenaires (Cemagref, Insa, LGCIE, EDU-EVS, Le Grand Lyon, Graie, SINT, Epurnature) afin de développer, optimiser et valider ce procédé de traitement extensif. Segteup va permettre, grâce à neuf unités pilotes de tester différentes configurations : matériaux, épaisseurs et mode d alimentation. Forte de 15 années d expériences sur les filtres plantés de roseaux, la SINT met en œuvre ces principes pour la réalisation de systèmes dédiés spécifiquement aux eaux de ruissellement polluées. L intégration paysagère de ces filières est un atout supplémentaire non négligeable et permet une valorisation intéressante des eaux pluviales. Mais dans d autres cas, notamment lorsqu il y a pollution récurrente ou risques liés à certaines activités, l implantation d ouvrages de prétraitement pourra s avérer nécessaire : décanteurs, dessableurs, débourbeurs, déshuileurs, séparateurs d hydrocarbures. Ces derniers, dont l efficacité a été un moment mise en cause, font désormais l objet d un suivi plus strict de leurs performances avec notamment, la mise en application de la norme NF et du marquage CE. Reste que lorsqu ils sont installés à bon escient et surtout correctement maintenus, ces ouvrages sont efficaces. Ils sont basés sur le principe de la décantation et de la coalescence. Dans les deux cas, il s agit d exploiter sur un flux d eau polluée l effet gravitaire pour que les légers remontent et les plus lourds décantent. Lorsqu une phase organique est dispersée en gouttelettes, on peut accélérer le processus en provoquant la coalescence des gouttelettes. Cette coalescence est favorisée par des dispositifs variés : mousse polyuréthane, cellules coalescentes avec matériaux de remplissage en vrac dans des blocs ainsi que des blocs lamellaires utilisés également en décantation de particules solides. Ils sont constitués d un premier sas de décantation (débourbeur), d une partie coalescence et d un troisième compartiment d évacuation avec un dispositif d obturateur automatique. Le principe est que l eau (phase lourde) circule toujours en partie inférieure pour laisser surnager calmement la phase légère. Les séparateurs d hydrocarbures sont proposés dans différents matériaux : le béton (Bonna Sabla La Nive), l acier (A Quia, Dunex, Franceaux, Saint Dizier, Simop, Techneau) les matières plastiques renforcées ou non (Saint Dizier, Sebico, Simop, Techneau) éventuellement revêtus. KWI a présenté à Pollutec 2010 un nouveau séparateur de marque Freylit composé de 1 à 3 compartiments en fonction des modèles : un débourbeur, un séparateur HC et une cuve de stockage HC. Le brevet est basé sur le principe simple de coalescence des microparticules d huile présentes dans l eau. L eau chargée en hydrocarbures rentre dans le séparateur par un côté, traverse latéralement un ensemble de plaques lamellaires, puis ressort épurée du côté opposé à l entrée. KWI a présenté un nouveau séparateur de marque Freylit composé de 1 à 3 compartiments en fonction des modèles : un débourbeur, un séparateur HC et une cuve de stockage HC. Le brevet Freylit évite tout colmatage du système et limite les risques de développement bactérien. KWI N L EAU, L INDUSTRIE, LES NUISANCES - 41

6 Par rapport à d autres types de séparateurs existant, le brevet Freylit évite tout colmatage du système et limite les risques de développement bactérien. Le principe des plaques en polypropylène permet de garantir une teneur en HC résiduels inférieure à 5 ppm. Le process Freylit peut s installer aussi bien en cuve béton, polypropylène ou inox, en fonction des contraintes d implantation (enterrée ou hors sol) et du dimensionnement. Techneau présente de son côté l Hydrorac, un système de régulation des flux entrants pour les séparateurs à hydrocarbures avec by-pass intégré et prise d eau en amont du débourbeur. L Hydrorac permet d éviter le colmatage de l accès du débourbeur, d interdire la remise en suspension des boues et d optimiser le dégrillage de l effluent. Saint Dizier Environnement a présenté également à Pollutec 2010 le Stoppol, un concept innovant permettant de protéger le milieu naturel tout en proposant des procédures simples d exploitation. Ce procédé testé par le GARIH (Communauté Urbaine de Bordeaux, SETRA, CETE) a permis d obtenir des taux d abattement de 60 à 92 % de DCO, pour un rendement en MES de 66 à 91 %, avec des valeurs d entrée jusqu à 1 g/l en MES composées d au moins 20 % de particules inférieures à 80 microns, et de 4.7 % de matières organiques. L ouvrage de faible dimension, réalisé en matériau composite, s implante au plus près des ouvrages de collecte. Sa conception lui permet de traiter l équivalent d une zone de ruissellement de 1000 m². Il comprend un panier dégrilleur inox pour retenir les macros déchets, un skid de décantation composé de plaques tronconiques en ABS, une colonne d aspiration avec raccord pompier, permettant d extraire la pollution piégée, la sortie de l ouvrage est protégée par un dispositif siphoïde, destiné à intercepter les pollutions flottantes éventuelles. Nidaplast Environnement propose de son côté le Nidatreatment, un ouvrage de dépollution placé en amont d une zone de stockage enterré des eaux pluviales qui permet de piéger les matières en suspension issue des eaux de ruissellement avant rejet en milieu naturel ou dans une noue, une chaussée réservoir, un puits ou encore une tranchée drainante. Sur des zones imperméabilisées sur lesquelles s exercent des activités particulières comme par exemple les ports, l implantation d ouvrages de traitement spécifiques peut s avérer nécessaire évitant ainsi d importantes opérations de dépollution des vases. Techneau propose par exemple une unité de traitement spécialement conçue pour traiter ces eaux de ruissellement particulières. L UTC (Unité de Traitement des aires de Carénage) est un appareil destiné à piéger les MES contenues dans les eaux polluées issues des aires de carénage de bateaux avant leur rejet dans le port. Une fraction importante de la pollution (zinc, plomb, métaux lourds...) est en effet fixée sur les MES. L ouvrage est composé de trois compartiments ayant chacun une fonction bien distincte : le premier appelé déssableur permet de piéger les matières lourdes et les flottants, le second compartiment est équipé d une cellule lamellaire constituée d un profil en polypropylène qui augmente la surface de séparation et favorise ainsi la décantation des matières les plus fines (MES) tandis que le troisième compartiment assure la séparation des hydrocarbures libres de densité 0, L EAU, L INDUSTRIE, LES NUISANCES - N 338

Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales. Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel

Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales. Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel Plan de présentation Présentation Saint Dizier environnement Les techniques alternatives La maîtrise

Plus en détail

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC.

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. L évacuation des eaux usées Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. Les eaux ménagères (EM) : eaux provenant de la cuisine (évier, lave-vaisselle) et de la salle de bains (lavabo, baignoire,

Plus en détail

Systèmes de stockage simples à installer et économiques

Systèmes de stockage simples à installer et économiques Systèmes de stockage simples à installer et économiques Parallèlement à l accroissement et à l ampleur des événements pluviométriques, l accélération et l augmentation des débits de pointe accentuent de

Plus en détail

GESTION ET ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES Q-BIC PLUS CONNECT TO BETTER Q-BIC PLUS 1. #LesRèglesOntChangé CONNECT TO BETTER CONNECT TO BETTER

GESTION ET ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES Q-BIC PLUS CONNECT TO BETTER Q-BIC PLUS 1. #LesRèglesOntChangé CONNECT TO BETTER CONNECT TO BETTER GESTION ET ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES Q-BIC PLUS #LesRèglesOntChangé Q-BIC PLUS 1 LES NOUVELLES RÈGLES DE LA GESTION DES EAUX PLUVIALES COMMENCENT ICI Wavin Q-Bic Plus, nouveau système de rétention/infiltration

Plus en détail

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif juillet 2009 Guide d entretien de votre assainissement non collectif Votre système d assainissement n est pas raccordé au «tout à l égout». Il est dit «non-collectif», «autonome» ou encore «individuel».

Plus en détail

«Silva Cell Investir dans l infrastructure verte»

«Silva Cell Investir dans l infrastructure verte» «Silva Cell Investir dans l infrastructure verte» Silva Cell Module d enracinement pour arbres Application : - Le module Silva Cell crée un espace souterrain permettant l enracinement des arbres en ville.

Plus en détail

Comment valoriser sa toiture plate en milieu urbain

Comment valoriser sa toiture plate en milieu urbain Séminaire Bâtiment Durable : Comment valoriser sa toiture plate en milieu urbain 27/03/2015 Bruxelles Environnement Comment valoriser les eaux pluviales grâce à sa toiture? Maggy Hovertin MATRIciel Objectifs

Plus en détail

Réglementation et dimensionnement des séparateurs à hydrocarbures

Réglementation et dimensionnement des séparateurs à hydrocarbures Réglementation et dimensionnement des séparateurs à hydrocarbures 2012 SOURCE D INFORMATION Cette note de veille réglementaire et normative a été établie à partir : de la norme NF EN 858-1 COMPIL sur les

Plus en détail

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Zones d étude et problématiques Quartiers concernés par l étude 1. Centre ville 2. Schneider Quartier

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

p. 4-5 p. 6-7 p. 8-9 p. 10-11

p. 4-5 p. 6-7 p. 8-9 p. 10-11 L eau est une ressource essentielle partagée par tous. Elle est indispensable à l équilibre des écosystèmes, au développement durable et à notre survie même. L eau fait partie des préoccupations prioritaires

Plus en détail

VILLE DE SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS MISE EN CONFORMITÉ DE L ASSAINISSEMENT INTÉRIEUR D UNE PROPRIÉTÉ

VILLE DE SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS MISE EN CONFORMITÉ DE L ASSAINISSEMENT INTÉRIEUR D UNE PROPRIÉTÉ VILLE DE SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS MISE EN CONFORMITÉ DE L ASSAINISSEMENT INTÉRIEUR D UNE PROPRIÉTÉ Ce document regroupe, sous forme de fiches, les informations nécessaires à la réalisation des travaux de

Plus en détail

Règlement numéro LA GESTION DES EAUX DE SURFACE ET LES RACCORDEMENTS AUX SERVICES D AQUEDUC ET D ÉGOUT. Avril 2011

Règlement numéro LA GESTION DES EAUX DE SURFACE ET LES RACCORDEMENTS AUX SERVICES D AQUEDUC ET D ÉGOUT. Avril 2011 Règlement numéro 346 LA GESTION DES EAUX DE SURFACE ET LES RACCORDEMENTS AUX SERVICES D AQUEDUC ET D ÉGOUT Avril 2011 VOS RESPONSABILITÉS LIÉES AUX SERVICES D AQUEDUC ET D ÉGOUT DE VOTRE IMMEUBLE Protection

Plus en détail

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration... 1 Sommaire INTRODUCTION... 2 1/ Le contexte général de la commune...3 2/ L état des réseaux...3 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...3 4/ Les solutions retenues par la commune...5 CONCLUSION Carte

Plus en détail

EPLEFPA "LES SARDIERES" 79 AVENUE DE JASSERON 01 000 BOURG EN BRESSE Tel : 04.74.45.50.80

EPLEFPA LES SARDIERES 79 AVENUE DE JASSERON 01 000 BOURG EN BRESSE Tel : 04.74.45.50.80 Maître d'ouvrage : EPLEFPA "LES SARDIERES" 79 AVENUE DE JASSERON 01 000 BOURG EN BRESSE Tel : 04.74.45.50.80 Objet : Récupération des eaux pluviales pour le jardin partagé des Sardières CAHIER DES CHARGES

Plus en détail

Logiciel pavages drainants mode d emploi

Logiciel pavages drainants mode d emploi Logiciel pavages drainants mode d emploi FEBESTRAL a développé, en collaboration avec le Centre de Recherches Routières (CRR), un logiciel de calcul pour pavages drainants. Ce programme vous guide lors

Plus en détail

Exemple du SATESE MAGE 42

Exemple du SATESE MAGE 42 LE LAGUNAGE Exemple du SATESE MAGE 42 Rapide état des lieux Perspectives d association avec le procédé Filtre Planté de roseaux LAGUNAGES DU DEPARTEMENT DE LA LOIRE Conception et dimensionnement Principaux

Plus en détail

Schéma général d assainissement du Grand Lyon

Schéma général d assainissement du Grand Lyon Schéma général d assainissement du Grand Lyon 2015-2027 ORIENTATIONS ET ENJEUX Introduction générale Le Code général des collectivités territoriales oblige les collectivités de plus de 2 000 habitants

Plus en détail

Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES. Guide.

Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES. Guide. Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES Guide d entretien Aillevans - Athesans Etroitefontaine - Autrey Le Vay - Beveuge - Bonnal

Plus en détail

Le chantier compte 4 étapes :

Le chantier compte 4 étapes : 02 Bien mettre en place le 03 béton désactivé La technique du béton désactivé consiste à mettre en valeur les granulats en éliminant la couche superficielle du mortier en surface. Un chantier de béton

Plus en détail

Solution azotée & Hydrocarbures

Solution azotée & Hydrocarbures Solution azotée & Hydrocarbures Stockez... en toute sécurité Stockez, tout en préserva Il est urgent de sécuriser le stockage d azote liquide et des hydrocarbures sur vos exploitations. Outre le fait de

Plus en détail

Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal

Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal Julien St-Laurent, M.Sc.Env. Spécialiste environnement Direction de l Aménagement, gestion et développement durable

Plus en détail

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE

Plus en détail

LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT. L essentiel

LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT. L essentiel Certu Centre d études sur les réseaux, les transports, l urbanisme et les constructions publiques LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT Principes, méthodes et outils pour une meilleure intégration dans le cycle

Plus en détail

Présentation du cas de la Région de Bruxelles-Capitale (RBC)

Présentation du cas de la Région de Bruxelles-Capitale (RBC) Présentation du cas de la Région de Bruxelles-Capitale (RBC) Par Bruxelles-Environnement (IBGE) Département Eau Les grandes lignes de la présentation - Particularités de la RBC face au cycle naturel de

Plus en détail

Sommaire Page 3 : Chapitre 1er - Dispositions générales

Sommaire Page 3 : Chapitre 1er - Dispositions générales Règlement du service d assainissement non collectif (SPANC) Règlement Document issu de l Agence de l Eau Adour Garonne Sommaire Page 3 : Chapitre 1er - Dispositions générales... 5 Article 1 - Objet du

Plus en détail

LA GESTION DES EVENEMENTS PLUVIEUX

LA GESTION DES EVENEMENTS PLUVIEUX SMART WATER NETWORKS LA GESTION DES EVENEMENTS PLUVIEUX Les défis posés au gestionnaire du système d assainissement La sécurité des biens et des personnes Anticiper et limiter les risques de débordements

Plus en détail

L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011

L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011 L eau dans les documents d urbanisme L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011 Pourquoi ce guide? Participer à «décloisonner» les services «Environnement Eau» et «Urbanisme»

Plus en détail

Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino

Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino RAPPORT TECHNIQUE Evacuation des eaux et alimentation en eau potable Dossier 10N026 Version 001 26 novembre 2010 RWB Holding SA Aménagement du territoire

Plus en détail

Règlement du Service Public Communal de l Assainissement Commune de Vitry sur Seine 1

Règlement du Service Public Communal de l Assainissement Commune de Vitry sur Seine 1 Commune de Vitry sur Seine 1 SOMMAIRE Préambule 5 Chapitre 1- Dispositions générales 6 Article 1 : Objet du règlement 6 Article 2 : Autres prescriptions 6 Article 3 : Catégories d eaux admises au déversement

Plus en détail

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE Eau chaude sanitaire 2 5 6 6 CONNAÎTRE > Les besoins d eau chaude sanitaire > Les modes de production > La qualité de l eau > Les réseaux de distribution > La température de l eau REGARDER

Plus en détail

LOGICIEL DE MODÉLISATION INTEGRÉE 1D/2D POUR LA GESTION DES EAUX PLUVIALES ET DES EAUX USÉES. drainage. Micro Drainage

LOGICIEL DE MODÉLISATION INTEGRÉE 1D/2D POUR LA GESTION DES EAUX PLUVIALES ET DES EAUX USÉES. drainage. Micro Drainage LOGICIEL DE MODÉLISATION INTEGRÉE 1D/2D POUR LA GESTION DES EAUX PLUVIALES ET DES EAUX USÉES drainage Micro Drainage QUELS SONT LES DOMAINES D APPLICATION DE XPSWMM? Gestion des eaux pluviales: Modélisation

Plus en détail

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel N 38 Développement durable n 2 En ligne sur le site www.fntp.fr / extranet le 19/02/2013 ISSN 1769-4000 CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L

Plus en détail

FABRICATION FRANÇAISE ET NORMES PMR

FABRICATION FRANÇAISE ET NORMES PMR Limiance Dimensions extérieures : 2206 X 1667 mm (habillage extérieur compris, hors prestation hva-concept) Largeur porte : 830 mm Surface utile : 2,95 m² Poids : 920 kg (+/- 5 %) Présentation avec finition

Plus en détail

Drainage linéaire & stockage des eaux ACO DRAIN. Un tout nouveau concept de drainage. Q-max, drainage et réseau d égouttage en 1!

Drainage linéaire & stockage des eaux ACO DRAIN. Un tout nouveau concept de drainage. Q-max, drainage et réseau d égouttage en 1! Drainage linéaire & stockage des eaux ACO DRAIN Un tout nouveau concept de drainage Q-max, drainage et réseau d égouttage en 1! 1 drain Nous nous occupons du drainage Partout dans le monde, le groupe ACO

Plus en détail

EXEMPLES D'ACTIONS EN MATIÈRE DE GESTION DE L'EAU EN ENTREPRISE

EXEMPLES D'ACTIONS EN MATIÈRE DE GESTION DE L'EAU EN ENTREPRISE EXEMPLES D'ACTIONS EN MATIÈRE DE GESTION DE L'EAU EN ENTREPRISE Dernière révision du document : août 2013 INTRODUCTION L'étape préalable nécessaire à la mise en place d'actions d'économies d'eau en entreprise

Plus en détail

La technologie écologique rend la vie plus harmonieuse

La technologie écologique rend la vie plus harmonieuse La technologie écologique rend la vie plus harmonieuse SAS RECYCL EAU au capital de 30 294,88 contact@recycleau.fr 150 avenue des Ferrailles N SIRET : 515 330 009 00017 www.recycleau.fr 84800 Isle sur

Plus en détail

MISAPOR verre cellulaire

MISAPOR verre cellulaire MISAPOR verre cellulaire Remblai allégé pour ouvrage en génie civile 2015-03 Suisse: Allemagne: France: MISAPOR AG Löserstrasse 2 CH-7302 Landquart Téléphone +41 81 300 08 08 Fax +41 81 300 08 09 info@misapor.ch

Plus en détail

Le 10 ème programme (2013-2018) de l Agence de l eau Seine-Normandie

Le 10 ème programme (2013-2018) de l Agence de l eau Seine-Normandie Le 10 ème programme (2013-2018) de l Agence de l eau Seine-Normandie Les aides aux activités économiques Franck LEROY Responsable du Service Investissements Collectivités et Industrie Direction Seine Aval

Plus en détail

Concevoir et organiser son aire de remplissage, de lavage et de stockage des effluents

Concevoir et organiser son aire de remplissage, de lavage et de stockage des effluents Concevoir et organiser son aire de remplissage, de lavage et de stockage des effluents 1 Ce document a été rédigé fin 009, dans le cadre du groupe de travail ECOPULVI, animé par l Institut Français de

Plus en détail

Séparateurs de graisses

Séparateurs de graisses TRAITEMENT EAUX USÉES Séparateurs de graisses Hôtels/restaurants Cantines/self-services Hôpitaux Boulangeries/pâtisseries Boucheries/charcuteries/abattoirs Poissonneries, etc POURQUOI AVOIR CHOISI? 35

Plus en détail

REGLEMENT D ASSAINISSEMENT PLUVIAL

REGLEMENT D ASSAINISSEMENT PLUVIAL REGLEMENT D ASSAINISSEMENT PLUVIAL Règlement d assainissement pluvial du Grand Toulouse 1 SOMMAIRE CHAPITRE I - DISPOSITIONS GENERALES...3 ARTICLE 1 - OBJET DU REGLEMENT...3 ARTICLE 2 - DEFINITION DES

Plus en détail

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit P-14V1 MÉTHODE DE MESURE DU DÉBIT D UN EFFLUENT INDUSTRIEL EN CANALISATIONS OUVERTES OU NON EN CHARGE 1. Domaine d application Cette méthode réglemente la mesure du débit d un effluent industriel en canalisations

Plus en détail

Récupération et utilisation de l eau de pluie

Récupération et utilisation de l eau de pluie Récupération et utilisation de l eau de pluie dans les opérations de construction ) Retours d expériences et recommandations 2 3 SOMMAIRE 4. INTRODUCTION 5. PRÉAMBULE - RECOMMANDATIONS 6. PREMIÈRE PARTIE

Plus en détail

Des îlots de verdure. sur les TOITURES

Des îlots de verdure. sur les TOITURES Des îlots de verdure sur les TOITURES L augmentation des surfaces imperméables, comme les routes, les parkings, les bâtiments et la raréfaction des espaces verts en ville est un constat indéniable. Les

Plus en détail

CARNET D'ENTRETIEN D'UNE INSTALLATION D'ASSAINISSEMENT AUTONOME

CARNET D'ENTRETIEN D'UNE INSTALLATION D'ASSAINISSEMENT AUTONOME CARNET D'ENTRETIEN D'UNE INSTALLATION D'ASSAINISSEMENT AUTONOME SOMMAIRE Comment fonctionne un système d'assainissement non collectif? A vérifier régulièrement Le planning d'entretien La vidange de la

Plus en détail

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON REPUBLIQUE FRANCAISE DEPARTEMENT DU RHONE EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON ARRETE N 2013-07-15-R-0287 commune(s) : Villeurbanne objet : Autorisation de déversement

Plus en détail

Commune d Aillevillers et Lyaumont CC du Val de Semouse

Commune d Aillevillers et Lyaumont CC du Val de Semouse Commune d Aillevillers et Lyaumont CC du Val de Semouse Département de la Haute Saône Zonage d assainissement Renaud LADAME Chargé d Affaires Géoprotech Agence Franche Comté Hôtel dentreprises ZA les Charrières

Plus en détail

nos solutions ouvrages

nos solutions ouvrages Défense de berges, défense côtière rivières, lacs, étangs l teracro p.63 l teranat p.77 Végétalisation Structure géo-alvéolaire : teracro Toiles naturelles teranat rétention végétalisation l rétention

Plus en détail

Référentiel technique d assainissement collectif et de gestion des eaux pluviales sous domaine privé

Référentiel technique d assainissement collectif et de gestion des eaux pluviales sous domaine privé VILLE DE BESANCON Département Eau & Assainissement Référentiel technique d assainissement collectif et de gestion eaux pluviales sous domaine privé Référentiel technique d assainissement collectif et de

Plus en détail

RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RÈGLES CONCERNANT LE RACCORDEMENT D UNE RÉSIDENCE AU NOUVEAU RÉSEAU D AQUEDUC ET D ÉGOUT DU VILLAGE

RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RÈGLES CONCERNANT LE RACCORDEMENT D UNE RÉSIDENCE AU NOUVEAU RÉSEAU D AQUEDUC ET D ÉGOUT DU VILLAGE RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RÈGLES CONCERNANT LE RACCORDEMENT D UNE RÉSIDENCE AU NOUVEAU RÉSEAU D AQUEDUC ET D ÉGOUT DU VILLAGE Des règles différentes peuvent s appliquer dans le cas d un commerce. Informez-vous

Plus en détail

R A P P O R T. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, Bref historique

R A P P O R T. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, Bref historique Commune de Peseux Conseil communal R A P P O R T du Conseil communal au Conseil général relatif à une demande de crédit de CHF 1'910'000.- pour la rénovation des conduites d'eau, de gaz, d'électricité,

Plus en détail

Glossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance

Glossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance Glossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance Au sens des fiches de définition des indicateurs de performance : 1. Parties prenantes Autorité organisatrice

Plus en détail

Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs

Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs Groupe ENCON inc. 500-1400, Blair Place Ottawa (Ontario) K1J 9B8 Téléphone 613-786-2000 Télécopieur 613-786-2001 Sans frais 800-267-6684 www.encon.ca Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs

Plus en détail

Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT

Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT COMPTE RENDU DE VISITE ECOLE CENTRALE PARIS Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT Introduction Pour la dernière journée de notre voyage d intégration, nous avons été accueillis le vendredi

Plus en détail

Municipalité de la Commune d'arzier - Le Muids. Préavis No 15/2013 Au Conseil communal

Municipalité de la Commune d'arzier - Le Muids. Préavis No 15/2013 Au Conseil communal Municipalité de la Commune d'arzier - Le Muids Préavis No 15/2013 Au Conseil communal Demande de crédit de CHF 371'500. concernant la mise en séparatif de la partie inférieure du chemin Prés-du-Marguiller

Plus en détail

Drainage de maches anti-remontée à l humidité. Pour la pose de carreaux en céramique et de pierres naturelles/dalles sur des escaliers extérieurs.

Drainage de maches anti-remontée à l humidité. Pour la pose de carreaux en céramique et de pierres naturelles/dalles sur des escaliers extérieurs. Drainage de maches anti-remontée à l humidité Pour la pose de carreaux en céramique et de pierres naturelles/dalles sur des escaliers extérieurs. Goutte par goutte, le désastre prend forme. Comme ils ne

Plus en détail

POLLUTEC LYON 3 Décembre 2004 M. LECA gérard GCEE

POLLUTEC LYON 3 Décembre 2004 M. LECA gérard GCEE POLLUTEC LYON 3 Décembre 2004 M. LECA gérard GCEE COMMENT REHABILITER UN CHATEAU D EAU? INTRODUCTION Historique de la construction: Construits entre 1920 et 1980, mais depuis 1950 pour 70% du parc actuel.

Plus en détail

CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR SOMMAIRE

CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR SOMMAIRE CAHIER DES CHARGES AFG CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR RSDG 5 15 décembre 2002 SOMMAIRE 1. - REGLES GENERALES 2 1.1. - Objet du cahier des charges 2 1.2.

Plus en détail

Guide d installation Agrément n 2010-018

Guide d installation Agrément n 2010-018 Filtres EPURFIX COMPACT COCO PEHD 5 et 7E.H. C.P. (Série «Compact») Guide d installation Agrément n 2010-018 Ce GUIDE D INSTALLATION contient l information nécessaire à la préparation et à la réalisation

Plus en détail

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Bases juridiques et dernières évolutions règlementaires Séminaire des animateurs territoriaux, le 26 juin 2012 Ludiana KORTH, chargée d étude juridique

Plus en détail

Avis Technique 14+5/10-1525. UV-System

Avis Technique 14+5/10-1525. UV-System Avis Technique 14+5/10-1525 Annule et remplace l Avis Technique 14+5/01-682 et 5/01-682*01 à *05 Mod Système d évacuation des eaux pluviales par effet siphoïde Système d évacuation des eaux pluviales Rainwater

Plus en détail

BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie

BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie La gestion responsable des eaux pluviales : UNE SOLUTION ACTUELLE POUR UN AVENIR DURABLE L eau est une ressource essentielle à toute forme de vie sur Terre.

Plus en détail

4.2 C.C.T.P. GROUPE SCOLAIRE LES GENETS RENOVATION DES SANITAIRES INTERIEURS. Cahier des Clauses Techniques Particulières LOT 2 : PLOMBERIE

4.2 C.C.T.P. GROUPE SCOLAIRE LES GENETS RENOVATION DES SANITAIRES INTERIEURS. Cahier des Clauses Techniques Particulières LOT 2 : PLOMBERIE MAITRE D OUVRAGE / MAITRE D OEUVRE : VILLE DE NICE DIRECTION GENERALE DES SERVICES TECHNIQUES, DE L AMENAGEMENT, DES TRAVAUX, ET DU DEVELLOPEMENT DURABLE DIRECTION DES BATIMENTS COMMUNAUX SERVICE MAINTENANCE

Plus en détail

Les rencontres de l Agence de l eau Clermont Ferrand 10 janvier 2012. TECHNIQUES D EPURATION Dispositifs agréés Abdel LAKEL, CSTB

Les rencontres de l Agence de l eau Clermont Ferrand 10 janvier 2012. TECHNIQUES D EPURATION Dispositifs agréés Abdel LAKEL, CSTB Les rencontres de l Agence de l eau Clermont Ferrand 10 janvier 2012 TECHNIQUES D EPURATION Dispositifs agréés Abdel LAKEL, CSTB 1 Dispositifs agréés Typologie et principe Procédés à écoulement saturé

Plus en détail

10 ème PROGRAMME (2013 2018)

10 ème PROGRAMME (2013 2018) 10 ème PROGRAMME (2013 2018) Version adoptée par le comité de bassin du 18 octobre 2012 (délibération n CB 12-15) et par le conseil d administration des 18 octobre 2012 (délibération n CA 12-12) 14 novembre

Plus en détail

S20. Balayeuse autoportée compacte. De taille compacte, sans faire de concession en termes de performance et de fiablilité

S20. Balayeuse autoportée compacte. De taille compacte, sans faire de concession en termes de performance et de fiablilité S20 Balayeuse autoportée compacte De taille compacte, sans faire de concession en termes de performance et de fiablilité Le fonctionnement avec tous les leviers vers l avant réduit le besoin de formation

Plus en détail

PARC NAUTIQUE DE L ILE DE MONSIEUR A SEVRES (92)

PARC NAUTIQUE DE L ILE DE MONSIEUR A SEVRES (92) PARC NAUTIQUE DE L ILE DE MONSIEUR A SEVRES (92) L Ile de Monsieur, au cœur du Val de Seine SAINT CLOUD BOULOGNE BILLANCOURT VILLE D AVRAY SEVRES CHAVILLE L Ile de Monsieur, état de l existant PARC DE

Plus en détail

BÂTIMENTS / TRAVAUX PUBLICS TRANSPORT, SERVICES ET COMMERCE INTERNATIONAL

BÂTIMENTS / TRAVAUX PUBLICS TRANSPORT, SERVICES ET COMMERCE INTERNATIONAL BÂTIMENTS / TRAVAUX PUBLICS TRANSPORT, SERVICES ET COMMERCE INTERNATIONAL A. PRÉSENTATION : BEST ENTREPRISE SARL est une société de droit sénégalais qui intervient dans les Bâtiments/Travaux Publics, le

Plus en détail

Etanchéité. Edition 3/2013. Drain. Systèmes de drainage des eaux d enrobés

Etanchéité. Edition 3/2013. Drain. Systèmes de drainage des eaux d enrobés Drain Systèmes de drainage des eaux d enrobés Edition 3/2013 Etanchéité La philosophie de notre entreprise s exprime par la formule : idées + aluminium = dani alu idées : Recherche de solutions pratiques

Plus en détail

document de travail Phase 2 : groupe de travail Eau et biodiversité

document de travail Phase 2 : groupe de travail Eau et biodiversité document de travail Extrait du tableau de bord de la Région de Bruxelles-Capitale, amendé par la Coordination associative : «Nouvelles Rivières Urbaines» et biodiversité 1.2.1. intégration des principes

Plus en détail

For the benefit of business and people. 1 - Présentation du projet de la ZAC. 7 - Suivi environnemental et programme d intervention

For the benefit of business and people. 1 - Présentation du projet de la ZAC. 7 - Suivi environnemental et programme d intervention Ancien site des Ferronneries du Midi Future ZAC Ponts Jumeaux Projet de dépollution 15 décembre 2004 For the benefit of business and people 1 - Présentation du projet de la ZAC 2 - Rappel de l historique

Plus en détail

Systèmes de ventilation double flux CWL

Systèmes de ventilation double flux CWL Economie d énergie et respect de l environnement de série Systèmes de ventilation double flux CWL CWL 180 : jusqu à 180 m 3 /h CWL 300 : jusqu à 300 m 3 /h avec ou sans bypass CWL 400 : jusqu à 400 m 3

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

ÉTUDES SUR L EAU N 86 MODALITÉS TECHNIQUES DU CONTRÔLE DES INSTALLATIONS D ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF DES HABITATIONS INDIVIDUELLES

ÉTUDES SUR L EAU N 86 MODALITÉS TECHNIQUES DU CONTRÔLE DES INSTALLATIONS D ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF DES HABITATIONS INDIVIDUELLES É D I T O R I A L assainissement non collectif concerne les immeubles, et notamment les L maisons d habitation individuelles, non raccordés à un réseau public de collecte des eaux usées. La directive européenne

Plus en détail

LES DTU PLOMBERIE SANITAIRE

LES DTU PLOMBERIE SANITAIRE Roger Cadiergues MémoCad ns03.a LES DTU PLOMBERIE SANITAIRE SOMMAIRE ns03.1. Le cadre DTU plomberie ns03.2. Le cadre du DTU 60.1 actuel ns03.3. L application du DTU 60.1 actuel ns03.4. Le cadre du DTU

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

Les + Tournus. Large gamme : sortie verticale, horizontale, nombreuses dimensions

Les + Tournus. Large gamme : sortie verticale, horizontale, nombreuses dimensions Les + Tournus Robustesse : support sac très rigide en méplat inox d épaisseur 4 mm avec fixation du sac par sangle. Ergonomique : poignée de transport largement dimensionnée et large pédale facilement

Plus en détail

MISE À LA TERRE POUR LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE

MISE À LA TERRE POUR LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE Les informations techniques PROMOTELEC MISE À LA TERRE POUR LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE La sécurité des personnes contre un défaut d isolement survenant dans un matériel doit être assurée. En effet, un défaut

Plus en détail

L'assainissement individuel : est-ce une solution archaïque et chère?

L'assainissement individuel : est-ce une solution archaïque et chère? février 2015 L'assainissement individuel : est-ce une solution archaïque et chère? L essentiel Document rédigé par Elodie Sanchez-Collet (Graie) Relecteurs : le réseau des acteurs de l ANC du Graie et

Plus en détail

SOMMAIRE DES DELIBERATIONS DU COMITE DU 13 SEPTEMBRE 2006

SOMMAIRE DES DELIBERATIONS DU COMITE DU 13 SEPTEMBRE 2006 SOMMAIRE DES DELIBERATIONS DU COMITE DU 13 SEPTEMBRE 2006 1- Marché de services pour l entretien courant des cours d eau du Boulonnais (2007-2009)... page 2 2- Etude de définition des aménagements de prévention

Plus en détail

Systèmes d utilisation de l eau de pluie dans le bâtiment Règles et bonnes pratiques à l attention des installateurs

Systèmes d utilisation de l eau de pluie dans le bâtiment Règles et bonnes pratiques à l attention des installateurs Systèmes d utilisation de l eau de pluie dans le bâtiment Règles et bonnes pratiques à l attention des installateurs Sommaire PARTIE 1 ASPECTS RÉGLEMENTAIRES ET FINANCIERS 4 1. 1. Aspects réglementaires

Plus en détail

ENCASTREZ UN EVIER ET POSEZ UN MITIGEUR A DOUCHETTE

ENCASTREZ UN EVIER ET POSEZ UN MITIGEUR A DOUCHETTE ENCASTREZ UN EVIER ET POSEZ UN MITIGEUR A DOUCHETTE ETAPE 1 LE PLAN DE TRAVAIL 1.a Repères Repères Mettez en place provisoirement le plan de travail et tracez au crayon effaçable deux repères qui correspondent

Plus en détail

= RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE

= RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE PAVÉS EN BETON CONCEPTION APPROPRIÉE + MISE EN OEUVRE PROFESSIONNELLE = RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE 10 règles de base pour une mise en œuvre correcte de revêtements de pavés en béton 1 2 3 4 5 6 7 8

Plus en détail

C0nstruire une mais0n. Sommaire

C0nstruire une mais0n. Sommaire Sommaire Page 2 : Le terrain Page 3 : Les raccordements Page 4 : Les fondations Page 5 : La chape Page 6 : Les murs Page 8 : Les planchers Page 9 : Le toit Page 10 : La charpente Page 12 : Les tuiles C0nstruire

Plus en détail

Règlement du Service Public d assainissement non collectif (SPANC)

Règlement du Service Public d assainissement non collectif (SPANC) Règlement du Service Public d assainissement non collectif (SPANC) Adopté par le Conseil de Communauté le 11 juillet 2005 et révisé le 12 septembre 2011 TABLES DES MATIÈRES Chapitre I Dispositions générales

Plus en détail

VII Escaliers et rampes

VII Escaliers et rampes VII Escaliers et rampes 1. Généralité et terminologie des escaliers Les escaliers permettent de franchir une dénivellation et de relier les différences de niveaux d une construction ou d un jardin. A son

Plus en détail

Installations de plomberie

Installations de plomberie Service de l urbanisme, des biens et de l aménagement Installations de plomberie Guide à l intention des propriétaires pour l interprétation des règlements municipaux de la ville de Winnipeg concernant

Plus en détail

Commune mixte d Eschert

Commune mixte d Eschert Commune mixte d Eschert Evacuation des eaux des biens-fonds Décembre 2013 / MH Version 1 Table des matières 1. Introduction... 3 2. Mise en garde... 3 3. Bases légales... 3 3.1. Niveau fédéral... 3 3.2.

Plus en détail

LGV SEA : Un projet pas comme les autres. Par Aurélien NEAU LE MAGAZINE D INFORMATION NUMERO 1 / MAI 2013. Environnement Page 8.

LGV SEA : Un projet pas comme les autres. Par Aurélien NEAU LE MAGAZINE D INFORMATION NUMERO 1 / MAI 2013. Environnement Page 8. LE MAGAZINE D INFORMATION NUMERO 1 / MAI 2013 LGV SEA : Un projet pas comme les autres Par Aurélien NEAU Environnement Page 8 Emploi Page 5 Travaux Page 10 SOMMAIRE Le magazine d information de la LGV

Plus en détail

RETOURS D'EXPERIENCES sur les filières d'assainissement non collectif

RETOURS D'EXPERIENCES sur les filières d'assainissement non collectif RETOURS D'EXPERIENCES sur les filières d'assainissement non collectif DOCUMENT DE TRAVAIL EVOLUTIF mai 2011 - VERSION1 Res'eau ASNC "Réseau Rhône Alpes des acteurs de l'anc" GRAIE Version 1 - février 2011

Plus en détail

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie.

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie. 1 L eau c est la vie! À l origine était l eau... Lors du refroidissement de la terre, qui était une boule de feu à sa création, les nuages qui l entouraient ont déversé leur eau, formant les mers et les

Plus en détail

EnviroPro Questionnaire de Souscription

EnviroPro Questionnaire de Souscription Instructions Ce questionnaire est un document confidentiel, sa signature n engage pas le demandeur à souscrire un contrat d assurance. Ce questionnaire peut être accompagné de la copie du dossier de demande

Plus en détail

Vis à béton FBS et FSS

Vis à béton FBS et FSS Vis à béton FBS et FSS Un montage rapide et de hautes performances. ETA-11/0093 ETAG 001-6 Usage multiple pour application non structurelle dans le béton Z-21.8-2015 ETA-11/0095 ETAG 001-3 Option 1 pour

Plus en détail

DTUs & Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau

DTUs & Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau DTUs & Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau olivier.correc@cstb.fr Nouveaux Documents Techniques Unifiés DTU 60.1 Plomberie sanitaire pour

Plus en détail

EDFR/AC/KP/A4/030215

EDFR/AC/KP/A4/030215 Solutions rotomoulées pour le stockage et la distribution de gazole, de lubrifiants et d AdBlue. Systèmes de récupération des eaux de pluie et systèmes d assainissement non-collectifs. Solutions de stockage

Plus en détail

LES PIÈCES A SCELLER

LES PIÈCES A SCELLER COORDINATION SYNDICALE DES INDUSTRIES DE LA PISCINE 9, RUE LA PÉROUSE - 75784 PARIS CEDEX 16 - TÉL. : 01 40 69 53 25 - FAX : 01 47 20 43 25 DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES LES PIÈCES A SCELLER DTP n 8 Janvier

Plus en détail

RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS

RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS a RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS Synthèse de l'inventaire des accidents pour le secteur d'activité de la société MARIE DIDIER AUTOMOBILES Il ressort de l inventaire des accidents technologiques

Plus en détail

Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel?

Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel? Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel? Rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet Pourquoi a on défini 7 couleurs pour l arc an ciel A cause de l'analogie entre la lumière et le son, la gamme

Plus en détail