Perspectives économiques internationales et conjoncture belge, quels défis pour la Wallonie?

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1 Parole d experts Perspectives économiques internationales et conjoncture belge, quels défis pour la Wallonie? Julien MANCEAUX, ING, Economic Research

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3 2014: La reprise marche sur des oeufs Julien Manceaux - Senior Economist ING Belgium LIEGE CREATIVE - 03/12/2013 ING BELGIUM 1

4 I. Les pays émergents ralentissent II. La reprise américaine se confirme en dépit de l impasse budgétaire III. Eurozone: la route sera longue IV. Compétitivité belge et wallone: la clé pour la croissance ING BELGIUM 2

5 Les prévisions de croissance s abaissent au sud La politique de la FED sonne peu à peu la fin des flux de capitaux entrants Certains pays sont vulnérables à l inversion de ces flux Cela affectera la croissance mondiale l an prochain, surtout en Chine et en Europe Oct 13 Delta since July World GDP Advanced Emerging CEE Russia China India Latin AM Brazil Source : IMF World Economic Outlook 8/10/2013 ING BELGIUM 3

6 car la dépendance aux capitaux étrangers va devenir un problème Weak credit Too much credit 10 8 Malaysia 6 Russia 4 Philippines China 2 Balance courante Hungary Mexico Thailand Indonesia moyenne en (% PIB) -2 Chile Romania India Brazil -4 South Africa Colombia -6 Poland Ukraine -8 Turkey Croissance réelle excédentaire du crédit par rapport à celle du PIB ( , en %) Capital surplus Capital shortage Source:IMF ING BELGIUM 4

7 Les choses vont changer en Chine Le pays va connaître une vague de réformes qui devraient aider la consommation privée et le pire pourrait déjà être passé pour le ralentissement actuel Ø Réforme des droits sociaux des émigrants ruraux en ville Ø Réforme du droit de la terre (possibilité de vendre sa terre pour la quitter) Ø Plus de concurrence et moins de monopoles d Etat Ø Restructuration des finances publiques locales Ø Un resserrement de la politique monétaire en est à ses débuts (sur la politique de crédit notamment) ING BELGIUM 5

8 I. Les pays émergents ralentissent II. La reprise américaine se confirme en dépit de l impasse budgétaire III. Eurozone: la route sera longue IV. Compétitivité belge et wallone: la clé pour la croissance ING BELGIUM 6

9 La reprise continue sur sa lancée L emploi se porte mieux, même si la cplupart des chiffres du 3 ème trimestre étaient encore décevants Quarterly payrolls ('000s) Cumulated payrolls since 2008 ('000s - Rhs) Les prix des maisons augmentent à nouveau (+25% depuis le minimum de mars 2012) Mais les défauts sur les crédits restent élevés House prices (% YoY) Delinquencies (% of mortgages - Inv. Rhs) ING BELGIUM 7

10 mais l agenda politique affecte la confiance Le plan d économies doit être négocié pour le 13/12 Le Gouvernement Fédéral n est financé que jusqu au 15/01 Et le débat sur le plafond de la dette recommencera le 07/02 Ces incertitudes ont déjà coûté un point de croissance aux USA depuis Jan-03 Jan-04 Jan-05 Jan-06 Jan-07 Jan-08 Jan-09 Jan-10 Jan-11 Jan-12 US Economic Policy Uncertainty Index Jan-13 Certains indicateurs de confiance étaient encore en baisse en octobre, la prudence est de mise Source: Scott Baker, Nicholas Bloom and Steven J. Davis ING BELGIUM 8

11 Les coupes budgétaires ralentissent la croissance Les dépenses publiques (consommation et investissements) ont baissé de 6% depuis 2010 et leur part dans le PIB décline La part du Gouvernement Fédéral a baissé d un tiers dans le PIB Depuis mi-2010 (13 trimestres), la dépense publique en baisse a été un frein pour la croissance, et cela continuera jusqu à la fin de la «séquestre» en place depuis le 1/3/ % 20% 18% 16% 14% 12% 10% Q1 1999Q3 2000Q Q3 2003Q1 2005Q3 2006Q1 2008Q3 2009Q1 2011Q % 0.8% 0.6% 0.4% 0.2% 0.0% -0.2% -0.4% -0.6% -0.8% -1.0% US Government total consumption and investments (% of GDP) of which Federal Government Contribution to growth (Rhs) ING BELGIUM 9

12 et l incertitude change la donne pour la FED Un repli de l assouplissement quantitatif serait risqué d ici la fin de l année Janet Yellen l enclenchera sans doute au premier trimestre si les incertitudes budgétaires se lèvent Si le repli est entamé en mars, il s achèverait en septembre, parallèlement à un taux de chômage de 6,5% (l objectif actuel de la «Forward Guidance» de la FED) Même sans assouplissement quantitatif, les taux devraient rester bas au moins jusqu à la mi Certaines voix s élèvent pour attendre que le chômage retombre à 5,5% avant de voir les taux se relever end of QE3 6 first rate hikes? 5 4 Jan- 06 Sep- 06 May- 07 Jan- 08 Sep- 08 May- 09 Jan- 10 Sep- 10 May- 11 Jan- 12 Sep- 12 May- 13 Jan- 14 Sep- 14 May- 15 Jan- 16 Sep- 16 ING BELGIUM Unemployment rate (%) 10

13 sur fond de tensions en baisse sur les prix pétroliers Plus de capacités excédentaires (dues au gaz de schiste et au ralentissement des pays émergents) devraient diminuer la pression sur le prix du pétrole Le risque géopolitique a aussi diminué Le niveau des prix devrait faciliter la reprise, sans qu une forte baisse soit attendue pour autant Capacités excédentaires de l OPEP (k barils/jour) Brent ($/baril, éch.droite inv.) ING BELGIUM 11

14 I. Les pays émergents ralentissent II. La reprise américaine se confirme en dépit de l impasse budgétaire III. Eurozone: la route sera longue IV. Compétitivité belge et wallone: la clé pour la croissance ING BELGIUM 12

15 La confiance reprend des couleurs dans la zone ING BELGIUM 13

16 qui sort lentement de la récession Le PIB s est contracté de -0.4% YoY au Q3 après -0.6% au Q2. En rythme trimestriel, la progression a été limitée à 0.1% QoQ avec de fortes disparités (+0.3% en DE et -0.1% en FR, tous deux en recul) La récession ralentit plus vite aux NL qu en IT IT reste le principal frein à la croissance La récession dans le reste de la zone euro ralentit rapidement La demande domestique reste très affaiblie partout, laissant peu de perspectives de reprise purement interne Growth contributions (% YoY) 0.5% 0.3% 0.1% -0.1% -0.3% -0.5% -0.7% -0.9% -1.1% -1.3% Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 FR DE IT NL Others ING BELGIUM 14

17 Mais la demande intérieure est en panne La consommation des ménages s est fortement réduite dans certains pays et ne participera pas à la reprise (le chômage reste élevé, les prix de l immobilier sont en baisse) Le moteur de la consommation restera donc absent dans plusieurs pays, avec des investissements faibles alors qu en Allemagne, la croissance de la consommation s est montrée élevée en comparaison, c est le signe d un rééquilibrage ES PT IT FR EZ BE NL DE Harmonized unemployment rate for people under 25 y.o (2012) Long-term unemployment (in % of total unempl. 2012) Evolution in private consumption since 2007 (% variation - Inv. Rhs) -12% -10% -8% -6% -4% -2% 0% 2% 4% 6% 8% ING BELGIUM 15

18 et la reprise vient de l extérieur Les BC s améliorent dans la périphérie, grâce à la baisse des importations, mais aussi grâce à des gains de compétitivité Balance commerciale (export + import, % PIB) ES IT PT GR ING BELGIUM 16

19 ce qui permet de corriger les déséquilibres extérieurs Luxembourg Détérioration supplémentaire Evolution du handicap de coût salarial Finlande 10 Belgique Pays-Bas 0 Autriche Italie Slovenie France Portugal -10 Espagne Irlande Correction du compte courant (pp du PIB) Correction du handicap Source: Eurostat, ING Dégradation Amélioration ING BELGIUM 17

20 Les craintes d un scénario à la japonaise augmentent En octobre, l inflation abaissé fortement dans la plupart des pays: certains sont en déflation, la moyenne est passée sous les 1% pour la première fois depuis 2009 Le 7/11/2013, cela a poussé la BCE à abaisser une nouvelle fois ses taux, prolongeant la perspective de taux courts bas NL DE IT EZ BE FR ES PT IR GR La leçon japonaise nous apprend qu il faut 2 éléments pour éviter le piège japonais: - Restructuration bancaire (raison pour laquelle la question de l Union bancaire et du suivi des prochains stress tests est si importante) pour restaurer les canaux de crédits - Réformes structurelles pour améliorer la croissance (à bâtir sur ces canaux de crédits) CPI Inflation (% YoY) Nous sommes prudemment optimistes ING BELGIUM 18

21 La BCE a éliminé les risques extrêmes Les craintes d une déstabilisation de l euro ont disparu Les pertes de dépôts se sont arrêtées dans la périphérie Les spreads (écart de coût de financement entre un état donné et l Allemagne) se sont réduits fortement Cette situation est cependant un peu artificielle et contribue en outre à la panne du crédit domestique Ecart de rendement sur les bons à 10 ans (vs Bund (bp) % de la dette publique détenue hors du pays (%) % % 65% % 55% 50% % 40% 35% 0 Nov- 11 Feb- 12 May- 12 Aug- 12 Nov- 12 Feb- 13 May- 13 Aug % 25% BE IR IT PT ES ES IR PT IT ING BELGIUM 19

22 mais l accès au financement reste très hétérogène La BCE n a toujours pas rétabli son canal de «transmission monétaire» Cette dernière n a donc pas le même effet partout 40% 35% 30% 25% L accès au financement est la principale contrainte pour mon activité Mar-13 Sep-13 20% 15% 10% 5% 0% GR ES IT NL IE PT FR BE FI DE AT Source BCE, enquête sur l accès au financement des PME ING BELGIUM 20

23 La tempête s est calmée, mais la crise n est pas finie Il reste peu de pistes d action pour la BCE La Grèce aura besoin d un 3ème plan d aide (annonce en avril?) La probabilité que le Portugal ait besoin d un coup de pouce supplémentaire augmente Les résultats (en novembre 2014) des stress tests de la BCE devraient jeter les bases de l Union bancaire, mais les mauvaises surprises sont possibles ING BELGIUM 21

24 C est donc un scénario de reprise lente USA Eurozone Belgique Japon Chine Croissance annuelle du PIB, Prévisions d ING, Décembre 2013 ING BELGIUM 22

25 I. Les pays émergents ralentissent II. La reprise américaine se confirme en dépit de l impasse budgétaire III. Eurozone: la route sera longue IV. Compétitivité belge et wallone: la clé pour la croissance ING BELGIUM 23

26 En Belgique, la reprise vient toujours de l extérieur La reprise belge est très dépendante de la reprise du commerce mondial Raison pour laquelle les mesures pour la compétitivité sont plus importantes que celles pour la relance La consommation privée a cependant été maintenue pendant la crise grâce à plusieurs mécanismes (chômage temporaire, indexation) 25% 20% 15% 10% 5% 0% -5% -10% -15% -20% BE - GDP (YoY, rhs) World Exports (YoY) 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% -1% -2% -3% -4% -5% Elle se heurte aujourd hui à un chômage persistant ING BELGIUM 24

27 Une chance: il n y a pas de credit crunch Le crédit total aux entreprises a augmenté de 20% depuis 2008 alors qu il a baissé en zone euro Et le coût du crédit reste plus faible qu ailleurs Total du crédit bancaire aux entrepr. Non financières Coût de financement des ENF (%)* Belgium Eurozone Italy Portugal Germany Spain Belgium Greece * BLS, > 1Mln., floating rate ING BELGIUM 25

28 Ce que les entreprises belges en pensent: Contrairement à la périphérie de la zone, le financement n est que le 6 ème problème, loin derrière la disponibilité et le coût des facteurs de production (travail et énergie) et la faiblesse de la demande Le plus gros problème pour mon activité en ce moment Mar-13 Sep Costs of production or labour Regulation Finding Availability Competition Access to customers of skilled staff or experienced managers finance Other Source pour BE: BCE ING BELGIUM 26

29 Recréer de la croissance est le principal défi pour l emploi Des réformes structurelles doivent donc advenir pour palier ces problèmes et créer de l emploi privé L emploi créé en Belgique pendant la reprise a en effet surtout été public, et le secteur public emploie 4 salariés wallons sur dix (contre 3 en Belgique) 8% 6% 4% 2% 0% -2% -4% -6% -8% -10% Croissance du # de salariés depuis 2007 Répartition sectorielle des salariés (moy ) Industrie Construction Serv. Marchands Emploi public Total 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% RW BE RW 2011 BE 2011 BE 2012 Non marchand Services marchands Industrie Construction ING BELGIUM 27

30 Recréer de la croissance est le principal défi et pour les finances publiques Les objectifs d équilibres budgétaires ont encore été reportés pendant toute cette législature Faute de croissance ou d efforts supplémentaires, le ratio dette PIB sera encore proche de 100% en 2015 lorsque le choc du vieillissement commencera Objectifs officiels de réduction du ratio déficit/pib % 100% 95% 90% -2 85% % 75% EU Com 2013 Debt/GDP ratio ING BELGIUM 28

31 L enjeu est rien moins que la stabilité des finances publiques Le rapport 2002 estimait le coût pour 2011 à 21.5% du PIB. A posteriori, le chiffre était 25.3%... Un chiffre qui (dans le rapport 2002) n était pas attendu avant 2030! atteint en 2011 au lieu de % 29% 28% 27% 26% 25% 24% 23% Source: Ageing Study Comitee laquelle sera remise en cause par le coût du vieillissement dont l estimation ne cesse d augmenter: Coût total de la sécurité sociale en 2030* (% du PIB) 25.3% 26.7% 26.8% 26.9% 29.2% 29.5% * The various simulations are made by implementing the cost of ageing and taking assumptions for all other possible shocks. Estimation du Comité pour le vieillissement en: ING BELGIUM 29

32 Conclusions Le ralentissement des pays émergents risque de retarder la reprise européenne en Les réformes chinoises donnent l espoir que cet effet sera temporaire La reprise devrait s accélérer aux USA, si une solution apparaît face à l impasse budgétaire Elle devrait donner lieu au début de la fin pour l assouplissement quantitatif de la FED, ce qui risque d affecter une nouvelle fois les flux de capitaux et les taux de change dans le monde La zone euro est entrée dans une reprise lente et inégale couplée à une inflation basse, mais un scénario «à la japonaise» devrait pouvoir être évité La BCE doit maintenant surtout agir pour limiter les risques de déflation et relancer le crédit dans la périphérie où tous les pays ne sont pas tirés d affaire En Belgique, le ralentissement attendu du commerce extérieur est une mauvaise affaire à l heure où les défis s accumulent (coût et disponibilité des facteurs et désendettement en vue des coûts du vieillissement) ING BELGIUM 30

33 Disclaimer Certain of the statements contained in this release are statements of future expectations and other forward-looking statements. These expectations are based on management s current views and assumptions and involve known and unknown risks and uncertainties. Actual results, performance or events may differ materially from those in such statements due to, among other things, (i) general economic conditions, in particular economic conditions in ING s core markets, (ii) changes in the availability of, and costs associated with, sources of liquidity such as interbank funding, as well as conditions in the credit markets generally, including changes in borrower and counterparty creditworthiness, (iii) the frequency and severity of insured loss events, (iv) mortality and morbidity levels and trends, (v) persistency levels, (vi) interest rate levels, (vii) currency exchange rates, (viii) general competitive factors, (ix) changes in laws and regulations, and (x) changes in the policies of governments and/or regulatory authorities. ING assumes no obligation to update any forwardlooking information contained in this document. ING BELGIUM 31

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