THÈME 4: ALIMENTATION ET GASPILLAGE PRÉSENTATION DE L INITIATIVE DE LECLERC TEMPLEUVE-WATTRELOS

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Marie-Noëlle Fortin
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THÈME 4: ALIMENTATION ET GASPILLAGE PRÉSENTATION DE L INITIATIVE DE LECLERC TEMPLEUVE-WATTRELOS Les magasins Leclerc de Templeuve-Wattrelos, représentés par Gwenaëlle Lafrance, nous ont présenté deux

En effet, tout au long des chaînes de production et de consommation s, des denrées sont gaspillées et rejoignent les poubelles sans avoir été consommées.

1 THÈME 4: ALIMENTATION ET GASPILLAGE PRÉSENTATION DE L INITIATIVE DE LECLERC TEMPLEUVE-WATTRELOS Les magasins Leclerc de Templeuve-Wattrelos, représentés par Gwenaëlle Lafrance, nous ont présenté deux de leurs initiatives anti-gaspi : - Les soupes solidaires BON et Bien - Le Plan zéro déchet. En 2009, plus de 192 tonnes de gaspillage ont été constatés à Templeuve et Wattrelos. En effet, tout au long des chaînes de production et de consommation s, des denrées sont gaspillées et rejoignent les poubelles sans avoir été consommées. Cet état de fait a poussé les magasins Leclerc de Templeuve-Wattrelos à réduire leur production de déchet (Plan zéro déchet) et à valoriser leurs produits en fin de vie (soupe solidaire BON et Bien). Tout ceci dans le but d améliorer le résultat de l entreprise et ainsi construire un système durable. Un point de surveillance sur la gestion des rayons a donc été mis en place : retrait des produits DLC (arrivés à la Date Limite de Consommation), étiquetage erroné, retrait des fruits et légumes abîmés. Un système informatique performant a également vu le jour afin de pouvoir optimiser la gestion des articles en magasin. Le but est de limiter les produits en rayon qui ne se vendent pas et de retirer le produit avant sa fin de vie pour pouvoir effectuer une transformation et lui donner une seconde vie. Tout ceci s'est fait avec une grande collaboration des commerciaux et des chefs de rayons des magasins Leclerc Templeuve-Wattrelos. Les produits DLC récupérés dans les rayons sont ainsi principalement transformés ou font l objet de dons. Pour la transformation, une part est consacrée à la création d énergie renouvelable par le biais de la méthanisation et l autre part sert à la réalisation des soupes solidaires BON et Bien. Ce processus de don a permis à l entreprise Leclerc Templeuve-Wattrelos d avoir une réduction d impôt de 60 %. Les soupes BON et Bien ont été co-créés par les magasins Leclerc, l entreprise Mc Cain, Randstad, la Banque Alimentaire et le Groupement des Agriculteurs Producteurs de Pomme de Terre pour l entreprise MacCain (le GAPPI). L initiative BON et Bien a un impact à la fois social (soutien de l emploi local et réinsertion professionnelle), environnemental (réduction du gaspillage ) et économique (60 tonnes de légumes sauvés sur les deux dernières années). Les magasins Templeuve-Wattrelos ont pour projet d acquérir une machine de conditionnement (principalement pour la viande et la charcuterie) qui permettrait d allonger la DLC du produit en améliorant sa conservation.

Ce qu on retient de l initiative - À la fois une posture «décalée» (pas seulement

tous Ce qui fait l intérêt / la plus-value de l initiative - Combinaison de 2

par les chiffres et les résultats : évaluation - Ouverture - Le tour de table

Zéro Déchets de Leclerc Templeuve et Wattrelos Les limites que nous identifions, les

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Ce qu il faut pour essaimer - Guide des bonnes pratiques «au national» - Animations en

2 Ce qu on retient de l initiative - À la fois une posture «décalée» (pas seulement vente) et un intérêt économique - Approches multiples - Méthodologie applicable par tous Ce qui fait l intérêt / la plus-value de l initiative - Combinaison de 2 objectifs (social gaspillage) - Cela «alimente» des politiques - Initiative démontrée par les chiffres et les résultats : évaluation - Ouverture - Le tour de table «Multi-acteurs», Innovation sociale L initiative Soupes solidaires Bon et Bien Plan Zéro Déchets de Leclerc Templeuve et Wattrelos Les limites que nous identifions, les risques ou écueils à éviter - Difficultés à comprendre les mécanismes (chaîne) (modèle économique) - Partie «transformation» plus complexe (investissements) - Différents niveaux organisationnels (y compris national) - Concevoir son «pouvoir» de conviction Ce qu il faut pour essaimer - Guide des bonnes pratiques «au national» - Animations en magasins (grand public) - Pilotage par les dirigeants - Ouverture des acteurs impliqués - Lever des Fonds = investissement

3 ATELIER 7 Les constats, les enjeux Gaspillage dans la production Ce qui existe - Problèmes de normes sur certains produits interdictions de vente - Transformation de produits ne respectant pas les «normes» - Surproduction certaines années valorisation non - Glanage (difficultés logistiques) - Cahier des charges des transformateurs - Besoins des consommateurs «stéréotypés» - consommation de masse - Difficulté à trouver des débouchés économiques à certaines productions - Vente directe, circuit court Quelles ambitions veut-on poursuivre? 1/ Intégrer la problématique gaspillage dans la définition des «normes» des produits (normes réglementaires, cahier des charges des transformateurs) 2/ Mettre en réseau les producteurs, les transformateurs et les consommateurs (transformation en réseau, glanage ) Ces deux ambitions ont été discutées mais aucune n a été formalisée sur les affiches lors de l atelier.

5 ATELIER 8 Gaspillage dans la distribution Les constats, les enjeux Ce qui existe - Une implication des collectivités (restaurant scolaire) mais difficile de mesurer les impacts - Marketing à mieux utiliser - Pédagogie insuffisante par rapport aux besoins - Verrou EU sur les dates limite de consommation - Problèmes au niveau industriel - Travailler sur les causes du gaspillage - Peu d utilisation de paniers - Pédagogie de consommation à développer - Des mesures de réduction du gaspillage - Essaimage via le Département - Conventions entre les fédérations et les magasins - Des astuces infos sur l alimentation - Le rôle du numérique Commentaires ajoutés lors de la synthèse de l après-midi : - Faciliter et faire émerger les réseaux locaux (ex glaneurs de l'avesnois) - le rôle du numérique Quelles ambitions veut-on poursuivre? 1/ Informer / éduquer en meilleure concertation au niveau local 2/ Raisonner l ensemble de la filière y compris le consommateur 3/ Quantifier les objectifs de réduction du gaspillage vers une certification? 4/ Enchanter l acte de consommation Toutes les ambitions ont été discutées mais seule l ambition 4 a été formalisée sur les affiches lors de l atelier.

Ambition 1 : Enchanter l acte de consommation Les points de rupture à marquer / Ce qu il faut changer / Les verrous à lever - Mauvaise connaissance des DLC/DDM - Des démarches d éducation à

6 Ambition 1 : Enchanter l acte de consommation Les points de rupture à marquer / Ce qu il faut changer / Les verrous à lever - Mauvaise connaissance des DLC/DDM - Des démarches d éducation à développer - Des démarches de recensement Ce qu il faut créer / mobiliser / faire y arriver? - Raisonner l ensemble de la filière - Éduquer et se concentrer sur le primaire-collège - Se réapproprier le marketing au service du sens - Chiffrage des objectifs de diminution du gaspillage (preuveencouragements) - S appuyer sur les initiatives locales (modèle économique dominant) et rapprocher les acteurs (faire changer les postures)

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