Méthodologie d imagerie électrique haute résolution des aquifères côtiers en milieu volcanique à la Réunion. Rapport final
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- Élise Dupont
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1 Méthodologie d imagerie électrique haute résolution des aquifères côtiers en milieu volcanique à la Réunion Rapport final BRGM/RP FR Mai 2008
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3 Méthodologie d imagerie électrique haute résolution des aquifères côtiers en milieu volcanique à la Réunion Rapport final BRGM/RP FR Mai 2008 J-F. Girard, J-M. Miehé, N. Coppo, B. Aunay Vérificateur : Nom : P. LACHASSAGNE Date : 01/06/08 Original signé Approbateur : Nom : JL NEDELLEC Date : 04/09/08 Original signé En l absence de signature, notamment pour les rapports diffusés en version numérique, l original signé est disponible aux Archives du BRGM. Le système de management de la qualité du BRGM est certifié AFAQ ISO 9001:2000. I M AVRIL 05
4 Mots clés : résistivité électrique, imagerie, aquifère côtier, Réunion, Pierrefonds, géophysique, intrusion saline, interface En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante : J-F. Girard, J-M. Miehé, N. Coppo, B. Aunay (2008) - Méthodologie d imagerie électrique haute résolution des aquifères côtiers en milieu volcanique à la Réunion. 57 p. BRGM, 2008, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l autorisation expresse du BRGM.
5 Synthèse Le BRGM a mené pour le compte de l'office de l'eau Réunion une étude méthodologique d imagerie électrique haute résolution des aquifères côtiers en milieu volcanique à la Réunion. Cette étude avait pour objectif (i) la démonstration des capacités des méthodes d imagerie électrique pour caractériser les aquifères côtiers dans une frange située entre 300 m et 3000 m du trait de côte et sur une tranche pouvant atteindre 300 m de profondeur en milieu volcanique complexe et (ii) la définir une méthodologie reproductible d imagerie haute résolution de l'interface eau douce / eau salée et des aquifères côtiers basée sur la méthode des panneaux électriques. Le site d'étude retenu est situé sur la commune de Saint-Pierre, sur la bordure ouest de la ravine des Cabris, entre l aérodrome de Pierrefonds et le sud-est de Bois d Olives. Ce secteur peut être considéré comme représentatif de l'hydrogéologie des aquifères réunionnais. De plus, la qualité des eaux souterraines y est observée par méthode directe (diagraphie de conductivité) et par méthode indirecte (prospection géophysique vers la fin des années 80). La campagne d'acquisition s'est déroulée aux mois d'aout et septembre Trois méthodes, caractérisées par des objectifs distincts, ont été testées : (i) le panneau électrique Dipôle-Dipôle visant à imager les résistivités du sous-sol sur près de 3 km de long avec une profondeur d'investigation de l'ordre de 300 m, (ii) le dispositif rectangle dont l objectif était de cartographier la géométrie et l extension de l'interface eau douce / eau salée loin du trait de côte et jusqu à une profondeur d environ 400 m et (iii) le dispositif 3D, permettant d évaluer l intérêt d un modèle géo-électrique en trois dimensions pour bien imager l'interface eau douce / eau salée et les aquifères en milieu volcanique. L'interface eau douce / eau salée est clairement identifiée sur le grand panneau électrique et sur le dispositif 3D. Les informations apportées par la connaissance hydrogéologique ne permettent pas d influencer significativement les résultats des inversions des mesures. Ce point signifie, avec une certaine prudence, que les méthodes électriques peuvent néanmoins être utilisées dans des zones dépourvues de point d'observation. Les résultats du dispositif rectangle sont constitués par une carte représentant une intégration des variations de résistivité dans les premiers 400 m. Ces résultats contribuent moyennement à la connaissance hydrogéologique du domaine d'étude. Finalement, il ressort de cette étude que le grand panneau électrique (tomographie 2D) est le dispositif qui fournit une résolution (latérale et en profondeur) et une profondeur d investigation adaptée à l étude des interfaces eau douce / eau salée avec des conditions de mise en œuvre réalistes au vue des difficultés d implantation des mesures. BRGM/RP FR Rapport final 3
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7 Sommaire 1. Objectifs et méthodes utilisées INTRODUCTION OBJECTIFS DE L ETUDE DONNEES DE BASE ZONE D ETUDE ET IMPLANTATION DES MESURES GEOLOGIE DE LA ZONE D'ETUDE APPORT DES ETUDES GEOPHYSIQUES A LA CONNAISSANCE HYDROGEOLOGIQUE DU SECTEUR OUEST DE ST-PIERRE METHODES GEOPHYSIQUES UTILISEES Panneau Dipôle-Dipôle Dispositif Rectangle Dispositif 3D MOYENS MIS EN ŒUVRE HISTORIQUE DES MESURES ET DIFFICULTES RENCONTREES Résultats PANNEAU ELECTRIQUE DISPOSITIF RECTANGLE DISPOSITIF 3D Inversion 2D des profils Inversion 3D, section verticales XZ Inversion 3D, section verticales XY Inversion 3D, sections horizontales Inversion 3D, iso-surfaces en volume Synthèse de la méthodologie géophysique électrique EXAMEN ET COMPARAISONS DES METHODES CAS DES AQUIFÈRES CÔTIERS DE LA RÉUNION L INVESTIGATION GEOPHYSIQUE : UNE APPROCHE "METHODO- LOGIQUE" AUTRES METHODES ENVISAGEABLES QUESTIONS BRGM/RP FR Rapport final 5
8 4. Conclusions Bibliographie Liste des illustrations Figure 1 Aperçu géologique de la zone d'étude Figure 2 Log géologique de l'ouvrage X-0078/P Figure 3 - Coupe interprétative d après sondages électriques (Dubreuil, 1984) Figure 4 - Reconnaissance géophysique, rive gauche rivère Saint-Etienne. Coupe interprétative. (Daessle et Verdier, 1988) Figure 5 - Carte d implantation des mesures antérieures et des nouvelles mesures géophysiques Figure 6 - Log de conductivité électrique de l eau du forage P11 et conversion en résistivité électrique de l eau (log réalisé le 7 Mars 2007, origine Office de l'eau) Figure 7 - Panneau électrique interprété (inter-électrode 100 m) sans contrainte sur la résistivité autour du forage P Figure 8 - Panneau électrique (inter-électrode 100 m) avec résistivité contrainte dans un voisinage de 150 m autour du forage P11 jusqu à 75 m de profondeur superposé aux limites interprétées d après l inversion non contrainte Figure 9 - Inversion sans contrainte sur la résistivité autour du forage P11 et avec un inter-électrode de 50 m superposé aux limites interprétées d après l inversion non contrainte au pas de 100 m Figure 10 - Inversion des profils multi-nodes P1 et P7 non contrainte (a), P1_et P7 avec contrainte sur P11 (b), zoom sur le panneau électrique (PE) sans contrainte (zoom de la figure 7) (c), zoom sur PE avec contrainte (zoom de la figure 8) (d), zoom sur PE non contrainte (zoom sur la figure 9) (e) Figure 11 - Dispositif rectangle : carte de résistivité apparente (a), calcul d un régional (b), et carte résiduelle (c) Figure 12 - Dispositif rectangle sur fond géologique Figure 13 La sensibilité varie en fonction de la position des électrodes (ici, trois dispositifs au-dessus d un demi-espace) Figure 14 Localisation géographique des cinq profils multinodes Figure 15 - Inversion 2D des cinq profils multinodes parallèles n 2 à Figure 16 - Sections verticales XZ d après l inversion 3D, parallèles aux profils acquis Figure 17 - Sections verticales YZ d après l inversion 3D, perpendiculaires aux profils acquis BRGM/RP FR Rapport final
9 Figure 18 - Sections horizontales XY à différentes profondeurs, entre 8 et 60 m, d après l inversion 3D...41 Figure 19 - Visualisation en 3D de l'interface eau douce / eau salée-saumâtre : surface iso-valeurs 50, 100 et 500 Ohm.m dans le modèle obtenu après inversion 3D Figure 20 Panneau électrique 2007 superposé aux sondages de 1983 et Figure 21 - Principe de la mesure en courant électrique continu...55 Figure 22 - Définition de la polarisation provoquée...56 Figure 23 - Dispositif dipôle-dipôle et pseudo-coupe...58 Figure 24 - Exemple de pseudo-coupes interprétées par inversion...59 Liste des annexes Annexe 1 Mesure de la résistivité électrique...55 Annexe 2 Le dispositif dipôle-dipôle...57 Annexe 3 Paramètres d inversion...61 Annexe 4 Documents de la BSS...64 BRGM/RP FR Rapport final 7
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11 1. Objectifs et méthodes utilisées 1.1. INTRODUCTION Le maintien de la pérennité et de la qualité de la ressource en eau souterraine à La Réunion passe par une amélioration de la connaissance des caractéristiques du milieu et notamment de la position de la ou des interfaces entre l eau douce et l eau salée. Ces informations permettront de proposer à terme des outils de gestion s appuyant notamment sur des modèles mathématiques d écoulements calibrés par des observations sur site. Dans ce cadre, les approches géophysiques sont porteuses d informations de premier intérêt. L Office de l Eau souhaite donc tester et adapter au contexte hydrogéologique réunionnais les méthodes géophysiques (de mesure, de traitement, etc.) les plus récentes et les plus efficaces. Le site d étude retenu est celui de la commune de Saint- Pierre, entre l aérodrome et la commune de Bois d Olives OBJECTIFS DE L ETUDE Cette étude est caractérisée par deux objectifs principaux : o o démontrer les capacités des méthodes d imagerie électrique pour caractériser les aquifères côtiers dans une frange située, à terre entre 300 m et 3000 m du trait de côte et sur une tranche pouvant atteindre 300 m de profondeur, en milieu volcanique complexe ; définir une méthodologie reproductible d imagerie haute résolution de l'interface eau douce / eau salée et des aquifères côtiers basée sur la méthode des panneaux électriques. Outre ces objectifs, cette étude contribue à la connaissance scientifique des aquifères volcaniques en milieu côtier. En effet, des doutes subsistent sur les interprétations hydrogéologiques déduites des méthodes d'investigation géophysique. Cette lacune s'explique par la réponse similaire que peuvent avoir différentes unités géophysiques, par exemple : o laves altérées imbibées d eau douce et laves saines envahies d'eau saumâtre ; o o laves très peu perméables ou très peu poreuses imbibées d eau douce et laves envahis d'eau saumâtre ou marine ; argiles imbibées d eau douce et sables envahis d'eau saumâtre ou marine. BRGM/RP FR Rapport final 9
12 1.3. DONNEES DE BASE L Office de l Eau a fourni au BRGM toutes les données en sa possession susceptibles d être utiles à la réalisation de l étude, notamment les suivis piézométriques réalisés sur le secteur d'étude. La mairie de St Pierre et la CIVIS ont également contribué à la présente étude en facilitant l'accès au cadastre, étape préliminaire au permittage ZONE D ETUDE ET IMPLANTATION DES MESURES Lors de l'élaboration du cahier des charges du projet, un premier site d'étude avait été proposé : le secteur localisé entre l'aéroport de Gillot et la commune de Ste-Marie. Ce site a été écarté pour diverses raisons : o la conductivité électrique observée sur le forage F2 Gillot (BSS X0058), est relativement faible (bien que supérieure aux valeurs couramment rencontrées dans ce type de contexte) et ne permet pas d'être caractérisée facilement par les méthodes géophysiques. De plus, l'origine de cette anomalie de conductivité n'est actuellement pas précisément déterminée ; o il n'y existait que très peu de points d'observation des eaux souterraines ; o le développement de l'urbanisation de la zone industrielle de la Mare et des alentours de l'aéroport aurait contraint la longueur des profils, et notamment interdit la possibilité d'étalonner les profils à proximité du littoral. En conséquence, une mission préparatoire effectuée du 2 au 6 juillet 2007 a permis de sélectionner une nouvelle zone d étude pour les futures investigations géophysiques, de procéder à un inventaire bibliographique des études géophysiques antérieures réalisées sur cette zone et des données de forages existantes. La visite des sites près de St Pierre a été effectuée le 3 juillet 2007 par MM. Jean-Luc FOLIO (responsable Réseaux Eaux Souterraines, Office de l Eau Réunion), Bertrand AUNAY (Hydrogéologue, BRGM Réunion) et Jean-Marc MIEHE (Géophysicien, BRGM). Trois sites ont été visités successivement dans la région de St Pierre : 1. la bordure est de la ravine d Abord, à l est de St Pierre ; 2. la bordure ouest de la ravine des Cabris, à l ouest de St Pierre ; 3. le plateau du Gol, entre l Etang-Salé les Hauts et St Louis. 10 BRGM/RP FR Rapport final
13 A l issue de cette visite in-situ, le site n 1 a été écarté en raison de la présence conjuguée d'une ravine profonde, de plantations de canne à sucre et d'une occupation des sols relativement chargée dans la partie aval du profil (zone urbanisée à proximité de la mer). En effet, la réalisation des mesures géophysiques nécessite une accessibilité minimale et la canne à sucre doit impérativement être coupée. Les coupes s échelonnant de juillet à décembre, les contraintes pesant sur la réalisation des mesures auraient été trop lourdes. Le site n 3 est lui aussi situé sur une zone de culture de canne à sucre. Au sud de la RN1, les terrains superficiels imbibés d eau saumâtres qui entourent l Etang du Gol pourraient compliquer voir rendre impossible l identification d une interface entre l eau douce et l eau salée en profondeur. Le site retenu (n 2 - figure 5) est situé sur la bordure ouest de la ravine des Cabris, entre l aérodrome de Pierrefonds et le sud-est de Bois d Olives. Ce site a finalement été retenu pour les raisons suivantes : - d un point de vue hydrogéologique, ce site regroupe plusieurs configurations d aquifères susceptibles d être rencontrées sur d'autres secteurs de la Réunion ; - la zone est renseignée par les données de trois forages, dont une diagraphie de conductivité ; - des investigations par mesures électriques et AMT ont été réalisées à proximité dans le passé ; - la plus grande partie du site est accessible en véhicule ; - un passage sous la RN1 permet de tirer les câbles électriques sans être gêné par la circulation automobile ; - les possibilités d implantation des profils de mesures ne nécessiteront qu un permittage minimal sur la zone située entre la RN1 et le forage P11 (12288X0078). BRGM/RP FR Rapport final 11
14 1.5. GEOLOGIE DE LA ZONE D'ETUDE Le domaine d'étude correspond au delta de la rivière St-Etienne (Figure 1et Figure 2). Ce delta est constitué d'alluvions grossières (mélange de sables, graviers, galets et blocs de laves). L'épaisseur des alluvions est approximativement constante sur l'ensemble de la zone d'étude : environ 15 à 20 mètres. Des alternances de coulées basaltiques superposées ( 4-20 m d'épaisseur) ou individualisées par des paléosols ( 2 m d'épaisseur) constituent le substratum du delta. Des niveaux métriques à décamétriques d'alluvions sont localement intercalés avec les formations laviques. Sur le piézomètre P11 (1228-8X-0078), un niveau d'alluvions a été identifié entre -23 m et -32 m NGR 1. Ce genre de dépôt, localisé sous l'actuel niveau marin, caractérise soit un ancien bas niveau marin (glacio-eustatisme), soit une subsidence du delta. La partie nord-est de la zone d'étude est occupée par des formations de tufs en épandage (coulées pyroclastiques, éléments de ponces trachytiques et de roche grenue (Billard, 1975)). Dans l'état actuel des connaissances, les géométries 3D des aquifères, telles qu'incision ou paléovallées, ne peuvent être déterminées précisément à l'échelle du secteur d'étude. 1 NGR : Nivellement Général de la Réunion. 12 BRGM/RP FR Rapport final
15 Figure 1 Aperçu géologique de la zone d'étude BRGM/RP FR Rapport final 13
16 Figure 2 Log géologique de l'ouvrage X-0078/P11 14 BRGM/RP FR Rapport final
17 1.6. APPORT DES ETUDES GEOPHYSIQUES A LA CONNAISSANCE HYDROGEOLOGIQUE DU SECTEUR OUEST DE ST-PIERRE L île de la Réunion a fait et continue de faire l objet de nombreuses campagnes de géophysique, tant destinées à la connaissance géologique volcanique qu à des fins hydrogéologiques. Dans le secteur de Saint-Pierre précisément, cinq prospections géophysiques ont été réalisées au cours des 20 dernières années. Celles-ci se résument principalement à des prospections électriques (Dubreuil, 1984 ; Daessle et Gandolfi, 1987 ; Daessle et Verdier, 1988 ; Verdier et Stieltjes 1988) et à une prospection électromagnétique (AMT) (Duchamps et Daesslé, 1989). Les positions des sondages électriques et des sondages AMT sont reportées sur la Figure 5. La localisation de la coupe géo-électrique tirée de l interprétation des sondages électriques est aussi reportée sur la Figure 5 ainsi que ainsi que l axe d approfondissement mis en évidence par les sondages AMT. Schématiquement, la première étude identifia, au moyen de quatre sections géophysiques interprétées (87 sondages), un horizon conducteur ( Ωm), supposé peu perméable et au toit à la morphologie variable, généralement situé entre 100 et 200 de mètres de profondeur sous 0 NGR. Cet horizon, recouvert de matériaux plus résistants ( Ωm), constituerait lessentiel du réservoir aquifère (Dubreuil, 1984). L identification/interprétation de l'interface eau douce / eau salée s est restreinte à la bordure côtière où seuls quelques sondages électriques avaient pu mettre en évidence des faibles résistivités d une dizaine d Ωm sous le conducteur précédemment mentionné. La coupe B de cette étude, située au sud de la zone investiguée et dont la trace est reportée en figure 3, recoupe le secteur étudié dans le présent travail. Par ailleurs, seule celle-ci présente un conducteur caractérisé par un léger pendage apparent constant en direction des terres. Quelques années plus tard, après que deux forages (Pierrefonds-village x-0063 et La Vallée x-0066) aient confirmé les données géophysiques précédentes, une nouvelle campagne de géophysique (10 sondages électriques) est commandée pour valider un troisième site de forage (Pierrefonds Littoral x-0068) situé plus au nord de la présente étude (Daessle et Gandolfi, 1987). Cette étude confirma la structure géologique proposée en 1984 et permit d identifier plus avant dans les terres ( m de la côte) la présence de l'interface eau douce / eau salée à quelques 200 m de profondeur, soulignée par des faibles résistivités (5-18 Ωm). BRGM/RP FR Rapport final 15
18 Figure 3 - Coupe interprétative d après sondages électriques (Dubreuil, 1984) Suite aux études précédentes, plusieurs piézomètres et forages ont été mis en place dans l aquifère situé entre St-Pierre et St-Louis. En 1988, une nouvelle campagne de géophysique (11 sondages électriques) permit de contraindre encore plus précisément le modèle hydrogéologique conceptuel de cet aquifère avec, toujours pour objectif, l implantation d ouvrages (Daessle et Verdier, 1988). Due à une morphologie ondulée de l horizon conducteur inférieur et à des variations lithologiques importantes, les courbes de sondages obtenues sont variées. Elles permirent de proposer une coupe géophysique interprétée intéressante, parallèle à la côte (Figure 4). La gamme de résistivité mise en évidence est toujours similaire, mais l orientation du profil reflète la morphologie complexe du conducteur. Aucun terrain très conducteur, assimilable à une interface eau douce / eau salée, n est identifié. 16 BRGM/RP FR Rapport final
19 Figure 4 - Reconnaissance géophysique, rive gauche rivère Saint-Etienne. Coupe interprétative. (Daessle et Verdier, 1988) Dans la même année, une réinterprétation de 24 sondages électriques est effectuée afin d optimiser l emplacement du réseau d ouvrages (Verdier et Stieltjes, 1988). Celleci aboutit à des conclusions similaires et présente des variations latérales interprétées comme le remplissage d une paléo-vallée de la rivière St-Etienne. Enfin, Duchamps et Daesslé (1989) réalisent une campagne de prospection électromagnétique AMT autour de St-Pierre. Cette étude révèle la présence d un horizon plus conducteur que précédemment (~ 20 Ωm), plus profond (jusquà -600 m NGR) et présentant de profonds sillons perpendiculairement à la côte. Les résultats ne fournirent malheureusement qu une information qualitative en raison des pollutions électromagnétiques. En effet, les résultats obtenus à l ouest du secteur investigué (NW de St-Pierre) montrent un horizon conducteur deux fois plus profondément que celui mis en évidence en Ceci pourrait toutefois être une conséquence de la modélisation des sites AMT, l épaisseur des couches étant reliée à leur résistivité. BRGM/RP FR Rapport final 17
20 C63 A X0066/PIB-8 13 C64 C X0065/F15 C74bis 14 B C76 C74 C Légende X0078/P Northing (m, WGS84/UTM 40S) Géophysique / aquifères côtiers PE D=100, 200 & 400 m mesuré et n de station (m) A 300 profil rectangle mesuré (AB = m, MN = 100 m) et n de station (m) B dipôle d'injection emprise théorique du rectangle multinode D= 5, 10, 25, 50 et 100 m et n de profil Mesures antérieures : C sondage électrique (1983) coupe géoélectrique sondage (bleu) AMT (1989) et orientation (noir) axe d'approfondissement Echelle (km) axe invasion salée (modélisation Office de l'eau) 12288X0078/P11 forage et identifiant Easting (m, WGS84/UTM 40S) Figure 5 - Carte d implantation des mesures antérieures et des nouvelles mesures géophysiques BRGM/RP FR Rapport final
21 1.7. METHODES GEOPHYSIQUES UTILISEES La méthode électrique en courant continu avec mesure de la résistivité apparente (Annexe 1) est à la base des investigations géophysiques proposées. La campagne géophysique de terrain s'est déroulée en trois phases, chacune adaptée à un objectif précis Panneau Dipôle-Dipôle Le dispositif de mesure Dipôle-Dipôle est utilisé de manière préférentielle aux autres dispositifs (Schlumberger, Wenner-Schlumberger, ) en raison de la longueur des profils. Les autres dispositifs utilisent une commutation automatique gérée par un matériel dont la longueur d'investigation n'excède pas quelques centaines de mètres. Dans le cas de profils plus longs, l'acquisition est réalisée manuellement, donc seul le dispositif Dipôle-Dipôle est raisonnablement réalisable. La première étape a consisté à réaliser un panneau électrique (Annexe 2) depuis l extrémité est de l aérodrome jusqu à la limite sud-est de Bois d Olives (Figure 5). Le résultat attendu était une image de l invasion salée tout le long du profil, depuis la côte, où le forage P11 (12288X0078/P11) situe l invasion d eau salée à environ m de profondeur, soit m NGR (diagraphie de conductivité - figure 6), jusqu au voisinage du Domaine de la Vallée où la campagne d AMT de 1989 situe le toit du niveau salé à plus de 250 m de profondeur. Le panneau électrique a été mesuré en dispositif dipôle-dipôle avec des longueurs de dipôles D=100 m (rang n=1 à 4) et 200 m (rang n=1 à 6), pour à la fois bien imager les structures les moins profondes et atteindre une profondeur d investigation supérieure à 300 m au centre du profil. D une longueur d environ m, le profil passe à proximité immédiate des ouvrages P11 (piézomètre Syndicat aval Pierrefonds, code BSS 12288X0078/P11), F15 (piézomètre la Vallée Aval Pierrefonds, code BSS 12288X0065/F15 1 ) et PIB-8 (la Vallée Pierrefonds, code BSS 12288X ). Les documents relatifs à ces ouvrages sont présentés en annexe 4 et sur la figure X0065/F15 - Coupe lithologique : 8 m d'alluvions 25 m de pyroclastites 87 m de basalte (jusqu'au fond du forage soit 120 m de profondeur) Niveau piézométrique à 1.42 m NGR lors du forage X0066/PIB-8 Coupe lithologique : basalte non homogène jusqu'au fon du forage, soit 100 m de profondeur BRGM/RP FR Rapport final 21
22 La pseudo-coupe de résistivité apparente a été interprétée par inversion (Cf. Annexe 2) avec le logiciel RES2DINV (M.H. LOKE, 1996, 2001, 2003). Les mesures électriques ont été calées sur les coupes géologiques (P11, F15 et PIB-8) et sur la diagraphie de conductivité (P11). L interprétation par inversion permet d imager tout le long du profil les structures géoélectriques du sous-sol Dispositif Rectangle Dans une seconde phase d exploration, un dispositif rectangle (cf. Annexe 1) a été réalisé. L objectif est de cartographier la géométrie et l extension de l'interface eau douce / eau salée loin du trait de côte et jusqu à une profondeur d environ 400 m. Le périmètre a été choisi pour les raisons suivantes : confirmer ou infirmer l indentation mise en évidence par une simulation du modèle hydrogéologique (simulation et données Office de l Eau (Folio, 2006), Figure 5) qui correspondrait à une avancée de l'interface eau douce / eau salée entre la ravine des Cabris et la ravine Blanche ; recouper l axe d approfondissement (200 à 300 m de profondeur) du toit du conducteur mis en évidence par AMT et interprété comme un indice possible d avancée de l'interface eau douce / eau salée à l intérieur des terres ; recouper dans la mesure du possible le panneau électrique pour cartographier les éventuels prolongements latéraux de structures mises en évidence sur la coupe de résistivité. L emplacement de ce dispositif est représenté sur la Figure 5. La dimension du dispositif est AB= 3300 m, ce qui permet de couvrir un périmètre d environ 1000 m de côté, avec 5 profils distants de 200 à 400 m, mesurés avec MN = 100 m et au pas de 100 m. Les mesures sont présentées sous forme d une carte de résistivité apparente. 22 BRGM/RP FR Rapport final
23 Dispositif 3D L objet de la troisième phase est d évaluer l intérêt d un modèle géo-électrique en trois dimensions pour bien imager l'interface eau douce / eau salée et les aquifères en milieu volcanique. A partir de ces données haute résolution, la nécessité de bien résoudre les variations superficielles de résistivité pour imager correctement les structures les plus profondes (obtenues à partir des mesures Dipôle-Dipôle) sera discutée. Les dispositifs 3D (au sens strict du terme) utilisent un réseau d électrodes disposées suivant une grille et en forages (tomographie électrique). La mise en place d un tel réseau est très complexe et donc très coûteuse en milieu naturel. De telles investigations réclament un grand nombre de mesures qui ne peuvent être réalisées qu avec un résistivimètre spécifique à séquences programmables. Les caractéristiques de ce type d équipement, notamment la puissance, limitent les investigations à une centaine de mètres maximum en profondeur. De tels dispositifs sont par conséquent réservés à des périmètres d étude n excédant pas quelques centaines de m. Compte tenu des contraintes de terrain et de temps, l idée est de mesurer plusieurs panneaux électriques parallèles (mesures 2D) et de les interpréter en 3D (logiciel RES3DINV, M.H. LOKE) pour imager le sous-sol en trois dimensions. L emplacement prévu pour ces investigations est situé à l Est de l aérodrome, à une centaine de m et perpendiculairement au bord de mer. Cinq profils parallèles de 475 m de long et distants de 40 m ont été mesurés en dispositifs dipôle-dipôle et Wenner- Schlumberger avec des longueurs de dipôles D=5, 10, 25 et 50 m. Les cinq profils recoupent l emprise du panneau électrique principal mais ne lui sont pas parallèles, l occupation des sols ne le permet pas. Par conséquent deux profils additionnels de 475 m (P1 et P7) ont été mesurés parallèlement au panneau principal pour assurer l équivalence électrique entre les deux jeux de mesures lors de l interprétation des données. Les résultats sont présentés sous forme de coupes de résistivité interprétée (2D) et sous forme de surface représentant les différents horizons géo-électriques mis en évidence (3D). BRGM/RP FR Rapport final 23
24 1.8. MOYENS MIS EN ŒUVRE Moyens communs à tous les dispositifs électriques : un géophysicien 3 manœuvres intérimaires recrutés sur place m de câbles électriques pour la mise en place des dispositifs de mesure 96 électrodes en acier inoxydable pour l'injection du courant électrique dans le sol un GPS GARMIN 60 CSX et un télémètre laser TRUPULSE200 un conductivimètre 4 talkies-walkies, deux téléphones portables un ordinateur portable avec logiciels de transfert, traitement et d'interprétation un véhicule 4x4 Equipement pour les dispositifs rectangle AB=2 000 à m et panneau électrique D=100 et 200 m : un émetteur de courant continu 8 voies VIP3000 Iris Instruments d'une puissance de 3000 W (VABmax=3 000 V, IABmax=5 A) alimenté par un groupe électrogène de 4500 W, 220 V et 50 Hz un résistivimètre récepteur de tension 6 voies ELREC6 Iris Instruments Equipement pour le dispositif multi-électrodes 3D D=5, 10, 25 et 50 m : un résistivimètre emetteur-récepteur 10 voies SYCAL PRO 96, d une puissance de 250 W (VABmax=1 000 V, IABmax=2.5 A) alimenté par une batterie 12 V 6 flûtes électriques 16 électrodes, spacing 5 m 4 boitiers de connexion 24 BRGM/RP FR Rapport final
25 1.9. HISTORIQUE DES MESURES ET DIFFICULTES RENCONTREES Août 2007 Mardi 21 : début de la mission à 10h00 à St Denis. Achat consommables, chargement du matériel dans le véhicule et départ pour St Pierre, arrivé à 19h00. Mercredi 22 : Recrutement des 3 intérimaires. Début implantation/layonnage PE D=100 et 200 m. Jeudi 23 : fin implantation/layonnage PE et positionnement GPS. Vendredi 24 : mesure d'un dispositif D=100 m (35 mesures) + 2 mesures D=200 m. Samedi 25 : mise en place dispo D=200 m, interrompue par problème de permittage (interdiction de circuler sur la propriété). Dimanche 26 : implantation/layonnage/positionnement profil PE dans la Ravine des Chèvres pour contourner la propriété interdite. Lundi 27 : mesuré dispositif 1 D=200 m 46 mesures dont 6 en D=400 m. Mardi 28 : mesuré dispositif 2 D=200 m dans ravine. 25 mesures dont 4 reprises + 4 mesures en D=400 m. Mercredi 29 : mesuré dispositif 3 D=200 m, 42 mesures dont 2 en D=400 m, 4 reprises en D=200 m et une reprise en D=400 m. Jeudi 30 : mesuré dispositif 4 D=100 & 200 m, 39 mesures, 2 reprise en D=200 m, 2 reprises en D=100 m. Vendredi 31 : dispositif 5 D=100 m. Panne matériel (ELREC6). Septembre 2007 Samedi 1er : implanté, layonné et positionné profils 2 et 3 multiélectrodes. Dimanche 2 : implanté et positionné profil 1. Lundi 3 : mesuré profil 1 + nivellement. Mardi 4 : mesuré et nivelé profil 2. Terminé layonnage profil 3. Mercredi 5 : mesuré et nivelé profil 3. Implanté, layonné et positionné profil 4. Jeudi 6 : mesuré et nivelé profil 4. Implanté, layonné et positionné profil 5. Reçu pièces de rechange pour ELREC6. Réparé ELREC6. Vendredi 7 : mesuré et nivelé profil 5. Implanté, layonné et positionné profil 6. Samedi 8 : mesuré et nivelé profil 6. Implanté, positionné, nivelé et mesuré profil 7 (prolongement profil 1). Pneu crevé. Dimanche 9 : repos. BRGM/RP FR Rapport final 25
26 Lundi 10 : implanté, positionné et layonné profils 1 & 3 rectangle. Mardi 11 : Implanté, layonné et positionné profils 2, 4 & 5 rectangle. Mercredi 12 : permittage et mise en place de AB = 3000 m, déroulé 5200 m de câble pour contourner la propriété interdite. Jeudi 13 : mesurés profils 1, 2, 3 & 4, 3x700 m + 1x1000 m. Réparé AB deux fois dans la matinée. Vendredi 14 : mesuré profil 5, 800 m. Repli moitié ouest de AB. Samedi 15 : repli AB. Chargement matériel.. Dimanche 16 : retour sur St Denis. Lundi 17 : mise en caisse du matériel. Départ pour la métropole. Total Détail PE D=100 & 200 mm 10 Implantation / layonnage / positionnement 3 Mesures 6 Stand By 1 Multiélectrode 7 profils de 475m 8 Implantation / layonnage / positionnement 3 Mesures/nivellement 5 Stand By 0 Rectangle AB=3000 m 5.5 Implantation / layonnage / positionnement / mise en place et repli AB 4 Mesures 1.5 Stand By 0 Voyage/Chargement/déchargement matériel/a-r St Pierre 4 Tableau 1 Descriptif des unités d'œuvres en jours (8h de travail par jour sont comptées) 26 BRGM/RP FR Rapport final
27 2. Résultats 2.1. PANNEAU ELECTRIQUE L invasion d'eau salée est caractérisée par un niveau de très faible résistivité. La zone aquifère est identifiée grâce à la connaissance hydrogéologique régionale et à la présence de forage dans le secteur d'étude. Suivant les contrastes mesurés, les variations de résistivités au sein d un horizon géologique donné peuvent fournir des indications sur la nature des aquifères (eau douce, zone de mélange eau douce eau salée). Figure 6 - Log de conductivité électrique de l eau du forage P11 et conversion en résistivité électrique de l eau (log réalisé le 7 Mars 2007, origine Office de l'eau) Le log de conductivité électrique présenté sur la figure 6 a été effectué dans le forage P11 à l'état naturel (pas de pompage). Il est crépiné de 25.6 à 117 m/sol (de à BRGM/RP FR Rapport final 27
28 -94.6 m NGR). Le niveau piézométrique était localisé à 21 m de profondeur lors de la réalisation du forage (1.14 m NGR). Le log de conductivité électrique mesuré dans le forage P11 est converti en résistivité électrique, inverse de la conductivité (Figure 6). On note une chute de la résistivité à partir de -27m NGR (49.14 m de profondeur), correspondant à une résistivité électrique inférieure à 1 Ohm.m, interprétée comme une interface eau douce / eau salée. Les faibles valeurs de conductivité observées en-dessous de 70 m NGR ne semblent pas avoir de signification réelle (communication orale, Office de l'eau). Ce genre d'artéfact est régulièrement observé sur l'ensemble des diagraphies de résistivité réalisées à La Réunion. Seul un log de conductivité en pompage pourrait permettre de lever cette ambiguïté. Le logiciel utilisé dans l inversion 2D, Res2dinv, permet de fixer la résistivité dans un voisinage prédéfini. Dans cette étude, la résistivité a été contrainte au voisinage du forage P11 à partir du log de conductivité, jusqu à 70 m de profondeur. Nous utilisons pour cela une interpolation des valeurs du log (Figure 6) en profondeur : - De 3 à 15 : 10 Ohm.m, - De 15 à 27m : 3 Ohm.m - De 27 à 70 m : 0.9 Ohm.m On associe également à cette zone un paramètre de régularisation qui gère le degré de liberté laissé durant l inversion. La valeur choisie pour ce «damping factor» est de 3, ce qui correspond à une contrainte assez forte. Il faut noter qu il serait faux d imposer la valeur de résistivité mesurée en forage sans laisser un degré de liberté, tout simplement car la conductivité de l eau n est pas la conductivité de la roche contenant l eau. La loi d Archie, loi empirique largement utilisée, qui relie la résistivité r de la roche imbibée d eau à celle de l eau w : m r wa Cette relation fait intervenir la porosité ( ) et deux coefficients (a et m) empiriques à déterminer. En toute rigueur, la loi d Archie s applique à des milieux poreux où domine la conductivité ionique (des ions en solution). Dans un milieu composé de basaltes fracturés alternant avec des paléosols très argileux, il est difficile d appliquer cette relation. Cependant, cette relation peut s écrire sous une forme plus générale à l aide d un paramètre unique appelé facteur de formation F : / r w F 28 BRGM/RP FR Rapport final
29 Ce facteur de formation F peut être expérimentalement mesuré mais, ne disposant pas d information précise et ne pouvant raisonnablement pas faire l approximation d un milieu homogène, nous ne pouvons pas déduire la valeur de la résistivité de la roche directement et avec précision de celle mesurée sur l eau en forage. La variation, par contre, est sans équivoque (baisse brutale de la résistivité à l'interface eau douce / eau salée) et c est cette variation que nous imposons au voisinage du forage P11 lors de l inversion. Pour donner un ordre de grandeur (Keller, 1987), le facteur F vaut de 100 à 1000 pour un milieu fracturé et de faible porosité matricielle. Donc, la résistivité de la roche saturée est de 100 à 1000 fois plus résistante que l eau qui la baigne. Comme la mesure en forage correspond à la conductivité de l eau, le saut observé de 3 à 1 Ohm.m pour la résistivité de l eau peut se traduire par un saut de 300 à 100 Ohm.m pour la résistivité du milieu saturé. Le voisinage du forage P11, qui est soumis à une résistivité contrainte, est fixé à 300 m (rayon de 150 m autour de P11) pour le panneau profond qui utilise des électrodes tous les 100 m (qui est inversé par un modèle avec une maille de 50 ou 100 m de largeur). Ce voisinage est fixé à 20 m autour de P11 pour l inversion du panneau multinodes qui utilise des électrodes tous les 5 m. Dans les deux cas, cela revient à contraindre 2 cellules de part et d autre du forage P11, jusqu à 70 m de profondeur. Le grand profil (inter-électrodes de 100 m) de 3200 m n est pas parfaitement rectiligne, et la résistivité apparente (Annexe 2 pour la définition) a été recalculée en prenant en compte les vraies positions des électrodes mesurées sur le terrain. L effet de la topographie est lui pris en compte dans l inversion. BRGM/RP FR Rapport final 29
30 RMS=4,7% Figure 7 - Panneau électrique interprété (inter-électrode 100 m) sans contrainte sur la résistivité autour du forage P11 RMS=4,7% Figure 8 - Panneau électrique (inter-électrode 100 m) avec résistivité contrainte dans un voisinage de 150 m autour du forage P11 jusqu à 75 m de profondeur superposé aux limites interprétées d après l inversion non contrainte. Le même set de données a été inversé en utilisant plusieurs réglages et contraintes dans l inversion. Les résultats sont présentés sur les coupes interprétées figure 7, figure 8 et figure 9. On peut noter les observations suivantes : - Une partie superficielle peu résistante 100 Ohm.m est observée depuis la côte jusqu au voisinage de P11 et est attribuée à des alluvions très argileuses ou à la salinité des terrains de surface ; tandis que dans la partie plus au nord, la résistivité des terrains de surface apparaît plus élevée > 300 Ohm.m et est attribué à des alluvions moins argileuses (noter que des tufs sont signalés en surface dans F15), elle devient l anomalie R1 plus au Nord. - La zone résistante R1 s épaissit brutalement au voisinage de l abscisse X=700 m le long du profil et coïncide avec l interruption du niveau résistant R2 vers le Nord. Cette limite est matérialisée par un trait gras noir en pointillé sur les trois figures. Elle peut être interprétée comme la signature d une 30 BRGM/RP FR Rapport final
31 discontinuité traversant toute la série. Cette discontinuité pourrait correspondre à la bordure d'une paléovallée. Cela dit, comme la résolution de la tomographie ne permet pas d affirmer l interruption aussi brutale en profondeur (altitude < 250 m) de la zone R2, cela peut être lié uniquement à la fin de l extension de l'interface eau douce / eau salée. - Une zone nettement conductrice (C1) et présentant un pendage vers l intérieur des terres est interprétée comme une interface eau douce / eau saléesaumâtre. En raison de la résolution de la méthode et de variations lissées par l inversion, cette zone conductrice est entourée d une zone moyennement résistante (comme R1) et le calage au forage P11 nous amène à pointer le toit de cette interface sur l iso-valeur 100 Ohm.m. - L'interprétation de la zone R2 conserve un caractère hypothétique marqué. Il peut s'agir, soit : o o de laves altérées (présence d'argile) imbibées d'eau douce. La productivité en termes de ressources en eau de telles formations géologiques est discutable. de laves saines imbibées d'eau légèrement saumâtre. Cependant, aucun gradient de conductivité décroissante depuis le pôle salé (océan) vers les terres n'est observé sur le profil. En l'état actuel des connaissances de l'hydrogéologie de l'île de La Réunion, il parait difficile de trancher entre ces deux hypothèses car aucun forage n'a encore atteint des profondeurs supérieures à 300 m à proximité du littoral. - L utilisation d une résistivité contrainte au voisinage de P11 fait apparaître un pendage assez constant d environ 6% (Figure 8) du toit de la zone identifiée comme étant liée à l'interface eau douce / eau salée. - L extension de cette interface eau douce / eau salée-saumâtre, en l absence de log électrique au voisinage du forage F15, est estimée jusqu à l abscisse X=500 m. Cette valeur est à prendre avec précaution, étant donné l utilisation d une seule contrainte très localisée au voisinage de P11. - Le conducteur C2 est en limite de profondeur d investigation, sa profondeur est très mal contrainte. BRGM/RP FR Rapport final 31
32 Figure 9 - Inversion sans contrainte sur la résistivité autour du forage P11 et avec un interélectrode de 50 m superposé aux limites interprétées d après l inversion non contrainte au pas de 100 m La distance inter-électrode fixe la largeur des cellules du maillage utilisées dans l inversion. L utilisation d un inter-électrode de 50 m, impacte nettement le résultat d inversion (Figure 9). En réalité, cet inter-électrode est fictif, car le plus petit pas utilisé dans l acquisition est de 100 m. Il faut noter qu un inter-électrode de 50 m génère un modèle de 619 cellules et un inter-électrode de 100 m génère un modèle de 221 cellules. Or, comme le jeu de données est composé de 187 mesures, le résultat d inversion avec 3 fois plus de cellules que de données est très fortement influencé par les paramètres de lissage de l algorithme. En l absence d informations plus précises (mesures au pas de 50 m par exemple) que les mesures effectuées et d une autre zone contrainte par un log de conductivité (dans la partie centrale par exemple), nous n avons pas de raison de privilégier un modèle avec 3 fois plus de cellules. C est donc le modèle avec une taille de cellule de 100 m que nous avons conservé pour l interprétation. 32 BRGM/RP FR Rapport final
33 a) b) c) d) e) Résistivité (Ohm.m) Figure 10 - Inversion des profils multi-nodes P1 et P7 non contrainte (a), P1_et P7 avec contrainte sur P11 (b), zoom sur le panneau électrique (PE) sans contrainte (zoom de la figure 7) (c), zoom sur PE avec contrainte (zoom de la figure 8) (d), zoom sur PE non contrainte (zoom sur la figure 9) (e) L embrayage entre les profils haute résolution (inter-électrode de 5m) et le grand panneau électrique est très satisfaisant (Figure 10). Ce panneau superficiel apporte une information plus riche, notamment une couche de quelques mètres d épaisseur plus conductrice au sein du résistant superficiel. BRGM/RP FR Rapport final 33
34 La remontée du conducteur a proximité de la côte est nettement mieux rendue par les panneaux haute-résolution. La résistivité étant contrainte ou non au voisinage de P11, les résultats d inversion sont tous conformes au log mesuré en forage jusqu à 70 m de profondeur. On remarque que ni le résultat d inversion avec les mesures multi-node (inter-électrode 5 m) ni le panneau électrique PE (inter-électrode 100 m) ne font apparaître une remontée de la résistivité comme la base de la diagraphie de conductivité. Cette remontée de la résistivité de la diagraphie étant hypothétique, les résultats d inversion tendent à prouver que cette couche d eau douce est, si elle existe, peu épaisse et n est détectée par aucun des dispositifs électriques DISPOSITIF RECTANGLE Le dispositif rectangle (aussi appelé gradient) consiste à baigner une zone rectangulaire (tiers central entre A et B) dans un champ électrique homogène et constant en l absence de variations spatiales de résistivités électriques dans le soussol (annexe 1 pour plus d informations). Avec une distance AB de 3300 m, on peut considérer que la carte de résistivité correspond à une intégration des variations de résistivité dans les premiers 400 m. Cinq profils de mesures ont été réalisés, subparallèles. Les résistivités apparentes mesurées ont été interpolées dans la zone d observation (Figure 11). On observe une zone Ouest globalement plus conductrice que la partie Est plus résistante. Il faut tenir compte d un éventuel effet topographique ou d une éventuelle variation de la nature des sols dans la zone d étude. En effet, le rectangle se localise à la limite de deux formations géologiques différente : des alluvions à l'ouest et des tufs à l'est (Figure 1 et Figure 12). Il est possible que la variation de résistivité puisse correspondre à ce contraste de lithologie. Il est aussi envisageable de calculer par une surface polynômiale une réponse «régionale» que l on peut retirer, et ainsi renforcer le contraste entre les variations plus rapides (donc, plus locales). Attention, les valeurs de résistivité apparente ainsi corrigées sont désormais relatives et plus absolues. 34 BRGM/RP FR Rapport final
35 Figure 11 - Dispositif rectangle : carte de résistivité apparente (a), calcul d un régional (b), et carte résiduelle (c). Figure 12 - Dispositif rectangle sur fond géologique BRGM/RP FR Rapport final 35
36 Les points de mesure dans la zone d étude devraient être densifiés et la zone cartographiée agrandie afin d obtenir une information plus riche. Cependant, un axe conducteur (matérialisé par la ligne pointillée bleue sur la Figure 11c) apparaît nettement dans la zone mesurée. L'indentation mise en évidence par l'office de l'eau (Folio, 2006) n'a pu être recoupée en raison d'une échelle d'investigation trop faible DISPOSITIF 3D Cinq profils parallèles de 475m de long et avec un espacement inter-électrode de 5 m ont été réalisés perpendiculairement au trait de côte S (Figure 5). Les profils sont distants de 40 m et l acquisition des données a été réalisée en utilisant les dispositifs Dipole-Dipole (a = 5, 10, 25 et 50 m jusqu à N=5) et Wenner-Schlumberger (a=15 jusqu à 450 m). Les différents dispositifs de mesures (composés d un quadripôle de 2 électrodes d injection A, B et de potentiel M, N) sont sensibles aux variations de résistivité électrique dans le sous-sol (Figure 13). Cependant, ils sont également sensibles latéralement suivant un diagramme en 3D qui suit un axe de symétrie de révolution passant par le profil. Plus on écarte les électrodes d injection du courant (A, B), et plus on sonde profondément, mais également, plus on est sensible à des variations latérales (hors profil) situées loin du profil de mesure. La présence de la mer à proximité du profil est traitée par un algorithme qui limite les effets de bord et un dispositif qui maximise la réponse à l intérieur du profil (la mer est en dehors). Les 5 profils distants de 40 m peuvent être inversés simultanément, car chaque profil est en partie recouvert par la zone de sensibilité du profil adjacent, surtout dans la partie centrale des profils. En première approximation, l effet latéral est sensiblement égal à la profondeur d investigation, soit 0.2*L où L est la distance entre les 2 électrodes les plus éloignées du quadripôle (sur la figure 13, cela correspond à la distance AB pour les dispositifs Wenner et Schlumberger, et BN pour le Dipole-Dipole). Dans le cas présent, comme seules les mesures en dispositif Wenner Schlumberger permettent de réaliser des mesures stables pour des grands espacements (et donc avec une sensibilité latérale > 40 m), nous avons utilisé seulement les mesures avec ce dispositif pour l inversion 3D. 36 BRGM/RP FR Rapport final
37 Figure 13 La sensibilité varie en fonction de la position des électrodes (ici, trois dispositifs audessus d un demi-espace) Inversion 2D des profils En 2D, les mesures réalisées avec les 2 dispositifs (DD et WS) ont été inversées simultanément. Il sera alors envisageable de comparer les résultats d inversion 2D profil par profil, avec les profils tirés de l inversion 3D. BRGM/RP FR Rapport final 37
38 Figure 14 Localisation géographique des cinq profils multinodes 38 BRGM/RP FR Rapport final
39 Sud Nord Sud Nord Sud Nord Sud Nord Sud Nord Figure 15 - Inversion 2D des cinq profils multinodes parallèles n 2 à 6 BRGM/RP FR Rapport final 39
40 Inversion 3D, section verticales XZ Entre les profils n 2 et 3 Sud Entre les profils n 3 et 4 Nord Sud Entre les profils n 4 et 5 Nord Sud Entre les profils n 5 et 6 Nord Sud Nord Figure 16 - Sections verticales XZ d après l inversion 3D, parallèles aux profils acquis 40 BRGM/RP FR Rapport final
41 Inversion 3D, section verticales XY L inversion 3D fournit un modèle volumique («cube») de distribution de la résistivité électrique. De la même manière que l on peut extraire des sections parallèles aux profils mesurés, on peut extraire des profils perpendiculaires (Figure 17) ou des coupes à profondeur constante (Figure 18). Sud Nord Figure 17 - Sections verticales YZ d après l inversion 3D, perpendiculaires aux profils acquis Inversion 3D, sections horizontales Sud Nord Figure 18 - Sections horizontales XY à différentes profondeurs, entre 8 et 60 m, d après l inversion 3D BRGM/RP FR Rapport final 41
42 Inversion 3D, iso-surfaces en volume Profondeur (m) Distance (m) Figure 19 - Visualisation en 3D de l'interface eau douce / eau salée-saumâtre : surface isovaleurs 50, 100 et 500 Ohm.m dans le modèle obtenu après inversion 3D. Le modèle volumique résultat de l inversion 3D peut être exploré en utilisant des outils surfaciques. Par exemple, sur la Figure 19 sont représentées les surfaces isovaleurs à 50, 100 et 500 Ohm.m. La surface à 50 Ohm.m fournirait une image en 3D de l'interface eau douce / eau salée qui plonge. Remarque : Sur la figure 19, les axes correspondent à des nœuds des mailles du modèle, et pas à des distances à intervalle fixe. La maille suivant X vaut 5 m, suivant Y 40 m et le pas en Z est variable avec une augmentation vers la profondeur. L exagération verticale sur cette image en 3D n est donc pas constante sur cette figure. 42 BRGM/RP FR Rapport final
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