LE MARCHÉ DU LOGEMENT 4 ème trimestre 2013 et Bilan annuel
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- Tiphaine Falardeau
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1 mars 2014 SERVICE ÉCONOMIQUE ET FINANCIER LE MARCHÉ DU LOGEMENT 4 ème trimestre 2013 et Bilan annuel 1- Marché des logements neufs : ralentissement de l activité Après un premier semestre où les ventes avaient progressé de +5% par rapport au 1 er semestre 2013, le marché s est dégradé au cours du 2 nd semestre ; les ventes enregistrent un recul de 7,5% sur les 6 derniers mois de l année 2013 par rapport au 2 nd semestre L offre nouvelle n aura cessé de se réduire au cours de l année avec un recul des mises en vente de 16,8% en 2013 par rapport à En raison de l ajustement du rythme de mises en vente au faible niveau de la demande, l offre disponible reste stable par rapport au volume de la fin d année MARCHÉ DU LOGEMENT NEUF 4 ème trimestre ème trimestre 2013 Variation Année mobile Variation Mises en vente ,8% ,8% Ventes ,1% ,3% Offre commerciale* ,9% * l'offre commerciale est constituée de logements en cours de construction, en projet et achevés Les ventes 1 (cf. Tableau 1) Le rythme des ventes continue de se dégrader avec ventes au 4 ème trimestre 2013, soit 9,1% par rapport au 4 ème trimestre En année mobile, les ventes de l année 2013 auront reculé de 1,3% par rapport à La diminution des ventes au dernier trimestre 2013 est plus marquée pour les maisons individuelles ( 15,7% par rapport au 4 ème trimestre 2012) que pour les logements collectifs ( 8,5% sur la même période). L analyse comparée des ventes d appartements aux 4 èmes trimestres 2012 et 2013 montre un recul général de tous les types d appartements : 12,1% pour les studios, 9,3% pour les 2 pièces, 8,4% pour les 3 pièces et 3,2% pour les 4 pièces et plus. 1 Ventes brutes (réservation avec dépôt d arrhes). 1
2 Le faible niveau général des ventes, s explique par l effet conjugué : Du faible niveau des ventes à investisseurs ; de la relative faiblesse de l accession à la propriété dans le neuf, liée à la diminution significative de l aide à l accession, due aux réformes du PTZ+ fin 2011 et 2012 ; De l attentisme général des acquéreurs dans un environnement économique menaçant, bien que le coût du financement n ait jamais été aussi faible; des prix qui résistent et demeurent élevés sous le double effet de l envolée des charges foncières et de renchérissement des coûts de construction renchéris par l accumulation des normes et des règlementations techniques, qui ne se traduit plus par une amélioration de la qualité des logements ; de conditions d octroi du crédit aux acquéreurs qui restent restrictives. La répartition des ventes est la suivante : VENTES TOTAL IDF PROVINCE France NORD (1) France SUD (2) Variation année mobile T (part) 24% 76% 28% 49% T (part) 26% 74% 26% 48% T (part) 23% 77% 28% 50% T (part) 24% 76% 29% 46% T (part) 28% 72% 27% 45% T (part) 28% 72% 25% 47% T (part) 24% 76% 27% 49% T (part) 23% 77% 28% 49% T4 2013/ T ,1% -12,3% -8,1% -14,0% -4,4% Variation 2013/2012-1,3% +5,6% -3,5% -4,2% -3,1% (1) France NORD : Champagne-Ardenne, Picardie, Haute-Normandie, Centre, Basse- Normandie, Bourgogne, Nord - Pas-de-Calais, Lorraine, Alsace, Franche-Comté, Pays de la Loire, Bretagne, Poitou-Charentes. (2 )France SUD : Aquitaine, Midi-Pyrénées, Limousin, Rhône-Alpes, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Provence Alpes Côte d Azur, Corse. La part des ventes de logements en Ile de France s est réduite par rapport au début de l année (de 28% en début d année à 24% au dernier trimestre 2013) au profit de le la Province (76% des ventes au 4 ème trimestre 2013) ; la part des ventes en France Nord 2 (hors Ile de France) est stable (28%), alors qu elle progresse en France Sud 3 (de 45% au 1 er trimestre 2013 à 49% au 4 ème trimestre 2013). 2 France NORD : Champagne-Ardenne, Picardie, Haute-Normandie, Centre, Basse- Normandie, Bourgogne, Nord - Pas-de-Calais, Lorraine, Alsace, Franche-Comté, Pays de la Loire, Bretagne, Poitou- Charentes. 3 France SUD : Aquitaine, Midi-Pyrénées, Limousin, Rhône-Alpes, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Provence Alpes Côte d Azur, Corse. 2
3 En volume, les ventes du dernier trimestre 2013 se réduisent sur tout le territoire : cette baisse est particulièrement marquée pour l Ile de France ( 12,3% par rapport au 4 ème trimestre 2012) et en France Nord ( 14,0% sur la même période). En France Sud, la baisse des ventes est plus mesurée avec un recul de 4,4% par rapport au dernier trimestre En année mobile, l Ile de France enregistre une progression de ses ventes de +5,6% sur l ensemble de l année 2013 par rapport à 2012 (22 643, contre ). Sur la même période, les ventes en Province enregistrent une baisse de 3,5 % par rapport à 2012 ( 4,2% pour le France Nord et 3,1% pour la France Sud). Pour les régions de la France Nord, par rapport au 4 ème trimestre 2013, on constate que : 10 régions enregistrent une baisse de leurs ventes : Poitou Charentes ( 53,3%), Centre ( 29,9%), Nord Pas de Calais ( 28,9%), Alsace ( 28,1%), Franche Comté ( 24,9%), Picardie ( 17,9%), Bretagne ( 15,2%), Lorraine ( 14,9%), Haute Normandie ( 6,9%) et Champagne Ardenne ( 4,8%) ; Les 3 autres régions enregistrent une hausse de leurs ventes : Basse Normandie (+36,8%), Pays de la Loire (+13,1%) et Bourgogne (+6,7%). Pour les régions de la France Sud, par rapport au 4 ème trimestre 2013, on constate que : 5 régions enregistrent une baisse de leurs ventes : Auvergne ( 39,8%), Limousin ( 20,0%), Rhône Alpes ( 19,1%), Midi Pyrénées ( 12,0%) et Languedoc Roussillon ( 2,7%) ; 2 régions enregistrent une hausse de leurs ventes : Aquitaine (+34,1%) et Provence Alpes Côte d'azur (+5,8%) Les mises en ventes (cf. Tableau 2) Il y a eu mises en vente au 4 ème trimestre 2013, soit une forte diminution de 17,8% par rapport au 4 ème trimestre Cette baisse affecte autant les logements collectifs ( 17,6% sur cette même période) que les maisons individuelles ( 20,2%). Sur les 12 derniers mois, on comptabilise mises en vente, soit un recul de 16,8% par rapport aux 12 mois précédents. Par rapport au 4 ème trimestre 2012, les mises en vente en Ile de France chutent de 40,7% au 4 ème trimestre 2012 (3 767 unités). Sur les 12 derniers mois, les mises en vente en Ile de France ( unités) sont en diminution de 24,2% par rapport aux 12 mois précédents. La France Nord, hors Ile de France, connait également une importante baisse de ses mises en vente ce trimestre : mises en vente, soit 23,2% par rapport au 4 ème trimestre En France Sud, la tendance est moins marquée : mises en vente au cours du 4 ème trimestre 2013, soit 0,6% par rapport au dernier trimestre Sur les 12 derniers mois, les mises en vente de la France Nord ( unités) ont diminué de 17,2% par rapport à 2012 et celles de la France Sud ( unités) de 12,3% sur la même période. Pour les régions de la France Nord, on enregistre par rapport au 4 ème trimestre 2012 : Une baisse des mises en ventes dans 10 régions : Champagne Ardenne ( 78,5%), Basse Normandie ( 52,0%), Poitou Charentes ( 45,7%), Picardie (45,5%), Bourgogne ( 41,7%), Alsace ( 31,0%), Pays de la Loire ( 30,0%), Centre ( 23,6%), Nord Pas de Calais ( 10,0%) et Haute Normandie ( 9,9%) ; Une progression des mises en ventes dans 3 régions : Franche Comté (+50,0%), Bretagne (+7,2%) et Lorraine (+4,6%). 3
4 Pour les régions de la France Sud on enregistre par rapport au 4 ème trimestre 2012 : Une baisse des mises en ventes dans 10 régions : Limousin ( 85,7%), Auvergne ( 50,4%), Rhône Alpes ( 13,3%), Languedoc Roussillon ( 3,5%), Une progression des mises en ventes dans 3 régions : Midi Pyrénées (+36,6%), Aquitaine ( 18,2%), Provence Alpes Côte d'azur (+5,8%). La diminution des mises en vente s explique principalement par la volonté des opérateurs de réduire le risque de stock mais également par le faible niveau de la demande qui limite toujours la capacité des opérateurs à lancer de nouveaux programmes L offre commerciale (cf. Tableau 3) L offre commerciale a progressé depuis le 4 ème trimestre 2012 du fait du fort ralentissement du rythme des ventes. Elle atteint logements à fin décembre 2013, contre à fin décembre 2012 (soit +4,9% d augmentation). Cette augmentation résulte de la montée de l offre de logements collectifs qui a progressé de +5,3% en 12 mois ( logements disponibles à fin décembre 2013), tandis que l offre de maisons individuelles ( unités) est stable (+1,1% en 12 mois). L offre de logements collectifs se compose : logements terminés (5,9% de l offre), soit une hausse de +24,3 % par rapport au 4 ème trimestre 2012 ; logements en cours de construction (36,2% de l offre), soit une augmentation de +2,8% par rapport au 4 ème trimestre 2012; logements en projet (travaux non démarrés), en hausse de +5,3% depuis 12 mois et qui représentent 57,9% de l offre. Par rapport au 3 ème trimestre 2012, l offre commerciale du 4 er trimestre 2013 est en baisse de 2,8% : La baisse est de 6,0% en Ile de France et de 4,9% en France Nord. En France Sud, l offre commerciale est stable (+0,0%) par rapport au trimestre précédent. Dans la France Nord, on constate au 3 ème trimestre 2013 par rapport au 3 ème trimestre 2012: une baisse de l offre commerciale dans 7 régions : Basse Normandie ( 14,5%), Champagne Ardenne ( 12,6%), Bretagne ( 9,2%), Pays de la Loire (+ 2,9%), Centre ( 2,5%) et Bourgogne (+0,1). une hausse dans 7 régions : Lorraine (+36,1%), Nord Pas de Calais (+16,7%), Poitou Charentes (+14,6%), Haute Normandie (+12,3%), Alsace (+9,3%), Franche Comté (+9,1%) et Picardie (+8,0%). Dans la France Sud, on constate au 4 ème trimestre 2013 par rapport au 4 ème trimestre 2012 : Une baisse de l offre commerciale dans 3 régions : Limousin ( 41,3%), Auvergne ( 25,1%) et Languedoc Roussillon ( 0,3%) ; Une hausse dans 4 régions : Rhône Alpes (+17,8%), Provence Alpes Côte d'azur (+13,2%), Aquitaine (+11,3%) et Midi Pyrénées (+4,3%). 4
5 1.4- Les délais d écoulement de l offre disponible 4 (cf. tableau 3) Les délais d écoulement pour la France entière continuent de s allonger passant de 13,0 mois au 4 ème trimestre 2012 à 13,8 mois au 4 ème trimestre 2013 (au rythme de vente des 12 derniers mois). Ils sont plus longs pour les maisons individuelles que pour les logements collectifs (respectivement 14,7 mois et 13,7 mois au 4 ème trimestre 2013). Sur les 12 derniers mois, les délais d écoulement se sont allongés pour la France Nord hors IdF (passant de 16,4 mois au 4 ème trimestre 2012 à 17,6 mois au 4 ème trimestre 2013) et pour la France Sud (passant de 12,1 mois à 13,8 mois sur la même période). En revanche, en Ile de France, le délai d écoulement se réduit passant de 10,7 mois au 4 ème trimestre 2012 à 9,9 mois au 4 ème trimestre Les prix (cf. tableau 3) Le prix du m² de logements collectifs au 4 ème trimestre 2012 enregistre une très légère hausse de +0,9% sur un an, portant le prix moyen à /m². Cette hausse réduite des prix résulte d une baisse des prix en Ile de France ( 2,1% en 12 mois) et d une hausse dans le reste de la France (+3,3% dans la France Nord et +1,5% dans la France Sud en 12 mois). Bien que le rythme des ventes soit en diminution, le ralentissement du rythme des mises en vente limite l accroissement de l offre commerciale. Sur les prix, cela se traduit par une faible hausse en 12 mois. 4 Délai d écoulement é /12 5
6 2- Production des logements neufs en France Entière 2.1- Autorisations de construire Résultats globaux A. Données trimestrielles logements neufs ont été autorisés au 4 ème trimestre 2013, soit une baisse de 12,2% par rapport au 4 ème trimestre 2012 et de 33,3% par rapport au nombre de logements autorisés au 4 ème trimestre Nombre de logements autorisés 0 T T T B. Année mobile En 2013, logements neufs ont été autorisés à construire en France, soit une diminution de 12,6% par rapport au nombre d autorisations de 2012 et de 19,1% par rapport à Nombre de logements autorisés 6
7 C. En régions En 2013, le nombre d autorisations enregistrées a diminué dans toutes les régions par rapport à l année précédente, à l exception de l Aquitaine. Variations du nombre de logements autorisés entre 2012 et 2013 (en année mobile) Résultats sectoriels A. Logements individuels Au 4 ème trimestre 2013, logements individuels ont été autorisés, soit une baisse de 23,8% par rapport au 4 ème trimestre 2012 et de 32,5% par rapport au 4 ème trimestre En année mobile, le nombre de logements individuels autorisés en 2012 ( unités) est en retrait de 11,3% par rapport aux 12 mois précédents ( autorisations) et de 21,1% par rapport à la période précédente ( autorisations). B. Logements collectifs (y compris logements en résidences) Au 4 ème trimestre 2013, il y a eu autorisations de logements collectifs, ce qui représente une légère baisse de 2,2% par rapport au 4 ème trimestre 2012 ( unités) et de 33,8% par rapport à celui du 4 ème trimestre 2010 (91 977). Sur les 12 derniers mois, autorisations de construire pour des logements collectifs ont été délivrées, soit une diminution de 13,8% par rapport à la période précédente ( ) et de 17,2% par rapport à la période antérieure ( ). Hors logements en résidences, les autorisations de construire en collectif enregistrent une légère baisse de 0,5% en variation trimestrielle : autorisations ce trimestre, contre au 4 ème trimestree 2012). Sur l année 2013, la baisse des autorisations est de 12,2% par rapport à l année précédente Hormis l Aquitaine, aucun marché régional n est épargné par le recul de l activité. Le nombre d autorisation de construire des 12 derniers mois reste sous la barre symbolique des autorisations, témoignant de la faiblessee générale de l activité. 7
8 2.2- Mises en chantier Résultats globaux A. Données trimestrielles Avec logements commencés au 4 ème trimestre 2013, les mises en chantier sont en diminution de 10,4% par rapport au 4 ème trimestre 2012 et de 35,8% par rapport au niveau du 4 ème trimestre 2011 ( logements commencés) Nombre de logements commencés 0 T T T B. Année mobile Sur 2013, le nombre de logements commencés ( mises en chantier) est en retrait de 4,2% par rapport à 2012 ( mises en chantier), et de 21,2% par rapport à 2011 ( ) Nombre de logements commencés Résultats sectoriels A. Logements individuels Au 4 ème trimestre 2013, mises en chantier de logements individuels ont été comptabilisées, soit une baisse de 12,6% par rapport au 4 ème trimestre 2012 ( mises en chantier) et de 29,8% par rapport au 4 ème trimestre Les logements individuels purs ( unités ce trimestre) représentent 68,9% des mises en chantier de logements individuels. Sur l année 2013, on comptabilise mises en chantier de logements individuels, soit un niveau en baisse par rapport à 2012 ( 7,1%) et par rapport à 2011 ( 22,5%). B. Logements collectifs (y compris logements en résidences) Sur le 4 ème trimestree 2013, il y a eu mises en chantier de logements collectifs, soit une baisse de 8,7%% par rapport au 4 ème trimestre 2012, et de 39,6%% par rapport au 4 ème trimestre Sur l année 2013, les mises en chantier de logements collectifs ( ) ont diminué de 1,5% par rapport à 2012 ( ) et de 20,0% par rapport à 2011 ( mises en chantier). 8
9 Hors logements en résidences, au 4 ème trimestre 2013, le rythme des mises en chantier de logements collectifs ( unités) est en diminution de 8,8% rapport à celui du 4 ème trimestre 2012 de 40,2% par rapport au niveau du 4 ème trimestre Sur les 12 derniers mois, logements collectifs ont été mis en chantier, soit le même niveau qu en 2012 ( 0,1%) mais nettement en retrait par rapport au niveau de 2011 ( 18,9%). Sur l année 2013, le nombre de mises en chantier ( unités) a diminué de 4,2% par rapport à Ce ralentissement du rythme de l activité a été initié depuis le 2 ème trimestre 2012 et affecte principalement les logements individuels ( 7,1% par rapport à 2012) tandis que les mises en chantier de logements collectifs résistent mieux ( 0,1%). 3- Eléments financiers Après avoir atteint un niveau historiquement bas au mois de avril 2013 à 1,7%, le taux des obligations d Etat (OAT 10 ans) augmente tendanciellement (+0,8% depuis mai 2013). Cette remontée s'explique notamment par l'amélioration de la situation dans les pays d'europe du sud (en particulier en Espagne et en Italie) : alors que les OAT français servaient de valeur refuge depuis 2008, le retour des capitaux vers les emprunts publics espagnols ou italiens se fait aujourd'hui au détriment des OAT français. Rappelons que l'oat 10 ans est la référence utilisée par les banques pour fixer le taux d'intérêt appliqué aux crédits immobiliers à taux fixe d une durée de 15 ans. Suivant ce mouvement, les taux de crédit se sont également orientés à la hausse mais celle ci est restée modérée en raison de l action de la BCE qui poursuit sa politique de soutien à l économie : l'objectif assigné à la BCE dans ses statuts étant de maintenir une stabilité des prix, c'est à dire une inflation qui soit inférieure (ou proche) de 2 %, celle ci a ramené son taux directeur à 0,25 % en novembre dernier afin d éviter un phénomène de déflation à la japonaise. De plus, en créant de la liquidité, via les banques qui font le lien entre la BCE et l'économie réelle, la banque centrale espère aussi favoriser une reprise de l'activité économique et un soutien au financement de la dette publique. Après avoir baissé de façon continue jusqu en avril 2013 et atteint des niveaux historiquement bas, les taux de long terme (OAT) comme de court terme (Euribor) sont désormais sur un léger trend haussier, mais modéré par l action de la BCE. 9
10 4- Perspectives pour le marché du logement neuf Initiée en 2012, le ralentissement de l activité du marché du logement neuf s est poursuivit sur 2013 ; Le maintient des ventes des 12 derniers mois sous du seuil symbolique des unités ou le nombre d autorisations de construire sous la barre des en sont de bons indicateurs. L investissement privé reste particulièrement en retrait et l accession, bien que résistant mieux, se maintient à un faible niveau. Le PTZ+ reste un dispositif de soutien efficace à la primo accession mais, alors que les taux d intérêt restent historiquement bas, il est toujours confronté à des conditions d octroi de crédits restrictives. Face au ralentissement de l activité commerciale, les opérateurs réduisent le rythme des constructions de logements depuis le milieu de l année 2012 afin de limiter le risque de stock. De plus, le lancement de nouvelles opérations devient beaucoup plus sélectif afin de satisfaire aux conditions de pré commercialisation imposées par les banques. Pour le début d année 2014, les indicateurs ne laissent pas présager de meilleures perspectives. En effet, plusieurs facteurs macro économiques vont encore venir fragiliser la demande de logements : Le doux redémarrage de la croissance : +1,3% en 2014 selon l OCDE ; L ampleur de la détérioration du marché du travail : le taux de chômage devrait se maintenir au delà des 10% en 2014 ; Les taux de crédit à l habitat qui, bien que restant à des niveaux bas, se relèvent sensiblement. De plus, l accès au crédit restera difficile pour les emprunteurs de longue durée ou présentant de faibles garanties ; De plus, compte tenu : du dispositif Duflot de soutien à l investissement locatif qui reste stable par rapport à 2012, avec toujours le spectre de l encadrement des loyers du PTZ+, renforcé en début d année 2013 sur les seules catégories les plus modestes et qui n a pas évoluer pour 2014, du maintient de conditions de crédit bancaire contraignantes, de prix toujours contraints par un renchérissement du foncier et de coûts de construction en augmentation. Les trimestres à venir devraient encore être marqués par un faible niveau de l activité, tant du nombre des ventes que du rythme de construction. L image de valeur refuge dont bénéfécie l immobilier reste toujours d actualité, mais celle ci reste fortement contrainte par la mise à disposition des crédits immobiliers et par la concurrence d autres investissements. Néanmoins, l ajustement des prix initié depuis maintenant 21 mois, mais constaté principalement dans le marché de l ancien, redonne toutefois de l attractivité à l ensemble du marché immobilier
11 TABLEAU 1 MARCHE DU LOGEMENT NEUF AU 4 ème TRIMESTRE 2013 VENTES (trimestrielle) T T VARIATION T4 2013/ T VENTES (année mobile) VARIATION année mobile Ile-de-France ,3% ,6% Champagne-Ardenne ,8% ,1% Picardie ,9% ,3% Haute-Normandie ,2% ,2% Centre ,9% ,4% Basse-Normandie ,8% ,1% Bourgogne ,7% ,8% Nord-Pas-de Calais ,9% ,3% Lorraine ,9% ,9% Alsace ,1% ,5% Franche-Comté ,9% ,5% Pays-de-la-Loire ,1% ,5% Bretagne ,2% ,9% Poitou-Charentes ,3% ,2% France NORD ,0% ,2% Aquitaine ,1% ,0% Midi-Pyrénées ,0% ,6% Limousin ,0% ,3% Rhône-Alpes ,1% ,2% Auvergne ,8% ,6% Languedoc-Roussillon ,7% ,0% Provence-Alpes-Côte d'azur ,8% ,7% Corse ,9% ,1% France SUD ,4% ,1% individuel ,7% ,8% TOTAL FRANCE collectif ,5% ,7% TOTAL FRANCE ,1% ,3% Source : ECLN, CGDD/SOeS 11
12 TABLEAU 2 MARCHE DU LOGEMENT NEUF AU 4 ème TRIMESTRE 2013 MISES EN VENTE (trimestrielles) T T VARIATION T4 2013/ T MISES EN VENTE (année mobile) VARIATION année mobile Ile-de-France ,7% ,2% Champagne-Ardenne ,5% ,3% Picardie ,5% ,4% Haute-Normandie ,9% ,7% Centre ,6% ,5% Basse-Normandie ,0% ,7% Bourgogne ,7% ,8% Nord-Pas-de Calais ,0% ,9% Lorraine ,6% ,1% Alsace ,0% ,2% Franche-Comté ,0% ,6% Pays-de-la-Loire ,0% ,2% Bretagne ,2% ,0% Poitou-Charentes ,7% ,3% France NORD ,2% ,2% Aquitaine ,2% ,1% Midi-Pyrénées ,6% ,4% Limousin ,7% ,9% Rhône-Alpes ,3% ,8% Auvergne ,4% ,6% Languedoc-Roussillon ,5% ,8% Provence-Alpes-Côte d'azur ,8% ,8% Corse ,5% ,8% France SUD ,6% ,3% individuel ,2% ,1% TOTAL FRANCE collectif ,6% ,4% TOTAL FRANCE ,8% ,8% Source : ECLN, CGDD/SOeS 12
13 TABLEAU 3 MARCHE DU LOGEMENT NEUF AU 4 ème TRIMESTRE 2013 Offre commerciale Prix de vente Offre commerciale VARIATION VARIATION (en mois de commercialisation) (logts collectifs, en /m²) T4 2013/ T T T4 2013/ T T T T T * ** * ** T42012 Ile-de-France ,7% 10,6 10,7 11,1 9, ,1% Champagne-Ardenne ,6% 12,5 12,7 10,5 8, ,0% Picardie ,0% 18,0 17,0 18,6 17, ,3% Haute-Normandie ,3% 17,2 21,0 23,7 22, ,7% Centre ,5% 11,2 12,5 15,6 15, ,2% Basse-Normandie ,5% 22,1 21,8 11,9 13, ,2% Bourgogne ,1% 29,1 27,7 30,3 25, ,7% Nord-Pas-de Calais ,7% 13,7 15,2 19,8 19, ,0% Lorraine ,1% 14,4 13,9 18,3 20, ,6% Alsace ,3% 11,3 12,4 15,5 14, ,6% Franche-Comté ,1% 16,6 18,0 24,0 21, ,6% Pays-de-la-Loire ,9% 15,5 16,1 13,9 15, ,6% Bretagne ,2% 19,8 21,2 21,9 21, ,3% Poitou-Charentes ,6% 11,7 12,7 22,0 19, ,3% France NORD ,7% 15,4 16,4 17,7 17, ,3% Aquitaine ,3% 13,3 14,5 10,4 11, ,9% Midi-Pyrénées ,3% 7,7 9,4 10,6 9, ,1% Limousin ,3% 21,6 16,0 16,9 16, ,2% Rhône-Alpes ,8% 11,9 12,3 17,2 16, ,5% Auvergne ,1% 17,6 18,8 18,3 16, ,7% Languedoc-Roussillon ,3% 12,9 12,7 13,1 13, ,9% Provence-Alpes-Côte d'azur ,2% 11,7 11,3 13,3 13, ,1% Corse ,8% 14,1 12,9 12,0 11, ,1% France SUD ,0% 11,7 12,1 13,6 13, ,5% individuel ,1% 14,8 14,8 16,1 14,7 TOTAL FRANCE collectif ,3% 12,3 12,8 14,0 13, ,9% TOTAL FRANCE ,9% 12,5 13,0 14,2 13,8 * Délai d'écoulement des stocks : stocks / ( ventes des 6 derniers mois /6) Source : ECLN, CGDD/SOeS ** Délai d'écoulement des stocks : stocks / ( ventes des 12 derniers mois /12) 13
14 14
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17 TABLEAU 5 EVOLUTION DES VENTES AU DETAIL PAR DESTINATION Loi Besson Robien/Borloo Dispositif Scellier Dispositif Duflot Ventes en accession Ventes à investisseurs Total Part des Investisseurs 32% 37% 41% 52% 55% 57% 53% 49% 44% 64% 63% 56% 44% 40% sources : ECLN, CGDD/SOeS et Fédération des promoteurs immobiliers 17
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