SAHOS de l enfant. Plan. SAHOS: Définition 26/03/2015. Marie-Josèphe Challamel Patricia Franco. Définition Prévalence

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "SAHOS de l enfant. Plan. SAHOS: Définition 26/03/2015. Marie-Josèphe Challamel Patricia Franco. Définition Prévalence"

Transcription

1 SAHOS de l enfant Marie-Josèphe Challamel Patricia Franco Définition Prévalence Plan PSG, définition des évènements respiratoires Spécificités de l enfant Pathophysiologie Histoire naturelle Répercussions et complications Présentations cliniques Outils diagnostiques Histoire naturelle de la maladie Traitement SAHOS: Définition Le Syndrome d apnées obstructives du sommeil est caractérisé par la présence d épisodes d obstruction complètes (apnées obstructives) ou partielles (hypopnées obstructives) des voies aériennes supérieures (VAS). Am Thorac Soc AJRCCM

2 Il faut aussi inclure les autres troubles respiratoires du sommeil Le Syndrome de haute résistance des VAS (SHRVAS) caractérisé par une obstruction partielle prolongée des VAS, sans véritables apnées ou hypopnées, mais conduisant à une augmentation des efforts respiratoires et à une fragmentation du sommeil par des micro-éveils. Le Syndrome d hypoventilation obstructive se traduisant par une hypercapnie avec un taux de CO2 supérieur à 50 mmhg pendant plus de 25 pour cent du temps total de sommeil. La prévalence est probablement sous-estimée SAOS entre 1 et 4% Les troubles respiratoires du sommeil doivent être différenciés du ronflement habituel ou primaire Qui est caractérisé par l existence d un ronflement sonore, constaté par les parents 3 fois ou plus par semaine Théoriquement associé ni à des difficultés respiratoires, ni à des perturbations du sommeil. Ronflement: 7,5% [5 et 12 %] Lumeng & Chervin Proc Am Thorac Soc 2008 Méta-analyse de 48 études Le ronflement primaire est déjà le témoin d une élévation des résistances au niveau des VAS IL existe en effet Continuum du ronflement au SAHOS Des différences significatives entre enfants ronfleurs versus contrôles pour l attention, l hyperactivité, les performances scolaires, l élévation de la Tension artérielle Certains ronfleurs développeront à l âge adulte un syndrome d apnées du sommeil 2

3 Répartition du SAOS selon l âge Pic de prévalence entre 2 et 8 ans, Prévalence un peu plus élevée chez les garçons 2998 patients, 0-19 years with a diagnosis of OSA identified from the Danish National Patient Registry. Jennum P et al. Thorax 2013;68: Comment scorer chez l enfant les évènements respiratoires La polysomnographie nocturne en laboratoire de sommeil est l examen de référence Elle est aussi complète chez l enfant que chez l adulte 3

4 La PSG doit-être réalisée dans de bonnes conditions Il est important de respecter les horaires de sommeil de l enfant Absence de médications sédatives ( pendant un minimum de 15 jours) et de privation de sommeil qui augmentent la fréquence des phénomènes obstructifs et modifient les paramètres de sommeil L enregistrement devra être réalisé plusieurs jours après l arrêt d un éventuel traitement par corticoïde chez les enfants porteurs d une hypertrophie adénoïdo-amygdalienne 2 à 3 mois après une intervention chirurgicale sur les VAS Définition des événements respiratoires chez l enfant AASM 2007 > 90% >50% < 50% AASM Manual Scoring of Sleep désaturations > 3% et/ou microéveils + ronflement resp bruyante PCO2 Effort respiratoire Syndrome de Haute Résistance des VAS chute de l amplitude nette du signal de la pression nasale, mais inférieure à 30% 12 4

5 Validité des critères de AASM 2007 Les critères de scorage de l AASM objectivent 19% of des patients ayant un SAOS, alors que les critères de Stanford diagnostiquent 99% des patients porteurs d un SAOS référés pour une suspicion de SAOS Le scoring des hypopnées par les critères de Stanford ne requièrent ni chute de la SaO2, ni réaction d éveil Le problème porte surtout sur la reconnaissance des hypopnées par les critères de l AASM - Qui ne tient pas en compte des réactions d éveil à ondes lentes - Qui ne reconnait pas les limitations de débit (thermistance nasale) La prise en compte des hypopnées et des apnées centrales requiert l'existence d'une réaction d'éveil Apnée Obstructive correspond à une diminution de l amplitude du flux naso-buccal > 90%, associée à la persistance d efforts respiratoires, pendant une durée >= 2 cycles respiratoires. Hypopnée Obstructive L évènement correspond à une diminution de l amplitude du capteur de pression nasale (ou d un capteur alternatif) égal ou supérieur à 30% associée à la persistance d efforts respiratoires, pendant une durée > = 2 cycles respiratoires avec désaturation >3%, et/ou d une microéveil >=3 sec. ou un éveil Le critère, pendant plus de 90% de l évènement respiratoire, a été supprimé lors de la révision de Apnée centrale Apnées obstructives Apnée centrale >20 sec; ou > = 2 cycles respiratoires avec désaturation > = 3% et/ou microéveil >=3 sec. ou un éveil. Enfant <1 an: Bradycardie <50 bts pendant 5 sec. Ou < 60 bts pendant 15 secondes Limitation de débit et Hypoventilation Elle ne peut être scorée en l absence de signal de la pression nasale ou d une pression oesophagienne Elle est scorée si en utilisant le capteur de pression nasale tous les critères suivants sont présents : - Il y a une chute de l amplitude nette du signal de la pression nasale, mais inférieure à 30% - Il existe un aplatissement de la partie inspiratoire de l onde de pression nasale. - L évènement respiratoire est accompagné d un ronflement, d une respiration bruyante, d une élévation du Co2 ou d une augmentation évidente visuellement des efforts respiratoires et entraîne un micro-éveil alors que cet évènement ne correspond pas aux critères d une apnée ou d une hypopnée. - L évènement a une durée de 2 cycles respiratoires ou plus 5

6 Syndrome d apnées-hypopnées obstructives- Syndrome haute résistance [AASM 2012] > 90% > 30% < 30 % Tapia IE et al.sleep Accardo JA et al. Sleep 2010 Il est préférable d utiliser encore les critères pédiatriques chez AASM Manual Scoring of Sleep 2007 l adolescent + désaturations > 3% + ronflement et/ou micro-éveils resp bruyante PCO2 Effort respiratoire Classification et critères de sévérité des troubles respiratoires en pédiatrie Un index d apnée-hypopnée >1/hTST est anormal SAOS MODERE: IAHO: 1,5 à 5/h SAOS SEVERE: IAHO> 5 /h ( Dayat E, Keirandish-Gozal L, Gozal D, Sleep Med Clin 2007) Quelles sont les critères de morbidité de ces index d apnées? JL Goodwin et al : Clinical outcomes associated with sleep disordered breathing in caucasian and hispanic children the tuscon children s Assessment of sleep Apnea study (TuCASA) Sleep ; 26 : enfants de 6-11 ans Un IAOH >= 5 est significativement associé à une somnolence (p<0.01), des difficultés d apprentissage (p<0.04), un ronflement plus fréquent Un index >=1 est symptomatique s il est associé à des chutes de saturations >3% 6

7 Présentations cliniques Symptômes nocturnes Ronflement sonore, irrégulier, plus ou moins permanent, mais 2 à 6% des enfants ne ronfleraient pas, ou occasionnellement Respiration laborieuse - Respiration paradoxale - Tirage sus-sternal et/ou intercostal Respiration bouche ouverte Apnées avec reprises respiratoires bruyantes sueurs sommeil agité éveils énurésie, cauchemars, TN, somnambulisme position anormale assise, à genoux, avec tête en hyper-extension Symptômes diurnes Jeune enfant: - Réveil matinal difficile - Hyperactivité associée à des siestes inopinées - Infections ORL récurrentes ; voix nasonnée (végétations) ou étouffée (amygdales) - Troubles digestifs : reflux gastro-oesophagien, vomissements Préadolescents, adolescents: - Céphalées matinales - Somnolence anormale -Diminution des performances scolaires Kim JH, Guilleminault C, Sleep Breath 2011 Etude rétrospective de 400 enfants de 2 à 17 ans, non obèses. Les troubles du fonctionnement diurne sont plus importants chez les plus âgés 7

8 Epidemiologie SAOS: Facteurs de risque - Obésité - Infections répétées des VAS - Asthme - Génétique 1,6% chez les contrôles/ 8,4% chez les familles avec apnée du sommeil : 3 4 fois plus de risques - Ethnicité Afro-américaine 399 enfants 2-18 ans Redline S et al. AJRCCM 1999 Age et Obésité Kohler MJ, J of Clinical Sleep Medicine, 2009 Differences in the Association Between Obesity and Obstructive Sleep Apnea Among Children and Adolescent 8

9 Facteurs de risques Prématurité risque X 3-5 chez le prématuré à l âge de 8-11 ans X 2,7 si < 32 Sem AG à 2,5-6 ans Rosen C J Pediatr Raynes- Greenows Sleep 2012 Thalassémie, bruxisme, RGO, énurésie, Rhinite allergique, tabagisme maternel et familial Spécificités de l Enfant 1.QUANTITE ACCRUE DE SOMMEIL PARADOXAL SOMMEIL PARADOXAL Tonus Musculaire Sensibilité des chémorecepteurs 4% 36% 55% REM Stade 1 Stade 2 Stade 3,4 Prédominance des Apnées obstructives en Sommeil Paradoxal chez l enfant 5% Goh et al AJCCM

10 2. COMPLIANCE THORACIQUE AUGMENTEE Changements des propriétés mécaniques avec l âge la cage thoracique est déformable sous l effet des efforts respiratoires En sommeil paradoxal (REM), Inhibition des muscles intercostaux Respiration paradoxale thoracique Jusqu à 6 mois: sommeil Lent 3 ans: sommeil paradoxal 3. POSITION HAUTE DU LARYNX Favorise le Reflux gastro-oesophagien Action mécanique, neuroreflexe, chimique (oedème, sécrétion) 4. ETROITESSE DE S VAS Jeans et al. British J Radiol enfants de 3 à 19 ans RX céphalométrique latéral/année Surface du nasopharynx, tissus mous, voies aériennes 10

11 5. SUSCEPTIBILITE AUX INFECTIONS 6. COLLAPSIBILITE MOINDRE DES VOIES AERIENNES SUPERIEURES Mesure de la pression de fermeture du pharynx en fonction de l âge Isono et al Am J Respir Crit Care Med 1999, 2000; Marcus et al J Appl Physiol 1994; Changements de collapsibilité avec l âge Les VAS sont «instables» chez le nourrisson La «stabilité» des VAS augmentent pendant la première année de vie a < 1an b > 1 an c adulte Les VAS de l enfant sont plus «stables» que celles de l adulte L obstruction partielle des VAS est plus fréquente que l obstruction complète chez l enfant 7. DIMINUTION DE LA CAPACITE D EVEIL Chez les adultes, les apnées obstructives sont souvent terminées par un micro-éveil dans 70% des cas. Rees 1995, O Malley Microéveils après Apnées Obstructives S Lent REM - 15 enfants 4,7+/-1,1 ans (IAO > 5/h) - 20 nourrissons 9,5+/-1,3 semaines (IAO > 2/h) % Mc Namara et al Enfant Nourrisson Moins de fragmentation du sommeil, Hypoventilation obstructive 11

12 8. BESOINS METABOLIQUES AUGMENTES Les besoins métaboliques sont plus importants que chez l adulte VO2 /Kg chez l enfant > VO2/Kg chez adulte Facteur de risque pour les complications du SAOS Croissance, développement neurologique et cognitif Pathophysiologie Pathophysiologie du SAOS de l enfant ANATOMIE: VOIES AERIENNES ETROITES TONUS. NEURO- MUSCULAIRE ANORMAL SAOS Autres facteurs Génétique,.. Marcus CL Res Physiol

13 Toutes les affections avec étroitesse des VAS et/ou anomalies musculaires peuvent être associées à un SAOS Anomalie nasale et/ou oropharyngée et Pathologies du larynx Anomalies cranio-faciales Micro et rétrognatisme, hypoplasie faciale Syndromes de Pierre-Robin, Crouzon, Apert, Goldenhar, Treacher-Collin, Francheschetti. Acromégalie, Achondroplasie Maladies neuromusculaires Affections neurologiques avec hypertonie ou hypotonie, Dystrophies musculaires (Duchenne, Steinert.),Myasthénie Atteintes du tronc cérébral, syndromes d Arnold-Chiari Maladies de surcharge Hurler, Hunter Maladies génétiques Trisomie 21, Willi-Prader, syndrome de Marfan, sd de Digeorge.. Autres étiologies Obstructions nasales (rhinites saisonnières, tumeurs) Syndrome de Cushing, Hypothyroïdie Grands brûlés de la face, du cou et/ou du thorax Intervention sur insuffisance vélaire Traitement par hormone de croissance? Prévalence du SAOS chez l enfant trisomique 21: 30-79% Southall 1987, Stebbens 1991, Marcus 1991, Dyken 2003, Ng DK 2006, Shott 2006 Le questionnaire des parents n est pas prédictif d un trouble respiratoire nocturne chez le trisomiques 21. Recommandations d une PSG entre 3 et 4 ans? Ng DK 2006, Shott 2006 Trisomie Etroitesse des voies respiratoires supérieures: a. Retard de croissance antéro-postérieure de l étage moyen de la face avec un palais et un nasopharynx étroit et court, une hypoplasie de la mâchoire b. Macroglossie relative, glossoptose c. Infections respiratoires fréquentes et hypertrophie adéno-amygdalienne 2. Risque de pharyngomalacie chez le nouveau-né 3. Hypotonie relative de la musculature pharyngée 4. Obésité 5. Susceptibilité à développer une hypothyroïdie (50%) 6. Instabilité atlanto-axoïdienne (15-40%) 13

14 Prévalence du syndrome d apnées du sommeil chez le trisomique 21 (Laboratoire HFME) 53 sujets agés de 7,4+/-1,2 ans (2-51) Polygraphie de sieste 16/53 polygraphies de nuit 77% examens anormaux 100% examens anormaux 45% SAOS 63% SAOS 4% Apnées Centrales 66% Hypoventilation (PCO2 > 45 mmhg) 66% Hypoventilation 32% Désaturations (< 90%) 56% Désaturations 32% avaient une suspicion de SAOS avant l examen, 70% ont encore un SAOS après adéno-amygdalectomie. Marcus C Pediatrics 1991 Anomalies du contrôle central de la respiration Scoliose hypotonie Pathologie pulmonaire restrictive/hypoventilation alvéolaire Obésité Diminution de la réponse à l hypoxie et hypoxémie Infiltration de graisse au niveau voies aériennes supérieures Hormone de croissance Syndrome de PRADER-WILLI Chromosome 15 Dysmorphie faciale SAOS/ Hypoventilation Arens 1996, Livingston 1995 Shluter 1997, Nixon 2002, Miller 2006 Prader-Willi SAOS Prévalence 0-100% Obésité, dysmorphisme facial (micrognathie, naso-oropharynx étroit), hypotonie, hypertrophie adéno-amygdalienne Souvent modérée (en rapport à l obésité) Hypoventilation centrale (hypoxémie-hypercapnie-syndrome d apnée centrale) Obésité Hypotonie, Atteinte pulmonaire restrictive : scoliose, réponses ventilatoires et d éveil à l hypoxie et hypercapnie pendant le sommeil. Arens 1996, Livingston 1995 Shluter 1997, Nixon 2002, Miller

15 Mortalité et Prader-Willi PSG sans/avec GH (6 sem): Amélioration sous GH (76%) détérioration (32%) surtout des enfants de moins de10 ans Infections VAS, hypertrophie amygdalienne. Pas association avec BMI. PSG avant et après GH. + avis ORL. Miller J Clin End Metabol 2006 Répercussions et complications Répercussions des Apnées Obstructives Eléctroéncéphalogramme Mouvements oculaires Tonus du menton EMG Diaphragm Electrocardiogramme Flux nasal Mouvements thoraciques et abdominaux Saturation en Oxygène CO2 expiré Réaction d éveil Réduction ou arrêt des flux respiratoires Réaction cardiaque Augmentation ou persistance de l effort respiratoire Hypoxie Hypercapnie 15

16 COMPLICATIONS DU SAOS Staturo-pondérales Cardio-vasculaires Cognitives et Comportementales Métaboliques Retard staturo-pondérale 20-50%? Le retard staturo-pondérale, se réduisant souvent à une cassure de la courbe de poids est aux USA, du fait de la très grande fréquence des obésités, actuellement évalué à seulement 5%, Physiopathologie - Augmentation des efforts respiratoires - Faible prise calorique (dysphagie) - Hypoxémie - Anomalie de la sécrétion de l hn de croissance et IGF1 Guilleminault C, 1984, Juliano ML, Retentissement sur la croissance du massif facial de la respiration buccale Complications cardio-vasculaires Prévalence HTA 17% relation avec âge, IMC et index de désaturation Leung DC, 2006 La prévalence de l HTA est plus élevée chez les enfants obèses 20 à 30% des enfants obèses ont une élévation de la TA systolique et diastolique Autres complications cardiovasculaires Hypertrophie Ventriculaire Gauche Hypertension Artérielle Pulmonaire Défaillance Cardiaque aigue 16

17 Il existe aussi une TA élevée chez les enfants ronfleurs Li R, The J of Pediatrics 2009 Tension artérielle ambulatoire sur 24h synchronisée au début du sommeil Absence de chute de la TA en début de sommeil L élévation de la TA croit avec la sévérité du SAOS Amin R et al. Hypertension 2008: 140 enfants Retentissement cognitif et comportemental Il existe, chez les enfants porteurs d un SAOS, des troubles du langage, des apprentissages (écriture, calcul), des troubles de l attention, une hyperactivité, des troubles de la mémoire, des fonctions exécutives Gozal 1998, 2001; O Brien L 2004; Tauman R 2004; Gottlieb 2004; O Brien L 2004; Rosen C 2004; Montgomery Downs J 2005,. Gozal D et al. 1998, étude de 267 enfants La prévalence du SAHOS était multipliée par 6 à 9 chez les enfants ayant des difficultés scolaires. Pas toujours complètement réversible. Gozal D et Pope D Pediatrics 2001 Les enfants avec troubles respiratoires du sommeil ont une augmentation de la somnolence diurne ainsi que des scores d hyperactivité Melendres C et al. Pediatrics 2004 Hypoxie Intermittente ou Fragmentation du Sommeil? 17

18 Relation entre Index de retard Mental et Micro-éveils Montgomery-Downs HE & Gozal D nourrissons de 8,2mois (SD 0.4) Enfant ronfleurs et tabagisme environnemental IAOH = 0 Evaluation des microéveils associés aux ronflements Biggs et al. Sleep Med enfants 4,3±0,9 ans, 61% Garçon Contrôles: IAHO < 1, pas ronflement; PS: IAHO < 1, ronflement, léger IAHO: 1-5; modéré IAHO > 5 Retentissement métaboliques et humoral Syndrome inflammatoire Syndrome métabolique Syndrome humoral: avec une diminution des taux de 25(OH)D plasmatique chez les enfants SAHOS obèses, dont les niveaux seraient fortement associés aux taux de CRP et aux mesures de l insulino-résistance. Khereirandish-Gozal L et al,

19 Interactions potentielles entre environnement et génétique pour les répercussions du SAOS Gozal et al. Neurology 2007 Implications de Apo E Kalra et al Sleep Med 2008; Khalyda et al. Sleep Med 2009 Implications de angiotensin converting enzyme (HTA chez les SAOS) Sleep 2007 Le diagnostic de SAOS Examen de la face et ORL Examen de la face - Respiration buccale, face longue, pseudo-hypertélorisme - Retentissement sur la croissance du massif facial de la respiration buccale Guilleminault C, 1984, Juliano ML, Examen des VAS - Recherche d une hypertrophie adénoïdienne et/ou amygdalienne - Recherche d un obstacle nasal: rhinite, déviation septale, d une hypertrophie turbinale inférieure 19

20 Cotation de la taille des amygdales Ouverture buccale spontanée sans abaisse langue Taille des amygdales et Score de Mallampati Li et al. Arch Dis Child 2002; 35 enfants 6,2 ans (4-10), IAHO: 16,93 (8,41-28,29), ID: 8,63 (2,16-16,03) Pas de corrélation entre le volume des amygdales et IAHO et Index de désaturation. Kumar et al. J Clin Sleep Med enfants PSG/Clinique: IAHO > 1 Score Mallampati + 1: OR pour SAOS X6. Score Taille Amygdale + 1: OR pour SAOS X2 Eur Respir J 2013 SAOS: IAHO>1 279 enfants (6,1 3,1 ans) suspicion SAOS 220/279 SCC positif (195/220 (88,6%) PSG positive): 11,4% faux positif (associés céphalées, énurésie,..) 59 SCC négatif (8/59 (13,6%) faux négatif (plus jeune 4,6 vs 6,8 ans, moins sévère 2,6 vs 8,2/h, moins obstruction nasale, moins hypertrophie amygdalienne Sensibilité 96%, Spécificité: 67%, bon screening 89,2% 20

21 Recherche d un surpoids Kohler K., J of Clinical Med, 2008 Le risque de SAOS est augmenté de 12% pour chaque augmentation de 1kg/m2 au-delà du BMI moyen pour l âge et le sexe Katz et al. J Clin Sleep Med enfants 7-18 ans 60% Surpoids/Obèses, 21% SAOS Tour de cou/taille: essentiellement pour surpoids et obèse: OR 2,2/0,1U Katz et al. Ped Pneumol 2014 Tour de cou > P95 chez les garçons > 12 ans prédictif SAOS OR:3,3 (1-10) Peut-on cliniquement évaluer la sévérité d un SAOS? Faire la différence entre ronflement isolé et SAOS? Vaara et al. J Sleep Res L association Ronflement, Respiration buccale, Apnées, Hypersudation serait 1 fois sur 4 associée à un SAOS sévère Xu Z et al. Chest Association rétrécissement des VAS (Rx) et respiration buccale ou énurésie = 90.3 % de sensibilité L existence d un ronflement toutes les nuit était le seul facteur de risque significatif (P<0.0001) dans une étude de 62 enfants porteur d une hypertrophie AA avec une sensibilité de 91% et une spécificité de 75% Chan KW et al 2003, Singapore Med J Le ronflement peut être absent dans une étude de 22 trisomiques % avaient un SAOS, 38% seulement ronflaient. Ng K et al.singapore Med J 2006 Les questionnaires peuvent-ils permettre le diagnostic de SAOS? OSA-18 quality of life Il a été testé chez 334 enfants dont l âge moyen était de 4,6 ans, sa sensibilité est de 40% sa valeur prédictive négative de 73% pour détecter un SAOS modéré à sévère évalué par oxymétrie. Constantin E et al. Pediatrics 2010 Questionnaire de Chervin Il a été testé chez 103 enfants de 3 à 13 ans avec SAHOS et 27 contrôles, la sensibilité était de 85%, la spécificité de 86% Chervin et al. Sleep Med, 2000; Arch Otolaryngology 2007 Etude personnelle de 58 enfants avec hypertrophie AA isolée, âgés de 20 mois à 8 ans Le seul paramètre prédictif significatif était l existence d une cassure de la courbe de poids P<0.004, mais il existait une corrélation significative entre l IAHO et l existence d une hyperactivité p=0.014, d une anxiété parentale p=0.015,d apnées et de difficultés respiratoires observées par les parents (p=0.019) 21

22 Le diagnostic de SAHOS chez l enfant L Evidence-Based Review de Wise et al. Sleep 2011, après analyse de 243 papiers de la littérature, conclue que ni l interrogatoire, ni les questionnaires, ni l examen physique, ni la seule PSG (qui reste l examen le plus informatif, valide, reproductible et utile cliniquement) ne permettent le diagnostic de SAOS chez l enfant. Le «gold standard» du diagnostic est la prise en compte des données cliniques et polysomnographiques par un spécialiste compétent. Le diagnostic de SAOS selon l AASM et l ICSD2 repose sur L existence de signes cliniques A/nocturnes et /ou B/diurnes Associés à des critères polysomnographiques C/ et D/ apportés par l enregistrement nocturne du sommeil en laboratoire Mais moins de 10% des enfants ont la possibilité d avoir une polysomnographie L enregistrement polysomnographique montre C/ La présence de plus d un événement obstructif par heure de sommeil (apnées ou hypopnées) ou D/ La présence de l un des 2 ensembles de signes 1/ de fréquentes R.E associées à une augmentation de l effort respiratoire (>11µéveils/h) + des désaturations en O2 associées aux épisodes apnéiques + hypercapnie pendant le sommeil+ des variations marquées de la Pression Oesophagienne. 2/ Des périodes d hypercapnie et/ou de désaturations en O2 durant le sommeil associées à un ronflement, une respiration paradoxale à l inspiration avec au moins l un des 2 signes suivants, soit fréquents éveils nocturnes; soit variations marquées de la pression intraoesophagienne. 22

23 Quelle est la validité des enregistrements de sommeil abrégés? Enregistrements de sieste, Enregistrements de jour, Enregistrements de première partie de nuit Ils ne sont valables que s ils sont anormaux. Les enregistrements audio-vidéo diurnes ou nocturnes peuvent être précieux Mesure de la Saturation en O2 nocturne Nixon GM et al. Pediatrics enfants référés pour suspicion de SAS : 78% ont une oxymétrie ne permettant pas d affirmer le SAS, 22% ont une oxymétrie anormale (>3 désat <90%, et désaturations périodiques) Une oxymétrie nocturne normale ne permet pas d éliminer la possibilité d un SAS Une oxymétrie anormale peut permettre de prendre une décision opératoire sans PSG chez certains enfants 23

24 La Polygraphie cardio-ventilatoire L utilisation de la PV est conditionnée à l existence d un sommeil habituellement non fractionné et d une présomption clinique élevée de SAHOS en l absence d autre trouble du sommeil Elle n est pas recommandée chez un enfant présentant une pathologie associée: malformations crânio-faciales, maladies génétiques (Prader-Willi, Tr 21 ) En cas d un syndrome d hypoventilation-hypoxémie un enregistrement de la PtCo2 ou du CO2 expiré nocturne est nécessaire chez l enfant. Recommandation de l HAS: elle est possible lorsqu elle est réalisée et interprétée par une équipe spécialisée dans les troubles respiratoires de l enfant. Sleep 2014 Selon Tan 27 % des enfants avec un SAHOS léger 1<IAH<5 n auraient pas été diagnostiqués par la polygraphie ventilatoire, et pour 23% de l ensemble des 100 enfants la sévérité du diagnostic aurait été sous-estimée et ils n auraient pas reçu le bon traitement. En cas de négativité de la polygraphie ventilatoire une polysomnographie s impose Quelles sont les recommandations officielles? Recommandations françaises de la Société d ORL, de Pas de polysomnographie systématique avant adénoamygdalectomie pour SAOS. La recommandation est de ne réaliser une PSG qu en cas - 1/de doute diagnostique, - 2/ d enfant de moins de 3 ans, - 3/de malformations cranio-faciales, de troubles neuromusculaires, - 4/ d obésité morbide, - 5/ de pathologies cardiaques ou pulmonaires associées. 24

25 Recommandations HAS Diagnostic La PSG nocturne en laboratoire est l examen de référence en présence de signes d appel en faveur d un SAHOS Dépistage systématique ou guidée par la clinique malformation tête et cou, Prader-Willi (systématique après TT par hn de croissance), tr. 21, achondroplasie, craniosténose Nécessaire pour confirmer le diagnostic avant la mise en route d un tt: par PPC (titration), Chirurgical, orthèse. Dans le cas d une AA sans facteur de risque la PSG n est pas indiquée La PSG est recommandée avant AA Si doute sur l efficacité de l AA obésité morbide, malf. cranio-faciales ou des VAS, m. neuromusculaire L examen de l enfant n explique pas les troubles respiratoires (pas d obstacle VAS) Le risque opératoire est élevé Troubles de l hémostase, enfant<3 ans, SAHOS cliniquement sévère Si le diagnostic clinique de SAOS est douteux Si persistance de difficultés respiratoires après adénoïdo- amygdalectomie Les alternatives futures et potentielles à la polysomnographie en laboratoire PE Brockmann Sleep Med Rev Méta-analyse de 33 études Polygraphie cardio-ventilatoire en laboratoire: AHI >2.1. Sensibilité 93%, spécificité 100% Rhinomanométrie antérieure (mesurée à l éveil en position debout chez des enfants de 4 à 7 ans), Cut-off= 0.59 Pa/cm3/sec. Sensibilité 91%, spécificité 96% Bio-marqueurs urinaires (uromodulin, urosomucoïd-1, Kallkrein-1, Urocortin-3). Si augmentation de la concentration de > 2 marqueurs: Sensibilité 100%, spécificité 97% 25

26 Points importants L histoire et l examen physique ne sont pas suffisants pour faire la différence entre ronflement habituel et SAHOS L oxymétrie et les questionnaires peuvent être en défaut La polysomnographie nocturne reste l examen de référence, mais la polygraphie cardio-ventilatoire en laboratoire peutêtre une bonne alternative Le traitement du SAHOS de l enfant Les modalités thérapeutiques vont dépendre De l âge de l enfant De la présence ou non d une hypertrophie adénoïdo-amygdalienne De la présence ou non d une obésité De la présence ou non d une anomalie craniofaciale Des données de la polysomnographie De la sévérité du SAOS 26

27 Faut-il traiter les SAOS légers? Li AM et al.2010, Etude prospective sur 2 ans de 45 enfants de 6 à 13 ans non traités, ayant un IAH <5/h, 60% ne s aggravent pas 30% (13/45) ont une majoration significative de l IAH Facteurs d aggravation Garçons, jeune âge de l enfant, présence ou persistance de grosses amygdales, augmentation du tour de taille Childhood Adeno Tonsillar Trial [CHAT] Marcus CL et al enfants de 5 à 9 ans, AHI > 2, Adénoïdo-amygdalectomie précoce ou différée à 7 mois L AA précoce n améliore pas significativement les problèmes d attention mais elle est associée à une diminution significative des symptômes, de l hyperactivité, à une amélioration de la qualité de vie et des anomalies de la polysomnographie L existence d une respiration buccale est un argument pour ne pas différer l intervention Les SAHOS bénins peuvent être traités médicalement 27

28 Les stéroïdes par voie nasale Brouillette RT 2001, 25 enfants de 1 à 10 ans, avant une éventuelle AA Propionate de fluticasone [Flixotide, Flonase 50microg/dose], traitement de 6 semaines, Posologies: 2 doses/j dans chaque narine/1semaine, 1 dose/5semaines Une adéno-amygdalectomie a été nécessaire chez 46% des enfants traités, 75% des enfants non traités Les symptômes de SAOS diminuent chez 65% des 13 sujets traités, chez 50% des 12 sujets non traités Kheirandish-Gozal L 2008, 48 enfant avec SAOS léger Budesonide [Rhinacort], traitement de 12 semaines, Posologie: 32microg par narine, effet persistant 8 semaines après l arrêt du traitement, Indications SAHOS bénins du jeune enfant, non obèse Association Budesonide et antagonistes des récepteurs à Leucotriènes Keirandish-Gozal L, Chest 2014, 445 enfants de 2 à 14 ans, avec SAOS léger [AHI <5] Posologies Budesonide,[Rhinocort] 32 microg. par narine au coucher + Monteluskat [Singulair] oral: 4 mg si <6 ans, 5 mg > 6 ans, pendant 12 semaines - Dans 62% il existe une normalisation de la PSG - Dans 17% pas d amélioration ou une aggravation des symptômes Non répondeurs enfants de plus de 7 ans, obèses Indications Jeunes enfants non obèse ayant un SAOS léger Médical Corticoïde intra-nasal, ATB Antagonist leukotriene receptors (montelukast)(4-5 mg/j, 12 semaines Association Antagonist leukotriene receptors et corticoïdes intranasal Antihistaminiques Prise en charge de l obésité (X bariatique, IMC> 35kg/m2) Traitement du RGO Réeducation musculaire faciale Pression Positive Continue ou BiPAP Traitement Chirurgical Adénoïdo-amygdalectomie Intervention sur cornets inférieurs Orthodontie: extension mandibulaire (6 à 12 mois) Orthèses d avancée mandibulaire Chirurgie maxillo-faciale après 14 ans. Trachéotomie 28

29 Une hypertrophie adénoïdo-amygdalienne est présente dans 80% des cas [un enfant obèse sur 3 a une hypertrophie adénoïdoamygdalienne] Risque de persistance des troubles après Adéno- Amygdalectomie Friedman M et al. Otolaryngol Head Neck Surg 2009 Méta-analyse sur1079 sujets, âge moyen : 6.5 ans: 66 % sont guéris après AA. Cette normalisation contrôlée par polysomnographie n était atteinte que chez 42% des patients présentant un surpoids Costa DJ & Mitchell RB, 2009: Absence de normalisation chez 51% des enfants obèses avec un IAH > 5/h Facteurs de risque: race noire, obésité, enfants issus de famille de SAOS, étroitesse des voies aériennes, âge > 7 ans, asthme, comorbidité, index d apnée élevé, énurésie, score de Mallanpati >3-4 Huang MS, 2014 PPC et Ventilation non-invasive Intérêt des plus petits masques, des masques moulés, des masques nasaux, avec le moins d appui sur le visage pour éviter les déformations faciales Les indications avant AA si SAOS très sévères; après AA si signes persistant de SAOS cliniques et PSG Type PPC, [BIPAP si pression requise >15 cmh2o, hypoventilation ou inconfort] Pression initiale: 4 ou 5 cm H2O, BIPAP10/5 avec 5 cm de différence entre I/E Compliance % Augmentée - Si VNI initiée et suivie par une unité pédiatrique, spécialisée Ramirez A, Si traitement d un éventuel RGO ou Rhinite MC Ginley 2009 Insufflation d air à haut débit (20 l /min), humidifié et réchauffé, par canule nasale 29

30 La PSG permet de guider la CAT Katidis A Sleep Med 2012 Points importants La prise en charge du SAOH de l enfant est pluridisciplinaire L histoire et l examen physique ne sont pas suffisants pour faire la différence entre ronflement habituel et SAOS La PSG nocturne reste l examen de référence L adéno-amygdalectomie est le traitement de première intention chez les enfants sains comme chez les enfants présentant une comorbidité (obésité, malformation maxillo-faciales.) La chirurgie bariatique est une option chez les sujets très obèses Le traitement médical est une bonne option pour les SAOS bénins primaires ou persistants après adéno-amygdalectomie La pression positive (PPC, BiPAP) est une thérapie efficace, mais elle peuvent avoir au long cours une répercussion sur la croissance faciale 30

Place et conditions de réalisation de la polysomnographie et de la polygraphie respiratoire dans les troubles du sommeil

Place et conditions de réalisation de la polysomnographie et de la polygraphie respiratoire dans les troubles du sommeil TEXTE COURT DU RAPPORT D ÉVALUATION TECHNOLOGIQUE Place et conditions de réalisation de la polysomnographie et de la polygraphie respiratoire dans les troubles du sommeil Mai 2012 Service évaluation des

Plus en détail

Diagnostic et Monitoring de la pathologie respiratoire du sommeil en 2010. Peut-on faire plus simple?

Diagnostic et Monitoring de la pathologie respiratoire du sommeil en 2010. Peut-on faire plus simple? Diagnostic et Monitoring de la pathologie respiratoire du sommeil en 2010 Peut-on faire plus simple? Dr Dan Adler, Février 2011 Plan Diagnostic du SAHOS Vers moins de technologie Vers de nouvelles technologies

Plus en détail

Groupe 1 somnovni 12/12/14

Groupe 1 somnovni 12/12/14 Recommandations HAS 2014! Pas encore parues indications VNI! Indication VNI en cas d une hypoventilation alveolaire = Hypercapnie : " PtCO2 nocturne > 50 mmhg " Et/ou d une PaCO2 diurne > 45 mmhg! Cas

Plus en détail

Syndrome d'apnées du Sommeil

Syndrome d'apnées du Sommeil Collaboration Labo : ASTRAZENECA Page 1 sur 7 Article de synthèse réalisé le 28 Avril 2001_Patrick Lévy, Jean Louis Pépin, Bruno Lepaulle Secteur Sommeil et Respiration. CHU Grenoble 38043 France Syndrome

Plus en détail

Troubles de la vigilance au travail. Tests d aide à la décision d aptitude et structures de dépistage du syndrome d apnées du sommeil à Grenoble

Troubles de la vigilance au travail. Tests d aide à la décision d aptitude et structures de dépistage du syndrome d apnées du sommeil à Grenoble Troubles de la vigilance au travail Tests d aide à la décision d aptitude et structures de dépistage du syndrome d apnées du sommeil à Grenoble Sandrine Launois-Rollinat Patrick Lévy, Jean-Louis Pépin,

Plus en détail

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu. www.cardiosleep.fr

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu. www.cardiosleep.fr Session Diagnostic organisme gestionnaire du développement professionnel continu www.cardiosleep.fr UN CONSTAT 1 patient sur 3 est atteint de Troubles Respiratoires du Sommeil (TRS) en cardiologie. Les

Plus en détail

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010 Sommeil et sport Structure du sommeil Au cours du sommeil, on repère 2 principaux types de sommeil : Le sommeil lent. Le sommeil paradoxal. Processus de régulation 3 processus: - circadienne (processus

Plus en détail

Marseille 21 > 23. Novembre

Marseille 21 > 23. Novembre Marseille P a R C C H A N O T 21 > 23 Novembre 2013 PROGRAMME PROVISOIRE APPEL À COMMUNICATION INSCRIPTION Conférences plénières Le sommeil des animaux I. Tobler Syndrome d apnée : potentiel des biomarqueurs

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Séminaire 1 «Sommeil Normal» Coordination J Adrien / MF Vecchierini Lieu : Faculté de Bichat Amphithéâtre A1, Niveau 1, 16 Rue Henry Huchard Paris 18

Séminaire 1 «Sommeil Normal» Coordination J Adrien / MF Vecchierini Lieu : Faculté de Bichat Amphithéâtre A1, Niveau 1, 16 Rue Henry Huchard Paris 18 Séminaire 1 «Sommeil Normal» Coordination J Adrien / MF Vecchierini Lieu : Faculté de Bichat Amphithéâtre A1, Niveau 1, 16 Rue Henry Huchard Paris 18 Lundi 18 Octobre 2010 (Responsable MF Vecchierini )

Plus en détail

Orthèse Narval O.R.M. L orthèse innovante et confortable dans le traitement du SAOS

Orthèse Narval O.R.M. L orthèse innovante et confortable dans le traitement du SAOS rthèse Narval.R.M. L orthèse innovante et confortable dans le traitement du SAS Traitement du SAS par orthèse Narval.R.M. Entre 19 et 27% 1-2 des patients apnéiques traités par pression positive continue

Plus en détail

Maladies neuromusculaires, conséquences respiratoires, rééducation : aspects pédiatriques

Maladies neuromusculaires, conséquences respiratoires, rééducation : aspects pédiatriques Maladies neuromusculaires, conséquences respiratoires, rééducation : aspects pédiatriques Dr Anne DESCOTES MPR Unité de coordination en rééducation pédiatrique CHU Grenoble Dr Isabelle PIN pneumo pédiatre

Plus en détail

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE Code Désignation OXYGENOTHERAPIE A LONG TERME EN POSTE FIXE Date JO Entente préalable Surveillance

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Ronchopathie chronique et syndrome de l apnée-hypopnée obstructive du sommeil chez l enfant

Ronchopathie chronique et syndrome de l apnée-hypopnée obstructive du sommeil chez l enfant Orthod Fr 2003;74:000-000 1 CHAPITRE 10 Ronchopathie chronique et syndrome de l apnée-hypopnée obstructive du sommeil chez l enfant F. DE CARLOS VILLAFRANCA, J. COBO PLANA, B. DÍAZ-ESNAL,P. FERNÁNDEZ-MONDRAGÓN,

Plus en détail

quelques points essentiels

quelques points essentiels actualisation de la conférence d experts sur l intubation difficile: SFAR, SRLF, SFMU, ADARPEF, CARO et CARORL quelques points essentiels Ann Fr Anesth Reanim 2008;27:3-14 - ventilation au masque difficile

Plus en détail

Quelle évaluation préthérapeutique d un patient avec SAHOS nouvellement diagnostiqué?

Quelle évaluation préthérapeutique d un patient avec SAHOS nouvellement diagnostiqué? ISSN 0761-8425 Organe Officiel de la Société de Pneumologie de Langue Française www.splf.org Numéro réalisé avec le soutien institutionnel de l Antadir Société Française de Cardiologie Maladies Revue des

Plus en détail

La ventilation non invasive aux soins intensifs

La ventilation non invasive aux soins intensifs La ventilation non invasive aux soins intensifs Martin Lessard MD Service de soins intensifs, CHA Division de soins intensifs adultes Université Laval 3 mars 2011 BiPAP (Bi-level Positive Airway Pressure)

Plus en détail

Guide SPLF à l usage des patients et de leur entourage. Tout ce que vous voulez savoir sur le syndrome d apnées du sommeil

Guide SPLF à l usage des patients et de leur entourage. Tout ce que vous voulez savoir sur le syndrome d apnées du sommeil Guide SPLF à l usage des patients et de leur entourage Tout ce que vous voulez savoir sur le syndrome d apnées du sommeil Tout ce que vous voulez savoir sur le syndrome d apnées du sommeil Préface L annonce

Plus en détail

SYNDROME D APNÉES OBSTRUCTIVES DU SOMMEIL (SAOS) UN VRAI DANGER POUR LES CONDUCTEURS

SYNDROME D APNÉES OBSTRUCTIVES DU SOMMEIL (SAOS) UN VRAI DANGER POUR LES CONDUCTEURS SYNDROME D APNÉES OBSTRUCTIVES DU SOMMEIL (SAOS) UN VRAI DANGER POUR LES CONDUCTEURS de plusieurs nuits consécutives passées au domicile. Chez les sujets qui dorment six heures ou moins par nuit, la prévalence

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

UVPP or not UVPP B.NAVAILLES CH VALENCE

UVPP or not UVPP B.NAVAILLES CH VALENCE UVPP or not UVPP B.NAVAILLES CH VALENCE Historique Fujita et al.(surgical correction of anatomic abnormalities in obstructive sleep apnea syndrome: uvulopalatopharyngoplasty. Otolaryngol Head Neck Surg

Plus en détail

Quand doit-on passer d une PPC à une VNI???

Quand doit-on passer d une PPC à une VNI??? Quand doit-on passer d une PPC à une VNI??? 2émes Journées Pratiques Respiration Sommeil 24 et 25 Septembre 2010, Montpellier Dr L. LEROUSSEAU Service de pneumologie, CHG d Antibes Juan les Pins Dr D.

Plus en détail

Ventilation mécanique à domicile

Ventilation mécanique à domicile RÉVISION DE CATÉGORIES HOMOGÈNES DE DISPOSITIFS MÉDICAUX Ventilation mécanique à domicile Dispositifs médicaux et prestations associées pour traitement de l insuffisance respiratoire Date de validation

Plus en détail

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition Emilie MONTASTIER, Carle PAUL Endocrinologie, Nutrition, Dermatologie Université Paul Sabatier, Hôpital Larrey UMR CNRS 5165,

Plus en détail

Module 2. De la conception à la naissance

Module 2. De la conception à la naissance Module 2. De la conception à la naissance ITEM 17. Principales complications de la grossesse Diagnostics différentiels d une hémorragie génitale Hématurie Rectorragie Diagnostics différentiels de l HTA

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D.

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D. TRAITEMENT DE LA MPOC Présenté par : Gilles Côté, M.D. Département clinique de médecine générale Avril 2001 TRAITEMENT DE LA MPOC I- INTERPRÉTATION DES TESTS DE FONCTION RESPIRATOIRE II- PRISE EN CHARGE

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux. Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux

Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux. Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux Je déclare n avoir aucun conflit d intérêt en lien avec cette présentation

Plus en détail

Recommandations pour la Pratique Clinique. Syndrome d apnées hypopnées obstructives du sommeil de l adulte

Recommandations pour la Pratique Clinique. Syndrome d apnées hypopnées obstructives du sommeil de l adulte Revue des Maladies Respiratoires (2010) 27, 806 833 Recommandations pour la Pratique Clinique Syndrome d apnées hypopnées obstructives du sommeil de l adulte Texte court Société de Pneumologie de Langue

Plus en détail

S adapter au traitement par pression positive

S adapter au traitement par pression positive S adapter au traitement par pression positive Sommaire Vous aider 3 Qu est-ce que l apnée du sommeil? En quoi diffère-t-elle du ronflement? 4 Quels sont les facteurs provoquant le ronflement ou le SAOS?

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Nouveautés dans Asthme & MPOC

Nouveautés dans Asthme & MPOC Nouveautés dans Asthme & MPOC Dr Gilles Côté Pneumologue CSSSGatineau Pavillon de Hull 31 Janvier 2014 Conflit d intérêt Aucun 2 1 Objectifs A la fin de cette capsule, le participant pourra identifier

Plus en détail

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc.

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. NAVA pourquoi pas Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. 7e Symposium en thérapie respiratoire HSCM 1 décembre 2012 Le mode NAVA o Neurally Adjusted Ventilatory Assist Neuro-Asservissement

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Introduction L attention est une fonction de base dont l intégrité est nécessaire au bon fonctionnement cognitif

Plus en détail

APS résumé partie III

APS résumé partie III 1 APS résumé partie III Les outils d évaluation de l activité physique Le but est de quantifier/ évaluer les activités physiques habituelles (non-structurées).on a plusieurs méthodes : - Indirectes (subjectives)

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

L agénésie isolée du corps calleux

L agénésie isolée du corps calleux L agénésie isolée du corps calleux Agénésie calleuse Dysgénésie du corps calleux La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs

Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs 06 NOVEMBRE 2014 Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs Roger Godbout, Ph.D. Laboratoire et Clinique du sommeil, Hôpital Rivière-des-Prairies Département de psychiatrie, Université de Montréal

Plus en détail

INDICATIONS DE L AMYGDALECTOMIE CHEZ L ENFANT

INDICATIONS DE L AMYGDALECTOMIE CHEZ L ENFANT INDICATIONS DE L AMYGDALECTOMIE CHEZ L ENFANT I. PROMOTEUR Agence nationale d accréditation et d évaluation en santé. II. SOURCE Recommandations de pratique clinique de 1997 sur les «Indications de l adénoïdectomie

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Pathologies respiratoires du sommeil

Pathologies respiratoires du sommeil Pneumologie fondée sur les preuves : actualisations SPLF Séminaire n 5 Pathologies respiratoires du sommeil Sommaire Pathologies respiratoires du sommeil Les apnées centrales P. Escourrou (Expert), J.C.

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

1. Mandat des autorités. 2. Principes pour la certification de "Centre de Médecine du Sommeil"

1. Mandat des autorités. 2. Principes pour la certification de Centre de Médecine du Sommeil Directives pour la certification de "Centres de Médecine du Sommeil" et pour l obtention du certificat pour l enregistrement de polygraphies respiratoires 1. Mandat des autorités Selon l'"ordonnance sur

Plus en détail

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Septembre 2011 Pourquoi repérer l excès de poids? Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé? Quand diagnostiquer

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PRISE EN CHARGE POSTOPÉRATOIRE DANS LES UNITÉS DE SOINS INTENSIFS DES PATIENTS AYANT UNE COMORBIDITÉ D APNÉE DU SOMMEIL

ÉVALUATION DE LA PRISE EN CHARGE POSTOPÉRATOIRE DANS LES UNITÉS DE SOINS INTENSIFS DES PATIENTS AYANT UNE COMORBIDITÉ D APNÉE DU SOMMEIL Et al. ÉVALUATION DE LA PRISE EN CHARGE POSTOPÉRATOIRE DANS LES UNITÉS DE SOINS INTENSIFS DES PATIENTS AYANT UNE COMORBIDITÉ D APNÉE DU SOMMEIL Rapport d évaluation 07-13 Unité d évaluation des technologies

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Docteur, j ai pris froid!

Docteur, j ai pris froid! Dr j ai pris froid: Objectifs Docteur, j ai pris froid! Jean-Paul Humair Avec la contribution de MC Kramer Colloque SMPR 21.12.2011 Connaitre l épidémiologie des infections des voies respiratoire sup (IVRS)

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

SOMMEIL ET TRAVAIL 6

SOMMEIL ET TRAVAIL 6 6 SOMMEIL ET TRAVAIL AVANT-PROPOS En médecine du travail, 20 à 40% des salariés se plaignent de leur sommeil avec pour principale conséquence la somnolence et son corolaire la baisse de vigilance. Les

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

Une solution simple pour vos patients complexes

Une solution simple pour vos patients complexes Une solution simple pour vos patients complexes L appareil de ventilation mécanique leader du marché, le System One BiPAP autosv Advanced, simplifie le traitement des patients souffrant de troubles respiratoires

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org.

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les maladies invalidantes Repères sur l asthme généralités

Plus en détail

Les effets nocifs du bruit sur l'homme

Les effets nocifs du bruit sur l'homme La santé n'est pas seulement l'absence de maladie mais un état de complet bien être physique, mental et social (OMS) Le bruit est un ensemble confus de sons non désirés (Littré) ou un ensemble de sons

Plus en détail

Questionnaire pour enfants avec trouble de voix

Questionnaire pour enfants avec trouble de voix 10 504, boulevard St-Laurent, local 1 Montréal, H3L 2P4; 514.332.9593 www.cliniquebeausoleil.com Questionnaire pour enfants avec trouble de voix Voici un formulaire qui peut vous sembler long à remplir,

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

Troubles du sommeil, de l enfant et de l adulte (43) Marc Rey Juillet 2005 (mise à jour 2008/2009)

Troubles du sommeil, de l enfant et de l adulte (43) Marc Rey Juillet 2005 (mise à jour 2008/2009) Troubles du sommeil, de l enfant et de l adulte (43) Marc Rey Juillet 2005 (mise à jour 2008/2009) 1. Introduction Le sommeil est un comportement qui occupe 1/3 de notre temps et qui s inscrit dans un

Plus en détail

Tronc Artériel Commun

Tronc Artériel Commun Tronc Artériel Commun Cardiopathie congénitale conotroncale. 1.4% des cardiopathie congénitales. (1/10000) CIV Diagnostic anténatal Souvent associé à un 22q11. Anomalies associées Définition EMBRYOLOGIE

Plus en détail

F. LAVRAND CHIRURGIE INFANTILE HOPITAL DES ENFANTS CHU BORDEAUX

F. LAVRAND CHIRURGIE INFANTILE HOPITAL DES ENFANTS CHU BORDEAUX F. LAVRAND CHIRURGIE INFANTILE HOPITAL DES ENFANTS CHU BORDEAUX Excès s de croissance des cotes et des cartilages causant soit une dépression d (PECTUS EXCAVATUM) soit une protrusion (PECTUS CARINATUM)

Plus en détail

UNE PRISE DE DÉCISION INFORMÉE PAR DES RÉSULTATS

UNE PRISE DE DÉCISION INFORMÉE PAR DES RÉSULTATS COllection Les rapports du 7 Les facteurs prédictifs à la désaturation nocturne chez les patients ayant une maladie pulmonaire obstructive chronique rapport UNE PRISE DE DÉCISION INFORMÉE PAR DES RÉSULTATS

Plus en détail

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) Définition La définition scientifique de la BPCO est la suivante : «maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Syndrome d apnées du sommeil : implications péri-opératoires

Syndrome d apnées du sommeil : implications péri-opératoires Syndrome d apnées du sommeil : implications péri-opératoires Samir Jaber (1), Moez El Kamel (1), Mustapha Sebbane (1), Jean- François Payen (2) (1) Service d Anesthésie-Réanimation B (SAR B), Hôpital Saint-Eloi

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

Dystrophie musculaire

Dystrophie musculaire Définition Les maladies neuromusculaires font référence à un groupe de maladies qui affectent la motricité. Ces maladies se manifestent à des degrés divers par la dégénérescence et l affaiblissement progressif

Plus en détail

Fonctions non ventilatoires

Fonctions non ventilatoires UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 11 : Fonctions non ventilatoires Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation DIALOGUE ESPRIT / CERVEAU : CIRCULARITE CRP -OU Santé ANTAGONISME? Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation Charles Pull Directeur du «Laboratoire

Plus en détail

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

Oxygénothérapie à domicile

Oxygénothérapie à domicile RÉVISION DE CATÉGORIES HOMOGÈNES DE DISPOSITIFS MÉDICAUX Dispositifs médicaux et prestations associées pour traitement de l insuffisance respiratoire et de l apnée du sommeil Oxygénothérapie à domicile

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 Chapitre 121 La ventilation non invasive (VNI) de l enfant A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 1. Définition La VNI se définit comme une technique destinée à augmenter la ventilation alvéolaire sans utiliser

Plus en détail