RECOMMANDATIONS. Dénomination Commune Internationale : CERTOLIZUMAB Pegol. Nom commercial : CIMZIA
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- Jean-Noël Barbeau
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1 Classe pharmaco-thérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale alpha (TNFα) - Code ATC : L04AB05 MAJ 10/ EXTRAITS RCP- Source : EPAR EMA rév 20 du 01/08/2017 MODALITES DE PRESCRIPTION Liste I Médicament à prescription initiale hospitalière annuelle. Prescription initiale et renouvellement réservés aux spécialistes en rhumatologie ou en médecine interne. Médicament disponible en ville sous le statut de médicament d exception, inscrit sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux (à l exception de la polyarthrite rhumatoïde en 1 ère ligne) 1 POSOLOGIE ET MODALITES D ADMINISTRATION Initiation et contrôle par un médecin spécialiste ayant l'expérience du diagnostic et du des pathologies dans lesquelles Cimzia est indiqué. Une Carte Spéciale de Surveillance devra être remise aux patients traités. Adulte : Dose de charge Adulte : Dose d'entretien Sujet âgé ( 65 ans) Insuffisant rénal ou hépatique Enfants (< 18 ans) Posologie / voie d administration (SC cuisse ou abdomen) 400 mg : 2 injections SC de 200 mg chacune aux semaines 0, 2 et 4. Polyarthrite rhumatoïde ou rhumatisme psoriasique : 200 mg toutes les 2 semaines. Après confirmation de la réponse clinique*, une dose d'entretien alternative de 400 mg toutes les 4 semaines peut être envisagée. Surveillance particulière/commentaires Si approprié, poursuivre le méthotrexate en cas de polyarthrite rhumatoïde ou de rhumatisme psoriasique Si approprié, poursuivre le méthotrexate pendant le Spondyloarthrite axiale : 200 mg toutes les 2 semaines ou 400 mg toutes les 4 semaines. Aucun ajustement nécessaire Absence d étude chez ces patients aucune recommandation posologique Aucune donnée disponible *Les données disponibles suggèrent que la réponse clinique est habituellement obtenue au cours des 12 premières semaines de. La poursuite du devra être reconsidérée avec attention chez les patients pour lesquels aucun bénéfice thérapeutique n'a été observé à l'issue des 12 premières semaines de. 1 Page 1 sur 5
2 MISES EN GARDE SPECIALES ET PRECAUTIONS D'EMPLOI À RETENIR : Infections graves (opportunistes, bactériennes, virales et fongiques) rechercher une tuberculose active ou inactive chez les patients avant de débuter le (tests de dépistage appropriés) Réactions aiguës liées à l'injection et réaction d'hypersensibilité systémique grave retardée Contre-indication chez les patients ayant des antécédents d'insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA, classes III/IV) et risque potentiel d'aggravation d'une insuffisance cardiaque congestive Précautions d emploi Conduite à tenir Remarques particulières Surveillance étroite pendant et jusqu à 5 mois après l arrêt du Infections Tuberculose Avant : - Recherche d une tuberculose active ou inactive -Evaluer le rapport bénéfice/ risque très soigneusement Réactivation du VHB Avant : Rechercher une infection Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs Ne pas initier le si infections évolutives Interrompre le si apparition d une infection grave Si diagnostic positif: Ne pas initier ou interrompre le - Elimination pouvant durer jusqu à 5 mois - Détection signes et symptômes d infections dont tuberculose Attendre le contrôle de l infection avant de débuter le Tests dépistage : attention aux faux négatifs (reporter la date de ces tests sur la Carte de Surveillance Patient.) Attention : malgré la prise d un préventif ou concomitant pour la tuberculose, des cas de réactivation de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par certolizumab pegol ainsi que des cas de tuberculose extra-pulmonaire (EMEA/H/C/001037/PSUV/0041). - Si porteurs VHB+ : surveillance étroite maintenue tout au long du et pendant plusieurs mois après son arrêt. - Si réactivation VHB : interruption le et mise en place d un antiviral Attention si antécédents de cancer Risque de développement de lymphomes, leucémies Rares cas de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T avec anti-tnf. (surtout chez adolescents et jeunes AD de sexe masculin ayant une maladie de Crohn ou RCH). Page 2 sur 5
3 Cancers cutanés Examen cutané régulier Cas de mélanomes et carcinomes à cellules de Merkel BPCO Précaution Cas de cancers poumon/ tête/ cou IC modérée à sévère : CONTRE INDICATION Insuffisance IC légère : PRUDENCE cardiaque congestive ARRET si nouveaux symptômes ou aggravation de l IC congestive. Cytopénies médicalement significatives Maladie démyélinisante préexistante Hypersensibilité Immunosuppression Processus autoimmuns Demander un avis médical si signes ou symptômes de troubles sanguins ou d infection Arrêt du à envisager si anomalies hématologiques significatives confirmées. Evaluation bénéfice/risque avant mise sous Arrêt immédiat si réaction grave et approprié Réactions graves survenues parfois après une première administration. Réaction d'hypersensibilité systémique grave retardée. Immunosuppression possible (risque d infections et de cancers) Si symptômes évocateurs d'un syndrome lupique : interrompre le Formation d'anticorps antinucléaires* possible. Syndrome lupique Anticorps anti-cimzia détectables chez 13 % des patients. La présence d anticorps a été associée à une réduction de l efficacité chez certains patients (*dans 2 études en ouvert à long terme/ PR jusqu'à 5 ans d'exposition). Vaccinations Vaccination possible sauf avec des vaccins vivants Utilisation NE PAS ASSOCIER Risque d infections graves et de neutropénies concomitante avec autres médicaments biologiques avec anakinra ou abatacept Chirurgie Surveillance étroite Prendre en compte la ½ vie de 14 jours de Cimzia Prudence /interprétation. Interférence avec certains tests de la Temps de céphaline (valeurs TCA coagulation activée (TCA) faussement élevées) Sujets âgés Prudence et attention au risque d'infections Incidence apparemment plus élevée d'infections Page 3 sur 5
4 INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES Source EPAR et ANSM/thésaurus des interactions médicamenteuses (09/2016) + VACCINS VIVANTS ATTENUES (fièvre jaune, rougeole, oreillons, rubéole, varicelle, zona, tuberculose/bcg, rotavirus, grippe) Adulte traité : Risque de maladie vaccinale généralisée, éventuellement mortelle CONTRE-INDICATION pendant le et pendant les 3 mois suivant l'arrêt du Enfants exposés in utéro : NON RECOMMANDEE pendant les 5 mois suivant la dernière injection de la mère durant la grossesse. + ABATACEPT (Orencia ), CANAKINUMAB (Ilaris ) Majoration de l immunodépression (augmentation possible du risque d infections) ASSOCIATION DECONSEILLE + ANAKINRA (Kineret ), Risque accru d infections graves et de neutropénie ASSOCIATION DECONSEILLE FERTILITE - GROSSESSE et ALLAITEMENT Sources EPAR et CRAT Données disponibles sur le CRAT : Femmes en âge de procréer Grossesse Conduite à tenir Niveau de preuve Contraception efficace pendant le et poursuivie au moins 5 mois après la dernière administration A EVITER Si le recours au certolizumab est indispensable, dans la mesure du possible, programmer une dernière administration au début du 3 ème trimestre en raison de sa longue demi-vie d élimination (CRAT). Chez la femme enceinte : absence de données Chez l animal : aucun signe évocateur d'une altération de la fertilité ou d'une fœtotoxicité mais données insuffisantes au regard d'une toxicité sur la reproduction humaine Page 4 sur 5
5 Enfants exposés in utéro au certolizumab Allaitement Fertilité Administration de vaccins vivants non recommandée pendant au minimum 5 mois après la dernière dose administrée à la mère pendant sa grossesse (EPAR) Les enfants de mères traitées par certolizumab doivent être considérés comme immunodéprimés pendant les 6 mois qui suivent la dernière injection maternelle, vie fœtale comprise. (CRAT) Données insuffisantes risque non exclu (RCP) Utilisation possible (CRAT) Etudes précliniques : risque faible ou négligeable de transfert placentaire d un homologue Fabfragment du certolizumab pegol. Données cliniques limitées : faible taux de certolizumab pegol retrouvé dans le plasma d un enfant né d une femme traitée risque accru d infections. Données CRAT : - Le certolizumab n a été détecté dans aucun des dosages dans le lait effectués chez 6 patientes. - Pas d augmentation de l incidence des infections durant les 12 premiers mois de vie (données préliminaires de suivi d environ 500 enfants de mères traitées par adalimumab, infliximab ou certolizumab). - Le certolizumab est probablement détruit dans le tube digestif (du fait de sa structure polypeptidique). Chez animal (rongeurs) : diminution du nombre de spermatozoïdes observée sans effet apparent sur la fertilité Chez homme : aucun effet observé sur la qualité du sperme (étude chez 20 volontaires sains, suivi 14 semaines, dose unique de 400 mg) Page 5 sur 5
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AP-HM LBM 00PREP01D004 Date d application: 2014-06-16 Version : 3 Rédaction : ALBANESE Brigitte, AILLAUD Marie Françoise, ARNOUX Dominique Validation : MORANGE Pierre, DIGNAT-GEORGE Françoise Approbation
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