R EPÈRES LES CHIFFRES DU LOGEMENT ET DE L HÉBERGEMENT TERRITOIRES DANS LES HAUTS-DE-SEINE EN DRIHL Hauts-de-Seine. Auteurs

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "R EPÈRES LES CHIFFRES DU LOGEMENT ET DE L HÉBERGEMENT TERRITOIRES DANS LES HAUTS-DE-SEINE EN 2014. DRIHL Hauts-de-Seine. Auteurs"

Transcription

1 R EPÈRES TERRITOIRES LES CHIFFRES DU LOGEMENT ET DE L HÉBERGEMENT DANS LES HAUTS-DE-SEINE EN 2014 Auteurs DRIHL Hauts-de-Seine Service habitat et rénovation urbaine Service accés au logement et hébergement

2

3 Sommaire PREAMBULE LE PARC DE LOGEMENTS SOCIAUX : PRODUCTION ET SUIVI L ARTICLE 55 DE LA LOI SRU RENFORCÉ PAR LA LOI DUFLOT La procédure annuelle d inventaire des logements sociaux Le bilan de réalisation des obligations de production de la période Les obligations triennales de production pour la période LA PRODUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX Les agréments du logement social La production au regard de la loi SRU Les différents financeurs contrôle des conventions et des loyers LE SUIVI DES BAILLEURS SOCIAUX Les ventes Les requêtes locatives L enquête «SLS» LES INTERVENTIONS SUR L'HABITAT PRIVÉ LA LUTTE CONTRE L'HABITAT INDIGNE Le Pôle Départemental de Lutte contre l'habitat Indigne (PDLHI) La poursuite de l appel à projet auprès des collectivités LES ACTIONS DE LA DÉLÉGATION LOCALE DE L'ANAH Bilan de l attribution des aides de l Anah Les aides aux travaux Le programme Habiter Mieux et les aides de l Anah Les opérations programmées L'ACTION SPÉCIFIQUE DE L'ÉTAT SUR LA LUTTE CONTRE LE SATURNISME Procédure de mise en oeuvre Les données clés en LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN DE RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE DE L HABITAT Les objectifs nationaux La déclinaison dans les Hauts-de-Seine LES ACTIONS MENÉES DANS LE CADRE DE LA DÉLÉGATION TERRITORIALE DE L'ANRU LA MISE EN OEUVRE DU PREMIER PROGRAMME NATIONAL DE RENOVATION URBAINE LE LANCEMENT DU NOUVEAU PROGRAMME NATIONAL DE RENOUVELLEMENT URBAIN (NPNRU) : SIX SITES D INTERET NATIONAL RETENUS DANS LES HAUTS-DE-SEINE LES RAPPORTS LOCATIFS ENTRES LES ORGANISMES ET LES USAGERS LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE COORDINATION DES ACTIONS DE PRÉVENTION DES EXPULSIONS LOCATIVES (CCAPEX) L activité des CCAPEX territoriales Les constats et les préconisations de la CCAPEX LA CHARTE DE PRÉVENTION DES EXPULSIONS LOCATIVES LA COMMISSION DE CONCILIATION PERSPECTIVES ET IMPACT DE LA LOI ALUR SUR LE RÔLE DE LA CCAPEX LES ATTRIBUTIONS DE LOGEMENTS SOCIAUX ET LE LOGEMENT DES PUBLICS PRIORITAIRES LA DEMANDE DE LOGEMENTS LOCATIFS SOCIAUX ET ATTRIBUTIONS LA MISE EN ŒUVRE DU DROIT AU LOGEMENT OPPOSABLE Les recours logement Les recours hébergement : le DAHO Les contentieux L accompagnement vers et dans le logement LES RELOGEMENTS AU TITRE DU DALO LE NOUVEAU PDALPD L élaboration du nouveau plan départemental d action pour le logement des personnes défavorisées des

4 Hauts-de-Seine pour la période Les publics prioritaires : repérage et inscription dans le vivier SYPLO LE CONTINGENT DE L'ÉTAT AU SERVICE DES PUBLICS PRIORITAIRES LE DÉPLOIEMENT DE SYPLO ET LA MISE EN PLACE DE LA NOUVELLE CONVENTION DE DELEGATION DU CONTINGENT DE L'ÉTAT POUR RELOGER LES PUBLICS PRIORITAIRES L'HÉBERGEMENT ET LE LOGEMENT ADAPTÉ FINANCÉS PAR L'ÉTAT L'HÉBERGEMENT D'URGENCE ET D'INSERTION L hébergement de stabilisation L hébergement d insertion LE TIERS SECTEUR LE SOLIBAIL LES NUITEES HOTELIERES L HEBERGEMENT DES DEMANDEURS D ASILE L'ACTIVITÉ DU SERVICE INTÉGRÉ DE L'ACCUEIL ET DE L'ORIENTATION (SIAO) DES HAUTS-DE-SEINE L'HEBERGEMENT D URGENCE L'HEBERGEMENT D INSERTION LES BESOINS EXPRIMÉS LA COORDINATION DES ACTEURS L articulation avec les services du Département Le réseau périnatalité Le protocole des associations de protection des femmes victimes de violence et personnes victimes de prostitution, du SIAO et de la DRIHL...55 Glossaire...56

5 PREAMBULE Vous trouverez dans ce document les chiffres de l hébergement et du logement tels qu ils ressortent de l activité de la DRIHL en La mise en œuvre de la loi SRU s est poursuivie dans l objectif que toutes les communes atteignent 25% de logements sociaux en Le département compte 27,86% de logements locatifs sociaux au 1 er janvier 2014, ce taux variant de 5,64% à 66,62% selon les communes, - Au terme du bilan de réalisation des obligations triennales , 11 communes sur 14 ont atteint leur objectif triennal de rattrapage, une commune a été déclarée carencée, un suivi rapproché ayant été mis en place avec les deux autres, - Les obligations triennales s élèvent à 6850 logements pour 22 communes concernées logements locatifs sociaux ont été agréés, et un infléchissement a été engagé vers davantage de logements très sociaux. La lutte contre l habitat indigne a été renforcée et deux villes ont été retenues dans le cadre d un appel à projet régional pour mieux inscrire la LHI dans une stratégie urbaine. 882 logements du parc privé, souvent des copropriétés en difficulté, ont pu être améliorés avec le concours des aides de l ANAH et la lutte contre la précarité énergétique a concerné 99 logements, chiffre en augmentation important (25 en 2013) mais encore insuffisant au regard des enjeux. Trois nouvelles conventions d'opérations programmées de l'habitat ont été conclues à Colombes, Nanterre et GPSO, portant à 12 le nombre des programmes actuellement en œuvre dans le département. Dans le domaine de la rénovation urbaine 2014 a vu l accélération du PNRU 1 : préparation et/ou signature des premiers avenants de clôture, poursuite de l accélération des engagements et des paiements - 90 % des engagements de l'anru réalisés et 76 opérations soldées - dans la perspective de la fin du programme fixée au 31 décembre sites d intérêt national ont été retenus au nouveau PNRU et 4 sites d intérêt régional ont été proposés, qui ont été retenus en Un nouveau plan départemental pour le logement des personnes défavorisées a été adopté le 6 mai 2014 et plusieurs orientations de ce plan ont été concrétisées, dont la charte de prévention des expulsions locatives signée fin 2014, le processus de labellisation des publics prioritaires et leur inscription au fichier SYPLO, la signature avec les communes d une nouvelle convention de délégation de la gestion du contingent préfectoral, ainsi que l accord collectif départemental qui porte à 2450 l objectif de ménages prioritaires à loger dès S agissant du logement des publics prioritaires, la commission de médiation du droit au logement opposable a reconnu 1306 ménages prioritaires au DALO et le nombre de relogement a progressé passant de 618 à 972. Toutefois les Hauts de Seine reste le département d Ile de France qui consacre la plus faible partie des attributions de logements aux ménages DALO : 8% pour 16% en moyenne de petite couronne. L'accroissement de la demande d'hébergement s est poursuivie : au 31décembre 2014, personnes hébergées quotidiennement à l hôtel en Ile de France, dont dans les Hauts de Seine ; places financées par l Etat dans le département, dont pour l urgence, pour l insertion et en logement adapté (résidences sociales solibail et allocation de logement temporaire). Le Service intégré de l accueil et de l orientation -SIAO- a pu mettre à l abri en urgence 3038 ménages en 2014, dont 32% étaient primo-demandeurs. Il a en outre reçu 3921 demandes d hébergement d insertion, en augmentation de 19,6% par rapport à Il a positionné 1188 ménages pour une orientation en centre d hébergement et de réinsertion sociale, solibail ou résidence sociale pour une offre disponible de 655 places, montrant ainsi l écart à combler entre la demande et l offre. Le SIAO a, par ailleurs, signé avec les bailleurs sociaux une charte de relogement des ménages sortant de centres d hébergement. Marie-Claire L HELGOUALC H Directrice de l unité territoriale de l hébergement et du logement des Hauts de Seine

6 1 LE PARC DE LOGEMENTS SOCIAUX : PRODUCTION ET SUIVI 1.1 L ARTICLE 55 DE LA LOI SRU RENFORCÉ PAR LA LOI DUFLOT La procédure annuelle d inventaire des logements sociaux En application de l article 55 de la loi n du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains, dite loi SRU, codifié aux articles L et suivants du code de la construction et de l habitation (CCH), les services de l État déterminent pour toutes les communes du département le nombre de logements locatifs sociaux au 1er janvier de chaque année et la part qu ils représentent dans les résidences principales. La loi n du 18 janvier 2013 relative à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social a modifié l article 55 de la loi SRU en portant le seuil de logements sociaux à atteindre de 20 % à 25 % des résidences principales. Avec logements sociaux pour résidences principales, le pourcentage de logements sociaux dans le département au 1er janvier 2014 est de 27,86 %, soit une légère augmentation par rapport à 2013 (27,70%). On constate cependant encore une très forte disparité entre les communes, le taux communal allant de 5,64% à 66,62 %. Ainsi, le nombre de villes en dessous du seuil de 25% s élève à 22. A l inverse, neuf communes ont un taux de logements sociaux supérieur à 35%. L obligation de rattrapage concerne donc aujourd hui 22 communes sur les 36 communes des Hauts-de-Seine Le bilan de réalisation des obligations de production de la période L année 2014 a été l année du bilan triennal de réalisation des obligations de production pour la période Les communes qui avaient moins de 20% de logements sociaux en 2010 ont eu comme obligation pour la période de réaliser 15% au moins de l écart entre le nombre de logements sociaux correspondant au seuil de 20% et le nombre de logements sociaux existants. 14 communes des Hauts-de-Seine avaient un objectif de rattrapage à réaliser sur cette période triennale. 10 communes ont respecté leur obligation, une commune a atteint les 20% de logements sociaux en cours de période et 3 communes n ont pas réalisé leur objectif quantitatif de rattrapage. La commune de Neuilly-sur-Seine a fait l objet d un constat de carence prononcée par le Préfet des Hauts-de-Seine. La carence a comme conséquences principales la majoration du prélèvement financier annuel auquel toutes les communes ayant moins de 25 % de logements sociaux sont soumises et le transfert du droit de préemption du Maire au Préfet. Le Préfet exerce ce dernier en vue de la réalisation de logements sociaux ; pour ce faire, il le délègue à un organisme d'hlm, une SEM ou un établissement public foncier. 4

7 Nombre de communes soumises à un objectif triennal Période triennale Période triennale Période triennale Période triennale Objectif triennal logements logements logements logements Réalisation logements logements logements logements Taux de réalisation 159% 212% 259% 183% Les obligations triennales de production pour la période La loi fixe à 2025 l échéance pour atteindre le taux de 25 % de logements sociaux. Elle impose aux villes concernées une accélération du rythme de rattrapage, qui se traduit par une augmentation des objectifs triennaux : les 22 communes du département qui ne disposaient pas de 25 % de logements sociaux au 1er janvier 2013 doivent produire pour la période au moins le quart des logements sociaux qui leur manquent pour respecter le taux de 25 %. Ainsi, les objectifs de production pour la période , calculés en fonction de ce rattrapage minimum défini par la loi Duflot, s'élèvent à logements au total pour les 22 communes. Pour la période , l objectif était de 2218 logements à produire sur les 14 communes alors concernées (l'augmentation du nombre de communes concernées de 14 pour la période à 22 pour la période est dû au relèvement de 20 % à 25 % du taux de logements sociaux à atteindre). La prise en compte des objectifs inscrits dans les programmes locaux de l'habitat (PLH), qui sont parfois supérieurs aux objectifs minimums de rattrapage prévus par la loi, amènent à un objectif de production de logements sociaux. En plus de l obligation quantitative de rattrapage, la loi Duflot a créé de nouveaux engagements à respecter. En effet, le bilan de la période qui sera réalisé en 2017 devra également tenir compte du type de financement des nouveaux logements sociaux. Les communes doivent réaliser au moins 30% de logements sociaux financés en PLAI et 30% maximum en PLS. Pour les communes qui étaient couvertes par un PLH adopté avant la loi Duflot, c est la répartition entre les différents financements prévue dans ce document qui est retenue. 5

8 6

9 Inventaire des logements sociaux au 1er janvier 2014 et 2013 sur les communes des Hauts-de-Seine Commune Nombre de logements Nombre de résidences Taux SRU Nombre de logements Nombre de résidences Taux SRU sociaux principales sociaux principales Antony ,50% ,25% Asnières-sur-Seine ,79% ,83% Bagneux ,62% ,88% Bois-Colombes ,97% ,17% Boulogne-Billancourt ,06% ,86% Bourg-la-Reine ,83% ,87% Châtenay-Malabry ,40% ,59% Châtillon ,20% ,32% Chaville ,83% ,00% Clamart ,55% ,66% Clichy ,30% ,12% Colombes ,43% ,20% Courbevoie ,10% ,10% Fontenay-aux-Roses ,59% ,22% Garches ,89% ,85% La Garenne-Colombes ,45% ,62% Gennevilliers ,70% ,87% Issy-les-Moulineaux ,96% ,89% Levallois-Perret ,78% ,94% Malakoff ,28% ,33% Marnes-la-Coquette ,12% ,69% Meudon ,40% ,67% Montrouge ,10% ,22% Nanterre ,93% ,05% Neuilly-sur-Seine ,64% ,71% Le Plessis-Robinson ,18% ,91% Puteaux ,60% ,05% Rueil-Malmaison ,10% ,08% Saint-Cloud ,84% ,79% Sceaux ,50% ,32% Sèvres ,25% ,57% Suresnes ,31% ,23% Vanves ,36% ,46% Vaucresson ,45% ,45% Ville-d'Avray ,71% ,63% Villeneuve-la-Garenne ,00% ,89% Hauts-de-Seine ,86% ,70% (Source : DRIHL 92) 7

10 1.2 LA PRODUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX Les agréments du logement social En 2014, l'objectif de production de logements sociaux pour les Hauts-de-Seine s'élevait à logements sociaux, soit 320 logements de plus que l objectif fixé pour Ces logements étaient déclinés par typologie de financement : PLUS (48%), 925 PLAI (24%) et PLS (28%). Au total, ce sont logements sociaux qui ont été agréés, dont 64% en construction neuve, avec 930 logements PLAI, logements PLUS et logements PLS. En 2014, logements sociaux ont été agréés dans le département et répartis comme suit : 28% 31% 41% PLAI logements PLUS logements PLS logements 79,5 % des agréments portent sur la réalisation de logements ordinaires, dont 28,4 % de logements étudiants. Par ailleurs, la répartition des structures spécifiques ayant reçu des agréments en 2014, se traduit comme suit : COMMUNES TYPES PUBLIC LOGEMENTS BOURG-LA-REINE Foyer d'accueil Médicalisé Personnes âgées 45 CHAVILLE Pension de famille Public Maison relais ou Rés. d accueil 25 COURBEVOIE Résidence Sociale Sans public spécifique 156 GENNEVILLIERS Résidence Sociale Jeunes 55 Résidence Sociale Sans public spécifique 41 ISSY-LES-MOULINEAUX Résidence Sociale Sans public spécifique 141 LEVALLOIS-PERRET Résidence Sociale Sans public spécifique 31 MARNES-LA-COQUETTE Foyer d'accueil Médicalisé Personnes handicapées 35 SÈVRES Résidence Sociale Sans public spécifique 148 SURESNES Logement de stabilisation Autres public spécifique

11 Notons, par ailleurs, les agréments de 39 logements en prêt social de location-accession (PSLA). Il s agit d un prêt conventionné accordé à un opérateur pour financer la construction ou l acquisition de logements neufs qui font ensuite l objet d un contrat de location-accession (en 2 phases) avec le futur acquéreur. 110 logements locatifs intermédiaires (LLI) ont également été agréés, afin de susciter une offre locative nouvelle. Le dispositif du LI prévoit un régime fiscal spécifique avec l application d un taux de TVA de 10 % et d une exonération de TFPB sur 20 ans. En outre, l engagement de location est de 15 ans et les loyers sont plafonnés La production au regard de la loi SRU 22 communes présentent un parc locatif social inférieur à 25 %. En 2014, 61 % des logements, soit 2038, ont été agréés sur 19 de ces 22 communes. On constate également que la répartition entre les types de logements PLAI/ PLUS et PLS est relativement équilibrée (1/3 chacun). Les 22 communes «SRU» sont soumises à une obligation de rattrapage sur de 7412 logements sociaux, soit un rythme indicatif moyen annuel de 2471 logements. Les agréments délivrés en 2014 sur ces communes atteignent 82,5 % de ce rythme moyen. Évolution des différents types de logements sociaux des Hauts-de-Seine L O1200 G E 900 M E N 600 T S ANNÉES PLS PLUS PLAI 9

12 1.2.3 Les différents financeurs Dans les Hauts-de-Seine, l État a apporté des subventions directes sur 55 % des logements agréés, à hauteur de en moyenne par logement (toutes subventions confondues). Afin d'encourager la mixité sociale dans les opérations de logements sociaux sur le territoire, la DRIHL des Hauts-de-Seine consacre environ 50% de son enveloppe de subvention au financement des PLAI. Ce sont ainsi plus de 12 M qui ont été alloués pour soutenir la production de ce type de logement, soit environ par logement. Néanmoins, dans des cas exceptionnels, les montants peuvent aller jusqu'à par logement. En moyenne, sur 2014, la part des différents financeurs est la suivante : 10% 5% 7% 5% SUBVENTION ETAT + ACCORD ACTION LOGEMENT SUBVENTION COLLECTIVITES SUBVENTIONS AUTRES FONDS PROPRES PRETS AUTRES PRETS CDC 13% 60% 10

13 Nombre de logements sociaux agréés par typologie de financement, par ville et par EPCI en 2014 et PLAI PLUS PLS Total PLAI PLUS PLS Total Asnières-sur-Seine Bois-Colombes Clichy Colombes Gennevilliers La Garenne-Colombes Levallois-Perret Marnes-la-Coquette Neuilly-sur-Seine Villeneuve-la-Garenne Total Hors EPCI Courbevoie Puteaux CA Seine-Défense Nanterre Rueil-Malmaison Suresnes CA Mont-Valérien Garches Saint-Cloud Vaucresson CA Cœur-de-Seine Boulogne-Billancourt Chaville Issy-les-Moulineaux Meudon Sèvres Vanves Ville-d'Avray CA GPSO Bagneux Clamart Fontenay-aux-Roses Malakoff CA Sud de Seine Châtillon Montrouge CC Chatillon-Montrouge Antony Bourg-la-Reine Châtenay-Malabry Le Plessis-Robinson Sceaux CA Hauts-de-Bièvre TOTAL Communes SRU (Source : Galion - Sisal) 11

14 1.2.4 contrôle des conventions et des loyers Les conventions APL contractualisent les engagements d'un bailleur envers ses locataires et envers l État. Elles permettent notamment de fixer les loyers maximums applicables et autorisent les locataires ayant droit à percevoir les aides personnalisées au logement. En 2014, dans le département, ce sont environ 200 conventions qui ont été signées. Par ailleurs, pour vérifier la bonne application des conventions APL, un contrôle de celles-ci a été mis en place en Ainsi, 4 séries de contrôles de conventions ont été effectués représentant 39 contrôles au total. Les contrôles ont concerné 35 bailleurs sociaux répartis sur 30 communes du département. Au final, ce sont 1628 logements qui ont bénéficié de cette initiative de la DRIHL. Ces contrôles ont permis d identifier des anomalies parmi lesquelles : 10 absences d'avenants malgré la nécessité de mettre à jour les informations contenues dans les conventions APL, 9 irrégularités concernant l'affichage du loyer maximum sur la quittance, 5 immeubles dans lesquels il y avait des dépassements de loyer sur des appartements, 4 immeubles dont les prix parkings dépassaient le loyer maximum de ces derniers, 1 démolition sans autorisation. Parallèlement au contrôle des conventions, la DRIHL exerce, en application de l article L du CCH, un contrôle des augmentations annuelles des loyers pratiqués qui font l objet d une délibération des organismes d HLM. Ce contrôle vise à vérifier que les augmentations décidées n excèdent pas la variation de l IRL (indice de référénce des loyers) du troisième trimestre de l année n-1. Le bilan des contrôles réalisés en 2014 par la DRIHL des Hauts-de-Seine portant sur les délibérations des conseils d administration des organismes HLM relatives à l augmentation des loyers au 1 er janvier 2015 est le suivant : 50 bailleurs sociaux ont appliqué l'augmentation des loyers par application de l'évolution de l'indice IRL du 3ème trimestre de l'année 2014, soit 0,47% dans le respect des plafonds revalorisés, 3 bailleurs sociaux ont décidé de ne pas augmenter les loyers de leur patrimoine au 1er janvier 2015, 2 bailleurs sociaux ont pratiqué une augmentation supérieure à l'indice IRL du 3ème trimestre de l'année précédente, aux termes du protocole de consolidation ou de redressement avec la caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS). 12

15 1.3 LE SUIVI DES BAILLEURS SOCIAUX Les ventes Ces ventes sont encadrées par la loi du 21 juillet 1994, la circulaire du 4 août 1994 et le protocole d accord signé le 20 avril 1994 entre le Premier ministre et l union nationale des Fédérations d HLM. La vente de logements sociaux à leurs locataires est un des moyens permettant aux locataires de logements sociaux d accéder à la propriété, et aux organismes HLM de récupérer des fonds propres pour développer l offre de logements sociaux et rénover le parc existant. Conformément à l article L du CCH, les organismes HLM doivent, préalablement à toute vente, demander l autorisation du préfet de département. En 2014, la vente de 19 logements sociaux a été autorisée, chiffre en forte baisse par rapport à 2013, année lors de laquelle 51 logements avaient été vendus. Par ailleurs, le chiffre de ventes globales 1 continue de diminuer avec 216 autorisations délivrée en 2014, contre 489 en 2013, et 609 en Les requêtes locatives Pour le parc privé, il existe une instance officielle de médiation, la commission de conciliation. Néanmoins, tous les locataires du parc social ont aussi la possibilité de saisir les services de la DRIHL pour un renseignement ou une demande de médiation avec son bailleur. Ainsi, en 2014, les services de l Etat ont été saisis par onze ménages au sujet de différends avec leurs bailleurs concernant la réglementation des conventions APL (1), le loyer pratiqué (1) ou le supplément de loyer de solidarité (2), l entretien de leur immeuble (5), les relations de voisinage (2) L enquête «SLS» Au terme de l article L du CCH, la DRIHL lance chaque année une enquête auprès des bailleurs sociaux, qui, à partir de données recueillies annuellement auprès de leurs locataires, lui fournissent des renseignements statistiques et financiers permettant de connaître le nombre de locataires redevables du supplément de loyer de solidarité (SLS) et son montant. Le SLS est appelé à partir de 20% du dépassement des plafonds de ressources apprécié par rapport au revenu fiscal de référence de l année N-2. Son calcul obéit à un barème de droit commun qui peut donner lieu à modulation par la convention d utilité sociale (CUS). En 2014, 70 bailleurs (92%) sur 73, ont répondu à l enquête qui portait sur logements, dont 26% exemptés car situés en ZUS et 4% exemptés par le biais du PLH. 18 organismes appliquent le barème de droit commun non modulé. 4,7% des logements sont habités par des ménages redevables du SLS, pour une somme mensuelle de 0,8 millions d euros perçus par les bailleurs, soit une moyenne de 98 de SLS par logement. Sur une année civile, le SLS perçu est donc de 9,2 millions d. 1 Une vente globale permet à un bailleur de vendre la totalité d'un ensemble immobilier, que ce soit par transfert à un autre bailleur, ou en le vendant lot par lot à des locataires,soit en titre, du parc du bailleur, ou du parc social en général. 13

16 2 LES INTERVENTIONS SUR L'HABITAT PRIVÉ 2.1 LA LUTTE CONTRE L'HABITAT INDIGNE Les pouvoirs publics ont fait de la lutte contre l habitat indigne (LHI) une priorité. Des actions incitatives (aides financières de l Anah...) et coercitives (polices spéciales du maire, polices du Préfet...) sont menées par les collectivités locales en partenariat avec les services de l État pour y remédier. Selon l indicateur statistique PPPI (parc privé potentiellement indigne), 3,8 % des résidences principales privées sont potentiellement indignes dans le département des Hauts-de-Seine. L année 2014 a été marquée par de nouvelles mesures, introduites par la loi n du 24 mars 2014 pour l accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR), contribuant à favoriser la lutte contre l habitat indigne et non décent (possibilité d assortir les arrêtés d insalubrité d une astreinte administrative, possibilité pour l organisme payeur de conserver l allocation logement en cas de constat d indécence...) Le Pôle Départemental de Lutte contre l'habitat Indigne (PDLHI) Les actions de lutte contre l habitat indigne se développent notamment avec l appui de l agence nationale de l habitat (ANAH) et dans le cadre des pôles départementaux de lutte contre l habitat indigne (PDLHI). Les objectifs et les missions du PDLHI : Ce pôle départemental a pour missions, sous l'égide du préfet de département, de coordonner l'action des acteurs locaux de la LHI, de fixer les priorités en termes d'action et d'impulser un suivi opérationnel des immeubles identifiés comme devant être traités en priorité. Le pôle est un lieu d'information réciproque et d'échanges entre les partenaires sur les actions que chacun conduit : mise en commun de données, coordination de l'action des services. Il est également une instance de traitement des dossiers, notamment d'insalubrité, qui présentent une difficulté particulière ou nécessitent des interventions complémentaires de différents partenaires. L'organisation générale du pôle et ses actions : Les membres permanents du pôle sont : - l'unité territoriale des Hauts-de-Seine de la DRIHL ; - la délégation territoriale des Hauts-de-Seine de l'agence régionale de santé (ARS); - le conseil général ; - les services de police ; - le parquet ; - la caisse d allocations familiales ; - l'agence départementale pour l'information sur le logement (ADIL) ; - la DDFIP (Direction départementale des finances publiques) ; - le conseil régional ; - l'association des maires du département. Des membres occasionnels, dont l'intervention sera nécessaire en fonction des sujets, peuvent être amenés à y participer (associations, services communaux d'hygiène et de santé). 14

17 En 2014, le Pôle départemental a organisé deux demi-journées thématiques d informations pour les collectivités territoriales sur les locaux impropres à l habitation et les impacts de la loi ALUR dans la lutte contre l habitat indigne. Les rencontres bilatérales avec les communes ont été poursuivies par le Pôle afin d échanger sur leurs problématiques en matière de LHI : Puteaux, Malakoff, Asnières-sur-Seine, Villeneuve-la- Garenne. Par ailleurs le travail partenarial entre les acteurs du pôle a permis de suivre de près l accompagnement des ménages en attente de relogement. Les actions du pôle se poursuivront en La poursuite de l appel à projet auprès des collectivités La LHI est inscrite dans les priorités d action du gouvernement et constitue en Île-de-France un enjeu essentiel. La lutte contre l habitat indigne ou dégradé ne peut être efficace que si elle s inscrit dans une stratégie globale sur un territoire ou un quartier, dépassant la seule mise en conformité des logements déclarés insalubres, afin de coordonner à la fois des mesures de repérage, de veille et de prévention et des interventions à partir de l ensemble des outils disponibles qui vont des mesures incitatives (aides de l'anah ) aux mesures coercitives (police, expropriation ) en passant par des actions d aménagement (revalorisation urbaine, recyclage foncier ). Partant de ce constat, le préfet de la région d Île-de-France a souhaité renforcer et dynamiser la LHI dont les résultats n apparaissent pas à la hauteur des enjeux. Il a en ce sens présenté devant le comité régional pour l hébergement et le logement (CRHL) une stratégie de lutte contre l'habitat indigne pour l Île-de-France assise sur 4 axes : prendre en compte la LHI dans une logique de projet ; améliorer la connaissance des enjeux ; renforcer le suivi de l effectivité des mesures de police et la poursuite des propriétaires indélicats au travers des pôles départementaux ; inscrire pleinement la LHI dans la stratégie régionale de logement et d hébergement. En décembre 2013 le préfet de région et le directeur régional de l'ars ont lancé conjointement un appel à projet auprès de 77 collectivités d'ile-de-france pour la mise en œuvre d'une stratégie urbaine de lutte contre l'habitat indigne. Cet appel à projets a pour ambition de faire évoluer l approche opérationnelle de la LHI vers un traitement de toutes les composantes des quartiers anciens dégradés, qu'elles soient sociale (démographie, inclusion sociale, mixité des peuplements ), résidentielle (lutte contre la dépréciation et la spécialisation, développement de l offre de logements ), patrimoniale (conservation et mise en valeur, mise aux normes de confort, efficacité énergétique...) ou urbaine (mixité fonctionnelle, aménités et équipements...). Les résultats de l'appel à projet ont été annoncés en juin 2014 : Nanterre et Gennevilliers ont été retenus dans les Hauts-de-Seine. Une contractualisation autour d une stratégie partagée sur un projet de territoire ou de quartier sera proposée aux communes courant 2015 par les partenaires de l appel à projet (DRIHL, ARS et Anah). 15

18 2.2 LES ACTIONS DE LA DÉLÉGATION LOCALE DE L'ANAH En 2014, les priorités de l Agence sont restées identiques à celles de l'année précédente : le traitement de l'habitat indigne et dégradé, le redressement des copropriétés en difficulté et la prévention de la dégradation des copropriétés fragiles, la lutte contre la précarité énergétique dans le cadre du programme «Habiter Mieux», l'accompagnement des personnes en situation de handicap ou de perte d'autonomie pour l'adaptation de leur logement. Dans la continuité de l action menée en 2013 et notamment la mise en place du plan de rénovation énergétique de l habitat (PREH), l accent est mis sur la lutte contre la précarité énergétique en Ainsi, l objectif du programme «Habiter Mieux» est l atteinte de logements franciliens rénovés au titre de la lutte contre la précarité énergétique Bilan de l attribution des aides de l Anah En 2014, ont été engagés par l'anah92 auxquels s'ajoutent les primes attribuées dans le cadre du programme Habiter Mieux : de crédits FART (Fonds d Aide à la Rénovation Thermique) et d aides du Conseil Régional d' Île-de- France. Ces subventions ont contribué à l'amélioration de 882 logements. Les logements ainsi subventionnés sont majoritairement inclus dans un dispositif opérationnel, outil qui permet la mise en place d une campagne d informations sur les aides à la rénovation du bâti à destination des populations locales, d une aide à la réflexion pour la prise de décision dans la réalisation des travaux pour les propriétaires et ensuite un accompagnement pour le suivi des opérations réalisées. L'attribution des aides de l'anah est détaillée dans le tableau ci-dessous : CONSOMMATIONS DE CRÉDITS ANAH Dotation initiale Subventions engagées Ensemble des dossiers dont dossiers de subventions aux propriétaires (PO, PB, Syndic) dont Ingénierie AUTRES FINANCEMENTS Dotation initiale Subventions engagées Habiter Mieux (FART) dont Aide de Solidarité Ecologique - dont Assistance à Maitrise d'ouvrage - dont Ingénierie des contrats locaux Aide CRIF

19 Les aides aux travaux La délégation locale des Hauts-de-Seine décline les priorités nationales en les adaptant au niveau départemental afin de tenir compte à la fois du profil des Altoséquanais (revenus supérieurs aux plafonds) et de la typologie du bâti (maison individuelle /immeuble) Dans ce contexte, il est à noter que les subventions de l Anah sont octroyées en majorité dans le cadre d aides aux syndicats de copropriété pour des travaux réalisés dans les parties communes. Viennent ensuite les aides allouées aux propriétaires occupants pour la réhabilitation de leur logement ou/et des parties communes en cas d immeubles collectifs. Peu de propriétaires bailleurs font appel à l Anah du fait que les loyers au terme des travaux sont encadrés et l exigence de l atteinte de performance thermique «étiquette D» est jugée contraignante. DOSSIERS DE SUBVENTION Nbre de Logements Subvention AUX PROPRIÉTAIRES Anah Total Dont Propriétaires Bailleurs Dont Propriétaires Occupants Dont Dossiers à l'immeuble Secteur programmé Secteur diffus Le tableau ci-dessous indique la répartition des dossiers financés au titre des priorités de l Anah : LES PRIORITES DE L ANAH Nombre de Logements Subventions Anah Propriétaires occupants Lutte contre l'habitat indigne Logements très dégradés Autonomie Energie : gain énergétique > 25% Propriétaires bailleurs Lutte contre l'habitat indigne Logements très dégradés Logements moyennement dégradés Energie : gain énergétique > 35% Aides aux syndicats de copropriété Les dossiers subventionnés en 2014 par la délégation respectent les priorités d interventions définies par l Anah. Il faut noter que le nombre de dossiers autonomie progresse par rapport à l année précédente mais reste modeste alors que ce type de travaux est un axe d intervention prioritaire de l Anah. 17

20 18

21 2.2.3 Le programme Habiter Mieux et les aides de l Anah La lutte contre la précarité énergétique est une des priorités gouvernementales qui s est traduite en 2013 par la mise en place du Plan de Rénovation Énergétique de l Habitat (PREH) prévoyant la rénovation de logements par an à l horizon C est en tenant compte de ce contexte que les objectifs prioritaires de l Anah ont été formulés en Ainsi, dans les Hauts-de-Seine, il est à noter que le nombre de logements pour lesquels des travaux de rénovation énergétique ont été engagés a connu une forte évolution passant de 25 logements en 2013 à 99 logements en Les dossiers avec des aides aux économies d énergie FART sollicitées concernent essentiellement les communes qui ont instauré des opérations programmées contenant un volet lutte contre la précarité énergétique, telles que : Asnières, Nanterre et Puteaux Les opérations programmées Les opérations programmées sont un outil essentiel dans la lutte contre l'habitat indigne. Elles permettent par des études préalables de déterminer les priorités d'actions sur une commune et de repérer les situations à traiter, et d adapter les modalités de traitement aux situations repérées. Pour favoriser le développement des opérations programmées, l Anah soutient les communes en participant au financement du suivi-animation de l ingénierie. Trois nouvelles conventions ont été signées en 2014 : PIG de Colombes, PIG de Nanterre *, OPAH-copropriété dégradée de GPSO. Au total, sur toute l année 2014, ce sont 12 programmes qui ont été suivis dans les Hauts-de-Seine, pour lesquels l Anah a alloué de subventions d ingénierie. Par ailleurs, dans le cadre de ces opérations programmées, l Anah peut également verser des subventions aux propriétaires s engageant dans des travaux d amélioration de leur logement. Ainsi, en 2014, 76 % des crédits Anah versés concernent des propriétaires inclus dans une opération programmée, soit d aides Anah versées pour la réalisation de leurs travaux. * PIG Nanterre Habitat Plus 4 conclu en septembre 2014 au terme du PIG Nanterre Habitat Plus 3 achevé en mars

22 20

23 2.3. L'ACTION SPÉCIFIQUE DE L'ÉTAT SUR LA LUTTE CONTRE LE SATURNISME Procédure de mise en oeuvre L article 123 de la loi n du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions ainsi que la loi n du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique et ses décrets d application du 25 avril 2006 définissent les outils de lutte contre le saturnisme infantile. Le saturnisme est un problème majeur de santé publique. Tout signalement d une situation d intoxication chez un enfant (saturnisme infantile) par un médecin ou par l ARS (Agence Régionale de Santé), ou toute situation d exposition au plomb en présence d enfant mineur portée à la connaissance du Préfet (généralement par les services Hygiène des communes ou par l ARS), conduit à la mise en œuvre de mesures d urgence visant à supprimer l exposition au plomb responsable de l intoxication. Généralement, ces situations d exposition résultent de la présence de peintures anciennes contenant du plomb (céruse) et dont l état de dégradation conduit à la dispersion dans le logement de poussières ou d écailles susceptibles d être ingérées par l enfant Les données clés en 2014 En 2014, l activité de la lutte contre le saturnisme est la suivante : Dès ce signalement, le Préfet de département fait procéder à un diagnostic de la présence de plomb dans les bâtiments et logements concernés. Si ce diagnostic révèle la présence de plomb accessible à une concentration supérieure au seuil réglementaire (1mg/cm²), la DRIHL poursuit la mise en œuvre de la procédure en s appuyant en cas de besoin sur les opérateurs suivants : un opérateur réalisant les diagnostics plomb et les contrôles de poussières au plomb avant, pendant et surtout après travaux ; un opérateur accompagnant les ménages pendant les phases de travaux et organisant, le cas échéant, l hébergement des ménages pendant les travaux ; un opérateur assistant les propriétaires qui le souhaitent, pour réaliser les travaux et obtenir les subventions éventuelles de l Anah. En cas de carence du propriétaire, la DRIHL fait réaliser, en lieu et place du propriétaire et aux frais de celui-ci, les travaux d urgence nécessaires et contrôle l efficacité des travaux réalisés. 222 diagnostics réalisés (voir répartition communale sur la carte ci-après) ; 191 mises en demeure de réaliser des travaux à destination des propriétaires ; 36 travaux d office (parties communes et parties privatives) ; 89 ménages bénéficiant d un accompagnement social et sanitaire ; 26 dossiers (parties communes et parties privatives) bénéficiant d une assistance pour la réalisation des travaux. Le total des sommes engagées en 2014 au titre de la lutte contre le saturnisme est d environ

24 22

25 2.4 LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN DE RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE DE L HABITAT Les objectifs nationaux Le Président de la République a annoncé le 21 mars 2013 le lancement d un plan d investissement pour le logement. Ce plan comprend 20 mesures visant à la levée des freins à l aboutissement des projets de logements, à la relance de la construction de nouveaux projets, à la maîtrise des coûts de construction et à l accélération de la rénovation énergétique de l habitat logements doivent être rénovés d ici à 2017, dont logements sociaux. Pour atteindre ces objectifs ambitieux, tant quantitatifs que qualitatifs, il est mis en place un Plan de rénovation énergétique de l habitat (PREH) comprenant 3 volets d'actions : - Enclencher la décision de rénovation Un guichet unique national reposant sur un numéro azur national unique ( ), et un site internet ( ont été mis en place dès septembre Il oriente les particuliers vers le réseau de proximité départemental constitué de l'adil, des espaces infoénergie et des agence locales de l'énergie du département. - Financer la rénovation énergétique des logements privés en apportant des aides : les aides de l'anah et du programme Habiter Mieux ont été revues à la hausse courant 2013 et le public éligible à ces aides a été élargi (propriétaires occupants, bailleurs et syndicats de copropriété), le Crédit d impôt pour la Transition Énergétique (CITE, ex CIDD) a été créé à compter du 1 er septembre 2014 avec des conditions plus favorables (taux unique de réduction d impôt de 30 %, sans condition de ressources et sans obligation de réaliser un bouquet de travaux). - Développer la filière de la rénovation énergétique, en contribuant à développer la qualification des professionnels du bâtiment et des opérateurs : mise en place du label RGE Reconnu Garant de l Environnement et de l éco-conditionnalité des aides (depuis le 1 er septembre 2014 pour l éco-prêt à taux zéro et depuis le 1 er janvier 2015 pour le CITE). L'augmentation massive de la rénovation énergétique des logements et la qualité attendue des rénovations s inscrivent en cohérence avec le Schéma régional du climat, de l air et de l énergie, approuvé en décembre 2012, qui fixe l objectif prioritaire de tripler, d ici 2020, le rythme de réhabilitations thermiques dans le secteur résidentiel en Île-de-France pour le porter à logements par an La déclinaison dans les Hauts-de-Seine Au sein du département, le réseau des PRIS (points rénovation info service) se compose de l ADIL pour le public éligible aux financements de l Anah et des EIE/ALE (espaces infos énergie et agences locales de l énergie) pour les autres publics. Pour l année 2014, ces acteurs du PREH ont répondu à environ 2000 appels. Concernant le public ciblé par l Anah, 96 dossiers relevant du programme Habiter Mieux ont bénéficié de subventions au titre de la rénovation énergétique en 2014 (contre 26 dossiers en 2013). Une coordination des actions de l ensemble des acteurs (DRIHL, DRIEA, Ademe, réseau PRIS, collectivités) s avère indispensable pour la bonne réussite du PREH et assurer ainsi la montée en charge des projets de rénovation énergétique dans les Hauts-de-Seine. En outre, il est nécessaire d améliorer le repérage des publics cibles, ainsi que la communication sur les dispositifs existants et de favoriser le passage à l acte des ménages. 23

26 3 LES ACTIONS MENÉES DANS LE CADRE DE LA DÉLÉGATION TERRITORIALE DE L'ANRU 3.1 LA MISE EN OEUVRE DU PREMIER PROGRAMME NATIONAL DE RENOVATION URBAINE Depuis décembre 2004, 10 communes se sont engagées dans des projets de renouvellement urbain (PRU) de leurs quartiers en zone urbaine sensible (ZUS) ou présentant des caractéristiques similaires afin de bénéficier du cadre d intervention de l Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). Au total ce sont 11 conventions qui ont été signées dans les Hauts-de-Seine pour 14 quartiers concernés. Répartition des quartiers concernés par un projet ANRU dans les Hauts-de-Seine 24

27 L ANRU finance plusieurs types d'intervention, notamment : la démolition de logements sociaux ; leur reconstitution, en général hors site ; la réhabilitation de logements sociaux et leur résidentialisation ; les aménagements d'espaces extérieurs ; certains équipements publics ; l'ingénierie et la conduite de projet. Sur le département, ces opérations génèrent près de 2 Md de travaux, dont 374 M sont financés par des subventions de l'anru. Ces investissements concernent des milliers de logements dans le département. En effet, dans le cadre des projets de rénovation urbaine : près de logements locatifs sociaux seront réhabilités ; près de logements feront l'objet d'une résidentialisation ; près de logements locatifs sociaux neufs seront construits au titre de la reconstitution de l'offre démolie (3 500 logements sociaux), la plupart du temps réalisés hors site pour contribuer à la mixité sociale des quartiers rénovés. Objectifs (en nombre de logements) Démolition 3462 Reconstitution 3950 Réhabilitation 7842 L année 2014 a été marquée par la signature du 1 er avenant de clôture, celui de Rueil-Malmaison, et par la validation par les partenaires nationaux de l ANRU des avenants de clôture de Gennevilliers et Bagneux. La totalité des avenants de clôture devra être finalisée en Dans les Hauts-de-Seine, fin 2014, le taux d'engagement global des crédits de l'anru est de 90% mais l'année 2014 a surtout été placée sous le signe d'une accélération sensible des soldes d opérations et des mises en paiement. Ainsi, 26M de subventions ANRU ont été payées aux maîtres d ouvrages en 2014, soit +32% d augmentation par rapport à opérations ont été soldées, soit un niveau équivalent au nombre d opérations soldées au cours des années cumulées. En 2015, cette dynamique devra être poursuivie mais l enjeu principal sera d assurer la totalité des engagements puisque la fin du programme national de rénovation urbaine (PNRU) est fixée au 31 décembre

28 Montant des engagements de l ANRU au 31 décembre 2014 Au 31 décembre 2014, les taux d'engagement des subventions ANRU varient donc de 75% pour Boulogne-Billancourt à 100% pour Rueil-Malmaison. Pour chaque projet, le montant des engagements doit cependant être analysé en regard des volumes totaux programmés : Sur le plan opérationnel, des avancées significatives ont eu lieu en 2014, les livraisons se multiplient sensiblement sur l ensemble des projets. Les habitants voient les chantiers sortir de terre et leurs quartiers prennent véritablement forme. Parmi les opérations livrées en 2014, quelques exemples peuvent être cités : la coulée verte sur le quartier du Petit-Nanterre, véritable colonne vertébrale du quartier, inaugurée le 27 septembre 2014 : 26

29 le programme de logements sociaux Voie Promenade (France Habitation) à Villeneuve-la-Garenne, inauguré le 27 septembre 2014 : (photo France Habitation) D'autres opérations, comme le stade Léo Lagrange à Asnières-sur-Seine, ou encore le parc François Mitterrand à Bagneux, ont été livrées en 2014 et sont particulièrement intéressantes. 3.2 LE LANCEMENT DU NOUVEAU PROGRAMME NATIONAL DE RENOUVELLEMENT URBAIN (NPNRU) : SIX SITES D INTERET NATIONAL RETENUS DANS LES HAUTS-DE-SEINE La Loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014 pose le cadre et fixe les objectifs et les moyens du NPNRU. Un investissement de 5 milliards d euros de l ANRU, financé avec le concours d Action Logement, sera ainsi réparti comme suit : 83% pour les sites d intérêt national et 17% pour les sites d intérêt régional, dans le cadre des Contrats de plan Etatrégion (CPER). Suite au Conseil d administration exceptionnel de l ANRU du 15 décembre 2014, le Président de la République a annoncé le lancement du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU). Le nouveau programme concentre l effort public sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville qui présentent les dysfonctionnements urbains les plus graves afin d améliorer les conditions de vie des habitants. L Anru interviendra prioritairement dans 200 quartiers d intérêt national où vivent 2 millions d habitants. Parmi ces 200 quartiers, six sites du département ont été retenus au titre des opérations d intérêt national pour le NPNRU : le quartier des Agnettes à Gennevilliers le quartier du Sud des Hauts d Asnières à Asnières-sur-Seine le quartier du Parc à Nanterre le quartier des Canibouts à Colombes 27

30 le quartier du centre-ville à Villeneuve-la-Garenne le quartier de la Pierre Plate à Bagneux. Par ailleurs, en 2015, des quartiers seront retenus comme projets d intérêt régional. En 2015, les prochaines échéances pour ces nouveaux projets sont les suivantes : rédaction d un protocole de préfiguration qui sera une annexe du contrat de ville. Un groupe projet Etat a été mis en place pour accompagner les collectivités. rédaction d une convention de renouvellement urbain, au plus tard fin

POINT D INFORMATION SUR LE FINANCEMENT DU LOGEMENT AU 13 DECEMBRE 2012

POINT D INFORMATION SUR LE FINANCEMENT DU LOGEMENT AU 13 DECEMBRE 2012 POINT D INFORMATION SUR LE FINANCEMENT DU LOGEMENT AU 13 DECEMBRE 2012 Philippe BOUCHARDEAU Nelly ARGOUD Adjoint de direction Adil 26 Stagiaire Elève avocate Adil 26 1 Rappels sur L ADIL 26 Les trois missions

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Sylvia Pinel présente 20 actions pour améliorer la mixité sociale dans le logement. Paris, le 15 avril 2015

DOSSIER DE PRESSE. Sylvia Pinel présente 20 actions pour améliorer la mixité sociale dans le logement. Paris, le 15 avril 2015 DOSSIER DE PRESSE Sylvia Pinel présente 20 actions pour améliorer la mixité sociale dans le logement Paris, le 15 avril 2015 Contact presse Service de presse du ministère du Logement, de l Égalité des

Plus en détail

Le nouveau programme national de renouvellement urbain. CRDSU septembre 2014

Le nouveau programme national de renouvellement urbain. CRDSU septembre 2014 Le nouveau programme national de renouvellement urbain CRDSU septembre 2014 Un nouveau programme de renouvellement urbain! Un projet à l échelle de l agglomération, un projet intégré : le contrat de ville!

Plus en détail

Dossier de presse. Adaptation des logements à la perte d autonomie : Des moyens renforcés pour 2013. 19 Mars 2013

Dossier de presse. Adaptation des logements à la perte d autonomie : Des moyens renforcés pour 2013. 19 Mars 2013 Dossier de presse Adaptation des logements à la perte d autonomie : Des moyens renforcés pour 2013 19 Mars 2013 Contacts presse : Myra Frapier-Saab 06 70 10 82 24 1 Les enjeux Le nombre croissant de personnes

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Améliorer l hébergement des plus défavorisés : Un plan triennal pour réduire le recours aux nuitées hôtelières

DOSSIER DE PRESSE. Améliorer l hébergement des plus défavorisés : Un plan triennal pour réduire le recours aux nuitées hôtelières DOSSIER DE PRESSE Améliorer l hébergement des plus défavorisés : Un plan triennal pour réduire le recours aux nuitées hôtelières Paris, le mardi 3 février 2015 Contact presse Ministère du Logement, de

Plus en détail

PLAN DE RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE DE L HABITAT

PLAN DE RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE DE L HABITAT PLAN DE RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE DE L HABITAT Quel rôle pour les collectivités locales? MINISTÈRE DU LOGEMENT ET DE L'ÉGALITÉ DES TERRITOIRES MINISTÈRE DE L'ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L ÉNERGIE

Plus en détail

Le Plan de Rénovation Énergétique de l Habitat 2013-2017. Réunion de présentation du 19 juin 2014 Arrondissement de Libourne - DDTM de la Gironde

Le Plan de Rénovation Énergétique de l Habitat 2013-2017. Réunion de présentation du 19 juin 2014 Arrondissement de Libourne - DDTM de la Gironde 1 Le Plan de Rénovation Énergétique de l Habitat 2013-2017 Réunion de présentation du 19 juin 2014 Arrondissement de Libourne - DDTM de la Gironde Le PREH : un engagement fort 2 Le PREH : un engagement

Plus en détail

Programme Local. de l Habitat BILAN SYNTHETIQUE

Programme Local. de l Habitat BILAN SYNTHETIQUE Programme Local de l Habitat 8 BILAN SYNTHETIQUE sommaire INTRODUCTION 8 8 9 5 Introduction Rappel des objectifs annuels du PLH I) Améliorer l attractivité résidentielle du territoire et relever le défi

Plus en détail

Les mesures pour relancer la construction de logements

Les mesures pour relancer la construction de logements Les mesures pour relancer la construction de logements Janvier 2015 Le logement est devenu, pour la plupart des Français, cher et difficilement accessible. Le secteur de la construction traverse une grave

Plus en détail

LOI ALUR Copropriétés dégradées prévention et traitement

LOI ALUR Copropriétés dégradées prévention et traitement LOI ALUR Copropriétés prévention et traitement Ministère Copropriétés les principales dispositions de la loi Alur Prévention de l endettement et de la dégradation Traitement curatif Prévention de l endettement

Plus en détail

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : Complément au chapitre VII «Valorisation du Patrimoine Régional et Projets Innovants» du cadre d intervention régional sur l habitat et le logement, adopté par délibération

Plus en détail

C est quoi un logement insalubre?

C est quoi un logement insalubre? LOGEMENT INSALUBRE C est quoi un logement insalubre? C est un logement qui présente un danger pour la santé des occupants, compte tenu de la dégradation du bâti ou de la présence de substances dangereuses

Plus en détail

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Direction de la ville et de la cohésion urbaine CONTRATT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Proposition d architecture Novembre 2014 Les contrats de ville de nouvelle génération qui succèderont, à compter

Plus en détail

Guide pour la création d une MAM

Guide pour la création d une MAM LES MAISONS D ASSISTANTS MATERNELS Guide pour la création d une MAM Commission Départementale d Accueil du Jeune Enfant Le cadre législatif La loi n 2010-625 du 9 juin 2010 relative à la création des maisons

Plus en détail

L hébergement d urgence en Loire-Atlantique

L hébergement d urgence en Loire-Atlantique 18/02/2015 Dossier de presse L hébergement d urgence en Loire-Atlantique M. Henri-Michel COMET, préfet de la région Pays de la Loire, préfet de Loire-Atlantique a rencontré le mercredi 18 février 2015

Plus en détail

Conventionnement. Madame, Monsieur,

Conventionnement. Madame, Monsieur, DELEGATION... Conventionnement N de convention : hhhhhhhhhhhhhhhhhhhh la présente convention a été validée par l Anah le hh hh hhhh Signature N 12 808*05 Réservé à l Anah CONVENTION À LOYER SOCIAL OU TRÈS

Plus en détail

PLAN DEPARTEMENTAL D ACTION POUR LE LOGEMENT DES PERSONNES DEFAVORISEES DU RHÔNE 2012-2015

PLAN DEPARTEMENTAL D ACTION POUR LE LOGEMENT DES PERSONNES DEFAVORISEES DU RHÔNE 2012-2015 PREFET DU RHÔNE En association avec PLAN DEPARTEMENTAL D ACTION POUR LE LOGEMENT DES PERSONNES DEFAVORISEES DU RHÔNE 2012-2015 Objectifs et thématiques du PDALPD 2 Objectifs et thématiques du PDALPD Préambule

Plus en détail

PRÉFACE. > La gestion du patrimoine, > La gestion sociale, > La gestion quotidienne de proximité.

PRÉFACE. > La gestion du patrimoine, > La gestion sociale, > La gestion quotidienne de proximité. En application de la loi «Libertés et responsabilités locales», les organismes de logement social ont désormais la possibilité de conclure une convention globale de patrimoine avec l Etat, en liaison avec

Plus en détail

Journée nationale d échange du PNLHI Communauté d agglomération Les Portes de l Essonne

Journée nationale d échange du PNLHI Communauté d agglomération Les Portes de l Essonne Journée nationale d échange du PNLHI Communauté d agglomération Les Portes de l Essonne Le 20 septembre 2012 Direction du Logement et de l Habitat Sous-direction de l Habitat - Service Technique de l Habitat

Plus en détail

OPAH - RU de CASTELNAUDARY DOSSIER D'INFORMATION PROPRIETAIRES OCCUPANTS

OPAH - RU de CASTELNAUDARY DOSSIER D'INFORMATION PROPRIETAIRES OCCUPANTS OPAH - RU de CASTELNAUDARY DOSSIER D'INFORMATION PROPRIETAIRES OCCUPANTS La Ville de Castelnaudary, soutenue par l Anah, la Région Languedoc-Roussillon, le Département de l Aude, lance une Opération Programmée

Plus en détail

Copropriétés en difficulté

Copropriétés en difficulté Copropriétés en difficulté Enjeux et cadre d'intervention de l'anah Soraya Daou Responsable du Service des Etudes, de la Prospective et de l'evaluation La copropriété : L'équilibre fragile de la copropriété

Plus en détail

Un outil de portage au service des copropriétés

Un outil de portage au service des copropriétés Un outil de portage au service des copropriétés Coprocoop : une coopérative d Hlm Un objectif : Créer un outil dédié au portage de lots en copropriétés dégradées. La réponse : Une SCIC Hlm réunissant l

Plus en détail

Plan Départemental d Action pour

Plan Départemental d Action pour Plan Départemental d Action pour le Logement des Personnes Défavorisées des Yvelines 2011-2014 2014 Entre, L ETAT, représenté par Monsieur le Préfet du département des Yvelines LE DEPARTEMENT DES YVELINES,

Plus en détail

LES AIDES DISPONIBLES POUR AMELIORER SON LOGEMENT DRAGA- ARDÈCHE

LES AIDES DISPONIBLES POUR AMELIORER SON LOGEMENT DRAGA- ARDÈCHE LES AIDES DISPONIBLES POUR AMELIORER SON LOGEMENT DRAGA- ARDÈCHE AIDES DE l Anah (agence nationale de l habitat) Le logement doit être achevé depuis plus de 15 ans Les subventions sont accordées sous conditions

Plus en détail

HABITER MIEUX DANS LE GRAND NANCY juin 2011 ~ juin 2014

HABITER MIEUX DANS LE GRAND NANCY juin 2011 ~ juin 2014 Programme d Intérêt Général HABITER MIEUX DANS LE GRAND NANCY juin 2011 ~ juin 2014 LANEUVEVILLE-DEVANT-NANCY SOMMAIRE Qu est-ce que le Programme d Intérêt Général Habiter Mieux? Enjeux et objectifs Présentation

Plus en détail

Le guide. des aides ÉTABLI AU 1 ER JANVIER 2015 PROPRIÉTAIRES OCCUPANTS PROPRIÉTAIRES BAILLEURS COPROPRIÉTAIRES SYNDICATS DE COPROPRIÉTAIRES

Le guide. des aides ÉTABLI AU 1 ER JANVIER 2015 PROPRIÉTAIRES OCCUPANTS PROPRIÉTAIRES BAILLEURS COPROPRIÉTAIRES SYNDICATS DE COPROPRIÉTAIRES Le guide PROPRIÉTAIRES OCCUPANTS PROPRIÉTAIRES BAILLEURS COPROPRIÉTAIRES SYNDICATS DE COPROPRIÉTAIRES des aides ÉTABLI AU 1 ER JANVIER 2015 Document d information non contractuel 3 3 4 8 9 15 16 17 18

Plus en détail

(Texte non paru au Journal Officiel)

(Texte non paru au Journal Officiel) RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l égalité des territoires et du logement Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature Direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages Sous-direction

Plus en détail

Rencontre avec Mme Boutin, Ministre du logement et de la Ville

Rencontre avec Mme Boutin, Ministre du logement et de la Ville Rencontre avec Mme Boutin, Ministre du logement et de la Ville FNC Pact Arim Réunion de Bureau, le 24 Septembre 2007 Sommaire Présentation du Mouvement Quelques chiffres Combattre l habitat insalubre et

Plus en détail

Opération d intérêt national de requalification des copropriétés dégradées du «Bas Clichy» à Clichy-sous-Bois

Opération d intérêt national de requalification des copropriétés dégradées du «Bas Clichy» à Clichy-sous-Bois Opération d intérêt national de requalification des copropriétés dégradées du «Bas Clichy» à Clichy-sous-Bois Convention entre partenaires publics Conclue en application de l article L741-1 du Code de

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA VILLE Arrêté du 29 juin 2011 portant approbation des modifications du règlement général de l Agence nationale pour la rénovation urbaine NOR

Plus en détail

FICHE RECAPITULATIVE SUR LE DISPOSITIF DU PASS-FONCIER,

FICHE RECAPITULATIVE SUR LE DISPOSITIF DU PASS-FONCIER, FICHE RECAPITULATIVE SUR LE DISPOSITIF DU PASS-FONCIER, SON EVOLUTION ET DE LA «MAISON POUR 15 EUROS PAR JOUR» Synthèse Le Pass-foncier est un dispositif social d accompagnement des politiques locales

Plus en détail

LE PASS-GRL du 1 % Logement

LE PASS-GRL du 1 % Logement LE PASS-GRL du 1 % Logement UN NOUVEL OUTIL POUR FAVORISER L ACCES AU LOGEMENT A l initiative des partenaires sociaux du 1 % Logement, le PASS-GRL est opérationnel depuis le 1er janvier 2007 Nouvel outil

Plus en détail

Documents à fournir pour une première demande de titre de séjour :

Documents à fournir pour une première demande de titre de séjour : Demande de titre de séjour Pour un séjour supérieur à trois mois, tous les chercheurs étrangers doivent demander un titre de séjour, sauf les ressortissants des 15 anciens de l Union Européenne, ceux des

Plus en détail

N O R D - P A S D E C A L A I S

N O R D - P A S D E C A L A I S NORD-PAS DE CALAIS NORD-PAS DE CALAIS Ensemble pour une éco-rénovation responsable de notre habitat Avant-propos Dans une région où le poids du parc de logements anciens publics et privés prédomine, l

Plus en détail

Le guide. des aides PROPRIÉTAIRES OCCUPANTS PROPRIÉTAIRES BAILLEURS COPROPRIÉTAIRES SYNDICATS DE COPROPRIÉTAIRES ÉTABLI AU 1 ER MARS 2014

Le guide. des aides PROPRIÉTAIRES OCCUPANTS PROPRIÉTAIRES BAILLEURS COPROPRIÉTAIRES SYNDICATS DE COPROPRIÉTAIRES ÉTABLI AU 1 ER MARS 2014 Le guide PROPRIÉTAIRES OCCUPANTS PROPRIÉTAIRES BAILLEURS COPROPRIÉTAIRES SYNDICATS DE COPROPRIÉTAIRES des aides ÉTABLI AU 1 ER MARS 2014 Document d information non contractuel 3 3 4 8 9 15 16 17 18 19

Plus en détail

Septembre 2013. www.territoires.gouv.fr

Septembre 2013. www.territoires.gouv.fr Les aides financières au logement Septembre 2013 www.territoires.gouv.fr 02 SOMMAIRE PRÉSENTATION D ENSEMBLE 4 Les principales aides 4 LOCATIF SOCIAL 6 Caractéristiques des prêts PLAI et PLUS 8 Caractéristiques

Plus en détail

Aides pour restaurer les parties communes des immeubles en copropriété. Aides pour restaurer un logement locatif

Aides pour restaurer les parties communes des immeubles en copropriété. Aides pour restaurer un logement locatif DISPOSITIONS PRATIQUES OPAH COPROPRIETE RENNES Dans le cadre de l Opération programmée d amélioration de l habitat engagée par la Ville de Rennes sur le centre depuis mars 2007, pour une durée de cinq

Plus en détail

LES AIDES FINANCIÈRES AU LOGEMENT Septembre 2014. www.territoires.gouv.fr

LES AIDES FINANCIÈRES AU LOGEMENT Septembre 2014. www.territoires.gouv.fr LES AIDES FINANCIÈRES AU LOGEMENT Septembre 2014 www.territoires.gouv.fr 02 SOMMAIRE PRÉSENTATION D ENSEMBLE 4 Les principales aides 4 LOCATIF SOCIAL ET INTERMÉDIAIRE 6 Caractéristiques des prêts PLAI

Plus en détail

Communauté de Communes des 4B Sud-Charente

Communauté de Communes des 4B Sud-Charente Communauté de Communes des 4B Sud-Charente Suivi-animation du PIG Intervention auprès des artisans 10 décembre 2013 SOMMAIRE 1. Qui est URBANiS et quel est son rôle? 2. Qu est-ce qu un PIG? 3. Les types

Plus en détail

Supplément au guide :

Supplément au guide : Supplément au guide : De très nombreuses aides peuvent financer une partie des frais liés à vos travaux de rénovation (prestations d études, diagnostics, prestations de maîtrise d œuvre fourniture et pose

Plus en détail

E T U D E pré-opérationnelle P I G amélioration de l habitat. Volets 2 et 3 : PROGRAMME d ACTIONS 20 juillet 2012

E T U D E pré-opérationnelle P I G amélioration de l habitat. Volets 2 et 3 : PROGRAMME d ACTIONS 20 juillet 2012 P A Y S H A U T L A N G U E D O C E T V I G N O B L E S E T U D E pré-opérationnelle P I G amélioration de l habitat Volets 2 et 3 : PROGRAMME d ACTIONS 20 juillet 2012 1 SOMMAIRE Partie 1 : rappel des

Plus en détail

OBSERVATOIRE DE L HABITAT 2011 COMMUNAUTE D AGGLOMERATION GRAND PARIS SEINE OUEST

OBSERVATOIRE DE L HABITAT 2011 COMMUNAUTE D AGGLOMERATION GRAND PARIS SEINE OUEST OBSERVATOIRE DE L HABITAT 2011 COMMUNAUTE D AGGLOMERATION GRAND PARIS SEINE OUEST BOULOGNE-BILLANCOURT CHAVILLE ISSY-LES-MOULINEAUX MEUDON SÈVRES VANVES VILLE D AVRAY L OBSERVATOIRE DU LOGEMENT ET DE

Plus en détail

COMPRENDRE. Édition : février 2013

COMPRENDRE. Édition : février 2013 L habitat COMPRENDRE 2013 Édition : février 2013 sommaire glossaire introduction Se donner les moyens de maîtriser l énergie.3 À savoir avant de se lancer...4 Trouver l aide adaptée....6 Pour tout contribuable,

Plus en détail

DEMANDE DE SUBVENTION

DEMANDE DE SUBVENTION Propriétaire bailleur DELEGATION... N 12 709*05 N de dossier Date du dépôt Réservé à l Anah DEMANDE DE SUBVENTION Madame, Monsieur, Vous demandez à l Agence nationale de l habitat (Anah), organisme public,

Plus en détail

PROJET DE CHARTE DE LA VENTE HLM AUX LOCATAIRES 11/10/2010

PROJET DE CHARTE DE LA VENTE HLM AUX LOCATAIRES 11/10/2010 PROJET DE CHARTE DE LA VENTE HLM AUX LOCATAIRES 11/10/2010 Les enjeux de l accession sociale PREAMBULE DANS LE CADRE DES ORIENTATIONS DEFINIES PAR LE PROTOCOLE D ACCORD D NATIONAL INTERPROFESSIONNEL ET

Plus en détail

Marché de l occasion et exigences de rénovation énergétique. Rencontre de l Observatoire 21 mai 2015

Marché de l occasion et exigences de rénovation énergétique. Rencontre de l Observatoire 21 mai 2015 Marché de l occasion et exigences de rénovation énergétique Rencontre de l Observatoire 21 mai 2015 Logements neufs / logements d occasion 7 700 logements d occasion vendus en 2013 dans l aire urbaine

Plus en détail

Guide Prêt Locatif Social (PLS)

Guide Prêt Locatif Social (PLS) Investir dans un logement destiné à la location. Qu est-ceque c est? Le prêt locatif social (PLS) s adresse à tout investisseur qui achète un logement pour le louer. Le PLS est destiné à financer des appartements

Plus en détail

e nfa n t h a n d i ca p é e nfa n t c i toye n

e nfa n t h a n d i ca p é e nfa n t c i toye n Accueil des enfants handicapés de moins de 6 ans e nfa n t h a n d i ca p é e nfa n t c i toye n Ce document a été élaboré par la Commission départementale de l accueil des jeunes enfants en novembre 2006.

Plus en détail

Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété.

Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété. LE PSLA Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété. Le processus d accession se déroule en deux phases : Une phase locative qui dure de 6 mois à 2 ans

Plus en détail

MINISTERE DU LOGEMENT ET LA VILLE

MINISTERE DU LOGEMENT ET LA VILLE MINISTERE DU LOGEMENT ET LA VILLE PROJET DE LOI DE FINANCES INITIALE POUR 2008 Assemblée Nationale Commission des finances, de l'économie générale et du plan MISSION VILLE ET LOGEMENT PROGRAMME «DEVELOPPEMENT

Plus en détail

Laval Agglomération Programme Local de l Habitat 2011-2016 Programme d actions SOMMAIRE

Laval Agglomération Programme Local de l Habitat 2011-2016 Programme d actions SOMMAIRE SOMMAIRE PREAMBULE : Territorialisation des objectifs de production... 3 Action n 1 : Préserver les enjeux environnementaux et urbains... 6 Action n 2 : Conserver le dispositif de soutien à l a production

Plus en détail

Atelier 21. Christophe MILIN : Economiste, ADEME. Nathalie ROTURIER : Directrice Plan 100 000 logements, Région Nord Pas-de-Calais

Atelier 21. Christophe MILIN : Economiste, ADEME. Nathalie ROTURIER : Directrice Plan 100 000 logements, Région Nord Pas-de-Calais Atelier 21 ARTICULATION TERRITORIALE ET PARTENARIALE D UN SERVICE INTÉGRÉ DE LA RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE DU PARC PRIVÉ: EXEMPLE EN RÉGION NORD PAS DE CALAIS Christophe MILIN : Economiste, ADEME Nathalie

Plus en détail

Améliorer la performance énergétique, les aides de l'état

Améliorer la performance énergétique, les aides de l'état Améliorer la performance énergétique, les aides de l'état Le secteur du bâtiment est un des plus grands consommateurs d'énergie et émetteurs de gaz à effet de serre. C'est donc sur ce secteur que s'est

Plus en détail

Les copropriétés : un enjeu de taille pour les collectivités

Les copropriétés : un enjeu de taille pour les collectivités A V R I L 2 0 1 4 / Rédacteur PÔLE TD2S Les copropriétés : un enjeu de taille pour les collectivités Cette note a pour objet de présenter les enjeux en matière de copropriétés dégradées et les réponses

Plus en détail

Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro

Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro Financez vos économies d énergie l éco-prêt à taux zéro SOMMAIRE Écoutez vos envies d économies d énergie............ 3 Un éco-prêt à

Plus en détail

Les aides pour les sociétés civiles immobilières

Les aides pour les sociétés civiles immobilières Comprendre TRAVAUX DE RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE Les aides pour les sociétés civiles immobilières Des conditions d attribution spécifiques Des aides financières existent pour soutenir les particuliers qui

Plus en détail

Les aides financières au logement Septembre 2010

Les aides financières au logement Septembre 2010 Les aides financières au logement Septembre 2010 Ministère de l'écologie, de l'énergie, du Développement durable et de la Mer en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le Climat www.developpement-durable.gouv.fr

Plus en détail

Programme local de l habitat 2011-2016 modifié

Programme local de l habitat 2011-2016 modifié Programme local de l habitat 2011-2016 modifié Programme d actions Février 2015 1 Sommaire I. PREAMBULE... 5 II. LES ORIENTATIONS GENERALES... 6 III. LES ACTIONS... 18 AXE 1. ATTEINDRE DES OBJECTIFS VOLONTARISTES

Plus en détail

POUR UN RENOUVEAU DU PARC IMMOBILIER DES ANNEES 50-70 De la requalification classique au portage immobilier

POUR UN RENOUVEAU DU PARC IMMOBILIER DES ANNEES 50-70 De la requalification classique au portage immobilier BREST 28 et 29 NOVEMBRE 2013 POUR UN RENOUVEAU DU PARC IMMOBILIER DES ANNEES 50-70 De la requalification classique au portage immobilier Présentation de la SPLA SOREQA SPLA à vocation métropolitaine crée

Plus en détail

Budget 2015 de la Ville de Rennes > Séance budgétaire du lundi 9 mars 2015

Budget 2015 de la Ville de Rennes > Séance budgétaire du lundi 9 mars 2015 Service de presse Ville de Rennes/Rennes Métropole Tél. 02 23 62 22 34 Vendredi 6 mars 2015 Conseil municipal Budget 2015 de la Ville de Rennes > Séance budgétaire du lundi 9 mars 2015 Sommaire > Communiqué

Plus en détail

Copropriété & accessibilité

Copropriété & accessibilité Note technique Copropriété & accessibilité Résumé de la législation relative aux travaux d accessibilité des BHC (Bâtiments d Habitation Collectifs) existants Les copropriétés relèvent de la réglementation

Plus en détail

Groupe de travail Logement, hébergement

Groupe de travail Logement, hébergement Groupe de travail Logement, hébergement Pour un choc de solidarité en faveur des sans-abri et des mal logés Responsables du groupe de travail : Alain Regnier et Christophe Robert Rapporteure : Marie-Christine

Plus en détail

Le logement social à Suresnes

Le logement social à Suresnes Logement La ville de Suresnes a signé le 7 novembre 2001 la «Charte Ville- Handicap» avec les associations de la Plate-forme Inter Associative des Personnes Handicapées des Hauts-de-Seine. Par cet engagement,

Plus en détail

Lutte contre l habitat indigne Qui fait quoi dans le Rhône?

Lutte contre l habitat indigne Qui fait quoi dans le Rhône? Pôle départemental de lutte contre l habitat indigne ANNUAIRE Lutte contre l habitat indigne Qui fait quoi dans le Rhône? mai 2013 PRÉFET DU RHÔNE Avant propos Le pôle départemental de lutte contre l

Plus en détail

Economies d énergie Rénovation thermique des bâtiments

Economies d énergie Rénovation thermique des bâtiments climat d innovation Economies d énergie Rénovation thermique des bâtiments Les aides financières à disposition des ménages Edition 2012 Essayons d y voir plus clair 2/3 Les décisions du Grenelle de l Environnement

Plus en détail

Lutte contre l habitat indigne dans la Nièvre

Lutte contre l habitat indigne dans la Nièvre Lutte contre l habitat indigne dans la Nièvre Ce document réalisé par le pôle départemental de lutte contre l'habitat indigne, s adresse aux élus et aux professionnels intervenant dans les domaines de

Plus en détail

Des Plans Habitat en Entreprise?

Des Plans Habitat en Entreprise? Des Plans Habitat en Entreprise? Concept et opportunité Journées Territoires Habitat Entreprises 20 & 21 novembre 2008 Une expérimentation interne Étudier la transposabilité des démarches de PDE aux problématique

Plus en détail

CIRCULAIRE N Mesdames et Messieurs les préfets de régions et de départements

CIRCULAIRE N Mesdames et Messieurs les préfets de régions et de départements Paris le, Le ministre de l'intérieur, le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie et la ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement CIRCULAIRE N Mesdames et Messieurs les

Plus en détail

Rappel chronologique. Projet de loi présenté au Conseil des ministres du 26 juin 2013. Loi votée les 20 et 21 février 2014.

Rappel chronologique. Projet de loi présenté au Conseil des ministres du 26 juin 2013. Loi votée les 20 et 21 février 2014. Information Atelier PLH Grand Avignon 7 octobre 2014 Rappel chronologique Projet de loi présenté au Conseil des ministres du 26 juin 2013. Loi votée les 20 et 21 février 2014. Décision du Conseil constitutionnel

Plus en détail

FONDS DE SOLIDARITE POUR LE LOGEMENT

FONDS DE SOLIDARITE POUR LE LOGEMENT Annexe à la convention de partenariat et d objectifs FONDS DE SOLIDARITE POUR LE LOGEMENT REGLEMENT INTERIEUR Le Fonds de Solidarité Logement a été institué par la loi n -449 du 31 mai 19 visant à la mise

Plus en détail

LE LOGEMENT PARISIEN EN CHIFFRES

LE LOGEMENT PARISIEN EN CHIFFRES LE LOGEMENT PARISIEN EN CHIFFRES N 14 / OCTOBRE 2014 ADIL 75 ADIL 75 / AGENCE DÉPARTEMENTALE D INFORMATION SUR LE LOGEMENT LE LOGEMENT PARISIEN EN CHIFFRES N 14 SOMMAIRE LE PARC DE LOGEMENTS À PARIS...

Plus en détail

Septembre 2002 N/Réf. AMF/Dasoces Dossier suivi par Valérie BRASSART, Chargée d études

Septembre 2002 N/Réf. AMF/Dasoces Dossier suivi par Valérie BRASSART, Chargée d études Septembre 2002 N/Réf. AMF/Dasoces Dossier suivi par Valérie BRASSART, Chargée d études LES LOGEMENTS SOCIAUX CONVENTIONNES 1 LISTE DES SIGLES LES PLUS FREQUENTS ANAH APL CCAS CCH CCI CFF CIL FNAL FNH HLM

Plus en détail

Simplifiez-vous la rénovation énergétique avec Énergies POSIT IF

Simplifiez-vous la rénovation énergétique avec Énergies POSIT IF Simplifiez-vous la avec www.energiespositif.fr , les spécialistes de la et de son financement en Île-de-France 400 000 logements franciliens à rénover d ici à 2020, c est 18 % des copropriétés L énergie

Plus en détail

Les aides moyennes publiques en faveur du logement social pour l acquisition amélioration (AA) 1

Les aides moyennes publiques en faveur du logement social pour l acquisition amélioration (AA) 1 Les aides moyennes publiques en faveur du logement social pour l acquisition amélioration (AA) 1 Ce document est un outil qui permet de déterminer les aides en faveur du logement social, qu il s agisse

Plus en détail

Procédures Questionnement Réponses apportées Recommandations et avis de l IT CCAPEX

Procédures Questionnement Réponses apportées Recommandations et avis de l IT CCAPEX En association avec PREFET DU RHÔNE Plan Départemental d Action pour le Logement des Personnes Défavorisées du Rhône 2012 2015 Commission de coordination des actions de prévention des expulsions locatives

Plus en détail

contre la pauvreté et pour l inclusion sociale

contre la pauvreté et pour l inclusion sociale PREMIER MINISTRE PLAN PLURIANNUEL contre la pauvreté et pour l inclusion sociale 3 mars 2015 SYNTHÈSE Adopté à la suite d un comité interministériel de lutte contre l exclusion en 2013, le plan pluriannuel

Plus en détail

MISSIONS SOCIALES/ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ

MISSIONS SOCIALES/ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ MISSIONS SOCIALES/ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ Depuis la création du Crédit Immobilier de France en 1908, les SACI devenues SACICAP en 2008 ont pour vocation de faciliter l accession

Plus en détail

Supplément au guide :

Supplément au guide : Supplément au guide : Les aides pour les propriétaires au 1 er janvier 2014 De très nombreuses aides peuvent financer jusqu à 95% des frais liés à vos travaux de rénovation (prestations d études, diagnostics,

Plus en détail

dénommé ci-après le «propriétaire», dénommé ci-après le «gestionnaire», Vu l objet de la Résidence Sociale tel que défini à l annexe I ;

dénommé ci-après le «propriétaire», dénommé ci-après le «gestionnaire», Vu l objet de la Résidence Sociale tel que défini à l annexe I ; CONVENTION N...... CONCLUE ENTRE L ETAT, L ORGANISME PROPRIETAIRE, L ORGANISME GESTIONNAIRE EN APPLICATION DE L ARTICLE L.353.2 DU CODE DE LA CONSTRUCTION ET DE L HABITATION PORTANT SUR LES RESIDENCES

Plus en détail

Prêt Social de Location Accession PSLA. Marché Immobilier Social. Dernière mise à jour Mars 2013. Document réservé exclusivement aux Professionnels

Prêt Social de Location Accession PSLA. Marché Immobilier Social. Dernière mise à jour Mars 2013. Document réservé exclusivement aux Professionnels Prêt Social de Location Accession PSLA Marché Immobilier Social Dernière mise à jour Mars 2013 Document réservé exclusivement aux Professionnels Tout savoir sur le Prêt Social Location Accession Les principes

Plus en détail

Opération Programmée d Amélioration de l Habitat 2009-2012

Opération Programmée d Amélioration de l Habitat 2009-2012 Opération Programmée d Amélioration de l Habitat 2009-2012 ECONOMIES D ENERGIE PERSONNES AGEES ENERGIES RENOUVELABLES MAINTIEN A DOMICILE ADAPTATION INSALUBRITE HANDICAP LOYERS MODERES LOCATION CHARGES

Plus en détail

Consultation d acquéreurs en vue de la réalisation du programme de la Z.A.C. des Bergères ILOT DE LA ROTONDE - LOT N 19

Consultation d acquéreurs en vue de la réalisation du programme de la Z.A.C. des Bergères ILOT DE LA ROTONDE - LOT N 19 Consultation d acquéreurs en vue de la réalisation du programme de la Z.A.C. des Bergères ILOT DE LA ROTONDE - LOT N 19 Eco-quartier des Bergères - Cahier des Charges de la consultation d acquéreurs ILOT

Plus en détail

MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DE L ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA MER en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat

MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DE L ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA MER en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DE L ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA MER en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat DOSSIER DE PRESSE Benoist APPARU présente : La signature

Plus en détail

- le cas échéant, représenté par le mandataire [nom ou raison sociale et adresse du mandataire ainsi que l activité exercée] :

- le cas échéant, représenté par le mandataire [nom ou raison sociale et adresse du mandataire ainsi que l activité exercée] : CONTRAT DE LOCATION (Soumis au titre Ier bis de la loi du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n 86-1290 du 23 décembre 1986) LOCAUX MEUBLES A USAGE

Plus en détail

UNE ACCESSION SOCIALE À LA PROPRIÉTÉ SÉCURISÉE

UNE ACCESSION SOCIALE À LA PROPRIÉTÉ SÉCURISÉE CHIFFRES CLÉS DU LOGEMENT SOCIAL ÉDITION NATIONALE SEPTEMBRE 2011 UNE ACCESSION SOCIALE À LA PROPRIÉTÉ SÉCURISÉE En 2010, les opérateurs Hlm ont également vendu 16 000 logements destinés à des accédants,

Plus en détail

Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées

Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées Pôle Culture, Sport, Santé, Associations Secteur Santé Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées Nom du demandeur: Intitulé du projet : Contact

Plus en détail

SOLIDARITÉS CIL-PASS ASSISTANCE. présentation du CIL-PASS ASSISTANCE schéma d ensemble bénéficiaires. aides :

SOLIDARITÉS CIL-PASS ASSISTANCE. présentation du CIL-PASS ASSISTANCE schéma d ensemble bénéficiaires. aides : FORMATION DROM 2014 CIL-PASS ASSISTANCE présentation du CIL-PASS ASSISTANCE schéma d ensemble bénéficiaires Des difficultés de logement? Amallia est à vos côtés. aides : prêts action logement aides complémentaires

Plus en détail

répondre aux besoins des personnes sans domicile ou mal logées Guide des dispositifs d hébergement et de logement adapté

répondre aux besoins des personnes sans domicile ou mal logées Guide des dispositifs d hébergement et de logement adapté répondre aux besoins des personnes sans domicile ou mal logées Guide des dispositifs d hébergement et de logement adapté Ce document est une co-production DGAS - DGALN / septembre 2008 Editorial - par

Plus en détail

BANQUE POPULAIRE GESTION PRIVÉE SCPI SCELLIER BBC FRUCTIRESIDENCE BBC. BANQUE & ASSURANCE www.banquepopulaire.fr

BANQUE POPULAIRE GESTION PRIVÉE SCPI SCELLIER BBC FRUCTIRESIDENCE BBC. BANQUE & ASSURANCE www.banquepopulaire.fr BANQUE POPULAIRE GESTION PRIVÉE SCPI SCELLIER BBC FRUCTIRESIDENCE BBC BANQUE & ASSURANCE www.banquepopulaire.fr Avertissement - Facteurs de risques Lorsque vous investissez dans une SCPI de type «Scellier

Plus en détail

2.1 - Améliorer l offre de soins sur le Pays

2.1 - Améliorer l offre de soins sur le Pays Module 2 : Services à la population 2.1 - Améliorer l offre de soins sur le Pays réservée : 400 000 OBJECTIFS STRATÉGIQUES - Développer les solidarités locales et l'accessibilité de tous aux services (Axe

Plus en détail

L ARTISANAT dans les Hauts-de-Seine

L ARTISANAT dans les Hauts-de-Seine L ARTISANAT dans les Hauts-de-Seine Statistiques Baromètre 2013 Réalisés par Avec le soutien financier de Président de la CMA92 Daniel GOUPILLAT 1 000 entreprises artisanales supplémentaires dans les Hauts-de-Seine!

Plus en détail

Bilan année 1 et 2 OPAH maîtrise de l énergie 2012-2016 Syndicat Mixte Arlysère. Comité de pilotage du 02/10/2014

Bilan année 1 et 2 OPAH maîtrise de l énergie 2012-2016 Syndicat Mixte Arlysère. Comité de pilotage du 02/10/2014 Bilan année 1 et 2 OPAH maîtrise de l énergie 2012-2016 Syndicat Mixte Arlysère Comité de pilotage du 02/10/2014 423 logements doivent être améliorés durant les 4 années de l OPAH d Arlysère (objectif

Plus en détail

PLAN DÉPARTEMENTAL D ACTION POUR LE LOGEMENT DES PERSONNES DÉFAVORISÉES PLAN DÉPARTEMENTAL ACCUEIL HÉBERGEMENT INSERTION PDALPD PDAHI 2011-2015

PLAN DÉPARTEMENTAL D ACTION POUR LE LOGEMENT DES PERSONNES DÉFAVORISÉES PLAN DÉPARTEMENTAL ACCUEIL HÉBERGEMENT INSERTION PDALPD PDAHI 2011-2015 PLAN DÉPARTEMENTAL D ACTION POUR LE LOGEMENT DES PERSONNES DÉFAVORISÉES PLAN DÉPARTEMENTAL ACCUEIL HÉBERGEMENT INSERTION PDALPD PDAHI 2011-2015 Contacts : Conseil Général de la Martinique : B.P. 679 Avenue

Plus en détail

L accueil. des gens du voyage. direction générale de l Urbanisme de l Habitat et de la Construction LOI DU 5 JUILLET 2000

L accueil. des gens du voyage. direction générale de l Urbanisme de l Habitat et de la Construction LOI DU 5 JUILLET 2000 direction générale de l Urbanisme de l Habitat et de la Construction LOI DU 5 JUILLET 2000 L accueil des gens du voyage Ministère de l'équipement, des Transports et du Logement direction générale de l

Plus en détail

L ARTISANAT dans les Hauts-de-Seine

L ARTISANAT dans les Hauts-de-Seine L ARTISANAT dans les Hauts-de-Seine Statistiques Baromètre 2012 Réalisés par Avec le soutien financier de Président de la CMA92 Daniel GOUPILLAT Présent dans les secteurs de l Alimentation, du Bâtiment,

Plus en détail

Pole Accompagnement Vers et Dans le Logement

Pole Accompagnement Vers et Dans le Logement DIRECTION DÉPARTEMENTALE DE LA COHESION SOCIALE DU VAR SERVICE HEBERGEMENT ACCOMPAGNEMENT LOGEMENT Pole Accompagnement Vers et Dans le Logement Affaire suivie par : Yann FAVERIE ANNEXE 1 : CAHIER DES CHARGES

Plus en détail

SCPI Renovalys 3. Editorial. SCPI Malraux à capital fixe Bulletin trimestriel d information n 11 Mars 2014

SCPI Renovalys 3. Editorial. SCPI Malraux à capital fixe Bulletin trimestriel d information n 11 Mars 2014 SCPI Malraux à capital fixe Bulletin trimestriel d information n 11 Mars 2014 Editorial Les dernières données statistiques sur le marché locatif révèlent finalement que les loyers ont globalement augmenté

Plus en détail

Cette synthèse est destinée à faciliter la lecture et. Juillet 2012. Avertissement

Cette synthèse est destinée à faciliter la lecture et. Juillet 2012. Avertissement COUR DES COMPTES Synthèse du Rapport public thématique Juillet 2012 La politique de la ville Une décennie de réformes Avertissement Cette synthèse est destinée à faciliter la lecture et l utilisation du

Plus en détail

Prévenir et guérir les difficultés des copropriétés

Prévenir et guérir les difficultés des copropriétés Prévenir et guérir les difficultés des copropriétés Une priorité des politiques de l'habitat Synthèse Synthèse du rapport présenté par Dominique Braye, Président de l'agence nationale de l'habitat Janvier

Plus en détail

L ÉNERGIE EN MAYENNE. Citoyens Responsables associatifs Élus locaux Usagers. Acteurs. de la transition énergétique. en Mayenne

L ÉNERGIE EN MAYENNE. Citoyens Responsables associatifs Élus locaux Usagers. Acteurs. de la transition énergétique. en Mayenne Citoyens Responsables associatifs Élus locaux Usagers Acteurs de la transition énergétique en Mayenne Les dépenses énergétiques en Mayenne sont de 1.5 million d euros par jour ou 550 millions d euros par

Plus en détail