De la coopération à l intégration : les industries aéronautique et de défense en Europe
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- Marie-Laure Guertin
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2 CAHIERS DE CHAILLOT - NUMERO 40 De la coopération à l intégration : les industries aéronautique et de défense en Europe Burkard Schmitt Institut d Etudes de Sécurité Union de l Europe occidentale Paris - Juillet 2000
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4 CAHIERS DE CHAILLOT - NUMERO 40 (Une traduction anglaise est également disponible) Institut d Etudes de Sécurité de l Union de l Europe occidentale Directeur : Nicole Gnesotto Institut d Etudes de Sécurité de l UEO Tous droits de traduction, d adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous pays. ISSN Publié par l Institut d Etudes de Sécurité de l Union de l Europe occidentale et imprimé à Alençon (France) par l Imprimerie Alençonnaise.
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6 Sommaire Préface v Introduction 1 Chapitre Un : Les tendances lourdes 5 Un environnement difficile 5 La réaction des industries 11 Chapitre Deux : Les champions de l intégration 17 Le rôle pilote des industries aéronautique et l électronique de défense 17 De EADC à EADS 32 EADS : le premier champion européen 42 Le nouveau paysage industriel en Europe 53 Chapitre Trois : Les défis politiques 61 Les thèmes de la LoI 62 Quid de la LoI? 68 L industrie moteur de l intégration? 74 Conclusion 83 Sigles 89 Annexes 91
7 Burkard Schmitt est actuellement chargé de recherche à l Institut d Etudes de Sécurité de l UEO. Il a un doctorat d histoire contemporaine de l université Friedrich-Alexander d Erlangen-Nuremberg, une maîtrise de l université Michel de Montaigne (Bordeaux) et a été boursier de la Friedrich-Ebert-Stiftung en ainsi que de l Institut de l UEO en Il a été chercheur indépendant et journaliste, spécialisé sur les relations franco-allemandes, la Vème République et la dissuasion nucléaire. Il est l auteur de l ouvrage Frankreich und die Nukleardebatte der Atlantischen Allianz A l Institut d Etudes de Sécurité, il s occupe des questions nucléaires ainsi que de l industrie et de la coopération en matière d armement ; il est responsable d un groupe de réflexion sur les industries d armement, dont le présent Cahier de Chaillot reflète les travaux. Ce Cahier de Chaillot se fonde largement sur de nombreuses discussions avec des représentants de la sphère industrielle et du monde politique directement impliqués dans les regroupements des entreprises aéronautiques et de défense. L auteur leur exprime sa reconnaissance à tous pour leur précieux soutien. Il tient, en outre, à remercier Sophie Divet et Andrew James pour leur aide dans la production de ce document. iv
8 Préface Depuis près de deux ans, deux dynamiques ont profondément modifié le paysage stratégique européen : le développement d une politique de sécurité et de défense commune au sein de l Union européenne d une part ; l accélération des restructurations industrielles dans le secteur de l armement de l autre. D un côté, une volonté politique affichée au plus haut niveau des Quinze pays membres et qui reste encore à concrétiser ; de l autre, une intégration par le bas, à la fois pragmatique et révolutionnaire, que les contraintes du marché ont d ores et déjà rendue irréversible. A priori, ces deux mouvements vers davantage d Europe de défense se sont accélérés de façon autonome, différente même, industriels et politiques obéissant chacun à des logiques propres, transnationales et intégrationnistes pour les premiers, intergouvernementales et souverainistes pour les seconds. Ces deux logiques, du marché et de la souveraineté, sont-elles contradictoires, conflictuelles, ou peut-on s attendre en matière de défense européenne à de futurs bouleversements politiques dont l industrie serait d ores et déjà exemplaire? Certes, les gouvernements européens décident parfois de donner des impulsions positives dans le domaine de l armement : ainsi, la décision de la Grande-Bretagne d acheter le Meteor européen plutôt que des missiles américains, celle de l Allemagne concernant le futur Airbus de transport militaire ou, de façon plus institutionnelle, la Lettre d Intention (LOI) signée par les ministres de la défense des six grands pays producteurs d armements. Toutefois, la nouveauté de cette double évolution vers davantage de défense européenne réside sans doute dans l inversion des rôles : ce ne sont plus les Etats qui pilotent la coopération européenne en matière d armements, ce sont les industriels eux-mêmes qui devancent les contraintes du politique, les adaptent, en précipitent l évolution et jouent désormais un rôle moteur dans la mise en œuvre d une défense commune. Dans ce Cahier de Chaillot, Burkard Schmitt, chargé de recherche à l Institut et responsable du task force sur les industries d armements, dresse une analyse magistrale des restructurations industrielles intervenues récemment dans le secteur de l aéronautique de défense. La création d EADS inaugure en effet une révolution v
9 dans les affaires industrielles européennes, dont les répercussions politiques sont elles aussi potentiellement révolutionnaires : face à une offre de plus en plus transnationale et intégrée en matière d armement, la demande pourra-t-elle en rester au stade d une coopération volontariste entre Etats indépendants? Face à un producteur commun, les Etats ne seront-ils pas conduits à adopter des planifications militaires, des calendriers de renouvellement, des budgets de recherche, et donc un concept stratégique communs? A terme, l intégration des politiques européennes en matière de défense n est-elle pas inscrite naturellement dans l accélération des intégrations industrielles? Publié à un moment clé des évolutions européennes en matière de défense, ce Cahier de Chaillot ouvre ainsi de nouvelles pistes de réflexion pour la défense commune. Dans bien des cas, les restructurations industrielles illustrent en effet la validité de certains principes fondateurs de la PESD : mise en commun des efforts et des moyens, priorité des capacités sur les institutions, renforcement d un pôle européen comme condition d un véritable partenariat transatlantique. Dans d autres cas, le «modèle» industriel contredit toutefois les formules adoptées à ce stade sur les plans politique et institutionnel : le noyau dur l emporte sur la communauté des Quinze, l intégration se construit de façon ad hoc, hors Traité, où deux ou trois grands groupes jouent un rôle leader, l intégration des structures et des capitaux l emporte sur la juxtaposition des moyens et des volontés. Rien ne prouve, certes, qu une «armée européenne» sera un jour décidée et construite sur le modèle de l intégration industrielle. Mais rien n interdit non plus désormais d y réfléchir. Nicole Gnesotto Paris, Juin 2000 vi
10 Introduction Il est banal de dire que l industrie de défense n est pas une industrie comme les autres. Par la spécificité de ses produits, elle sort du domaine purement économique. Par conséquent, les facteurs déterminants ne sont pas seulement économiques et financiers, mais aussi politiques. Pour les grands pays producteurs d armement, cette industrie est stratégique dans la mesure où elle joue un rôle considérable dans leur sécurité nationale et représente un élément non négligeable de leur puissance internationale : un Etat qui dispose de capacités industrielles sur son territoire peut développer lui-même ses systèmes d armes. Il maîtrise davantage l approvisionnement de ses forces armées et dispose d un instrument pour évaluer le niveau technologique militaire des pays alliés et adversaires. Par la participation à des projets en coopération, il peut influencer les regroupements industriels internationaux et les décisions d acquisition communes. Enfin, il peut utiliser l exportation d armes comme instrument de sa politique étrangère et commerciale. L importance politique et stratégique des industries de défense se reflète dans les relations exceptionnelles qui les lient à leur Etat d origine. C est en effet largement en fonction de l Etat que les entreprises du secteur doivent définir leurs orientations : pour les firmes publiques, l influence de l Etat est évidente dans la mesure où il représente à la fois l offre et la demande, agissant comme producteur et comme client. Mais son rôle est également prépondérant vis-à-vis des entreprises privées : en tant que client (et sponsor), il définit les caractéristiques des produits et exerce une influence directe sur le savoir-faire technologique et les capacités de production des entreprises. En tant que régulateur, il définit les marchés d exportation, veille sur les fusions/acquisitions et intervient directement dans les procédures internes de production et de gestion. Etroitement liée à l Etat, l industrie de défense a une tradition d industrie nationale. Même si, dans certains secteurs, les exportations et la coopération internationale sont devenues chose courante, il n empêche que jusqu à la chute du mur de Berlin, le modèle classique d entreprise de défense a été celui d une firme ancrée sur une base nationale avec comme objectif majeur de satisfaire, quel qu en soit le coût, les besoins des armées de son Etat d origine.
11 2 De la coopération à l intégration En bouleversant les conditions du marché de l armement, les défis politiques, économiques, financiers et technologiques de l après-guerre froide ont battu en brèche ce modèle. La relation symbiotique entre les Etats et les entreprises d armement est progressivement remplacée par de nouvelles formes de partenariat qui font apparaître (plus) clairement la distinction entre ceux qui gouvernent et ceux qui entreprennent. Tandis que les premiers se comportent de plus en plus comme de «vrais» clients, les seconds ont été obligées de s intégrer dans une logique d économie de marché libérale et de se lancer dans un vaste processus de concentration et de rationalisation. En Europe, ce mouvement industriel a progressivement dépassé les frontières, transformant la coopération internationale en véritable intégration transnationale. Il est vrai que l internationalisation se déroule à des vitesses très différentes selon les secteurs. Alors qu elle n a guère commencé dans l armement terrestre et la construction navale, elle est très avancée dans l aéronautique, le spatial et l électronique de défense. Dans ces secteurs de pointe, le paysage industriel a radicalement changé en moins de deux ans. Cette vitesse est d autant plus remarquable que les regroupements transnationaux des firmes ont eu lieu avant la mise en place d un cadre politique et réglementaire approprié. Il n existe en effet ni statut d entreprise européen, ni droit fiscal, ni droit social communs ; on est toujours loin d une politique de sécurité et de défense européenne digne de ce nom et les gouvernements ont à peine commencé à harmoniser leurs processus d acquisition et leurs réglementations de sécurité. Le fait que les entreprises se soient néanmoins aventurées dans l européanisation montre toute la force des nouvelles contraintes économiques et financières. Après l absorption de GEC Marconi par BAe, la création d EADS et plusieurs regroupements sectoriels, la restructuration de l industrie aéronautique et électronique de défense en Europe apparaît aujourd hui largement accomplie. Le moment est donc venu de faire le point sur la situation. Le but de ce Cahier de Chaillot est d expliquer pourquoi et comment ces industries se sont restructurées et d en déduire les défis politiques futurs pour les gouvernements. Dans le premier chapitre, nous reviendrons sur les tendances lourdes qui ont caractérisé le secteur de l armement depuis la fin de la guerre froide. Ce rappel permettra de mieux comprendre les forces motrices des
12 Introduction 3 restructurations industrielles. Nous examinerons ensuite la réaction des entreprises de défense en général et celle des secteurs de pointe en particulier. Le deuxième chapitre traitera tout d abord de certaines spécificités de l industrie aéronautique qui expliquent pourquoi cette dernière est particulièrement avancée sur la voie de l internationalisation. Il s agira ensuite de retracer le parcours de la restructuration : nous analyserons l échec du projet de création d une seule entreprises européenne (EADC) et la stratégie des acteurs principaux. Bien que les entreprises prennent leurs décisions essentiellement selon des critères économiques et financiers, les décisions politiques et les réactions psychologiques ne doivent pas être négligées : seule l amertume allemande sur la «trahison» de BAe, d un côté, et le pragmatisme du gouvernement Jospin en matière de privatisation, de l autre, ont en effet permis le mariage entre Dasa et Aerospatiale-Matra. Le nouveau couple EADS, élargi ensuite à Casa, sera analysé en détail dans la troisième partie de ce chapitre. Fusionnant trois champions nationaux et intégrant la plus grande partie des activités de pointe de trois pays, la création ce groupe représente un saut qualitatif vers l établissement d une base industrielle et technologique de défense européenne et un événement politique de premier ordre. L objectif de cette partie est de montrer à la fois l importance et la difficulté de trouver un juste équilibre entre les partenaires et de réfléchir aux défis auxquels un groupe transnational de cette envergure sera confronté. Le troisième chapitre porte sur les conséquences de la restructuration industrielle pour les gouvernements européens. Il serait, bien entendu, trop ambitieux (et, dans certains cas, trop tôt) de vouloir évaluer dans ce Cahier l ensemble des initiatives actuelles en matière d armement. Nous mettrons ici l accent sur la LoI (Letter of Intent, lettre d intention) qui vise explicitement à faciliter la restructuration industrielle. Après l analyse des premiers résultats concrets, nous essayerons de déterminer dans quelle mesure la création d un groupe comme EADS et le processus LoI pourraient mutuellement se renforcer. La coopération transatlantique, si elle est peu évoquée, demeure, malgré tout, sous-jacente. Il est évident que les récentes restructurations industrielles modifient fondamentalement les données entre les Etats-Unis et l Europe en la matière : comme concurrents et partenaires, les groupes
13 4 De la coopération à l intégration européens ont aujourd hui la taille ainsi que la puissance financière et technologique nécessaires pour jouer dans la même division que les géants américains. Nous sommes convaincus que cet équilibre facilitera des regroupements transatlantiques et que les liens entre les firmes européennes et américaines s intensifieront malgré la persistance de multiples obstacles politiques et réglementaires. C est pour cette raison que la coopération transatlantique ne sera qu effleurée dans cette étude, mais un second Cahier de Chaillot, complément naturel de celui-ci, lui sera consacré dès l automne 2000.
14 Chapitre Un LES TENDANCES LOURDES I.1 Un environnement difficile L environnement des industries d armement a radicalement changé au cours de la dernière décennie. D une part, les pays de l OTAN ont sensiblement réduit leur effort national de défense, ce qui a entraîné une baisse considérable des commandes. Les marchés d exportation se sont également contractés à la fois du fait de la situation stratégique et des difficultés économiques de certains pays importateurs. De l autre, les industries de défense sont soumises à une montée inexorable des dépenses de recherche et développement (R&D), donc des coûts fixes. En même temps, les industries de défense sont de plus en plus envahies par les technologies commerciales. Les gouvernements tendent, quant à eux, à se comporter de plus en plus en vrais clients. Les réductions budgétaires Depuis la fin de guerre froide, les budgets de défense en Europe ont été considérablement réduits. Entre 1989 et 1998, les dépenses militaires de trois «Grands» (France, Grande-Bretagne, Allemagne) ont respectivement diminué de 12%, 24% et 28% 1. Le déclin des dépenses s est ralenti depuis 1995, mais la tendance ne s est pas inversée (voir annexe 1). Hormis en Grande-Bretagne, les réductions ont surtout touché les budgets d équipement (acquisition ainsi que recherche et développement), les titres qui concernent directement les industries de défense (voir annexe 2). La comparaison avec les Etats-Unis souligne l importance des réductions européennes : les Américains ont également opéré une forte réduction (-36%) de leurs dépenses militaires, qui restent cependant largement supérieures à celles des Européens. Des différences structurelles existent également entre les budgets : la chute des crédits d investissement aux Etats-Unis a surtout concerné les fabrications, et non les crédits de 1 Sipri Yearbook 1999, p. 298.
15 6 De la coopération à l intégration recherche, études et développement dont la décroissance a été beaucoup plus lente. Les Etats-Unis consacrent aujourd hui un budget trois fois plus important à la R&D que l ensemble des membres européens de l OTAN et la Suède (le rapport est de 38 pour 11 milliards de dollars). Si l on prend en considération les nombreuses duplications qui résultent de la fragmentation des dépenses européennes, on comprend pourquoi les industries européennes sont désavantagées par rapport à leurs concurrents américains. Les exportations ne pouvaient compenser que partiellement la contraction des marchés intérieurs. Après la brusque chute de la demande mondiale au début des années 90, les exportations d armement se sont stabilisées depuis 1995 à un niveau cependant plus bas qu à la fin des années 80. La part de marché des entreprises européennes au niveau mondial a considérablement augmenté, mais le chiffre d affaires (CA) réalisé à l exportation stagne. Le champion incontesté des exportations d armes reste depuis le début des années 90 les Etats-Unis avec presque 50% des ventes en Dans la mesure où le Pentagone a signé des contrats pesant 8,5 milliards de dollars pour la seule année , cette domination américaine va sans doute persister au moins pendant les dix prochaines années (voir annexe 3). La dérive des coûts La baisse des budgets militaires est en contradiction flagrante avec l augmentation des coûts de développement de systèmes d armes toujours plus performants et complexes. Ce phénomène n est pas nouveau ; il remonte à la course aux armements pendant la guerre froide, marqué par une compétition non seulement quantitative, mais aussi qualitative, impliquant la recherche de la supériorité technologique et provoquant ainsi une dérive énorme des coûts de programmes. Des études sur l évolution des prix des matériels américains montrent, par exemple, que le prix d un char (modèle M60 et M1A1 respectivement) a été multiplié par trois (hors inflation) entre 1960 et En ce qui concerne les avions de combat, entre le F86, mis en service en 1950 et le F 15 (1976), le prix a été multiplié par sept (en dollars constants). Le prix unitaire du F 16, développé dans les années 70, est aujourd hui d environ 30 millions, celui du F/A-18/F est de 50 millions 2 Ibid, p. 423.
16 Les tendances lourdes 7 et celui du futur F-22 sera de plus de 100 millions de dollars 3. On constate la même dérive en Europe : en France, par exemple, le coût total du programme Mirage III (entré en service en 1960) était de 7,74 milliards de FF (en francs 1992), celui du Mirage F1 (1973) 26,7 milliards, du Mirage 2000 (1983) 104,5 milliards et celui du Rafale est estimé à plus de 202 milliards de FF 4. On constate ainsi un effet de ciseaux entre des budgets d équipement à la baisse et des coûts de développement à la hausse. Paradoxalement, les contraintes budgétaires contribuent encore à l augmentation des prix. Elles provoquent non seulement des reports et des étalements, mais aussi des réductions considérables de la taille des programmes. Cela se traduit par une contraction de l activité des entreprises et entraîne un accroissement des coûts de production unitaires. Pour l hélicoptère NH 90, par exemple, on estime que les reports, les étalements et la réduction du cible ont provoqué une montée du prix par appareil de plus de 40 % (de 90 millions à 129 millions de FF) pour la version terrestre et de près de 30 % (de 144 à 184 millions) pour la version maritime. 5 Pour les mêmes raisons, le prix de revient unitaire du Rafale est passé de 349 millions de FF à 688 millions en huit ans 6. L explosion des coûts aboutit inévitablement à la réduction de nombre des programmes : aux Etats-Unis, six modèles d avions de chasse ont été introduits dans les années 50, deux dans les années 60 et deux dans les années 70. Pour leur prochain avion de combat, les besoins des trois armées seront satisfaits en adaptant un avion de base, le JSF. En Europe, on considère que c est la dernière fois que plusieurs programmes d avion de combat (Rafale, Gripen, Eurofighter) peuvent coexister. Pour les entreprises, ce développement est lourd de conséquences : plus le nombre de programmes baisse, plus il devient fatal de ne pas être sélectionné pour un Voir Charles Grant, «Global defence industry», The Economist, 14 juin 1997, pp (survey). Paul Quilès, Guy-Michel Chauveau (députés) : «L industrie française de défense : quel avenir?», Rapport d information n. 203, Commission de la défense, Assemblée Nationale, Paris, 1997, p. 43. Le Monde, 21 janvier Coût du programme divisé par le nombre d avions. Le prix de vente est cependant beaucoup moins élevé, estimé à 320 millions de FF environ. Voir Jean-Paul Hébert, Les exportations d armement. A quel prix?, La documentation Française, Paris, 1998, pp
17 8 De la coopération à l intégration projet donné. La non-participation à un programme majeur peut même obliger une entreprise à quitter le secteur 7. De nouvelles tendances technologiques La fin de la guerre froide a entraîné une révision radicale des stratégies de défense. Cette révision s appuie sur l analyse non seulement des menaces mais aussi des avancées technologiques. Sous cet angle, la pensée stratégique est aujourd hui largement dominée par la Révolution des Affaires militaires (RAM). Ce concept d origine américaine envisage d intégrer de nouveaux systèmes ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance), C4 (command, control, communication and computing systems) et des armes de précision à longue portée dans un seul «système des systèmes», permettant la maîtrise complète du champ de bataille 8. Les technologies clés de la RAM sont la numérisation, le traitement informatique et le géopositionnement global. Par conséquent, la cybersphère et l espace deviennent des composantes de la conduite de guerre au même titre que la terre, la mer, et l air 9. Les systèmes relevant de la RAM se fondent sur la triade électronique/information/télécommunication. L un des traits caractéristiques de ces technologies est leur origine commerciale : dans une large mesure, elles ne sont pas développées par des entreprises d armement mais par des firmes civiles. Dans les domaines clés de la «guerre numérique», on Le volume des commandes dans l armement terrestre en Allemagne, par exemple, est si modeste que l entreprise IWKA a été obligée de vendre sa division défense à Rheinmetall, parce qu elle ne faisait pas partie du consortium gagnant pour la fabrication du VBMC. Aux Etats-Unis, le fait d être écarté de la compétition pour le JSF a été un facteur clé dans la décision de McDonnell-Douglas de fusionner avec Boeing. Robert Grant, «The Revolution in Military Affairs and European Defense Cooperation», Konrad-Adenauer-Stiftung (Arbeitspapier), Sankt Augustin, juin 1998 ; Lawrence Freedman, «The Revolution in Strategic Affairs», Adelphi Paper 318, International Institute for Strategic Studies, Oxford University Press, avril Charles Grant, «Transatlantic alliances and the revolution in military affairs», dans Centre for European reform, Europe s defence industry: a transatlantic future? Londres, 1999, p. 67 ; Laurent Murawiec, «La révolution dans les affaires militaires aux Etats-Unis : puissance de l innovation», défense nationale, juillet 1998, pp
18 Les tendances lourdes 9 constate donc un flux technologique important du civil au militaire, renversant «le paradigme des retombées» 10 entres les deux sphères. Le rôle croissant des technologies civiles dans la RAM représente l un des changements les plus fondamentaux que la base industrielle de défense ait jamais subis 11. D une part, les entreprises qui produisent des armements «classiques» doivent faire de plus en plus appel à des technologies qu elles ne possèdent pas ou qu elles développent moins vite que les entreprises présentes sur les marchés commerciaux. De l autre, les systèmes électroniques deviennent de plus en plus importants par rapport aux platesformes. Par conséquent, l électronique militaire et l intégration des systèmes représenteront les marchés les plus rentables pour les entreprises de défense. Enfin, il devient de plus en plus difficile de définir les industries de défense. Les apports les plus innovants proviennent de secteurs périphériques à celui de l armement au sens strict : les télécommunications, l électronique, l optique, l aérospatiale. Ce sont eux les véritables secteurs stratégiques, au cœur de l industrie d armement moderne. Le «nouveau» client L entrée des technologies commerciales dans le monde de la défense s explique par la très forte capacité d innovation des secteurs civils concernés, d une part, et pour des raisons financières, de l autre. Ces deux aspects sont, bien entendu, liés : comme le cycle de renouvellement dans l électronique, la télécommunication et le traitement d information n est aujourd hui que de l ordre de quatre à cinq ans, il est impossible de financer le développement des composants purement militaires dans ce domaine. Ces derniers sont en effet produits en très petit nombre et coûteraient donc beaucoup trop cher. L utilisation de composants civils dans les systèmes d armes dépend, avant tout, de la politique d acquisition des Etats : elle n est possible que si les fournisseurs ne se voient pas imposer des spécifications militaires trop Frédérique Sachwald, «Defence Industry Restructuring : The End of an Economic Exception», les notes de l Ifri, n. 15 bis, Paris, septembre 1999, p. 17. Voir Jacques Gansler, «The Changing Face of Arms Production and Cooperation Technological Trends», ESAN-Projekt : Arms Production and Cooperation Projektpapier No. 5, SWP-AP 3002, Ebenhausen, janvier 1997.
19 10 De la coopération à l intégration strictes. A cet égard, on constate effectivement une plus grande flexibilité des autorités concernées, qui font de plus en plus appel aux composants civils pour diminuer le coût des programmes militaires. Ce changement fait partie d une réorientation générale de la politique d acquisition des gouvernements qui agissent de plus en plus comme de «vrais» clients. Face aux contraintes budgétaires, on passe en effet d un «mode de régulation administrée» à «un système plus industriel, plus soucieux de calcul économique» 12 du secteur de l armement où le prix devient un critère de décision majeur par rapport à la performance technologique. Les Etats s efforcent désormais d obtenir une baisse des prix d armement et d inverser ainsi le mouvement de hausse continue des dernières décennies. Les nouvelles règles du jeu sont : la mise en concurrence des fabricants, la participation des entreprises au financement de la R&D, l exigence de gains de productivité similaires à ceux des secteurs civils ainsi que la responsabilité des industriels sur la qualité et les coûts de la fabrication 13. Cette inflexion a entraîné la transformation du mode de gestion des programmes et l organisation d un système d acquisition : les agences compétentes appliquent de plus en plus des pratiques commerciales, inventent de nouvelles formes de coopération avec les fournisseurs et réforment la planification pour l avenir. L initiative smart procurement au Royaume-Uni et la réforme de la DGA en France sont de bons exemples de cette évolution 14. Cette réorientation est l expression d une transformation générale du rapport entre l Etat et l industrie. Il est généralement reconnu aujourd hui que l Etat ne peut plus être un acteur industriel majeur. L armement est, certes, un secteur spécifique où l action des gouvernements en tant que client, sponsor et régulateur reste prépondérante. Mais même dans ce domaine, plusieurs facteurs réduisent le rôle des Etats : d abord, les nouvelles industries stratégiques ont toutes d importantes activités civiles et ne dépendent que Jean-Paul Hébert, «Armement : le choc de l Europe», dans Ramses 99, p Voir Robert Pandraud (député), «L Europe et son industrie aérospatiale», rapport d information n. 219, délégation pour l Union européenne, Assemblée nationale, Paris, Voir Peter Norris, «Smart procurement goes into action», dans Defence Procurement Analysis, printemps 1999, pp ; Philippe Le Pape, «La France et le Royaume- Uni face aux retards et aux surcoûts des programmes d armement», dans Arès n. 42, mars 1999, pp
20 Les tendances lourdes 11 partiellement des marchés de l armement. Ensuite, le double choc de la pénurie des finances publiques et de l explosion des coûts de développement ont amené les gouvernements à redéfinir leurs rapports avec les industries. Même dans les pays à forte tradition interventionniste, l Etat s est engagé sur la voie de la privatisation des entreprises d armement, parce que le budget national est, à lui seul, insuffisant pour les soutenir et que leur statut ne permettrait pas de faire face à une logique de marché et de concurrence accrue. Les stratégies de «retrait» et de repositionnement des Etats sont certes différentes selon les pays ; il est clair cependant que tous les gouvernements prennent plus de distance par rapport à l industrie de défense et délèguent la responsabilité stratégique et économique aux entreprises. En assumant cette responsabilité, ces dernières accordent une priorité absolue aux critères économiques et financiers et considèrent de plus en plus leur Etat d origine comme un marché parmi d autres. En conséquence, la relation entre l offre et la demande revêt de nouvelles formes de partenariat avec une distinction plus claire entre ceux qui gouvernent et ceux qui entreprennent. I.2 La réaction des industries Face à ces défis, les industries de défense sont obligées de s intégrer de plus en plus dans la logique de l économie de marché. La recherche des gains de productivité et de l élargissement des marchés est devenue l axe central de la stratégie des firmes et a battu en brèche le modèle classique d entreprise d armement ancré sur une base nationale avec comme seul but la satisfaction des besoins des armées d un seul Etat et ce, quel que soit le coût du matériel. Ce phénomène de mondialisation avait d autant plus de chances d atteindre les industries d armement en Europe que les marchés y sont particulièrement étroits et éclatés. Au risque d être simpliste, on peut affirmer que la politique des entreprises de défense se caractérise depuis quelques années par quatre grandes orientations : la concentration, la redéfinition du périmètre des activités, la rationalisation et l internationalisation.
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