Comment les virus usurpent les voies de transport cellulaires?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Comment les virus usurpent les voies de transport cellulaires?"

Transcription

1 Comment les virus usurpent les voies de transport cellulaires? Fabienne Rayne Laboratoire Microbiologie Fondamentale et Pathogénicité UMR novembre 2013

2 Cours non exhaustif Quelques exemples pour illustrer ce thème

3 Les voies de transport cellulaire : voies d entrée, de sortie et trafic Entrée = Endocytose internalisation de molécules et de grosses particules dans la cellule Trafic intracellulaire dans le cytoplasme : transport vésiculaire (cytosquelette) dans le cytosol : transport de molécules (cytosquelette) Sortie = Exocytose transport par des vésicules de sécrétion libération de molécules dans le milieu extérieur ou exposition à la surface D après Trafficking Inside Cells: Pathways, Mechanisms and Regulation

4 Les voies de transport cellulaires : fonctions principales Répondre aux signaux extérieurs (ex : facteurs de croissance, stress mécanique), transduction de signal Régulation négative du signal (ex : récepteur aux facteurs de croissance ) : internalisation du complexe récepteur /ligand pour diminuer exposition à la surface désensibilise la cellule une fois le signal transmis Entrée de nutriments sous forme de macromolécules (ex : cholestérol par LDL, fer par la transferrine) Transcytose : passage de molécules de la partie apicale à la partie basolatérale des cellules polarisées Tri, recyclage, dégradation, stockage, maturation de molécules dites «CARGO» Trafic intracellulaire pour cibler les protéines cellulaires vers leur compartiment de destination ex : protéine résidant dans le RE, protéines membranaires enchâssées dans la membrane plasmique Exocytose de molécules ex : neurotransmetteurs, hormones

5 Les voies de transport cellulaires : réseau complexe Réseau complexe de voies de transport : mouvements de l extérieur de la cellule vers l intérieur ET mouvements du RE vers l extérieur de la cellule Implication de différents compartiments (RE, Golgi, endosomes, lysosomes) Existence d interconnections entre les voies Voies utilisées par les virus pour passer la première barrière de la cellule : membrane plasmique D aprèsle livre Molecular biology of the cell, 2002, 4ème édition

6 Les voies d endocytose : caractéristiques et classifications possibles Récepteurs Radeaux lipidiques «rafts» Actine Dynamine Clathrine Cavéoline Mayor et al, 2006, Nat Rev Mol Cell Biol

7 Les voies d endocytose : caractéristiques et classifications possibles TPA induces macropinocytosis in A431 cells. Phagocytose et macropinocytose Merceret al, 2010, Ann RevBiochem TPA = ester de phorbol Grimmer et al, 2002, J Cell Science Formations d extensions vers le milieu extérieur Phagocytose - Cellules spécialisées (macrophages, polynucléaires éosinophiles et neutrophiles) - Formation d un phagosome dans la cellule Macropinocytose - En théorie toutes les cellules -Ne dépend pas de la présence d une particule -Non spécifique mais peut être induite par des facteurs de croissance par ex - Entrée massive de fluide et solutés - Remodelage actine et formation d un macropinosome - Macropinosome mature en endosome précoce, puis tardif et fusionne avec lysosome

8 Les voies d endocytose : caractéristiques et classifications possibles Récepteurs Autres voies Radeaux lipidiques «rafts» Clathrine Dynamine 2-5 min Rapide Dynamine Cavéoline Lent (>60 min) ph neutre min ph acide min Schütze et al, 2008, Nat Rev Mol Cel Biol

9 Endocytose par les puits recouverts de clathrine Voie dépendante de la clathrine -La mieux connue Autres voies -Dépend de la liaison d un ligand sur son récepteur (ex: transferrine sur Rctransferrine; EGF sur le Rcà l EGF) - Caractérisée par la formation de puits recouverts d un manteau de clathrine caractéristique -Dépend de la clathrineet de la dynamine - Endosome précoce, de tri, tardif (ph acide) et fusion avec lysosome (ph acide/enzymes de dégradation) UBC, Vancouver, Canada a : Tf -or dans les puits recouverts de clathrine b : Cryomicroscopieet visualisation du manteau de clathrinesur la face interne de la membrane Mayoret al, 2006, Nat RevMol CellBiol

10 Les voies d endocytose : caractéristiques et classifications possibles Voie cavéoles/cavéoline Autres voies - Découverte en étudiant le virus SV40 (polyomavirus, non enveloppé, même famille BK et JC) - Riche en lipides particuliers (cholestérol et sphingolipides) qui forment les radeaux lipidiques «Rafts» - Forment des cavéosomes(ph neutre, absence des marqueurs des endosomes) -Cargo dans cavéosomespeut être dirigé vers le RE en passant par les endosomes -Dépend de la cavéoline, de la dynamine, de l actine et des rafts - Toxine cholérique connue pour utiliser cette voie d entrée dans certaines cellules (marqueur) Voies indépendantes de la clathrine et de la cavéoline Voie cavéoles (dépendante cavéoline, radeaux lipidiques) c : Cavéoles d : Toxine cholérique - péroxydase Voie indépendante de la clathrineet de la cavéoline e : Ancre GPI-GFP f : Toxine cholérique -péroxydase Mayor et al, 2006, Nat Rev Mol Cell Biol

11 Les voies d endocytose : des endosomes aux lysosomes Récepteurs Rafts Dynamine Cavéoline Actine Clathrine Endosome précoce ph acide Corps multivésiculaires Endosome tardif Tsg101 Hrs Dégradation Modifié d après Merceret al, 2010, Ann Rev Biochem

12 Voies d endocytose détournées pour l entrée des virus : avantages Avantages de l endocytose pour les virus : -ne laisse pas de trace de passage du virus sur la membrane (évite reconnaissance de la cellule infectée par le SI) -mécanismes pré-existantsdans la cellule : toute la machinerie cellulaire est là, prête à l emploi! -caractérisquesdes différents types d endosomes (ph par ex) utilisées par le virus pour atteindre le site de réplication Différentes étapes nécessaire à la libération du génome en fonction du site de réplication -Exemple ici avec schéma de virus animaux Marsh et al, 2006, Cell

13 Voies d endocytose détournées pour l entrée des virus Modifié d après Mercer et al, 2010, Ann Rev Biochem Etude des virus a participé à la découverte de nouvelles voies d endocytose (ex : SV40 et voie cavéoles) Voie d endocytose sont variables selon les virus Un même virus peut utiliser différentes voies en fonction de la cellule rencontrée Dépend de : taille, site de réplication, structure du virus,

14 Voies d endocytose détournées pour l entrée des virus Autre illustration Schelhaaset al, 2010, Cell Microbiol

15 Exemple d entrée de virus par macropinocytose Induction of macropinocytosis by filamentous influenza virions Virus vaccine Rossmanet al, 2012, JVirol Merceret al, 2010, Nat CellBiol

16 Exemples d entrée par les voie dépendantes de clathrine ou cavéoline Entrée West Nile virus par la voie clathrine Chu et al, 2004, J Virol(West Nile Virus = Flaviviridae) Marsh et al, 2006, Cell Entrée SV40 par cavéoles Pelkmanset al, 2001, Nature (SV40 = Polyomaviridae)

17 Modèles et outils expérimentaux Modèle d étude in cellulo: le plus souvent infections de cellules en culture (primaires ou plus souvent de cellules immortalisées, avec les biais que cela comporte) Suivant les virus et leur dangerosité, pas toujours facile de disposer des infrastructures adaptées pour les manipuler Les voies d endocytose ne sont pas toujours faciles à distinguer : interconnections possibles et virus qui utilisent des éléments de différentes voies à leur profit

18 Outils expérimentaux pour identifier les voies d endocytose Marqueursdont localisation connue : ex Rab pour les différents types d endosome, Tf pour la voie clathrine, la toxine cholérique pour les cavéoleset imagerie (microscopie confocale, immunofluorescence, utilisation de protéines fluorescentes [ex : GFP]) Critères d identification des voies d endocytose Mutants dominant négatifs qui inhibent la fonction d un facteur cellulaire endogène (ex : dynamine) sh/si RNA qui inhibent l expression de facteurs cellulaires spécifiques (que l on choisit!) Inhibiteurs spécifiques (ex : bafilomycine A1 qui inhibe l acidification des endosomes; dynasore pour la dynamine) Couplage des virus à des fluorophorespour suivre leur entrée dans la cellule en temps réel par microscopie à fluorescence Mayoret al, 2006, Nat RevMol CellBiol Criblage de sirnapour identifier les facteurs cellulaires nécessaires à l infection virale

19 Exemple d étude de l entrée du virus Ebola Septembre 2010 Souche Ebola Zaïre la plus dangereuse (ZEBOV) : 90 % de mortalité Fièvre hémorragique Difficile à étudier : particules infectieuses en P4!!!!! Indispensable de trouver des modèles d études permettant une manipulation aisée, non dangereuse Peu de connaissances sur l entrée de ce virus : - données contradictoires avec des virus «hybrides» = pseudotypes - voies d entrée varient en fonction des modèles utilisés Dans cet article récent (Sept 2010): - virus infectieux (ZEBOV) et pseudoparticules(virus-like Particles = VLP)

20 Exemple d étude de l entrée du virus Ebola Effet de dominants négatifs sur l entrée des VLP (cellules Vero) Pas d effet des dominants néga3fs (Eps15 et Cavéoline) des voies clathrine et cavéoline Recherche colocalisation VLP avec marqueurs des 2 voies (IF sur cellules Vero) Pas de colocalisation

21 Exemple d étude de l entrée du virus Ebola Effet d un inhibiteur de la dynamine (dynasore) (voies clathrine et cavéoline) Infection cellules Véro avec virus infectieux exprimant une protéine fluorescente Effet d un dominant négatif de la dynamine et colocalisation Pas d effet du dynasore Entrée des VLP Colocalisation VLP et dynamine Pas d effet du dominant néga3f et pas de colocalisation avec la dynamine

22 Exemple d étude de l entrée du virus Ebola Implication des domaines lipidiques «Rafts» riches en cholestérol Recherche d une colocalisation avec un marqueur des rafts IF toxine cholérique et VLP fluorescentes dans cellules Vero Colocalisation des VLP avec les rafts Effet de drogues capables d extraire (MBC) ou de séquestrer (nystatine) le cholestérol Cellules Vero traitées puis infectées par virus infectieux codant la GFP Inhibi3on de l infec3on par les drogues Implica3on des ra5s et du cholestérol dans l entrée du virus Ebola

23 Exemple d étude de l entrée du virus Ebola Internalisation de solutés pendant l entrée du virus? Macropinocytose? Suivi de l entrée de dextran (rouge) et des VLP (vertes) Entrée de dextran après infection Colocalisation des VLP avec le dextran Augmenta3on de l entrée de dextran après infection Macropinocytose?

24 Exemple d étude de l entrée du virus Ebola Implication des endosomes précoces? Recherche colocalisation EEA1 (rouge) et des VLP (vertes) au cours du temps Colocalisation des VLP avec le marqueur EE1A des endosomes précoces

25 Exemple d étude de l entrée du virus Ebola Conclusions : -Entrée du virus Ebola : macropinocytose, nécessite les raftsde la membrane plasmique et les particules virales empruntent les endosomes précoces -Démonstration qu il n est pas si simple de déterminer les voies de transport utilisées par les virus -Illustration parfaite du détournement de toutes les machineries cellulaires disponibles par les virus Pas ausssi simple que dans les livres!!!!!!!!!!

26 Entrée du virus par endocytose et libération dans le cytosol Entrée par endocytose : particule virale dans vésicule Passage de la deuxième barrière membranaire pour libérer la particule/génome dans le cytosol -Est l «échappement endosomal» quand le virus se trouve dans les endosomes: évite la dégradation par lysosome Le plus souvent, utilisation des caractéristiques des vésicules pour l échappement -Ex : le ph acide des endosomestardifs Exemples d échappement endosomal -Virus Influenza (enveloppé) : ph acide changement de conformation de l HA exposition peptide fusogène insertion dans membrane fusion enveloppe du virus et membrane de l endosome - Adénovirus(non enveloppé) : endosome tardif désassemblage partiel de la particule protéine de capside VI libérée induction courbure de la membrane de l endosomeet rupture Quand génome/particule libéré dans le cytosol : transport vers le site de réplication Le plus souvent utilisant du cytosquelette (microtubules) Smith et al, 2004, Science

27 Entrée du virus par endocytose et libération dans le cytosol Virus Influenza Adénovirus VI VI VI Dimitrov, 2004, NatRevMicrobiol VI Modifié d après Nemerov, 2009, Virology

28 Echappement endosomal de l adénovirus filmé! Endosome lysé Virus

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

Le grand écart de la recherche fondamentale vers l application biomédicale

Le grand écart de la recherche fondamentale vers l application biomédicale Le grand écart de la recherche fondamentale vers l application biomédicale Ludger Johannes «Chemical Biology of Membranes and Therapeutic Delivery» unit U1143 INSERM UMR3666 CNRS «Endocytic Trafficking

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Morphogènes et endocytose

Morphogènes et endocytose MEDECINE/SCIENCES 2003 ; 19 : 351-7 > Les protéines signalisatrices des familles Wingless/Wnt, Hedgehog et Decapentaplegic (Dpp)/Bone morphogenic protein (BMP) agissent comme des morphogènes au cours du

Plus en détail

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli Les cytokines et leurs récepteurs Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli l i@ i 1 Les cytokines et leurs récepteurs 2 mécanismes principaux d interactions cellulaires : - contact membranaire

Plus en détail

Annales de Biologie Cellulaire QCM (niveau SVT 1 er année)

Annales de Biologie Cellulaire QCM (niveau SVT 1 er année) Annales de Biologie Cellulaire QCM (niveau SVT 1 er année) Equipe pédagogique Université Bordeaux-1 Didier Morin, Michel Moenner, Sophie North, Gérard Tramu et IJsbrand Kramer Contact : i.kramer@iecb.u-bordeaux.fr

Plus en détail

Microscopie Confocale. Principes de base & Applications en Biologie Cellulaire

Microscopie Confocale. Principes de base & Applications en Biologie Cellulaire Université Paris Descartes L3 - Licence Professionnelle «Industries chimiques et Pharmaceutiques Option Biotechnologie» Microscopie Confocale Principes de base & Applications en Biologie Cellulaire Bruno

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail

COUSIN Fabien KERGOURLAY Gilles. 19 octobre 2007. de l hôte par les. Master 2 MFA Responsable : UE Incidence des paramètres environnementaux

COUSIN Fabien KERGOURLAY Gilles. 19 octobre 2007. de l hôte par les. Master 2 MFA Responsable : UE Incidence des paramètres environnementaux COUSIN Fabien KERGOURLAY Gilles 19 octobre 2007 Inhibition des défenses de l hôte par les bactéries pathogènes Master 2 MFA Responsable : UE Incidence des paramètres environnementaux Gwennola ERMEL I Détection

Plus en détail

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne ULBI 101 Biologie Cellulaire L1 Le Système Membranaire Interne De la nécessité d un SMI Le volume augmente comme le cube de la dimension linéaire, alors que la surface n'est augmentée que du carré Une

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier Les OGM 5 décembre 2008 Nicole Mounier Université Claude Bernard Lyon 1 CGMC, bâtiment Gregor Mendel 43, boulevard du 11 Novembre 1918 69622 Villeurbanne Cedex OGM Organismes Génétiquement Modifiés Transfert

Plus en détail

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021 Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges Membre enseignant chercheur EA 4021 Rhumatisme inflammatoire chronique Prévalence des SA ies en Europe = 1 à 2% Age moy : 26 ans, ratio homme/femme:

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

FLUORESCENCE ET TESTS FONCTIONNELS Association Française aise de Cytométrie. 18 janvier 2007

FLUORESCENCE ET TESTS FONCTIONNELS Association Française aise de Cytométrie. 18 janvier 2007 FLUORESCENCE ET TESTS FONCTIONNELS Association Française aise de Cytométrie trie Journée e Thématique 18 janvier 2007 Cécile COTTET Laboratoire de Bioénerg nergétique Fondamentale et Appliquée e - Inserm

Plus en détail

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection

Plus en détail

Explorations des réponses Immunitaires. L3 Médecine

Explorations des réponses Immunitaires. L3 Médecine 2012 Explorations des réponses Immunitaires L3 Médecine Rappel sur les réponses Immunitaires DIFFERENTS TYPES DE REPONSES IMMUNITAIRES Naturelle = innée Adaptative Non spécifique Spécifique Immédiate Barrière

Plus en détail

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie 1977 - Terme utilisé par Jonas Salk. 1983 - Rassemble tous les aspects des vaccinations : biologiques, immunologiques et cliniques ainsi

Plus en détail

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE Épreuve commune aux ENS de Cachan, Lyon, Paris et de l ENPC Durée

Plus en détail

Contrôle et modulation de la réponse immunitaire par Brucella abortus

Contrôle et modulation de la réponse immunitaire par Brucella abortus AIX-MARSEILLE UNIVERSITE Faculté des sciences de Luminy Ecole Doctorale des Sciences de la Vie et de la Santé THESE DE DOCTORAT Biologie - Spécialité : Immunologie En vue d'obtenir le titre de DOCTEUR

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

Fonction de conduction de la moelle épinière. Dr F. TOUMI

Fonction de conduction de la moelle épinière. Dr F. TOUMI Fonction de conduction de la moelle épinière Dr F. TOUMI I. GENERALITES : Communication Moelle avec les centres supra spinaux Communication Intra segmentaire (ipsilatérale / controlatérale) Communication

Plus en détail

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Métabolisme du fer : hepcidine Fer absorbé par les entérocytes des villosités duodénales : transporteur

Plus en détail

TP N 3 La composition chimique du vivant

TP N 3 La composition chimique du vivant Thème 1 : La Terre dans l'univers, la vie et l'évolution du vivant : une planète habitée Chapitre II : La nature du vivant TP N 3 La composition chimique du vivant Les conditions qui règnent sur terre

Plus en détail

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES Plan de cours STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES 101-FYA-PT Pondération 3-1-2 Gilles Bourbonnais (C360) gilles.bourbonnais@dgpc.ulaval.ca Sciences de la Nature / PASC@L http://ici.cegep-ste-foy.qc.ca/profs/gbourbonnais/

Plus en détail

PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION

PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION Dr. Mohamed SENNOUR Responsable de la plate-forme JOURNÉE PLATES-FORMES EVRY, GÉNOCENTRE 25 juin 2013 Contexte et historique 2000 : constitution du

Plus en détail

Un laboratoire d auto-immunité paperless : mythe ou réalité? L.Lutteri Laboratoire d auto-immunité Service de Chimie Clinique CHU Liège

Un laboratoire d auto-immunité paperless : mythe ou réalité? L.Lutteri Laboratoire d auto-immunité Service de Chimie Clinique CHU Liège Un laboratoire d auto-immunité paperless : mythe ou réalité? L.Lutteri Laboratoire d auto-immunité Service de Chimie Clinique CHU Liège Immunofluorescence Dépistage Aspect Titre Cellules Hep 2: Connectivites

Plus en détail

I. La levure Saccharomyces cerevisiae: mode de vie

I. La levure Saccharomyces cerevisiae: mode de vie LES LEVURES UE «levures» -5 avril: généralités (MN Simon) -6 avril: analyse génétique (MN Simon) -6 avril: Cycle cellulaire I: la réplication (E. bailly) -7 avril: Cycle cellulaire II: la mitose (E. Bailly)

Plus en détail

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours Université Mohammed V-Agdal Département de Biologie Faculté des Sciences Filière SVI Semestre 4 Année Universitaire : 2004-2005 Module optionnel: Biologie Humaine (M 16.1) Elément : Parasitologie - Virologie

Plus en détail

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) Lise Vézina, technicienne de laboratoire Michel Lacroix, agronome-phytopathologiste Direction de l innovation scientifique et technologique Au Laboratoire

Plus en détail

Cytokines ; Chimiokines

Cytokines ; Chimiokines Cytokines ; Chimiokines I. Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l'organisme, des souris déficientes pour le récepteur CCR7 de chimiokine ont été générées par recombinaison

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

Initiation à la virologie Chapitre I : Généralités sur les virus

Initiation à la virologie Chapitre I : Généralités sur les virus Initiation à la virologie Chapitre I : Généralités sur les virus [www.virologie-uclouvain.be] Objectifs du module Qu est-ce qu un virus? Comment les virus évoluent-ils? Pourquoi tant de diversité parmi

Plus en détail

Séquence 10. Le maintien de l intégrité de l organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire. Sommaire

Séquence 10. Le maintien de l intégrité de l organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire. Sommaire Séquence 10 Le maintien de l intégrité de l organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire Sommaire Chapitre 1. Pré-requis Chapitre 2. La réaction inflammatoire, un exemple de réponse innée Chapitre

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

Observer : l'absence de noyau des hématies la petite taille des plaquettes la forme et la taille des noyaux (leucocytes) ACTIVITES ELEVES TS

Observer : l'absence de noyau des hématies la petite taille des plaquettes la forme et la taille des noyaux (leucocytes) ACTIVITES ELEVES TS 4.1 La réaction inflammatoire, un exemple de réponse innée 4.1.1 Les cellules de défense au microscope optique : Par l'observation d'une goutte de sang humain au microscope, repérer chaque type de cellule

Plus en détail

Service de Biothérapies

Service de Biothérapies AP-HP Service de Biothérapies Pr. D. Klatzmann Service de Biothérapies Activités de l unité de thérapie cellulaire Dr. Hélène Trébéden-Negre Plan Définition de la thérapie cellulaire Les autogreffes de

Plus en détail

Microscopie Multiphotonique

Microscopie Multiphotonique Microscopie Multiphotonique Philippe Guillaud 2014 Université Pierre et Marie Curie Paris 6 Principaux problèmes rencontrés en microscopie confocale La dégradation rapide des échantillons biologiques et

Plus en détail

TITRE : On est tous séropositif!

TITRE : On est tous séropositif! PRÉPARER UNE «SITUATION COMPLEXE DISCIPLINAIRE», SITUATION D APPRENTISSAGE ET/OU D ÉVALUATION TITRE : On est tous séropositif! classe : 3 ème durée : 30 min I - Choisir des objectifs dans les textes officiels.

Plus en détail

Cytokines & Chimiokines

Cytokines & Chimiokines Cytokines & Chimiokines I. (D après Förster, R. et al. (1999) Cell 99:23) Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l organisme, des souris déficientes pour le récepteur

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

Polymer Nanoparticles in Life Science Compte-Rendu d un atelier européen de prospective

Polymer Nanoparticles in Life Science Compte-Rendu d un atelier européen de prospective Polymer Nanoparticles in Life Science Compte-Rendu d un atelier européen de prospective Christian Pichot, Denis Labarre et Jean-Claude Daniel Un atelier européen de prospective sur le sujet «Polymer nanoparticles

Plus en détail

PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie II

PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie II Le 23/09/13 SOGHOMONIAN Astrid, L2 Tissu sanguin et système immunitaire Pr Baccini 22 pages PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie

Plus en détail

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Exemple d activité : recenser, extraire et exploiter des informations afin de comprendre les caractéristiques et les limites de la modification

Plus en détail

évaluation des risques professionnels

évaluation des risques professionnels évaluation des risques professionnels Inventaire des risques Etablissement : Faculté de médecine Unité de travail : UMR 1092 INSERM laboratoire de microbiologie Année : 2013 Locaux Dangers ou facteurs

Plus en détail

BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES SUJET

BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES SUJET SESSION 2010 France métropolitaine Option : élevage canin et félin BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES ÉPREUVE E DU DEUXIÈME GROUPE Durée : 2 heures Matériel(s) et document(s) autorisé(s) : Calculatrice

Plus en détail

- 2 - faire industriel dans la mise au point des produits biologiques. L Institut Roche de Recherche et Médecine Translationnelle (IRRMT, basé à

- 2 - faire industriel dans la mise au point des produits biologiques. L Institut Roche de Recherche et Médecine Translationnelle (IRRMT, basé à Information presse Roche, l Agence Nationale de Recherches sur le Sida et les hépatites virales (ANRS), le Baylor Research Institute (BRI) et Inserm Transfert mettent en place une coopération stratégique

Plus en détail

Lundi 4 et mardi 5 décembre 2006 Monday 4th et tuesday 5th december 2006

Lundi 4 et mardi 5 décembre 2006 Monday 4th et tuesday 5th december 2006 XIXes Entretiens du Centre Jacques Cartier XIXth Jacques Cartier Symposium NOUVELLES PANDEMIES, LES COMPRENDRE, LES COMBATTRE Les virus HIV et le SIDA, et HCV et les hépatites chroniques On HIV and AIDS,

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

évaluation des risques professionnels

évaluation des risques professionnels évaluation des professionnels Inventaire des Etablissement : Faculté de Médecine Unité de travail : Laboratoire de Biochimie Médicale Année : 2013 Locaux Bureaux Salle de Microscopie Culture cellulaire

Plus en détail

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Jean Daniel Lelièvre, Yves Lévy, Pierre Miossec I-Introduction... 2 II-Les interférons... 2 II-1.L interféron... 3 II-1-a.

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 Andrew Tolonen atolonen@genoscope.cns.fr Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 A- Généralités I- La vie sur terre telle que nous la connaissons ne

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Biologie LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Février 2006 I. L'INTRODUCTION Chaque cellule d'un organisme supérieur provient de la multiplication d'une cellule préexistante (cellule

Plus en détail

Université Louis Pasteur Strasbourg I Ecole Doctorale des Sciences de la Vie et de la Santé THESE. En vue de l obtention du grade de

Université Louis Pasteur Strasbourg I Ecole Doctorale des Sciences de la Vie et de la Santé THESE. En vue de l obtention du grade de Université Louis Pasteur Strasbourg I Ecole Doctorale des Sciences de la Vie et de la Santé THESE En vue de l obtention du grade de Docteur de l Université Louis Pasteur de Strasbourg Discipline : Aspects

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

ATELIER IMAGEJ. Différentes applications vous sont proposées pour apprendre à utiliser quelques fonctions d ImageJ :

ATELIER IMAGEJ. Différentes applications vous sont proposées pour apprendre à utiliser quelques fonctions d ImageJ : Différentes applications vous sont proposées pour apprendre à utiliser quelques fonctions d ImageJ : 1. ANALYSE QUANTITATIVE D UN GEL D ELECTROPHORESE... 2 2. NUMERATION DE COLONIES BACTERIENNES SUR UNE

Plus en détail

voies de signalisation

voies de signalisation Olivier Lascols Faculté de Médecine ierre et Marie Curie Généralités s sur les voies de signalisation 1 I. Caractérisation risation d une d voie de transduction d un d signal Exemple du Signal Mitogénique

Plus en détail

Trafic protéique dans le globule rouge infecté par Plasmodium

Trafic protéique dans le globule rouge infecté par Plasmodium Trafic protéique dans le globule rouge infecté par Plasmodium Françoise Baunaure, Gordon Langsley To cite this version: Françoise Baunaure, Gordon Langsley. Trafic protéique dans le globule rouge infecté

Plus en détail

Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires

Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires Jade GHOSN Laboratoire de Virologie CHU Necker-Enfants Malades EA MRT 3620 Paris 5 Réservoirs anatomiques du VIH:

Plus en détail

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique et l Institut Pasteur Un partenariat qui a bien plus de 100 ans Beaucoup des grands noms de la recherche française sur les maladies tropicales

Plus en détail

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours Université Mohammed V-Agdal Département de Biologie Faculté des Sciences Filière SVI Semestre 4 Année Universitaire : 2009-2010 Module optionnel: Biologie Humaine (M 16.1) Elément : Parasitologie - Virologie

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

La Présentation Antigénique

La Présentation Antigénique La Présentation Antigénique Dr Frédérique FORQUET Centre d Immunologie de Marseille-Luminy Connaître les mécanismes de la présentation antigénique permet : - de mieux appréhender les épitopes antigéniques

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Advanced Fluorescence Microscopy to Study Plasma Membrane Protein Dynamics

Advanced Fluorescence Microscopy to Study Plasma Membrane Protein Dynamics Advanced Fluorescence Microscopy to Study Plasma Membrane Protein Dynamics THÈSE N O 4869 (2010) PRÉSENTÉE LE 5 NOVEMBRE 2010 À LA FACULTÉ SCIENCES DE BASE LABORATOIRE DE CHIMIE PHYSIQUE DES POLYMÈRES

Plus en détail

Faculté des sciences de gestion et sciences économiques BASE DE DONNEES

Faculté des sciences de gestion et sciences économiques BASE DE DONNEES BASE DE DONNEES La plupart des entreprises possèdent des bases de données informatiques contenant des informations essentielles à leur fonctionnement. Ces informations concernent ses clients, ses produits,

Plus en détail

Les Protéines Fluorescentes. Tounsia Aït-Slimane, UMRS 938, CDR Saint-Antoine CHU Saint-Antoine

Les Protéines Fluorescentes. Tounsia Aït-Slimane, UMRS 938, CDR Saint-Antoine CHU Saint-Antoine Les Protéines Fluorescentes Tounsia Aït-Slimane, UMRS 938, CDR Saint-Antoine CHU Saint-Antoine Sondes fluorescentes et méthodes d imagerie en biologie : GFP, EGFP, BFP, CFP, YFP, dsred, mrfp1, Hc Red,

Plus en détail

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites LES LIPIDES Quelles Sont les Idées Clés? Les lipides sont les huiles et les graisses de la vie courante. Ils sont insolubles dans l eau. Pour les synthétiser, une réaction : l Estérification. Pour les

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux

Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux 14 ème forum SOS Hépatites, Lyon Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux Dr. Sylvie LARRAT Laboratoire de Virologie CHU Grenoble Hépatite C chronique 180 millions de porteurs

Plus en détail

les deux premières années du Bachelor of Science en sciences pharmaceutiques

les deux premières années du Bachelor of Science en sciences pharmaceutiques UNIVERSITÉ DE FRIBOURG SUISSE FACULTÉ DES SCIENCES UNIVERSITÄT FREIBURG SCHWEIZ MATHEMATISCH-NATURWISSENSCHAFTLICHE FAKULTÄT Plan d'études pour les deux premières années du Bachelor of Science en sciences

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

Déshydratation, Inclusions, Coupes, et microscopie électronique à transmission

Déshydratation, Inclusions, Coupes, et microscopie électronique à transmission Déshydratation, Inclusions, Coupes, et microscopie électronique à transmission Valérie Messent Lobservation de tissus vivants en microscopie électronique à transmission impose des techniques de préparations

Plus en détail

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire :

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire : La physiologie neuro-musculaire : Introduction : Le neurone possède 3 propriétés indispensables pour assurer sa fonction au sein de l organisme : -l excitabilité : capacité à répondre à un stimulus -la

Plus en détail

Formavie 2010. 2 Différentes versions du format PDB...3. 3 Les champs dans les fichiers PDB...4. 4 Le champ «ATOM»...5. 6 Limites du format PDB...

Formavie 2010. 2 Différentes versions du format PDB...3. 3 Les champs dans les fichiers PDB...4. 4 Le champ «ATOM»...5. 6 Limites du format PDB... Formavie 2010 Les fichiers PDB Les fichiers PDB contiennent les informations qui vont permettre à des logiciels de visualisation moléculaire (ex : RasTop ou Jmol) d afficher les molécules. Un fichier au

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

2D-Differential Differential Gel Electrophoresis & Applications en neurosciences

2D-Differential Differential Gel Electrophoresis & Applications en neurosciences 2D-Differential Differential Gel Electrophoresis & Applications en neurosciences Jean-Etienne Poirrier Centre de Neurobiologie Cellulaire et Moléculaire Centre de Recherches du Cyclotron Université de

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

«Grippe Aviaire : Le nouveau péril jaune?»

«Grippe Aviaire : Le nouveau péril jaune?» Numéro 12, Mai 2004 «Grippe Aviaire : Le nouveau péril jaune?» Le nez qui coule, des salves d éternuements et des quintes de toux qui agitent de soubresauts vos brumes fiévreuses, cela vous rappelle-t-il

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

Commentaires sur les Épreuves de Sciences de la Vie et de la Terre

Commentaires sur les Épreuves de Sciences de la Vie et de la Terre Commentaires sur les Épreuves de Sciences de la Vie et de la Terre Épreuve Écrite de Biologie A... 2 Épreuve Écrite de Biologie B... 8 Épreuve Orale de Biologie... 16 Annexe 1 : liste des sujets proposés

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

SIDA, limites et perspectives de la trithérapie.

SIDA, limites et perspectives de la trithérapie. PSIR SEPA (2014) Projet Scientifique d Initiation à la Recherche (PSIR) SIDA, limites et perspectives de la trithérapie. E. Bouissière, A. Lesebos, A. Rouillé, M. Sanson, M. Collette* Groupe esaip 18 rue

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Sommaire de la séquence 8

Sommaire de la séquence 8 Sommaire de la séquence 8 Nous avons découvert dans la séquence 7 que les micro-organismes sont présents partout dans notre environnement et qu à la faveur d une lésion, ils sont capables de franchir nos

Plus en détail

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr Biologie Appliquée Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015 Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr 1 ELISA 2 3 4 [Ac] 5 6 7 8 9 Correction : Faire la moyenne D0-1 et D0-2 pour toute les valeurs

Plus en détail