LES IONS : ENERGIE INTERNE ET FRAGMENTATION

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LES IONS : ENERGIE INTERNE ET FRAGMENTATION"

Transcription

1 16 CAPITE III LES INS : ENEGIE INTENE ET FAGMENTATIN III 1 Les ions formés par impact électronique III1A Ionisation et potentiel d'ionisation III1B Conversions internes III1C Énergie interne et constante de vitesse III1D ègles de fragmentation III1A Ionisation et potentiel d'ionisation Il a été montré qu'un électron possédant une énergie cinétique de 50 ev possède une vélocité de 4,210 8 cm/s qui lui permet de traverser des diamètres moléculaires de quelques Angströms en s Les vibrations les plus rapides existant dans les molécules sont à peu près 100 fois plus lentes Par conséquent, on peut considérer que les positions des noyaux de la molécule ne changent pas pendant la période où l'électron se trouve dans son voisinage Ainsi, lorsque le bombardement par l'électron conduit à l'arrachement d'un électron de valence pour donner un ion moléculaire, le processus se déroule sans changement significatif de la distance internucléaire L'arrachement d'un électron à une molécule correspond à un changement de son état énergétique, en particulier de son niveau d'énergie électronique Cela s'appelle une transition Ces transitions sont décrites à l'aide des diagrammes d'énergie potentielle des molécules polyatomiques énergie A B Le processus d'ionisation est ainsi représenté par la transition verticale A (pas de changement de la distance internucléaire) Le processus de plus faible énergie qui peut se produire correspond à la perte d'un électron de l'orbitale occupée la plus élevée Dans ce cas, A correspond au "potentiel d'ionisation" vertical, lequel autrement dit correspond à l'énergie perdue par l'électron de bombardement Lorsque ce sont des électrons d'orbitales plus profondes qui sont arrachés, l'ion moléculaire se trouve sur des courbes d'énergie électronique plus élevées Distance interatomique n peut définir également un potentiel d'ionisation adiabatique (transition B), quantité nécessaire pour passer de la molécule à son plus faible niveau vibrationnel à l'ion moléculaire à son plus faible niveau vibrationnel La probabilité d'une telle transition adiabatique est considérée comme très faible III1B Conversions internes Lorsque l'ionisation confère aux ions moléculaires de grandes quantités d'énergie, cet excès d'énergie se retrouve comme énergie électronique d'excitation mais aussi, au sein d'un état électronique donné (E e ), les ions se répartissent sur différents niveaux d'énergie vibrationnelle (E vib ) En spectrométrie de masse, où l'on n'est pas dans des conditions d'équilibre, les phénomènes sont approchés par la théorie dite du "quasi-équilibre" selon laquelle: 1 il faut considérer que tout ion est un système isolé en phase gazeuse: la somme des énergies E e E vib est constante, 2 toutes les courbes d'énergie électronique, dans un système donné, se croisent d'où a tout ion peut être situé sur une courbe (défini par ses énergies électroniques et de vibration)

2 17 b un niveau de vibration au sein d'une courbe inférieure peut être plus élevé qu'un niveau de vibration d'une courbe supérieure Considérons, par exemple, deux états énergie A électroniques distincts, A et B, A représentant l'état électronique le plus B excité Ces deux états se croisent (Figure) Au sein de chacun d'entre eux se trouvent différents niveaux d'énergie vibrationnelle Parmi ceux-ci, un niveau dissociation d'énergie (noté en bleu) est commun E Distance interatomique E(B) aux deux courbes Ainsi, un ion, doté d'une énergie électronique A et d'une faible énergie vibrationnelle (premier niveau de la courbe A) peut, à énergie interne constante, passer à l'état B où il se trouve avec une énergie électronique moindre et une énergie vibrationnelle accrue Ce processus qui consiste à transformer de l'énergie électronique en énergie vibrationnelle à énergie interne constante s'appelle "conversion interne" S'il n'existe pas de mécanisme permettant à l'ion d'énergie E de perdre cet excès d'énergie vibrationnelle (par fragmentation, par exemple), il n'y aura pas de décomposition de l'ion moléculaire et la reconversion vers l'état A pourra avoir lieu En revanche, si l'énergie vibrationnelle est assez importante pour atteindre le niveau d'énergie d'activation E(B), des réactions de décomposition (fragmentation) se produiront (flèche rouge) De manière générale, la conversion interne s'effectue dans le sens excitation électronique excitation vibrationnelle Cela conduit à une accumulation d'ions excités vibrationnellement au premier niveau d'énergie électronique Ce sont ces ions qui sont responsables de la fragmentation emarque: c'est l'énergie vibrationnelle qui est responsable de la fragmentation d'un ion Une liaison chimique peut en effet être comparée à un oscillateur (un ressort) dont l'amplitude des mouvements (son énergie vibrationnelle) conduit à la rupture ou, en d'autres termes, à sa fragmentation III1C Énergie interne E int et constante de vitesse k Soit une réaction de décomposition de ce type : M F ( ) n ( ) (M : ion moléculaire, F ( ) fragment ionique, n: fragment neutre, k: constante de vitesse) Par approximation de la théorie du quasi-équilibre, la constante de vitesse k est liée à l'énergie interne: k = ν [(E int -E 0 )/E int ] s-1 (13) ν : facteur entropique (dit "de fréquence") qui caractérise l'état de transition de la réaction E int : énergie interne de l'ion moléculaire avant fragmentation E 0 : énergie d'activation, c'est l'énergie interne minimale nécessaire à la fragmentation S: nombre des oscillateurs La réaction de fragmentation est d'autant plus rapide que ν est élevé, donc que l'état de transition est lâche (loose) plutôt que "tendu" (tight) La réaction de fragmentation est d'autant plus rapide que E int excède E 0 (les ions les plus excités fragmentent le plus vite, les processus de plus faible énergie d'activation sont les plus rapides) Pour une voie de fragmentation donnée (de même E 0 ), celle ci est d'autant plus rapide que la molécule est petite (s petit) k

3 18 A titre d'exemple, la pentanone-2 peut fragmenter selon deux voies différentes et compétitives: - par rupture simple (S) conduisant à la perte d'un radical méthyle: C 3 (m/z 71) - par un réarrangement () dit de Mac Lafferty: m/z 58 Energie emarque: dans le cas de la rupture simple, le cation radical se dissocie en un neutre radical et un ion à nombre pair d'électrons Dans le cas du réarrangement, le neutre perdu est une molécule et le fragment formé reste un cation radical Comme dans le cas de la pentanone-2, les spectres d'ionisation par impact électronique présentent souvent simultanément des fragments à nombre pair et à nombre impair d'électrons (radicaux) Le réarrangement se traduit par une rupture de liaisons S mais aussi par la création d'autres liaisons Une partie de l'énergie nécessaire à la fragmentation est ainsi m/z 71 rendue (released) par la formation de cette nouvelle liaison (énergie retour, energy release) S E 0 m/z 58 Si l'on représente l'équation du quasi-équilibre (13) sur E 0 un graphe, c'est à dire la constante de vitesse (k) en fonction de l'énergie interne, on constate que k tend M vers ν lorsque l'énergie interne devient infinie r, l'état de transition de la rupture simple est lâche, ce qui conduit à une valeur élevée du facteur de fréquence ν S Le réarrangement, en revanche, fait appel à une état de transition tendu qui s'accompagne d'une faible valeur de ν Donc, à haute énergie interne, la rupture simple est plus rapide que le réarrangement (log k S > log k ) En ce qui concerne l'énergie d'activation des processus, celle de la rupture simple, E 0 S, est supérieure à celle du réarrangement (E 0 ) En effet, la formation d'un radical C 3 correspond à une enthalpie très élevée Par conséquent, l'énergie interne étant égale à l'énergie d'activation lorsque la constante de vitesse est nulle (équation 13), les courbes log k = f(e int ) correspondant aux mécanismes compétitifs de rupture simple et de réarrangement se croisent: log k upture simple éarrangement E 0 E 0 S Diagramme de Warhaftig E in

4 19 6 log k Énergie d'apparition et déplacement cinétique Une réaction de fragmentation dans la source d'ions, ne correspond jamais à un équilibre réactionnel au sens de la chimie en solution Son rendement devrait donc tendre vers 100 % après un temps de réaction infini En réalité, le temps de résidence des ions dans la source est très brève (de l'ordre de la microseconde ou moins) ce qui signifie que, pour que les fragments soient observés sur le spectre de masse, les constantes de vitesse doivent être très élevées (supérieures à 10 6 s -1 soit log k > 6) Si l'on reprend les courbes k=f(e int ), il est facile de constater que l'énergie interne pour laquelle la réaction de fragmentation peut être observée (donc log k > 6) est supérieure à l'énergie d'activation du processus (k = 0) Cette énergie s'appelle "énergie d'apparition" du fragment C'est cette énergie qui pourra être mesurée par les systèmes expérimentaux La différence entre énergie d'apparition et énergie d'activation s'appelle "déplacement cinétique" E 0 Déplacement cinétique E app utre le temps de résidence des ions dans la source, un autre paramètre temporel est à prendre en compte, en l'occurrence le temps de vol considéré ici comme le délai qui sépare l'ionisation du composé de l'arrivée de l'ion moléculaire sur le détecteur Ce délai est très variable selon les instruments Il signifie simplement que l'ion M observé sur le spectre de masse n'est pas nécessairement stable (au sens où son énergie interne serait inférieure à l'énergie d'activation d'un processus de décomposition) mais n'a pas eu le temps de se dissocier avant d'avoir atteint le détecteur Si l'on considère par exemple un temps de vol de 100 microsecondes, un ion dont l'énergie interne correspond à une cinétique plus lente que 10-4 secondes apparaît sur les spectres de masse comme ion moléculaire Distribution en énergie interne des ions moléculaires L'énergie interne des ions moléculaires n'est pas homogène au sein de la population ionique Les ions moléculaires se trouvent en fait répartis sur différents niveaux d'énergie vibrationnelle Si chacun de ces états peut être observé expérimentalement par certaines méthodes spectroscopiques (spectroscopie photoélectronique par exemple), la spectrométrie de masse ne peut guère mesurer que l'enveloppe globale de la distribution Les deux paramètres temporels mentionnés plus haut (temps de résidence dans la source et temps de vol) permettent de définir trois classes d'ions moléculaires qui coexistent dans la source d'ions Si l'on reprend les valeurs indicatives de 10-6 s et de 10-4 s pour ces deux valeurs nous définirons comme: Ions stables, les ions de durée de vie supérieure à 10-4 s qui forment le pic moléculaire des spectres de masse, Ions instables, les ions de durée de vie inférieure à 10-6 s qui forment les pics des ions fragments sur les spectres de masse Ions métastables, les ions de durée de vie intermédiaire qui se dissocient à un endroit quelconque de l'appareil entre la source d'ions et le détecteur Les fragments issus de ces ions métastables et ceux formés dans la source d'ions à partir des précurseurs instables empruntent souvent des voies réactionnelles différentes E int

5 20 log k En effet, si nous revenons au modèle de processus compétitifs entre un mécanisme de rupture simple et un mécanisme de réarrangement nous pouvons constater que, selon le diagramme de Warhaftig, la 6 4 P(E) (M ) upture simple éarrangement E int rupture simple est majoritaire dans la source d'ions alors que les réarrangements prédominent dans le cas des ions métastables: Important: Avant fragmentation, l'énergie interne se répartit sur tous les oscillateurs, c'est à dire toute la molécule (importance de "s" dans l'équation du quasiéquilibre) Ions M stables Métastables ( majoritaire) Instables (S majoritaire) emarque: La répartition d'énergie interne P(E) incluse toujours une contribution thermique <T> III1D Mécanismes de fragmentation des ions formés sous IE Certains principes doivent guider l'analyse des spectres d'impact électronique - Lors de l'ionisation, l'électron arraché est préférentiellement celui situé sur l'orbitale la plus superficielle (premier état électronique) S'il y a un hétéroatome dans la molécule, c'est là que se trouvera vraisemblablement la charge Si un autre électron est arraché, le jeu des conversions internes conduit au même résultat - La charge sera retenue sur le fragment de plus faible potentiel d'ionisation (règle de Stevenson) Par exemple, si la molécule contient une partie azotée et une partie aliphatique, la charge restera préférentiellement sur la partie azotée - La stabilité du fragment joue un rôle important En cela, la délocalisation résonante de la charge sur le fragment (par conjugaison) est un facteur favorable à sa formation De même, un carbocation tertiaire sera plus stable qu'un carbocation secondaire, lui-même plus stable qu'un carbocation primaire Cela explique que dans le cas de carbures saturés, les ruptures de liaison aient lieu préférentiellement aux points de branchement uptures simples avec perte de radicaux: - stabilisation par résonance: -C 3 - formation d'ions "onium" (rupture en β d'un hétéroatome): N N

6 21 uptures induites par la charge: Ce sont souvent des réactions secondaires qui conduisent à des ions fragments à nombre pair d'électrons éarrangements: - Fragmentation par retro-diels-alder (DA) ou - Fragmentation de Mac Lafferty: L'ion formé par réarrangement de Mac Lafferty est un radical cation distonique, c'est à dire dans lequel la charge et le radical ne sont pas portés par les mêmes atomes emarque: pour évaluer si l'ion fragment formé est à nombre impair (radical) ou pair d'électrons, on peut utiliser une règle simple dite règle de l'azote: Nombre d'atomes d'azote : 0 ou pair Impair Ion radical m/z pair m/z impair (ex: N 3 à m/z 17) Ion à nombre pair d'électrons m/z impair m/z pair (ex: N 4 à m/z 18) III 2 Les ions formés par ionisation chimique III2A éaction de transfert de proton III2B Exemples III2A éaction de transfert de proton (protonation) M G M G Cette réaction entre molécule (M) et gaz (G) protoné ne se produit que si elle est exothermique ( <0), l'enthalpie de cette réaction correspondant, on l'a vu (Chapitre I) à la différence d'affinités protoniques entre le gaz protonant et la molécule Par conséquent, la différence d'affinité protonique entre réactifs donne une bonne approche de l'énergie interne des espèces formées qui accumulent une part de l'exothermicité de la réaction La connaissance des affinités protoniques des gaz réactifs et des molécules permet de prévoir la possibilité d'une réaction de transfert de proton (donc d'orienter le choix du gaz réactif) et de connaître l'ordre de grandeur de l'énergie interne des ions formés (donc d'envisager des possibilités de fragmentation) Concrètement, on choisit le gaz réactant en fonction de la molécule étudiée et du type d'information désiré (poids moléculaire ou éléments de structure) Des tables d'affinité protonique de substances organiques ont été publiées, qui permettent a priori, d'évaluer les meilleures conditions d'ionisation pour le composé étudié

7 22 Effet de pression La pression de gaz dans la source d'ions est un paramètre à prendre en considération En effet, l'augmentation de pression se traduit par des collisions stabilisantes, donc par une diminution de l'énergie interne Les ions [M] formés dans des conditions de haute pression sont dits alors "thermalysés", c'est à dire que leur répartition d'énergie interne est proche de la répartition thermique <T> qui suit une loi de Boltzmann Si l'on considère ainsi un ion M * excité, deux processus sont en compétition qui peuvent conduire soit à sa stabilisation, soit à sa fragmentation: M k F n Dans les cas où les constantes de vitesse k des processus de décomposition sont assez faibles, comme c'est souvent le cas de réactions de réarrangement, il y a compétition entre la dissociation et la stabilisation par collision k s M Pour des molécules dont les processus de décomposition nécessitent une faible énergie d'activation, le pic moléculaire est souvent absent des spectres d'impact électronique au profit d'une grande abondance de fragments Du fait que les ions sont thermalisés, l'ionisation chimique conduit à des espèces stables, d'énergie interne plus faible qu'en ionisation par impact électronique; elles apparaîtront donc sur les spectres de masse En ce qui concerne les lois régissant les énergies et cinétiques de dissociation sous ionisation chimique, s'agissant de réactivité unimoléculaire d'ions isolés en phase gazeuse, la théorie du quasiéquilibre reste évidemment valable III2B Exemples Acétates: Le rapport [M-] diminue lorsque 3 C 3 C augmente Par conséquent, l'ion est d'autant plus m/z 43 stable et fragmente moins que la chaîne est longue Cela s'explique par le fait que l'énergie interne se transmet à tous les oscillateurs, dont le nombre augmente avec la longueur de la chaîne upture simple, assistance à la rupture (formation d'ions onium) X et Y sont deux nucléophiles qui peuvnet être protonés en ionisation chimique La perte de la molécule X sera favorisée par assistance du nucléophile Y Ainsi, dans le cas du butane-diol- _ Y 1,4, en fait de rupture simple (ci-dessous à gauche), on observe une assistance à la rupture (réarrangement) avec libération d'une énergie-retour (formation d'un oxonium, en l'occurrence un tétrahydrofuranne protoné): X Y X ( 2 ) ( 2 ) [M] [M]

8 23 éarrangement de Beckmann: N 2 N N Il s'agit d'une autre forme d'assistance à la rupture qui conduit au départ du groupement protoné par migration d'une liaison C-C liée à une double liaison Autres exemples de réarrangement par migration de liaison: - 2 éarrangement avec contraction de cycle et assistance: perte d'eau lente aldéhyde protoné Le cas des cyclohexane-diols est un exemple typique de la différentiation par spectrométrie de masse d'isomères de position Des résultats analogues peuvent être obtenus, avec d'autres types de fragmentation, sur des composés stéréoisomères

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

LES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPHILES EN SÉRIE ALIPHATIQUE S N 1 ET S N 2

LES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPHILES EN SÉRIE ALIPHATIQUE S N 1 ET S N 2 Pr atem BEN ROMDANE LES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPILES EN SÉRIE ALIPATIQUE S N 1 ET S N 2 3 - LE MÉCANISME S N 2 a - Constatations expérimentales Cinétique : l'étude des réactions de substitution nucléophile

Plus en détail

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation

Plus en détail

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE Les enzymes sont des macromolécules spécialisées qui - catalysent les réactions biologiques - transforment différentes formes d'énergie. Les enzymes diffèrent des catalyseurs

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires I Introduction Activité p286 du livre Transformations nucléaires II Les transformations nucléaires II.a Définition La désintégration radioactive d un noyau est une transformation nucléaire particulière

Plus en détail

Effets électroniques-acidité/basicité

Effets électroniques-acidité/basicité Université du Maine Faculté des Sciences Retour Révisions de cours Effets électroniquesacidité/basicité Il est très important dans un cours de himie organique de connaitre ces notions qui vont intervenir

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche La gravure Après avoir réalisé l étape de masquage par lithographie, il est alors possible d effectuer l étape de gravure. L étape de gravure consiste à éliminer toutes les zones non protégées par la résine

Plus en détail

Figure 1 : Diagramme énergétique de la photo émission. E B = hν - E C

Figure 1 : Diagramme énergétique de la photo émission. E B = hν - E C ANALYSE XPS (ESCA) I - Principe La spectroscopie XPS (X-Ray Photoelectron Spectroscopy) ou ESCA (Electron Spectroscopy for Chemical Analysis) est basée sur la photo émission. Lors de l'irradiation par

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

La physique nucléaire et ses applications

La physique nucléaire et ses applications La physique nucléaire et ses applications I. Rappels et compléments sur les noyaux. Sa constitution La représentation symbolique d'un noyau est, dans laquelle : o X est le symbole du noyau et par extension

Plus en détail

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie.

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie. Physique. Partie 2 : Transformations nucléaires. Dans le chapitre précédent, nous avons étudié les réactions nucléaires spontanées (radioactivité). Dans ce nouveau chapitre, après avoir abordé le problème

Plus en détail

Molécules et Liaison chimique

Molécules et Liaison chimique Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R

Plus en détail

Enseignement secondaire

Enseignement secondaire Enseignement secondaire Classe de IIIe Chimie 3e classique F - Musique Nombre de leçons: 1.5 Nombre minimal de devoirs: 4 devoirs par an Langue véhiculaire: Français I. Objectifs généraux Le cours de chimie

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle 5.1 Classification Déterminer à quelle catégorie (sphérique, symétrique, asymétrique) appartiennent ces molécules : a) CH 4, b) CH 3 F, c) CH 3 D, d) SF 6, e) HCN,

Plus en détail

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme

Plus en détail

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde.

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde. CC4 LA SPECTROPHOTOMÉTRIE I) POURQUOI UNE SUBSTANCE EST -ELLE COLORÉE? 1 ) La lumière blanche 2 ) Solutions colorées II)LE SPECTROPHOTOMÈTRE 1 ) Le spectrophotomètre 2 ) Facteurs dont dépend l'absorbance

Plus en détail

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre)

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) 1. A la découverte de la radioactivité. Un noyau père radioactif est un noyau INSTABLE. Il se transforme en un noyau fils STABLE

Plus en détail

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS)

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS) apacité Métal-solant-Semiconducteur (MS) 1-onstitution Une structure Métal-solant-Semiconducteur (MS) est constituée d'un empilement de trois couches : un substrat semiconducteur sur lequel on a déposé

Plus en détail

8/10/10. Les réactions nucléaires

8/10/10. Les réactions nucléaires Les réactions nucléaires En 1900, à Montréal, Rutherford observa un effet curieux, lors de mesures de l'intensité du rayonnement d'une source de thorium [...]. L'intensité n'était pas la même selon que

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août La vie des étoiles La vie des étoiles Mardi 7 août A l échelle d une ou plusieurs vies humaines, les étoiles, que l on retrouve toujours à la même place dans le ciel, au fil des saisons ; nous paraissent

Plus en détail

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation Chapitre 6 Réactions nucléaires 6.1 Généralités 6.1.1 Définitions Un atome est constitué d électrons et d un noyau, lui-même constitué de nucléons (protons et neutrons). Le nombre de masse, noté, est le

Plus en détail

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA 3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre

Plus en détail

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES Questionnaire EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES SCP 4010-2 LE NUCLÉAIRE, DE L'ÉNERGIE DANS LA MATIÈRE /263 FORME C Version corrigée: Équipe sciences LeMoyne d'iberville, septembre 2006. QUESTION 1 (5 pts) 1. La

Plus en détail

Présentation du programme. de physique-chimie. de Terminale S. applicable en septembre 2012

Présentation du programme. de physique-chimie. de Terminale S. applicable en septembre 2012 Présentation du programme de physique-chimie de Terminale S applicable en septembre 2012 Nicolas Coppens nicolas.coppens@iufm.unistra.fr Comme en Seconde et en Première, le programme mélange la physique

Plus en détail

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces

Plus en détail

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

Équivalence masse-énergie

Équivalence masse-énergie CHPITRE 5 NOYUX, MSSE ET ÉNERGIE Équivalence masse-énergie. Équivalence masse-énergie Einstein a montré que la masse constitue une forme d énergie appelée énergie de masse. La relation entre la masse (en

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Premier principe : bilans d énergie

Premier principe : bilans d énergie MPSI - Thermodynamique - Premier principe : bilans d énergie page 1/5 Premier principe : bilans d énergie Table des matières 1 De la mécanique à la thermodynamique : formes d énergie et échanges d énergie

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre

Plus en détail

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du

Plus en détail

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie

Plus en détail

Chapitre 1: Facteurs d'échelle

Chapitre 1: Facteurs d'échelle Chapitre 1: Facteurs d'échelle Des considérations générales sur la taille des objets ou des êtres vivants et leur influence sur différents paramètres, permettent d'établir simplement quelques lois ou tendances,

Plus en détail

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation

Plus en détail

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Physique Chapitre 4 Masse, énergie, et transformations nucléaires DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Date :. Le 28 juin 2005, le site de Cadarache (dans les bouches du Rhône)

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques

Plus en détail

Fiche professeur. L analyse spectrale : spectroscopies IR et RMN

Fiche professeur. L analyse spectrale : spectroscopies IR et RMN Fiche professeur L analyse spectrale : spectroscopies IR et RMN Thème : Observer, ondes et matières Analyse spectrale Type de ressource : Documents de formation en spectroscopies IR et RMN, pistes d activités

Plus en détail

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE Table des matières 1 Introduction : 2 2 Comment obtenir un spectre? : 2 2.1 Étaller la lumière :...................................... 2 2.2 Quelques montages possibles

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

*EP001039352A1* EP 1 039 352 A1 (19) (11) EP 1 039 352 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: 27.09.2000 Bulletin 2000/39

*EP001039352A1* EP 1 039 352 A1 (19) (11) EP 1 039 352 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: 27.09.2000 Bulletin 2000/39 (19) Europäisches Patentamt European Patent Office Office européen des brevets *EP001039352A1* (11) EP 1 039 352 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (43) Date de publication: 27.09.2000 Bulletin 2000/39

Plus en détail

SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE

SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE 18 CHAPITRE III SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE La spectroscopie d absorption dans l UV et le visible est une méthode très commune dans les laboratoires. Elle est basée sur la propriété des

Plus en détail

Les rayons X. Olivier Ernst

Les rayons X. Olivier Ernst Les rayons X Olivier Ernst Lille La physique pour les nuls 1 Une onde est caractérisée par : Sa fréquence F en Hertz (Hz) : nombre de cycle par seconde Sa longueur λ : distance entre 2 maximum Sa vitesse

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC SVOIR Lycée français La Pérouse TS CH P6 L énergie nucléaire Exos BC - Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. - Définir et calculer l'énergie de liaison par nucléon. - Savoir

Plus en détail

Les effets de température

Les effets de température Les effets de température 1. Introduction La chaleur issue du combustible est transférée au caloporteur (eau) grâce au gradient de température qui existe entre ces deux milieux. Combustible Gaine Eau Profil

Plus en détail

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture? Thème 2 La sécurité Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?! Il faut deux informations Le temps écoulé La distance parcourue Vitesse= distance temps > Activité

Plus en détail

Modélisation moléculaire

Modélisation moléculaire Modélisation moléculaire 1 Introduction La modélisation moléculaire a pour but de prévoir la structure et la réactivité des molécules ou des systèmes de molécules. Les méthodes de la modélisation moléculaire

Plus en détail

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation U t i l i s a t i o n d u n s c i n t i l l a t e u r N a I M e s u r e d e c o e ffi c i e n t s d a t t é n u a t i o n Objectifs : Le but de ce TP est d étudier les performances d un scintillateur pour

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C C4 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 30 C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les nucléons:

Plus en détail

NUAGES INTERSTELLAIRES ET NEBULEUSES

NUAGES INTERSTELLAIRES ET NEBULEUSES NUAGES INTERSTELLAIRES ET NEBULEUSES P. Sogorb I. INTRODUCTION Les milliards d étoiles qui forment les galaxies, baignent dans un milieu interstellaire qui représente, dans le cas de notre Galaxie, 10

Plus en détail

CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES I CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES. II PUISSANCE ET ÉNERGIE

CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES I CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES. II PUISSANCE ET ÉNERGIE CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES I CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES. II PUISSANCE ET ÉNERGIE I Chaine énergétique a- Les différentes formes d énergie L énergie se mesure en Joules, elle peut prendre différentes formes : chimique,

Plus en détail

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

Synthèse et propriétés des savons.

Synthèse et propriétés des savons. Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.

Plus en détail

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE N d ordre : Série : UNIVERSITE MENTOURI CONSTANTINE FACULTE DES SCIENCE DE L INGENIEUR

Plus en détail

Instruments de mesure

Instruments de mesure Chapitre 9a LES DIFFERENTS TYPES D'INSTRUMENTS DE MESURE Sommaire Le multimètre L'oscilloscope Le fréquencemètre le wattmètre Le cosphimètre Le générateur de fonctions Le traceur de Bodes Les instruments

Plus en détail

Chapitre II PHÉNOMÈNES RADIATIFS: PROPRIÉTÉS D EMISSION. f AB = mc 2 e 2. β 1 k(υ)dυ N

Chapitre II PHÉNOMÈNES RADIATIFS: PROPRIÉTÉS D EMISSION. f AB = mc 2 e 2. β 1 k(υ)dυ N 1 Chapitre II PHÉNOMÈNES RADIATIFS: PROPRIÉTÉS D EMISSION Compte tenu des règles de sélection une émission peut être observée si un gap d énergie important existe entre l état fondamental et un des états

Plus en détail

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier Procédés plasmas à faisceau d ions P.Y. Tessier Institut des Matériaux Jean Rouxel, CNRS Groupe des plasmas et des couches minces Université de Nantes Plan Introduction Gravure par faisceau d ions Dépôt

Plus en détail

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30 Terminales S1, S2, S3 2010 Vendredi 29 janvier BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES Durée : 3 heures 30 Toutes les réponses doivent être correctement rédigées et justifiées. Chaque exercice sera traité sur une

Plus en détail

Le nouveau programme en quelques mots :

Le nouveau programme en quelques mots : Le nouveau programme en quelques mots : Généralités Le programme est constituéde trois thèmes qui doivent tous être traités. L ordre de traitement des trois thèmes est libre, tout en respectant une introduction

Plus en détail

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie

Plus en détail

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 Lycée Galilée Gennevilliers L'énergie nucléaire : fusion et fission chap. 6 JALLU Laurent I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 II. Équivalence masse-énergie... 3 Bilan de masse de la

Plus en détail

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation 4 6 8 2 4 8 22 26 3 34 38 42 46 5 54 58 62 66 7 74 78 83 89 96 8 44 Bertin Morgan Compte rendu de LA37 B, TP numéro. Les essais effectués par le laboratoire des ponts et chaussés nous ont fournis la température

Plus en détail

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 200, avec une fusée Ariane, un satellite

Plus en détail

La spectrophotométrie

La spectrophotométrie Chapitre 2 Document de cours La spectrophotométrie 1 Comment interpréter la couleur d une solution? 1.1 Décomposition de la lumière blanche En 1666, Isaac Newton réalise une expérience cruciale sur la

Plus en détail

Stage : "Développer les compétences de la 5ème à la Terminale"

Stage : Développer les compétences de la 5ème à la Terminale Stage : "Développer les compétences de la 5ème à la Terminale" Session 2014-2015 Documents produits pendant le stage, les 06 et 07 novembre 2014 à FLERS Adapté par Christian AYMA et Vanessa YEQUEL d après

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail

Chapitre 7: Dynamique des fluides

Chapitre 7: Dynamique des fluides Chapitre 7: Dynamique des fluides But du chapitre: comprendre les principes qui permettent de décrire la circulation sanguine. Ceci revient à étudier la manière dont les fluides circulent dans les tuyaux.

Plus en détail

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES CAPITRE VI : YBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES VI.1 : YBRIDATION DES ORBITALES ATOMIQUES. VI.1.1 : Introduction. La théorie d hybridation a été développée au cours des années 1930, notamment par le chimiste

Plus en détail

PERFORMANCES D UNE POMPE TURBOMOLECULAIRE

PERFORMANCES D UNE POMPE TURBOMOLECULAIRE EUROPEAN LABORATORY FOR NUCLEAR RESEARCH CERN - LHC DIVISION LHC-VAC/KW Vacuum Technical Note 00-09 May 2000 PERFORMANCES D UNE POMPE TURBOMOLECULAIRE K. Weiss Performances d une pompe turbomoléculaire

Plus en détail

TP 7 : oscillateur de torsion

TP 7 : oscillateur de torsion TP 7 : oscillateur de torsion Objectif : étude des oscillations libres et forcées d un pendule de torsion 1 Principe général 1.1 Définition Un pendule de torsion est constitué par un fil large (métallique)

Plus en détail

Quantité de mouvement et moment cinétique

Quantité de mouvement et moment cinétique 6 Quantité de mouvement et moment cinétique v7 p = mv L = r p 1 Impulsion et quantité de mouvement Une force F agit sur un corps de masse m, pendant un temps Δt. La vitesse du corps varie de Δv = v f -

Plus en détail

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Kourou Novembre 2010. MANGOTECHNO Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Frédéric BOUCHAR (TENUM Toulouse) Version 1.0 Table des matières 1.Introduction...3 2.Qu'est-ce que la salinité?...3

Plus en détail

pka D UN INDICATEUR COLORE

pka D UN INDICATEUR COLORE TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Spectrophotomètre à réseau...2 I.Loi de Beer et Lambert... 2 II.Diffraction par une, puis par deux fentes rectangulaires... 3

Plus en détail

LE COSMODETECTEUR : UN EXEMPLE DE CHAÎNE DE MESURE

LE COSMODETECTEUR : UN EXEMPLE DE CHAÎNE DE MESURE LE COSMODETECTEUR : UN EXEMPLE DE CHAÎNE DE MESURE Enseignement : 1 ère STL Mesures et instrumentation Thème : Instrumentation : Instruments de mesure, chaîne de mesure numérique Notions et contenus :

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Nassiba Tabti A.E.S.S. Physique (A.E.S.S. Physique) 5 mai 2010 1 / 47 Plan de l exposé 1 La Radioactivité Découverte de la radioactivité

Plus en détail

EXERCİCE N 1 : «Synthèse de l éthanamide» (7 pts)

EXERCİCE N 1 : «Synthèse de l éthanamide» (7 pts) Terminale S Lycée Massignon DEVİR MMUN N 4 Durée : 2h Les calculatrices sont autorisées. Il sera tenu compte de la qualité de la rédaction et de la cohérence des chiffres significatifs. EXERİE N 1 : «Synthèse

Plus en détail