Stockages profonds OBJECTIFS PRINCIPALES ACTIVITÉS PROGRAMME. Faits marquants. Responsable du programme :

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Stockages profonds OBJECTIFS PRINCIPALES ACTIVITÉS PROGRAMME. Faits marquants. Responsable du programme :"

Transcription

1 Stockages profonds PROGRAMME 9 Responsable du programme : OBJECTIFS Mettre en évidence les phénomènes essentiels qui régissent la réponse d un milieu géologique à l impact d une installation de recherche (laboratoire souterrain) ou industrielle (stockage profond de déchets radioactifs). Développer des méthodes d étude et des outils de modélisation pour évaluer les transferts de radioéléments à partir d un site de stockage. Réaliser des expériences en site naturel et au laboratoire pour valider les modèles. Fournir aux experts de l IPSN les connaissances indispensables à l évaluation des études de sites réalisées par l Agence Nationale des Déchets RadioActifs (ANDRA) et participer activement à ces travaux d expertise. Helmut Pitsch Chef du Laboratoire de Modélisation et de Validation des Transferts Tél. : Fax : helmut.pitsch@ipsn.fr PRINCIPALES ACTIVITÉS L essentiel des activités du programme "Stockages profonds" est structuré en trois projets : Le projet TOURNEMIRE regroupe toutes les expérimentations réalisées dans la station de Tournemire (Aveyron) et les interprétations correspondantes. Il s agit d un tunnel creusé dans une argilite très indurée de propriétés voisines de celle sélectionnée dans l Est de la France par l ANDRA pour l installation d un laboratoire souterrain d études. Le site de Tournemire fait l objet d une caractérisation du point de vue géologique et structural, dans son ensemble et dans la zone affectée par le creusement des galeries. Des méthodes géophysiques y sont testées, les circulations d eau et les transferts élémentaires actuels et passés y sont examinés à différentes échelles ; le matériau argileux est étudié du point de vue de ses propriétés mécaniques et de son état d équilibre physico-chimique avec l eau qu il contient. Le projet MELODIE organise et réalise sous assurance qualité tous les travaux nécessaires à la maintenance et au développement du logiciel qui porte cet acronyme et constitue pour l IPSN le code de référence utilisé pour l évaluation de l impact d un stockage profond sur la géosphère à partir du calcul du transfert des radioéléments au travers d un milieu poreux et/ou fracturé. La coordination des activités "Site de l Est" mène des recherches sur la géologie et l hydrogéologie du Bassin parisien, constitue une banque de données régionales et propose des développements complémentaires aux recherches menées par l ANDRA sur le site de Bure. Elle contribue de façon substantielle à l expertise des dossiers transmis par cette agence à la DSIN. La participation à d autres programmes de recherche et développement en Europe (cf. 9-3 ci-après) permet de compléter ces activités pour renforcer et constamment réévaluer le degré d expertise atteint. Faits marquants L année 2000 a été marquée par la réalisation d un nombre important de forages dans la station expérimentale de Tournemire. Une technique de forage à l air (cf. 9-1), appliquée pour la première fois dans une formation argileuse indurée, a permis d atteindre la profondeur de 153 m : les échantillons prélevés ainsi en l absence de fluide de forage conservent leurs caractéristiques et permettent une étude fine des propriétés du matériau (cf. 9-2). La journée "porte ouverte" a permis à plusieurs centaines de visiteurs de la région de poser de nombreuses questions aux ingénieurs du projet et à leurs collaborateurs pour comprendre le sens des travaux menés par l IPSN dans la station expérimentale de Tournemire. La première version du logiciel MELODIE développée sous assurance qualité a été livrée à ses utilisateurs. Un audit interne a mis en évidence la maîtrise du Plan d Assurance de la Qualité et le Comité Scientifique de l IPSN a reconnu l importance du travail réalisé dans le domaine des outils de modélisation. Une convention de recherche a été signée entre l IPSN et l ANDRA, et dans ce cadre, le premier échantillon d argilite en provenance du site de Bure a été reçu par l IPSN pour réaliser des tests spécifiques de caractérisation. 77

2 9.1 Techniques de forages spécifiques Justo Cabrera Nunez IPSN/DPRE/SERGD/Laboratoire de Modélisation et de Validation des Transferts Tél. : Fax : justo.cabrera@ipsn.fr Les formations argileuses sont envisagées par plusieurs pays comme roches hôtes pour le stockage futur des déchets radioactifs. Leurs caractéristiques de faible perméabilité et de rétention des radioéléments sont en effet des qualités clefs. C est pour cette raison que l Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire mène dans le tunnel de Tournemire (voir introduction programme 9) un projet de recherche pour étudier les propriétés de confinement du milieu argileux. Pourquoi réaliser des forages? Les forages constituent le moyen privilégié d exploration de la roche. Ils peuvent être réalisés à partir de la surface du sol aussi bien qu à partir de tunnels ou de galeries. Ils peuvent être orientés selon différentes directions : verticaux descendants ou ascendants, inclinés ou horizontaux. Le site de Tournemire comporte un ancien tunnel ferroviaire de 2 km de long datant de plus d un siècle traversant une formation géologique argileuse de 250 m d épaisseur. L analyse de cette couche argileuse a été menée dans un premier temps à l aide de forages réalisés à partir du tunnel. En 1996, dans le but d étudier la fracturation d origine tectonique du milieu, deux galeries de 30 m de long ont été creusées perpendiculairement au tunnel et de part et d autre de celui-ci, l une dans une zone "saine", l autre dans une "zone fracturée." La réalisation des forages permet d extraire du milieu traversé des échantillons bien repérés dans l espace. Ces échantillons de roche sont appelés "carottes", terme qui évoque leur forme cylindrique : on parlera alors de "forages carottés". A Tournemire, on ne pratique que des forages carottés (dans le cas contraire où on n est intéressé que par l accès au milieu, on ne conserverait pas le matériau extrait et on parlerait de forages destructifs). Un premier examen visuel par le géologue permet de situer chaque carotte du point de vue géologique, structural (présence ou non de fractures) et paléontologique (fossiles). La carotte est ensuite conditionnée pour l envoi à différents laboratoires où sont déterminées avec précision, suivant les besoins, ses caractéristiques structurales, minéralogiques (détermination des minéraux argileux carbonatés, siliceux, etc. constituant la roche), hydrogéologiques (présence d eau dans les pores), géochimiques (présence d éléments majeurs et en traces) et géomécaniques (résistance à la déformation). Plusieurs techniques de conditionnement sont adoptées suivant le type d analyse prévu : échantillons conditionnés sous vide, paraffinés, sous pression, etc. Les forages permettent aussi d accéder au milieu, pour réaliser par exemple des mesures de la perméabilité et des contraintes s exerçant dans la roche ainsi que de la pression de l eau dans le milieu. Ils permettent également d effectuer des prélèvements de l eau présente dans les fractures pour les analyses, etc. Techniques de forage Dans le domaine industriel la plupart des forages sont réalisés avec un apport d eau, qui sert à la fois à éviter une surchauffe de l outil de forage, à le lubrifier et à entraîner les débris produits par l action de l outil, cela aussi bien pour les forages destructifs que pour les forages carottés. Les premières campagnes de forages dans le site de Tournemire ont été réalisées de cette manière. Ainsi, les six premiers forages verticaux de différentes profondeurs (jusqu à 230 m), en , et huit forages rayonnants autour du tunnel (40 et 160 m), en 1994, ont été réalisés à l eau. Cette technique s est montrée suffisante pour les premières analyses exploratoires. Cependant pour des analyses plus poussées, il faut préserver les caractéristiques initiales de la roche. Celle-ci étant perturbée par l introduction d une eau extérieure, il a été nécessaire de recourir à une technique de forage "à sec", qu il a fallu mettre au point. Figure 1 : Bloc diagramme montrant les forages réalisés dans la station expérimentale de Tournemire. 78

3 Les forages à l air comprimé Cette technique consiste à remplacer l eau comme fluide de refroidissement par de l air comprimé. Les premiers tests effectués en 1997 ont donné de bons résultats ; cependant une adaptation du matériel a été nécessaire principalement pour capter et évacuer la poussière formée à la sortie du forage. On utilise pour cela un système d aspiration et de décantation muni d une centrifugeuse. La vitesse de rotation de l outil de forage et la force appliquée à cet outil ont du être ajustées afin de ne pas briser les carottes. Cet ajustement varie avec la profondeur. La technique de forage à sec présente plusieurs avantages : la perturbation du milieu traversé est moindre ; les carottes, préservées du contact avec l eau extérieure, conservent leurs propriétés initiales ; une identification précise des zones d arrivée d eau naturelle (dans les fissures par exemple) devient possible ; dans des zones fortement fracturées, on arrive ainsi à conserver aux échantillons leur configuration initiale. Cette méthode de forage présente cependant des limites. Ainsi, lorsqu on traverse des zones du massif dans lesquelles les arrivées d eau naturelle sont importantes et continues, l outil se bloque et il n est plus possible de poursuivre l opération sous air comprimé. Cependant, cette circonstance peut représenter un atout pour prélever et analyser les eaux naturelles en fond de forage. Ce cas n est pas hypothétique, il s est produit en effet dans deux forages verticaux descendants à partir du tunnel. Faisabilité de forages à sec de plus de 150 mètres Les premiers forages à sec réalisés dans le site de Tournemire avaient une longueur de quelques dizaines de mètres. Pour des distances plus grandes, des vibrations du train de tiges (tubage) apparaissent. Cependant, il a été possible d adapter les vitesses de rotation et d avancement de l outil pour réduire ces effets et éviter le bris des carottes. C est ainsi qu en 2000 on a pu réaliser à sec un forage (TN3) d une profondeur supérieure à 150 mètres. Ce forage, initialement prévu d une longueur de 250 mètres a été arrêté à la cote de 153 à cause d une arrivée d eau localisée dans des fractures intersectées. Ce forage initialement destiné à l échantillonnage de la roche argileuse a été maintenu en l état pour réaliser un suivi de la composition de l eau arrivant en fond de forage. Conclusion La technique classique de forage à l eau s est révélée incompatible avec les exigences de certains programmes de recherches poussées menées à Tournemire. Il était donc impératif de mettre au point une technique de remplacement pour poursuivre le programme. La possibilité de faire des forages à sec dans le milieu argileux n était cependant pas acquise a priori. La mise au point de cette technique a nécessité une coopération étroite entre les chercheurs de l IPSN et l entreprise chargée de réaliser les forages. La réalisation d un tel forage à sec d une longueur de plus de 150 mètres est un succès à mettre à l actif de cette coopération, qui élargit le champ des recherches à Tournemire et sur d autres sites similaires. Collaboration Société COREIS (réalisation et mise au point des forages). Figure 2 : Photo réalisation d un forage à sec dans la station expérimentale de Tournemire. 79

4 9.2 Comportement hydromécanique de l argilite de Tournemire Amel Rejeb IPSN/DPRE/SERGD/Laboratoire de Modélisation et de Validation des Transferts Tél. : Fax : amel.rejeb@ipsn.fr Certaines formations géologiques constituées de roches argileuses dures (argilite) sont envisagées comme candidats pour le stockage en couche géologique profonde des déchets hautement radioactifs à vie longue. C est pour étudier un tel milieu que l ANDRA 1 a obtenu l autorisation de réaliser un laboratoire souterrain à Bures (Haute- Marne). L argilite est en effet pratiquement imperméable ; cependant, l existence de fissures dans la roche pourrait altérer ses capacités de confinement en constituant des chemins privilégiés de transport par l eau des éléments radioactifs. Dans sa station expérimentale de Tournemire, l IPSN étudie la création, l évolution et l influence de la fissuration autour d un ouvrage souterrain creusé dans l argilite. Lorsqu on a creusé en 1996 des galeries perpendiculaires à l ancien tunnel (cf. article précédent 9-1), on a découvert un phénomène inattendu. En plus des fissures classiques d origines tectonique et mécanique, un réseau de fissures supplémentaire est apparu rapidement sur le front de taille et les parois des galeries (figure 1). Ces fissures parallèles, horizontales et régulièrement espacées suivent la stratification du matériau. De plus, leur ouverture est particulièrement sensible à l humidité régnant dans les galeries : fermées lorsque l atmosphère est saturée en humidité, elles atteignent 2 mm d ouverture lorsque l atmosphère est sèche. Pour comprendre ce phénomène, on a été amené à étudier le comportement hydromécanique de la roche, c est-à-dire l influence de sa teneur en eau sur ses propriétés mécaniques. On sait que le volume d un échantillon de matériau argileux à l état libre dépend de sa teneur en eau. Ce phénomène est dû à l entrée ou à la sortie de molécules d eau entre les feuillets qui constituent la texture microscopique des minéraux argileux présents dans le matériau. L argilite de Tournemire contenant 40 % à 50 % de minéraux argileux, on peut donc s attendre à des variations de volume modérées mais néanmoins sensibles. A l échelle d un massif, on s attend à ce que ces variations de volume se traduisent par l apparition de fissures. L analyse hydromécanique s articule en trois étapes : on établit tout d abord la loi de comportement c est-à-dire la loi reliant la déformation du matériau aux contraintes mécaniques appliquées, en tenant compte de l humidité de l atmosphère ambiante, on utilise ensuite cette loi de comportement pour évaluer l effet de l assèchement de l atmosphère sur les déformations de l ouvrage en supposant dans un premier temps le milieu parfaitement homogène, enfin on prend en compte de façon explicite l existence des fissures afin d évaluer leur profondeur et leur espacement. Application aux galeries de Tournemire Figure 1 : Fissuration de retrait au front de taille de la galerie Ouest à Tournemire. La roche dont il est question s est formée il y a 150 millions d années par dépôt de sédiments, et elle n a pas les mêmes résistances mécaniques dans la direction du plan de stratification et dans les directions perpendiculaires. On traduit ce fait en disant qu elle est anisotrope. Pour appliquer la démarche retenue aux galeries de Tournemire, il est indispensable de prendre en compte cette anisotropie ainsi que la géométrie complexe du front de taille. Cela nous a conduit à uti- 1 Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs. 80

5 liser le code CASTEM2000 du CEA, particulièrement adapté pour effectuer ce genre de calculs hydromécaniques en trois dimensions. Lorsque la roche est mise en contact avec une atmosphère sèche, elle laisse échapper ses molécules d eau interstitielles et se contracte. On a calculé que la profondeur du matériau affecté par l assèchement atteint 50 cm au bout de 6 mois (figure 2). Le matériau qui était soumis à une compression en raison du poids qui le surplombe, est mis en traction, avec une contrainte qui atteint la valeur de 300 Mpa (3000 atmosphères) à 10 cm de la surface (figure 3). Cette contrainte, qui dépasse largement la résistance à la traction de l argilite, conduit nécessairement à la rupture du matériau. La profondeur calculée des fissures après un assèchement de l atmosphère durant 6 mois est d environ 40 cm, et leur espacement est compris entre 10 et 20 cm. Si après cela on humidifie à nouveau l atmosphère (comme cela se produit naturellement en période d hiver), on observe une fermeture progressive des fissures. Le modèle utilisé fait appel à des hypothèses encore originales sur les mécanismes mis en jeu au sein du minéral argileux, et a nécessité l introduction de notions d un maniement délicat. Aussi, seule la cohérence avec les observations expérimentales pourra nous indiquer que nous sommes sur la bonne voie. A Tournemire, cette cohérence apparaît aujourd hui assez bonne (figure 1). Conclusions et perspectives Dès qu on a observé en front de taille des galeries de Tournemire un réseau de fissures s ouvrant et se fermant au rythme des saisons, l hypothèse d un lien avec les échanges de molécules d eau entre l atmosphère et l argilite a été avancée. Pour aller plus loin, il a fallu développer sur des bases physiques un modèle reliant les dimensions de ces fissures aux propriétés du matériau et aux caractéristiques de son environnement, puis valider ce modèle en confrontant ses résultats aux observations. Ces premières étapes ayant été réalisées, on dispose maintenant d un outil utilisable pour prédire à long terme l évolution de ce type particulier de fissures dans un futur site de stockage, étude indispensable à l évaluation de sûreté. Figure 2 : Variation de l hygrométrie en fonction de la distance au front de taille après différentes périodes d assèchement. Publications : N. Ramambasoa, D. Nguyen Minh, A. Rejeb Hydromechanical behaviour of shales. Application to the Tournemire site, France Symposium Pacific Rock 2000, Seattle, Etats-Unis, août N. Ramambasoa, D. Nguyen Minh, A. Rejeb Constitutive modelling of Tournemire shale hydromechanical behaviour International Workshop on Geomechanics. THM behaviour of Deep Argillaceous Rocks. Theory and Experiment. Paris, octobre Figure 3 : Variation des contraintes verticales en fonction de la distance au front de taille : au bout de 6 mois, la contrainte maximale de 300 MPa apparaît à 10 cm environ de la paroi. A. Rejeb, G. Vouille, F. Vales Laboratory investigation of the mechanical properties of Tournemire shale Effects of excavation and desaturation International Workshop on Geomechanics. THM behaviour of Deep Argillaceous Rocks. Theory and Experiment. Paris, octobre

6 9.3 Résultats marquants obtenus dans le cadre du projet "Mont-Terri" Jean-Yves Boisson IPSN/DPRE/SERGD/Laboratoire de Modélisation et de Validation des Transferts Tél. : Fax : jean-yves.boisson@ipsn.fr L étude de l aptitude des formations argileuses à servir de roches hôtes pour le stockage futur des déchets radioactifs donne lieu à plusieurs programmes internationaux de recherches, tel que celui mené au nordouest de la Suisse, dans une galerie de reconnaissance du tunnel autoroutier du Mont Terri. En effet, une partie de ce tunnel traverse précisément une formation argileuse (les "Argiles à Opalinus") datant de l ère secondaire. Depuis 1995, plusieurs organismes dont l IPSN participent à ce programme. L'autorité responsable du tunnel est la République et Canton du Jura. Le projet est placé sous le patronage du SHGN (Service Hydrologique et Géologique National suisse). Huit autres partenaires sont directement impliqués dans le projet : CEDRA (société Coopérative nationale pour l'entreposage de Déchets RAdioactifs, Suisse), BGR (Bundesanstalt für Geowissenschaften und Rohstoffe, Allemagne), SCK/CEN (Centre d'etude de l'energie Nucléaire, Belgique), ENRESA (Empresa Nacional de Residuos Radiactivos S.A., Espagne), ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des Déchets RAdioactifs, France), IPSN (Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire, France), JNC (Japan Nuclear Cycle Developement Institute, Japon) et OBAYASHI Corporation (Japon). La gestion du projet est assurée par l'institut Géotechnique SA, Saint Ursanne (Suisse). Le programme de recherche Le laboratoire souterrain du Mont Terri se situe en partie dans les Argiles à Opalinus (Aalénien) qui sont des roches rigides et très peu perméables. Le programme de recherche est articulé autour de trois thèmes : Identification des meilleures techniques ou méthodes de recherche. Dans ce thème, l utilisation des techniques de creusement de galeries, de forages et de carottages, ainsi que les méthodes d échantillonnage de fluides, sont passées en revue (cf. 9-1). On s y intéresse également à la mesure sur site de différentes grandeurs caractéristiques du milieu, telles que la perméabilité, la pression de l eau interstitielle, les contraintes mécaniques dans la roche. Caractérisation d une formation argileuse. Il s agit d acquérir une connaissance approfondie de la formation par la mesure ou le calcul de toutes les grandeurs susceptibles d avoir un impact sur le transport des éléments en solution : nature des minéraux constituant la roche, porosité, perméabilité, composition chimique des fluides, comportement hydromécanique du matériau (cf. 9-2). Caractérisation de l impact de travaux souterrains au sein de la formation. Le creusement de galeries modifie les caractéristiques mécaniques, hydrauliques, chimiques et minéralogiques de la roche à proximité, en créant une zone de décompression avec phénomène de perte d eau (cf. 9-2). L étude de ces phénomènes est précieuse pour comprendre l évolution possible du milieu. L IPSN participe à ce programme particulièrement dans les domaines de l hydrogéologie et de la géochimie. Ces études contribueront à combler des lacunes dans la connaissance de certains processus, et d effectuer des comparaisons avec d autres sites. Quelques résultats Des mesures de conductivité hydraulique ont été effectuées sur site par différentes techniques. Les valeurs obtenues sont extrêmement faibles, ce qui confirme ce qu on pressentait déjà, à savoir qu on peut négliger les possibilités de transport de masses d eau dans la roche, même aux échelles de temps de plusieurs dizaines de milliers d années qui intéressent le stockage. Les analyses ont par ailleurs confirmé l origine marine de l eau interstitielle qui a pu être extraite et analysée à partir de la roche argileuse. Cela signifie notamment que cette eau ne s est pas renouvelée depuis la formation de ces argiles à l ère secondaire. Des profils de répartition de certains éléments contenus dans ce fluide tels que le chlore, l hélium ou les isotopes stables de l eau (oxygène 18 et deutérium) ont été établis. Les résultats conduisent à penser que le principal processus de transport au sein de la roche est la diffusion, autrement dit des mouvements spontanés d éléments atomiques ou moléculaires au sein de la solution. Les caractéristiques de diffusion de la roche sont étudiées grâce à de nombreuses données déjà acquises au laboratoire par différentes équipes et par une première expérience de diffusion d eau tritiée et d iode 82

7 effectuée en forage pendant quelques mois. Cet essai sera suivi prochainement par une nouvelle expérience de plusieurs années avec des solutés plus représentatifs, radioactifs ou non (figure 1). Un travail important est en cours dans le domaine de la géochimie : il s agit de comprendre et de modéliser les relations entre la composition de la roche et celle de l eau qui la baigne. Une banque de données géochimiques a été constituée, qui sert de base commune pour des exercices d intercomparaison entre modèles développés par des équipes espagnole, suisse et française. Suite à l excavation et l aérage d une cavité souterraine, comme à Tournemire (cf. 9-2) on a vu un réseau de fissures se développer. La roche est très sensible aux variations saisonnières d'humidité et de température. Pour préciser ce point fondamental pour la sûreté des installations de stockage, l IPSN a décidé de participer à une expérimentation de ventilation à partir d une petite galerie instrumentée creusée récemment. Conclusion Le projet du Mont Terri est le premier programme international de recherches génériques pour le stockage géologique dans des roches argileuses dures et imperméables, d où son grand intérêt pour accroître les connaissances (nouvelles techniques, constitution de banques de données, validation de modèles), pour identifier des problèmes actuellement rencontrés (difficultés de mesures, interprétations et compréhension de processus), et pour guider de futures recherches. La présence, aux côtés d'exploitants, d un organisme tel que l IPSN participant au contrôle de la sûreté des stockages (c est actuellement le seul organisme de cette nature au sein du consortium) est pleinement justifiée. Sa participation à un tel projet international est en effet de nature à consolider sa position d expert dans le domaine de l analyse de sûreté des laboratoires et stockages souterrains en milieu argileux. Publications : H.J. Alheid, M. Knecht, F. Homand- Etienne, S. Pepa, J.Y. Boisson Comparison of in-situ hydraulic and seismic measurements in the excavation damaged zone of underground drifts 9th International Congress on Rock Mechanics, Paris, August Proceedings vol.2, pp Figure 1 : Concept des expériences de diffusion in situ (site du Mont Terri). M. Thury, J.Y. Boisson, P. Bossart Le laboratoire souterrain du Mont Terri (Suisse) et premiers résultats des études hydrogéologiques d'une formation argileuse Hydrogéologie/Hydrogeology, BRGM éditeur, à paraître. 83

8 Conclusion La finalité des activités de recherche menée à l IPSN sur les stockages profonds est l acquisition d un degré d expertise scientifique élevé pour l évaluation de sûreté des travaux menés par ailleurs par les exploitants. Les programmes d étude sont donc orientés de façon à dégager des méthodes transposables et des caractéristiques génériques des milieux étudiés, actuellement essentiellement le milieu argileux puisque le premier laboratoire souterrain français sera construit dans une formation argileuse. L année 2001 sera caractérisée par la publication d une synthèse des connaissances acquises, un approfondissement des études concernant les discontinuités et les perturbations d un milieu argileux et le développement des outils de modélisation. Effectifs 2000 Ingénieurs ingénieurs 9 expérimentation 3 modélisation 3 aide à l expertise 1 suivi de programmes 1 gestion 1 Relations avec d autres unités ou organismes CEA DCC / DESD / SESD DRN/DMT Centres de recherche BRGM CNRS CREGU INRA Versailles IPGP IFP CEN / SCK (Belgique) Universités Ecole des Mines de Paris Ecole polytechnique Montpellier II Paris 6 Paris Sud Orsay Berne (Suisse) Autres organismes EDF GRS (Allemagne) Consortium du Mont Terri (Suisse) Entreprises ALGADE ANTEA COMBES COREIS GEOSTRESS GEOTER HEMISPHERE SIMECSOL 84

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE 1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES

Plus en détail

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options La gestion à des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie Options Options possibles pour la gestion à 2 Option zéro ou statu quo : maintien de la situation actuelle Mise en forages profonds

Plus en détail

Essais de charge sur plaque

Essais de charge sur plaque Page No.: 1 L essai de charge sur plaque est exécuté entre autres dans des galeries d exploration ou dans des puits, mais il peut aussi être exécuté à la surface en appliquant un poids mort ou en chargeant

Plus en détail

Monitoring et suivi du comportement des chaussées

Monitoring et suivi du comportement des chaussées Monitoring et suivi du comportement des chaussées Pierre Hornych Juliette Blanc IFSTTAR - LAMES 1/xx MONITORING ET SUIVI DU COMPORTEMENT DES CHAUSSÉES DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS ET PERSPECTIVES Introduction

Plus en détail

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE 1 ENSA Paris-Val de Seine Yvon LESCOUARC H ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE Architecte : Norman FOSTER 2 LES BUREAUX EDF A TALENCE Ce bâtiment de bureaux conçu par l'agence de

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

Quel avenir pour l énergie énergie nucléaire?

Quel avenir pour l énergie énergie nucléaire? Quel avenir pour lénergie l énergie nucléaire? Origine de l énergie nucléaire État critique du réacteur Utilité des neutrons retardés Quel avenir pour le nucléiare? 2 Composant des centrales nucléaires

Plus en détail

Chapitre 5 Mesures géophysiques

Chapitre 5 Mesures géophysiques Chapitre 5 Mesures géophysiques Plan 5.1 Introduction 5.2 Sismique réfraction 5.3 Prospection électrique 5.4 Radar géologique 5.1 Introduction Pour tous les projets de construction connaissance préalable

Plus en détail

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM Informations pour la population de Rhénanie-Palatinat Editeur: Aufsichts- und Dienstleistungsdirektion Willy- Brandt-

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail

Quelle qualité de l air au volant? Premiers éléments de réponse en Ile-de-France

Quelle qualité de l air au volant? Premiers éléments de réponse en Ile-de-France Quelle qualité de l air au volant? ---------------------------- Les automobilistes sont nettement plus exposés à la pollution atmosphérique que les piétons, même à proximité des grands axes. Tel est le

Plus en détail

Auscultation, diagnostic et surveillance des sols, structures et réseaux

Auscultation, diagnostic et surveillance des sols, structures et réseaux Auscultation, diagnostic et surveillance des sols, structures et réseaux Des ingénieurs spécialisés enrichissant depuis plus de 15 ans une expérience unique du Géoradar et des techniques non destructives.

Plus en détail

Problèmes sur le chapitre 5

Problèmes sur le chapitre 5 Problèmes sur le chapitre 5 (Version du 13 janvier 2015 (10h38)) 501 Le calcul des réactions d appui dans les problèmes schématisés ci-dessous est-il possible par les équations de la statique Si oui, écrire

Plus en détail

Exploitation de la micro-sismique pour le monitoring de la fracturation Etude de faisabilité

Exploitation de la micro-sismique pour le monitoring de la fracturation Etude de faisabilité المعهد الجزاي ري للبترول INSTITUT ALGERIEN DU PETROLE JOURNEES D ETUDES TIGHT & SHALE RESERVOIRS 17-18 Septembre 2013 Sheraton, Alger Exploitation de la micro-sismique pour le monitoring de la fracturation

Plus en détail

Thème Le domaine continental et sa dynamique

Thème Le domaine continental et sa dynamique Thème Le domaine continental et sa dynamique 1 Chapitre I Caractérisation du domaine continental - I - Les caractéristiques de la lithosphère continentale 1) La nature de la croûte continentale Rappels

Plus en détail

CIRCUITS DE PUISSANCE PNEUMATIQUES

CIRCUITS DE PUISSANCE PNEUMATIQUES V ACTIONNEURS PNEUMATIQUES : 51 Généralités : Ils peuvent soulever, pousser, tirer, serrer, tourner, bloquer, percuter, abloquer, etc. Leur classification tient compte de la nature du fluide (pneumatique

Plus en détail

THESE. Caractérisation et modélisation des transferts de traceurs naturels dans les argilites de Tournemire

THESE. Caractérisation et modélisation des transferts de traceurs naturels dans les argilites de Tournemire N o THESE pour obtenir le grade de Docteur de l Ecole des Mines de Paris Spécialité Hydrologie et Hydrogéologie Quantitatives présentée et soutenue publiquement par Delphine Patriarche le 13 septembre

Plus en détail

Consolidation des argiles. CUI Yu-Jun ENPC-CERMES, INSTITUT NAVIER

Consolidation des argiles. CUI Yu-Jun ENPC-CERMES, INSTITUT NAVIER Consolidation des argiles CUI Yu-Jun ENPC-CERMES, INSTITUT NAVIER Plan Introduction Argiles Phénomène de consolidation Essais de consolidation Equation de la consolidation Degré de consolidation et facteur

Plus en détail

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof Une échelle est appuyée sur un mur. S il n y a que la friction statique avec le sol, quel est l angle minimum possible entre le sol et l échelle pour que l échelle ne glisse pas et tombe au sol? www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation 4 6 8 2 4 8 22 26 3 34 38 42 46 5 54 58 62 66 7 74 78 83 89 96 8 44 Bertin Morgan Compte rendu de LA37 B, TP numéro. Les essais effectués par le laboratoire des ponts et chaussés nous ont fournis la température

Plus en détail

Notions de base sur l énergie solaire photovoltaïque

Notions de base sur l énergie solaire photovoltaïque I- Présentation Notions de base sur l énergie solaire photovoltaïque L énergie solaire photovoltaïque est une forme d énergie renouvelable. Elle permet de produire de l électricité par transformation d

Plus en détail

Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe

Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe «Société Électrique de l Our» Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe Pour un meilleur équilibre entre production d électricité et pointes de consommation Afin d'augmenter

Plus en détail

Stockage géologique de déchets radioactifs dans de l argile peu indurée

Stockage géologique de déchets radioactifs dans de l argile peu indurée Stockage géologique de déchets radioactifs dans de l argile peu indurée Organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies TABLE DES MATIÈRES Une approche fondée sur quatre piliers

Plus en détail

Sillage Météo. Notion de sillage

Sillage Météo. Notion de sillage Sillage Météo Les représentations météorologiques sous forme d animation satellites image par image sont intéressantes. Il est dommage que les données ainsi visualisées ne soient pas utilisées pour une

Plus en détail

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 Synthèse Juin 2015 Sommaire Analyse globale 4 1. Prévision de consommation 5 2. Disponibilité du parc de production 7 3. Étude du risque

Plus en détail

Le gaz de schiste «pertubateur» du marché de l électricité? Jacques PERCEBOIS Directeur du CREDEN Professeur à l Université de Montpellier I

Le gaz de schiste «pertubateur» du marché de l électricité? Jacques PERCEBOIS Directeur du CREDEN Professeur à l Université de Montpellier I Le gaz de schiste «pertubateur» du marché de l électricité? Jacques PERCEBOIS Directeur du CREDEN Professeur à l Université de Montpellier I CLUB DE NICE 5/12/2012 Le gaz naturel dans l Union Européenne

Plus en détail

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE

Plus en détail

Comme chaque ligne de cache a 1024 bits. Le nombre de lignes de cache contenu dans chaque ensemble est:

Comme chaque ligne de cache a 1024 bits. Le nombre de lignes de cache contenu dans chaque ensemble est: Travaux Pratiques 3. IFT 1002/IFT 1005. Structure Interne des Ordinateurs. Département d'informatique et de génie logiciel. Université Laval. Hiver 2012. Prof : Bui Minh Duc. Tous les exercices sont indépendants.

Plus en détail

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE Page 1 / 6 LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE 1) Qu est-ce qu un sensor de pression? Tout type de sensor est composé de 2 éléments distincts : Un corps d épreuve soumit au Paramètre Physique φ à mesurer

Plus en détail

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE L - 72 FOURNITURE DE SEMELLES ELASTIQUES POUR LA FIXATION DE VOIE "TYPE BOTZELAER" EDITION: 04/2001 Index 1. INTRODUCTION... 3 1.1. DOMAINE

Plus en détail

Bilan électrique français ÉDITION 2014

Bilan électrique français ÉDITION 2014 Bilan électrique français ÉDITION 2014 Dossier de presse Sommaire 1. La baisse de la consommation 6 2. Le développement des ENR 8 3. Le recul de la production thermique fossile 9 4. La baisse des émissions

Plus en détail

DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE P2-F et P4-F 185 (Modèle standard) P2-F et P4-F 170 MODELE P2/4-F 170 P2/4-F 185 (Standard) P2/4-F 195 P2-F et P4-F 195 H 325 340 350 DH 156 171 181

Plus en détail

Production électrique : la place de l énergie éolienne

Production électrique : la place de l énergie éolienne Production électrique : la place de l énergie éolienne I Production électrique : principes de base L énergie électrique n est pas un fluide que l on pourrait «mettre en conserve», l énergie électrique

Plus en détail

HYDROCARBURES NON CONVENTIONNELS

HYDROCARBURES NON CONVENTIONNELS HYDROCARBURES NON CONVENTIONNELS Qu'appelle t'on hydrocarbures non conventionnels? Que ce soit une production d'hydrocarbures conventionnels ou non conventionnels, il s'agit des mêmes types d'hydrocarbures.

Plus en détail

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE P2-f & P4-f - 185/180 - Standard P2-f & P4-f - 170/165 - Compact P2-f & P4-f - 200/195 - Confort MODELE H DH P2f-4f - 185/180 - Standard 340 171 P2f-4f - 170/165 - Compact

Plus en détail

Changements climatiques : les impacts de l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste - Avril 2011 -

Changements climatiques : les impacts de l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste - Avril 2011 - NOTE DE POSITION Changements climatiques : les impacts de l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste - Avril 2011 - SOMMAIRE 1. Principes d exploration et d exploitation et rappel du contexte national

Plus en détail

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 562 ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 563 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE J... 562 POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS

Plus en détail

Le gaz de schistes : son exploitation

Le gaz de schistes : son exploitation Le gaz de schistes : son exploitation Résumé de l exploitation du gaz de schiste Après la lecture de cet article, ce schéma synthétique vous apparaîtra très simple et clair. Déjà, il sera plus grand. Le

Plus en détail

Les mesures à l'inclinomètre

Les mesures à l'inclinomètre NOTES TECHNIQUES Les mesures à l'inclinomètre Gérard BIGOT Secrétaire de la commission de Normalisation sols : reconnaissance et essais (CNSRE) Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de l'est parisien

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique Surveillance et Detection des Anomalies Diagnostic d une digue: rappel méthodologique issu de l expérience d EDF Jean-Paul BLAIS Service Géologie - Géotechnique EDF 1 La méthodologie utilisée par EDF,

Plus en détail

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid Chapitre Les bétons courants.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid.7.1 - Le bétonnage par temps chaud 3 Granulats Les conditions climatiques lors de la mise en œuvre ont une grande influence sur

Plus en détail

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION TOUT PUBLIC 1. Source de rayonnements ionisants 2. Les différents rayonnements ionisants et leur capacité à traverser le corps humain 3. Ecran de protection absorbant

Plus en détail

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007 Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) SENTINELLE Réf. : ANR-07-PCO2-007 Ph. de DONATO (INPL-CNRS) (Coordonnateur) PARTENAIRES Durée : 3 ans + 7 mois

Plus en détail

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des

Plus en détail

CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR SOMMAIRE

CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR SOMMAIRE CAHIER DES CHARGES AFG CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR RSDG 5 15 décembre 2002 SOMMAIRE 1. - REGLES GENERALES 2 1.1. - Objet du cahier des charges 2 1.2.

Plus en détail

TAP-PAR. Test d aptitudes physiques pour paramédics. Description du test

TAP-PAR. Test d aptitudes physiques pour paramédics. Description du test TAP-PAR Test d aptitudes physiques pour paramédics Description du test INTRODUCTION Le travail de paramédic nécessite une capacité physique supérieure à celle de la population moyenne. En effet, ceux-ci

Plus en détail

Présentations GTF. Point de vue d un utilisateur final. Durée de vie des ouvrages : Approche Prédictive, PerformantielLE et probabiliste

Présentations GTF. Point de vue d un utilisateur final. Durée de vie des ouvrages : Approche Prédictive, PerformantielLE et probabiliste Présentations GTF Présenté par : Georges NAHAS Organismes : Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) Paris 26 mai 2009 Introduction Le vieillissement des ouvrages de génie civil et plus

Plus en détail

Détermination du module d Young de roches anisotropes par la mesure de vitesse de propagation d ondes ultrasonores

Détermination du module d Young de roches anisotropes par la mesure de vitesse de propagation d ondes ultrasonores Détermination du module d Young de roches anisotropes par la mesure de vitesse de propagation d ondes ultrasonores Thomas LE COR 1,2, Nicolas LARCHER, Damien RANGEARD 1, Véronique MERRIEN-SOUKATCHOFF 4,

Plus en détail

MOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN

MOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN MOTO ELECTRIQUE MISE EN SITUATION La moto électrique STRADA EVO 1 est fabriquée par une société SUISSE, située à LUGANO. Moyen de transport alternatif, peut-être la solution pour concilier contraintes

Plus en détail

Introduction. Installation de SPIRAL

Introduction. Installation de SPIRAL JOURNEES ACCELERATEURS Roscoff 20/22 mars 2000 PROJET SPIRAL : LE POINT M.P. Bourgarel, P. Bertrand, C. Barué, D. Bibet, B. Bru, A. Chabert, F. Chautard, M. Di Giacomo, M. Duval,G. Gaubert, S. Gibouin,

Plus en détail

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER Laure Delaporte ConstruirAcier Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc SCHAFFNER des Ateliers SCHAFFNER chef de file du GT4 Jérémy TROUART de l Union des Métalliers

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe?

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe? Sommaire Séquence 4 Tu as constaté que les séismes et les éruptions volcaniques se déroulaient toujours aux mêmes endroits. Tu vas maintenant chercher à expliquer ce phénomène. Problématique : Comment

Plus en détail

Formation appliquée aux missions d'expertises sinistres PLAN DE FORMATION

Formation appliquée aux missions d'expertises sinistres PLAN DE FORMATION mail: d2geo@yahoo.fr Page 1/6 PLAN DE FORMATION Formation réalisée en deux partie distinctes Durée totale de la formation 2 jours Présentation Cette première partie est enseignée en trois modules: a) Notions

Plus en détail

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes). SUJET DE CONCOURS Sujet Exploitation d une documentation scientifique sur le thème de l énergie 2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D,

Plus en détail

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert DISQUE DUR Le sujet est composé de 8 pages et d une feuille format A3 de dessins de détails, la réponse à toutes les questions sera rédigée sur les feuilles de réponses jointes au sujet. Toutes les questions

Plus en détail

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y 15 Octobre 1954 BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES GEOPHYSIQUES

Plus en détail

«Stockage des déchets ultimes, la solution Stocamine» Siège social : avenue Joseph-Else 68310 Wittelsheim

«Stockage des déchets ultimes, la solution Stocamine» Siège social : avenue Joseph-Else 68310 Wittelsheim «Stockage des déchets ultimes, la solution Stocamine» Siège social : avenue Joseph-Else 68310 Wittelsheim Dates et faits marquants 1987 : études de l ANDRA sur le comportement du sel des Mines de Potasse

Plus en détail

2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE

2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE «La solution» 2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE SP2-F et SP4-F 295/310 SP2-F et SP4-F 295/310 MODELE H DH SP2/4-F 295 295 163 SP2/4-F 310* 310 163 *Standard Garage avec porte frontale devant parking mécanique

Plus en détail

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau Gilbert LE BRAS (IUT de st nazaire, Dépt. Génie Civil) Alain ALEXIS (GeM) 1/42 Introduction Domaine

Plus en détail

La surveillance appliquée à la gestion des risques géotechniques miniers

La surveillance appliquée à la gestion des risques géotechniques miniers Symposium on Innovation and Technology in The Phosphate Industry - SYMPHOS May 6-10, 2013 Agadir, Marocco La surveillance appliquée à la gestion des risques géotechniques miniers Méthodes et Technologies

Plus en détail

Étude d'un appareillage de compactage statique et de mesure de la perméabilité des sols fins argileux

Étude d'un appareillage de compactage statique et de mesure de la perméabilité des sols fins argileux Étude d'un appareillage de compactage statique et de mesure de la perméabilité des sols fins argileux Belkacem MOUSSAI Docteur Laboratoire de géotechnique Gérard DIDIER Docteur-Ingénieur Maître de conférences

Plus en détail

Enjeux de la sécurisation durable d anciennes décharges en Alsace par la chimie bâloise

Enjeux de la sécurisation durable d anciennes décharges en Alsace par la chimie bâloise Enjeux de la sécurisation durable d anciennes décharges en Alsace par la chimie bâloise Journées d échanges franco-suisses sur la gestion des sites et sols pollués 14 15 juin 2012 Hans-Jürg Reinhart Carine

Plus en détail

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides

Plus en détail

Equipement d un forage d eau potable

Equipement d un forage d eau potable Equipement d un d eau potable Mise en situation La Société des Sources de Soultzmatt est une Société d Economie Mixte (SEM) dont l activité est l extraction et l embouteillage d eau de source en vue de

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET SESSION 2011 France métropolitaine BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE ÉPREUVE N 2 DU PREMIER GROUPE ÉPREUVE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Option : Génie des équipements agricoles Durée : 3 heures 30 Matériel(s)

Plus en détail

Comment économiser de l électricité dans le bloc traite?

Comment économiser de l électricité dans le bloc traite? Comment économiser de l électricité dans le bloc traite? La consommation électrique du bloc traite représente 20 % en moyenne de la consommation énergétique totale d une exploitation laitière. Le tank

Plus en détail

Adhésif structural pour le collage de renforts

Adhésif structural pour le collage de renforts Notice Produit Edition 18/07/2014 Numéro 3022 Version N 2014-253 N identification : 020206040010000001 Adhésif structural pour le collage de renforts Description est une colle structurale thixotrope à

Plus en détail

Vis à béton FBS et FSS

Vis à béton FBS et FSS Vis à béton FBS et FSS Un montage rapide et de hautes performances. ETA-11/0093 ETAG 001-6 Usage multiple pour application non structurelle dans le béton Z-21.8-2015 ETA-11/0095 ETAG 001-3 Option 1 pour

Plus en détail

LA PUISSANCE DES MOTEURS. Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile?

LA PUISSANCE DES MOTEURS. Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile? LA PUISSANCE DES MOTEURS Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile? Chaque modèle y est décliné en plusieurs versions, les différences portant essentiellement sur la puissance

Plus en détail

Ressources minérales et Hydrocarbures. Hedi SELLAMI Centre de Géosciences MINES ParisTech

Ressources minérales et Hydrocarbures. Hedi SELLAMI Centre de Géosciences MINES ParisTech Ressources minérales et Hydrocarbures Hedi SELLAMI Centre de Géosciences MINES ParisTech Colloque IMT «Ressources naturelles & Environnement», 5 et 6 novembre 2014 Les minéraux d intérêt économique Minéraux

Plus en détail

Gaz Non conventionnels DES RESSOURCES pour le futur

Gaz Non conventionnels DES RESSOURCES pour le futur SECTEURS DE CROISSANCE Gaz Non conventionnels DES RESSOURCES pour le futur Des ressources abondantes et largement répandues ENJEUX Gaz de charbon, gaz de schiste, tight gas : les gaz non conventionnels

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation.

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil, une formidable centrale à Fusion Nucléaire Le Soleil a pris naissance au sein d un nuage d hydrogène de composition relative en moles

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses)

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses) L' approche de la complexité; Un exemple de démarche en classe de seconde. Bulletin officiel spécial n 4 du 29 avril 2010 L approche de la complexité et le travail de terrain Le travail de terrain est

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

Le Centre industriel de regroupement, d entreposage et de stockage

Le Centre industriel de regroupement, d entreposage et de stockage Le Centre industriel de regroupement, d entreposage et de stockage Sommaire L Andra dans l Aube : un exploitant industriel exemplaire Le Centre industriel de regroupement, d entreposage et de stockage

Plus en détail

Guide du/de la candidat/e pour l élaboration du dossier ciblé

Guide du/de la candidat/e pour l élaboration du dossier ciblé Guide du/de la candidat/e pour l élaboration du dossier ciblé en vue de l obtention du titre de "Conseiller ère diplômé e en orientation professionnelle, universitaire et de carrière" par la validation

Plus en détail

2105-2110 mm 1695 mm. 990 mm Porte-à-faux avant. Modèle de cabine / équipage Small, simple / 3. Codage 46804211 46804311 46804511

2105-2110 mm 1695 mm. 990 mm Porte-à-faux avant. Modèle de cabine / équipage Small, simple / 3. Codage 46804211 46804311 46804511 CANTER 3S13 2105-2110 mm 1695 mm 990 mm Porte-à-faux avant 3500 3995 4985 Longueur max. de carrosserie** 2500 2800 3400 Empattement 4635 4985 5785 Longueur hors tout Masses/dimensions Modèle 3S13 Modèle

Plus en détail

Ascenseur indépendant : ascenseur incliné 2

Ascenseur indépendant : ascenseur incliné 2 Ascenseur indépendant : ascenseur incliné 2 Flaine Forum Flaine Forêt Arâches-la-Frasse Dossier IA74000939 réalisé en 2006 Copyrights Copyrights Auteurs Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine

Plus en détail

Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6)

Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6) Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6) ler semestre 2002 Renault O. Juiilei ZOO2 Ri-51786 Rapport de suivi du système de

Plus en détail

Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs

Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs 1. Bases 1.1. Fonctionnement du chauffe-eau à pompe à chaleur (CEPAC) Comme son nom l indique, un chauffe-eau pompe à chaleur

Plus en détail

L ENERGIE CORRECTION

L ENERGIE CORRECTION Technologie Lis attentivement le document ressource mis à ta disposition et recopie les questions posées sur une feuille de cours (réponds au crayon) : 1. Quelles sont les deux catégories d énergie que

Plus en détail

Présenté par : Dr Asmae Nouira. Novembre Hanoi -2007. Journées Scientifiques Inter-Réseaux AUF

Présenté par : Dr Asmae Nouira. Novembre Hanoi -2007. Journées Scientifiques Inter-Réseaux AUF Efficacité du semis direct à contrer l érosion hydrique en milieu agricole : mise en évidence à l'aide des techniques de radioéléments, de modélisation et de mesures aux champs (MAROC-CANADA) Présenté

Plus en détail

1. Introduction 2. Localiser un séisme 3. Déterminer la force d un séisme 4. Caractériser le mécanisme de rupture d un séisme

1. Introduction 2. Localiser un séisme 3. Déterminer la force d un séisme 4. Caractériser le mécanisme de rupture d un séisme Partie II Les paramètres des séismes Séisme: libération d énergie destructrice à partir de la magnitude 5 Prévision sismique: déterminer l aléa sismique Étude du mécanisme de rupture de la faille 1. Introduction

Plus en détail

Muret Laurentien MC. Classique et Versatile

Muret Laurentien MC. Classique et Versatile Muret Laurentien MC Classique et Versatile Le muret Laurentien par son look classique s agence à toutes nos gammes de pavé. Qualités et caractéristiques Intégration particulièrement harmonieuse du muret

Plus en détail

L indice de SEN, outil de mesure de l équité des systèmes éducatifs. Une comparaison à l échelle européenne

L indice de SEN, outil de mesure de l équité des systèmes éducatifs. Une comparaison à l échelle européenne L indice de SEN, outil de mesure de l équité des systèmes éducatifs. Une comparaison à l échelle européenne Sophie Morlaix To cite this version: Sophie Morlaix. L indice de SEN, outil de mesure de l équité

Plus en détail

Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX.

Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX. Coup de tonnerre dans les raccourcisseurs Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX. Trimaxx est un nouveau raccourcisseur pour céréales à paille et féveroles doté d une formulation Son absorption

Plus en détail

SAUVEGARDE DES PERSONNES ET LUTTE CONTRE L INCENDIE DANS LES BATIMENTS D HABITATION DE LA 3ème FAMILLE INC/HAB COL 3/1986-2

SAUVEGARDE DES PERSONNES ET LUTTE CONTRE L INCENDIE DANS LES BATIMENTS D HABITATION DE LA 3ème FAMILLE INC/HAB COL 3/1986-2 1. CLASSEMENT ET GENERALITES : 1.1. Classement Sont classées dans la 3ème famille les habitations collectives dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à 28 mètres au plus au-dessus du sol

Plus en détail

Panneau solaire ALDEN

Panneau solaire ALDEN SOMMAIRE 1. Présentation... 1.1. Mise en situation... 1.2. Analyse du besoin... 4 1.. Problématique... 4 1.4. Expression du besoin... 5 1.5. Validation du besoin... 5 2. Analyse fonctionnelle... 2.1. Définition

Plus en détail

www.devico.com Vente Location Service Sales - Rentals - Service www.devico.com

www.devico.com Vente Location Service Sales - Rentals - Service www.devico.com Produits Devico products Devico www.devico.com www.devico.com Vente Location Service Sales - Rentals - Service Français English Carottage directionnel DeviDrill Le DeviDrill est un carottier à câble orientable.

Plus en détail

1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 2. DESCRIPTION DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES

1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 2. DESCRIPTION DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES 1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE Codes entités aquifères Code entité V1 Code entité V2 concernées (V1) ou (V2) ou secteurs hydro à croiser : 532a 532b Type de masse d'eau souterraine : Imperméable

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

ICS Destiné à remplacer EN 926-1:1995. Version Française

ICS Destiné à remplacer EN 926-1:1995. Version Française NORME EUROPÉENNE EUROPÄISCHE NORM EUROPEAN STANDARD PROJET pren 926-1 Mars 2004 ICS Destiné à remplacer EN 926-1:1995 Version Française Equipement pour le parapente - Parapentes - Partie 1: Prescriptions

Plus en détail