FORUM ANNUEL DES MARCHES FANAF 2015 DEUXIEME EDITION RESUME DU RAPPORT ANNUEL DES MARCHES 2014

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1 FORUM ANNUEL DES MARCHES FANAF 2015 DEUXIEME EDITION RESUME DU RAPPORT ANNUEL DES MARCHES 2014 Lieu : Lomé (Togo), Hôtel ONOMO, Lundi 23 et Mardi 24 novembre 2015

2 SOMMAIRE Pages - Bénin 4 - Burkina Faso 11 - Cameroun 17 - Centrafrique 25 - Congo Brazzaville 27 - Côte d Ivoire 30 - Gabon 38 - Mali 45 - Sénégal - Tchad - Togo

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4 BENIN 4

5 LE MARCHE DE L'ASSURANCE EXERCICE 2014 PAYS BENIN NOM DU COMITE ASA BENIN NOM DU PRESIDENT Alain Lath HOUNGUE SECRETAIRE GENERAL Armand YEHOUENOU A - EMPLOI Cadres ,7% Agents de Maïtrise ,6% Employés ,9% Total ,0% B - NOMBRE DE SOCIETES Vie 6 6 0,0% Non Vie 7 7 0,0% Réassurances 0 0 Autres sociétés 0 0 Fonds de Garantie Automobile 1 1 0,0% Total ,0% (chiffres en milliers de francs CFA) C MARCHE VIE Primes émises nettes d'annulations ,8% Produits financiers nets ,9% Commissions ,1% Frais Généraux ,3% Primes cédées aux réassureurs ,4% Prestations échues ,2% Marge réglementaire ,1% Marge disponible ,0% Fonds Propres nets ,0% Engagements Réglementés ,7% Actifs admis ,3% Taux de couverture des Engagements 105,1% 110,8% (chiffres en milliers de francs CFA) D MARCHE NON VIE Primes émises nettes d'annulations ,6% Produits financiers nets ,0% Primes acquises ,2% Commissions ,3% Frais Généraux ,8% Primes cédées aux réassureurs ,8% Prestations et frais payés ,9% Charges de sinistres ,5% Marge réglementaire ,9% Marge disponible ,7% Fonds Propres nets ,3% Engagements Réglementés ,5% Actifs admis ,6% Taux de couverture des Engagements 117,5% 119,8% 5

6 COMMENTAIRES SUR LA SITUATION DU MARCHE BENINOIS EN 2014 I- LE CADRE ECONOMIQUE ET FINANCIER DU BENIN L économie béninoise a poursuivie sa timide accession avec un taux de croissance économique de 5,7% en 2014 contre 5,6% en Le taux de l inflation en 2014 tourne au de 1,2%. Les réformes économiques entamées par le Gouvernement en 2013, notamment celles des infrastructures portuaires se sont poursuivis. L espoir suscité par la recherche du pétrole à travers l exploration des côtes béninoises s est éteint par le départ des sociétés installées à cet effet. Les données chiffrées de l année 2014 ont connu une baisse théorique de 2,89% par rapport à L ensemble des treize (13) compagnies dont six (06) vie et sept (07) non vie ont employé en 2014 un effectif total de 412 personnes. II- LES RAPPORTS AVEC LES AUTORITES DE CONTROLE Le marché depuis un certain nombre d année entretien de très bons rapports avec les autorités de contrôle. Ces rapports se sont renforcés en 2014 et 2015 à travers l organisation de plusieurs rencontres d échanges sur les problèmes qui minent le marché et les approches de solutions indispensables à leur résolution. Ainsi, les démarches concertées (marché et autorités de contrôle) ont permis au marché d obtenir l accompagnement du Gouvernement pour : - Le contrôle de l obligation de l assurance responsabilité civile des deux et trois roues ; - La dématérialisation du certificat d assurance maritime ; - La prise d un décret rendant obligatoire l assurance construction pour tout bâtiment dont le coût excède 100 millions. Relativement aux intermédiaires, le contact est permanent, les deux associations se réunissent en cas de besoin pour examiner les préoccupations et divergences notées dans les collaborations. III- LES DONNEES CHIFFREES DU MARCHE A- La production Les chiffres d affaires Vie et Non Vie sont respectivement de ,30 et ,04 millions de FCFA en 2014 contre ,78 millions FCFA et ,84 millions FCFA en On note une progression du chiffre d affaires de 13,82% entre 2014 et 2013 pour la branche Vie. Quant à la branche Non Vie, elle a connu une baisse de 8,65%. 6

7 Le chiffre d affaires global du Marché Béninois d assurances a donc atteint un montant de FCFA ,58 millions de FCFA en 2014 contre FCFA ,62 millions de FCFA en Soit une baisse globale de 2,89% du chiffre d affaires entre 2014 et La régression du chiffre d affaire observée en 2014 s explique par la progression exceptionnelle de 22% constatées en 2013 et due aux chiffres d affaires des risques offshores réalisés en fronting en 2013 et qui n ont pas été renouvelés en Aperçu sur la branche automobile (branche dominante) Les émissions nettes d annulations de l assurance automobile sont de FCFA ,95 millions et représentent 44,24% du chiffre d affaires de l assurance non vie contre FCFA ,25 millions correspondant à un poids de 37,66% en On note une hausse des émissions de cette branche de l ordre de 07,32%. Cette évolution est le fruit des contrôles conjoints renforcés effectués au cours de l année. B- les impayés et l évolution du taux d encaissement Les primes impayées au 31 décembre 2014 sont de million avec un taux d encaissement de 96%. La plupart des cas d impayés ont rapport aux cas de dérogation prévus à l article 13. C- les sinistres : 1- Les prestations et charges de sinistres Les prestations et les charges de sinistres en assurance Vie sont de 7 552,39 millions FCFA et représentent 62,66% de la production Vie. Les charges de sinistres en assurances Non Vie sont de ,39 millions FCFA et représentent 55,81% des primes acquises. On note une évolution des prestations échues entre 2013 et Elles sont passées de ,77 millions en 2013 à ,06 millions en Soit une évolution de 18,90%. D- Les ratios de sinistralité Le rapport charges de sinistres sur primes acquises en assurance Non Vie est respectivement de 45,39% en automobile contre 33% en Il faut noter que la sinistralité de RC à elle seule représente 52,35% contre 43% en Les réformes du livre II du code CIMA et le relèvement du SMING sont sans doute à la base de cette hausse du taux de sinistralité. La maladie à une sinistralité de 85,90% contre 85% en On note un équilibre précaire de la sinistralité de la branche maladie qui sera sans doute due à l entrée en vigueur des réformes initiées par l Association au niveau de cette branche. Quant à la branche transports, le taux de sinistralité est de 5,71% en 2014 contre 56% en

8 E- les commissions et autres charges 1- Les commissions Les commissions versées par les compagnies Non Vie sont de 4 161,02 millions FCFA contre 4 068,53 millions francs CFA en 2013 et représentent 14,16% de leur chiffre d affaires. Elles ont connu une hausse de 02 points par rapport à Quant aux commissions versées par les compagnies Vie, elles sont passées de 626,98 millions FCFA en 2013 à 784,39 millions FCFA en 2014 et représentent 6,39% de leur chiffre d affaires. 2- Les autres charges Elles sont en assurance Non Vie de 8 820,94 millions de FCFA contre 8 501,83 millions FCFA en 2013 et représentent 30% du chiffre d affaires. En ce qui concerne la branche Vie, les autres charges sont passées à 3 165,07 millions FCFA en 2014 contre 2 819,28 millions FCFA en 2013 et représentent 25,77% du niveau d activités de cette branche. On note globalement une relative maîtrise des autres charges entre 2013 et F- Les primes cédées en réassurance et soldes Le marché Vie a cédé aux réassureurs 796,91 millions de FCFA de prime contre 667,20 millions de FCFA en Pour une émission nette d annulations de ,30 millions de FCFA, le taux de cession en assurance vie est de 6,49 % contre 6,02% en Le solde de réassurance en faveur des réassureurs pour la branche Vie est de 217,75 millions de francs CFA contre 426,12 millions FCFA en Quant à la branche Non Vie, les cessions de primes en réassurance s élèvent à 5 463,99 millions de FCFA contre 9 907,17 millions de FCFA en Pour une émission nette d annulations et de taxes de ,040 millions de FCFA, le taux de cession de primes est de 18,59% contre 30,78% en Le non renouvellement des affaires pétrolières justifient la baisse du taux de cession. Le solde de réassurance en faveur des réassureurs est de 1 612,93millions de FCFA contre 6 999,68 en G- les produits financiers En 2014, les compagnies Vie ont engrangé des produits financiers nets de 2 329,64 million de FCFA contre 2 135,87 millions de FCFA en 2013, soit une hausse de 9,08% par rapport à l année

9 Quant aux compagnies Non Vie, les produits financiers nets sont de millions de 2 474,82 FCFA contre 2 239,95 millions de FCFA en 2013, soit une hausse de 10,5% ente 2014 et H- les résultats du marche La branche vie a dégagé un bénéfice net de 843,08 millions de FCFA en 2014 contre 1 166,76 millions de FCFA en Ils ont connus une baisse de 27,74% entre 2014 et Quant à la branche Non Vie, elle a enregistré un résultat net de ,35 millions de FCFA contre 1 639,12 millions de FCFA en Ce résultat négatif est dû à la situation d une des compagnies qui a eu un résultat négatif de ,67 millions en I- la couverture des engagements réglementés 1- Les engagements règlementés Les engagements réglementés des compagnies Vie s élèvent à ,79 millions FCFA contre ,49 millions FCFA en Quant aux compagnies Non Vie, les engagements réglementés sont de ,26 millions de FCFA contre ,96 millions en L ensemble des engagements règlementés du marché est de ,05 millions de FCFA contre ,45 millions de FCFA en Les actifs admis en représentation Au cours de l année 2014, les placements admis en couverture des engagements règlementés pour les compagnies Vie s élèvent à ,60 millions FCFA contre ,96 millions FCFA en En ce qui concerne les compagnies Non Vie, ces actifs sont de ,58 millions de FCFA contre ,48 millions de FCFA en Il se dégage des placements rapportés aux engagements règlementés, respectivement des taux de couverture de 110,8% en assurance Vie et de 119,8% en assurance Non Vie. J- la marge de solvabilité Les branches Vie et Non Vie ont constitué respectivement en 2014 des marges disponibles de 7 580,79 millions FCFA et de ,19 millions de FCFA contre 7 083,05 millions FCFA et ,51 millions de FCFA en Les marges minimales sont respectivement de 1 785,77 millions FCFA et 4 918,51 millions FCFA contre 1 636,40 millions FCFA et 5 781,61 millions FCFA en

10 Il en résulte au titre de l exercice 2014 des surplus de marges de solvabilité respectivement de 5 795,01 millions FCFA en assurances vie et de ,68 millions FCFA en assurance non vie. IV- LES REFORMES INNOVANTES DU MACHE EN 2015 Au cours de l année, un certain nombre de réformes entrant dans le cadre de l assainissement du marché ont été entreprises. Parmi elles, on peut citer : - L aboutissement du processus de dématérialisation du certificat d assurance maritime enclenché en Ainsi, depuis août 2015, date de lancement du système de dématérialisation de la liasse documentaire de pré-dédouanement au Port de Cotonou, la souscription en ligne de l assurance transports est devenue une réalité au même titre que les autres documents de prédédouanement. - La tarification de l assurance maladie par tête est devenue une réalité depuis janvier 2015 ; - La mise en application de la liste des prestataires "santé" agréés par l ASA-BENIN ; - L accord formel du Gouvernement à rendre obligatoire l assurance des risques techniques au BENIN ; - La création du POOL des véhicules à 2Roues avec le soutien du Gouvernement ; - L adoption de la Convention d Indemnisation Rapide des assurés pour limiter les recours entre compagnie ; - La mise en place d un processus de rencontre bilatérale entre compagnie sur les recours en instance sous la supervision de l Association ; - La mise en place d une collaboration avec le Centre Hospitalier Universitaire de Cotonou pour la prise en charge rapide, dès admission des victimes d accident. 10

11 BURKINA FASO 11

12 LE MARCHE DE L'ASSURANCE EXERCICE 2014 PAYS BURKINA FASO NOM DU COMITE APSAB NOM DU PRESIDENT GOUEM Simon Pierre NOM DU SECRETAIRE GENERAL Justin KABORE A - EMPLOI Cadres ,0% Agents de Maïtrise ,0% Employés ,0% Total ,0% B - NOMBRE DE SOCIETES Vie 5 5 0,0% Non Vie 8 8 0,0% Réassurances 1 1 0,0% Autres sociétés 0 0 Fonds de Garantie Automobile 0 0 Total ,0% (chiffres en milliers de francs CFA) C MARCHE VIE Primes émises nettes d'annulations ,6% Produits financiers nets ,5% Commissions ,0% Frais Généraux ,9% Primes cédées aux réassureurs ,2% Prestations échues ,4% Marge réglementaire ,2% Marge disponible ,0% Fonds Propres nets ,3% Engagements Réglementés ,1% Actifs admis ,5% Taux de couverture des Engagements 112,0% 116,1% (chiffres en milliers de francs CFA) D MARCHE NON VIE Primes émises nettes d'annulations ,0% Produits financiers nets ,8% Primes acquises ,4% Commissions ,3% Frais Généraux ,1% Primes cédées aux réassureurs ,9% Prestations et frais payés ,8% Charges de sinistres ,2% Marge réglementaire ,2% Marge disponible ,8% Fonds Propres nets ,0% Engagements Réglementés ,7% Actifs admis ,4% Taux de couverture des Engagements 117,4% 129,5% 12

13 COMMENTAIRES SUR LA SITUATION DU MARCHE BURKINABE EN 2014 I- DONNEES COMPTABLES ET STATISTIQUES DU MARCHE I- DONNEES COMPTABLES ET STATISTIQUES DU MARCHE A.- LA PRODUCTION Au Burkina Faso, deux (2) évènements majeurs ont impactés l environnement économique et politique. 1.- Au plan politique, un évènement a retenu notre attention Les tentatives du régime de l ancien Président Blaise COMPAORE de modifier l article 37 de la constitution du Burkina Faso malgré le refus de la population a abouti à l insurrection populaire, au départ de Blaise COMPAORE du pouvoir et à l ouverture d une transition politique avec pour objectif l organisation d élections présidentielles et législatives le 22 novembre La destruction par saccage ou par incendie des biens publics et privés suite à cette crise politique a paralysé beaucoup d entreprises et renforcé l attentisme des milieux d affaires avec un impact négatif sur l emploi 2.- Au plan économique, un évènement a retenu notre attention La baisse du cours mondial de l or a eu un impact négatif sur le secteur minier et par ricochet sur le secteur des assurances. C est dans cet environnement que le Burkina Faso a réalisé en 2014 un taux de croissance économique de 4% contre 6,8% en Le chiffre d affaires du secteur burkinabé de l assurance est passé de Francs CFA en 2013 à Francs CFA en 2014, soit une croissance de 8,4% en 2014 contre 9,89% en L augmentation du chiffre d affaires en 2014 aurait été plus importante s il n y avait pas eu des annulations de primes d environs six (06) milliards de Francs CFA Le chiffre d affaires 2014 se décompose comme suit : * En Assurance non Vie : FCFA en 2014, contre FCFA en 2013; soit une progression de 3,98%. La branche automobile qui représente 42% des émissions non Vie enregistre une hausse de 6,76% par rapport à l année Les acteurs du Marché Burkinabé de l Assurance, générateurs du chiffre d affaires non Vie en 2014 Compagnies Agents Généraux Courtiers d assurances non vie nombre Nombre de salariés 325 Chiffre d affaires Parts de marché 44,79% 28,18% 27,03% * En Assurance Vie : en 2014, contre en 2013; soit une progression de 17,56%. 13

14 Les acteurs du Marché Burkinabé de l Assurance, générateurs du chiffre d affaires Vie en 2014 Compagnies Agents Généraux Courtiers d assurances nombre Nombre de salariés 98 Chiffre d affaires Parts de marché 63,84% 32,60% 3,56% B.- LES PRESTATIONS ET CHARGES DE SINISTRES En assurance non Vie, les prestations et frais accessoires payés passent de Francs CFA en 2013 à Francs CFA en 2014, soit une augmentation de 10,81% alors que les charges de sinistres totales passent de Francs CFA à Francs CFA pour la même période, soit une hausse de 13,23%. L entrée en vigueur des nouvelles dispositions de l article 13 a contribué à l amélioration de la situation financière des compagnies d assurances et à l amélioration de la cadence de règlement des sinistres entrainant une augmentation des prestations et frais accessoires payés. En assurance VIE, les prestations échues évaluées à Francs CFA en 2013, s élèvent à Francs CFA en 2014, soit une baisse de 2,43% alors que les charges de sinistres totales passent de Francs CFA en 2013 à Francs CFA en 2014, soit une hausse de 5,12%. C.- LES RATIOS : CHARGES DE SINISTRES/PRIMES ACQUISES En assurance non Vie, ce ratio est de 47,70% en 2014 contre 47,82% en 2013, soit une baisse de 0,25%. Avec l entrée en vigueur de la nouvelle réforme du système d indemnisation du préjudice corporel, nous nous attendons à un ratio beaucoup plus élevé en D.- LES COMMISSIONS ET AUTRES CHARGES Le poste «autres charges» des compagnies d assurances non Vie passe de Francs CFA en 2013 à Francs CFA en 2014, soit une hausse de 13,06%. Celui des sociétés d assurances Vie passent de Francs CFA en 2013 à Francs CFA en 2014, soit une augmentation de 5,95%. Cette hausse s explique essentiellement par l augmentation générale des prix, l augmentation des frais de personnel, l augmentation du montant des impôts et taxes et celle des dotations aux amortissements et aux provisions. Les commissions servies par les sociétés non Vie passent de Francs CFA en 2013 à Francs CFA en 2014, soit une hausse de 9,29%. Les commissions servies par les sociétés d assurances Vie passent de Francs CFA en 2013 à Francs CFA en 2014, soit une hausse de 41,02%. L augmentation des commissions servies s explique essentiellement par l augmentation du chiffre d affaires réalisé par les intermédiaires commerciaux passant de FCFA, en 2013 à FCFA en Aussi, leur part de marché (vie et non vie) est passée de 45,8% en 2013 à 48,49% en E.- LA REASSURANCE En assurances Vie, le solde favorable aux réassureurs passe de Francs CFA en 2013 à Francs CFA en 2014, soit une baisse de 52,42%. 14

15 En assurances dommages, le solde favorable aux réassureurs passe de Francs CFA en 2013 à Francs CFA en 2014, soit une baisse de 1%. F.- LA SOLVABILITE ET ENGAGEMENTS REGLEMENTES En matière de solvabilité, le surplus de marge des assurances VIE passe de Francs CFA en 2013 à Francs CFA en 2014, soit une hausse de 52,3% et celui des assurances dommages passe de Francs CFA en 2013 à Francs CFA en 2014, soit une hausse de 12,1%. Concernant la couverture des engagements réglementés, on note une hausse du taux de couverture en assurance vie passant de 112% en 2013à 116,1% en 2014, soit une amélioration de 3,66%. Les assurances non Vie ont enregistré un taux de couverture de 129,5% en 2014 contre 117,4% en 2013, soit une amélioration de 10,31%. G.- LES RESULTATS En 2014, le marché a enregistré un résultat global de Francs CFA qui se décompose comme suit : Assurances non Vie : FCFA en forte hausse de 173,83% par rapport au résultat de 2013 qui s élève à FCFA; Assurances vie : FCFA, en très forte hausse de 502,99% par rapport au résultat de 2013 qui se chiffre à FCFA. Globalement, le résultat du marché burkinabé de l assurance passe de FCFA en 2013 à FCFA en 2014, soit une forte hausse de 215,19%. II- LES ACTIVITES DE L APSAB EN 2014/2015 Après UA-VIE en 2014, Coris Assurances VIE a adhéré à l APSAB en 2015, portant le nombre de ses membres à seize (16). L Arrivée de ce nouvel acteur, sur le Marché Burkinabé de l Assurance, renforcera la concurrence entre les compagnies d assurances et contribuera à l amélioration du taux de pénétration de l assurance au Burkina Faso. La crise politique que connait le Burkina Faso est un facteur défavorable au contrôle effectif des VTM à deux roues, empêchant ainsi au secteur burkinabé de l assurance d enregistrer une augmentation de son chiffre d affaires d environ 10 milliards de Francs CFA. Après la 39 ème Assemblée Générale de la FANAF tenue, à Antananarivo (Madagascar), du 16 au 19 février 2015, l Association Professionnelle des Sociétés d Assurances du Burkina a perdu, le 11 mars 2015, son Président, Monsieur André BAYALA, ancien Président de la FANAF. De nombreux assureurs en provenance des pays Membres de la FANAF ont marqué leur solidarité avec les assureurs burkinabé et la famille éplorée en faisant le déplacement à Ouagadougou et à Réo pour assister aux obsèques. Les assureurs Burkinabè ont beaucoup apprécié cette solidarité. Lors de leur Assemblée Générale Extraordinaire du 15 juin 2015, les Membres de l APSAB ont élu Monsieur Simon Pierre GOUEM, Président de l APSAB. Au regard de la crise politique nationale et en vue de s aligner sur le dispositif de journée de travail continu de l administration publique, les compagnies d assurances burkinabé observent, depuis le 29 septembre 2015, une journée de travail continu de 07 heures 30 à 16 heures 30, avec une pause allant de 12 heures 30 à 13 heures 30, du lundi au vendredi. 15

16 Cette crise politique et le décès de l ancien Président de l APSAB ont perturbé le fonctionnement de l APSAB en III- LES PERSPECTIVES Lors de la quatorzième rencontre Gouvernement/Secteur Privé tenue, le 27 avril 2015, le Gouvernement burkinabé de transition a réaffirmé avoir intégré les dispositions de l article 308 du code CIMA dans le nouveau code minier soumis au vote de l Assemblée Nationale Burkinabé (CNT). Ce vote que nous souhaitons voir se réaliser rapidement, l application effective de l arrêté portant contrôle du respect de l obligation d assurance des risques de la construction et le contrôle effectif de l obligation d assurance responsabilité des VTM permettront d augmenter de façon substantielle la matière assurable. La réalisation du projet d obligation d assurances multirisques hôtellerie, marchés publics et de tous les immeubles de commerce ou recevant du public pourrait contribuer à cette augmentation. La mise en place du Guichet Unique des Douanes dont le début de fonctionnement est prévu pour intervenir avant fin 2015, permettra de rendre effective l obligation d assurance facultés à l importation. La Direction des Assurances a adopté des critères de performances des compagnies d assurances burkinabés en L évaluation annuelle continue desdites compagnies pourrait les encourager à améliorer continuellement leurs performances. La réalisation des perspectives ci-dessus citées serait incertaine sans la paix. C est pourquoi nous espérons la tenue d élections présidentielles et législatives libres et transparentes et par ricochet l amélioration de la gouvernance au Burkina Faso. 16

17 CAMEROUN 17

18 LE MARCHE DE L'ASSURANCE EXERCICE 2014 PAYS CAMEROUN NOM DU COMITE Association des Sociétés d'assurance du Cameroun NOM DU PRESIDENT FUTE Raphael NOM DU SECRETAIRE GENERAL MANDENG LIKENG Georges A - EMPLOI Cadres ,0% Agents de Maïtrise ,0% Employés ,0% Total ,0% B - NOMBRE DE SOCIETES Vie ,3% Non Vie ,0% Réassurances 4 4 0,0% Autres sociétés (Pool TPV) 1 1 0,0% Total ,6% (chiffres en milliers de francs CFA) C MARCHE VIE Primes émises nettes d'annulations ,1% Produits financiers nets ,3% Commissions ,2% Frais Généraux ,0% Primes cédées aux réassureurs ,6% Prestations échues ,6% Marge réglementaire ,7% Marge disponible ,8% Fonds Propres ,5% Engagements Réglementés ,2% Actifs admis ,6% Taux de couverture des Engagements 104,6% 105,9% (chiffres en milliers de francs CFA) D MARCHE NON VIE Primes émises nettes d'annulations ,2% Produits financiers nets ,2% Primes acquises ,2% Commissions ,4% Frais Généraux ,5% Primes cédées aux réassureurs ,1% Prestations et frais payés ,6% Charges de sinistres ,8% Marge réglementaire ,2% Marge disponible ,8% Fonds Propres ,5% Engagements Réglementés ,0% Actifs admis ,3% Taux de couverture des Engagements 118,7% 119,0% 18

19 COMMENTAIRES SUR LA SITUATION DU MARCHE CAMEROUNAIS EN 2014 La croissance du Cameroun est restée soutenue en 2014, avec un rythme de 5.3 %, à comparer avec les 3,9% du PIB de l Afrique. Dans l ensemble, l économie du pays a fait preuve de résilience, d une part dans un environnement régional marqué par les crises sécuritaires et humanitaires aux frontières du nord avec le Nigéria et de l est avec la République centrafricaine (RCA), d autre part dans un contexte économique mondial marqué par la stagnation dans les pays de l OCDE et le ralentissement de la croissance dans les pays émergents. La croissance du PIB camerounais a été tirée par le secteur secondaire et par une offre accrue d énergie et de produits agricoles. Pour ce qui est de la politique budgétaire conduite par les autorités, modérément expansionniste, elle a été marquée par la poursuite des grands projets d infrastructures accompagnée d un effort de mobilisation des recettes fiscales et de rentabilisation des dépenses publiques. Ainsi, des subventions mal ciblées sur les produits pétroliers ont-elles été significativement réduites. Le commerce extérieur quant à lui a été principalement marqué en 2014 par un accroissement plus rapide de la valeur des importations que de celle des exportations, ce qui a aggravé le déficit commercial (1.2 % du PIB en 2014 contre 0.7 % en 2013). Cette évolution résulte notamment de la baisse de 17.6 % en moyenne des cours des principales exportations hors pétrole ; de la hausse des importations des biens d équipements pour la réalisation des grands chantiers ; de la persistance des importations de denrées alimentaires. En ce qui concerne la politique monétaire du Cameroun, on sait qu elle relève du Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque centrale des États de l Afrique centrale (BEAC), qui a pour objectif de garantir la stabilité monétaire tout en soutenant la politique économique des gouvernements. Le CPM a mené en 2014 une politique modérément expansionniste, qui s est traduite par une hausse de la masse monétaire de 7.1 % bénéficiant essentiellement au secteur privé à travers des crédits à l économie (crédits intérieurs), qui viennent soutenir les investissements de ce secteur dans les infrastructures. Par ailleurs depuis 2012, l État confirme son rôle comme acteur majeur du marché financier national. En effet, les interventions du trésor public ont favorisé une plus grande diversité de produits négociables sur le marché financier et une meilleure couverture du risque de trésorerie. En 2014, l inflation s est établie à 2.2 % contre 2.1 % en 2013, en deçà du plafond de convergence fixé à 3 % en zone CEMAC. S agissant de la dette de l Etat camerounais, selon les estimations de la Caisse autonome d amortissement (CAA) qui gère celle-ci, son encours se chiffrait à milliards XAF à la fin de septembre 2014, soit % du PIB, en augmentation de 12.6 % par rapport à fin Le portefeuille de la dette est composé de 74.4 % de dette extérieure et de 25.6 % de dette intérieure. A propos de la gouvernance économique, le développement du secteur privé reste freiné par des contraintes liées notamment au coût, à la qualité et à la disponibilité des facteurs de production (énergie, nouvelles technologies) auxquels s ajoutent des freins institutionnels (juridiques et judiciaires, réglementaires). En effet, en dépit de quelques avancées, le Cameroun régresse de dix rangs dans le classement de Doing Business, le rapport annuel de la Banque mondiale sur la facilité des affaires, passant de la 148e place en 2014 à la 158e sur les 189 pays considérés dans l édition

20 Il recule également d une place en un an au classement du World Economic Forum (WEF), régressant à la 116 ème place sur 144 pays considérés. Sur le plan politique, le Cameroun a continué de bénéficier en 2014 d une stabilité politique malgré le contexte de crise sécuritaire et humanitaire qui affecte la région. Les crises dans le Septentrion (régions du Nord et de l Extrême-Nord frontalières avec le Nigéria), suscitées par les incursions du groupe terroriste Boko Haram, se sont ajoutées à la crise en République centrafricaine (RCA) à l est pour engendrer des poches de fragilité. C est dans cet environnement qu a évolué le secteur des assurances, qui a enregistré une production globale de FCFA 161,32 milliards, en légère hausse de 0,32% par rapport à l année 2013 qui présentait FCFA 160,8 milliards. La répartition par branche met largement en évidence les assurances de dommages qui représentent 72,5% du marché, en baisse par rapport à l année dernière (74,5%). Le secteur totalise emplois directs dont 351 Cadres, 591 Agents de maîtrise et 406 Agents d exécution (chiffres de 2013). (*) : Les données chiffrées sont tirées du rapport sur les perspectives économiques de l Afrique 2015 (statistiques cumulées BAD, Centre de Développement OCDE et CEA) et des statistiques de l Institut National de la Statistique (INS). 20

21 Assurance Non Vie I- La production En assurances dommages, on constate en 2014 une baisse de (2,24%) du chiffre d affaires à 117,09 milliards FCFA, qui affichait 119,7 milliards FCFA l année antérieure. Cette baisse est due essentiellement à un volume important d annulations observé au niveau des compagnies (près de 10 milliards de FCFA). L examen de la production par branche révèle ce qui suit : a) Les Accidents Corporels et la Maladie Cette branche qui a un poids relatif sur le marché de 23,5% a généré 27,6 milliards FCFA en 2014, en baisse de 6,8% par rapport à l année antérieure (29,6 milliards F.CFA). b) L Automobile Son activité a enregistré un chiffre d affaires en 2014 de 39,4 milliards FCFA, contre 39,8 milliards FCFA au cours de l année 2013, soit une baisse de 1%. Malgré la baisse, cette branche continue toujours d occuper une place prépondérante puisqu elle assure 34% de la production totale IARDT. c) L Incendie et les Autres Dommages aux Biens La production ici se chiffre à 16,4 milliards FCFA en 2014, soit une progression de 19,7% par rapport à l année précédente où elle était de 13,7 milliards FCFA. La branche Incendie alimente 14% du chiffre d affaires IARDT. d) La Responsabilité Civile Générale Le chiffre d affaires de la RC est resté stable en 2014 à 3,4 milliards FCFA. Cette branche représente 2,9% de la production totale IARDT. e) Les Transports En hausse de 0,4% de l année 2012 à 2013, cette branche qui contribue au chiffre d affaires global de la branche IARDT à hauteur de 16,8% a vu sa production chuter de 24,2 milliards FCFA à 19,6 milliards FCFA en 2014 soit 19%. Toutefois, ces données masquent des disparités suivant les trois sous branches qui la composent : La sous branche Transports Aériens a chuté de 9.4%, passant d un montant de 2,6 milliards FCFA à 2,3 milliards FCFA. Les Transports Maritimes ont enregistré une chute de 19%, s établissant à 15,1 milliards FCFA, contre 18,7 milliards FCFA en Enfin, la sous branche Autres Transports a connu une chute de 26%, passant, entre 2013 et 2014, de 2,9 milliards FCFA à 2,1 milliards FCFA. f) Les autres Risques Directs Cette branche a produit 3,7 milliards F.CFA en 2014, en hausse de 2,8% par rapport à l année 2013, qui affichait 3,6 milliards FCFA. Elle représente 3,2% du chiffre d affaires IARDT. 21

22 II- Les produits financiers Les produits financiers des assurances dommages connaissent une hausse de 13%, passant de 4,6 milliards F.CFA en 2013 à 5,2 milliards FCFA en Leur performance représente une valeur relative de 4,5% par rapport au chiffre d affaires IARD. III- Les sinistres III.1 Les Sinistres Payés Les sinistres réglés se chiffrent à 45,9 milliards FCFA en 2014 contre 41,1 milliards FCFA en 2013, en hausse de 11,7%. Le taux de liquidation des sinistres c'est-à-dire le ratio Prestations Payées / Sinistres à Payer, en hausse par rapport à celui de l exercice précédent, se situe à 59% en 2014, contre 55,5%. III.2 Les charges de sinistres La charge de sinistres de l exercice a connu une hausse de 13,05%, se chiffrant à 48,5 milliards FCFA contre 42,9 milliards FCFA l année antérieure. Le taux de sinistralité c'est-à-dire le ratio Charge de Sinistres / Primes Acquises du marché représente 39,2%, en augmentation de celui de l an passé (37,5%). IV- Les commissions et les frais généraux En dommages, les commissions versées aux différents intermédiaires au cours de l exercice 2014 s établissent à 16,1 milliards FCFA contre 15,3 milliards FCFA en 2013, soit une augmentation de 5,2%. Quant aux frais généraux, ils s élèvent à 35,4 milliards FCFA, contre 31 milliards F.CFA en 2013, en hausse de 14,2%. Ainsi, les frais d acquisition se montent à 51,5 milliards FCFA, ce qui équivaut à 44% du chiffre d affaires, taux au-dessus de celui de 2013 (38,7%). Le taux de commissionnement, c est-à-dire le ratio Commissions / Primes Emises, quant à lui, est de 13,8%, pratiquement égal à celui de l exercice précédent : 13,4%. V- La réassurance En Dommages, le montant des primes acquises aux réassureurs est resté stable à 36,6 milliards FCFA, par rapport à En ce qui concerne la part des réassureurs dans les charges, celle-ci s établit à 14,1 milliards FCFA contre 15,1 milliards FCFA en 2013, en baisse de 6,9%. Ainsi, le solde de réassurance de l exercice 2014 est favorable aux réassureurs à hauteur de 22,6 milliards FCFA ; en hausse de 5,1% par rapport à celui de 2013, 21,5 milliards FCFA. VI- La solvabilité du marché Les entreprises de dommages dégagent une marge disponible de FCFA 55,5 milliards en baisse de 6,9% par rapport à celle de l année dernière qui affichait 59,6 milliards FCFA. La marge minimale est de 19,6 milliards FCFA, en progression de 2,6% par rapport à celle de 2013 (19 milliards FCFA). Il en résulte au titre de l exercice 2014 un surplus de marge de solvabilité de l ordre de 36 milliards FCFA, en recul de 11,1% par rapport à 2013(40,6 milliards FCFA). Le taux de couverture de la marge de solvabilité a évolué dans le même sens, 283,9% en 2014 contre 313,1% en

23 VII- La couverture des engagements a) Les engagements règlementés Les engagements règlementés des compagnies non vie, en hausse de 3% par rapport à l exercice 2013, s élèvent à 112 milliards FCFA contre 108,7 milliards FCFA. b) Les actifs admis en représentation Au cours de l année 2014, les placements admis en couverture des engagements règlementés pour les compagnies de dommages s élèvent à FCFA 133,2 milliards contre FCFA 129 milliards l année précédente, soit une progression de 3,2%. Il se dégage des placements rapportés aux engagements règlementés, un surplus de couverture de 21,3 milliards FCFA en 2014 contre 20,4 milliards F.CFA en 2013, soit une croissance de 4,4%. Ainsi, le taux de couverture des engagements réglementés, en augmentation par rapport à celui de 2013, s élève à 119% contre 118,4%. VIII- Les résultats L exploitation de la branche dommages conduit à un résultat de -1,9 milliards FCFA, qui confirme la tendance à la baisse observée depuis l année dernière. Ce dernier est en net recul de 122% par rapport à celui de 2013 (8,6 milliards FCFA). Assurance Vie I- La production L assurance vie affiche un chiffre d affaires de 44,3 milliards FCFA en 2014 contre 41 milliards FCFA en 2013 ce qui traduit un accroissement de 8%. Elle représente 27,5% du marché, contre 25,5% l année dernière et 24,2% en Sur un total de 44,3 milliards FCFA en 2014, la répartition est de 47% pour les assurances individuelles, 51% pour les assurances collectives et 2% pour les acceptations vie. II- Les produits financiers Les produits financiers des assurances vie et capitalisation connaissent un recul de 11% et s établissent à 3,3 milliards FCFA en 2014, contre 3,7 milliards FCFA en Ils représentent tout de même 7,5% du chiffre d affaires Vie. III- Les sinistres III-1 Les Sinistres payés Les prestations payées s élèvent à 21 milliards FCFA en 2014 contre 20,5 milliards FCFA en 2013, ce qui traduit une hausse de 2,4%. Dans le même temps, on observe aussi une baisse du taux de liquidation des sinistres qui se situe à 14,1% contre 15,3% l année précédente. III.2 Les charges de sinistres En vie, la charge de sinistres a progressé de 3,2% et se chiffre à 31,7 milliards FCFA, contre 30,7 milliards FCFA l année antérieure. Le taux de sinistralité c'est-à-dire le ratio Charge de Sinistres / Primes Acquises du marché est de 72% en 2014 en baisse par rapport à celui de l année antérieure (74,8%). 23

24 IV- Les commissions et les frais généraux Les commissions versées aux différents intermédiaires vie au cours de l exercice 2014, légèrement supérieures à celles de 2013, s établissent à 4 milliards FCFA contre 3,74 milliards FCFA en 2013 soit une hausse de 7%. Quant aux frais généraux, ils s élèvent à 9,4 milliards FCFA, contre 8,7 milliards FCFA en 2013, en hausse de 8%. Ainsi, les frais d acquisition se montent à 13,4 milliards FCFA, ce qui équivaut à 30,2% du chiffre d affaires Vie, taux pratiquement équivalant à celui de 2013 (30,3%). V- La réassurance Comme en 2013, le montant des primes acquises aux réassureurs est resté à 2,1 milliard FCFA. Concernant la part des réassureurs dans les charges, celle-ci s établit à 1,5 milliard FCFA contre 1,4 milliard FCFA en 2013, en hausse de 7%. Ainsi le solde de réassurance de l exercice 2014, est favorable aux réassureurs à hauteur de 0,6 milliard FCFA. VI- La solvabilité du marché Les entreprises vie dégagent une marge disponible de FCFA 16,2 milliards en hausse de 25,6% par rapport à celle de l année dernière qui affichait FCFA 12,9 milliards. La marge minimale est de FCFA 7,3 milliards, en progression de 12,3% par rapport à celle de 2013 (6,5 milliards). Il en résulte au titre de l exercice 2014 un surplus de marge de couverture qui se chiffre à 9 milliards FCFA, contre 6,34 milliards FCFA en 2013, soit une hausse de l ordre de 41,9%. Le taux de couverture connait une hausse par rapport à celui de l année précédente; 223,1% contre 196,5%. VII- La couverture des engagements a) Les engagements règlementés Les engagements règlementés des compagnies vie, en progression de 10,2% par rapport à l exercice 2013, s élèvent à FCFA 159,5 milliards contre FCFA 144,7 milliards. b) Les actifs admis en représentation Au cours de l année 2014, les placements admis en couverture des engagements règlementés pour les compagnies vie s élèvent à FCFA 168,9 milliards contre FCFA 151,3 milliards l année précédente, soit une progression de 11,6%. Il se dégage des placements rapportés aux engagements règlementés, un surplus de couverture des engagements réglementés de 9,4 milliards F.CFA en 2014, contre 6,6 milliards FCFA en 2013, soit une croissance de 42,4%. De même, le taux de couverture des engagements réglementés a chuté par rapport à 2013, s établissant à 105,9% contre 107,9%. VIII- Les résultats L exploitation de la Branche Vie enregistre un résultat excédentaire de 2 milliards FCFA, en baisse de 35, % par rapport à celui de l année précédente (3,1 milliards FCFA). 24

25 Les activités du marché en 2014 L Association a mené au cours de l année 2014 diverses activités de promotion de l assurance, d assainissement du secteur, de représentation, de formation, et bien d autres I- Promotion de l assurance - Le Quarantenaire de l ASAC L Association des Sociétés d Assurances du Cameroun (ASAC) a célébré ses 40 ans du 09 au 17 octobre Cette semaine a été marquée par un ensemble d activités : conférences-débats, table ronde, caravane motorisée et sonorisée, dons de médicaments et de matériels à des hôpitaux et à des écoles, actions de prévention routière notamment en direction des motos taxis, descentes pédagogiques dans divers établissements d enseignement secondaire et supérieur, journée sportive, grande soirée de gala Ces activités ont connu, bien entendu, une couverture médiatique à la mesure de l événement, grâce aux partenariats que nous avons conclus avec des organes de la presse écrite et audiovisuelle de premier plan. Cette campagne de communication dense était articulée autour de messages et émissions télévisés et radiodiffusés, s appuyant aussi sur l affichage urbain (affiches et banderoles). - La communication permanente L an dernier, l Association a, au-delà des festivités marquant la célébration de son Quarantenaire, réalisé comme à l accoutumée un plan de communication classique, notamment avec la parution en quatre éditions du Journal Assurances & Sécurité, et la couverture médiatique de ses principaux rendez-vous (Assemblées Générales, Journée sportive,..). II- Assainissement - Le suivi de la procédure de dématérialisation du Certificat d Assurance Harmonisé (CAH) La procédure d émission en mode web des CAH démarrée en 2012 se poursuit. Tout au long de l année dernière, l ASAC a assuré le suivi régulier de l exécution par les compagnies et les intermédiaires de cette procédure (réunions de la commission maritime, séances de travail régulières et visite des services du GUCE en charge de la procédure et de la SGS...). Les statistiques des quatre premières années révèlent une augmentation sensible de la moyenne des émissions. - Le Suivi des activités du Pool TPV Le Pool de Coassurance des Risques de Transport Public de Voyageurs par Véhicules Terrestres à Moteur (Pool TPV) est un démembrement de l Association des Sociétés d Assurances du Cameroun (ASAC) sans personnalité juridique, mais avec une autonomie financière et de gestion. Cette structure qui compte seize (16) compagnies d assurances a démarré ses activités en janvier Au 31/12/2014, le Pool a réalisé une production de 6,470 milliards FCFA, en repli de 1,38% par rapport à l année antérieure. Il a enregistré des sinistres d un montant de 5,5 milliards FCFA, autant qu en Le taux de S/P était de 85% contre 88% un an auparavant. III- Représentation - Audiences accordées par les ministres des Finances, du Travail et de la Sécurité Sociale, et des Marchés Publics à l Association ; - Participation active aux réunions, commissions et groupes de travail (à la BEAC, au PM, aux Ministères des Finances, du Plan, de la Justice, du Travail, des Travaux Publics, à la Chambre de Commerce, à la Banque Mondiale, à la SFI...). 25

26 IV- Formation Ce volet figure au rang des préoccupations majeures de l Association qui a organisé des séminaires sur la Loi de Finances 2014, le Code éthique de l ASAC. Par ailleurs, l ASAC s est trouvé impliquée, en facilitateur, dans divers séminaires, notamment ceux organisés à Douala par la FANAF sur les états statistiques, Continental Ré et SCG Ré sur la souscription et la gestion des risques pétroliers. V- Autres actions - Négociations et signature de la grille de révision des salaires de la Convention Collective Nationale des Assurances ; - Organisation d un championnat et d une coupe de Football ASAC ouverts aux compagnies, courtiers et agents généraux ; - Poursuite des activités de la Mutuelle Nationale des Assureurs MUNAS qui a démarré en 2009 et qui compte aujourd hui près de 700 (sept cents) adhérents (membres, conjoints et enfants). Résumé des activités en 2015 Opérations coup de poing dans quatre régions (Douala, Bertoua, Bafoussam et Bamenda ; Séminaires sur la Loi de Finances, l assurance agricole, le code éthique ; Réunions des représentants de la Masse des obligataires des emprunts d Etat «ECMR 5,6% net » et «ECMR 5,9% net » ; Renouvellement du Bureau Exécutif de l Association en mai dernier ; Participation aux travaux d élaboration du projet de décret suite à la promulgation de la Loi portant création et fixant le régime indemnitaire du Fond de Garantie Automobile (FOGAC) en juillet 2015 ; 26

27 CENTRAFRIQUE LE MARCHE DE L'ASSURANCE EXERCICE 2014 PAYS CENTRAFRIQUE NOM DU COMITE COMACA NOM DU PRESIDENT Job DANEBERA NOM DU SECRETAIRE GENERAL A - EMPLOI Cadres ,9% Agents de Maïtrise ,7% Employés ,8% Total ,1% (chiffres en milliers de francs CFA) B MARCHE VIE Primes émises nettes d'annulations ,5% Produits financiers nets ,5% Commissions ,9% Frais Généraux ,2% (chiffres en milliers de francs CFA) C MARCHE NON VIE Primes émises nettes d'annulations ,7% Produits financiers nets ,0% Primes acquises ,0% Commissions ,8% Frais Généraux ,2% Primes cédées aux réassureurs ,4% Prestations et frais payés ,3% Charges de sinistres ,4% Marge réglementaire ,2% Marge disponible ,7% Fonds Propres ,0% Engagements Réglementés ,3% Actifs admis ,5% Taux de couverture des Engagements 139,9% 153,9% 27

28 CONGO BRAZZAVILLE 28

29 LE MARCHE DE L'ASSURANCE EXERCICE 2014 PAYS CONGO BRAZZAVILLE NOM DU COMITE APSACO NOM DU PRESIDENT Raymond IBATA NOM DU SECRETAIRE GENERAL Justin KOGUIA A - EMPLOI Cadres ,0% Agents de Maïtrise ,0% Employés ,6% Total ,0% (chiffres en milliers de francs CFA) B - CHIFFRES D'AFFAIRES Branches Evolutions Vie 2 2 0,0% Non Vie 4 4 0,0% Autres (Pool TPV) 1 1 0,0% Total 6 6 0,0% (chiffres en milliers de francs CFA) D RESULTATS ET MARGE (VIE) Primes émises nettes d'annulations ,0% Produits financiers nets ,8% Commissions ,1% Frais Généraux ,1% Primes cédées aux réassureurs ,4% Prestations échues ,6% Marge réglementaire ,9% Marge disponible ,9% Fonds Propres ,5% Engagements Réglementés ,1% Actifs admis ,8% Taux de couverture des Engagements 103,6% 113,6% (chiffres en milliers de francs CFA) E RESULTATS ET MARGE (NON VIE) Primes émises nettes d'annulations ,6% Produits financiers nets ,8% Primes acquises ,0% Commissions ,4% Frais Généraux ,7% Primes cédées aux réassureurs ,0% Prestations et frais payés ,2% Charges de sinistres ,8% Marge réglementaire ,4% Marge disponible ,5% Fonds Propres ,4% Engagements Réglementés ,1% Actifs admis ,1% Taux de couverture des Engagements 115,7% 114,1% 29

30 COTE D IVOIRE 30

31 LE MARCHE DE L'ASSURANCE EXERCICE 2014 PAYS COTE D'IVOIRE NOM DU COMITE ASA-CI NOM DU PRESIDENT Roger Johnson Eugène BOA NOM DU SECRETAIRE GENERAL Balamine DICOH A - EMPLOI Cadres ,2% Agents de Maïtrise ,4% Employés ,4% Total ,5% B - NOMBRE DE SOCIETES Vie ,0% Non Vie ,0% Réassurances 2 2 0,0% Autres sociétés 1 1 0,0% Fonds de Garantie 1 1 0,0% Total ,0% (chiffres en milliers de francs CFA) C MARCHE VIE Primes émises nettes d'annulations ,5% Produits financiers nets ,5% Commissions ,6% Frais Généraux ,3% Primes cédées aux réassureurs ,5% Prestations échues ,4% Marge réglementaire ,2% Marge disponible ,4% Fonds Propres nets ,9% Engagements Réglementés ,4% Actifs admis ,4% Taux de couverture des Engagements 104,7% 103,6% (chiffres en milliers de francs CFA) D MARCHE NON VIE Primes émises nettes d'annulations ,0% Produits financiers nets ,3% Primes acquises ,5% Commissions ,6% Frais Généraux ,7% Primes cédées aux réassureurs ,1% Prestations et frais payés ,1% Charges de sinistres ,2% Marge réglementaire ,4% Marge disponible ,2% Fonds Propres nets ,2% Engagements Réglementés ,1% Actifs admis ,7% Taux de couverture des Engagements 97,6% 96,3% 31

32 COMMENTAIRES SUR LA SITUATION DU MARCHE IVOIRIEN EN 2014 L année 2014 s est déroulée dans un environnement apaisé, marqué par la préservation de la stabilité du cadre macroéconomique et la mise en œuvre de réformes structurelles portant sur l amélioration du climat des affaires. La Côte d'ivoire a été classée pour la seconde année consécutive parmi les 10 pays les plus réformateurs selon le rapport «Doing Business 2015». L économie nationale a enregistré un taux de croissance de 8,3 % contre 8,7% réalisé en 2013, en lien avec la consommation finale, les exportations puis le dynamisme des Entreprises du Bâtiment &Travaux Publics du fait des travaux d infrastructures et de reconstruction de grandes envergures. Le taux d inflation reste en dessous du seuil communautaire et s est établi autour de 0,5 % contre 2,5% enregistré en C est dans ce contexte que, le Marché de l Assurance a été animé par les mêmes acteurs principaux constitués de 29 Sociétés d Assurances dont 11 pratiquant la branche Vie et 18 la branche Non Vie. I Le chiffre d affaires Le marché a réalisé un chiffre d affaires total de F CFA en hausse de 5,1%. Cette réalisation représente une part de 1,7% du Produit Intérieur Brut. De façon sectorielle, l Assurance VIE a enregistré un chiffre d affaires de F CFA en augmentation de 6,5%. Avec cette réalisation, l Assurance VIE détient une part de marché de 44,3% contre 43,8% en Quant à l Assurance NON VIE, elle a réalisé un chiffre d affaire de F CFA en hausse de 4,0%. Elle conserve une part de marché de 55,7% contre 56,2% en De façon détaillée, la répartition de ces chiffres se présente comme suit : A L assurance Non Vie La répartition du chiffre d affaires par branche de l Assurance NON VIE se présente à travers le graphique ci-dessous : 1 Accidents Corporels & Maladie Cette branche constitué essentiellement de l assurance Santé, a enregistré un chiffre d affaires de F CFA en hausse de 3,5%. Cette augmentation est consécutive à l accroissement de la population assurée en Santé. Cette branche prend de plus en plus d importance avec l avènement d une 32

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