Diagnostic, Intentions et Enjeux. Avril 2013 Mai Grand Langres Réalisation d un Programme Local de l Habitat Diagnostic, intentions et enjeux

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1 Diagnostic, Intentions et Enjeux Avril 2013 Mai 2013 ACEIF Mai 2013 N

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3 I. Le contexte local de l habitat Un territoire qui bénéficie de nombreux atouts Une localisation à la croisée de grands couloirs de communication Un rayonnement sur un territoire élargi Une réelle valorisation touristique qui se renforce Une valorisation urbaine engagée Une économie locale qui se maintient mais reste fragile Un territoire qui renforce son armature urbaine Un territoire qui rencontre plusieurs handicaps Une évolution démographique difficile Des évolutions sociales à prendre en compte Une offre d habitat plus toujours attractive Un territoire mal desservi par les réseaux de transports collectifs Un territoire qui fonctionne, en final, à son échelle, confronté aux difficultés d organiser des échanges avec les agglomérations proches et à assurer un accueil de nouvelles populations II. Les évolutions récentes en matière d habitat Les évolutions récentes en matière d habitat Un mouvement limité de la construction Une spécification de l accueil à Langres qui concentre l habitat collectif et locatif Une faible diversité de l offre produite et un développement de produits encore accessibles Un délaissement de l habitat ancien Des pratiques en matière d aménagement et de développement qui s organisent peu à peu III. Les enjeux en matière d habitat Inverser la tendance à l érosion démographique en assurant le maintien de la population à son niveau actuel Définir les conditions de valorisation urbaine et de l habitat existant Accompagner le programme de renouvellement de l offre locative sociale des grands quartiers de Langres (Ouches, Turennes et Citadelle) et de modernisation de l ensemble du parc social du territoire Accompagner la reconquête du centre historique de Langres-Cadre OPAH RU Poursuivre la réflexion sur la restructuration urbaine de «l Acropole» et le renforcement de l agglomération Langres-Saints-Geosmes, plus globalement Poursuivre et accentuer la politique d intervention sur le parc privé ancien Poursuivre la valorisation des centres anciens des communes et notamment de l habitat Définir les conditions de développement d une offre d habitat en neuf, dans des opérations d aménagement de qualité Assurer un développement d une offre d habitat diversifiée permettant de répondre à la réalité des besoins Renouveler le parc locatif social en produisant une petite offre complémentaire Réguler le développement du parc locatif privé, centré sur le centre historique de Langres Poursuivre le développement d une offre en accession plus diversifiée et abordable Traiter certaines situations spécifiques Anticiper le besoin de logement lié au vieillissement de la population et au handicap Adapter les réponses aux besoins des jeunes Traiter les besoins des publics en difficulté vis à vis du logement Assurer la compétence en matière d accueil et de suivi des familles de gens du voyage IV. Synthèse territoriale des enjeux V. La suite à donner : définir des orientations VI. Annexes ACEIF Mai 2013 N

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5 La Communauté de Communes du Grand Langres, compétente en matière de mise en œuvre d un Programme Local de l Habitat, a décidé de lancer une démarche de réalisation d un tel programme pour les 6 années à venir. La mise en œuvre de ce travail vise à appréhender les conditions d organisation d une politique de l habitat répondant aux préoccupations de développement de la communauté de communes, qui s est élargi au début de l année 2013, en passant de 17 à 35 communes. Le travail est organisé autour d une analyse des moteurs du développement au cours de ces dernières années, des évolutions en matière d habitat et d organisation urbaine. Il intègre également les besoins, projets et attentes formulés par les communes et les acteurs de l habitat. Il marque ainsi la volonté de définir des modes d intervention en fonction des enjeux économiques, urbains, sociaux et environnementaux de l habitat pour les années à venir. Il s agit donc aujourd hui de poser les enjeux spécifiques de ce territoire, pour lesquels, il s agira d apporter des réponses concrètes. Le document présente le diagnostic de la situation locale, les évolutions récentes en matière de développement de l habitat et les attentes des élus et des acteurs de l habitat au regard des problèmes qu ils ont à traiter. ACEIF Mai 2013 N

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7 I. Le contexte local de l habitat Composé de 35 communes depuis le 1 er Janvier 2013, la Communauté de Communes du Grand Langres constitue au Sud du département de Haute Marne et de la Région Champagne Ardenne, le cœur du Pays de Langres, vaste espace de transition géographique, au croisement d axes de communication structurants à l échelle nationale Un territoire qui bénéficie de nombreux atouts Une localisation à la croisée de grands couloirs de communication Connu pour son histoire géomorphologique, caractéristique d un vaste plateau calcaire, entre Vosges et plateaux bourguignons et champenois et pour son appellation de «Château d Eau» de la France, le territoire est localisé au croisement de grands couloirs de communication : Autoroutier avec la croisée de la A5 et de la A31 entre Bassin Parisien, Lorraine, Bourgogne et le Sud de la France. Deux échangeurs lui permettent un accès rapide à ces axes ; Routier avec le point de convergence Langrois des axes de communication majeurs (Chaumont- Dijon, Gray-Vesoul, Auxerre-Nogent et Nancy) lui permettant une desserte interne de qualité ; Ferroviaire avec la présence de 2 axes (Dijon-Metz et Paris-Belfort) autour du nœud ferroviaire de Culmont Chalindrey, qui reste à valoriser, notamment dans les déssertes en direction de Dijon (4 allers retours par jour à des horaires pas toujours adaptés pour des actifs locaux et nécessitant un changement à Chalindrey). Le territoire se caractérise bien par ACEIF Mai 2013 N

8 son positionnement stratégique qui le place à moins de 30/40 minutes des agglomérations de Dijon au Sud et de Chaumont au Nord. Le projet de création d un axe autoroutier complémentaire venant de Belfort, Vesoul et qui rejoindrait l A5 au niveau du Grand Langres, selon un tracé encore à déterminer, conforterait encore cette situation de carrefour. ACEIF Mai 2013 N

9 Un rayonnement sur un territoire élargi La ville de Langres est la ville centre du bassin de vie Sud Haut Marnais de habitants qui constitue le Pays de Langres. Ville, Sous-Préfecture de l arrondissement correspondant au Pays de Langres, elle constitue le point d ancrage de ce territoire Haut marnais. Son offre d emploi, sa dynamique commerciale, ses services publics et privés et ses équipements lui permettent de rayonner sur l ensemble du territoire. La présence d équipements de niveaux supérieurs (centre hospitalier, lycées et sections BTS, collèges, son offre culturelle, sportive, ses services publics et à la population,...) lui confère un véritable rôle de pôle urbain. Le développement de l activité commerciale sur l axe Langres-Saints-Geosmes, a renforcé son offre et son rayonnement à l échelle du Pays. La réalisation d équipements structurants (ex : centre nautique, Maison des Lumières ) vont lui permettre à la fois, d élargir l offre actuelle et de conforter et valoriser son rôle, dans les années à venir. Grand Langres : l aire de rayonnement de la ville de Langres ACEIF Mai 2013 N

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11 Une réelle valorisation touristique qui se renforce Sa position de passage, liée à la richesse de son patrimoine historique et naturel ont permis au territoire de tirer partie de son potentiel touristique et culturel. La mise en valeur et le renforcement de l animation de la ville de Langres, pôle majeur touristique avec son patrimoine fortifié sur son éperon rocheux, en font un territoire attractif. Riche de son passé, Langres mène depuis de nombreuses années des actions de valorisation et animation de son patrimoine historique et culturel. Langres constitue, aujourd hui, plus une étape touristique à défaut d être véritablement une destination touristique. Néanmoins, la reconnaissance nationale, voire internationale de ses richesses patrimoniales et de son histoire lui permet de s inscrire tout particulièrement dans les circuits touristiques. Fort de cet ensemble naturel et historique, le territoire a su développer une offre d activités pour à la fois, répondre à une demande de touristes de passage nord européens, s arrêtant lors de longs trajets pour une ou plusieurs nuits ou des ménages urbains venant profiter de la qualité du cadre de vie avec notamment, la ville de Langres, les 4 lacs, les nombreuses rivières, les éléments de patrimoine (Faverolles et son mausolée, l Abbaye Cistercienne d Auberive proche,...) et les savoirs faire (osier, coutellerie,...). Enfin, Langres est également connu pour un personnage célèbre, Diderot, philosophe du siècle des Lumières, maître d œuvre de l Encyclopédie, dont l œuvre est à l honneur toute cette année Ce patrimoine a permis de développer une offre diversifiée d activités (pêche, randonnée, loisirs nautiques, chasse,...) et d organiser l offre d hébergement notamment par la valorisation de bâtis anciens dans le cadre de gîtes et autres chambres d hôtes de grande qualité. De plus, le territoire se caractérise par l importance de son parc de résidences secondaires. Celuici correspond à environ 600 unités soit 15% du total des logements, traduisant l intérêt de cet espace d accueil et de détente. La création du Parc Naturel National des forêts de Champagne et Bourgogne et d un Parc Naturel inter-régional, doivent constituer des opportunités supplémentaires, dans les années à venir, en matière de valorisation patrimoniale et d accueil de population, notamment à travers le développement de l offre d hébergement de grande qualité. La création d un hôtel sur Langres va également dans ce sens Une valorisation urbaine engagée Aujourd hui, l identité de ce territoire porte sur la ville de Langres et sa richesse patrimoniale. Les nombreux efforts de valorisation réalisés en font une ville très agréable. Aujourd hui des programmes d aménagement urbain du centre ancien (ex : rue Diderot,...), des projets de restructuration d équipements (ex : centre aquatique, musée des Lumières...), d espaces publics sont engagés. Ils relèvent du Contrat de projet, mis en œuvre par la ville. Ces programmes de valorisation vont encore se conforter dans les années à venir. La préservation des paysages et de l architecture va se renforcer dans le cadre de la mise en œuvre d une AVAP intégrant plusieurs communes. La création de la «Maison des Lumières» autour de l œuvre de Diderot, la création d un centre d interprétation de l architecture et du patrimoine, et le projet de classement à l UNESCO du patrimoine fortifié «Séré de Rivières», vont pleinement contribuer à la mise en valeur de cet ensemble patrimonial de grande qualité Par ailleurs, l importance des services publics, de santé et de services aux publics assure une réelle qualité de vie aux habitants. Leur développement ou repositionnement sur le site de la citadelle, site en pleine restructuration et valorisation, espace symbolique du développement militaire de la commune d hier, futur pôle d animation et de services de demain, va permettre le renforcement du rôle de pôle urbain pour toute la population du Pays de Langres. ACEIF Mai 2013 N

12 De fait, la ville s est engagée dans un lourd et long processus de restructuration de «l Acropôle», ensemble urbain qui intègre un vaste périmètre qui part du centre ancien et s étire jusqu à Saints- Geosmes. La réflexion porte sur la valorisation de l ensemble du tissu urbain. La valorisation du site de la citadelle est engagée avec dans un premier temps la valorisation d un ancien bâtiment (pôle enfance, locaux de la circonscription d actions sociales et du Grand Langres ) et le centre aquatique communautaire. L organisation urbaine et fonctionnelle entre le site de la citadelle et les quartiers sociaux doit encore être réfléchie. La volonté de transformer et moderniser les quartiers d habitat sociaux (Quartiers neufs et Ouches-Turennes...), en lien avec le bailleur Hamaris doit s inscrire dans ce vaste projet de recomposition urbaine. Dans ce sens, l évolution du parc social, déjà bien engagée avec la démolition de 4 barres, la réhabilitation de logements. Dans le même sens, la ville a réalisé une étude opérationnelle d OPAH RU sur son centre ancien, afin de définir les conditions d une intervention volontariste tant sur l habitat, le traitement urbain et le renforcement de la dynamique commerciale. La valorisation de la place Diderot, la réalisation de la «Maison des Lumières» constituent des actions fortes dans ce sens. De même, le traitement de l espace d articulation entre le centre ancien et les quartiers récents à travers le projet de modification de la place des Etats Unis, la création d un hôtel, est prévu Ces éléments s inscrivent pleinement dans le contrat de ville «Langres 2020». Les autres communes du territoire ont également engagé des programmes de travaux visant les aménagements urbains (réfection de places, amélioration de traversées, traitement du cœur du village ), les équipements et aménagements touristiques, notamment celles situées à la proximité des lacs, l amélioration d équipements publics (pôles éducatifs, pôles enfance, maisons de santé, ) en lien avec les Communautés de Communes d hier, reprises par le Grand Langres, demain. ACEIF Mai 2013 N

13 Une économie locale qui se maintient mais reste fragile Le territoire du Grand Langres constitue un pôle d emploi à l échelle de la Haute Marne. Selon les données de l Insee, le Grand Langres recensait en 2009, emplois soit la moitié de l emploi du Pays de Langres. Néanmoins, au plan économique, la situation du grand Langres est aujourd hui caractérisée par des potentialités offertes par son positionnement de carrefour d échelle nationale et européenne, dont il tire peu de bénéfices et par un développement basé sur les dynamiques locales. De plus, il se caractérise également par un relatif isolement, à proximité de bassins d emplois peu dynamiques à l exception de celui de Dijon, plus éloigné et peu tourné sur le sud Haut Marnais. CC de Langres : Le rapport emplois / actifs de 1999 à 2009 EMPLOIS ACTIFS RAPPORT COMMUNES Évolution Évolution EMPLOIS/ACTIFS Nb % Nb % 2009 Langres ,4% ,5% 2 Grand Langres ,9% ,7% 1,1 Pays Langres ,8% ,0% 0,9 Haute Marne ,3% ,5% 0,9 Champagne-Ardennes ,7% ,5% 0,9 Source Insee 2013 a) Langres-Saints-Geosmes, pôle structurant en matière d emploi En 2009, emplois étaient concentrés sur les 2 communes de Langres et Saints-Geosmes, soit 80% de l emploi du Grand Langres et la moitié de celui du Pays de Langres. Ces 2 communes ont réussi à maintenir leur niveau d emploi entre 1999 et 2009 avec le développement de l emploi sur la zone intercommunale «Le Sabinus» notamment. Rolampont, avec 397 emplois en 2009, et Neuilly l Evêque avec 200 emplois, constituent des petits pôles d emplois liés à la présence de services. Cependant, il faut souligner que ces 2 petits pôles ont connu une baisse du nombre d emploi. Hûmes- Jorquenay (220 emplois) et Peigney (134 emplois) bénéficient également de la présence de l implantation d entreprises, sur leur territoire. ACEIF Mai 2013 N

14 b) Une Communauté de Communes caractérisée par l importance de l activité industrielle et tertiaire La Communauté de Communes du Grand Langres se caractérise encore en 2009 par l importance de son emploi industriel. En effet, celui-ci représentait 27% de l emploi local contre 21,7% pour la Haute Marne et 18,2% pour la Champagne Ardenne. L industrie est encore aujourd hui représentée par des entreprises issues de plusieurs filières : Le secteur dominant de la Plasturgie / caoutchouc /chimie avec la présence de groupes internationaux : Plastic Omnium équipementier automobile et spécialiste du mobilier urbain, Freudenberg spécialiste du joint étanche ; La Logistique, avec plusieurs entreprises présentes sur Langres et son Pays, en lien avec le positionnement territorial du Pays et ses compétences industrielles ; La Mécanique et le travail des métaux ; L agroalimentaire avec la présence d Entremont Entre 2000 et 2009, l emploi industriel a diminué de 9,5% traduisant la fragilité du secteur. Néanmoins, il a été compensé par une augmentation de l emploi tertiaire de 4%. En 2009, le Grand Langres recensait 64,3% d emploi tertiaire, contre 66,7% pour la Haute Marne et 68,7% pour la Champagne Ardenne. Cette situation relève de l importance de l emploi public soit (28%) dû à la présence du centre hospitalier, des services administratifs et des collectivités locales Il est complété par l importance de l emploi commercial et de services privés (35 %). L économie résidentielle (services à la population ) occupe une part non négligeable et de plus en plus grandissante sur le Grand Langres, contribuant également à l évolution des emplois constatés dans le secteur tertiaire. Les évolutions de ces 10 dernières années ont permis de mettre en avant la relative stabilité de l emploi local. Cependant, celui-ci traduit une certaine fragilité liée à la fois, à la difficulté de développer l emploi public et à maintenir l emploi salarié, notamment issu de l industrie. Les données les plus récentes sur les évolutions de l emploi salarié confirment cette fragilité du territoire en matière d emploi. En effet, si entre 1999 et 2009 l emploi s était globalement maintenu à l échelle du Grand Langres, le tableau sur la période 2005 /2010 montre la difficulté à maintenir le niveau de l emploi salarié sur le bassin d emploi de Langres. En effet, celui-ci avait perdu 400 emplois salariés entre 2005 et 2008, puis 260 supplémentaires entre 2008 et Néanmoins, à Langres, où l emploi salarié représente environ 60% de l emploi, il est resté stable depuis 2008 (3 900 emplois). Cette situation traduit bien la fragilité du tissu économique local confronté aux baisses des effectifs. Cette baisse est beaucoup plus conséquente à l échelle de la zone d emploi Chaumont-Langres (-600 emplois). CCGL : Évolution des effectifs salaires de 2005 à Évolution 2005/2008 Évolution 2008/2010 Nb % Nb % Canton Langres , ,1 Canton Neuilly l Evêque , ,7 Langres , ,9 Zone emploi Chaumont + Langres , ,6 Bassin emploi de Langres , ,8 Haute Marne , ,4 Source Unistatis 2010 ACEIF Mai 2013 N

15 c) La présence d un tissu économique dynamique et diversifié À l instar du Pays de Langres, le territoire comprend un tissu économique diversifié comprenant plusieurs sociétés de renommée internationale comme Plastic Omnium, Freudenberg, Entremont implantées depuis de nombreuses années mais dont les centres de décisions sont aujourd hui externalisés. Cette situation de dépendance traduit une certaine fragilité du tissu local. Le tissu industriel est complété par un ensemble d activités artisanales très dynamiques, confrontées à la problématique de la transmission reprise des entreprises du fait du vieillissement. Le territoire se caractérise également par la présence d un secteur agricole dynamique, notamment sur le secteur de Neuilly l Evêque (il représentait, en 2009, 23% de l emploi de la Communauté de Communes), alors qu il ne représentait que 2.4% sur celle de l Etoile de Langres. Basée sur la grande culture et l élevage, elle est associée à la présence locale d un groupe agroalimentaire (Entremont,...). La dynamique locale se traduit par la présence d exploitations ayant cherché à diversifier leur production autour de produits spécifiques. Aujourd hui, elles sont confrontées aux problématiques liées à la fois à leur maintien et à la transmission du foncier du fait du vieillissement. Enfin l économie résidentielle, de son coté, recouvre des métiers très diversifiés qui se développent, à savoir : Les services à la famille et à la qualité de vie quotidienne à domicile : garde d enfants, soutien scolaire, assistance permettant le maintien à domicile des personnes dépendantes, assistance informatique, aides ménagères, portage de repas, coiffure, entretien de la maison,... ; Les services associés à la promotion de la santé à domicile ou sur le lieu de travail : soins à domicile, action d information et de prévention,... ; Les services d intermédiation (conseil juridique ponctuel, assistance aux démarches administratives,...) ; Le commerce ; Les emplois liés à la culture, aux loisirs et au tourisme organisés autour d un foisonnement d initiatives locales. Ces emplois, sont aujourd hui devenus importants dans la dynamique locale du territoire. d) Un pôle autonome qui répond à ses besoins d emplois mais une baisse du nombre d actifs A l échelle du Pays de Langres, en 2009, emplois étaient recensés. Une situation qui ne permettait pas de couvrir les besoins de actifs, soit un rapport emploi/actif de 0,86. Entre 2000 et 2009, l évolution du nombre d emplois (+0.8%) s était accompagnée d une augmentation du nombre d actifs de 2%, augmentant ce déséquilibre en final. A son échelle, le Grand Langres, présentait une situation équilibrée intéressante avec un nombre d emplois (8 600) supérieur au nombre d actifs (7 500). Une situation qui traduit bien l importance de ce pôle d emplois à l échelle du Pays et du sud Haut Marnais. Cependant, sur la période, si le nombre d emplois a été stable, le nombre d actifs a diminué de 6,8%. Une situation qui traduit un départ des actifs du territoire et un renforcement de son rôle de pôle d emplois pour les actifs des autres communautés de communes. Par ailleurs, le territoire recense d autres petits pôles d emplois ayant également connu une certaine stabilité de leur niveau d emploi (Auberive : 2440 emplois : +10%, Chalindrey : 1625 : - 1%, Bassigny : 1775 stable, Région de Bourbonne : 1545 stable, Pays Vannier : 1117 : +0,5%) ACEIF Mai 2013 N

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17 e) Des échanges limités avec les pôles d emplois extérieurs Les données de l Insee sur les migrations domicile/travail entre 2000 et 2009 traduisent bien que le pôle d emploi de Langres rayonne principalement sur le territoire élargi, du sud Haut Marnais. En effet, la carte montre bien que l emploi de la Communauté de Communes est attractif pour les actifs des communautés voisines et que les échanges se font principalement à l échelle du Pays. Chaque jour, 770 actifs du Pays de Chalindrey, 840 de celle d Auberive, 300 du Pays d Amance et 200 du Pays Vannier, viennent travailler à Langres. Dans le sens inverse, actifs quittent chaque jour le Grand Langres, dont environ 800 pour aller travailler dans un autre petit pôle d emploi du Pays de Langres. Par contre, la carte traduit que le Grand Langres rayonne peu en dehors de son bassin d emploi, et que les échanges avec les pôles d emplois extérieurs sont limités. Ainsi, chaque jour, moins de 100 actifs vont travailler sur le Nord Côte d Or et notamment l agglomération Dijonnaise et à peine plus d une centaine d actifs font le chemin inverse. Les échanges avec le Pays Chaumontais sont plus nombreux (222 actifs viennent travailler sur le Grand Langres et 500 actifs locaux vont travailler dans le chef lieu de département). Enfin, les échanges avec le Pays Nogentais sont équilibrés (environ 180 entrées et sorties). Des échanges plus tournés sur l agglomération Chaumontaise en final. ACEIF Mai 2013 N

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19 f) Des capacités d accueil développées mais quelque peu en panne L organisation du développement de l accueil économique a été définie dans le cadre de la charte du Pays de Langres autour de 3 zones développées par un Syndicat Mixte (SMAEPL ) avec : Parc d activités de Langres Nord Rolampont de 50ha dont 15 sont viabilisés et peu occupés. Ce parc est à vocation pluridisciplinaire, va bénéficier de la création d une pépinière d entreprises prochainement ; Parc d activités de Langres Sud à vocation logistique, de 70ha dont 25 sont viabilisés et peu occupés également ; Parc d activités de Chalindrey Grand Est, zone de 240ha dont 70 sont viabilisés et 7 occupés constitue une plateforme bimodale à vocation logistique. Aujourd hui, le taux de remplissage de ces trois parcs d activités est faible, traduisant bien la difficulté d implanter des entreprises même à la proximité d un grand carrefour autoroutier La communauté de communes va y implanter des pépinières d entreprises, un élément qui traduit bien le fonctionnement basé sur les forces économiques locales de ce bassin d emplois. Ce dispositif est complété localement par l existence de zones communales : Industrielles : la zone des Franchises au Nord de la commune de Langres, la zone des Ménnetriers sur Saints-Geosmes ; Commerciales : - La zone Tuillerie Collinière à l Ouest en direction de Hûmes-Jorquenay ; - La zone de l Intermarché à proximité de la gare ; - Le parc d activités de l Avenir à Saints-Geosmes avec un projet d extension qui porte sur la création de cellules commerciales. Artisanales sur Saints-Geosmes, Neuilly l Evêque, Hûmes-Jorquenay... Et d une zone communautaire «le Sabinus», entre Langres et Saints-Geosmes, zone à vocation commerciale, caractérisée elle aussi par la création d une pépinière d entreprises. Aujourd hui le Grand Langres dispose d une offre d accueil suffisante pour les années à venir. h) Un dispositif d animation adapté à l échelle du Pays Le territoire du Grand Langres, en lien avec le Pays s appuie sur la présence de deux Syndicats Mixtes pour assurer une action forte d aménagement, d équipement et d animation. Ainsi, les dynamiques locales sont organisées autour : SMAEPL (Syndicat Mixte d Aménagement et d Équipement du Pays de Langres), qui a réalisé les 3 parcs d activités économiques, assume leur mise en valeur, les commercialise et accompagne les entreprises dans leurs projets d implantation et de développement ; SMATLPL (Syndicat Mixte d Aménagement Touristique des Lacs et du Pays de Langres) chargé d assurer l aménagement et les équipements des 4 lacs du Pays, l aménagement touristique du canal de l Est et les aménagements définis à l échelle du Pays relevant du Schéma Départemental. La Communauté du Grand Langres a mis en place une mission d accompagnement des entreprises pour assurer l accueil et le suivi des entreprises sur les zones communales et la zone intercommunale. Enfin, le territoire s appuie sur la présence de l OTSI et des chambres consulaires pour assurer l animation locale ACEIF Mai 2013 N

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21 Un territoire qui renforce son armature urbaine Le territoire de la Communauté de Communes est structuré autour d une ville centre qui rayonne sur l ensemble du Pays de Langres, de bourgs relais, de petites communes dont certaines plus équipées servent de point d appui au fonctionnement local. Langres, une ville centre confrontée à des difficultés La ville de Langres comptait habitants en 2009 soit 47% de la population de la Communauté de Communes et 18% de celle du Pays de Langres. Cependant, au cours de 20 dernières années, son rôle de ville centre s est amoindri avec la diminution de habitants dont sur la dernière décennie (-19%). En 1999, elle représentait 53% de la population du Grand Langres. Depuis 2009, elle semble avoir réussi à stabiliser son érosion démographique. De même, la ville maintient son niveau d emplois (-300 seulement en 10 ans) confortant ainsi son rôle de pôle d emplois à l échelle du Pays. Langres, avec son niveau d offre de services publics, privés, services à la population, ses équipements sportifs, culturels, de commerces, ses dispositifs d animation, rayonne sur l ensemble du Pays. Enfin, la ville centre propose une offre d habitat diversifié (61% de collectif, 70% de locatif) mais est aujourd hui confronté à un délaissement de son parc ancien, tant social (sur les quartiers neufs) que privé dans la vieille ville, parc devenu peu attractif et ne correspondant plus toujours aux attentes d habitat plus modernes. Des bourgs relais supports du développement et bien équipés Le territoire de la Communauté de Communes comprend également trois bourgs relais (Saints- Geosmes, Rolampont et Neuilly l Evêque) bien équipés qui consolident l armature urbaine selon : St Geosmes, à proximité de Langres constitue une «commune relais agglomérée». Au contraire de Langres, elle a connu une évolution importante de sa population (+12,4% entre 1999 et 2009). Le développement de zones d activités, puis le renforcement du lien avec la ville centre avec la création de la zone communautaire «le Sabinus», la restructuration du site militaire avec la création de lieux de services (EPIDE ), hier et demain de projets d équipements (centre aquatique, pôle enfance, circonscription d action sociale ), renforcent la notion d agglomération. Saints-Geosmes, par ailleurs, propose une offre de services à la population (santé, enfance, jeunesse, école,...) qui rayonne sur un territoire élargi. Néanmoins, la commune qui s est fortement développée (+13% de résidences principales en 20 ans), mais peu ces dernières années, a produit principalement une offre en accession sous la forme individuelle. Le parc locatif ne représente que 15% des résidences principales. L agglomération comprend également les 2 communes de Champigny Les Langres et Peigney, communes supports d un développement périurbain dans le cadre de petites opérations de lotissements Deux bourgs relais bien équipés qui rayonnent sur les communes proches : Neuilly l Evêque et Rolampont. Ces 2 communes constituent, au regard de leur niveau d équipement (commerces, supérette, services publics, de santé, scolaire, privés,...) des bourgs relais rayonnant sur un ensemble de communes proches. ACEIF Mai 2013 N

22 Rolampont a connu un développement soutenu lié à sa localisation à proximité de l échangeur autoroutier et à sa position géographique entre Langres Chaumont et Nogent. Son parc de résidences principales a augmenté de 14% dans le cadre d opérations de lotissement privé et communal. La commune a développé son parc locatif. Celui-ci représente 25% des résidences principales. Le parc social s est développé ces dernières années (+26%) notamment en individuel groupé dans les programmes de lotissements. Il représente aujourd hui une centaine de logements soit 15% des résidences principales. Le parc locatif privé a également augmenté de +34%. Il correspond à une centaine de logements. Neuilly l Evêque, pour sa part, a réussi à stabiliser sa population et a connu une progression de son parc de résidences principales plus limitée. La création d un lotissement doit lui permettre de conforter cette situation, mais sa commercialisation est compliquée. Le parc locatif est moins présent, il ne représente que 21% des résidences principales. La commune compte autant de logements sociaux que privés (entre 30 et 40 pour chaque type de parc). Deux communes équipées qui offrent quelques commerces et services de proximité : Hûmes- Jorquenay et Dampierre. Moins bien équipées que les bourgs relais, ces 2 communes ont su maintenir une offre de services (poste, école en RPI, services,..) leur permettant d assurer un fonctionnement avec les communes proches. Hûmes-Jorquenay, organise le territoire autour d un regroupement pédagogique avec 4 autres communes. Par la création d une petite offre locative sociale, d une petite opération de lotissement, la commune cherche à assurer ce rôle de point d appui. Dampierre, petite commune attractive offre un niveau d équipement lui permettant d accueillir des ménages actifs de Langres, Montigny et Nogent. Ces 2 communes disposent d une petite offre locative tant sociale que privée. Elles souhaitent continuer d être support d un petit développement. Des communes rurales complètent l armature. Leur dépendance à l offre urbaine (commerces et services) de Langres les caractérise toutes. Néanmoins, celles-ci se sont parfois regroupées dans un RPI, en lien avec l une des communes structurantes du territoire, afin de bénéficier des services scolaires ou disposent encore d une école, dans le cadre de regroupements avec des communes de territoires voisins. D autres sont regroupées dans un Syndicat d Assainissement autour du lac de Charmes par exemple. Par ailleurs, elles fonctionnent également avec l offre de proximité des bourgs relais ou d appui qui leurs sont proches. Un renforcement de l armature sur l axe des dynamiques du Pays de Langres La charte de territoire du Pays de Langres prévoyait le renforcement des actions structurantes à la proximité du couloir de communication, axe des dynamiques Force est de constater que les dynamiques de développement économique, touristique et résidentielle, se retrouvent bien aujourd hui sur cet axe. L organisation territoriale dans les années à venir va devoir continuer de s appuyer sur cet axe et notamment sur les communes de Rolampont, Hûmes Jorquenay, Saints-Geosmes, Langres avec des liens forts avec Neuilly l Evêque, point d appui pour l ensemble des communes situées à l est. ACEIF Mai 2013 N

23 confortée par l évolution de l intercommunalité La Communauté de Communes, au 1 er janvier 2013, s est agrandie avec la fusion de 2 Communautés de Communes (Étoile de Langres 17 communes et Neuilly l Evêque 11 communes) et le rattachement de communes dont 3 communes issues d une Communauté de Communes démantelée et 4 communes isolées. Ainsi, elle va conforter ses compétences en matière de mise en œuvre et de gestion d équipements notamment dans les domaines des services, de l économie, de la protection et mise en valeur de l environnement et affirmer l organisation urbaine dans la mise en œuvre de projets structurants en faveur de la population... Les actions actuelles, en matière de politique, petite enfance, enfance jeunesse, la création du centre nautique, d équipements scolaires et périscolaires, de maisons de santé, vont conforter le rôle Grand Langres en matière d organisation et de fonctionnement cohérent du territoire, en appui sur cette armature urbaine. L habitat et l urbanisme vont devenir également des champs de compétence pris en considération dont le PLH va définir les contours et modalités pratiques et financières de mise en œuvre. Une armature complétée par un réseau de bourgs ruraux sur lesquels s appuyer pour garantir une proximité et des relais en matière d offre urbaine à l échelle du Pays de Langres Bourbonne les Bains, Chalindrey, Fayhl Billot, Amance, Auberive constituent un ensemble de bourgs centres ruraux équipés en matière de commerces, de services et d équipements de proximité, qui organisent et structurent le territoire du Pays de Langres. La présence d équipements de proximité mutualisés (collège, enseignement de la musique, spécialistes, maison de santé, hébergement pour personnes âgées, service de maintien à domicile ) doit leur permettre d assurer leur rôle de relais en matière d offre urbaine et de rayonner sur leur territoire de proximité Néanmoins ces communes, dont le niveau de population diminue, sont parfois confrontées à la difficulté de maintenir leur niveau d offre urbaine. Ces communes ont développé une petite offre locative, mais qui reste encore limitée. Chaque bourg centre rayonne sur son territoire proche, mais reste dépendant de l agglomération Langroise pour ce qui concerne l offre supérieure de commerces, équipements et services. Cependant, les évolutions de ces dernières années ont fragilisé ces bourgs centres, donc l ensemble de l armature urbaine du Pays de Langres. Dans ce sens, le renforcement de l agglomération langroise doit permettre d affirmer son rôle en matière d emplois, de commerces et services, au bénéfice de l ensemble du territoire et en relais sur le réseau de bourgs centres. ACEIF Mai 2013 N

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25 1.2. Un territoire qui rencontre plusieurs handicaps Une évolution démographique difficile a) Une baisse continue de la population, mais qui s atténue quelque peu La Communauté de Communes du Grand Langres connaît une diminution continue de sa population depuis plusieurs décennies. Ainsi, entre 1990 et 1999, la population avait diminué de 450 habitants (soit -4%). Cette diminution s était accentuée entre 1999 et 2009 avec habitants en moins (soit -5,9%). Une situation que l on retrouve à l échelle du Pays de Langres en général (-4% entre 1990 et 1999) à la différence que sur la période suivante cette diminution s est atténuée (-2,5%). Elle reflète également la situation départementale (-4,5% et -4,9%). Cette évolution sur le Grand Langres est liée à la ville centre qui a perdu habitants en 20 ans, une érosion non compensée par le développement des autres communes du Grand Langres, qui n ont accueilli qu une partie des ménages ayant quitté la ville centre. Mais une certaine stabilité depuis 2009 Les données récentes sur l évolution de la population entre 2009 et 2012, selon les communes traduisent une certaine stabilité de la population mais surtout l arrêt de la phase de déclin. En effet, en 2009 et 2012 le Grand Langres a connu une évolution positive bien que limitée (+145 habitants). La ville de Langres s inscrit également dans cette phase de stabilité. Grand Langres : L'évolution de la population de 1990 à 2012 COMMUNES NOMBRE D'HABITANTS (estimé) ÉVOLUTION Nb % Nb % Nb % Varation annuelle Dûe au solde naturel Dûe au solde migratoire Varation annuelle Dûe au solde naturel Langres ,0% ,9% 0 0,0-0,5 +0,8-1,2-1,7 +0,3-2,0 Rolampont ,7% 103 6,8% 30 1,9-0,1 +0,2-0,3 +0,7 +0,2 +0,4 Saints-Geosmes ,9% ,7% 26 2,7-0,1 +0,6-0,7 +1,2 +0,3 +0,9 Neuilly-l'Évêque ,5% 4 0,6% 0 0,0 +0,9 +0,0 +0,9 +0,1-0,1 +0,1 Faverolles ,3% 1 0,8% 5 4,2 +1,3-0,3 +1,6 +0,1 +0,1 +0,0 Marac ,1% 34 17,6% 3 1,3 +2,0-0,1 +2,0 +1,6 +1,0 +0,6 Ormancey ,3% 4 5,1% -1-1,2-0,1-1,0 +0,8 +0,5-0,1 +0,6 Voisines ,1% -2-2,2% 9 9,9 +0,9 +0,7 +0,1-0,2 +0,0-0,2 Courcelles ,5% 9 11,7% 14 16,3 +0,6-0,1 +0,7 +1,1-0,2 +1,4 Mardor ,3% 11 20,4% -5-7,7-0,6-0,6 +0,0 +1,9-0,2 +2,0 Bourg ,5% -5-3,3% 7 4,8-1,0 +0,1-1,0-0,3-0,3 +0,0 Noidant-Le-Rocheux ,0% 28 14,4% ,4 +2,5-0,1 +2,6 +1,4 +0,1 +1,3 Changey ,5% 54 24,5% 26 9,5 +1,0 +0,5 +0,5 +2,2 +0,9 +1,3 Charmes ,7% 29 23,4% 7 4,6 +1,3-0,3 +1,6 +2,1-0,1 +2,2 Bannes ,3% 9 2,3% -1-0,2 +0,0 +0,5-0,5 +0,2 +0,2 +0,0 Dampierre ,4% -13-3,5% 14 3,9 +1,0-0,1 +1,1-0,4 +0,0-0,4 Andilly-En-Bassigny ,1% 8 7,7% 4 3,6-0,8-0,4-0,4 +0,7-0,8 +1,6 Bonnecourt ,4% 8 6,6% 1 0,8-2,5-1,0-1,5 +0,6-0,5 +1,1 Plesnoy ,9% 2 2,0% 3 2,9-1,0-0,2-0,8 +0,2-0,1 +0,3 Poiseul ,6% -6-7,6% 1 1,4 0,3-1 +1,3-0,8-0,7-0,1 Champigny-Lès-Langres ,0% -21-4,7% 0 0,0 +0,6 +0,4 +0,2-0,5 +0,2-0,6 Peigney ,7% -6-1,7% 14 4,1-0,9 +0,3-1,2-0,2 +0,6-0,7 Balesmes-Sur-Marne ,2% 12 4,9% 1 0,4-0,1 +0,0-0,2 +0,5 +0,3 +0,2 Saint-Maurice ,9% ,3% 16 12,9-1,9 +0,2-2,1-1,4 +0,1-1,5 Châtenay-Mâcheron ,9% -5-4,2% -3-2,6-1,4-0,4-1,0-0,4 +0,6-1,0 Lecey ,3% 15 7,4% 0 0,0-1,7 +0,3-0,2 +0,7-0,1 +0,8 Orbigny-Au-Mont ,6% -5-3,1% 3 1,9-0,4-0,1-0,3-0,3-0,1-0,3 Orbigny-Au-Val ,8% -1-1,0% 0 0,0-2,7-0,7-2,0-0,1-0,3 +0,2 Chatenay-Vaudin ,1% 4 6,9% -2-3,2 +3,6 +0,7 +3,0 +0,7-0,2 +0,8 Humes-Jorquenay ,5% -22-3,7% 7 1,2 +0,1 +0,2-0,2-0,4 +0,2-0,5 Chanoy ,2% 43 40,2% 0 0,0-3,5 +0,0-3,5 +3,4 +0,0 +3,4 Beauchemin ,7% -2-1,8% 5 4,7 +2,7 +1,6 +1,0 +0,2 +1,2-1,4 Saint-Ciergues ,2% 23 14,6% -1-0,6-1,3-0,8-0,5 +1,4-0,2 +1,6 Saint-Martin-Lès-Langres ,7% 34 64,2% 3 3,4-2,4 +0,7-3,1 +5,1 +0,9 +4,2 Perrancey-Les-Vieux-Moulins ,7% 18 6,9% 0 0,0-1,0-0,5-0,5 +0,7 +0,0 0,7 Grand Langres ,4% ,9% 145 0, VARIATION ANNUELLE Dûe au solde migratoire Pays Langres ,0% ,5% -0,4 +0,0-0,5-0,3-0,1-0,1 Département Haute- Marne Région Champagne- Ardennes ,5% ,9% -0,5 +0,2-0,7-0,5 +0,1-0, ,4% ,3% +0,0 +0,3-0,4 +0,0 +0,3-0,3 Source : INSEE 2012 ACEIF Mai 2013 N

26 b) Une évolution porteuse de déséquilibres à l échelle communautaire et du Pays de Langres La carte sur l évolution annuelle de la population traduit une évolution positive dans les communes situées sur l axe des dynamiques (axe défini dans la charte de territoire sur lequel devait s organiser les efforts permettant d influer et diffuser sur l ensemble du territoire), qui s étire jusqu au sud du Pays de Langres en direction de la Côte d Or. Le tableau traduit que sur cet axe, les bourgs relais (Rolampont, St Geosmes), ont connu des évolutions positives de leurs populations ces 10 dernières années, tout comme de nombreuses petites communes localisées à proximité de ces axes routiers. Dans la majorité des cas cette évolution résulte à la fois de soldes naturels et migratoires positifs. A mesure que l on se dirige vers l est du territoire, les communes ont rencontré plus de difficulté à maintenir leur niveau de population, à l instar de l est du Pays de Langres. Cependant, cette dynamique rencontrée sur de nombreuses communes s est faite au détriment de la ville de Langres. Celle-ci a connu une baisse importante de population (-0,5% par an entre 1990 et 1999 et -1,7% par an les 10 années suivantes). Le solde naturel encore positif n arrive pas à compenser un solde migratoire de plus en plus déficitaire traduisant un départ de ménages à la fois sur les communes proches et des départs définitifs du territoire. ACEIF Mai 2013 N

27 Une baisse démographique qui touche la ville centre et la majorité des bourgs centres du Pays de Langres. La baisse de population à l échelle du Pays de Langres (-1200 habitants entre 1999 et 2009), résulte principalement de l érosion relevée sur la ville centre (-1500). Les autres communautés de communes ont connu une évolution contrastée, favorable sur celle d Auberive (+8% entre 2000 et 2009) résultat de l influence de ce territoire pour les Côtes d Oriens, stable pour celles du Pays de Chalindrey et du Bassigny et négative sur celles du Pays Vannier (-1%) et de la région de Bourbonne Les Bains (-6.6%). Par contre, les communautés de communes ont connu le même scénario que le Grand Langres avec une baisse de population dans leurs bourgs centres, mais dans une moindre mesure : Bourbonne les Bains : -9.7%, Auberive : -5.3%, Chalindrey : - 1.8%... Seule la commune de Fayl Billod a connu une stabilité de population. Par contre, il faut souligner que les communes de Prauthoy, Longeau et Vaux sous Aubigny, communes, situées, aux dires des élus, dans l aire de desserrement des ménages Côte d Oriens ne se caractérisent pas par une augmentation de leur nombre d habitants, au contraire celles-ci ont eu du mal à la maintenir. L évolution sur ce territoire a été plus diffuse et se retrouve dans l ensemble des communes. Grand Langres : Evolution de population dans les bourgs centres du Pays de Langres de 1990 à 2009 COMMUNES NOMBRE D'HABITANTS ÉVOLUTION Nb % Nb % Grand Langres ,4% ,9% Langres ,0% ,9% Rolampont ,7% 103 6,8% Saints-Geosmes ,9% ,7% Neuilly-l'Évêque ,5% 4 0,6% Chalindey ,7% -48-1,8% Bourbonne les Bains ,7% ,7% Fayl Billod ,8% 16 1,1% Auberive ,6% -11-5,3% Prauthoy ,2% -5-1,0% Vaux sous Aubigny ,3% -19-2,7% Pays Langres ,0% ,5% Haute-Marne ,5% ,9% Source Insee 2009 Un développement récent qui a fragilisé l ensemble de l armature urbaine du Pays de Langres. ACEIF Mai 2013 N

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29 Des évolutions sociales à prendre en compte a) Un nombre de ménages qui évolue encore positivement excepté sur Langres Malgré la tendance à la baisse de population, le nombre de ménages sur la Communauté de Communes a quelque peu augmenté nécessitant une production équivalente de résidences principales. Cependant, ces 10 dernières années, Langres a perdu 230 ménages résultat d un départ important sur les communes proches ou de ménages définitivement partis du territoire. Cette diminution a été compensée par l évolution positive du nombre de ménages dans de nombreuses communes du Grand Langres. Ainsi, malgré la baisse de habitants en 10 ans, le territoire a vu son nombre de ménages augmenter de 230 unités. b) Un certain vieillissement de la population En 2009, la population âgée de plus de 60 ans s élevait à 24,6% contre 26,3% pour la Haute Marne. En 2000, elle ne représentait que 21% de la population. Ce vieillissement touche la ville de Langres (24,2% de personnes âgées de plus de 60 ans) et les bourgs relais, excepté Saints- Geosmes où ils ne représentent que 21%. Globalement, excepté une dizaine de petites communes, le vieillissement de la population touche l ensemble des communes du Grand Langres. Il faut souligner que ce phénomène caractérise plus fortement le Pays de Langres (28%), de manière plus marquée à l est et à l ouest. Ce phénomène du vieillissement s est accentué dans la ville centre où la part des plus de 60 ans est passée de 20% en 2000 à 24% en c) Une structure des ménages qui évolue à laquelle l offre de logements n est plus adaptée Comme vu précédemment, le nombre de ménages évolue encore globalement malgré les difficultés de la ville de Langres. Cette situation relève principalement de l effet desserrement des ménages dont la taille moyenne est passée de 2.46 en 1999 à 2.24 en De ce fait, le territoire est support d une importance de ménages de petite taille. D une part, l importance du public retraité (+ de 30% de la population en 2009), traduit bien ce phénomène. D autre part, il apparait que globalement, la taille des ménages a fortement évolué. En effet, les personnes isolées représentaient 36% de la population en 2009 et avaient augmenté de 16% entre 2000 et Les ménages sans enfant avaient, pour leur part, augmenté de 11% et représentaient 31% de la population. Enfin, les familles monoparentales, qui représentaient 7% de la population, avaient également évolué de 7%. Ainsi, les ménages de petites tailles (- de 3 personnes) représentaient 73% de la population en CCGL : L'évolution des ménages selon la composition de 1999 à 2009 COMMUNES TOTAL Ménages Ménage de 1 personne Couple sans enfant Famille monoparentale Couple avec enfant % log Évolution % log Évolution % log Évolution % log Évolution Langres ,8 16,0% ,2-5,4% ,8-8,9% ,2-33,4% Grand Langres ,0 20,6% ,7 13,1% ,9-7,9% ,4-21,4% Pays ,7 19,4% ,7 11,0% ,0 7,0% ,6-15,3% Haute Marne ,6 20,3% ,8 9,5% ,9 5,9% ,6-18,8% Source Insee 2009 Dans le même temps, le parc de petits logements (du T1 au T3) diminuait de 15%. En 2009, il ne représentait plus que 28,7% de l offre de résidences principales. CCGL : L'évolution du parc de résidences principales selon la taille de 1999 à 2009 COMMUNES TOTAL RP RP une pièce RP 2 pièces Rp 3 pièces Rp 4 pièces Rp 5 pièces et % log Évolution % log Évolution % log Évolution % log Évolution % log Évolution Langres ,0-34,3% ,0 17,9% ,3 11,6% ,8 2,6% ,0-4,3% Grand Langres ,9-33,2% ,2-20,8% ,6-11,2% ,6 2,0% ,8 19,7% Pays ,1-37,3% ,5-20,5% ,2-10,6% ,8-0,2% ,3 22,4% Haute Marne ,0-27,3% ,4-11,9% ,4-9,4% ,6-0,7% ,6 18,8% Source Insee 2009 ACEIF Mai 2013 N

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31 Parallèlement, la part des couples avec enfant avait diminué sur le Grand Langres (-21%). Ils ne représentaient plus que 26% de la population en 2009 (au même niveau que celui du département). Cette baisse était plus marquée sur Langres qui avait perdu 1/3 de ses familles entre 2000 et 2009 traduisant l évasion en direction des communes périphériques. Cependant, Langres, à travers les actions sur l habitat ancien, a vu augmenté son parc de petits logements (les T2 ont augmenté de 17%, les T3 de 12%). La part des petits logements s élève à 44%, à l inverse de ce qui s est passé dans les autres communes où le parc développé a favorisé l accueil de familles. d) Une importance de populations ouvrières, employées et de retraités donc de ménages ayant des revenus modestes La population active du Grand Langres se caractérise en 2009 par la forte présence d ouvriers (32,8%) et d employés (30,1%). Ainsi 62,9% de la population active dispose d un revenu modeste. Elle reflète la situation de la Haute Marne (61,7%), mais est plus marqué que celle rencontrée à l échelle régionale où celle-ci ne représente que 57,6%. Cependant, ces 10 dernières années la part des ouvriers et employés a quelque peu diminuée (-15%), résultant du départ de ménages actifs, issus de l industrie. Au contraire la part des professions libérales et des cadres s est maintenue. Ce public représente 25% des actifs locaux contre 29% pour la Haute Marne et 33% pour la région. Par ailleurs, comme nous l avons souligné précédemment, la qualité de vie du territoire se traduit également par l importance du public retraité (30 % de la population du Grand Langres). Néanmoins, cette présence d actifs à niveau de revenu modeste et de retraités se traduit par un niveau de revenu moyen imposable du territoire à hauteur de en 2009, une situation plus élevée que celle du département ( ) et qui s approche de celle de la Région ( ). La carte sur les niveaux de revenu moyen montre à la fois une ville centre qui se situe dans la moyenne départementale, comme les communes qui se sont développées sur l axe des dynamiques et ont accueilli une population plus aisée (ex : Saints-Geosmes, Bourg, Noidant ) et les communes en bordure d un lac... De fait, les données DDT sur les niveaux de revenu des ménages traduisent que 63% des ménages du Grand Langres peuvent bénéficier d un logement HLM en 2011 contre 66,2% pour le Pays et 66,2% pour la Haute Marne. La ville de Langres se situe au niveau départemental avec 66%. CCGL : les niveaux de revenus par rapport aux plafond HLM (PLUS) en 2011 Inférieur ou égal à 30 % De 30 % à 60 % inclus e) Une présence marquée d un public précaire De 60 % à 100 % inclus De 100 % à 130 % inclus Plus de 130 % Total Langres ,2 21,5 30,1 15,1 19,1 100,0 Grand langres ,0 20,5 30,3 17,2 20,0 100 Pays Langres ,8 23,6 32,8 16,2 17,7 100 Haute Marne ,8 22,3 33,1 16,1 17,6 100 Source DDT 2011 Les données sur le niveau de revenu des ménages pour bénéficier d un logement HLM traduisent également que 1/3 des ménages ont un revenu inférieur à 60% des plafonds PLUS (1 600 ménages) et 12% un revenu inférieur à 30% de ce même plafond. Confronté à des difficultés vis à vis du logement, le territoire du Grand Langres et notamment la ville centre où ils se concentrent, présente des situations de ménages, complexes vis à vis du logements. ACEIF Mai 2013 N

32 Quelques éléments permettent de souligner cette situation : 250 logements recensés comme n ayant pas tous les éléments de confort et 150 référencés comme potentiellement indignes, présents dans le parc privé ; 50 à 60 personnes accueillies dans le dispositif d urgence ; 50 personnes accueillies en CHRS, 24 résidents dans la pension de famille ;? personnes sollicitent les aides du FSL chaque année dont : (en attente) -? pour accéder au logement ; -? pour se maintenir dans le logement ; -? pour payer une facture liée aux charges. 20 personnes ou ménages ont bénéficié d une mesure d accompagnement sociale. Les données d analyse de l étude OPAH RU ont traduit l importance de présence de ménages précaires sur les quartiers sociaux, mais également dans le centre historique de Langres. Ces caractéristiques traduisent l importance de cette précarité sur la ville centre. 14% des ménages de la ville centre ont des ressources inférieures à 30% des plafonds HLM. Les quartiers sociaux concentrent cette population où elle représente 17% des ménages. Par contre le centre historique recense 8% de ménages précaire dans le parc privé, dont 75% sont locataires. Le parc de logement le plus vétuste et le moins aux normes sert très souvent d accueil pour ces ménages fragilisés. CCGL : Les ménages précaires langrois en 2007 Taux de ménages Taux de ménages Dont ménages précaires précaires privés précaires PO Langres 14% 4% 38% 62% Autres Quartiers 17% 2% 66% 34% Quartier historique Dont ménages précaires LP 8% 8% 25% 75% Source : MEEDDM-Filocom d'après la DGFiP ACEIF Mai 2013 N

33 Une offre d habitat plus toujours attractive Langres, au cours des 10 dernières années a été confronté, malgré des efforts importants, à des difficultés pour proposer un habitat adapté. Cette situation a débouché sur un report du développement dans les communes périphériques. La ville centre se caractérise aujourd hui par une offre d habitat plus très attractive. Langres, cœur du Pays, au vu de son offre d emplois et de services, d équipements et de sa qualité urbaine est confrontée aujourd hui à : Une déqualification de ses quartiers d habitats sociaux (Quartiers Neufs, Ouches Turennes) qui font l objet de programmes de valorisation. Les démolitions récentes ont permis de limiter le niveau de vacance ; Une déqualification du site de la citadelle, vaste ensemble qui fait l objet aujourd hui de travaux de valorisation de bâtiments et d espaces. La récupération de l espace du BSMAT complexifie encore la question de la restructuration globale de ce site et de ses liens avec les quartiers d habitat sociaux ; Une importance du parc privé ancien, vacant (environ 400 logements), peu confortable dans son centre historique ; Une certaine spécification sociale liée au départ de familles dans les communes proches et la paupérisation du centre ancien et des quartiers sociaux dans des logements loués peu chers. Une situation qui, au delà du phénomène de départ de ménages, a atténué quelque peu l attractivité de la ville centre ces dernières années Un territoire mal desservi par les réseaux de transports collectifs Le territoire du Grand Langres est très accessible au niveau autoroutier et routier. L automobile garde une place prépondérante dans son fonctionnement externe mais également interne. En effet, le territoire, excepté pour les transports scolaires et les lignes du Conseil Général, souffre de l absence d un système de transport interne vers le pôle de commerces et de services, Seule la commune de Langres dispose d un bus urbain. Une ligne a été élargie pour renforcer les liens avec Saints-Geosmes. A l échelle du Pays, un système de transport à la demande existe avec la volonté de créer un kiosque mobilité. La difficulté de fonctionnement d un réseau interne sur le territoire incite à organiser l offre urbaine de manière plus centrée sur la ville centre et les communes les mieux équipées. Enfin, les liaisons par le train avec les pôles proches ne sont pas toujours adaptés à la réalité des besoins en matière d horaires et de fréquence. ACEIF Mai 2013 N

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35 Un territoire qui fonctionne, en final, à son échelle, confronté aux difficultés d organiser des échanges avec les agglomérations proches et à assurer un accueil de nouvelles populations Le Grand Langres est caractérisé par un positionnement géographique paradoxal. Localisé au carrefour de grands axes de communication, de nœuds ferroviaires et autoroutiers et à la proximité d agglomérations (Dijon, Chaumont), il ne bénéficie pas réellement de cette situation. Les efforts pour, à la fois jouer un rôle dans la chaîne économique avec la création de parcs d activités et pour se rapprocher des agglomérations proches sont complexes et compliqués. De ce fait, aujourd hui, si l emploi évolue peu, la population diminue Nous l avons souligné précédemment, le territoire est peu sous l influence des pôles d emplois des agglomérations situées à 40 minutes. Les échanges domicile-travail sont limités, un peu plus élevés avec Chaumont. Les migrations résidentielles sont également limitées. En effet, les données de l Insee en 2009 sur le lieu de résidence des habitants 5 années auparavant traduisent que 86 % des habitants résidaient déjà dans le Grand Langres. Le territoire a été peu attractif pour des ménages à la fois chaumontais (195) et du Nord Côte d or (100). Par contre, 1100 personnes issues d une autre communauté de communes du Pays de Langres sont venues s y installer. Enfin, il faut souligner que nouveaux habitants sont issus d une autre région de France, une évolution qui traduit l intérêt pour le territoire, pour la qualité de son cadre de vie mais également de la politique d accueil et d installation en milieu rural, sans toutefois couvrir les départs du territoire. Selon les maires et les acteurs locaux, la zone d attractivité du Pays de Langres pour les Côtes d Oriens s arrête à Vaux sous Aubigny et Prauthoy. Les effets externes se retrouvent quelques peu sur l axe des dynamiques sur lequel les emplois, commerces, services et équipements se renforcent, se développent, bénéficiant de l accueil des ménages extérieurs (mais surtout de Langrois), mais influent peu sur l ensemble du territoire en final. Néanmoins, des collaborations interurbaines, culturelles, patrimoniales, scientifiques et touristiques sont engagées avec l agglomération dijonnaise. Le travail mené sur la création du Parc Naturel National de la Forêt de la Montagne Châtillonnaise et du Plateau de Langres, va permettre de conforter les liens et les collaborations avec la région Bourgogne et le département de la Côte d Or. Est-ce que ces actions, vont avoir des incidences en matière de développement résidentiels? La question est posée. ACEIF Mai 2013 N

36 II. Les évolutions récentes en matière d habitat Rappel : Lois Grenelle 1 et 2 Des principes de développement urbain et de l habitat sur lesquels une politique de l habitat doit s appuyer Aujourd hui, le territoire du Grand Langres ne s inscrit pas dans une organisation spécifique en matière d aménagement et de développement durable. Aucune démarche du type SCOT n a été envisagée pour les années à venir. Néanmoins, le Grand Langres, dans sa politique de l habitat à venir doit intégrer les préconisations définies par la Loi Grenelle de l Environnement du 3 août 2009 complétée par celle du 12 Juillet Rappel des préconisations en matière d habitat et d urbanisme : Constructions neuves : - L État se fixe comme objectif que toutes les constructions neuves faisant l objet d une demande de permis de construire déposée à compter de la fin 2012, présentent une consommation d énergie primaire inférieure à un seuil de 50kwh/m2/an en moyenne (seuil modulable en fonction de différents critères, notamment la localisation, les caractéristiques e l usage des bâtiments) ; - Toutes les constructions neuves faisant l objet d une demande de permis de construire déposée à compter de fin 2020 devront présenter, sauf exception, une consommation d énergie primaire inférieure à la quantité d énergie renouvelable produite dans ces constructions et notamment le bois-énergie. Bâtiments existants : - Réduire les consommations d énergie d au moins 38% d ici à À cette fin, logements devraient faire l objet d une rénovation complète chaque année à compter de 2013 ; - Rénover l ensemble du parc de logements sociaux. Pour commencer, logements sociaux dont la consommation d énergie est supérieure à 230 Kwh/m2/an d énergie primaire feront l objet de travaux avant fin 2020 afin de ramener leur consommation annuelle à des valeurs inférieures à 150 Kwh/m2/an d énergie primaire. Ces travaux concerneront en particulier logements sociaux situés dans des zones relevant du Programme national de Rénovation Urbaine. D urbanisme : harmoniser les documents d orientation et de planification, notamment établis à l échelle d agglomérations - Lutter contre la régression des surfaces agricoles et naturelles et l étalement urbain et favoriser la revitalisation des centres villes ; - Créer un lien entre densité de population et niveau de desserte par les transports en commun ; ACEIF Mai 2013 N

37 - Accélérer le calendrier de développement des éco-quartiers et celui de la modification du droit de l urbanisme : l État incitera les collectivités territoriales, notamment celles qui disposent d un programme significatif de développement de l habitat, à réaliser des écoquartiers, en fournissant à ces collectivités des référentiels et une assistance technique pour la conception et la réalisation des projets ; - Assurer un verdissement des documents d urbanisme ; - Permettre le dépassement des COS jusqu à 30% si les bâtiments concernés sont particulièrement performants au niveau énergétique ; - Assurer la généralisation des SCOT d ici 2020 et l affirmation de la mise en œuvre de PLU intercommunaux (PLUI) dont les compétences sont élargies aux déplacements et à l habitat. Ces éléments en matière d urbanisme vont encore être confortés dans la loi de décentralisation en cours qui traduira l importance de l exercice de la compétence «urbanisme» par les communautés de communes et l affirmation de la mise en œuvre de démarches intercommunales en matière de PLU, notamment L analyse du développement du territoire portera donc sur l évolution au cours des 4-5 dernières années et visera à mettre en exergue les décalages avec les préconisations des lois Grenelle afin de bien les intégrer dans la mise en œuvre d une politique future de l habitat Les évolutions récentes en matière d habitat Un mouvement limité de la construction Dans un contexte global de diminution de population depuis les années 1990, le nombre de ménages a néanmoins augmenté. Ainsi, sur la période , la population avait baissé de habitants sur le Grand Langres, néanmoins, le nombre de ménages donc de résidences principales avait augmenté de 230 unités. Pour répondre à ces besoins limités de logements (20-30 par an), les communes ont développé une offre de logements, non négligeable. En effet, les données sur la construction neuve de la DDT sur la période , font état d un niveau de production de logements neufs à hauteur de 680 logements soit environ 60/70 par an. a) Un développement soutenu au milieu des années 2000 L analyse de la construction par année sur la période montre une évolution croissante de 2000 à 2006 avec une accélération sur la période avec logements par an dont un pic peu compréhensible en 2004 (133 logements, dont la moitié dans la ville de Langres). Ce développement soutenu, a été suivi d une période d essoufflement de la construction, depuis l année 2008 où le rythme est tombé à 30 logements par an. Cette chute de la construction se retrouve sur Langres et plus globalement sur l ensemble du territoire (24 logements construits en 2010). ACEIF Mai 2013 N

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39 CCGL : les logements commencés de 2001 à 2011 COMMUNES TOTAL Par an Langres Rolampont Saints-Geosmes Neuilly-l'Évêque Faverolles Marac Ormancey Chanoy Courcelles en Montagne Voisines Mardor Bourg Noidant-Le-Rocheux Changey Charmes Bannes Dampierre Andilly-En-Bassigny Bonnecourt Plesnoy Poiseul Champigny-Lès-Langres Peigney Balesmes-Sur-Marne Saint-Maurice Châtenay-Mâcheron Lecey Orbigny-Au-Mont Orbigny-Au-Val Chatenay-Vaudin Humes-Jorquenay Beauchemin Saint-Ciergues Saint-Martin-Lès-Langres Perrancey-Les-Vieux-Moulins Total Source Filocom 2013 b) Un développement de l habitat qui traduit un réel déséquilibre local Au cours des années , la ville centre qui correspondait à environ la moitié de la population du Grand Langres, mais perdait ses ménages et donc avait peu de besoin, a réalisé le 1/3 de la production de logements du Grand Langres (240 logements). Par ailleurs, le développement de l habitat s est fait dans de nombreuses communes, dans des proportions certes limitées (15 à 20 nouveaux logements), en attirant principalement les ménages de la ville centre désireux d accéder à la propriété. Saints-Geosmes, sur les 10 dernières années a connu un développement en matière d habitat plus limité (environ 50 logements) que sur la période précédente. Il en est de même pour Neuilly l Évêque. Seul Rolampont, au Nord, a connu un développement plus soutenu notamment dans le cadre d opérations successives de lotissements (environ 100 nouveaux logements en 10 ans). Par contre sur 10 ans, si 60% de la construction neuve se retrouve dans les points d ancrage du territoire, 40% de l offre nouvelle se retrouve de manière dispersée dans les petites communes notamment celles situées à proximité de l axe des dynamiques et au bord des lacs Cependant, si les évolutions plus récentes ( ), traduisent un net ralentissement de la construction, sur les bourgs relais et sur Langres, celle-ci ne représente plus que 50% de la construction globale. Depuis 2010, l on assiste à un arrêt de la construction (25 logements par an) caractérisé par les difficultés actuelles de boucler certains lotissements. ACEIF Mai 2013 N

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41 c) Un développement qui privilégie le collectif sur Langres et la maison individuelle à l extérieur En 2009, le territoire du Grand Langres se caractérise par l importance de la maison individuelle (66% du parc des résidences principales contre 73% pour la Haute Marne). Néanmoins, si l on retire la ville de Langres, le parc de maisons individuelles dépasse les 90% dans la grande majorité des communes, 85% sur Rolampont. Sur Langres, la part du collectif représente 71%. Les réalisations plus denses, en individuel groupé et en petit collectif constituent encore une forme de développement peu utilisée sur le territoire. Ces formes urbaines caractérisent de manière plus modérée, les bourgs relais (33% des logements commencés en petit collectif sur Rolampont, 13 à 15% sur Saints-Geosmes et Neuilly l Évêque). CCGL : les logements commencés par type de construction de 2001 à 2011 COMMUNES Total logements commencés Dont individuel Dont individuel groupé Dont collectif Nb % Nb % Nb % %/Total Langres ,4% 1 0,4% ,2% 35 Rolampont ,9% 4 4,1% 32 33,0% 14 Saints-Geosmes ,3% 0 0,0% 7 13,7% 7 Neuilly-l'Évêque ,8% 1 3,8% 4 15,4% 4 Communes rurales ,0% ,0% 39 Total ,0% 6 0,9% ,1% 100 d) Un développement consommateur de foncier Source Filocom 2012 Les données mobilisées auprès des communes traduisent l intérêt des ménages à accéder à la propriété dans des communes où le foncier disponible est important et rapidement mobilisable. Selon les données des communes, la taille moyenne d une parcelle de terrain s élève à m2 en diffus ou dans des petites opérations, elle diminue aux alentours de m2 en lotissement. Ainsi, pour réaliser les 660 logements en 10 ans, il a fallu mobiliser environ 50 à 60 hectares de foncier. ACEIF Mai 2013 N

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43 Une spécification de l accueil à Langres qui concentre l habitat collectif et locatif Langres en 2011 se caractérise par l importance de son parc collectif (64% de ses logements soit 93% du parc collectif du Grand Langres). Entre 2000 et 2010, les données sur les logements commencés confortent cette situation en matière de petites opérations plus denses, avec des opérations en petit collectif (71,2% des nouveaux logements). La ville centre concentre également 78% du parc locatif du Grand Langres avec logements environ. Sur la commune, le parc locatif représente plus de 63% des résidences principales dont la majorité sous une forme collective. Rolampont propose également une offre diversifiée de logement avec 31% de locatif. Neuilly l Évêque n en recense que 24% et Saints-Geosmes 16%. Le parc locatif est présent dans quelques petites communes mais ne dépasse que très rarement les 20% de leur parc de résidences principales Une faible diversité de l offre produite et un développement de produits encore accessibles Un développement limité de l offre locative À contrario du Pays de Langres qui a globalement vu son parc locatif privé augmenter de 13%, le Grand Langres a connu un développement très limité du parc locatif. Bien sûr, les effets de la perte de ménages sur Langres ont influé directement sur une vacance du parc, donc sur une diminution du parc plus globalement. Le parc locatif n a augmenté que de 50 à 60 logements soit 10% de l offre produite. L offre locative sociale s est également très peu développée (environ 76 logements entre 2005 et 2011), mais ce développement s est fait principalement sur Langres. Une présence d un petit parc locatif communal complémentaire. Selon les rencontres avec les communes, celles-ci disposent toutes d une petite offre locative communale à hauteur de 1 à 2 logements dans la plupart des cas, dépassant rarement 15 logements. Ce parc, souvent rénové et loué peu cher, constitue souvent une petite alternative à l absence de logements sociaux. Il correspond souvent à la remise sur le marché d anciens bâtiments non affectés (ex : ancienne école ou mairie, cure, presbytère,...). Cependant, aujourd hui les communes n ont pas souligné leur intérêt à développer ce type de parc. Une faible pression foncière, des produits accessibles excepté sur Langres Le Grand Langres se caractérise ces dernières années comme un territoire activé par le mouvement de l accession à la propriété. En 2011, la part des propriétaires représentait plus de 80% des ménages dans la majorité des communes. Entre 1999 et 2011, elle a augmenté de 4 points. Dans ce sens, plusieurs communes ont réalisé ou ont été support de petites opérations sous la forme de lotissement, pour attirer de nouvelles familles. Dans les petites communes le niveau de prix du foncier dépasse rarement les 10 /m2. Par contre, le foncier dépasse /m2 dans certaines opérations (Hûmes-Jorquenay : 27 /m2, Bourg : 30 /m2, Peigney : 25 /m2). Il atteint les /m2 sur Langres où le foncier constructible est rare. Une situation qui traduit une difficulté pour certains ménages d accéder à ce niveau de prix tout en rencontrant un niveau de fiscalité plus élevé que dans les communes voisines. Une pression de plus en plus limitée de la demande Aujourd hui, le constat des élus et des professionnels de l immobilier traduit une réelle détente du marché du logement. La demande locative sociale et privée est de plus en plus limitée, traduite par un niveau de vacance en augmentation. Certains programmes de lotissement sont ACEIF Mai 2013 N

44 aujourd hui difficiles à commercialiser (ex : Hûmes-Jorquenay, Bourg, Neuilly l Évêque,...). La demande en accession est de plus en plus limitée. ACEIF Mai 2013 N

45 Un délaissement de l habitat ancien Dans le Grand Langres, l engouement du parc neuf en individuel et le départ des ménages du territoire a eu un effet négatif direct sur l habitat ancien. a) Une forte augmentation de la vacance En 2011 le parc vacant représentait 12,9% (soit environ logements) du parc de logements du Grand Langres au même niveau que celui du Pays et de la Haute Marne. Par contre, entre 2000 et 2011 le parc vacant a quasiment doublé résultat de la situation de la ville de Langres qui a vu son parc vacant passer de 300 à environ 800. La vacance correspond aujourd hui à environ 600 logements (216 démolitions ont été réalisées récemment par Hamaris) soit 12,9% du parc de logements sur la ville centre. Néanmoins, l évolution de la vacance résulte bien sûr à la fois d une baisse de la population mais également d une production importante de logements neufs qui a mis de côté des logements anciens, plus toujours confortables et adaptés la demande actuelle. Le délaissement du parc ancien se caractérise différemment selon : Dans la ville centre, la vacance se retrouve dans le parc du centre historique caractérisé par l exiguïté des logements, leur difficile accessibilité, leur structure de bâti sur 2 niveaux, la faible luminosité, l absence ou la difficulté de stationnement. 72% correspond à du logement collectif, 67% date d avant 1975 et plus de la moitié des grands logements. Aujourd hui, la qualité architecturale du centre, de certaines parties de la ville, en est affectée. La vacance s est également retrouvée dans le parc social caractérisé par un ensemble de barres et tours plus très attractives. Les démolitions réalisées (216 logements) par l opérateur social «Hamaris», ont toutefois atténué les effets de cette vacance qui est redevenue normale, aujourd hui. Dans les bourgs relais, elle est plus marquée sur Rolampont où elle atteint les 11,3%. Elle se retrouve également dans des bâtiments délaissés et dans le parc social collectif. Elle est plus limitée sur Saints-Geosmes et Neuilly l Évêque. Dans les petites communes, ce délaissement résulte souvent de la faible volonté des propriétaires à vendre des bâtis anciens ou à intervenir dessus pour les mettre en vente ou les louer. L effet des OPAH a été limité dans ce sens. Ainsi, dans les 10 dernières années, alors que le territoire du Grand Langres produisait 680 nouveaux logements, presque autant de logements anciens étaient délaissés. Aujourd hui, 1300 logements vacants sont recensés sur le territoire ils doivent permettre de constituer, par la mobilisation d une partie d entre eux, les réponses aux besoins de logements des années à venir. Grand Langres : les caractéristiques des logements vacants en 2011 Total 2011 Dont collectif Dont individuelle T1-T2 T3 T4 et + Avant / /1999 Après 2000 nb % nb % nb % nb % nb % nb % nb % nb % nb % Langres , , , , , , , ,9 33 3,9 Autres communes , , , , , , , ,8 27 5,6 Grand Langres , , , , , , , ,9 60 4,5 Pays de Langres , , , , , , , , ,2 Haute Marne , , , , , , , , ,4 Source Filocom DDT 2013 Source Filocom DDT 2013 ACEIF Mai 2013 N

46 b) Un réel ralentissement du marché de la revente Selon les professionnels de l immobilier, depuis 2 à 3 ans la dynamique du marché de la revente s est fortement atténuée. Plusieurs raisons à cela : le contexte actuel de crise financière, de montée du prix du pétrole et de difficulté à obtenir un prêt bancaire. De plus, les faibles niveaux de budget des ménages locaux ( k ), qui face au prix d acquisition dans l ancien ont reporté leur projet sur l achat d un terrain. La baisse actuelle des prix de vente relance quelque peu les reventes. Enfin, comme souligné précédemment, le niveau de demande se restreint de plus en plus et l offre ne correspond plus toujours au besoin. c) Une présence d un parc ancien de faible qualité, plus adapté à la demande d habitat moderne La faible qualité de l offre contribue également à expliquer le délaissement du parc ancien : L ancienneté du parc avec 40% du parc construit avant 1949 et 65% avant 1975 ; Grand Langres : les caractéristiques des résidences principales en 2011 Total 2011 Dont collectif Dont individuelle T1-T2 T3 T4 et + Avant / /1999 Après 2000 nb % nb % nb % nb % nb % nb % nb % nb % nb % Langres , , , , , , , , ,9 Rolampont , , , , , , , , ,0 Autres communes , , , , , , , , ,8 Grand Langres , , , , , , , , ,0 Pays de Langres , , , , , , , , ,5 Haute Marne , , , , , , , , ,1 Source Filocom DDT 2013 Le faible niveau de confort des logements avec 3,3% du parc, selon les données Insee de 2009, recensés comme ne disposant pas de salle de bain ou de douche, contre 3,1% pour la Haute Marne ; La présence d un parc de logement recensé comme potentiellement indigne. Selon les données de la DDT, le Grand Langres en 2010 recenserait encore logements dont les 2/3 sur Langres, une partie sur Rolampont sinon le reste du parc est dispersé. Ce parc concerne sur Langres autant le parc privé locatif que le parc de propriétaires occupants contrairement à la situation Haut Marnaise et le Pays de Langres, où les situations sont nombreuses et touchent davantage les propriétaires occupants. CCGL : Les logements potentiellement indignes en 2010 Logements privés potentiellement indignes Nombre Population Construction avant Propriétaire Locatif privé concerné 1949 occupant Langres Grand Langres Pays Langres Haute Marne % 25% 75% Source DDT 2011 Une importance du nombre de logements de grande taille alors que l on assiste à une diminution de la taille des ménages. Rappelons que les T1-T3 à l échelle du Grand Langres représentent en 2010, 42% des résidences principales, alors que les ménages de petite taille correspondent à 73%. De plus en 10 ans la part des petits logements a diminué au profit de la maison individuelle. ACEIF Mai 2013 N

47 d) Un tassement du marché de la résidence secondaire Selon les données de l Insee, le territoire du Grand Langres comptait en 2009, 588 résidences secondaires soit 6% du parc de logements. Ce parc est très présent dans les communes de petite taille et notamment celles situées à proximité des lacs. Le territoire se caractérise donc par la présence de ménages qui conservent le patrimoine familial et de ménages des agglomérations proches ou issus de la région parisienne qui venaient y passer le week-end. L effet population d origine étrangère (hollandais, anglais) marqué dans certaines communes est de plus en plus limité. Cependant, en 10 ans apparaît un net recul du parc de résidences secondaires (-15%). Les reventes de maisons traduisent également un recul de l attractivité touristique... e) Des capacités d accueil touristiques locatives qui évoluent peu Le territoire du Pays de Langres, au regard de son potentiel touristique mène depuis de nombreuses années des actions pour renforcer l accueil et l animation touristique. La valorisation du patrimoine ancien constitue un enjeu important pour développer l hébergement. De nombreuses communes et particuliers ont développé une offre de gîtes ruraux, meublés touristiques et autres chambres d hôtes. Cependant, selon les professionnels du tourisme, l offre développée ces dernières années a permis de mobiliser le bâti ancien mais de manière limitée. Selon leur approche, il semble que le territoire ait connu davantage un renouvellement de son parc qu un réel développement. Néanmoins, dans les années à venir, la question du développement d une offre de qualité, dans la perspective de la labellisation d une partie du territoire du Pays de Langres en Parc Naturel National, va se poser. L importance du parc vacant peut constituer une opportunité. ACEIF Mai 2013 N

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49 2.2. Des pratiques en matière d aménagement et de développement qui s organisent peu à peu Au cours des dernières années, les actions en faveur du développement et de l aménagement urbain et les interventions sur l habitat, s organisaient peu à peu et ce à plusieurs échelles. a) Un processus de révision des documents d urbanisme qui se met progressivement en marche Aujourd hui, la carte sur la couverture du territoire par les documents d urbanisme traduit que le 1/3 des communes, dispose d un document d urbanisme et souvent, ce document est déjà ancien. Ce sont principalement les communes les plus importantes, les communes périurbaines et celles localisées en bordure d un lac qui en possèdent un. Sinon, la grande majorité des communes appliquent le RNU. Saints-Geosmes et Rolampont se sont engagés dans la démarche de révision de leur ancien POS en PLU, d autres souhaitent le faire Langres fait référence à son PLU de Dans ce sens, elles doivent prendre en compte les préconisations des lois Grenelle et : Intégrer des objectifs en matière d accueil de population et de production de logements ; Organiser les conditions de leur développement dans des opérations d aménagement de qualité, articulées sur l enveloppe urbaine et sur la reprise de bâtiments anciens. A l échelle du Grand Langres, les rencontres avec les communes ont traduit le faible intérêt de faire évoluer leur document ou d en réaliser un pour mieux maîtriser leur développement au vu de leur situation. La faible pression foncière actuelle atténue le besoin des communes de s engager dans ce sens. Néanmoins, la volonté de faire évoluer les documents existe pour mieux définir et maîtriser le développement, notamment pour les bourgs relais et la ville centre, en lien avec l AVAP. b) Des modes de développement spécifiques d un territoire rural Au cours des dernières années, au vu des rencontres avec les maires, il apparaît que le développement s est fait selon : Un développement d un produit phare, la maison individuelle, dans des petites opérations de faible qualité urbaine, souvent d initiative communale La carte sur le développement des communes au cours de 3 dernières années montre que plusieurs d entres elles ont été support de petites opérations sous la forme de lotissement souvent d initiative communale : Peigney (22 lots), Orbigny le Mont (5 lots), Charmes (10 lots), Neuilly l Évêque (9 lots), Bourgs (9 lots), Hûmes-Jorquenay (19 lots), Perrancey Les Moulins (20 lots). Rolampont, quelques années auparavant, a réalisé un lotissement communal dans la suite d une opération privée. Le foncier était présent, souvent maîtrisé par les communes. Celles-ci ont accompagné ce développement en apportant les réseaux et en adaptant l offre de services (notamment l école) dans l optique de s assurer de leur pérennité. Ces opérations souvent de faible qualité urbaine et architecturale, ont permis le développement de produits standardisés. Un développement en diffus ou dans des petites opérations de 4-5 lots dans de nombreuses communes qui ont ainsi assurer l accueil de nouveaux ménages. La reprise de bâtis anciens ou de corps de fermes, dans la quasi-totalité des communes. ACEIF Mai 2013 N

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51 Le développement des communes au cours des 3 dernières années Habitants 2012 Nombre PC Nombre revente Formes de développement Marac PC et 1-2 reventes en 2-3 ans Diffus + reprise de bâtis anciens Ormancey PC 1 à 2 reventes en 2-3 ans Diffus + reprise de bâtis anciens Faverolles maison neuve en 15 ans 2-3 reventes en 3 ans Bâtis anciens repris et rénovés Bannes PC/2-3 ans 20 /m2 2-3 reventes/an Diffus + reprise habitat ancien Peigney lots en 2 ans 2-3 reventes/an 25 /m2 1 lotissement 22 lots en 2 tranches (1 de 13 vient d être bouclée) m2 Diffus + bâtis anciens Changey reventes en 5 ans (bords lac) 1 à 2 PC en 2 ans Reprise bâtis anciens Poiseul PC et 1-2 reventes / 2-3 ans 5-6 /m2 Diffus + reprise bâtis anciens Plesnoy PC et 1-2 reventes en 2-3 ans 5-6 /m2 Diffus + reprise bâtis anciens Bonnecourt PC et 1-2 reventes en 2-3 ans 5-6 /m2 Diffus + reprise bâtis anciens Andilly PC et 1-2 reventes en 2-3 ans 5-6 /m2 Diffus + reprise bâtis anciens Orbigny au Mont PC et 1-2 reventes en 2-3 ans 9 /m2 1 lotissement 5 lots (2 vendus il y a 3 ans) 1000 à 1500 m2 Orbigny le Val 96 1 PC en 3 ans Diffus + reprise bâtis anciens et rénovation Chatenay Vaudin 60 1 à 2 PC dans l ancien Rénovation dans l ancien Lecey PC tous les 2 ans 1-2 reventes/an Diffus + reprise de bâtis anciens Charmes à 2 PC et 2-3 reventes /an 17 /m2 1 lotissement (10 lots) il y à 5-6 ans + revente et rénovation Dampierre PC et 2-3 reventes en 2-3 ans 5-6 /m2 Diffus + rénovation de bâtis anciens Courcelles à 2 PC et 1 à 2 reventes en 2-3 ans 10 /m2 Diffus + reprise bâtis anciens Mardor 60 Quelques reventes Reprise et rénovation bâti ancien Voisines PC et 1-2 reventes en 2-3 ans Vente de 3 parcelles communales 7-8 /m2 2-3 en diffus + reprise bâti ancien Champigny les langres PC/an avec le lotissement de 15 lots 2-3 reventes 32 /m2 Peu de PC et plutôt des reventes /m2 Petit lotissement (15 lots) + quelques en diffus et quelques reventes Langres Diffus 1 petite résidence en collectif Saints-Geosmes PC et reventes en 3 ans Diffus + reprise bâtis anciens Rolampont PC/an 4-5 reventes 10 /m2 Diffus + reprise bâtis anciens Neuilly l Évêque PC en 3 ans 1-2 reventes/an 18 /m2 Lotissement 9 lots : 3 vendus (environ 1000 m2) Bourg PC et 2-3 reventes Lotissement 9 lots 30 /m2 Diffus + reprise bâtis anciens Noidant PC en 3 ans Diffus + reprise bâtis anciens St Maurice PC en 3 ans 2-3 reventes/2 ans 10 /m2 Diffus + reprise bâtis anciens Chatenay 1 à 2 PC en 3 ans 111 Mâcheron 1 à 2 reventes 10 /m2 Diffus + reprise bâtis anciens Balesme sur Marne maisons en 2-3 ans 2-3 reventes 10 /m2 Diffus + reprise bâtis anciens Hûmes Jorquenay PC en 2 ans Lotissement 19 lots (900 m2) 2-3 reventes 27 /m2 Diffus + reprise bâtis anciens Chanoy PC en 3 ans Diffus + reprise bâtis anciens 2-3 reventes/ 3 ans 20 /m2 1 lotissement bouclé : 6 ans Beauchemin PC en 5 ans 2-3 reventes/ 3 ans 20 /m2 Diffus + reprise bâtis anciens St Ciergues PC en 2 ans 2 lotissements bouclés il y a 5 ans 1-2 reventes 20 /m2 Depuis diffus + reprise bâtis anciens Perrancey les Vieux 2-3 PC / an 280 Moulins 2-3 reventes 20 /m2 2 lotissements réalisés ( lots) St Martin PC en 2-3 ans 1 à 2 reventes Une petite opération de 5/6 lots ACEIF Mai 2013 N

52 Par contre, sur la ville de Langres, le développement s est fait en diffus et dans de petites opérations en collectif... notamment en lien avec le bailleur social. L investissement privé en collectif depuis les années 2007 s est arrêté. La réalisation d un programme de produits défiscalisés (Akeyris), a mis sur le marché des logements locatifs dont la location est aujourd hui difficile. c) Une mise à niveau des systèmes d assainissement, à poursuivre L accompagnement du développement incite les communes à réaliser des travaux sur leur système d assainissement pour l améliorer, l adapter, parfois pour le mettre en œuvre. La recherche de la meilleure solution face à des investissements parfois très couteux constitue une source de difficulté pour s engager dans de lourds programmes. L exemple de l adaptation du réseau des communes proches du Lac de Charmes en est la parfaite illustration. d) Des programmes de valorisation urbaine centrés sur Langres La ville de Langres, depuis de nombreuses années mène des études sur la restructuration urbaine de son territoire : Une étude de reconversion du quartier Turenne et de l enceinte fortifiée de la citadelle menée par le Ministère de la Défense. Cette étude a permis de définir des orientations pouvant servir de cadre à un projet de requalification urbaine : - Valoriser et renforcer la dimension patrimoniale des éléments bâtis et non bâtis qui font l identité du lieu et le font appartenir à un réseau plus vaste des places fortifiées ; - Sortir la Citadelle de son isolement, assurer son désenclavement, notamment en renforçant les liens avec les quartiers périphériques ; - Transformer le site fermé sur lui-même de par sa fonction défensive en un véritable quartier urbain, connecté au reste de la ville ; - Faire de ce nouveau quartier un élément fort de liaison entre trois entités de la ville aujourd hui séparées, la ville ancienne au nord, la zone de développement commercial et la zone ouest de logements sociaux ; - S appuyer sur la mise en valeur de ces éléments patrimoniaux pour renforcer l attractivité de la ville notamment dans le domaine du tourisme culturel ; - Se servir des potentialités foncières et bâtis pré existantes pour fédérer sur le site différents projets publics et privés ; - Donner une cohérence urbaine à l ensemble des actions à engager. ACEIF Mai 2013 N

53 Schéma d organisation général de l espace «CITADELLE» Une étude «Epure» visant l élaboration du projet urbain et de revitalisation Le projet s articule autour d une idée majeure : «la redynamisation et la requalification du Grand Langres à partir de «l Acropole», orientation générale visant à faire converger l ensemble des politiques sectorielles de la ville et de l intercommunalité pour les 15 prochaines années. La cohérence des diverses actions et initiatives sont ainsi organisées sur une stratégie d aménagement du territoire et une logique urbaine. Le parti d aménagement propose trois échelles stratégiques : 1ère échelle territoriale : Une inscription accrue du Grand Langres dans le «Grand Est» - Axe 1 : Développer des coopérations interurbaines culturelles, patrimoniales, scientifiques et touristiques notamment avec l agglomération dijonnaise ; - Axe 2 : Développer des coopérations interurbaines économiques et la formation ; - Axe 3 : Promouvoir l amélioration de la desserte routière et ferroviaire. 2nde échelle territoriale : Un développement vertueux autour de l Acropole dans les faubourgs et le Pays de Langres - Axe 1: Améliorer les conditions de déplacement dans le Grand Langres ; - Axe 2 : Positionner la ville fortifiée et son système défensif au coeur de la stratégie touristique et patrimoniale du Pays de Langres ; - Axe 3 : Promouvoir un développement urbain durable en densifiant les tissus existants des faubourgs et des bourgs environnants. 3ème échelle territoriale : Une organisation de la ville haute à partir de 3 polarités complémentaires - Axe 1 : Revitaliser le centre historique ; - Axe 2 : Mettre en place une synergie de développement entre les secteurs «Sabinus Saints- Geosmes», «Champigny-St Gilles» et l Acropole ; - Axe 3 : Constituer une nouvelle polarité à la Citadelle contribuant à fédérer et redynamiser les 2 autres polarités existantes. ACEIF Mai 2013 N

54 Une étude opérationnelle d «OPAH RU» qui, à partir d un travail de diagnostic approfondi sur l état du bâti, l occupation du parc de logements privés et publics, l analyse du marché du logement, l analyse du tissu urbain, des évolutions de l armature commerciale et des déplacements, a permis de définir un dispositif d intervention opérationnel autour : - D enjeux habitat afin d améliorer la qualité du parc existant pour favoriser le maintien des personnes en place, sécuriser l accès à la propriété des jeunes ménages, améliorer le fonctionnement du marché locatif en contrôlant le développement de l offre et répondre à la diversité des demandes ; - D enjeux urbains permettant de mettre en valeur le patrimoine, de traiter les rues commerçantes et d aménager des espaces publics et de redéfinir le plan de déplacement et de stationnement ; - D enjeux fonciers et immobiliers permettant d intervenir sur des bâtis et des ilots intéressants à restructurer et de traitement de situations d habitat indigne, de la précarité énergétique ; - D enjeux sociaux à travers le maintien de la population en place et l accompagnement à l amélioration des logements des plus modestes, l accueil d accédants ; - D enjeux économiques et commerciaux en accompagnant les projets de valorisation des commerces. ACEIF Mai 2013 N

55 Eléments de diagnostic de l étude OPAH RU Source Urbanis-2010 La localisation de la vacance en 2009 L état du parc de logements en 2009 Certaines actions définies dans ces études se retrouvent dans des programmes d intervention qui les reprennent : Le contrat de projet 2012/2014 qui décline les actions à mettre en œuvre autour de 3 axes : - Axe 1: Mettre en œuvre une série d action à dominantes culturelles, patrimoniales, scientifiques à des fins touristiques Patrimoine naturel : Labellisation des territoires sud Haute-Marne, Nord Côte d Or en parc national, AVAP supra-communale Patrimoine culturel : Valorisation scientifique des collections des musées et des fonds bibliothécaires, création de la maison des lumières autour de l œuvre de Diderot, production d un événementiel culturel «DIDEROT 2013», création d un centre d interprétation de l architecture et du patrimoine, classement à l UNESCO du patrimoine fortifié - Axe 2: Développer des synergies supra communales Sur le plan économique : offre industrielle, commerciale, diversifiée et complémentaire à l échelle intercommunale, requalification des zones artisanales en entrée de ville Sur le thème de l habitat : mise en oeuvre d un PLH, émergence de nouveaux projets de lotissements en créant de la réserve foncière, incitations fiscales pour l implantation de nouveaux ménages à Langres. Sur le plan des services et des équipements : portage intercommunal des équipements et des services à la population. - Axe 3: Redynamiser l acropole à partir des trois polarités complémentaires Le quartier historique : résorption la vacance et requalification de l habitat cadre OPAH RU, maintien du commerce et renouvellement cadre FISAC urbain, requalification ACEIF Mai 2013 N

56 progressive des espaces publics (place Diderot, place des Etats-Unis, place ZIEGLER, place Jeanson, restauration d un front bâti sur la Place du centenaire), amélioration des conditions de déplacements, les cheminements doux connectés sur les périphéries, mise en valeur le patrimoine classé. Le quartier de la citadelle : accueillir des fonctions urbaines centrales à vocation intercommunale : Centre aquatique, Pôle petite enfance, comprenant une crèche, des espaces de bureaux dédiés aux services publics, société d audiovisuel, dépôt des collections du musée, Gendarmerie, avec 40 logements de fonction, Internat d excellence, en relation avec le lycée Diderot, locaux de la communauté et de la circonscription d actions sociales. Plus des hypothèses d implantations sur le site du BSMAT, par la suite : caserne de pompiers, fromagerie avec lieux d affinage et de vente, cinéma, un bowling, maison des associations, médiathèque et le Centre d Interprétation du Patrimoine, des locaux d activités et ateliers de créateurs Le renforcement des connections à la vieille ville et aux quartiers périphériques : schéma de voirie adapté, qui distribue les équipements par l extérieur de la place d armes, renforcement d une artère routière, renforcement des liens avec les quartiers au nord et au sud, constitution d un poumon vert de l acropole, création d un parc comme zone de détente de rencontre entre deux quartiers, traduction des mutations urbaines périphériques avec la rénovation du parc social dans un environnement d exception sur le flanc ouest du quartier de la citadelle, renouvellement urbain au nord afin d amorcer la couture avec les quartiers des ouches. Le contrat de projet prévoyait par ailleurs de créer des synergies entre l acropole et ses extrémités en valorisant les entrées de ville, notamment coté Saints-Geosmes, par un marquage de la transition ville/campagne le long des axes routiers par la restauration d un front végétal sur le sud à la hauteur de la ZA du Sabinus, incitation à une forte exigence architecturale des programmes à venir en entrée de ville Le Contrat de Redynamisation de Site de Défense de Langres Dans le cadre de la mise en œuvre du plan national de restructuration des sites de défense, Langres, le départ de la 15eme base de soutien matériel (BSMAT) s accompagnait d une mise en œuvre d un plan de redynamisation du territoire permettant de compenser cette évolution ayant des effets important pour le territoire. Ce détachement correspond à 136 personnes dont 120 personnels civils soit au total 386 personnes représentent 4,5 % habitants de la ville. Situé dans la partie est de la citadelle militaire, le site de l'emprise atteint 79 hectares. Le contrat de restructuration de site de défense, signé en 2010 pour 3 ans, prévoit des actions d'accompagnement qui découlent du contrat de projet ( la revitalisation urbaine autour de «l Acropôle», viabilisation d'un pôle de services et de loisirs dans la Citadelle ). Une convention de rénovation urbaine d intervention sur le parc social de la ville de Langres ne s est pas engagé sur un projet de renouvellement urbain avec l'agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU), mais au vu de la situation de son parc de logements publics, appartenant à Hamaris, a engagé avec le soutien de l Etat et du Conseil Général, des interventions de rénovation urbaine portant sur la démolition de 216 logements de 4 barres, la réhabilitation de 150 logements dans 6 immeubles, la mise en sécurité de 140 logements dans 4 immeubles, la résidentialisation de 220 logements dans 5 immeubles. Une convention est engagée avec le Conseil Général qui participe financièrement au programme de requalification du parc d Hamaris. ACEIF Mai 2013 N

57 Le contrat de cohésion sociale de la ville de Langres, lui permet d améliorer l image des quartiers neufs et la vie quotidienne de ses habitants, de proposer une action visant à définir un projet de rénovation urbaine pour les quartiers Ouches, Citadelle et les Casernes et à assurer une gestion urbaine de proximité (GUP). e) Des actions menées à des échelles élargies Une initiative intercommunale pour la mise en œuvre d une AVAP À l initiative de 6 communes (Langres-Corlee, Hûmes-Jorquenay, Saints-Geosmes, Peigney, Perrancey les Vieux Moulins et Champigny les Langres), un travail commun est engagé pour mettre en œuvre une Aire de Mise en Valeur de l Architecture et du Patrimoine (AVAP). Cet outil de protection et de mise en valeur du patrimoine a pour objectif l accompagnement d un projet culturel et de développement touristique et économique reposant sur la mise en valeur du patrimoine et l amélioration des approches urbaines. Les enjeux sont multiples : valoriser et révéler par une action paysagère le patrimoine majeur et mineur, gérer les entrées de villes, accompagner les expansions commerciales et le bâti social, repenser la vision du paysage,... Les actions communautaires sur l habitat ancien Les deux Communautés de Communes de l Etoile de Langres et de Neuilly l Évêque ont été support dans les années 2000 d OPAH. Ces opérations visaient à améliorer le confort et la qualité des logements occupés par leur propriétaire ou un locataire, réduire la vacance, produire une offre locative et préserver le patrimoine bâti. À l échelle de la Communauté de Communes de l Etoile de Langres, 345 logements dont 245 logements locatifs ont été améliorés ou réhabilités. La Communauté de Communes de Neuilly l Évêque s est engagée également dans une OPAH avec 2 Communautés voisines. Les résultats ont été limités, traduit par la suite, par la décision de ne pas s engager dans le PIG mis en œuvre par le Pays de Langres à la fin des années Les communes appartenant à la Communauté de Communes de la Vallée de la Suize ont également bénéficié d OPAH successives dont l impact, selon les maires, a été intéressant pour l amélioration du bâti. Relayée par le PIG mis en place par le Pays de Langres en appui sur les Communautés de Communes En 2007, la région Champagne-Ardenne avait élaboré un plan climat énergie régional. Il visait à mobiliser les acteurs locaux autour d un objectif commun : diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre à l horizon Dans cette optique, et pour favoriser le déploiement de plans climat énergie territoriaux, chaque territoire a reçu de la part de la Région un bilan de ses émissions de gaz à effet de serre sous forme de «fiche territoriale». Le bilan des émissions annuelles de GES sur le Pays de Langres traduisait : Emissions annuelles teq CO2/an Emissions par habitant 15,4 teq CO2/an/hab. Moyenne territoires ruraux 12,3 teq CO2/an/hab. La répartition des consommations d énergie par secteur d activité traduisait que le secteur résidentiel n était pas plus important secteur en termes de consommation énergétique. Bâtiment14% Transports 40% Agriculture 35% Industrie 11% ACEIF Mai 2013 N

58 Cartographie des émissions par secteur Cartographie des émissions et des consommations énergétiques En matière d habitat, les préconisations étaient les suivantes : traiter en priorité : - la qualité thermique du bâti construit avant la limitation du chauffage au fioul, très émetteur et répandu, traduisant une dépendance importante à la hausse des prix des énergies fossiles et un phénomène de précarisation énergétique - l amélioration des systèmes de chauffage au bois vétustes, très consommateurs qui entraînent le rejet de substances nocives dans l atmosphère. De ce fait, le Syndicat Mixte du Pays de Langres s est engagé, avec les Communautés de Communes depuis 2009, dans un programme de lutte contre la précarité énergétique afin de promouvoir un habitat économe en énergie et respectueux de l environnement en développant le recours aux énergies renouvelables. Ce dispositif s est mis en place en 2009 et a été relayé en 2011 par la démarche «Habiter Mieux». L objectif à l échelle du Pays de Langres s élevait à hauteur de 40 logements de propriétaires occupants et 10 logements de propriétaires bailleurs, par an dans le PIG et 60 propriétaires occupants par an dans Habiter Mieux. L évolution du territoire avec la création du Grand Langres permet aujourd hui à l ensemble des communes de bénéficier du PIG. Les résultats du PIG PIG précarité énergétique Habiter Mieux PO PB PO Objectifs Réalisés dont 7 sorties insalubres 40 Communes Bourg 1 2 Charmoilles 3 Corlée 1 2 Langres Lecey 1 1 Rolampont 4 St Ciergues 1 Vieux Moulins 1 1 Champigny 1 1 Balesmes 1 Hûmes Jorquenay 1 1 Noidant 1 Châtenay Mâcheron 1 Lannes 1 Grand Langres ACEIF Mai 2013 N

59 En 4 ans, avec les efforts en matière de sensibilisation et communication, les objectifs annuels sont atteints à l échelle du Pays. Néanmoins, à l échelle du Grand Langres, ils apparaissent limités. 34 propriétaires occupants touchés (soit 8 dossiers par an en moyenne) et 9 propriétaires bailleurs. Cependant, aucune action du type agenda 21 ou Plan Climat, n a été menée par le Grand Langres, ni par le Pays, visant à mener une politique globale de limitation des consommations d énergie et d utilisation des énergies renouvelables. Le Pays a bénéficié de la présence de l Espace Information Energie, véritable relais d information auprès des communes et surtout des particuliers sur l ensemble des champs liés aux économies d énergie, au traitement de la précarité énergétique et à l utilisation des énergies renouvelables. Aujourd hui, cet outil n existe plus. Des projets de développement de dispositifs en faveur des énergies renouvelables ont été mis en œuvre (parcs éoliens vers la sortie sud de l autoroute et sur la commune de Dampierre qui souhaite développer un parc photovoltaïque à coté, ). Des initiatives issues de particuliers sont menées dans de nombreuses communes à travers des projets de rénovation intégrant une isolation importante la pose de panneaux solaires ou photovoltaïque Localement, l utilisation du bois dans le secteur résidentiel est encore importante. Pays qui a tenté d impulser une dynamique en matière d habitat et d urbanisme Le Syndicat Mixte, à travers l action précédemment décrite, a été le moteur d une dynamique sur l habitat à travers : La mise en œuvre d une charte environnementale et d une charte architecturale et paysagère qui a permis de définir des préconisations dans une série de fiches conseils en matière de valorisations du bâti et des paysages, dont les communes font peu référence ; La mise en œuvre d une démarche PLH, non aboutie. L objectif de mettre en œuvre une politique de développement et d aménagement en matière d urbanisme et d habitat cohérente s inscrivait dans le programme de la charte de territoire. Un travail d analyse du fonctionnement du territoire avait permis de mettre en exergue les atouts, les faiblesses et surtout les besoins en matière d habitat. Un plan d actions avait été élaboré afin de répondre aux différents enjeux locaux. Ces actions étaient organisées autour de 3 grandes orientations visant à : - Développer l attractivité du territoire en dynamisant la production de logement ; - Promouvoir un habitat économe en énergie et respectueux de son environnement et améliorer la qualité de l offre existante ; - Consolider les services aux communes, aux professionnels et aux habitants en traitant certaines situations spécifiques et en développant les outils d accompagnement. La Loi ENL imposant l engagement de PLH à l échelle de Communautés de Communes, a stoppé la dynamique engagée. Néanmoins, le PIG a été engagé. Par ailleurs, le Pays a également mis en place le Point Information Logement (PIL), service gratuit destiné à faciliter la recherche de logements locatifs et de terrains communaux viabilisés. ACEIF Mai 2013 N

60 III. Les enjeux en matière d habitat 3.1. Inverser la tendance à l érosion démographique en assurant le maintien de la population à son niveau actuel Les rencontres avec les maires ont mis en avant que la persistance du phénomène de déclin démographique s est quelque peu estompée ces dernières années, notamment sur Langres qui a réussi à stabiliser sa population. Cette situation, accompagnée de la stabilité de l emploi constatée ces dernières années incite à organiser une politique de l habitat sur l ambition d assurer une stabilité de la population à son niveau actuel, dans les 5/10 ans à venir, soit autour de habitants environ. Ce scénario implique une adaptation de la politique de l habitat aux évolutions des besoins de la population locale, s accompagnant d une valorisation du cadre de vie et de qualité d habitat. Pour rappel, selon les données sur la construction au cours des 10 dernières années, 680 logements commencés ont été produits, soit environ 60/70 par an. Les données de l Insee sur la période 2000/2009 font état d une augmentation du nombre de ménages, donc de résidences principales de 230 logements soit 20/25 par an. Par conséquent, 250 logements auraient suffi pour répondre globalement aux besoins. Il en a été autrement avec la production d une offre plus moderne et un réel délaissement du parc ancien, peu adapté aux aspirations d habitat contemporain de la population, notamment sur Langres Sur la même période, le Grand Langres a connu une forte augmentation de sa vacance et une transformation en résidences principales, d une centaine de résidences secondaires. L analyse des évolutions au regard de la réalité du besoin de logements se fait à partir du calcul du point mort démographique qui permet de mettre en adéquation le niveau de construction au regard de la réalité des besoins de la population en place, du renouvellement du parc et de la variation du parc de logements vacants et de résidences secondaires et d y ajouter l offre nécessaire à l accueil de nouveaux ménages. Ainsi, sur les 10 dernières années, le Grand Langres a du répondre à la fois à : Un besoin lié au desserrement des ménages : environ logements en plus soit par an pour loger la même population ; Au renouvellement du parc (logements détruits, désaffectés,...) à hauteur d une centaine de logements soit 8/10 par an. Par contre, au regard de la baisse démographique sur cette période, le besoin de logement a été diminué de 450, soit 40/50 par an. Par conséquent,, le territoire, au vu d une production de logements supérieure à ses besoins, a connu un transfert des ménages du parc ancien vers le parc neuf, mais également un transfert des familles langroises au bénéfice des communes proches de Langres. Dans les années à venir, les objectifs de développement devront tenir compte de cette situation. ACEIF Mai 2013 N

61 Plusieurs éléments vont influer, dans les années à venir sur les besoins en logement : Les besoins liés au desserrement des ménages seront non négligeables, mais la taille moyenne des ménages en 2009 est déjà basse (2,24 personnes par ménages) et notamment sur Langres (2,10). Dans le prolongement de la tendance sur les 10 prochaines années (taille des ménages diminuée de 0,10 pour l ensemble des communes et 0.5% sur Langres ou la taille des ménages est déjà basse), ce sont environ 25 à 30 logements nécessaires par an ; Les besoins liés au renouvellement du parc sont estimés à environ 2% du parc de logements construit avant 1949, soit environ, un besoin de logements par an. Aucune démolition (après les 216 réalisées) n est prévue dans l immédiat dans le parc social mais des réflexions devront être engagées quant au renouvellement de l offre. Une situation à prendre en compte ; L activité économique va se traduire par un maintien du niveau d emploi sur le territoire. La fragilité du tissu industriel dépendant de décisions prises à l extérieur peut avoir des effets sur le maintien des effectifs. Ces diminutions d emploi possibles seront compensées par les emplois de services et liés au tourisme, mais de manière limitée. Par ailleurs, le territoire est confronté au vieillissement de son tissu artisanal, commercial et agricole et à la difficulté de maintenir ses services publics. Par conséquent, les besoins de logements liés à l activité économique resteront globalement peu significatifs ; Les besoins liés à l accueil de nouveaux ménages seront donc très limités du fait de l objectif de maintien de la population à son niveau actuel. Rappelons qu entre 2000 et 2009, la variation annuelle de population est de -0,5% par an. Les perspectives mises sur une diminution du solde migratoire (sur la base d un nombre d arrivées comblant pour partie les départs), compensé par la dynamique du solde naturel. Cette stabilité, débouchera sur un besoin limité de logements Par conséquent, le besoin de logements est estimé à environ 60 à 70 réponses logements par an, soit pour les 10 années à venir. Le développement des réponses logements porteront principalement sur les besoins endogènes du territoire, nécessitant à la fois : Une organisation des réponses en lien avec l offre urbaine Une adaptation du parc de logements à la réalité des besoins existants et surtout à l évolution de ces besoins (ex : logements de plus petite taille, logements répondant aux besoins liés au vieillissement, logements accessibles pour des personnes et ménages ayant des niveaux de revenu modestes, ), en locatif et en accession. Cette analyse se retrouve dans le porter à connaissance de l État. Quelle organisation territoriale? Un enjeu important du développement de l offre d habitat du Grand Langres pour les années à venir va porter sur son organisation. Aujourd hui, le territoire s appuie sur son armature urbaine renforcée mais fragilisée par la diminution de la population, sur Langres où les charges de fonctionnement sont supportées par moins de ménages. Pour maintenir, développer son offre de commerces, équipements et services et garantir à la fois la proximité et la qualité de cette offre urbaine à la population, le territoire, dans l organisation de ses réponses habitat, doit assurer à la fois : ACEIF Mai 2013 N

62 Un renforcement de la ville centre afin de lui permettre de conforter son rôle, son attractivité et surtout lui assurer le maintien de sa population et renouveler son offre de logement ; Un renforcement de l agglomération restreinte «Langres-Saints-Geosmes», comme cœur du territoire ; Un renforcement des bourgs relais de Neuilly l Évêque et Rolampont où l offre urbaine, présente, doit être confortée (ex : pôles enfance, scolaires et périscolaires, maisons de santé,...) ; Une valorisation du secteur rural autour de secteurs en lien avec des petits bourgs équipés (ex : Hûmes-Jorquenay, Dampierre) ou en lien avec la ville centre. Cependant, au cours des 10 dernières années le développement de l habitat s est fait à l échelle du Grand Langres selon un rapport : 35% dans la ville centre, 25% dans les 3 bourgs relais et 40% dans les communes rurales. Rappelons que la ville centre recense 47% de la population du Grand Langres et les 3 bourgs relais 20% Première question : faut-il continuer d accompagner le développement de l habitat de manière dispersée ou, au contraire, s appuyer sur l armature urbaine et conforter le rôle de la ville centre et des bourgs relais? Par ailleurs, le développement de ces dernières années s est fait dans de nombreuses communes, en neuf principalement. Ainsi, nouveaux logements ont été réalisés sous cette forme, de 2000 à Des opérations de lotissement sont aujourd hui, difficiles à commercialiser, sur plusieurs communes (ex : Hûmes-Jorquenay, Bourg, Champigny les Langes, Orbigny aux Monts...). Parallèlement, le territoire recense en 2011, logements vacants, dont 65% datant d avant Bien entendu, 65% de la vacance se retrouve sur Langres. Les démolitions récentes dans le parc social (216 logements environ) ont permis d atténuer ce phénomène qui touchait également le parc public. En 2011, la vacance représentait 12.9% du parc de logements. Aujourd hui, si l on retire les démolitions, elle s élève encore à 1100 unités, dont environ 600 sur Langres. La vacance est redevenue normale dans le parc public. Elle a tout de même augmenté de 400 unités voire plus. Deuxième question : faut-il continuer de privilégier un développement portant principalement sur le en neuf ou mener une politique ambitieuse basée sur le renouvellement et modernisation d un parc devenu peu attractif et sur la récupération d une partie du parc vacant pour répondre aux besoins. Dans ce sens la reconquête du centre ancien de Langres, mais également de bâtis situés au cœur des bourgs, permettraient d assurer par le développement d une offre mieux adaptée et modernisée, les réponses aux évolutions des besoins? ACEIF Mai 2013 N

63 Le rôle du PLH Définir, pour les 10 années à venir, les objectifs de développement de l habitat répondant à la réalité des besoins ; Territorialiser les objectifs de développement d un habitat de qualité, selon : - Centrer des réponses logement sur Langres, les 3 bourgs relais ; - Organiser l offre à produire à l échelle des secteurs ruraux, en appui avec les 2 bourgs d appui et en lien avec l offre de proximité. Affirmer un objectif de renouvellement urbain basé sur la récupération de 20 à 30% de logements vacants sur Langres et 10 à 15% dans les autres communes. ACEIF Mai 2013 N

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65 3.2. Définir les conditions de valorisation urbaine et de l habitat existant Accompagner le programme de renouvellement de l offre locative sociale des grands quartiers de Langres (Ouches, Turennes et Citadelle) et de modernisation de l ensemble du parc social du territoire Langres concentre 90% du parc locatif de la Communauté de Communes avec 1617 logements. Le parc locatif social représente 42% des résidences principales, dont la majorité sous une forme collective, se retrouve sur le quartier de la citadelle (environ 800 logements) et Ouches Turennes (480). Confronté depuis plusieurs années à un double phénomène de faible attractivité et à une forte vacance, résultant pour partie de la diminution du nombre d habitants, Hamaris s est engagé dans un programme de renouvellement urbain de son parc. La réalisation d une étude lui a permis de définir les contours de transformations et évolutions projetées sur ce quartier. Aujourd hui les efforts portent sur le Quartier de la citadelle avec : La démolition de 4 immeubles (Fougères, Eglantines, Dahlias, Glaïeuls) soit environ 216 logements ; La réhabilitation lourde (technique et thermique niveau BBC) de 150 logements dans 6 immeubles (Zinnias, Seringas, Genets, Serpolets, Soleils et Glycines) ; La mise en sécurité de 140 logements dans 4 immeubles dans l attente de la définition de leur devenir (immeubles Hortensias, Iris, Jasmins, Lilas,...). La résidentialisation de 220 logements dans 5 immeubles (Genets, Aragon, Myosotis, Mimosas et Glycines) ; la vente de logements dans le bâtiment les Camélias est prévue; A ces projets s ajoutait une réflexion sur la valorisation qualitative des espaces libérés, la valorisation des espaces publics, des axes de circulation routière, piétonne et cycliste, la création d équipements dédiés aux associations et de renforcement de l offre commerciale Pour mener à bien cette action de renouvellement, Hamaris, prévoyait la reconstruction d une offre de logements diversifiée en locatif et en accession, en individuel groupé et en petits collectifs (environ 70 logements), sur les emprises des immeubles démolis, dans le site de la citadelle (environ 30 logements) et dans la vieille ville (30 à 40 logements). Cette perspective de poursuite du programme est aujourd hui en attente... Seuls 2 programmes sont en cours : la restructuration des 32 logements au Bel Air, et la réalisation de 8 logements dans l immeuble Tassel au centre- ville. Aujourd hui, suite aux démolitions, la vacance semble revenue à un niveau normal à l échelle de la ville. Néanmoins, les questions de l image du quartier, de son niveau d équipements de commerces et services, de ses liens au centre -ville, à la citadelle, pôle fort de demain, restent encore posées Par ailleurs, le quartier Ouches-Turennes, quartier ancien, qui comprend environ 500 logements, ne fait pas l objet de programmes de modernisation dans les années à venir, ACEIF Mai 2013 N

66 seulement des travaux de mise en sécurité seront réalisés sur l immeuble Vauban (94 logements). Aujourd hui, ce quartier se caractérise par la présence de 3 barres de 120 logements chacune, attractives avec des niveaux de loyer peu élevés et ne posant pas de problèmes. Cependant, les immeubles sont de qualité moyenne, peu performants au niveau énergétique. Le quartier comprend également, environ 160 logements individuels accolés par groupes de 4 ou 6 logements, dont une partie a été réhabilitée et une partie, vendue (12 depuis 2010). Hamaris souhaite poursuivre la vente de ces logements. Il prévoit également, sur les logements du Pré Vert (160) de changer les revêtements en bois par des matériaux ne nécessitant pas d entretien. Hamaris envisage de vendre la moitié de ce parc, dans les années à venir. Enfin, sur le centre ancien, se pose la question du devenir de l immeuble Navarre (60 logements) réhabilité à minima (mise en sécurité) mais très attractif pour les ménages en place, notamment les personnes âgées. Sur le reste du territoire, Hamaris recense un petit parc de logements sur Rolampont (108 logements) et Neuilly l Evêque (45) dont une partie est constituée de petits collectifs et pour lesquels, il sera important d intervenir pour les moderniser (amélioration des logements et de leur performance thermique : 82% du parc est ancien a plus de 30 ans, dont 25% plus de 50 ans et 25 % est classé E,F ou G au niveau du DPE) dans le cadre du plan de patrimoine. Dans les autres communes le parc est plus récent, souvent en individuel. CCGL : Âge du parc - de 10 ans de 10 à 19 ans de 20 à 29 ans de 30 à 49 ans + de 50 ans Nb % Nb % Nb % Nb % Nb % Total Bannes 4 44,4% 5 55,6% 9 Champigny les Langres 5 100,0% 5 Dampierre 4 36,4% 4 36,4% 3 27,3% 11 Hûme Jorquenay Jorquenay 5 50,0% 5 50,0% 10 Neuilly l Évêque 10 30,3% 10 30,3% 13 39,4% 33 Lannes 2 100,0% 2 Rolampont 11 10,4% 14 13,2% 35 33,0% 46 43,4% 106 Langres 50 3,1% 51 3,2% 101 6,2% ,8% ,9% Total 69 3,8% 89 5,0% 161 9,0% ,3% ,9% CCGL : Performance technique du parc A - B - C D E F - G Nb % Nb % Nb % Nb % Total Bannes 4 44,4% 5 55,6% 9 Champigny les Langres 5 100,0% 5 Dampierre 8 72,7% 3 27,3% 11 Hûme Jorquenay Jorquenay 5 50,0% 5 50,0% 10 Neuilly l Évêque 5 15,2% 21 63,6% 1 3,0% 6 18,2% 33 Lannes 2 100,0% 2 Rolampont 35 33,0% 41 38,7% 12 11,3% 18 17,0% 106 Langres ,3% ,1% ,7% 28 1,9% 1474 Total ,6% ,8% ,9% 60 3,6% 1650 Aujourd hui, plusieurs questions se posent quant à l évolution du parc locatif social dans une logique de restructuration urbaine de la ville de Langres et de renouvellement d une offre aujourd hui devenue peu attractive : Quel devenir des tours des Quartiers neufs dont l offre n est plus attractive et qui supporte l essentiel de la vacance actuelle? Quel devenir des 3 barres sur Ouches-Turenne? Quel niveau de réhabilitation prévoir? Fautil en démolir une? ACEIF Mai 2013 N

67 Quel renouvellement de cette offre, en lien avec la reconquête du centre ancien? Comment faire évoluer l accueil dans les immeubles avec ascenseur (Camelia, Aragon, Genets, Myosotis, Mimosas) et les moderniser pour les valoriser et permettre de répondre aux besoins liés au vieillissement? Quel programme en matière d aménagement, d équipements de proximité (commerces et services) Quelle valorisation des emprises des bâtiments démolis et quelle articulation prévoir avec le projet de la citadelle? Quel rythme au programme de vente des maisons accolées et sur les Prés Verts? Quel devenir du bâtiment Navarre à l entrée du Centre? Ces questions posent à la fois : Un enjeu de devenir et de renouvellement de l offre d habitat social, notamment en lien avec la reconquête du centre historique et de son adaptation pour répondre à l évolution des besoins. Un enjeu plus large de restructuration urbaine de l ensemble du site de l «Acropôle» Le bailleur doit avoir un rôle important dans l organisation et la mise en œuvre du projet urbain de la ville. Le rôle du PLH Affirmer un programme de restructuration urbaine et sociale des quartiers neufs Définir les conditions de traitement urbain et social du quartier Poursuivre la réhabilitation des logements ; Réfléchir au devenir de 4 tours des Quartiers neufs et de 3 barres sur Turenne (transformation, démolition ), en lien avec une reconstitution et diversification de l offre dans le centre historique, sur des immeubles intéressants à mobiliser et valoriser; Assurer le programme de relogement des familles dans l hypothèse de démolitions à venir Définir les conditions d évolution (équipements, services de proximité, liaisons avec la citadelle, liens aux services de la citadelle, cheminements, aménagements d espaces ) Poursuivre le programme de modernisation et de traitement énergétique prévu sur l ensemble du parc de Langres et des bourgs relais ; Conforter les actions pour renforcer l attractivité du parc de logements, la qualité de gestion des services et sa promotion. ACEIF Mai 2013 N

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