Par le biais de cette rubrique «Photo mensuelle de l économie luxembourgeoise», la Chambre de Commerce
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- Ernest Julien
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1 Photo mensuelle de l économie luxembourgeoise Par le biais de cette rubrique «Photo mensuelle de l économie luxembourgeoise», la Chambre de Commerce souhaite familiariser les lecteurs du Merkur à l évolution des indicateurs macro- et microéconomiques, tout en mettant en évidence le point de vue de ses ressortissants. La première partie de cette rubrique est consacrée aux principaux indicateurs macroéconomiques et aux prévisions qui s y rattachent pour 2011 et L évolution d indicateurs conjoncturels, sur base mensuelle ou trimestrielle selon la disponibilité des données, est ensuite illustrée graphiquement dans une seconde partie. La troisième et dernière partie donne la parole à un chef d entreprise qui présente son point de vue concernant l environnement macroéconomique, en général, et son secteur d activité, en particulier. n 1. Evolution des principaux indicateurs macroéconomiques indicateurs Croissance du PiB à prix constants 4,8% -5,3 % 2,7 % 2,0 % 1,4 % (% de croissance en volume et montants absolus en millions EUR) (1) , , , ,9 taux de chômage (variation annuelle en %) 2,8% 5,7% 6,0 % 6,0 % 6,5 % Emploi total intérieur (variation annuelle en %) 3,2% 1,0% 1,8% 3,0% 1,7% ipcn (variation annuelle en %) 2,1% 0,4% 2,3% 3,4% 2,3% Coût salarial nominal moyen (variation annuelle en %) 3,6% 1,8% 1,9% 2,3% 4,6% Capacité/besoin de financement (administration publique,%du PIB) 1,7% -0,9 % -1,1% -0,6 % -1,4%, Note de Conjoncture Remarque: ( 1 ) Le PIB à prix constants, réel ou en volume est la valeur du PIB en tenant compte des variations des prix, c est-à-dire de l inflation. Le PIB réel a l avantage de montrer les variations à la hausse et à la baisse dans le volume (les quantités) de la production de biens et services. C est la valeur utilisée lorsque l on mesure la croissance du PIB. En effet, on ne peut pas savoir uniquement en observant le PIB nominal (en valeur) si la hausse de l indicateur provient d une hausse des prix, d une hausse de la production ou dans quelles proportions ces deux variations se combinent. NOW IN LUX consultationspour aider les entreprises progrés entreprises@cc.lu Chambre de Commerce 7, rue Alcide de Gasperi L-2981 Luxembourg Commandez auprès de sites et fournisseurs qui ne livrent pas vers Luxembourg! Réceptionnez vos commandes même absent de votre domicile et retirez vos colis à la BPM Parcel-Station la plus proche -jour et nuit. VOTRE PARTENAIRE POUR LA RÉUSSITE. Choisissez votre BPM Parcel-Station: BPM.LU 64 MErKUr BPM-Lux, Un Service dert-log SA, Tel
2 n 2. repères conjoncturels pour l économie luxembourgeoise Graphique 1 Evolution du cours du baril de Brent à londres Graphique 2 Evolution de la parité EUr/US dollar Cours de clôture du baril de Brent le 23 janvier 2012: 110,58 USD Parité EUR/USD le 23 janvier 2012 à la clôture: 1 EUR = 1,3024 USD 25 janv janv Dr: 110,58 XBNT MMA(20) 1108,84 MMA(50) 109,45 MMA (100) 109,58 En USD (US Dollar) 145,00 136,60 145, ,0 125, ,0 116, ,0 113,70 109, ,40 105,0 95,25 99, ,0 9 85,0 83,25 77, , , ,0 6 55,0 5 45, janv janv Dr: 1,30 EURUSD MMA(20) 1,28 MMA(50) 1,30 MMA (100) 1,33 1 EUR = 1,3024 USD 1, ,218 1,467 1,282 1,419 1,346 1,306 1,267 1,64 1,62 1,60 1,58 1,56 1,54 1,52 1,50 1,48 1,46 1,44 1,42 1,40 1,38 1,36 1,34 1,32 1,30 1,28 1,26 1,24 1,22 1, Graphique 3 Evolution mensuelle du commerce mondial Graphique 4 Evolution trimestrielle des exportations de biens et de services Volume du commerce mondial, 2000 = Indice du commerce mondial en novembre 2011: 164,3 Variation par rapport au même trimestre de T1 2007T2 2007T3 2007T4 2008T1 2008T2 2008T3 2008T4 Exportations de biens Exportations de services Exportations de biens et de services Exportations de biens au 3 e trimestre 2011 (par rapport au 3 e trimestre de 2010): +5,1 % Exportations de services au 3 e trimestre 2011 (par rapport au 3 e trimestre de 2010): +3,3 % 2009T1 2009T2 2009T3 2009T4 2010T1 2010T2 2010T3 2010T4 2011T1 2011T2 2011T3 Exportations de biens et services au 3 e trimestre 2011 (par rapport au 3 e trimestre de 2010): +3,7 % Centraal Planbureau (Pays-Bas) Graphique 5 Evolution trimestrielle du PiB et de l emploi intérieur Graphique 6 Evolution mensuelle du taux de chômage (au sens strict) Croissance PIB au 3 e trimestre 2011 (par rapport au 3 e trimestre 2010): +1,1 % Taux de chômage en novembre 2011: 6,1 % 8,0 7,0 Variation par rapport au même trimestre de 6,0 4,0 2,0-2,0-4,0-6,0-8,0 PIB 2007T1 2007T2 2007T3 2007T4 2008T1 2008T2 Emploi intérieur 2008T3 2008T4 2009T1 2009T2 2009T3 2009T4 2010T1 2010T2 2010T3 2010T4 2011T1 2011T2 Croissance emploi au 3 e trimestre 2011 (par rapport au 3 e trimestre 2010): +2,9 % 2011T3 6,5 6,0 5,5 5,0 4,5 4,0 3,5 MErKUr 65
3 Graphique 7 Evolution mensuelle de l indice des prix à la consommation national (ipcn) et de l indice des prix à la consommation harmonisé (ipch) Variation par rapport au même mois de 6,00 5,00 4,00 3,00 2,00 1,00-1,00-2,00 IPCN du Luxembourg en décembre 2011: 3,18 % IPCH du Luxembourg en décembre 2011: 3,4 % IPCH de la zone euro (17 pays) en décembre 2011: 2,7 % avr juil oct Graphique 8 Evolution mensuelle de la production industrielle par jour ouvrable et des entrées de commandes Ensemble de l industrie, Indices ayant une base 100 en mars-2009 juin-2009 sept-2009 déc-2009 mars-2010 Indice d entrées de commandes en octobre 2011: 106,7 juin-2010 sept-2010 déc-2010 mars-2011 juin-2011 sept-2011 IPCN Luxembourg Seuil pour cote d échéance IPCH Luxembourg Production par jour ouvrable IPCH zoneeuro (17pays) Entrées de commandes Sources:, Eurostat Indice de production par jour ouvrable en ocotbre 2011: 90,3 Graphique 9 Evolution mensuelle des nouvelles immatriculations de voitures particulières et à usage mixteneuves Graphique 10 Evolution mensuelle des autorisations de bâtir Nouvelles immatriculations en décembre 2011: Volume bâti en septembre 2011: m En chiffres absolus Volume bâti en m 3 juié-2011 Nouvelles immatriculations Trend Autorisations de bâtir Trend Graphique 11 Evolution mensuelle de la somme bilantaire des établissements de crédit Graphique 12 Evolution mensuelle du nombre d organismes deplacement collectif (opc) et de leurs actifsnets Bilan agrégé en novembre 2011: millions EUR Nombre d OPC en novembre 2011: En millions EUR, encours en fin de période Nombre d OPC déc-2007 févr-2008 juin-2008 août-2008 déc-2008 févr-2009 juin-2009 août-2009 déc-2009 févr-2010 juin-2010 août-2010 déc-2010 févr-2011 juin-2011 août Actifs nets en milliards EUR Nombre d OPC (échelle de gauche) Actifs nets des OPC (échelle de droite) Actifs nets des OPC en novembre 2011: 2.059,419 milliards EUR BCL CSSF 66 MErKUr
4 Parole à un chef d entreprise: Michèle detaille n Focus sur l appréciation personnelle du chef d entreprise Pour chacun des indicateurs, Michèle Detaille a précisé, sur une échelle allant de 1 (situation totalement insatisfaisante) à 5 (situation excellente), sa perception des performances actuelles des différents indicateurs sous revue, ainsi que ses perspectives en termes d évolution de la situation conjoncturelle. n Focus sur le secteur industriel Nos activités d emballage industriel et de levage étant principalement tournées vers l exportation, elles s avèrent particulièrement sensibles aux paramètres de compétitivité du Grand-Duché et plusieurs facteurs impactent négativement nos activités. Tout d abord, l indexation automatique des salaires et le niveau du salaire social minimum, relativement élevé, se révèlent néfastes pour nos entreprises. Ensuite, l inflation, qu elle soit «importée» ou non, contribue à augmenter nos coûts de production (en termes d énergie, de services et de fournitures achetés sur le sol luxembourgeois). Cette augmentation des prix, sur lesquelles les entreprises n ont aucune emprise, peut difficilement être répercutée sur la clientèle étrangère, au risque de perdre des marchés. Michèle detaille, administrateur délégué de No-Nail Boxes De plus, le manque de main-d œuvre résidente qualifiée et motivée s avère également un frein à nos activités. L implantation dans le nord du pays de nos entreprises nous permet de pallier ces facteurs grâce à l embauche de travailleurs frontaliers. Enfin, notre contribution à la croissance du PIB est largement freinée par des règlementations nombreuses, variées et contreproductives dans le domaine environnemental. Des simplifications administratives sont dès lors plus que nécessaires, au risque de voir certaines entreprises quitter le sol luxembourgeois pour les régions frontalières. n indicateurs Situation actuelle Prévisions Croissance du PIB 2 2 Taux de chômage 1 1 Emploi total intérieur 3 2 Inflation 2 2 MErKUr 67
5 n appréciation de la situation conjoncturelle par Carlo thelen, chef économiste de la Chambre de Commerce La production de l industrie luxembourgeoise connaît au 3 e trimestre 2011 une évolution divergente de celledela moyennedela zone euro: alors que cette dernière affiche au cours de ce 3 e trimestre une progression de quelque 5% par rapport à 2010, un repli de l ordre de 2% est enregistré du côté luxembourgeois. Les résultats sont peu susceptibles de connaître une amélioration significative au cours du 4 e trimestre au vu des enquêtes d opinions dans l industrie européenne et luxembourgeoise. Pour le Luxembourg, si les estimations pour octobre se confirment, la baisse pourrait dépasser 10 % sur un an au 4 e trimestre. Dans ce contexte globalement défavorable, les données disponibles pour l industrie européenne comprennent également quelques notes plus optimistes, par exemple une hausse des immatriculations de voitures particulières dans la zone euro en novembre ainsi qu un léger redressement des commandes industrielles en octobre 2011, notamment en Allemagne. Dans ce pays voisin, les exportations ont augmenté de 2,5%en novembre 2011 par rapport au mois précédent, alors que les importations ont diminué de 0,4%. En 2012, les exportations allemandes devraient atteindre une nouvelle valeur record de milliards EUR. Selon les derniers chiffres publiés par la BCL et le, la balance courante luxembourgeoise des trois premiers trimestres 2011 dégage un excédent de 2,4 milliards EUR, en chute de près de 600 millions EUR par rapport à la même période de l année précédente, en raison de l aggravation du déficit des trois balances partielles (marchandises, revenus et transferts) de plus de 1,3 milliard EUR. Seule la balance du commerce international de services s améliore pendant les neuf premiers mois de 2011 (+737 millions EUR), et ce notamment sous l impulsion d une hausse marquée des exportations de services financiers (+8,5 %). Cependant, l amélioration du solde de la balance des services ne suffit plus à neutraliser les évolutions négatives des autres balances partielles, engendrant ainsi une baisse de l excédent courant. Du côté des consommateurs, l indicateur de confiance établi par la BCL est resté stable en décembre 2011, à son niveau le plus bas depuis janvier 2010, bien que ses composantes affichent des évolutions contrastées puisque les anticipations des ménages concernant la situation économique générale au Luxembourg se soient quelque peu éclaircies tandis que l inquiétude face au chômage a augmenté par rapport au mois passé, tout comme la composante relative à la capacité d épargner des ménages. n 1, Conjoncture Flash, décembre MErKUr
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