CAFE DD n 3 : COMPTE-RENDU DU TROISIEME ATELIER

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1 CAFE DD n 3 : Préserver la biodiversité et les ressources naturelles L atelier se déroule à la brasserie au «Cœur de Saint-Brice» de 19 h à 21 h. COMPTE-RENDU DU TROISIEME ATELIER DE PARTAGE DU DIAGNOSTIC DE TERRITOIRE AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLE - 14 mai 2012 Introduction Madame Céline SALFATI, adjointe au maire chargée de l environnement, de la protection de l écosystème et du suivi des nuisances ouvre la séance. Elle remercie les participants pour leur présence, indique le thème du Café DD : préserver la biodiversité et les ressources naturelles, puis passe la parole à François Camé d Etik-presse, animateur de cet atelier de partage. Ce dernier rappelle que la collectivité s est lancée dans la construction d un Agenda 21 Agenda pour programme d actions, et 21 pour 21ème siècle qui doit, lors d une première étape, s appuyer sur un diagnostic des forces et faiblesses du territoire au regard du développement durable. Etik-Presse a déjà rendu une première version, «experte», de ce diagnostic qui doit maintenant être partagé avec les acteurs du territoire, afin de s enrichir de leurs remarques, critiques et précisions. C est ensuite sur la base de ce «diagnostic partagé» - et des enjeux approfondis qu il aura mis en lumière -, que devra s élaborer la stratégie et le plan d actions de l Agenda 21. Rappel : les éléments présentés en atelier ne constituent qu un résumé du diagnostic réalisé par Etik-Presse dont la version complète est disponible en ligne sur le site de la Ville.

2 Biodiversité Compte-rendu du Café DD n 3 : Préserver la biodiversité et les ressources naturelles ETIK-PRESSE a présenté aux participants du «Café DD» ce résumé du pré-diagnostic, et ces enjeux : RÉSUMÉ du PRÉ-DIAGNOSTIC, sur cette thématique : La forêt de Montmorency, principal réservoir biologique du territoire. Composée d essences caractéristiques de la région parisienne, cette forêt périurbaine recouvre environ 1/4 du territoire. Gérée par l ONF, elle a une double vocation : accueillir du public et produire du bois. Parallèlement, la richesse biologique de cet espace est reconnue par son classement en zone d intérêt écologique floristique et faunistique (ZNIEFF). Les vergers et les prés des bas de coteaux : des espaces clés en matière de préservation de la biodiversité. Les vergers et les prés jouent un rôle particulièrement important dans la trame écologique du territoire, par la protection qu ils offrent aux espaces forestiers et les ressources alimentaires qu ils proposent à la faune. Or, depuis 1982, on note une nette diminution de leur surface. Afin de préserver ces espaces, la Région a mis en place un Périmètre Régional d Intervention Foncière (PRIF), à l intérieur duquel elle peut se porter acquéreur prioritaire. Une forte présence de la nature en ville. Le végétal occupe une place importante au sein de l espace urbain. Les parcs arborés des grandes villas qui bordent la rue de Paris participent à aérer le coeur de ville, et dans les constructions plus récentes, d importantes surfaces végétales ont été intégrées dans les programmes de logements. En outre, la maison individuelle, souvent implantée en retrait de la voie, propose de nombreux jardins côté rue. Enfin, Saint-Brice-sous-Forêt compte également 5 parcs et jardins publics. La volonté de favoriser la biodiversité en milieu urbain. Afin de valoriser cette présence du végétal dans la ville, la commune a signé en 2011 la Charte régionale de la biodiversité. Ce document a notamment pour objectif de favoriser le développement de la biodiversité en milieu urbain. À ce titre, la Ville souhaite notamment développer les haies végétales et les toitures végétalisées. Limiter les impacts de la ville sur les milieux naturels. Afin de réduire ses impacts sur les milieux, les services techniques se sont notamment fixés pour objectif de ne plus recourir aux traitements chimiques et s orientent vers la construction de parcs et de jardins qui soient le plus «auto-suffisants» possible. En outre, un plan de gestion différenciée des espaces verts est actuellement en cours d élaboration. Le développement des jardins familiaux : une solution à l abandon des vergers. Afin de protéger de l urbanisation les vergers aujourd hui délaissés, de les valoriser au service des populations (accès à la nature, éducation à l environnement, etc.), le développement de jardins familiaux orientés vers l insertion et le maraîchage biologique apparait comme une solution efficace et durable. LES ENJEUX signalés dans le PRÉ-DIAGNOSTIC, sur cette thématique : Renforcer la biodiversité en milieu urbain, par des actions concrètes sur le territoire et en sensibilisant les particuliers aux bonnes pratiques de jardinage. Mieux connaître la diversité biologique du territoire. Préserver de l urbanisation les espaces paysagers en ceinture de commune et frontaliers de la forêt de Montmorency. Étudier la possibilité d étendre l emprise des jardins familiaux sur les espaces délaissés par les vergers. Améliorer la liaison des différents espaces naturels du territoire, par la création d une trame verte et bleue.

3 LES ENJEUX soulignés lors du PARTAGE EN ATELIER, sur cette thématique : Les enjeux indiqués dans le pré-diagnostic ont été validés par les participants, qui, lors de la discussion qui s est engagée, les ont également précisés et/ou complétés. Notamment : Les participants expliquent que la biodiversité est déjà menacée. Un exemple marquant est celui de la diversité des pommes cultivées sur le territoire ; cet appauvrissement des essences végétales ne facilitant pas la pollinisation. Afin de mesurer ce patrimoine, de mieux le connaître pour mieux le préserver, mais aussi d enrichir le patrimoine de biodiversité de Saint-Brice, il est donc nécessaire de : Réaliser un inventaire de la biodiversité du territoire incluant une cartographie des arbres remarquables. Installer des ruches en ville. Préserver la flore et la faune. Les jeunes sont déjà en partie formés à la préservation de l environnement dans les établissements scolaires. Un club jardinage a même été créé au collège (mais peu d enfants en font partie). Il semble donc indispensable de sensibiliser la population à cette thématique, et notamment, pour cela, de permettre aux habitants de s approprier des espaces de «nature en ville». En conséquence, l atelier juge nécessaire de : Renforcer la sensibilisation des populations à la nature et à la biodiversité. Développer le micro-fleurissement le long des façades. Créer des jardins partagés en zone urbaine, et sur les coteaux. Sensibiliser les propriétaires de jardins, y compris les copropriétés, à une gestion «écologique» de leurs espaces verts Les actions menées par l ONF (Office National des Forêts) sont à l origine de malentendus certains habitants craignent une déforestation progressive. Il serait donc intéressant de : Demander à l Office National des Forêts de mieux communiquer sur sa gestion en matière de biodiversité. Les arboriculteurs assurent la valorisation des vergers et donc la préservation d une partie de la ceinture verte de la commune. D où la nécessité de : Soutenir les arboriculteurs et les aider à écouler leur production auprès des habitants, dans des «circuits courts». Préserver les vergers et les espaces agricoles existants. Enfin, dans le cadre de l Agenda 21, il semble utile de : Encourager une agriculture raisonnée.

4 Eau ETIK-PRESSE a présenté aux participants du «Café DD» ce résumé du pré-diagnostic, et ces enjeux : RÉSUMÉ du PRÉ-DIAGNOSTIC, sur cette thématique : Une gestion publique du service de l eau, une exploitation privée. En raison d un impact économique moyen et défavorable pour la commune, la Ville a confié la gestion du service d alimentation en eau potable au Syndicat des Eaux d Ile-de-France (SEDIF). Elle bénéficie ainsi des infrastructures de ce vaste syndicat, ce qui lui permet de mutualiser les coûts, d obtenir une qualité de service et une assurance du parfait respect des règles sanitaires. Une eau potable de bonne qualité. L eau potable puisée dans l Oise au niveau de Méry-sur-Oise requiert un dispositif de traitement important afin d éliminer les différents polluants présents dans ce cours d eau. Mais l eau distribuée à Saint-Brice est de très bonne qualité bactériologique et contient de moins en moins de nitrates : 20 mg/l en moyenne quand la limite de qualité est de 50 mg/l. Elle est également conforme à la limite de qualité (0,10 μg/l) pour chaque pesticide analysé. Une consommation d eau en baisse et inférieure à la moyenne départementale. L abonné saint-bricien (ménages et entreprises confondus) consomme un volume d eau inférieur à la moyenne du département (230 m3 / abonnement et par an ; contre 278 m3 / abonnement et par an). Les volumes consommés sont en baisse de 4,37 % depuis Ce constat est positif au regard du développement durable. L eau sur le territoire : une présence localisée, artificialisée et dont la qualité est à mieux définir. L eau est une composante importante du paysage saint-bricien. Plusieurs fontaines se trouvent sur la commune, essentiellement dans la forêt, et 3 ruisseaux irriguent le territoire. Mais en l absence d études spécifiques sur ces rivières, il est assez difficile d en caractériser la qualité. Toutefois, des études plus globales analysant les eaux du petit Rosne et du Croult montrent des traces importantes de pollutions. Un traitement satisfaisant des eaux usées. Les effluents de la commune sont traités par la station d épuration de Bonneuil-en-France. Cette station présente des rendements épuratoires satisfaisants : Matières en suspension : 96 % Matières organiques : supérieurs à 94,6 % Matières azotées : 96 % Matières phosphorées : 80 % L eau une ressource à protéger pour réduire l impact sur l environnement. Si la France possède des ressources hydrologiques importantes, économiser l eau reste un enjeu majeur : la production d eau potable consomme de l énergie et produit des déchets. Si la Ville favorise la mise en place d équipements de récupération de l eau de pluie, dans les nouvelles constructions, les Saint-Briciens semblent, quant à eux, peu sensibilisés aux enjeux de la préservation. LES ENJEUX signalés dans le PRÉ-DIAGNOSTIC, sur cette thématique : Approfondir la connaissance des différents réseaux. Sensibiliser les habitants à limiter leur consommation en eau pour réduire l impact sur l environnement. Reconquérir les ruisseaux en zone urbaine (busés) et renaturaliser les berges. Protéger la ressource en eau.

5 LES ENJEUX soulignés lors du PARTAGE EN ATELIER, sur cette thématique : Les enjeux indiqués dans le pré-diagnostic ont été validés par les participants, qui, lors de la discussion qui s est engagée, les ont également précisés et/ou complétés. Les participants expliquent qu il existe plusieurs sources et fontaines sur le territoire, notamment la fontaine aux cochons avait à l époque des vertus thérapeutiques pour les yeux, qui semblent oubliées et perdues. D où la nécessité de : Répertorier les sources du territoire et de les valoriser. Dans le cadre de l Agenda 21, il semble également utile de : Faire l inventaire des eaux du territoire et de leur qualité.

6 Déchets Compte-rendu du Café DD n 3 : Préserver la biodiversité et les ressources naturelles ETIK-PRESSE a présenté aux participants du «Café DD» ce résumé du pré-diagnostic, et ces enjeux : RÉSUMÉ du PRÉ-DIAGNOSTIC, sur cette thématique : Les déchets de la Ville sont gérés par le SIGIDURS. Le Syndicat Mixte pour la Gestion et l Incinération des Déchets de la Région de Sarcelles compte 41 communes. Sa mission est de collecter, traiter et valoriser les déchets ménagers des habitants de son territoire. Une diminution globale des déchets depuis En 2011, chaque habitant de la CCOPF produisait en moyenne 29kg de déchets de moins qu en Les données fournies par le SIGIDURS, concernent uniquement les communautés de communes, et ne sont pas détaillées, au niveau communal. Un meilleur tri des déchets. La baisse des quantités collectées est en grande partie imputable à une diminution de celle des ordures ménagères : 64kg en moyenne par habitant entre 2008 et En revanche, on observe une hausse des tonnages pour les déchets triés à l exception des journaux. Un problème récurrent : les dépôts sauvages. Malgré une collecte mensuelle des encombrants dans les quartiers pavillonnaires, la Ville n arrive pas à faire cesser ces incivilités. Une mutualisation des déchets des entreprises de la zone d activité des Perruches. Cette démarche permet d optimiser les collectes et donc les déplacements et de réduire ainsi les nuisances. En revanche, dans la zone commerciale de la Chapelle Saint-Nicolas, il n y a pas de mutualisation. Des sites de traitement s appliquant à développer une gestion durable des déchets. Aujourd hui, le centre de valorisation des déchets fournit l électricité de l usine et le chauffage de logements du Grand Ensemble de Sarcelles. En outre, tous les camions en charge de la collecte des déchets ont été renouvelés en 2010 et respectent la norme Euro 5 imposant une limitation des émissions polluantes telles que l oxyde d azote, le monoxyde de carbone ou les hydrocarbures. Des actions de sensibilisation qui se multiplient. Le SIGIDURS s est engagé dans un Plan Local de Réduction des Déchets depuis 2011 visant la réduction à minima de 7 %, d ici à 5 ans, de la production d ordures ménagères. Dans ce cadre, il multiplie les actions de sensibilisation auprès des citoyens : des animations spécifiques sont proposées aux publics scolaires et les ambassadeurs du tri mènent des campagnes de sensibilisation auprès des citoyens en fonction des évaluations réalisées régulièrement sur la qualité du tri. LES ENJEUX signalés dans le PRÉ-DIAGNOSTIC, sur cette thématique : Etudier l opportunité de créer une recyclerie ou une ressourcerie. Trouver une solution, au problème récurrent des dépôts sauvages. Poursuivre les actions de sensibilisation auprès des habitants.

7 LES ENJEUX soulignés lors du PARTAGE EN ATELIER, sur cette thématique : Les enjeux indiqués dans le pré-diagnostic ont été validés par les participants, qui, lors de la discussion qui s est engagée, les ont également précisés et/ou complétés. Notamment : Afin de mettre un terme au problème des dépôts sauvages qui persistent sur la ville, les participants soulignent qu il pourrait être utile de : Proposer un système de collecte «à la carte». Plusieurs associations sont présentes sur le territoire de la CCOPF et travaillent déjà sur la sensibilisation des habitants à la préservation de l environnement elles pourraient être associées à la démarche Agenda 21 - l association «Inventerre», notamment, présente à Ezanville et à Groslay, travaille avec les enfants et fait également partie du réseau des ressourceries. Il semble donc nécessaire de : Associer le monde associatif à la démarche Agenda 21.