RT RAPPO ÉCONOMIQUE SOCIAL 2014 & 01

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1 RAPPORT ÉCONOMIQUE & SOCIAL

2 INTRODUCTION L année 2014 a été une nouvelle année de stagnation économique. Avec une croissance du PIB limitée, comme en 2013, à 0,4 %, l emploi intérimaire a reculé pour la troisième année consécutive. Avec -1,2 %, la baisse a toutefois été de bien moindre ampleur qu en 2012 et L intérim représente en 2014 environ emplois en équivalent temps plein, soit de moins qu en L intérim se situe désormais 20 % en dessous de la situation antérieure à la crise de Dans cet environnement économique peu porteur, les entreprises de travail temporaire continuent d investir pour l avenir. Convaincues que pour être efficace économiquement, la flexibilité doit être socialement responsable, les entreprises de travail temporaire ont mis en oeuvre de nouveaux dispositifs de sécurisation : le CDI intérimaire a été initié en Celui-ci garantit une rémunération aux salariés qu ils soient en mission ou en période d intermission. La formation constitue plus que jamais une priorité. Dans un contexte de hausse du chômage, l existence de besoins non satisfaits sur le marché du travail, faute de compétences, apparaît préjudiciable. C est la raison pour laquelle les entreprises de travail temporaire misent sur de nouveaux relais de formation. Un fonds de sécurisation des parcours des intérimaires (le FSPI) a été mis en place. Ainsi, en complément des 270 millions d euros consacrés à la formation en 2014, une dotation supplémentaire d environ 60 millions d euros a été investie pour permettre l allongement des durées d emploi des intérimaires. Contribuer à l amélioration du fonctionnement du marché du travail suppose également de prendre des engagements dans la durée. C est pourquoi les agences d emploi depuis maintenant 10 ans, développent une politique active pour la non-discrimination et la promotion de l égalité des chances dans l accès à l emploi. Depuis également 10 ans, elles apportent de nouveaux services en ressources humaines aux candidats et aux entreprises. Avec plus de recrutements proposés en CDI et en CDD en 2014 les agences d emploi sont les premiers recruteurs de France. Leur force est de répondre à la fois aux attentes de grandes entreprises et des PME locales, aux aspirations professionnelles de cadres et d employés ou d ouvriers. Le redémarrage de l activité, comme le montrent depuis 30 ans les cycles économiques, devrait s appuyer sur l emploi intérimaire avant de se diffuser à l ensemble du tissu économique. Les agences d emploi sont d ores et déjà en ordre de bataille pour l emploi afin de faciliter la reprise, d en anticiper et amplifier les effets. DONNÉES DE CADRAGE SUR L ACTIVITÉ DES AGENCES D EMPLOI EN 2014 L INTÉRIM Nombre d intérimaires en équivalent emplois temps plein Chiffre d affaires 16,9 milliards d euros Évolution du nombre d intérimaires en mission -1,2 % Taux d évolution (2014/2013) -0,3 % Taux de recours (emploi salarié) 3 % Répartition de l activité par secteur : Industrie 43,7 % BTP 19,3 % Tertiaire 36,4 % Répartition des intérimaires par qualification : Cadres 1,9 % Professions intermédiaires 7,9 % Employés 12,8 % Ouvriers qualifiés 40,7 % Ouvriers non qualifiés 36,6 % LES ENTREPRISES Nombre d entreprises environ Nombre d agences d emploi Nombre de salariés permanents LE RECRUTEMENT Nombre de recrutements Chiffre d affaires du recrutement 131,9 millions d euros Taux d évolution (2014/2013) 28 % Répartition par taille d entreprises clientes : moins de 50 salariés 51 % plus de 50 salariés 49 % Répartition de l activité par secteur : Industrie 30 % BTP 10 % Tertiaire 60 % Répartition des personnes recrutées par qualification : Cadres 30 % Professions intermédiaires 27 % Employés 26 % Ouvriers qualifiés 12 % Ouvriers non qualifiés 5 % CONTRIBUTIONS DES ENTREPRISES (en millions d euros) Cotisations sociales employeurs Contribution Économique Territoriale 250 Impôt sur les sociétés

3 SOMMAIRE 1- L intérim est un indicateur avancé de la situation de l emploi I. En 2014, pour la 3 e année consécutive, l emploi intérimaire est orienté à la baisse...05 En 2014, la croissance limitée à 0,4 %, s accompagne d un recul de 1,2 % de l emploi intérimaire...05 L évolution de l intérim est révélatrice avec deux à quatre trimestres d avance de la situation générale de l emploi...06 Le chiffre d affaires du travail temporaire représente 16,9 milliards d euros en L année 2014 se caractérise par une baisse des heures travaillées en intérim de 1,4 %, dans le même temps le chiffre d affaires se contracte de 0,3 %...08 L année 2014 est caractérisée par un nouveau décrochage au 4 e trimestre...09 Avec intérimaires en équivalents emploi temps plein, on compte en 2014 près de 20 % d intérimaires de moins qu avant la crise...10 II. Le travail temporaire accompagne les trajectoires économiques des secteurs et des territoires...11 L emploi intérimaire renoue avec la croissance dans l industrie et le tertiaire mais décline dans le BTP...11 Après un recul de l ordre de 20 % en , l intérim en 2014 renoue avec la croissance dans l industrie...12 L intérim enregistre en 2014 une dégradation continue dans le BTP...13 Le travail temporaire se situe là où sont localisés les gisements d emploi...14 Au cours des 15 dernières années, le travail temporaire s est davantage concentré dans les régions du Grand Sud et de l Ouest Le modèle économique des agences d emploi est tourné vers la création d emploi III. Les agences d emploi sont au cœur de l action pour l emploi..18 Le travail temporaire est une relation d emploi tripartite...18 Près de agences interviennent auprès des entreprises utilisatrices...19 En 2014, les intérimaires ont été quatre fois moins concernés que les salariés en CDD par le chômage % des demandeurs d emploi qui retrouvent un travail l obtiennent par l intermédiaire des agences d emploi...21 En 2014, 16,7 millions de missions ont été confiées aux agences d emploi...22 IV. Les agences d emploi proposent aux intérimaires des services de plus en plus spécialisés et personnalisés...23 L intérim dit de spécialité est désormais majoritaire dans la structure du travail temporaire...23 Le développement de l intérim cadres malgré la conjoncture confirme l avènement de nouvelles pratiques de travail...24 Depuis 10 ans, les agences d emploi proposent des prestations de recrutement et apparaissent comme le premier recruteur de France...25 Parmi les recrutements confiés aux agences d emploi, 60 % l ont été dans les secteurs tertiaires...26 Les services de recrutement proposés par les agences d emploi sont également adaptés aux attentes des PME...27 De nouveaux services de recrutement à destination des employés, des techniciens et des ouvriers Les agences d emploi œuvrent pour une flexibilité responsable V. L intérim facilite l insertion professionnelle, en particulier celle des jeunes...31 Le profil type de l intérimaire : un homme de moins de 35 ans...31 L intérim facilite l accès à l emploi des jeunes...32 La pratique de l intérim se développe chez les seniors...33 L intérim constitue de l avis des intérimaires un tremplin vers l emploi...34 L observation des parcours montre qu en dépit du caractère temporaire des missions, l intérim contribue à une insertion durable...35 VI. Les engagements d une profession en faveur de la flexibilité responsable...36 L année 2014 marque un tournant social majeur dans le travail temporaire avec la mise en œuvre du CDI intérimaire...36 Ce dispositif apporte des solutions novatrices pour sécuriser les parcours...37 La formation constitue une priorité pour les agences d emploi...37 En 2014 les agences d emploi ont investi 270 millions d euros pour le financement de formations opérationnelles...38 Un nouveau fonds dédié à la formation : le FSPI ayant une dotation supplémentaire de 60 millions d euros en 2014, vient compléter les dispositifs existants...39 Les services visant à faciliter le quotidien des intérimaires sont coordonnés par le fonds d action sociale du travail temporaire (Fastt)...40 Les partenaires sociaux définissent de nouvelles garanties pour les salariés intérimaires...41 La profession du travail temporaire engagée activement depuis 10 ans dans la lutte contre toutes les discriminations...42 Chaque année plus de personnes en situation de handicap trouvent un emploi grâce à l intérim Les entreprises qui recourent à l intérim s appuient sur les agences d emploi pour leur réactivité et leur savoir-faire en matière d emploi VII. La place des agences d emploi auprès des entreprises...45 L intérim renforce la réactivité des entreprises...45 L intérim joue un rôle déterminant pour affronter les cycles économiques. Une part significative des entreprises qui y recourent le considère comme un moyen de renforcer leur compétitivité...46 L intérim est plébiscité par les entreprises utilisatrices pour des besoins ponctuels et pour les périodes de haute activité. Il favorise également les créations de postes en CDI et l accès à des savoir-faire spécifiques...47 L intérim représente en 2014, 3 % de l emploi salarié...48 VIII. Zoom sur les 6 principaux sous-secteurs...49 Zooms IX. L intérim en Europe et dans le monde...55 L emploi intérimaire en Europe en Regards des européens sur l intérim...56 Un marché mondial d environ 310 milliards d euros en Annexes Précisions méthodologiques...58 Références bibliographiques

4 1- L intérim est un indicateur avancé de la situation de l emploi Le travail temporaire est un indicateur avancé de la situation de l emploi Le travail temporaire permet aux acteurs économiques de faire face à une conjoncture instable. Lorsque les entreprises sont confrontées à une baisse des commandes, elles réduisent en premier lieu leur recours à l intérim. Quand la demande redémarre, l intérim leur permet de transformer instantanément tout surplus d activité en emploi. La situation conjoncturelle a donc un impact direct et immédiat sur l évolution de l intérim. Lorsque ensuite la reprise se consolide, l emploi temporaire facilite alors les transitions vers le CDI. L évolution de l intérim anticipe, 6 à 12 mois plus tôt, la situation générale de l emploi. Le contexte de quasi-stagnation en 2014 n a pas permis à l intérim de se développer. Après une croissance de 0 % en 2012 et 0,4 % en 2013 et 2014, les moteurs de la croissance française restent en panne. Le recul des investissements et l atonie persistante du niveau de la production se sont traduits par de nouvelles destructions d emplois intérimaires. La situation de l intérim en 2014 est caractérisée par un recul marqué dans le secteur du BTP et un dynamisme insuffisant dans les autres secteurs pour en compenser l effet. participant à enrichir le contenu en emploi de la croissance. L intérim permet de raccourcir le délai entre croissance et création d emploi. L observation du PIB et de l intérim au cours des dernières années montre qu un niveau de croissance annuel compris entre 0,6 % et 0,8 % permet de créer des emplois intérimaires. Le seuil permettant aux entreprises de développer de l emploi durable, se situe quant à lui, aux alentours de 1,5 %. En moyenne, le seuil à partir duquel les créations d emploi se réenclenchent est plus faible que par le passé. Ce phénomène d enrichissement du contenu en emplois de la croissance résulte notamment d une tertiarisation de l économie, du développement de l externalisation et d une plus grande réactivité des acteurs économiques dans l organisation du travail. 04

5 I- En 2014, pour la 3 e année consécutive, l emploi intérimaire est orienté à la baisse En 2014, la croissance limitée à 0,4 % s accompagne d un recul de 1,2 % de l emploi intérimaire. Le niveau de la croissance économique détermine celui de la création d emploi. L observation des évolutions comparées du PIB et de l intérim montre qu en-dessous d une croissance comprise entre 0,6 % et 0,8 %, l intérim n est pas en mesure de se développer. Le travail temporaire est étroitement synchronisé avec l activité économique. Depuis 2000, 5 cycles ont été observés. Entre 2000 et 2003 : le niveau de production s essouffle et en parallèle, sur la période, la situation de l emploi intérimaire se dégrade. Entre 2004 et 2007 : la croissance du PIB, située sur un trend légèrement supérieur à 2 %, s accompagne d une progression annuelle de l intérim comprise entre 1,5 et 5 %. En 2008, après un premier semestre dynamique, un retournement intervient au second ; sur l année la croissance se limite à 0,1%. Dans le même temps, la baisse des effectifs intérimaires, représente -8,3 %. Avec un recul du PIB de 2,5 %, l année 2009 est marquée par une récession d une intensité historique. Dans ce contexte exceptionnel, l emploi intérimaire chute de 28,7 %. En 2010 et en 2011, les croissances modérées de 1,5 % puis de 1,7 %, s accompagnent d un redressement de l intérim de respectivement 14,8 % puis de 7,9 %. Depuis 2012, la stagnation du PIB entraîne un recul du nombre d intérimaires en mission, de respectivement 11,6 % en 2012, de 8,8 % en 2013 et de 1,2 % en ÉVOLUTION COMPARÉE DU PIB* ET DE L EMPLOI INTÉRIMAIRE Évolution du nombre d'intérimaires 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % Emploi intérimaire PIB Évolution du PIB 5 % 4 % 3 % 2 % 0 % 1 % -10 % -20 % -30 % -40 % 0 % -1 % -2 % -50 % -3 % * PIB en volume (prix chaînés, base 2000) Sources : INSEE / Baromètre Prism emploi 05

6 L évolution de l intérim est révélatrice, avec deux à quatre trimestres d avance, de la situation générale de l emploi. La situation conjoncturelle a un impact direct et immédiat sur l évolution de l intérim. Celle-ci est quasiment synchrone avec l évolution du PIB. L observation du PIB et de l intérim au cours des 20 dernières années montre qu à partir d un niveau de croissance annuel compris entre 0,6 % et 0,8 %, le travail temporaire commence à se développer. Ce seuil à partir duquel les créations d emploi se réenclenchent se situe dans les autres secteurs aux alentours de 1,5 %. Variation annuelle de l'emploi salarié marchand (en milliers) Taux de croissance du PIB (en %) Lors de la reprise de 1994, l intérim, synchrone avec l évolution du PIB est reparti à la hausse deux trimestres avant le reste de l économie. Emploi marchand (hors intérim) Intérim 0, T4-7 0, T1 33 1, T2 72 0, T , T T T ,5 0, Variation annuelle de l'emploi salarié marchand (en milliers) Taux de croissance du PIB (en %) Lors du redressement intervenu en 2010, l intérim, a recréé des emplois un an avant les autres secteurs T T T T T T T1 1,1 0,7 0,7 0,6 Emploi marchand (hors intérim) Intérim 0, , , Variation de l emploi salarié du secteur marchand, glissement annuel ; DARES / Évolution du PIB trimestriel, volume aux prix de l année précédente chaînés ; données CVS-CJO ; INSEE. Sources : INSEE / DARES 06

7 Le chiffre d affaires du travail temporaire représente 16,9 milliards d euros en Le réseau des agences d emploi a généré en 2014 un chiffre d affaires de 16,9 milliards d euros, en baisse de 0,3 % par rapport à Les salaires et les charges sociales versés comptent pour 86 % du chiffre d affaires. La valeur ajoutée de la branche atteint 92 % du chiffre d affaires. Depuis 1990, corrigé du taux d inflation, le taux de croissance annuel moyen du chiffre d affaires se limite à 1,7 %. Celui-ci est légèrement inférieur au taux de croissance annuel moyen de l emploi intérimaire qui représente, de 1990 à 2014, 1,8 %. ÉVOLUTION ANNUELLE DU CHIFFRE D AFFAIRES DU TRAVAIL TEMPORAIRE (EN MILLIARDS D EUROS) - DE 1988 À 2014 Taux d évolution par rapport à l année précédente 32 % 5 31 % 6,6 16 % 7,7-3 % 7,5-6 % 7,0-16 % 5,9 23,6 % 7,4 21 % 9,0-3 % 8,7 22 % 10,6 28 % 13,5 15 % 15,5 19 % 18,6 1 % 18,8-5 % 17,8-1 % 17,7 4 % 18, % 19,0 7 % 20,4 6 % 21,7-4 % 20,7-26 % 15,3 16 % 17,8 11 % 19,8-8,5 % 18,1-6 % 17-0,3 % 16, ÉVOLUTION COMPARÉE DU CHIFFRE D AFFAIRES ET DE L EMPLOI INTÉRIMAIRE Chiffre d'affaires Emploi intérimaire Sources : Prism emploi/ Institut Plus Consultants Chiffre d affaires : base 100 = 1990, corrigée du taux d inflation Emploi intérimaire : base 100 = 1990, en ETP 07

8 L année 2014 se caractérise par une baisse des heures travaillées en intérim de 1,4 %, dans le même temps, le chiffre d affaires de l activité se contracte de 0,3 %. En 2014, le nombre d heures travaillées diminue de 1,4 % et le chiffre d affaires de 0,3 %. Le différentiel de tendances entre les heures travaillées et le chiffre d affaires s explique par la hausse des rémunérations (le SMIC ayant été revalorisé de 1,1 % en janvier 2014) et par l évolution du niveau des qualifications des intérimaires. TAUX D ÉVOLUTION ANNUEL PAR RAPPORT À L ANNÉE PRÉCÉDENTE -4,5 % -5 % -8 % -1 % -3 % -8 % -4 % -8,5 % -11 % -6 % -6,7 % -0,3 % -1,4 % 1 % 4 % 1,5 % 3,3 % 0,3 % 7 % 4,7 % -26,2 % -27,7 % 6,5 % 3,5 % 11 % 7,5 % 16 % 15,5 % Chiffres d affaires (en données brutes) Heures prestées (en données brutes) TAUX D ÉVOLUTION MENSUEL PAR RAPPORT AU MÊME MOIS DE L ANNÉE PRÉCÉDENTE TAUX D ÉVOLUTION TRIMESTRIEL PAR RAPPORT AU MÊME TRIMESTRE DE L ANNÉE PRÉCÉDENTE -3,0 % -3,5 % -4,5 % -3,5 % -4,0 % -4,0 % -3,0 % -3,5 % -0,5 % -1,5 % 0,0 % -1,5 % -0,7 % 0,5 % Janv. 0,5 % 1 % Fév. 1,5 % 2,0 % Mars 2,0 % 2,0 % Avril 1,0 % 1,5 % Mai Juin 1,5 % 1,0 % Juil. 1,5 % Août Sept. Oct. Nov. Déc. 1,0 % T ,5 % 0,8 % T ,2 % 0,7 % T T Chiffres d affaires (corrigé des jours ouvrés) -5,5 % Chiffres d affaires (en données brutes) -5,0 % Heures prestées (corrigées des jours ouvrés) Heures prestées (en données brutes) Chiffre d affaires en 2014 : 16,95 milliards d euros, soit une diminution de 0,3 % par rapport à 2013 (estimation Prism emploi/i+c). Volume des heures prestées en 2014 : 784,7 millions d heures soit une baisse de 1,4 % par rapport à 2013 (estimation Prism emploi/i+c). Sources : Prism emploi / Institut Plus Consultants 08

9 L année 2014 est caractérisée par un nouveau décrochage au 4 e trimestre. En 2014, l emploi intérimaire diminue en moyenne de 1,2 %, avec des tendances trimestrielles comprises entre -3,2 % et 0,5 %. Dans le détail, l intérim recule de 2,4 % au 1 er trimestre. Au 2 e et au 3 e, il s apprécie de respectivement 0,5 % et 0,2 %. Au 4 e trimestre, il enregistre une baisse de 3,2 %. Ainsi, l année 2014 se décompose ainsi en trois temps : avec une dégradation moyenne de 2 % au cours des 4 premiers mois de l année, l intérim tend progressivement à se stabiliser Puis, entre mai et juillet, et de façon discontinue, l intérim renoue avec la croissance et s apprécie de 1,6 % au cours de cette période Un nouveau décrochage intervient en août (-0,3 %), lequel s amplifie jusqu en fin d année. ÉVOLUTION MENSUELLE ET TRIMESTRIELLE EN % (PAR RAPPORT AUX MÊMES PÉRIODES DE L ANNÉE PRÉCÉDENTE) DE L EMPLOI INTÉRIMAIRE 1 er trimestre ,4 % 2 e trimestre ,5 % 3 e trimestre ,2 % 4 e trimestre ,2 % jan fév mar avr mai 2014 juin 2014 jui août 2014 sep oct nov déc ,7 % -2,4 % -2,0 % -1 % 0 % -0,3 % -2,0 % -2,9 % -2,7 % -4,1 % 2,3 % 2,4 % Source : Baromètre Prism emploi 09

10 Avec intérimaires en équivalents emploi temps plein, on compte en 2014 près de 20 % d intérimaires de moins qu avant la crise. En 2014, le nombre d intérimaires en équivalent temps plein s établit à *, soit 3 % de l emploi salarié**. Comparé à la situation antérieure à la crise de 2008, l emploi intérimaire en ETP a diminué de depuis 2007, correspondant à une baisse de près de 20 %. ÉVOLUTION ANNUELLE DE L EMPLOI INTÉRIMAIRE EN VOLUME ,6 % ,3 % ,6 % ,1 % ,3 % ,4 % ,8 % % ,7 % ,7 % ,4 % ,4 % ,6 % ,4 % ,4 % ,3 % ,4 % ,7 % ,6 % ,9 % ,9 % ,8 % ,3 % % ,8 % ,3 % ,9 % -2,9 % ,8 % NB : Il y a eu trois ruptures de séries depuis 1990 : - à partir de janvier 1992 : modification dans la définition d une mission d intérim (les renouvellements de contrats ne sont plus comptabilisés). - à partir de janvier 1995 : les Relevés Mensuels de Contrats sont transmis directement à l UNEDIC et non au ministère du Travail. - à partir de novembre 2005 : les modalités de suivi des Relevés Mensuels de Contrats transmis par certaines entreprises de travail temporaire sont modifiées. (*) Les équivalents emplois temps plein sont calculés par la DARES en fonction du nombre de jours travaillés (et non en fonction des heures travaillées). (**) L emploi salarié correspond au secteur concurrentiel regroupant en plus des secteurs principalement marchands la partie privée des secteurs non marchands. L emploi salarié compte pour environ 65 % de la population active. Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire. 10

11 II- Le travail temporaire accompagne les trajectoires économiques des secteurs et des territoires L emploi intérimaire renoue avec la croissance dans l industrie et le tertiaire mais décline dans le BTP. En 2014, il existe une forte hétérogénéité des tendances sectorielles : l industrie et le tertiaire renouent avec la croissance, au contraire du BTP caractérisé par un décrochage important. TAUX D ÉVOLUTION ANNUEL DE L EMPLOI INTÉRIMAIRE PAR SECTEUR (%) RÉPARTITION EN % DE L EMPLOI INTÉRIMAIRE EN VOLUME DE 2000 À ,9 % 17 % 51,6 % 32,7 % 16,8 % 50 % 34,3 % 17 % 48,1 % 32,5 % 18,1 % 48,8 % 32,1 % 19,3 % 47,9 % 32,9 % 20,6 % 45,8 % 32,9 % 21 % 45,5 % ,6 % 16,6 % 23,2 % 5,3 % 3,7 % 0,8 % 1,4 % 9,4 % 9,7 % 5,5 % 3,9 % 6,6 % 4,6 % 3,2 % 1,9 % 3,8 % 3,4 % 12,9 % 13,9 % 9,1 % 3,9 % 4,4 % 5,2 % 31,4 % -3,2 % -1,8 % -9,1 % -4,0 % -0,6 % -1,3 % -7,8 % -1,6 % -11,9 % -3,5 % -8,1 % -17,5 % -18,1 % -12,1 % -5,0 % -7,0 % -5,3 % -1,4 % -0,9 % -8,9 % -36 % ,1 % 20,7 % 45,5 % 34,8 % 20,8 % 43,7 % 37,2 % 23,3 % 39 % 35,6 % 20,4 % 43,5 % 33,9 % 20,4 % 45,3 % 43,7 % 21,3 % 34,5 % 35,3 % 21,6 % 42,6 % 36,4 % 19,3 % 43,7 % Industrie BTP Tertiaire Depuis 2000, même si l industrie demeure le premier secteur recourant à l intérim, sa part relative dans l emploi intérimaire a perdu 8 points. Dans le même temps, les poids relatifs du tertiaire et du BTP s apprécient respectivement de 5,5 et de 2,3 points. Industrie BTP Tertiaire Sources : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire 11

12 Après un recul de l ordre de 20 % en , l intérim en 2014, renoue avec la croissance dans l industrie. L intérim dans le secteur industriel s est accru de près de emplois équivalent temps plein en Le travail temporaire dans l automobile et dans l agroalimentaire, particulièrement touchés par les baisses d effectifs en 2012 et en 2013, rattrape en 2014 une partie de l emploi perdu. EMPLOIS INTÉRIMAIRES EN ETP EN 2014 : Agriculture Industrie BTP Tertiaire ,5 % ,7 % ,3 % ,4 % < -15 % : -- de -15 à 0 % : - de 0 à 15 % : + >15 % : ++ Naf 17 Naf 38 Nbre d ETP, en moyenne en 2014 Évol. entre T et T Évol. entre T et T Évol. entre T et T Évol. entre T et T INDUSTRIE Agriculture, sylviculture et pêche Fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac Agriculture, sylviculture et pêche Fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac Cokéfaction et raffinage Cokéfaction et raffi nage Fabrication d équipements électriques, électroniques, informatiques, fabrication de machines Fabrication de matériels de transport Fabrication d autres produits industriels Industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution Fab. prod. informatique, électronique & opt. Fabrication d'équipements électriques Fabrication de machines & équipements Fabrication de matériels de transport Fabrication de textiles, industries de l'habillement, industrie du cuir et de la chaussure Industrie chimique Industrie pharmaceutique Travail bois, ind. papier & imprimerie Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique Métallurgie Réparation et installation de machines et d'équipements Industries extractives Production & distribution d électricité Gestion eau, déchets & dépollution Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire 12

13 L intérim enregistre en 2014 une dégradation continue dans le BTP. Dans le BTP, l emploi intérimaire s est dégradé tout au long de l année 2014, avec une baisse culminant à -17 % au 4 e trimestre. Au contraire, les secteurs commerce et transports ont été orientés positivement tout au long de l année. Les services ont connu, quant à eux, des évolutions plus nuancées : selon les secteurs avec des activités en croissance (recherche et développement, finances), d autres en recul (santé, administration ) ; et selon les périodes : l informatique et la comptabilité ont par exemple progressé au premier semestre puis reculé au second. < -15 % : -- de -15 à 0 % : - de 0 à 15 % : + >15 % : ++ Naf 17 Naf 38 Nbre d ETP, en moyenne en 2014 Évol. entre T et T Évol. entre T et T Évol. entre T et T Évol. entre T et T SERVICES Construction Construction Commerce Commerce & répar. automobile & moto Commerce gros hors auto. & motocycle Com. détail, sf automobiles & moto Transports et entreposage Transports et entreposage Hébergement et restauration Hébergement et restauration Information et Édition, audiovisuel et diffusion communication Télécommunications Activité informatique Activités financières et d assurance Activités fi nancières et d'assurance Activités immobilières Activités immobilières Activités scientifiques et techniques ; services administratifs et de soutien Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale Autres activités de services Activités juridiques, comptables, de gestion, d'architecture, d'ingénierie, de contrôle et d'analyses techniques Recherche-développement Autres activités scientifi ques et techniques Act. de services administratifs & soutien Administration publique Enseignement Activités pour la santé humaine Hébergement médico-social et social, action sociale Arts, spectacles & activités récréatives Autres activités de services Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire 13

14 Le travail temporaire se situe là où sont localisés les gisements d emploi. PARTS RÉGIONALES DE L EMPLOI INTÉRIMAIRE La localisation régionale de l intérim est étroitement corrélée à la répartition de l emploi en général. Ainsi, les deux principales régions, Ile-de-France et Rhône-Alpes, comptent environ 30 % de l emploi intérimaire. L Ouest, le Nord et le Sud-Est regroupent ensuite les principaux gisements d emploi. Viennent ensuite, le Sud-Ouest, l Est et les régions centrales. de 10 % à 20 % 5 % à 10 % 3 % à 5 % 0 % à 3 % Basse- Normandie 2,4 % Bretagne 5,6 % Pays de la Loire 7,5 % Haute- Normandie 4 % Nord- Pas-de-Calais 6,6 % Picardie 3,3 % Ile-de-France 16,1 % Centre 5,1 % Bourgogne 2,8 % Lorraine 3,4% Champagne- Ardenne 2,2 % Franche- Comté 2,2 % Poitou- Charentes 2,8 % Limousin 1 % Rhône-Alpes Auvergne 12,2 % 1,7 % Aquitaine 4,9 % Midi-Pyrénées 4,3 % Languedoc- Roussillon 2,5 % Alsace 3,5 % PACA 6,1 % DONNÉES DE CADRAGE RÉGIONAL SUR L EMPLOI Régions Emploi intérimaire en 2014 Part régionale Ile-de-France ,9 % Rhône-Alpes ,1 % Pays de la Loire ,5 % Nord-pas-de-Calais ,5 % Paca % Bretagne ,5 % Centre % Aquitaine ,8 % Midi-Pyrénées ,2 % Haute-Normandie % Alsace ,5 % Lorraine ,4 % Picardie ,2 % Bourgogne ,8 % Poitou-Charentes ,7 % Languedoc-Roussillon ,5 % Basse-Normandie ,4 % Franche-Comté ,2 % Champagne Ardennes ,1 % Auvergne ,7 % Limousin % Sources : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire 14

15 Au cours des 15 dernières années, le travail temporaire s est davantage concentré dans les régions du Grand Sud et de l Ouest. Les régions enregistrent des rythmes de développement variables selon leur capacité à se transformer, à attirer des entreprises, des investissements et des savoir-faire. Ces trajectoires économiques influencent la situation du travail temporaire sur les bassins d emploi. Parallèlement, le travail temporaire est partie prenante des mutations économiques et organisationnelles dans les régions. La place des différents territoires dans la structure de l emploi intérimaire a évolué au cours des 15 dernières années. Depuis 2000, c est dans les régions du Grand Sud et de l Ouest que l intérim s est le plus renforcé. Au contraire, les régions industrielles de l Est et du Nord tendent à décliner. Avec une diminution de 2,3 points de sa part relative depuis 2000 l Ile-de-France est la région qui enregistre la baisse la plus importante. Ile-de-France : ,9 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,3 % Transports et entreposage % Commerce de gros ,2 % Act. de services admin ,8 % Act. juridiques et comptables ,6 % Aquitaine : ,8 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,1 % Transports et entreposage ,8 % Fab. alim., boiss ,7 % Commerce de gros ,5 % Act. de services admin ,2 % Poitou-Charentes : ,7 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,6 % Fab. alim., boiss ,8 % Fab. matériel de transport ,5 % Travail bois, indus. papier % Transports et entreposage 802 5,7 % Rhône-Alpes : ,1 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,9 % Transports et entreposage ,3 % Métallurgie ,1 % Fab. produits caout. plast ,4 % Fab. aliments et boissons ,3 % Midi-Pyrénées : ,2 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP % Fab. matériel de transport ,8 % Fab. alim., boiss % Transports et entreposage ,3 % Métallurgie ,1 % Bourgogne : ,8 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,7 % Métallurgie ,4 % Transports et entreposage ,3 % Fab. alim., boiss ,6 % Fab. produits caout. plast ,6 % Pays de la Loire : ,5 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,8 % Fab. alim., boiss ,5 % Métallurgie ,8 % Fab. matériel de transport ,2 % Transports et entreposage ,1 % Haute-Normandie : ,0 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,4 % Fab. matériel de transport % Fab. produits caout. plast ,4 % Transports et entreposage ,3 % Act. de services admin % Basse-Normandie : ,4 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,7 % Fab. alim., boiss ,7 % Transports et entreposage 893 7,2 % Fab. matériel de transport 826 6,6 % Métallurgie 561 4,5 % Nord-Pas-de-Calais : ,5 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,1 % Transports et entreposage ,1 % Fab. alim., boiss ,8 % Fab. matériel de transport ,1 % Métallurgie ,9 % Alsace : ,5 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,1 % Fab. alim., boiss. et tabac ,9 % Fab. matériel de transport ,7 % Transports et entreposage % Commerce de gros ,2 % Franche-Comté : ,2 % 5 premiers secteurs utilisateurs : Fab. matériel de transport ,4 % Métallurgie ,4 % BTP ,3 % Fab. produits caout. plast ,9 % Fab. alim., boiss ,1 % Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire 15

16 EXEMPLE DE LECTURE Nombre d intérimaires en ETP Part en % de la région dans l ensemble des salariés intérimaires Ile-de-France : > 15,9 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,3 % Transports et entreposage % Commerce de gros ,2 % Act. de services admin ,8 % Act. juridiques et comptables ,6 % de -2,3 à -0,6 point de -0,5 à 0 point de 0 à 0,6 point de 0,7 à 1,3 point 5 principaux secteurs utilisateurs des intérimaires dans la région PACA : ,0 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,5 % Transports et entreposage ,3 % Commerce de gros % Commerce de détail ,8 % Gestion eau, déchets ,7 % Lorraine : ,4 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,4 % Métallurgie % Fab. matériel de transport ,1 % Transports et entreposage ,7 % Fab. alim., boiss ,9 % Champagne-Ardenne : ,1 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,3 % Métallurgie ,1 % Transports et entreposage ,6 % Fab. alim., boiss ,5 % Commerce de gros 848 7,6 % Bretagne : ,5 % 5 premiers secteurs utilisateurs : Fab. alim., boiss ,7 % BTP ,8 % Transports et entreposage ,1 % Commerce de gros ,8 % Fab. produits caout. plast ,1 % Picardie : ,2 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,7 % Transports et entreposage % Métallurgie ,6 % Fab. produits caout. plast ,1 % Fab. alim., boiss ,8 % Auvergne : ,7 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,5 % Métallurgie tran. métaux ,6 % Fab. produits caout. plast ,9 % Fab. alim., boiss ,6 % Transports et entreposage 815 9,4 % Centre : ,0 % 5 premiers secteurs utilisateurs : Transports et entreposage ,2 % BTP ,7 % Fab. alim., boiss. et tabac ,5 % Fab. produits caout. plast ,7 % Commerce de gros ,6 % Languedoc-Roussillon : ,5 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,8 % Transports et entreposage ,3 % Commerce de gros ,3 % Fab. alim., boiss ,6 % Gestion eau, déchets 565 4,4 % Limousin : ,0 % 5 premiers secteurs utilisateurs : BTP ,3 % Fab. alim., boiss ,3 % Travail bois, indus. papier ,7 % Transports et entreposage 466 9,4 % Fab. produits caout. plast ,7 % 16

17 2- Le modèle économique des agences d emploi est tourné vers la création d emploi L intérim constitue le cœur de métier des agences d emploi. La prestation d intérim consiste, en amont, à chercher puis à sélectionner des candidats répondant au besoin d un client. L agence évalue leurs compétences, vérifie l adéquation entre le profil du candidat et la mission proposée et les accompagne vers l emploi. Ensuite, lorsque le contrat de travail est conclu, l entreprise de travail temporaire prend en charge l ensemble des tâches administratives. Malgré un recul d activité, les agences d emploi maintiennent leur capacité d action sur les territoires. En l espace de 15 ans, le réseau des agences d emploi a quasiment doublé car c est en partie la proximité avec les entreprises qui garantit son efficacité. Ce maillage étroit au cœur des bassins d emploi leur permet d intervenir rapidement en transformant en emploi toute opportunité professionnelle, y compris celles de courte durée. De par leur modèle économique, tourné vers la création d emploi, les agences mettent tout en œuvre pour l accès à l emploi. Leur connaissance des métiers et des compétences, permet aux intérimaires de bâtir un parcours professionnel, jalonné de missions et de formations. En dépit d un recul de leur activité depuis 2012, les agences d emploi ont adopté une attitude résolument volontariste, tournée vers l avenir et positionnée en faveur d un scénario de reprise. Avec agences, le réseau de proximité s est maintenu en De l agence d intérim à l agence d emploi. Au cours des dernières années, le monde de l intérim s est transformé : les agences se sont spécialisées afin de mieux répondre aux attentes de leurs salariés et de leurs clients. Les services proposés sont de plus en plus personnalisés et diversifiés (recrutement, formation, services en ressources humaines ). C est pour ces raisons que Prism emploi a choisi en 2008 de transformer l appellation agence d intérim en agence d emploi. Plus de recrutements en CDI et en CDD ont été proposés. Depuis 10 ans, les agences d emploi proposent des prestations de recrutement et apparaissent comme le premier recruteur de France. Leur force étant de répondre à la fois aux attentes de grandes entreprises et des PME locales, aux aspirations professionnelles de cadres et d employés ou d ouvriers. Près de 17 millions d opportunités professionnelles en intérim. En 2014, près de 17 millions de missions d intérim ont été confiées aux intérimaires leur permettant, pour une part importante d entre eux, d entrer sur le marché du travail et d y développer leur employabilité. Les expériences en intérim permettent aux candidats de faire leurs preuves et sont un tremplin vers l emploi durable. 17

18 III- Les agences d emploi sont au cœur de l action pour l emploi Le travail temporaire est une relation d emploi tripartite. La relation de travail temporaire est une relation tripartite réunissant l entreprise utilisatrice (entreprise cliente) qui exprime un besoin de personnel, l agence d emploi qui met à disposition un intérimaire et l intérimaire qui va effectuer une mission dans l entreprise utilisatrice. L agence d emploi pour développer son activité est incitée à créer des emplois et se situe donc dans une démarche proactive auprès des entreprises. Agence d emploi Contrat de mise à disposition Contrat de mission Entreprise Utilisatrice L intérimaire effectue une mission au sein d une entreprise utilisatrice Intérimaire Le contrat de mise à disposition et le contrat de mission précisent les mentions suivantes : Le motif de recours - remplacement - accroissement temporaire d activité - emplois temporaires par nature - complément de formation - difficultés sociales et professionnelles particulières La durée (variable selon le motif du recours) - maximum 18 mois dans le cas général - un renouvellement autorisé À l issue du renouvellement du contrat, pour conclure un nouveau contrat d intérim sur le même poste de travail, un délai de carence entre les deux contrats doit être respecté. La qualification de l intérimaire - la rémunération ne peut être inférieure à celle que percevrait, après période d essai, un salarié permanent de même qualification effectuant les mêmes tâches (salaire de référence), - les caractéristiques particulières du poste et les équipements de protection individuelle que l intérimaire doit utiliser. 18

19 Près de agences interviennent auprès des entreprises utilisatrices. En 2014, agences d emploi sont comptabilisées. Les entreprises de travail temporaire, organisées en réseau, favorisent la mobilité des candidats vers les emplois. Leur proximité locale avec les entreprises et leur réactivité participent à améliorer le fonctionnement du marché du travail. Régions Déc-14 Déc-13 Évolution entre 2013 et 2014 Ile-de-France ,7 % Rhône-Alpes ,1 % PACA ,8 % Pays-de-Loire ,6 % Bretagne ,7 % Aquitaine ,5 % Nord-Pas-de-Calais ,5 % Centre ,0 % Midi-Pyrénées ,1 % Alsace ,1 % Haute-Normandie ,6 % Lorraine ,7 % Languedoc-Roussillon ,8 % Bourgogne ,5 % Poitou-Charentes ,3 % Picardie ,1 % Basse-Normandie ,1 % Champagne-Ardenne ,7 % Franche-Comté ,1 % Auvergne ,1 % Limousin ,0 % QUI SONT LES SALARIÉS PERMANENTS? 80 % 20 % femmes hommes Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire 19

20 En 2014, les intérimaires ont été quatre fois moins concernés par le chômage que les salariés en CDD. De par l essence même du contrat d intérim, temporaire par définition, les missions ne débouchent pas toutes sur un emploi durable. Néanmoins, l action des agences d emploi permet de limiter le risque de chômage. Alors que le nombre de CDD et de missions d intérim est comparable, près de quatre fois plus de salariés en fin de CDD s inscrivent au chômage : en 2014, en moyenne, 5,6 % des inscriptions à Pôle emploi se font suite à une mission d intérim contre 25 % à l issue d un CDD. Cette observation confirme que l action des professionnels des agences d emploi auprès des salariés intérimaires est efficace. De par leur modèle économique, tourné vers la création d emploi, les agences mettent tout en œuvre pour que la durée entre deux missions soit la plus courte possible. Leur proximité avec les entreprises et leur connaissance des métiers et des compétences permet aux intérimaires de multiplier les opportunités et les expériences, de bâtir un parcours professionnel, jalonné de missions et de formations. MOTIFS D INSCRIPTION AU CHÔMAGE SELON LES CIRCONSTANCES DE LA RECHERCHE D EMPLOI EN % EN ,7 % 5,6 % Licenciements pour cause Fins de mission 2,6 % économique d'intérim Démissions 57,6 % 7,9 % Autres motifs (dont première inscription etc.) Licenciements pour cause autre qu'économique 23,6 % Fins ce CDD Sources : Pôle emploi 20

21 11 % des demandeurs d emploi qui retrouvent un travail l obtiennent par l intermédiaire des agences d emploi. 63 % des personnes sorties du chômage trouvent leur emploi par activation d un réseau, une candidature spontanée ou en réponse à une annonce. Le passage par un intermédiaire de l emploi (Pôle emploi, agence d emploi, cabinet de recrutement, outplacement ) est à l origine de 30 % des retours vers l emploi. Alors que l intérim compte pour 3 % de l emploi salarié, près de 11 % des sorties du chômage se font grâce à l intervention des agences d emploi. Parmi les intermédiaires, les agences d emploi sont à l origine de 36 % des sorties du chômage. CANAUX DE RECRUTEMENT DES SORTANTS DES LISTES DE PÔLE EMPLOI (EN %) 7,6 % 7,4 % 6 % Petites annonces Autres Autres intermédiaires 8,3 % Relation professionnelle 10,7 % Agence d'emploi 25,9 % Candidature spontanée 13,2 % Pôle emploi 21 % Relation personnelle Sources : Pôle emploi, Sortants des listes de Pôle emploi de Septembre 2014, Avril

22 En 2014, 16,7 millions de missions ont été confiées aux agences d emploi. Les parcours des salariés sur le marché de l emploi sont diversifiés. Au cours d une même année un salarié peut acquérir plusieurs expériences professionnelles lui permettant de développer son employabilité. La fluidité du marché de l emploi est révélatrice de la capacité du marché du travail à proposer des emplois. L analyse des flux sur le marché du travail montre qu en 2014, les agences d emploi jouent un rôle décisif : elles ont proposé près de 17 millions d opportunités professionnelles aux candidats. NOMBRE DE CONTRATS DE TRAVAIL EN er trimestre 2 e trimestre 3 e trimestre 4 e trimestre Contrats d intérim CDI CDD (plus d un mois) CDD (moins d un mois) Source : ACOSS pour les statistiques relatives aux CDD et aux CDI et DARES pour les contrats d intérim 22

23 IV- Les agences d emploi proposent aux intérimaires des services de plus en plus spécialisés et personnalisés L intérim dit de spécialité est majoritaire dans la structure du travail temporaire. Au cours des 15 dernières années, l élévation des qualifications des intérimaires apparaît comme un processus soutenu. La part des ouvriers non qualifiés a baissé de 11,1 points, à la faveur des ouvriers qualifiés (dont la part relative augmente de 7,5 points ) et des cadres et professions intermédiaires (dont la proportion s est accrue de 4,2 points). Désormais, l intérim de spécialité, qui concerne les postes les plus qualifiés, représente la moitié des effectifs ( 50,5 % contre 38,8 %, 15 ans plus tôt). RÉPARTITION DES INTÉRIMAIRES PAR CATÉGORIE SOCIOPROFESSIONNELLE EN 1999 % Cadres Professions intermédiaires 0,9 4,7 % 13,6 % Nombre d intérimaires en ETP : ,7 % Ouvriers non qualifiés Employés 33,2 % Ouvriers qualifiés RÉPARTITION DES INTÉRIMAIRES PAR CATÉGORIE SOCIOPROFESSIONNELLE EN 2014 % Cadres Professions intermédiaires 1,9 7,9 % 12,8 % Nombre d intérimaires en ETP : ,6 % Ouvriers non qualifiés Employés 40,7 % Ouvriers qualifiés Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire 23

24 Le développement de l intérim cadres malgré la conjoncture, confirme l avènement de nouvelles pratiques de travail. Depuis 2010, ce sont environ cadres qui travaillent chaque année en intérim comptant pour près de équivalents temps plein. En 2014, en dépit d une situation conjoncturelle peu porteuse, l intérim cadres croît (+2,6 %). Au cours des 15 dernières années, alors que le niveau général de l intérim est resté stable, celui de l intérim cadres s est accru de 120 %. Le développement de l intérim cadres représente pour les agences d emploi l une des évolutions les plus marquantes de ces dernières années. À cette montée en puissance, plusieurs explications : les agences d emploi, de plus en plus spécialisées, accompagnent et anticipent de mieux en mieux les besoins en compétences de leurs clients et la gestion des parcours des cadres (en intérim et en CDI) ; les entreprises fonctionnent de plus en plus sur le mode projet (un salarié prend en charge une tâche identifiée et la mène à son terme) et les solutions proposées par les agences sont particulièrement appropriées à cette forme de management ; certains cadres gèrent leur carrière comme une suite de missions : l agence d emploi apparaît alors comme un facilitateur, les accompagnant dans la gestion de leur carrière. ÉVOLUTION DU NOMBRE DE CADRES INTÉRIMAIRES EN ÉQUIVALENT EMPLOIS TEMPS PLEIN RÉPARTITION DES CADRES INTÉRIMAIRES PAR CSP 7 %* 48 % Cadres et professions intellectuelles supérieures Cadres administratifs et commerciaux d entreprises Ingénieurs et cadres techniques d entreprises 46 % * Cette catégorie regroupe les professions scientifiques, les professions de l information des arts et du spectacle et les professeurs. Source : DARES à partir des relevés mensuels de contrats des entreprises de travail temporaire 24

25 Depuis 10 ans, les agences d emploi proposent des prestations de recrutement et apparaissent comme le premier recruteur de France. La loi de cohésion sociale de janvier 2005 a élargi le champ d action des agences en leur donnant la possibilité d exercer, conjointement à l intérim, une activité de placement. Depuis cette date, les agences ont la possibilité de réaliser des recrutements pour le compte d entreprises en vue d une embauche (en CDI ou en CDD) et du placement en partenariat avec le service public de l emploi (Pôle emploi, AFPA, collectivités territoriales). Celles-ci ont changé de dimension et sont devenues des agences d emploi. En 2014, recrutements en CDI ou en CDD ont été effectués pour le compte d entreprises par l intermédiaire des agences d emploi. Le nombre de recrutements est être cette année, le deuxième plus élevé depuis la mise en œuvre de cette activité. Au total, en l espace de 10 ans, les agences d emploi ont été à l origine de recrutements en CDI et en CDD. Nombre de recrutements % % % % % -2 % -12 % % % Source : Enquête Prism emploi/i+c, mai

26 Parmi les recrutements confiés aux agences d emploi, 60 % l ont été dans les secteurs tertiaires. Les recrutements se concentrent à 60 % dans le tertiaire, avec les services comptant pour les deux tiers des prestations du secteur. L activité recrutement des entreprises de travail temporaire apparaît donc comme complémentaire avec celle de l intérim, plus polarisé sur l industrie. Avec 30 % des recrutements, l industrie retrouve sa part relative de Ce redressement montre qu en dépit d une tendance à la désindustrialisation, certaines qualifications industrielles techniques demeurent fortement recherchées. RÉPARTITION DU NOMBRE DE RECRUTEMENTS SELON LE SECTEUR D ACTIVITÉ DE 2007 À % 13 % 23 % 23 % 24 % 30 % 28 % 19 % 29 % 26 % 21 % 6 % 15 % 5 % 18 % 25 % 4 % 16 % 22 % 3 % 18 % 23 % 3 % 15 % 20 % 3 % 15 % 19 % 3 % 14 % 5 % 15 % 9 % 8 % 8 % 8 % 7 % 8 % 6 % 10 % 30 % 30 % 24 % 26 % 28 % 24 % 30 % 30 % Industrie Transport BTP Services aux entreprises Commerce Autres services Source : Enquête Prism emploi/i+c, mai

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