LA TARIFICATION IMPLICITE DE LA PRIME D ASSURANCE DEPOTS : UN ESSAI EMPIRIQUE POUR

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LA TARIFICATION IMPLICITE DE LA PRIME D ASSURANCE DEPOTS : UN ESSAI EMPIRIQUE POUR"

Transcription

1 LA TARIFICATION IMPLICITE DE LA PRIME D ASSURANCE DEPOTS : UN ESSAI EMPIRIQUE POUR LES BANQUES DE L UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA) Version modifiée Résumé Diop ALIOU Cet article présente une évaluation des primes d assurance dépôts implicites des banques de l UEMOA. Notre démarche s inscrit dans la lignée des travaux empiriques de Laeven (2002a, 2002b) qui détermine les primes d assurance dépôts implicites pour un ensemble de pays développés et de pays en développement. Ces primes d assurance dépôts implicites peuvent être aussi interprétées comme une mesure du risque pris par les banques dans un système bancaire. Plus précisément, on se propose de présenter, par le modèle de Merton (1977), une analyse empirique de l assurance dépôts pour les banques de l UEMOA, en estimant dans un premier temps, la prime d assurance dépôts implicite pour chaque établissement bancaire, puis dans un second temps, en déterminant l incidence des facteurs bancaires, macro-économiques et institutionnels sur cette prime. Les résultats empiriques montrent, d une part que les ratio du capital et de la liquidité affectent négativement la prime versée par les banques de l UEMOA, tandis que les banques de grande taille paient une prime beaucoup plus élevée que celle de petite taille. D autre part, les pays de l UEMOA avec des environnements institutionnels fragiles, un risque de contagion moindre, une fragilité faible du système, un taux de croissance du PIB faible et un taux d inflation faible sont les systèmes bancaires les plus risqués, car connaissant un coût d assurance dépôts en moyenne faible. Classification JEL : G22, G28. Mots clés : Prime d assurance dépôts implicite, banques de l UEMOA, système financier aliou.diop@caramail.com ATER - Laboratoire d Analyse et de Prospective Economiques (LAPE) - Université de Limoges, 4 Place du Présidial, Limoges Cedex. Tel : Fax : Sans engager leurs responsabilités, je remercie MM. Amine Tarazi et Philippe Rous pour leurs remarques et suggestions sur la version de ce papier. 1

2 Introduction La question de l évaluation des primes d assurance dépôts est très peu occultée dans les études et travaux empiriques relatifs aux pays de l UEMOA. En dépit des travaux de recherche réalisés sur les systèmes d assurance dépôts dans les pays en voie de développement 1, en général, la littérature économique dans ces pays, s intéresse peu abondamment à l estimation des primes d assurance dépôts. Des auteurs comme Yade (1998) 2 et Tchamambe (2002) 3 proposent des modèles théoriques d évaluation de prime d assurance dépôts, respectivement en Afrique sub-saharienne et centrale, mais aucun de leurs travaux n explore la détermination des primes d assurance. Et pourtant, le problème de la tarification demeure au centre de la conception d un schéma d assurance des dépôts. Garcia(1999) évoque l'importance de la tarification de la prime d assurance dépôts pour une bonne évaluation du risque bancaire. De plus, Merton(1977) montre que la prime d assurance est une mesure du risque bancaire. Dans les pays de l UEMOA, l idée de l évaluation de la prime d assurance dépôts est susceptible d être abordée implicitement, c est à dire en calculant les primes d assurance dépôts ajustées au risque que ces banques devraient payer sous un schéma d assurance dépôts. Même si la structure du marché financier dans la zone UEMOA 4 semble être un obstacle pour une bonne évaluation du risque bancaire, notre démarche méthodologique consiste ici à retenir les données bancaires L objectif principal de cette étude est donc d estimer dans un premier temps, la prime d assurance dépôts implicite pour chaque banque, puis dans un second temps de déterminer l incidence des facteurs bancaires, macroéconomiques sur cette prime. Ce papier s articule comme suit : dans la section I, nous présentons une revue de la littérature sur l'évaluation de la prime d assurance dépôts. Dans la section II, nous déterminons, dans un premier temps, les primes d assurance dépôts pour les banques de l'uemoa à partir du modèle de Merton (1977), et dans un second temps, par un test économétrique, nous étudions l incidence des facteurs sur cette prime. 1 Pour une revue de littérature détaillée, voir Kane (2000), Dermigüçt Kunt and Detriagiache (2002), (Garcia 1999). 2 Yade, M. L (1999), " Le problème de la réglementation bancaire : Une application à la Banque Centrale des Etats d Afrique de l Ouest (BCEAO) ", thèse de doctorat de troisième cycle (Université de Toulouse) 3 Tchamambe, L. (2002), "Réflexion sur un système d assurance dépôts dans la Jeune Communauté Economique de l Afrique Centrale (CEMAC)", African Review of Money Finance and Banking, pp En particulier, le nombre des banques disposant de données boursières est très limité. Seules deux banques (La Banque Internationale de Cote d Ivoire et la Bank of Africa au Bénin) sont cotées au niveau de la BRVM (Bourse Régionale des Valeurs Mobilières), et seulement, sur les 2 années, 1998 et

3 I.L évaluation de la prime d assurance dépôts : une revue de littérature Depuis les travaux de Black et Scholes (1973) sur l évaluation de l option, une abondante littérature tente d expliquer comment la prime de l assurance dépôts pouvait être évaluée. Merton (1977) 5 fut le premier auteur à modéliser dans ses travaux, la prime d assurance dépôts comme une option de vente sur les actifs de la banque. D autres travaux de recherche dériveront du modèle de Merton (1977). Ce regain d intérêt relatif à la tarification de l assurance dépôts des banques est dû au comportement de prise de risque excessif dans un système de tarification de la prime 6. Bhattacharya et Thakor(1997) 7 montrent que l assurance dépôts peut pousser les banques assurées à détenir un portefeuille d actifs plus risqués et à maintenir des réserves de liquidités inférieures à celles de l optimum social. De même, Chan, Greenbaum et Thakor (1992) montrent que la discipline de marché par une surveillance du crédit bancaire est inférieure dans un système avec une prime d assurance fixe qu en l absence d un système d assurance dépôts. Si ces auteurs évoquent le problème de l aléa moral dans la tarification de la prime d assurance dépôts, l essentiel des études empiriques essaie, par contre de déterminer la "juste" prime d assurance dépôts versées par les banques à l organisme assureur des dépôts. Marcus et Shaked (1984) sont les premiers auteurs à étudier empiriquement la prime d assurance dépôts. Ils utilisent le modèle théorique de Merton (1977) pour estimer la valeur actuarielle de la garantie des dépôts. En comparant ces primes implicites avec les primes d assurance dépôts officielles des banques américaines, Marcus et Shaked (1984) en concluent à une surestimation de la garantie des dépôts des banques américaines par le FDIC 3 Cependant, Ronn et Verma (1986) considèrent que le modèle de Marcus et Shaked (1984) ne donne pas une estimation correcte de la valeur des actifs bancaires et en concluent que le modèle de Merton (1977) donne une estimation biaisée de la prime d assurance dépôts. En revanche, Ronn et Verma (1986) utilisent un modèle qui retient une valeur de post-assurance des actifs de la banque, en permettant aux actifs bancaires de se détériorer à un certain seuil de la dette avant que l option ne soit exercée. 5 Une présentation détaillée du modèle de Merton (1977) est fournie en annexe. 6 Dans une tarification fixe de l'assurance dépôts, les banques peuvent être incitées à prendre plus de risque sur les actifs, d'où le problème de l'aléa moral 7 Bhattacharya, S., et Thakor, A (1993), "Contemporary Banking Theory", Journal of Financial Intermediation, 3, pp Federal Deposit Insurance Corporation. C'est l'organisme américain chargé du Fonds de Garantie des Dépôts. 3

4 Duan (1994, 2000) 8 fait une critique du modèle de Ronn et Verma (1986) et considère que cet estimateur n est pas efficace. En revanche, Duan (1994, 2000) propose un modèle dans lequel la valeur de la garantie des dépôts est estimée, en supposant que la volatilité des fonds propres soit constante 9. Fries, Mason et Perraudin (1993) utilisent la méthode de Ronn et Verma (1986) sur un échantillon de 16 banques japonaises et montrent que ces institutions ont été subventionnées par l assurance dépôts pendant la période Hovakimian et Kane (1993) montrent que les banques aux USA ont été subventionnées par l assurance dépôts pendant la période allant de 1985 à 1994, en dépit des politiques de régulation sur les ratios de capitalisation pour maîtriser le risque bancaire. L analyse empirique faite par Duan et Yu (1994) utilise le modèle de Duan (1994, 2000) pour estimer les primes d assurance dépôts implicites de 10 institutions de dépôts taiwanaises. Ils en concluent que celles-ci étaient fortement subventionnées par le fonds d assurance dépôts de Taiwan de 1985 à 1992, sauf pour l année Duan et Simonato (2002) utilisent un échantillon de 10 banques pour comparer les résultats de l estimation par le modèle de Ronn et Verma (1986) avec ceux obtenus avec le modèle proposé par DMS (1995) 10. Ils donnent une conclusion en faveur de l estimation de la prime de l assurance dépôts par la méthode du maximum de vraisemblance, plutôt que celle du modèle de Ronn et Verma (1986). Dennis et Sim (1996) déterminent la valeur de la garantie de dépôts implicite pour 8 banques australiennes, sous la période de crise En retenant les techniques d estimation par les modèles de Ronn et Verma (1986) et de Duan (1994), leurs résultats montrent que les banques australiennes ont reçu des subventions substantielles de l assurance dépôts en 1990, 1991 et en Kaplan (1998) montre que les banques thaï ont reçu des subventions implicites de l assurance dépôts du gouvernement pendant les années d avant crise de En utilisant la technique utilisée dans l étude empirique de Duan (1994, 2000), Kaplan (1998) en conclue que le coût de l assurance dépôts est élevé pour les banques nationalisées, fermées, sujettes à des interventions étatiques, ou cédées à des banques étrangères, durant la période de crise de L analyse empirique proposée par Laeven (2002a) est l une des plus importantes. Elle porte sur un ensemble de pays développés et de développement, sur la période et met en évidence 8 Duan (1994, 2000) utilise la méthode du maximum de vraisemblance pour l estimation de la prime d'assurance dépôts. 9 Le modèle de Merton (1977) considère cet écart type comme stochastique. 10 Duan, Moreau et Sealey (1995) estiment la prime d assurance dépôts par la méthode du maximum de vraisemblance 4

5 l impact des facteurs bancaires, macro-économiques et institutionnels de 67 pays sur leur coût d assurance dépôts. Laeven (2002a) montre que l assurance dépôts est sous estimée dans plusieurs pays dans le monde, notamment dans les pays en développement. Laeven (2002b) calcule en utilisant la technique de Ronn et Verma (1986), les primes d assurance dépôts implicites pour un échantillon de banques comprenant 14 pays développés et en voie de développement. Laeven (2002b) interprète l évaluation de la prime d assurance dépôts implicite comme une mesure du risque sur les actifs de la banque. Ses résultats empiriques montrent que la prime d assurance dépôts est élevée pour les banques avec une forte participation privée, un degré élevé de concentration, un taux de croissance élevé du crédit et pour les banques de petite taille. II.Etude empirique L analyse empirique porte sur les pays de l UEMOA. Nous nous intéressons, tout d abord, à la détermination de la prime d assurance dépôts implicite pour les banques de cette zone. Nous utilisons le modèle de Merton (1977) avec des données du bilan et cela pour deux raisons: -Des données boursières très limitées pour ces banques; -Du fait du nombre d individus statistiquement limité, une étude économétrique sera inappropriée en retenant le modèle de Ronn et Verma (1986). Ensuite, nous construisons un modèle de régression économétrique sur des données de panel avec effets fixes. La variable expliquée est la prime d assurance dépôts implicite calculée pour chaque banque et les variables explicatives regroupent un ensemble de variables bancaires et macroéconomiques. II.1. Description de la base de données La base de données est constituée d indicateurs bancaires et macro-économiques, sur la période allant de 1995 à Les données bancaires sont issues de Bankscope et les données macro-économiques sont établies à partir des données publiées par la Commission de l UEMOA et relatives au Rapport d Exécution de la Surveillance Multilatérale dans l UEMOA (Juillet 2004). Les données macroéconomiques sont complétées par celles de AFRISTAT Observatoire Economique et Statistique d Afrique Subsaharienne 5

6 II.2. Choix de l échantillon Nous retenons 36 banques commerciales appartenant aux 7 systèmes bancaires de l Union. Il est fait exception de la Guinée Bissau qui a fait son entrée en 1997 dans l UEMOA. Au total, nous avons retenu 5 banques pour le Bénin, 6 pour le Burkina Faso, 7 pour la Cote d Ivoire, 5 pour le Mali, 7 pour le Sénégal et 4 pour le Togo. Tableau1 : Echantillon des banques commerciales dans la zone UEMOA Pays Nombre de Taille du banques bilan (en %) Bénin % Burkina Faso % Cote d Ivoire % Mali % Niger % Sénégal % Togo % TOTAL % Source: Bankscope 2004 II.3. Détermination de la prime d assurance dépôts implicite La prime d assurance dépôts implicite des banques est calculée pour chaque année et pour chaque banque de l UEMOA, sous l hypothèse que toutes les dettes sont totalement assurées, en suivant la méthode de Merton (1977). Pour cela, les données du bilan (les dettes totales (les dépôts et les dettes interbancaires), les actifs et le résultat net) sont établies pour les 37 banques retenues dans l'échantillon, sur la période allant de 1995 à La date de maturité des dettes totales des banques est supposée égale à 1 an. Nous considérons que les rendements des actifs et leur écarts type sont déterminés ex ante. L écart type des rendements des actifs bancaires est également supposé être constant sur l intervalle de temps considéré. De plus, le calcul de la prime d assurance dépôts n'a pas tenu compte de la politique de "tolérance" par les régulateurs bancaires telle que supposée dans le modèle de Ronn et Verma (1986) 12. Le coût de l assurance dépôts de chaque pays de l UEMOA est calculé en considérant la moyenne des primes d assurance dépôts individuelles de toutes les banques, pour toutes les années ( ) et de chaque pays de la zone UEMOA. Nous supposons que les banques d un même pays paient le même 12 Cette politique ou encore "Forbearance Regulator", consiste pour le régulateur à laisser les actifs bancaires se détériorer jusqu à un certain seuil critique, comparativement aux dettes bancaires. 6

7 profil de prime d assurance dépôts. Cependant, la prime d assurance dépôts payée par chaque banque est proportionnelle à ses dettes totales (les dépôts et les dettes interbancaires). II.4. Présentation du modèle de régression économétrique et choix des variables Notre modèle de régression s inspire de celui de Laeven (2002a, 2002b). Dans un premier temps, un modèle économétrique construit avec des variables de structure bancaire est considéré (modèle A). Par la suite, nous étendons notre modèle pour faire intervenir des variables spécifiques à chaque système bancaire (modèle B). Le choix de nos variables explicatives semble aller plus au delà de celles prises en compte habituellement par Laeven (2002a, 2002b). En effet, l objectif est de retenir les variables explicatives de la prime d assurance dépôts implicite pour les banques et pour l ensemble des pays de la zone UEMOA. Les tests de spécification de Fischer nous amènent à la conclusion de retenir la technique d estimation sur données de panel 13. Par la suite, nous avons calculé les statistiques de Hausman afin de tester l hypothèse nulle d effets aléatoires contre effets fixes 14. Les statistiques de White 15 et de Durbin Watson 16 sont également calculées pour les deux régressions pour tester respectivement, l hypothèse nulle d homoscédasticité des résidus, et l hypothèse nulle d absence d auto corrélation des résidus. i)spécification du modèle de régression PRIM = α + β RKAP + β CREA + β RACTIF + β EFTAILLE + β Z i, j, t i, j, t 1 i, j, t 2 i, j, t 3 i, j, t 4 i, j, t 5 i, j, t + β EFCONZ + λ PIB + λ TINFL + ε 6 i, j, t 1 i, j, t 2 i, j, t i, j, t où : 13 Les données de panel possèdent deux dimensions : une pour les banques et une pour les années. Cette première étape consiste à vérifier s il y a bel et bien présence d effets individuels dans nos données. Dans notre cas, le test de Fischer conduit à rejeter H 0 donc à inclure des effets individuels dans notre modèle, la statistique de Fischer est supérieure au fractile f d ordre (1-α) de la loi de Fischer à (N-1), (N(T-1)-K) degrés de liberté. 14 Le test de Hausman (1978) est un test de spécification qui permet de déterminer si les coefficients des deux estimations (fixe et aléatoire) sont statistiquement différents. L idée de ce test est que, sous l hypothèse nulle d indépendance entre les erreurs et les variables explicatives, les deux estimateurs sont non biaisés, donc les coefficients estimés devraient peu différer. Le résultat de cette statistique suit une loi Khi Deux avec K-1 degrés de liberté. On est amené à rejeter H Sous H 0, la statistique de White, égale à NT fois le R 2 de cette régression, converge vers un Khi deux. Si NT.R 2 est supérieure à la statistique lue, on rejette H 0. Dans le cas de notre modèle, on rejette H 0 au seuil de 1%. 16 Le test de Durbin Watson permet de détecter une auto corrélation des erreurs. Sous H 0, il y a absence d une auto corrélation entre les résidus. Les résultats du test montre que nous sommes dans une zone d indétermination, ou zone de doute, c est à dire que nous ne pouvons pas conclure dans un sens comme dans l autre. En effet, pour les deux panels, la statistique de Durbin Watson est comprise entre les deux bornes (d 1 et d 2). Cependant, rien ne nous empêche à accepter l hypothèse d indépendance des résidus. 7

8 Six indices institutionnels 17 captent les effets fixes ; PRIM i, j, t est la prime d assurance implicite de la banque i du pays j à la période t calculée par la méthode de Merton (1977), pour i= {1 36}, j= {1 7}, et pour tout t allant de 1995 à 2002 β 1,. β 6 représentent les coefficients associés aux variables spécifiques bancaires. λ 1, λ 2 sont les coefficients associés aux variables macro-économiques. ε i, j, t es termes d erreur. ii)variables de structure bancaire RKAPi, j, t est le ratio de solvabilité (Fonds propres/actifs) de la banque i du pays j à la période t. D après la littérature bancaire, une banque sous capitalisée détient moins de fonds propres par rapport à ses actifs, et par conséquent a un coussin de sécurité plus fragile. Si ce ratio est faible, la prime d assurance dépôts doit être élevée pour les banques avec un faible ratio de solvabilité. CREAi, j, t est le ratio de liquidité de la banque i du pays j à la période t (Actifs liquides sur les Dettes exigibles). Si le ratio de liquidité de la banque est élevé, celle-ci peut faire face à ses engagements totaux et ne serait pas confrontée à un risque de liquidité. Pour un système bancaire, plus les déposants font confiance au système, plus ce ratio de liquidité est élevé et donc moins celui-ci sera illiquide (Diamond et Dybvig, 1983). On s attend à ce que le coefficient associé à la variable CREA soit négatif. Les banques de l UEMOA qui sont les moins liquides sont celles qui devront payer une prime d assurance dépôts élevée. RACTIF i, j, t est l indicateur du risque de l'actif de la banque. C est le ratio créances douteuses sur le total des crédits de la banque i à la période t dans le pays j. Si ce ratio élevé, la prime payée par les banques doit être également élevée. EFTAILLEi, j, t représente la taille de la banque i dans le pays j, à la période t, (Actifs de la banque sur le total de l actif du système bancaire). L effet de taille de la banque (EFTAILLE) peut influer sur le taux de la prime d assurance dépôts. Du fait de la taille de son bilan, une banque de grande taille a souvent une capacité de diversification du risque beaucoup plus élevée que celle de petite taille. Par conséquent, plus une banque est de grande taille, plus sa prime d assurance dépôts reste faible. Le coefficient associé à la variable EFTAILLE est supposé prendre donc un signe négatif. 17 Indice de la corruption, Indice de la régulation bancaire, Indice de l efficacité de la politique publique, Indice de la stabilité politique, Indice de la responsabilité publique. Ces indices sont extraits de la base de données de la Banque Mondiale (2003) 8

9 R K E R K ob Z σ KR Z i, j, t se rapporte à l indicateur de fragilité bancaire en terme de fonds propres de la banque i pour le pays j, à la période t, calculé suivant le modèle d évaluation de risque de défaillance bancaire de Goyeau et Tarazi (1992) 18. Une banque plus fragile a une valeur de Z plus faible et supporte une prime d assurance dépôts plus élevée. On s attend à ce que le coefficient associé à cette variable explicative soit négatif. EFCONZ i, j, t mesure l effet de contagion dans un système bancaire, suivant le modèle de Goyeau et Tarazi (1992). C est la différence entre la moyenne pondérée (par la taille du bilan des banques) et la moyenne arithmétique (simple) de Z. Un écart positif (négatif) signifie que ce sont les petites banques qui sont les plus (moins) fragiles dans un système bancaire. Nous nous attendons à ce que la variable EFCONZ affecte négativement le coût de l assurance des pays de l UEMOA. Plus sa valeur est importante, moins les banques de grande taille sont fragiles que celles de petite taille, et par conséquent l effet contagion est moindre dans le système, et le pays en question supporterait un coût d assurance dépôts plus faible. iii)variables macro-économiques PIBi, j, t est le taux de croissance réel du PIB observé à la période t dans le pays j={1,2.7} où se trouve la banque i. Suivant la grille de lecture de Laeven (2002a, 2002b), les pays avec un taux de croissance du PIB élevé ont une couverture de garantie faible. Dans notre régression, le coefficient associé à cette variable PIB doit être négatif. TINFL i, j, t est le taux d inflation observé dans le pays j={1, 2.7}où se trouve la banque i à la période t. L inflation agit sur le taux de garantie des dépôts. Les pays avec un taux d inflation élevé ont un coût d assurance dépôts élevé et par conséquent sont les systèmes bancaires qui sont les plus risqués (Laeven, 2002a et 2002b). On s attend à un signe positif du coefficient associé à la variable TINFL. Les caractéristiques des variables bancaires et macro-économiques sont décrites dans le tableau 2 18 La probabilité de défaillance de la banque est la probabilité pour que les pertes excèdent les fonds propres ou en d autres termes que la richesse nette devienne négative, ce qui équivaut à écrire Probabilité de défaillance = Pr ob( K ) En divisant les deux termes de l inégalité par le capital, la probabilité de défaillance de la banque devient : ( K Pr ob < ) = Pr ob ( RK < 1) où R K est le taux de rendement du capital, R K étant aléatoire. K K Z = Si l on suppose que où E RK et 1+ ERK σ R k est normalement distribué, alors on a : P r σ R K sont respectivement la moyenne (espérance) et l écart type du taux de rendement R K. 9

10 Tableau 2 : Statistiques descriptives Statistiques RKAP CREA EFTAILLE RACTIF Z EFCONZ PIB TINFL Moyenne Médiane Maximum Minimum Ecart type Kurtosis Nombre Obs II.4.1. Prime d assurance dépôts implicite et caractéristiques bancaires dans l UEMOA Les résultats économétriques du modèle A pour la régression (1) montrent que : Le coefficient associé à la variable RKAP est significativement négatif au seuil de 1 % et a le signe prédit. Un ratio RKAP (fonds propres sur les actifs bancaires) élevé agirait négativement sur la prime d assurance dépôts des banques ouest africaines. Les banques de l'uemoa avec un ratio de solvabilité faible devront payer une prime d assurance élevée. Le ratio de liquidité CREA a aussi le signe attendu dans la régression (1-A), et affecte significativement le taux de la garantie des dépôts, au seuil de 5 %. Les banques avec un faible ratio de liquidité devront avoir un profil de primes d assurance dépôts faible. La variable associée au risque de levier et du risque de l actif de la banque, RACTIF n est pas significative L effet de taille (EFTAILLE) influencerait positivement et significativement sur la prime de l assurance dépôts des banques de l UEMOA, au seuil de 1 %, dans le modèle (1-A). L effet de la taille du bilan devrait être également pris en compte comme un facteur significativement positive sur la prime d assurance dépôts 19. Dans la zone UEMOA, les banques de grande taille (qui sont pour la plupart des filiales de banques étrangères) reçoivent plus de fonds de la part des déposants 20. En régressant la variable PRIM sur les variables RKAP, CREA (modèle 2-A), les coefficients associés à tous indicateurs ont les signes prédits (coefficients négatifs). La variable RKAP est un facteur significativement négatif sur la prime d assurance dépôts, au seuil de 1 % tandis que la variable RACTIF est significatif et a le signe attendu, au seuil de 10 %. L impact des variables RACTIF et EFTAILLE sur la variable PRIM est, respectivement négatif et positif, dans le modèle de régression (3-A). Pris ensemble dans une même régression, l effet de taille des banques et l effet taille affectent significativement le paiement de la prime d assurance dépôts des banques au seuil de 10 %. 19 Ce résultat peut être interprété cependant comme un facteur de discipline de marché. 20 La concurrence est souvent défavorable pour les banques de petite taille. 10

11 La régression (4-A) prend en compte uniquement les variables de structure bancaire RKAP et CREA, exception faite à l effet de levier RACTIF. Les coefficients associés aux ratios de capitalisation et de liquidité sont significatifs et négatifs, tandis que la variable RACTIF n est pas significative. Tableau 3 : Résultats économétriques, prime d assurance dépôts et indicateurs bancaires Le modèle A présente la régression de la prime d assurance dépôts sur les variables de structure bancaire et macro-économiques pour les banques de la zone UEMOA. La période considérée est de 1995 à La méthode économétrique retenue est l estimation sur données de panel avec effets fixes. L'équation estimée est : PRIM i,j,t =α i,j+β 1RKAP i,j,t+ β 2CREA i,,j,t+ β 3 RACTIF+ β 4EFTAILLE i,j,t La variable dépendante, PRIM représente la prime d assurance dépôts calculée en utilisant le modèle de Merton (1977). RKAP, CREA, RACTIF, EFTAILLE sont les variables explicatives, où RKAP est le ratio de capitalisation des banques, CREA est le ratio de liquidité des banques, RACTIF mesure le risque de levier et de l actif des banques, EFTAILLE représente l effet de taille des banques. Nous supposons que les effets fixes captent les différences structurelles et géographiques qui existent entre les banques dans les pays de la zone UEMOA,, par exemple le nombre d agences. La régression (1) établit une régression de la prime d assurance sur les variables bancaires RKAP, CREA, EFTAILLE et RACTIF. La régression (2) ne retient que les variables de structure bancaire, RKAP CREA. La régression (3) ne retient que les variables du risque de levier RACTIF et de l effet EFTAILLE. La régression (4) tient compte en plus des variables RKAP et CREA, de l effet taille (EEFTAILLE). Les p values sont entre parenthèses. ***, **,* sont respectivement les seuils de significativité à 1%, 5% et 10%. RKAP CREA RACTIF EFTAILLE (1) (2) (3) (4) ***. ( ) * ( ) *** ( ) ** ( ) ( ) * ( ) * ( ) * ( ) *** ( ) * ( ) (0.5860) R Nb obs (N*T) II.Coût de l assurance dépôts, facteurs bancaires, macro-économiques et institutionnels Le coût de l assurance dépôts peut être alors interprété comme une mesure du risque pris par les banques dans un système bancaire (Laeven, 2002b). Le graphique 1 montre que les pays de l UEMOA qui ont un coût de l assurance dépôts élevé sont ceux qui sont les plus exposés au risque 11

12 Graphique 1 : UEMOA- Coût de l assurance dépôts intra pays ( ) Bénin Burkina Mali Côte d'ivoire Niger Sénègal Togo Pays Bénin Burkina Mali Côte d'ivoire Niger Sénègal Togo Source : Données calculées par l auteur Le modèle B établit une relation entre le coût de l assurance dépôts, PRIM et les variables bancaires et macro-économiques, EFCONZ, Z, PIB et TINFL, puis présente les résultats des tests économétriques. Dans le modèle économétrique (1-B), nous régressons la variable PRIM sur les variables explicatives EFCONZ, Z, PIB et TINFL. Le coefficient associé à la variable Z est significativement négatif (au seuil de 1 %) et a le signe attendu. Pour un système bancaire donné de l UEMOA qui connaît un niveau élevé de fragilité bancaire, le coût de l assurance dépôts sera plus élevé. L'effet de contagion EFCONZ constituerait un facteur négatif et significatif, au seuil de 10 % sur le coût de l assurance des pays de l UEMOA. Les banques de grande taille étant moins fragiles que celles de petite taille, l exposition au risque de contagion est plus faible, ce qui contribue à limiter le coût de l assurance dépôts. La variable PIB est significative et a le signe prédit au seuil de 10 %. Les pays de l UEMOA avec un taux de croissance élevé du PIB présenteront un coût de garantie des dépôts faible. Ce résultat corrobore avec les résultats empiriques trouvés par Laeven (2002a, 2002b). Comme nous l avons prédit, le taux d inflation serait un déterminant positif du coût de l assurance dépôts dans le systèmes bancaire ouest africain (le coefficient associé à la variable TINFL est significatif au seuil de 1 %). Dans une zone qui est souvent marquée par des périodes de fortes variations des prix, la prise en compte de la variable TINFL ne doit pas être ignorée dans l explication du coût d assurance des dépôts. Les pays de l UEMOA avec un niveau d inflation élevé supportent, par conséquent, une prime d assurance des dépôts élevée. Un raisonnement identique et relatif à l étude empirique de 12

13 Laeven (2002a, 2002b) montre que les banques se trouvant dans les économies avec un taux d inflation élevé sont celles qui supportent une garantie et une prise de risque plus élevées. En régressant le coût de l assurance dépôts sur les variables bancaires, EFCONZ et Z (modèle 2-B), les coefficients qui leur sont associés sont significativement négatifs au seuil de 1 %. Moins un système bancaire de l UEMOA sera exposé à un risque de contagion et de fragilité, plus le coût de l assurance dépôts supporté par le pays sera moindre. En ajoutant au modèle précèdent la variable macro-économique, PIB (modèle B-3), les variables de structure bancaire ont les coefficients significativement négatifs au seuil de 1 %, tandis que le PIB constitue un déterminant négatif sur le coût de l assurance dépôts au seuil de 10 %. La prise en compte des variables macro-économiques dans une même régression (régression 4 du modèle B) ne donne pas une conclusion satisfaisante : seule la variable TINFL est significative et a le signe attendu, au seuil de 1 %. Les différences entre les environnements institutionnels des pays de l UEMOA peuvent également influencer sur le coût de l assurance dépôts. Une récente littérature sur l assurance dépôts montre que l efficacité d un schéma d assurance dépôts dépend de la qualité des facteurs institutionnels fournis dans un pays. Les travaux de Kane (2000) montrent que la conception d un filet financier doit prendre en considération les facteurs spécifiques des pays, en particulier les différences institutionnelles. Ses résultats confirment ceux de Dermiguçt Kunt et Detriagiache (2002) qui justifient qu une assurance dépôts mal conçue dans des schémas institutionnels faibles, engendre des crises bancaires systémiques plus fréquentes. Laeven (2002a) montre que l assurance dépôts explicite augmente le coût des subventions, mais la présence d un environnement de régulation et institutionnel fort diminue cet effet nuisible. Les résultats de Laeven (2002b) montrent que le coût de l assurance dépôts est sensiblement faible pour les banques allemandes 21. La prise en compte des effets spécifiques à chaque système bancaire est retenue dans la spécification du modèle de régression (modèle B). Nous supposons que les effets fixes captent les différences qui peuvent exister entre les environnements institutionnels des pays de l UEMOA (cf. les indices institutionnels). Toutefois, d après les résultats du tableau 4, des différences existent entre les environnements institutionnels de ces pays. 21 L Allemagne possède un système bancaire avec un degré de concentration bancaire élevé et un environnement institutionnel sain 13

14 Tableau 4 : UEMOA-Coût de l assurance dépôts, indicateurs bancaires, macro-économiques et institutionnels Le modèle B présente la régression du coût de l assurance dépôts sur les facteurs bancaires et macro-économiques des pays de l UEMOA. La méthode économétrique retenue est l estimation sur données de panel avec effets fixes L'équation estimée est : PRIM i,j,t = α i,j+ β 1EFCONZ i,j,t + β 2Z+λ 1 PIB i,,j,t+ λ 2TINFL i,j,t +ε i,j,t La variable dépendante, PRIM représente le coût d assurance dépôts calculée en utilisant le modèle de Merton (1977). EFCONZ, Z, PIB et TINFL sont des variables explicatives, où EFCONZ est le degré de contagion dans le pays, Z l indicateur dur risque de défaillance dans le système bancaire, PIB est le taux de croissance du PIB réel, TINFL est le taux d inflation. Le coût de l assurance dépôts est calculé comme la moyenne des primes d assurance individuelles de toutes les banques d'un même pays. Nous supposons que les effets fixes captent les différences institutionnelles qui existent entre les pays de la zone UEMOA. La régression (1) établit une relation entre le coût de l assurance et les variables bancaires EFCONZ, Z et les variables macroéconomiques PIB, TINFL. La période considérée est de 1995 à La régression (2) ne retient que les variables de structure bancaire, EFCONZ et Z. La régression 3 (3) tient compte en plus des variables bancaires du PIB. La régression (4) inclue uniquement les variables macro-économiques. Les p values sont entre parenthèses. ***, **,* sont respectivement les seuils de significativité à 1%, 5% et 10%. Z ** * EFCONZ ( ) * ( ) PIB * ( ) (1) (2) (3) (4) *** *** ( ) ( ) *** *** ( ) ( ) * ( ) ( ) *** ( ) TINFL *** ( ) Effets fixes BEN--C BURK--C CIV--C MAL--C NIIG-C SEN--C TOGO--C R Nb obs(n*t)

15 Conclusion L objectif de ce papier était de présenter un cadre d analyse micro-économique et macro-économique afin de déterminer, pour les pays de l UEMOA, l incidence des facteurs bancaires, macroéconomiques et institutionnels sur la prime d assurance dépôts implicite. Par la méthode de Merton (1977), nous avons tout d abord calculé la prime d assurance dépôts implicite pour chaque banque, puis le coût de l assurance dépôts pour chaque système bancaire de l UEMOA. En inscrivant notre démarche dans les travaux de Laeven (2002a 2002b), l analyse économétrique nous montre que, d une part les ratio du capital et de la liquidité affectent négativement la prime versée par les banques de l UEMOA, tandis que les banques de grande taille auront à payer une prime plus beaucoup élevée que celle de petite taille. D autre part, les systèmes bancaires de l UEMOA avec un risque de contagion moindre, une fragilité faible du système, un taux de croissance du PIB faible et un taux d inflation faible devront supporter un coût d assurance dépôts en moyenne faible. La nécessité d un environnement sain et la prise en compte des différences entre les environnements institutionnels des pays restent des préalables pour la une Cependant, le développement du marché financier faisant intervenir un nombre plus important d intermédiaires financiers est également une autre exigence voire une condition nécessaire pour étudier d une manière correcte et juste la prime d assurance dépôts. L information boursière pourrait constituer sans nul doute un atout de taille pour appliquer la technique d estimation de RV(1986). 15

16 ANNEXES ANNEXE 1 : Le modèle de Merton (1977) Nous présentons d abord par un bilan simplifié et illustratif la relation banque/déposant/assureur, puis ensuite nous déterminons analytiquement la prime de garantie des dépôts telle qu elle est modélisée par Merton (1977). Bilans à T = 0 Banque Déposants Assureur A o D o D 0 W D0(=D 0 RF ) P L 0=D 0 RF -D 0 C o L o On considère à la période T = 0 une firme bancaire empruntant par une dette D 0 émise par les déposants. Les termes de cette dette sont que la banque promet de payer un total de D unités monétaires à une date indiquée (la date de maturité). On suppose également qu il existe une partie tierce qui garantit les fonds des déposants. Les termes du contrat postulent qu en cas de défaillance de la banque pour le remboursement des dettes appartenant aux déposants, l assureur effectue le remboursement de ces dettes. L assureur promet donc que la valeur des actifs de la banque à la date de maturité, sera au moins égale à D, la valeur de la dette envers les déposants. La valeur de la prime d assurance qui préserve ex ante la richesse nette de l assureur est L o et est RF égale à D 0 -D 0. RF W D0 et D 0 représentent respectivement la richesse nette et la valeur de marché des fonds assurés des déposants. RF A la date T=0, W D0 = D 0 Bilans à la date T = 1,2,.N On suppose que T=1. A la date de maturité, deux cas de figure peuvent se présenter : 1 er cas : Si A 1>D 1 Banque Déposants Assureur A 1-D 1 C 1 D WD 1 P WI 1 Si la valeur des actifs A de la banque est supérieure au paiement promis de la dette D, alors il est dans l intérêt de la banque d effectuer le paiement de ses dettes (en vendant les actifs si nécessairement). Par conséquent, la valeur de la dette envers les déposants sera D 1 et la valeur des capitaux propres, A 1-D 1. L'assureur préserve sa richesse nette WI 1. 2 ième cas : Si A 1<D 1 Banque Déposants Assureur 16

17 0 C 1 D 1=A 1+L 1 WD 1 P WI 1 Cependant, si à la date de maturité (T=1), la valeur des actifs bancaires est inférieure au paiement promis pour les déposants, alors la banque ne pourra pas effectuer le remboursement de ses dettes même en liquidant ces actifs. Par conséquent, la banque est défaillante et la valeur de la dette serait A. La valeur des fonds propres sera égale à 0. A la date de maturité, la valeur de la dette est Min [A 1, D`1] et la valeur des capitaux propres est Max [0, A 1-D 1]. - Si la valeur des actifs de la banque excède le remboursement promis de la dette D, les déposants reçoivent la valeur D 1 et les actionnaires, A 1-D 1. - Cependant, si la valeur des actifs est inférieure au remboursement promis D, les actionnaires ne reçoivent rien tandis que l organisme assureur des dépôts rembourse la différence (D 1-A 1) aux déposants. La valeur des fonds propres est la même avec ou sans garantie des dépôts, Max [0, A 1-D 1]; la valeur de la dette est toujours D 1 et la valeur garantie par l assurance dépôts est Max [0, A 1-D 1] qui est par ailleurs non positive. Par conséquent, nous pouvons réécrire Min [0, A 1-D 1] comme Max [0, A 1-D 1]. Les graphiques ci-dessous représentent ces différentes propriétés qui lient les déposants, la banque et l organisme assureur Déposants Banque D T D T A T D T A T Max [0, D T-A T]. Assureur Richesse nette de l assureur D T A T -D T Min [0, A T-D T] Si G (T) est la valeur de la garantie jusqu à la date d échéance T de la dette, alors on peut écrire telle que : 17

18 GT( ) 1 e De R[ )T( r rt G (0)=Max [0, D-A] (1) Sous l hypothèse que les actifs bancaires suivent un processus géométrique brownien, il vient que : dlna t = μd t + σ dw t (2) où A est la valeur des actifs, t est la durée, μ représente le rendement instantané attendu sur les actifs, σ est l'écart type du rendement instantané attendu sur les actifs et W est le processus standard de Wiener. En utilisant les arguments identiques à Black et Scholes (1973), la valeur de la garantie d assurance dépôts devient d après Merton (1977) : G 2 1 rt (T) = De φ (x ) Aφ (x ) (3) où 2 σ x1 = log(d / A) (r + )T / σ 2 T 2 A est la valeur courante des actifs de la banque, et σ est la variance des actifs bancaires. En comparant l équation (3) avec l équation (1), la structure de remboursement de la garantie est identique à une option put, où dans (3) le paiement promis, D correspond au prix d exercice, et la valeur des actifs A, correspond au prix des actions ordinaires Pour garantir la dette, l assureur utilise une option put sur les actifs de la banque qui donne le droit à la banque, de vendre ses actifs pour D unités monétaires à la date de maturité de la dette. Soit Dexp [-R (T) T] la valeur de marché de la dette quand il n y a pas de garantie, où R(T) est le rendement promis. La valeur de marché de la dette avec une garantie est Dexp(-Rt), et par conséquent, il vient que : G (T) +Dexp [-R (T) T] = Dexp [-rt], Si le principal et les intérêts sont garantis, les dépôts assurés seraient sans risque et leur valeur courante peut s écrire telle que : D = or T] De rt = (4) L équation (4) permet ainsi de déduire le coût de la garantie supporté par l assureur. 18

19 Annexe 2 : UEMOA Primes -d assurance dépôts implicites des banques ( ) Banques Bank of Africa - Bénin B I.Bénin Continental Bank Bénin Ecobank Bénin Financial Bank Bénin Bank of Africa Burkina B.A.C. Burkina B.commerciale Burkina B.C.I.A. Burkina Ecobank Burkina Bank of Africa C. Ivoire B. Atlantique C. Ivoire B.I.C.I.C. Ivoire COBACI Ecobank C. Ivoire S.G.B.C.Ivoire S. I. C. Ivoire Bank of Africa Mali B. Internationale Mali B.M.C.D. Mali B.N.D.A Mali Ecobank Mali Bank of Africa Niger B.I.A Niger Ecobank Niger B.H.Sénégal B.IC.I.S B.S.T C.B.A.O Crédit Lyonnais Sénégal Ecobank Sénégal S.G.B.Sénégal B.T.C.I.Togo B.I.A.Togo Ecobank Togo Standard Chartered Bank

20 BIBLIOGRAHIE AFRISTAT, Observatoire Economique et Statistique d Afrique Subsaharienne, Statistiques sur les données macro-économiques de 1995 à Bordes, C (1991), " Faillites bancaires et politique monétaire", Revue d Economie Financière, No.19, pp Bhattacharya, S., et Thakor, A (1993), "Contemporary Banking Theory", Journal of Financial Intermediation, 3, pp Black, E et Scholes, M (1973), " The Pricing of Options and Corporate Liabilities", Journal of Political Economy, 81, pp Caprio, Jr, G. et Klingebiel, D. (1996), " Bank insolvencies : Cross-country experience", World Bank, Policy Research Working Paper, No.1620, pp Chan, Greenbaum et Thakor (1992), "Is fairly Deposit Insurance Possible?", Journal of Finance Commission de l UEMOA, Rapport d exécution de la Surveillance Multilatérale, Cooperstein, R., Pennachi G. et Redburd F. (1995), "The aggregate Cost of Deposit Insurance : A multiperiod Analysis ", Journal of Financial Intermediation, 4, pp Dennis et Sim (1996), "An evaluation of the deposit insurance subsidisation of Australian banks", Pacific Basin Finance Journal 4, page Dermine et Fatma Lajeri (2001), " Credit Risk and the Deposit Insurance Premium : A Note ", Journal of Economics and Business, 53, No.5, pp Dermigüçt Kunt and Detriagiache (2002) " Deposit insurance around the world: where does it work?", Journal of Economic Perspectives Forthcoming. Diamond et Dybvig, (1983), «Bank runs, deposit insurance and liquidity", Journal of Political Economy, Vol. 91, pp Diop, A (2001), " L évaluation du risque de défaillance dans la zone UEMOA : Analyse empirique durant les années 90", Mémoire de DEA, Université de Limoges. Duan et Simonato (2002), " Maximum Likelihood Estimation of Deposit Insurance Value with Interest Rate Risk", Journal of Empirical Finance 9(1), Duan, J.-C. (1994), " Maximum Likelihood Estimation Using Price Data of the Derivative Contract", Mathematical Finance, 3, pp Duan, J-C. (2000), " Correction : Maximum Likelihood Estimation Using Price Data of the Derivative Contract", Mathematical Finance, 10, pp ". Duan, Moreau et Sealey (DMS, 1995), " Fixed rate deposit insurance and risk shifting behaviour at commercial banks", Journal of Banking and Finance, 16, pp Duan et Yu (1994), " Assessing the Cost of Taiwan s Deposit Insurance", Pacific-Basin Finance Journal, 2, pp

Les effets d une contrainte de crédit sur la convergence économique : Le cas des pays de l UEMOA

Les effets d une contrainte de crédit sur la convergence économique : Le cas des pays de l UEMOA Les effets d une contrainte de crédit sur la convergence économique : Le cas des pays de l UEMOA Auteurs : Abdoulaye DIAGNE et Abdou-Aziz NIANG Introduction Ceci devrait contribuer à réduire l écart entre

Plus en détail

Ameth Saloum NDIAYE. Colloque régional UEMOA-CRDI 2009 1

Ameth Saloum NDIAYE. Colloque régional UEMOA-CRDI 2009 1 Ameth Saloum NDIAYE CEPOD, Ministère de l Economie et des Finances, Sénégal Colloque régional UEMOA-CRDI, Ouagadougou, Burkina Faso, 8-10 décembre 2009 1 Problématique et justification Objectifs du papier

Plus en détail

Crises bancaires dans les pays de l UEMOA : un système d alerte avancée fondé sur une approche logit multinomiale

Crises bancaires dans les pays de l UEMOA : un système d alerte avancée fondé sur une approche logit multinomiale Crises bancaires dans les pays de l UEMOA : un système d alerte avancée fondé sur une approche logit multinomiale Alain ANGORA, Amine TARAZI Résumé : Notre objectif dans ce travail est, d une part, d analyser

Plus en détail

MATHS FINANCIERES. Mireille.Bossy@sophia.inria.fr. Projet OMEGA

MATHS FINANCIERES. Mireille.Bossy@sophia.inria.fr. Projet OMEGA MATHS FINANCIERES Mireille.Bossy@sophia.inria.fr Projet OMEGA Sophia Antipolis, septembre 2004 1. Introduction : la valorisation de contrats optionnels Options d achat et de vente : Call et Put Une option

Plus en détail

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options Université de Lorraine Modélisation Stochastique Master 2 IMOI 2014-2015 TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options 1 Les options Le but de ce

Plus en détail

Problèmes de crédit et coûts de financement

Problèmes de crédit et coûts de financement Chapitre 9 Problèmes de crédit et coûts de financement Ce chapitre aborde un ensemble de préoccupations devenues essentielles sur les marchés dedérivésdecréditdepuislacriseducréditde2007.lapremièredecespréoccupations

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE.

LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. Synthèse des travaux réalisés 1. Problématique La question D7 du plan d exécution du Programme National de Recherches

Plus en détail

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013 Banque Zag Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation 31 décembre 2013 Le présent document présente les informations au titre du troisième pilier que la Banque Zag (la «Banque») doit communiquer

Plus en détail

Le théorème des deux fonds et la gestion indicielle

Le théorème des deux fonds et la gestion indicielle Le théorème des deux fonds et la gestion indicielle Philippe Bernard Ingénierie Economique& Financière Université Paris-Dauphine mars 2013 Les premiers fonds indiciels futent lancés aux Etats-Unis par

Plus en détail

L évaluation du risque de crédit dans le secteur canadien des entreprises par l approche des créances contingentes

L évaluation du risque de crédit dans le secteur canadien des entreprises par l approche des créances contingentes Revue du système financier L évaluation du risque de crédit dans le secteur canadien des entreprises par l approche des créances contingentes Michal Kozak, Meyer Aaron et Céline Gauthier Dans leur analyse

Plus en détail

Mesure et gestion des risques d assurance

Mesure et gestion des risques d assurance Mesure et gestion des risques d assurance Analyse critique des futurs référentiels prudentiel et d information financière Congrès annuel de l Institut des Actuaires 26 juin 2008 Pierre THEROND ptherond@winter-associes.fr

Plus en détail

Probabilités III Introduction à l évaluation d options

Probabilités III Introduction à l évaluation d options Probabilités III Introduction à l évaluation d options Jacques Printems Promotion 2012 2013 1 Modèle à temps discret 2 Introduction aux modèles en temps continu Limite du modèle binomial lorsque N + Un

Plus en détail

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures)

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures) CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE (durée : cinq heures) Une composition portant sur la statistique. SUJET Cette épreuve est composée d un

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

Quels liens entre les modèles et la réalité? Mathilde Jung Université d été / Lundi 9 Juillet 2012 AG2R LA MONDIALE

Quels liens entre les modèles et la réalité? Mathilde Jung Université d été / Lundi 9 Juillet 2012 AG2R LA MONDIALE Quels liens entre les modèles et la réalité? Mathilde Jung Université d été / Lundi 9 Juillet 2012 AG2R LA MONDIALE Solvabilité 2, une réforme en 3 piliers Les objectifs : Définir un cadre harmonisé imposant

Plus en détail

Le WACC est-il le coût du capital?

Le WACC est-il le coût du capital? Echanges d'expériences Comptabilité et communication financière Dans une évaluation fondée sur la méthode DCF, l objectif premier du WACC est d intégrer l impact positif de la dette sur la valeur des actifs.

Plus en détail

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance.

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance. GLOSSAIRE 208 RAPPORT ANNUEL 2013 DU MOUVEMENT DESJARDINS GLOSSAIRE ACCEPTATION Titre d emprunt à court terme et négociable sur le marché monétaire qu une institution financière garantit en faveur d un

Plus en détail

Colloque Groupama AM CEPII. La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle?

Colloque Groupama AM CEPII. La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle? Colloque Groupama AM CEPII La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle? Table ronde 1 : la stabilité et l unité du système financier européen vont- elles être rétablies? Patrick Goux et Christophe h Morel

Plus en détail

Théorie Financière 8 P. rod i u t its dé dérivés

Théorie Financière 8 P. rod i u t its dé dérivés Théorie Financière 8P 8. Produits dit dérivés déié Objectifsdelasession session 1. Définir les produits dérivés (forward, futures et options (calls et puts) 2. Analyser les flux financiers terminaux 3.

Plus en détail

Population : 20.3 millions Taux de croissance PIB: 9,4% (2013)

Population : 20.3 millions Taux de croissance PIB: 9,4% (2013) Disclaimer : Cette fiche pays ne constitue qu un outil de base destiné à présenter aux lecteurs une synthèse globale des régimes juridiques et fiscaux des entreprises d investissement à capital fixe. Elle

Plus en détail

CAHIER DE RECHERCHE DE DRM

CAHIER DE RECHERCHE DE DRM CAHIER DE RECHERCHE DE DRM N 2010-06 L'impact de la crise sur le rationnement du crédit des PME françaises Hervé Alexandre Université Paris-Dauphine, DRM Hélène Buisson Université Paris-Dauphine, DRM Résumé

Plus en détail

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE Eléments d appréciation du prix de rachat des CCI émis par la CRCAM d Aquitaine dans le cadre de l approbation par l'assemblée générale des sociétaires,

Plus en détail

DIPLOME D'ETUDES APPROFONDIES EN ECONOMIE ET FINANCE THEORIE DES MARCHES FINANCIERS. Semestre d hiver 2001-2002

DIPLOME D'ETUDES APPROFONDIES EN ECONOMIE ET FINANCE THEORIE DES MARCHES FINANCIERS. Semestre d hiver 2001-2002 Département d économie politique DIPLOME D'ETUDES APPROFONDIES EN ECONOMIE ET FINANCE THEORIE DES MARCHES FINANCIERS Semestre d hiver 2001-2002 Professeurs Marc Chesney et François Quittard-Pinon Séance

Plus en détail

Les mathématiques de la finance Université d été de Sourdun Olivier Bardou olivier.bardou@gdfsuez.com 28 août 2012 De quoi allons nous parler? des principales hypothèses de modélisation des marchés, des

Plus en détail

Les conducteurs automobiles évaluent-ils correctement leur risque de commettre un accident?

Les conducteurs automobiles évaluent-ils correctement leur risque de commettre un accident? Les conducteurs automobiles évaluent-ils correctement leur risque de commettre un accident? Nathalie LEPINE GREMAQ, Université de Toulouse1, 31042 Toulouse, France GRAPE, Université Montesquieu-Bordeaux

Plus en détail

Les Marchés boursiers émergents

Les Marchés boursiers émergents Benjamin Ndong Les Marchés boursiers émergents Problématique de l efficience Publibook Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions

Plus en détail

Les Turbos. Guide Pédagogique. Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits présentant un risque de perte en capital

Les Turbos. Guide Pédagogique. Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits présentant un risque de perte en capital Les Turbos Guide Pédagogique Produits à effet de levier avec barrière désactivante Produits présentant un risque de perte en capital Les Turbos 2 Sommaire Introduction : Que sont les Turbos? 1. Les caractéristiques

Plus en détail

Annexe A de la norme 110

Annexe A de la norme 110 Annexe A de la norme 110 RAPPORTS D ÉVALUATION PRÉPARÉS AUX FINS DES TEXTES LÉGAUX OU RÉGLEMENTAIRES OU DES INSTRUCTIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES VALEURS MOBILIÈRES Introduction 1. L'annexe A a pour objet

Plus en détail

TURBOS WARRANTS CERTIFICATS. Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital.

TURBOS WARRANTS CERTIFICATS. Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital. TURBOS WARRANTS CERTIFICATS Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital. 2 LES TURBOS 1. Introduction Que sont les Turbos? Les Turbos sont des produits

Plus en détail

Options et Volatilité (introduction)

Options et Volatilité (introduction) SECONDE PARTIE Options et Volatilité (introduction) Avril 2013 Licence Paris Dauphine 2013 SECONDE PARTIE Philippe GIORDAN Head of Investment Consulting +377 92 16 55 65 philippe.giordan@kblmonaco.com

Plus en détail

Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité

Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité Ébauche de note éducative Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité Commission des rapports financiers

Plus en détail

Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2)

Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2) Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2) Une précédente analyse 1 a introduit le concept d'effet de levier, procédé visant à s'endetter pour chercher à accroître

Plus en détail

entreprises. Ensuite, la plupart des options d achat d actions émises par Corporation

entreprises. Ensuite, la plupart des options d achat d actions émises par Corporation 28RE_chap_EP4.qx:quark de base 7/16/09 7:37 PM Page 858 Troisième partie : Le financement des ressources Les principales caractéristiques des travaux suggérés Questions de révision (N os 1 à 25) Exercices

Plus en détail

LISTE D EXERCICES 2 (à la maison)

LISTE D EXERCICES 2 (à la maison) Université de Lorraine Faculté des Sciences et Technologies MASTER 2 IMOI, parcours AD et MF Année 2013/2014 Ecole des Mines de Nancy LISTE D EXERCICES 2 (à la maison) 2.1 Un particulier place 500 euros

Plus en détail

Débouchés professionnels

Débouchés professionnels Master Domaine Droit, Economie, Gestion Mention : Monnaie, Banque, Finance, Assurance Spécialité : Risque, Assurance, Décision Année universitaire 2014/2015 DIRECTEUR de la spécialité : Monsieur Kouroche

Plus en détail

Exercice du cours Gestion Financière à Court Terme : «Analyse d un reverse convertible»

Exercice du cours Gestion Financière à Court Terme : «Analyse d un reverse convertible» Exercice du cours Gestion Financière à Court Terme : «Analyse d un reverse convertible» Quand la trésorerie d une entreprise est positive, le trésorier cherche le meilleur placement pour placer les excédents.

Plus en détail

Scénarios économiques en assurance

Scénarios économiques en assurance Motivation et plan du cours Galea & Associés ISFA - Université Lyon 1 ptherond@galea-associes.eu pierre@therond.fr 18 octobre 2013 Motivation Les nouveaux référentiels prudentiel et d'information nancière

Plus en détail

Attijariwafa bank Présentation. Conseil d administration. Chiffres-clés Consolidés / IFRS. Réseau et effectifs Décembre 2014

Attijariwafa bank Présentation. Conseil d administration. Chiffres-clés Consolidés / IFRS. Réseau et effectifs Décembre 2014 Février 2015 Attijariwafa bank Présentation Attijariwafa bank est le premier groupe bancaire et financier du Maghreb et de l UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest Africaine) et acteur de référence

Plus en détail

1. PRINCIPES ET MODALITÉS DES DIFFERENTS FONDS DE GARANTIE BANCAIRES : LE CHOIX FRANÇAIS

1. PRINCIPES ET MODALITÉS DES DIFFERENTS FONDS DE GARANTIE BANCAIRES : LE CHOIX FRANÇAIS ÉTUDES 1. PRINCIPES ET MODALITÉS DES DIFFERENTS FONDS DE GARANTIE BANCAIRES : LE CHOIX FRANÇAIS En théorie, un système de garantie des dépôts est redondant avec des normes d adéquation des fonds propres

Plus en détail

Harmonisation fiscale dans les pays de la Zone Franc

Harmonisation fiscale dans les pays de la Zone Franc Commission juridique et fiscale Harmonisation fiscale dans les pays de la Zone Franc Réunion du 3 février 2010 au Cabinet CMS Bureau Francis Lefebvre CEMAC = 40,11 millions habitants UEMOA = 92,087 millions

Plus en détail

Les effets d une contrainte de crédit sur la convergence économique : Le cas des pays de l UEMOA

Les effets d une contrainte de crédit sur la convergence économique : Le cas des pays de l UEMOA Les effets d une contrainte de crédit sur la convergence économique : Le cas des pays de l UEMOA Abdoulaye DIAGNE Abdou-Aziz NIANG C.R.E.S Université de Dakar L.E.G Université de Bourgogne Professeur d

Plus en détail

FINANCEMENT OPTIMAL DE LA SOLVABILITE D UN ASSUREUR

FINANCEMENT OPTIMAL DE LA SOLVABILITE D UN ASSUREUR FINANCEMENT OPTIMAL DE LA SOLVABILITE D UN ASSUREUR Guillaume PLANTIN GREMAQ Université Toulouse I 1 La détermination d un plan de réassurance optimal est une des applications les plus classiques de la

Plus en détail

Méthodes de la gestion indicielle

Méthodes de la gestion indicielle Méthodes de la gestion indicielle La gestion répliquante : Ce type de gestion indicielle peut être mis en œuvre par trois manières, soit par une réplication pure, une réplication synthétique, ou une réplication

Plus en détail

AVIS DE RECRUTEMENT UN(E) ASSISTANT(E) TRESORIER(E) GROUPEMENT INTERBANCAIRE MONETIQUE DE TERMES DE REFERENCE

AVIS DE RECRUTEMENT UN(E) ASSISTANT(E) TRESORIER(E) GROUPEMENT INTERBANCAIRE MONETIQUE DE TERMES DE REFERENCE Lot P 10, Ouest Foire, Route de l Aéroport - BP : 8853 Dakar Yoff Tél : (221) 33 869 95 95 Fax : (221) 33 820 54 65 Email: gim-uemoa@gim-uemoa.org - Site Web: www.gim-uemoa.org AVIS DE RECRUTEMENT UN(E)

Plus en détail

Does it pay to improve Corporate Governance? An empirical analysis of European Equities

Does it pay to improve Corporate Governance? An empirical analysis of European Equities Does it pay to improve Corporate Governance? An empirical analysis of European Equities Joseph GAWER NATIXIS Asset Management Université Paris Dauphine joseph.gawer@am.natixis.com Association Française

Plus en détail

Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions

Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions Stratégie Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions La recherche des primes de risque constitue une stratégie relativement courante sur les marchés obligataires

Plus en détail

Le risque Idiosyncrasique

Le risque Idiosyncrasique Le risque Idiosyncrasique -Pierre CADESTIN -Magali DRIGHES -Raphael MINATO -Mathieu SELLES 1 Introduction Risque idiosyncrasique : risque non pris en compte dans le risque de marché (indépendant des phénomènes

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD

COMMENTAIRE. Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants

Plus en détail

Contribution sur le thème relatif au point de vue et au rôle des actuaires vis-à-vis des nouvelles normes comptables

Contribution sur le thème relatif au point de vue et au rôle des actuaires vis-à-vis des nouvelles normes comptables Valorisation du risque IARD et nouvelles normes comptables Mathieu Gatumel et Guillaume Gorge Axa Group Risk Management 9 avenue de Messine 75008 Paris Tel. : +33 1 56 43 78 27 Fax : +33 1 56 43 78 70

Plus en détail

Composition des flux de capitaux internationaux et crises bancaires : Le cas des pays en développement Version Préliminaire 1 Nabila Boukef Jlassi 2

Composition des flux de capitaux internationaux et crises bancaires : Le cas des pays en développement Version Préliminaire 1 Nabila Boukef Jlassi 2 Composition des flux de capitaux internationaux et crises bancaires : Le cas des pays en développement Version Préliminaire 1 Nabila Boukef Jlassi 2 Résumé : Au cours de la dernière décennie, les flux

Plus en détail

Mémoire d actuariat - promotion 2010. complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains.

Mémoire d actuariat - promotion 2010. complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains. Mémoire d actuariat - promotion 2010 La modélisation des avantages au personnel: complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains. 14 décembre 2010 Stéphane MARQUETTY

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

Théorie Financière 2. Valeur actuelle Evaluation d obligations

Théorie Financière 2. Valeur actuelle Evaluation d obligations Théorie Financière 2. Valeur actuelle Evaluation d obligations Objectifs de la session. Comprendre les calculs de Valeur Actuelle (VA, Present Value, PV) Formule générale, facteur d actualisation (discount

Plus en détail

Service actions et options

Service actions et options Rob Wilson/schutterstock.com Service actions et options Réussir ses investissements en actions exige du temps, des recherches et de la discipline. Le service actions et options de KBC Private Banking vous

Plus en détail

Asset Quality Review

Asset Quality Review Asset Quality Review Eclairage, par Harwell Management 1 Table des Matières En quelques mots... 3 Contexte : une confiance sur la santé des bilans des banques européennes fragile... 3 Objectifs et Enjeux...

Plus en détail

Calcul et gestion de taux

Calcul et gestion de taux Calcul et gestion de taux Chapitre 1 : la gestion du risque obligataire... 2 1. Caractéristique d une obligation (Bond/ Bund / Gilt)... 2 2. Typologie... 4 3. Cotation d une obligation à taux fixe... 4

Plus en détail

ETUDE SUR LA FISCALITÉ SUPPORTÉE PAR

ETUDE SUR LA FISCALITÉ SUPPORTÉE PAR BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L AFRIQUE DE L OUEST (BCEAO) Avenue Abdoulaye FADIGA BP 3108 Dakar - Sénégal ETUDE SUR LA FISCALITÉ SUPPORTÉE PAR LES SYSTÈMES FINANCIERS DÉCENTRALISÉS DE L UEMOA RAPPORT DE

Plus en détail

Biostatistiques Biologie- Vétérinaire FUNDP Eric Depiereux, Benoît DeHertogh, Grégoire Vincke

Biostatistiques Biologie- Vétérinaire FUNDP Eric Depiereux, Benoît DeHertogh, Grégoire Vincke www.fundp.ac.be/biostats Module 140 140 ANOVA A UN CRITERE DE CLASSIFICATION FIXE...2 140.1 UTILITE...2 140.2 COMPARAISON DE VARIANCES...2 140.2.1 Calcul de la variance...2 140.2.2 Distributions de référence...3

Plus en détail

Evaluer l ampleur des économies d agglomération

Evaluer l ampleur des économies d agglomération Pierre-Philippe Combes GREQAM - Université d Aix-Marseille Ecole d Economie de Paris CEPR Janvier 2008 Supports de la présentation Combes, P.-P., T. Mayer et J.-T. Thisse, 2006, chap. 11. Economie Géographique,

Plus en détail

G&R Europe Distribution 5

G&R Europe Distribution 5 G&R Europe Distribution 5 Instrument financier émis par Natixis, véhicule d émission de droit français, détenu et garanti par Natixis (Moody s : A2 ; Standard & Poor s : A au 6 mai 2014) dont l investisseur

Plus en détail

ANALYSE DU RISQUE DE CRÉDIT

ANALYSE DU RISQUE DE CRÉDIT ANALYSE DU RISQUE DE CRÉDIT Banque & Marchés Cécile Kharoubi Professeur de Finance ESCP Europe Philippe Thomas Professeur de Finance ESCP Europe TABLE DES MATIÈRES Introduction... 15 Chapitre 1 Le risque

Plus en détail

Hedging delta et gamma neutre d un option digitale

Hedging delta et gamma neutre d un option digitale Hedging delta et gamma neutre d un option digitale Daniel Herlemont 1 Introduction L objectif de ce projet est d examiner la couverture delta-gamma neutre d un portefeuille d options digitales Asset-Or-Nothing

Plus en détail

Le montant des garanties constituées aux fins du STPGV est-il excessif?

Le montant des garanties constituées aux fins du STPGV est-il excessif? Le montant des garanties constituées aux fins du STPGV est-il excessif? Kim McPhail et Anastasia Vakos* L e système canadien de transfert des paiements de grande valeur (STPGV) sert à effectuer les paiements

Plus en détail

LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007

LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007 LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007 Les notes de l IPP n 10 Juin 2014 Guillaume Bazot www.ipp.eu Résumé La finance a pris

Plus en détail

Présentation de la GUINEE au séminaire régional de l'afritac OUEST sur le thème "Gestion des Crises Bancaires et Politiques de Restructuration"

Présentation de la GUINEE au séminaire régional de l'afritac OUEST sur le thème Gestion des Crises Bancaires et Politiques de Restructuration 1 SOMMAIRE 1. Crise bancaire : contexte sociopolitique 2. Résolution des crises 3. Situation du système bancaire 4. Vulnérabilités 2 I. CRISES BANCAIRES : CONTEXTE SOCIOPOLITIQUES A l accession de la Guinée

Plus en détail

DCG 6. Finance d entreprise. L essentiel en fiches

DCG 6. Finance d entreprise. L essentiel en fiches DCG 6 Finance d entreprise L essentiel en fiches DCG DSCG Collection «Express Expertise comptable» J.-F. Bocquillon, M. Mariage, Introduction au droit DCG 1 L. Siné, Droit des sociétés DCG 2 V. Roy, Droit

Plus en détail

Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU)

Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) 1. Le MSU est l un des piliers de l Union bancaire européenne 2. La mise en œuvre opérationnelle

Plus en détail

Bâle III : les impacts à anticiper

Bâle III : les impacts à anticiper FINANCIAL SERVICES Bâle III : les impacts à anticiper Mars 2011 2 Bâle III Bâle III 3 1. Contexte Bâle III a été entériné en novembre 2010 lors du sommet du G20 de Séoul. De nouvelles règles annoncées

Plus en détail

I N V I T A T I O N Cycle de formation

I N V I T A T I O N Cycle de formation I N V I T A T I O N Cycle de formation Comprendre les conditions de financement des PME post-crise De 8h30 à 14h - CGPME 75 19 rue de l Amiral d Estaing 75116 Paris OBJECTIF DU SEMINAIRE : Les PME sont

Plus en détail

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT Association internationale de la sécurité sociale Quinzième Conférence internationale des actuaires et statisticiens de la sécurité sociale Helsinki, Finlande, 23-25 mai 2007 Comparaison des hypothèses

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

FORMATIONS FINANCIÈRES RÉALISÉES

FORMATIONS FINANCIÈRES RÉALISÉES FORMATIONS FINANCIÈRES RÉALISÉES l'ensemble de ces sujets de formations ont été construits sur mesure à la demande de nos clients SOMMAIRE LES MARCHÉS 3 LES MARCHÉS FINANCIERS NIVEAU 1 4 LES MARCHÉS FINANCIERS

Plus en détail

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit ESSEC Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit Plan de la séance 3 : Le risque de crédit (1) Les opérations de crédit Définition d un crédit La décision de crédit Les crédits aux petites

Plus en détail

Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA)

Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA) TERMES DE REFERENCE Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA) TDR_Plan de Continuité de l Activité (PCA)

Plus en détail

Analyse de la relation entre primes de terme et prime de change dans un cadre d équilibre international

Analyse de la relation entre primes de terme et prime de change dans un cadre d équilibre international ANNALES D ÉCONOMIE ET DE STATISTIQUE. N 46 1997 Analyse de la relation entre primes de terme et prime de change dans un cadre d équilibre international Hubert de LA BRUSLERIE, Jean MATHIS * RÉSUMÉ. Cet

Plus en détail

OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS DE MANUTENTION DU TERMINAL A CONTENEURS DE BEJAIA (BMT)

OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS DE MANUTENTION DU TERMINAL A CONTENEURS DE BEJAIA (BMT) OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS DE MANUTENTION DU TERMINAL A CONTENEURS DE BEJAIA (BMT) LAGGOUNE Radouane 1 et HADDAD Cherifa 2 1,2: Dépt. de G. Mécanique, université de Bejaia, Targa-Ouzemour

Plus en détail

Chapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne

Chapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne hapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne I : La fonction de consommation keynésienne II : Validations et limites de la fonction de consommation keynésienne III : Le choix de consommation

Plus en détail

Mémoire présenté en vue de l obtention du grade de maîtrise ès sciences (M.Sc.)

Mémoire présenté en vue de l obtention du grade de maîtrise ès sciences (M.Sc.) HEC MONTRÉAL Analyse empirique des marges de crédit et de la probabilité de défaut des particuliers par Philippe d Astous Sciences de la gestion (Finance) Mémoire présenté en vue de l obtention du grade

Plus en détail

Techniques du Data Mining pour la prédiction de faillite des entreprises et la gestion du risque de crédit

Techniques du Data Mining pour la prédiction de faillite des entreprises et la gestion du risque de crédit Techniques du Data Mining pour la prédiction de faillite des entreprises et la gestion du risque de crédit Adil Belhouari HEC - Montréal - Journées de l Optimisation 2005-09 Mai 2005 PLAN DE LA PRÉSENTATION

Plus en détail

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables Cycle de Conférence à la Cour de Cassation 21 février 2005 Alain Duchâteau Directeur de la Surveillance Générale

Plus en détail

La finance, facteur d inégalités

La finance, facteur d inégalités La finance, facteur d inégalités Olivier GODECHOT Cette étude montre que, contrairement aux idées reçues, les PDG et des superstars du sport ou du divertissement ne sont pas les premiers responsables de

Plus en détail

Value at Risk. CNAM GFN 206 Gestion d actifs et des risques. Grégory Taillard. 27 février & 13 mars 20061

Value at Risk. CNAM GFN 206 Gestion d actifs et des risques. Grégory Taillard. 27 février & 13 mars 20061 Value at Risk 27 février & 13 mars 20061 CNAM Gréory Taillard CNAM Master Finance de marché et estion de capitaux 2 Value at Risk Biblioraphie Jorion, Philippe, «Value at Risk: The New Benchmark for Manain

Plus en détail

LE GUIDE DE L INVESTISSEUR

LE GUIDE DE L INVESTISSEUR LE GUIDE DE L INVESTISSEUR Nous avons élaboré un guide des principes de base en investissement. Si vous les comprenez bien et les respectez, vous obtiendrez plus de succès dans vos investissements et par

Plus en détail

des compagnies d assurance : évolutions récentes

des compagnies d assurance : évolutions récentes Les Contrôle normes IFRS de la solvabilité en assurance des compagnies d assurance : évolutions récentes - DIAF Hanoi, le 28 février 2005 Pierre THEROND Consultant JWA - Actuaires & chargé de cours à l

Plus en détail

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2003-03 du 2 octobre 2003 relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances (Avis n 2003-09 du 24 juin 2003 du compte rendu CNC)

Plus en détail

Optimiser la Gestion des réserves ou des excédents de trésorerie des Entreprises et des Associations

Optimiser la Gestion des réserves ou des excédents de trésorerie des Entreprises et des Associations Optimiser la Gestion des réserves ou des excédents de trésorerie des Entreprises et des Associations L opportunité pour l Expert- Comptable de proposer un audit financier aux clients concernés Au sommaire

Plus en détail

Liste des notes techniques... xxi Liste des encadrés... xxiii Préface à l édition internationale... xxv Préface à l édition francophone...

Liste des notes techniques... xxi Liste des encadrés... xxiii Préface à l édition internationale... xxv Préface à l édition francophone... Liste des notes techniques.................... xxi Liste des encadrés....................... xxiii Préface à l édition internationale.................. xxv Préface à l édition francophone..................

Plus en détail

GESTION DES TITRES PUBLICS EN ZONE UEMOA

GESTION DES TITRES PUBLICS EN ZONE UEMOA GESTION DES TITRES PUBLICS EN ZONE UEMOA Présenté par Mame Marie Sow SAKHO SEMINAIRE CONSUMAF 4,5 et 6 décembre 2006 1 SOMMAIRE CONTEXTE MARCHE DES TITRES PUBLICS : OBJECTIFS VISES LES DIFFERENTS TITRES

Plus en détail

Le modèle de Black et Scholes

Le modèle de Black et Scholes Le modèle de Black et Scholes Alexandre Popier février 21 1 Introduction : exemple très simple de modèle financier On considère un marché avec une seule action cotée, sur une période donnée T. Dans un

Plus en détail

Le FMI et son rôle en Afrique

Le FMI et son rôle en Afrique Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle

Plus en détail

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL MARCHÉ DES CDS ET STABILITÉ FINANCIÈRE MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAÎTRISE EN ÉCONOMIQUE PAR

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL MARCHÉ DES CDS ET STABILITÉ FINANCIÈRE MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAÎTRISE EN ÉCONOMIQUE PAR UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL MARCHÉ DES CDS ET STABILITÉ FINANCIÈRE MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAÎTRISE EN ÉCONOMIQUE PAR GENNADII BONDARENKO JANVIER 2013 REMERCIEMENTS La réalisation

Plus en détail

NOTICE MÉTHODOLOGIQUE SUR LES OPTIONS DE CHANGE

NOTICE MÉTHODOLOGIQUE SUR LES OPTIONS DE CHANGE NOTICE MÉTHODOLOGIQUE SUR LES OPTIONS DE CHANGE Avec le développement des produits dérivés, le marché des options de change exerce une influence croissante sur le marché du change au comptant. Cette étude,

Plus en détail

Table des matières. Avant-propos. Chapitre 2 L actualisation... 21. Chapitre 1 L intérêt... 1. Chapitre 3 Les annuités... 33 III. Entraînement...

Table des matières. Avant-propos. Chapitre 2 L actualisation... 21. Chapitre 1 L intérêt... 1. Chapitre 3 Les annuités... 33 III. Entraînement... III Table des matières Avant-propos Remerciements................................. Les auteurs..................................... Chapitre 1 L intérêt............................. 1 1. Mise en situation...........................

Plus en détail

SITUATION DES SERVICES FINANCIERS VIA LA TELEPHONIE MOBILE DANS L UEMOA

SITUATION DES SERVICES FINANCIERS VIA LA TELEPHONIE MOBILE DANS L UEMOA SITUATION DES SERVICES FINANCIERS VIA LA TELEPHONIE MOBILE DANS L UEMOA Année 2014 DIRECTION GENERALE DES OPERATIONS ET DES ACTIVITES FIDUCIAIRES Direction des Systèmes et Moyens de Paiement SITUATION

Plus en détail

Les évolutions de la régulation et de la supervision bancaires. Rappel historique et problématiques post crise

Les évolutions de la régulation et de la supervision bancaires. Rappel historique et problématiques post crise Les évolutions de la régulation et de la supervision bancaires Rappel historique et problématiques post crise 1/ Rappel historique a) Étape 1 Régulation issue du Comité de Bâle Bâle 1 «ratio Cooke» 1988-8%

Plus en détail

PROJET MODELE DE TAUX

PROJET MODELE DE TAUX MASTER 272 INGENIERIE ECONOMIQUE ET FINANCIERE PROJET MODELE DE TAUX Pricing du taux d intérêt des caplets avec le modèle de taux G2++ Professeur : Christophe LUNVEN 29 Fevrier 2012 Taylan KUNAL - Dinh

Plus en détail

ANTISELECTION ET CHOIX D'ASSURANCE : LE CAS DU VOL EN HABITATION UNE APPROCHE DE LA MESURE DU PHENOMENE

ANTISELECTION ET CHOIX D'ASSURANCE : LE CAS DU VOL EN HABITATION UNE APPROCHE DE LA MESURE DU PHENOMENE ANTISELECTION ET CHOIX D'ASSURANCE : LE CAS DU VOL EN HABITATION UNE APPROCHE DE LA MESURE DU PHENOMENE Yannick MACÉ Statisticien-Economiste Responsable du Secteur Analyses Techniques, Groupama (C.C.A.M.A.)

Plus en détail

Le système bancaire dans la crise de la zone euro. par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012)

Le système bancaire dans la crise de la zone euro. par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012) Le système bancaire dans la crise de la zone euro par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012) La crise de la zone euro a mis en évidence les liens étroits qui relient la

Plus en détail