Chapitre 4. Base et génératrice

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Chapitre 4. Base et génératrice"

Transcription

1 Chapitre 4. Base et génératrice 1. Système lié ou libre Soient v 1,, v m un système de vecteurs. On se pose la question : Est-ce que le vecteur 0 est une combinaison linéaire des v i?

2 Chapitre 4. Base et génératrice 1. Système lié ou libre Soient v 1,, v m un système de vecteurs. On se pose la question : Est-ce que le vecteur 0 est une combinaison linéaire des v i? La réponse est facile : 0 v v v m = 0!

3 Chapitre 4. Base et génératrice 1. Système lié ou libre Soient v 1,, v m un système de vecteurs. On se pose la question : Est-ce que le vecteur 0 est une combinaison linéaire des v i? La réponse est facile : 0 v v v m = 0! Cette solution n est pas très intéressante. On s intéresse à des solutions plus intéressantes, c est-à-dire de coefficients non tous nuls. Ce genre de solutions peut exister ou ne pas exister selon le choix des v i. Ceci conduit à la définition suivante :

4 Chapitre 4. Base et génératrice 1. Système lié ou libre Soient v 1,, v m un système de vecteurs. On se pose la question : Est-ce que le vecteur 0 est une combinaison linéaire des v i? La réponse est facile : 0 v v v m = 0! Cette solution n est pas très intéressante. On s intéresse à des solutions plus intéressantes, c est-à-dire de coefficients non tous nuls. Ce genre de solutions peut exister ou ne pas exister selon le choix des v i. Ceci conduit à la définition suivante : Définition. On dit que le système des v 1,, v m est lié (ou dépendant) s il existe des coefficients a k non tous nuls tels que a 1 v 1 + a 2 v 2 + +a m v m = 0. Une telle relation est appelée une relation de dépendance linéaire.

5 Chapitre 4. Base et génératrice 1. Système lié ou libre Soient v 1,, v m un système de vecteurs. On se pose la question : Est-ce que le vecteur 0 est une combinaison linéaire des v i? La réponse est facile : 0 v v v m = 0! Cette solution n est pas très intéressante. On s intéresse à des solutions plus intéressantes, c est-à-dire de coefficients non tous nuls. Ce genre de solutions peut exister ou ne pas exister selon le choix des v i. Ceci conduit à la définition suivante : Définition. On dit que le système des v 1,, v m est lié (ou dépendant) s il existe des coefficients a k non tous nuls tels que a 1 v 1 + a 2 v 2 + +a m v m = 0. Une telle relation est appelée une relation de dépendance linéaire. Si Non, on dit que le système est libre.

6 Une autre formulation Soient v 1,, v m un système de vecteurs. La question qu on se pose ici est : Est-ce que l un d eux est une combinaison linéaire des autres? Théorème. Oui ssi le système est lié ; Non ssi le système est libre. Preuve : Soit k a k v k = 0, tel que l un des coefficients, par exemple a j, est non nul, alors v j est une combinaison linéaire des autres!

7 Une autre formulation Soient v 1,, v m un système de vecteurs. La question qu on se pose ici est : Est-ce que l un d eux est une combinaison linéaire des autres? Théorème. Oui ssi le système est lié ; Non ssi le système est libre. Preuve : Soit k a k v k = 0, tel que l un des coefficients, par exemple a j, est non nul, alors v j est une combinaison linéaire des autres! Pourquoi? Et réciproquement?

8 Comment répondre : Est-ce que v 1,, v m sont liés ou libres?

9 Comment répondre : Est-ce que v 1,, v m sont liés ou libres? On pose A = ( v 1,, v k ) : Théorème. Le système des v i est lié libre A Id échelonne B H si B a une zéro-colonne si B est sans zéro-colonne Preuve. On pose et résout un système linéaire sans second membre x 1 v 1 + x 2 v 2 + +x m v m = 0, ou bien A x = 0. L ensemble des solutions est S = {H u,b u = 0}. Si B n a pas de zéro-colonne, la seule solution pour B u = 0 est le vecteur 0. Dans le cas contraire, il y a d autres solutions.

10 Comment répondre : Est-ce que v 1,, v m sont liés ou libres? On pose A = ( v 1,, v k ) : Théorème. Le système des v i est lié libre A Id échelonne B H si B a une zéro-colonne si B est sans zéro-colonne Preuve. On pose et résout un système linéaire sans second membre x 1 v 1 + x 2 v 2 + +x m v m = 0, ou bien A x = 0. L ensemble des solutions est S = {H u,b u = 0}. Si B n a pas de zéro-colonne, la seule solution pour B u = 0 est le vecteur 0. Dans le cas contraire, il y a d autres solutions. Problème : Expliciter une relation de dépendance linéaire des v i si le système est lié Réponse : Prendre pour x une colonne de H sous une zéro-colonne de B. (pourquoi ça marche?)

11 2. Famille génératrice de R n Une famille de vecteurs en dimension n est un système générateur (ou une famille génératrice) de R n si tout autre vecteur de R n s exprime en combinaison linéaire des vecteurs de ce système. Comment répondre : Est-ce que v 1,, v m forment une famille génératrice?

12 2. Famille génératrice de R n Une famille de vecteurs en dimension n est un système générateur (ou une famille génératrice) de R n si tout autre vecteur de R n s exprime en combinaison linéaire des vecteurs de ce système. Comment répondre : Est-ce que v 1,, v m forment une famille génératrice? On prend un vecteur quelconque. dans R n. On pose un système linéaire b 1 b n b 1 b n x 1 v 1 + x 2 v x m v m =. (il faut traiter les b i comme des paramètres). On le résout pour voir s il existe toujours une solution (indépendant des valeurs des b i ).

13 2. Famille génératrice de R n Une famille de vecteurs en dimension n est un système générateur (ou une famille génératrice) de R n si tout autre vecteur de R n s exprime en combinaison linéaire des vecteurs de ce système. Comment répondre : Est-ce que v 1,, v m forment une famille génératrice? On prend un vecteur quelconque. dans R n. On pose un système linéaire b 1 b n b 1 b n x 1 v 1 + x 2 v x m v m =. (il faut traiter les b i comme des paramètres). On le résout pour voir s il existe toujours une solution (indépendant des valeurs des b i ). Oui = génératrice.

14 3. Base de R n Une famille de vecteurs v 1,, v m est une base de R n si la famille est à la fois libre et génératrice. Théorème : Dans ce cas tout vecteur b de R n s exprime en a 1 v 1 + a 2 v a m v m = b. et l expression est unique. Les a i sont les coordonnées de b dans cette base.

15 3. Base de R n Une famille de vecteurs v 1,, v m est une base de R n si la famille est à la fois libre et génératrice. Théorème : Dans ce cas tout vecteur b de R n s exprime en a 1 v 1 + a 2 v a m v m = b. et l expression est unique. Les a i sont les coordonnées de b dans cette base. Preuve. On prend un vecteur quelconque b R n. Puisque la famille est une famille génératrice, ce b s exprime en combinaison linéaire des v i. Unicité : Si jamais on a deux expressions a 1 v 1 + a 2 v 2 + +a m v m = b. a 1 v 1 + a 2 v 2 + +a m v m = b. on soustrait l une à l autre : (a 1 a 1 ) v 1 +(a 2 a 2 ) v 2 + +(a m a m) v m = 0. Comme le système est libre, tous les coefficients sont nuls. Donc a i = a i pour tout i. Donc les deux expressions sont en effet identiques. Fin de la preuve.

16 4. Comptage Théorème fondamental : Dans R n : 1. Un système de n 1 vecteurs ou moins n est jamais générateur (il manque des pivots) 2. Un système de n+1 vecteurs ou plus n est jamais libre 3. Une base a exactement n vecteurs. 4. Tout système libre se complète (facilement) en une base. 5. De tout système générateur on peut constituer une base (avec ou sans combinaison linéaires).

17 4. Comptage Théorème fondamental : Dans R n : 1. Un système de n 1 vecteurs ou moins n est jamais générateur (il manque des pivots) 2. Un système de n+1 vecteurs ou plus n est jamais libre 3. Une base a exactement n vecteurs. 4. Tout système libre se complète (facilement) en une base. 5. De tout système générateur on peut constituer une base (avec ou sans combinaison linéaires). Ainsi, dans R 2, deux vecteurs quelconques non co-linéaires constituent une base. Exemples.

18 4. Comptage Théorème fondamental : Dans R n : 1. Un système de n 1 vecteurs ou moins n est jamais générateur (il manque des pivots) 2. Un système de n+1 vecteurs ou plus n est jamais libre 3. Une base a exactement n vecteurs. 4. Tout système libre se complète (facilement) en une base. 5. De tout système générateur on peut constituer une base (avec ou sans combinaison linéaires). Ainsi, dans R 2, deux vecteurs quelconques non co-linéaires constituent une base. Exemples. Et dans R 3?

19 5. famille génératrice et base dans un sous espaces vectoriel Une droite D passant par 0 admet un vecteur directeur. Et n importe quel vecteur v non-nul de la droite sert comme un vecteur directeur. On a D = v.

20 5. famille génératrice et base dans un sous espaces vectoriel Une droite D passant par 0 admet un vecteur directeur. Et n importe quel vecteur v non-nul de la droite sert comme un vecteur directeur. On a D = v. Un plan P passant par 0

21 5. famille génératrice et base dans un sous espaces vectoriel Une droite D passant par 0 admet un vecteur directeur. Et n importe quel vecteur v non-nul de la droite sert comme un vecteur directeur. On a D = v. Un plan P passant par 0 admet deux vecteurs directeurs.

22 5. famille génératrice et base dans un sous espaces vectoriel Une droite D passant par 0 admet un vecteur directeur. Et n importe quel vecteur v non-nul de la droite sert comme un vecteur directeur. On a D = v. Un plan P passant par 0 admet deux vecteurs directeurs. Et n importe quel couple de vecteurs v 1, v 2 du plan, tant qu ils

23 5. famille génératrice et base dans un sous espaces vectoriel Une droite D passant par 0 admet un vecteur directeur. Et n importe quel vecteur v non-nul de la droite sert comme un vecteur directeur. On a D = v. Un plan P passant par 0 admet deux vecteurs directeurs. Et n importe quel couple de vecteurs v 1, v 2 du plan, tant qu ils ne sont pas co-linéaires, autrement dit qu ils sont libres, peuvent être utilisés comme vecteurs directeurs. On a P = v 1, v 2.

24 5. famille génératrice et base dans un sous espaces vectoriel Une droite D passant par 0 admet un vecteur directeur. Et n importe quel vecteur v non-nul de la droite sert comme un vecteur directeur. On a D = v. Un plan P passant par 0 admet deux vecteurs directeurs. Et n importe quel couple de vecteurs v 1, v 2 du plan, tant qu ils ne sont pas co-linéaires, autrement dit qu ils sont libres, peuvent être utilisés comme vecteurs directeurs. On a P = v 1, v 2. Dans R n, on a des objets ayant 1,2,3,4,5... vecteurs directeurs. Ces objets sont appelé des sous espaces vectoriels et ces vecteurs directeurs sont appelés bases.

25 5. famille génératrice et base dans un sous espaces vectoriel Une droite D passant par 0 admet un vecteur directeur. Et n importe quel vecteur v non-nul de la droite sert comme un vecteur directeur. On a D = v. Un plan P passant par 0 admet deux vecteurs directeurs. Et n importe quel couple de vecteurs v 1, v 2 du plan, tant qu ils ne sont pas co-linéaires, autrement dit qu ils sont libres, peuvent être utilisés comme vecteurs directeurs. On a P = v 1, v 2. Dans R n, on a des objets ayant 1,2,3,4,5... vecteurs directeurs. Ces objets sont appelé des sous espaces vectoriels et ces vecteurs directeurs sont appelés bases. Définition. Un sous espace vectoriel de R n est un sous ensemble E tel que pour tout v 1, v 2 E on a v 1 + v 2 E et pour tout v E et k R on a k v E. Autrement dit toute combinaison linéaires de vecteurs de E reste dans E. Une base de E est une famille de vecteurs v 1,, v k E telle que

26 5. famille génératrice et base dans un sous espaces vectoriel Une droite D passant par 0 admet un vecteur directeur. Et n importe quel vecteur v non-nul de la droite sert comme un vecteur directeur. On a D = v. Un plan P passant par 0 admet deux vecteurs directeurs. Et n importe quel couple de vecteurs v 1, v 2 du plan, tant qu ils ne sont pas co-linéaires, autrement dit qu ils sont libres, peuvent être utilisés comme vecteurs directeurs. On a P = v 1, v 2. Dans R n, on a des objets ayant 1,2,3,4,5... vecteurs directeurs. Ces objets sont appelé des sous espaces vectoriels et ces vecteurs directeurs sont appelés bases. Définition. Un sous espace vectoriel de R n est un sous ensemble E tel que pour tout v 1, v 2 E on a v 1 + v 2 E et pour tout v E et k R on a k v E. Autrement dit toute combinaison linéaires de vecteurs de E reste dans E. Une base de E est une famille de vecteurs v 1,, v k E telle que elle soit à la fois libre et génératrice. Et dimension(e) = k.

27 Exemple et Comptage Exemple. On peut bien sur prendre E = R n ou E = {0}. Question Est-ce qu un cercle ou une demi-droite est un sous espace vectoriel? Théorème fondamental : Dans 1. Un système de générateur, 0 1 k 1 une droite D un plan P un sev E, avec dim(e)=k vecteurs ou moins n est jamais 2 2. Un système de 3 vecteurs ou plus n est jamais libre. k Une base V a exactement k vecteurs v 1,, v k, et constitue un système de repère : Tout vecteur b de E s exprime en combinaison linéaire a 1 v 1 + a 2 v 2 + +a k v k = b et l expression est unique. Les a i sont les coordonnées de b dans cette base. :

28 Exo L ensemble des solutions de l équation x y 2z = 0 forme-il un sous espace vectoriel? Si oui en donner une base et determiner sa dimension.

29 Exo L ensemble des solutions de l équation x y 2z = 0 forme-il un sous espace vectoriel? Si oui en donner une base et determiner sa dimension. L ensemble des solutions s écrit { y + 2z } S = y,y,z R = z 1 2 = 1, { y 1 2 } 1 +z 0,y,z R 0 1 Une base de S se constitue simplement des deux vecteurs 1 2 1, 0, et la dimension est deux (c est un plan dans R 3 ). 0 1 Même exo. pour x + y z = 0.

30 6. Changement de bases, matrice de passage R 2 possède beaucoup de bases. Voici deux exemples :

31 6. Changement de bases, matrice de passage R 2 possède beaucoup de bases. Voici deux exemples (: ) ( ) 1 2 U = { e 1, e 2 } la base canonique, et V = { v 1, v 2 } = {, }. 2 3

32 6. Changement de bases, matrice de passage R 2 possède beaucoup de bases. Voici deux exemples (: ) ( ) 1 2 U = { e 1, e 2 } la base canonique, et V = { v 1, v 2 } = {, }. 2 3 Il existe une matrice de passage d une base à une autre (un changement de repère), elle est obtenue de la manière suivante : Par exemple on veut passer de U à V : 1. On exprime chaque vecteur dans V en combinaison linéaire des vecteurs dans U : ( ) ( ) 1 2 v 1 = 1 e e 2 = ( e 1 e 2 ) ; v 2 2 = ( e 1 e 2 ). 3

33 6. Changement de bases, matrice de passage R 2 possède beaucoup de bases. Voici deux exemples (: ) ( ) 1 2 U = { e 1, e 2 } la base canonique, et V = { v 1, v 2 } = {, }. 2 3 Il existe une matrice de passage d une base à une autre (un changement de repère), elle est obtenue de la manière suivante : Par exemple on veut passer de U à V : 1. On exprime chaque vecteur dans V en combinaison linéaire des vecteurs dans U : ( ) ( ) 1 2 v 1 = 1 e e 2 = ( e 1 e 2 ) ; v 2 2 = ( e 1 e 2 ) On les assemble en { une matrice ( ) : ( ) 1 2 } V = { v 1, v 2 } = ( e 1 e 2 ),( e 2 1 e 2 ) 3

34 6. Changement de bases, matrice de passage R 2 possède beaucoup de bases. Voici deux exemples (: ) ( ) 1 2 U = { e 1, e 2 } la base canonique, et V = { v 1, v 2 } = {, }. 2 3 Il existe une matrice de passage d une base à une autre (un changement de repère), elle est obtenue de la manière suivante : Par exemple on veut passer de U à V : 1. On exprime chaque vecteur dans V en combinaison linéaire des vecteurs dans U : ( ) ( ) 1 2 v 1 = 1 e e 2 = ( e 1 e 2 ) ; v 2 2 = ( e 1 e 2 ) On les assemble en { une matrice ( ) : ( ) 1 2 } V = { v 1, v 2 } = ( e 1 e 2 ),( e 2 1 e 2 ) 3 ( ) 1 2 = ( e 1 e 2 ) 2 3

35 6. Changement de bases, matrice de passage R 2 possède beaucoup de bases. Voici deux exemples (: ) ( ) 1 2 U = { e 1, e 2 } la base canonique, et V = { v 1, v 2 } = {, }. 2 3 Il existe une matrice de passage d une base à une autre (un changement de repère), elle est obtenue de la manière suivante : Par exemple on veut passer de U à V : 1. On exprime chaque vecteur dans V en combinaison linéaire des vecteurs dans U : ( ) ( ) 1 2 v 1 = 1 e e 2 = ( e 1 e 2 ) ; v 2 2 = ( e 1 e 2 ) On les assemble en { une matrice ( ) : ( ) 1 2 } V = { v 1, v 2 } = ( e 1 e 2 ),( e 2 1 e 2 ) 3 ( ) ( ) = ( e 1 e 2 ) = U

36 6. Changement de bases, matrice de passage R 2 possède beaucoup de bases. Voici deux exemples (: ) ( ) 1 2 U = { e 1, e 2 } la base canonique, et V = { v 1, v 2 } = {, }. 2 3 Il existe une matrice de passage d une base à une autre (un changement de repère), elle est obtenue de la manière suivante : Par exemple on veut passer de U à V : 1. On exprime chaque vecteur dans V en combinaison linéaire des vecteurs dans U : ( ) ( ) 1 2 v 1 = 1 e e 2 = ( e 1 e 2 ) ; v 2 2 = ( e 1 e 2 ) On les assemble en { une matrice ( ) : ( ) 1 2 } V = { v 1, v 2 } = ( e 1 e 2 ),( e 2 1 e 2 ) 3 ( ) ( ) = ( e 1 e 2 ) = U = UP U,V.

37 6. Changement de bases, matrice de passage R 2 possède beaucoup de bases. Voici deux exemples (: ) ( ) 1 2 U = { e 1, e 2 } la base canonique, et V = { v 1, v 2 } = {, }. 2 3 Il existe une matrice de passage d une base à une autre (un changement de repère), elle est obtenue de la manière suivante : Par exemple on veut passer de U à V : 1. On exprime chaque vecteur dans V en combinaison linéaire des vecteurs dans U : ( ) ( ) 1 2 v 1 = 1 e e 2 = ( e 1 e 2 ) ; v 2 2 = ( e 1 e 2 ) On les assemble en { une matrice ( ) : ( ) 1 2 } V = { v 1, v 2 } = ( e 1 e 2 ),( e 2 1 e 2 ) 3 ( ) ( ) = ( e 1 e 2 ) = U = UP U,V. ( 3. La matrice ) de passage P U,V de la base U vers la base V est donc

38 Par exemple on veut passer de U à V : 1. On exprime chaque vecteur dans V en combinaison linéaire des vecteurs dans U : ( ) ( ) 1 2 v 1 = 1 e e 2 = ( e 1 e 2 ) ; v 2 2 = ( e 1 e 2 ). 3

39 Par exemple on veut passer de U à V : 1. On exprime chaque vecteur dans V en combinaison linéaire des vecteurs dans U : ( ) ( ) 1 2 v 1 = 1 e e 2 = ( e 1 e 2 ) ; v 2 2 = ( e 1 e 2 ) On les assemble en { une matrice ( ) : ( ) 1 2 } V = { v 1, v 2 } = ( e 1 e 2 ),( e 2 1 e 2 ) 3

40 Par exemple on veut passer de U à V : 1. On exprime chaque vecteur dans V en combinaison linéaire des vecteurs dans U : ( ) ( ) 1 2 v 1 = 1 e e 2 = ( e 1 e 2 ) ; v 2 2 = ( e 1 e 2 ) On les assemble en { une matrice ( ) : ( ) 1 2 } V = { v 1, v 2 } = ( e 1 e 2 ),( e 2 1 e 2 ) 3 ( ) 1 2 = ( e 1 e 2 ) 2 3

41 Par exemple on veut passer de U à V : 1. On exprime chaque vecteur dans V en combinaison linéaire des vecteurs dans U : ( ) ( ) 1 2 v 1 = 1 e e 2 = ( e 1 e 2 ) ; v 2 2 = ( e 1 e 2 ) On les assemble en { une matrice ( ) : ( ) 1 2 } V = { v 1, v 2 } = ( e 1 e 2 ) ( ) 1 2 = ( e 1 e 2 ) = U 2 3,( e 2 1 e 2 ) ) (

42 Par exemple on veut passer de U à V : 1. On exprime chaque vecteur dans V en combinaison linéaire des vecteurs dans U : ( ) ( ) 1 2 v 1 = 1 e e 2 = ( e 1 e 2 ) ; v 2 2 = ( e 1 e 2 ) On les assemble en { une matrice ( ) : ( ) 1 2 } V = { v 1, v 2 } = ( e 1 e 2 ) ( ) 1 2 = ( e 1 e 2 ) = U ( ,( e 1 e 2 ) 3 ) = UP U,V.

43 Par exemple on veut passer de U à V : 1. On exprime chaque vecteur dans V en combinaison linéaire des vecteurs dans U : ( ) ( ) 1 2 v 1 = 1 e e 2 = ( e 1 e 2 ) ; v 2 2 = ( e 1 e 2 ) On les assemble en { une matrice ( ) : ( ) 1 2 } V = { v 1, v 2 } = ( e 1 e 2 ),( e 2 1 e 2 ) 3 ( ) ( ) = ( e 1 e 2 ) = U = UP U,V. ( 3. La matrice ) de passage P U,V de la base U vers la base V est donc Un autre exemple U = { u 1, u 2 } et V = { v 1, v 2 } avec v 1 = u 1 + u 2 et v 2 = u 1 u 2. Quelle est la matrice de passage de U à V, et celle de V à U?

44 P U,V permet de convertir les coordonnées dans la base V aux coordonnées dans la base U Soit w un vecteur en dimension deux. Imaginons qu on connait ses coordonnées de w dans la base V, c est( à dire ) qu on connait les a valeurs a,b tel que w = a v 1 + b v 2 = V. b Comme U est une base, le vecteur w a aussi des coordonnées dans la base U. Comment les trouver? ( ) a Théorème Les coordonnées de w dans la base U sont P U,V. b ( ) ( ) c c Preuve. On cherche tel que w = c e d 1 + d e 2 = U. Or d ( ) a ( ) ( ) a ( ( a ) w = V = UP b U,V = U P b U,V. b)

45 P U,V permet de convertir les coordonnées dans la base V aux coordonnées dans la base U Soit w un vecteur en dimension deux. Imaginons qu on connait ses coordonnées de w dans la base V, c est( à dire ) qu on connait les a valeurs a,b tel que w = a v 1 + b v 2 = V. b Comme U est une base, le vecteur w a aussi des coordonnées dans la base U. Comment les trouver? ( ) a Théorème Les coordonnées de w dans la base U sont P U,V. b ( ) ( ) c c Preuve. On cherche tel que w = c e d 1 + d e 2 = U. Or d ( ) a ( ) ( ) a ( ( a ) w = V = UP b U,V = U P b U,V. b) ( ) ( ) c a Donc = P d U,V b

46 P U,V permet de convertir les coordonnées dans la base V aux coordonnées dans la base U Soit w un vecteur en dimension deux. Imaginons qu on connait ses coordonnées de w dans la base V, c est( à dire ) qu on connait les a valeurs a,b tel que w = a v 1 + b v 2 = V. b Comme U est une base, le vecteur w a aussi des coordonnées dans la base U. Comment les trouver? ( ) a Théorème Les coordonnées de w dans la base U sont P U,V. b ( ) ( ) c c Preuve. On cherche tel que w = c e d 1 + d e 2 = U. Or d ( ) a ( ) ( ) a ( ( a ) w = V = UP b U,V = U P b U,V. b) ( ) ( ) ( )( ) ( ) c a 1 2 a a+2b Donc = P d U,V = =. b 2 3 b 2a+3b Par exemple w vaut deux fois v 1 plus trois fois v 2. Quelles sont ses coordonnées dans U?

47 Cas général Base U = ( u 1,, u n ) Base V = ( v 1,, v n ) matrice UP U,V = V de passage ( u 1,, u n )P U,V = ( v 1,, v n ) x 1 conversion Coor U w =. = P U,V. = P U,V Coor V w x n De plus, P 1 U,V est la matrice de passage de V à U, autrement dit P 1 U,V = P V,U. On peut ainsi convertir les coordonnées d un vecteur dans la base U aux coordonnées du même vecteur dans la base V. Exo. Choisir deux vecteurs u 1, u 2 non-colinéaires en dimension deux (ils forment donc une base U). Puis former deux autres vecteurs v 1, v 2 à l aide des combinaisons linéaires des deux premiers, en prenant soin qu ils ne sont par co-linéaires (ils forment une nouvelle base V). y 1 y n

48 Exo. Choisir deux vecteurs u 1, u 2 non-colinéaires en dimension deux (ils forment donc une base U). Puis former deux autres vecteurs v 1, v 2 à l aide des combinaisons linéaires des deux premiers, en prenant soin qu ils ne sont par co-linéaires (ils forment une nouvelle base V). Demander à votre voisin de retrouver la matrice de passage de U vers V, et de trouver les coordonnées dans la base U du vecteur w ayant pour coordonnées 1 et -1 dans la base V. Même exo dans le SEV x y 2z = 0.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

Construction de la bissectrice d un angle

Construction de la bissectrice d un angle onstruction de la bissectrice d un angle 1. Trace un angle. 1. 2. Trace un angle cercle. de centre (le sommet de l angle) et de rayon quelconque. 1. 2. 3. Trace Le cercle un angle cercle coupe. de la demi-droite

Plus en détail

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercice 1 On considére le sous-espace vectoriel F de R formé des solutions du système suivant : x1 x 2 x 3 + 2x = 0 E 1 x 1 + 2x 2 + x 3

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours. Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Exercice 1 Trouver l équation du plan tangent pour chaque surface ci-dessous, au point (x 0,y 0,z 0 ) donné :

Exercice 1 Trouver l équation du plan tangent pour chaque surface ci-dessous, au point (x 0,y 0,z 0 ) donné : Enoncés : Stephan de Bièvre Corrections : Johannes Huebschmann Exo7 Plans tangents à un graphe, différentiabilité Exercice 1 Trouver l équation du plan tangent pour chaque surface ci-dessous, au point

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire 1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES Pour le Jeudi 14 Octobre 2010 NOTATIONS Soit V un espace vectoriel réel ; l'espace vectoriel des endomorphismes de l'espace vectoriel V est désigné par L(V ). Soit f un endomorphisme de l'espace vectoriel

Plus en détail

Bien lire l énoncé 2 fois avant de continuer - Méthodes et/ou Explications Réponses. Antécédents d un nombre par une fonction

Bien lire l énoncé 2 fois avant de continuer - Méthodes et/ou Explications Réponses. Antécédents d un nombre par une fonction Antécédents d un nombre par une fonction 1) Par lecture graphique Méthode / Explications : Pour déterminer le ou les antécédents d un nombre a donné, on trace la droite (d) d équation. On lit les abscisses

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples,

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples, Non-linéarité Contexte Pour permettre aux algorithmes de cryptographie d être sûrs, les fonctions booléennes qu ils utilisent ne doivent pas être inversées facilement. Pour cela, elles doivent être très

Plus en détail

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale. MODÉLISATION ET SIMULATION EQUATIONS AUX DIFFÉRENCES (I/II) 1. Rappels théoriques : résolution d équations aux différences 1.1. Équations aux différences. Définition. Soit x k = x(k) X l état scalaire

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Optimisation des fonctions de plusieurs variables

Optimisation des fonctions de plusieurs variables Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables

Plus en détail

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires

Plus en détail

III- Raisonnement par récurrence

III- Raisonnement par récurrence III- Raisonnement par récurrence Les raisonnements en mathématiques se font en général par une suite de déductions, du style : si alors, ou mieux encore si c est possible, par une suite d équivalences,

Plus en détail

Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E

Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E Exo7 Espaces vectoriels Vidéo partie 1. Espace vectoriel (début Vidéo partie 2. Espace vectoriel (fin Vidéo partie 3. Sous-espace vectoriel (début Vidéo partie 4. Sous-espace vectoriel (milieu Vidéo partie

Plus en détail

Logique. Plan du chapitre

Logique. Plan du chapitre Logique Ce chapitre est assez abstrait en première lecture, mais est (avec le chapitre suivant «Ensembles») probablement le plus important de l année car il est à la base de tous les raisonnements usuels

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples 45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et

Plus en détail

Théorie et codage de l information

Théorie et codage de l information Théorie et codage de l information Les codes linéaires - Chapitre 6 - Principe Définition d un code linéaire Soient p un nombre premier et s est un entier positif. Il existe un unique corps de taille q

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

Algèbre binaire et Circuits logiques (2007-2008)

Algèbre binaire et Circuits logiques (2007-2008) Université Mohammed V Faculté des Sciences Département de Mathématiques et Informatique Filière : SMI Algèbre binaire et Circuits logiques (27-28) Prof. Abdelhakim El Imrani Plan. Algèbre de Boole 2. Circuits

Plus en détail

Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie

Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie 1 Définition des nombres complexes On définit sur les couples de réels une loi d addition comme suit : (x; y)

Plus en détail

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES.

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES. CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE EQUATIONS DIFFERENTIELLES Le but de ce chapitre est la résolution des deux types de systèmes différentiels linéaires

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Les Angles. I) Angles complémentaires, angles supplémentaires. 1) Angles complémentaires. 2 Angles supplémentaires. a) Définition.

Les Angles. I) Angles complémentaires, angles supplémentaires. 1) Angles complémentaires. 2 Angles supplémentaires. a) Définition. Les Angles I) Angles complémentaires, angles supplémentaires 1) Angles complémentaires Deux angles complémentaires sont deux angles dont la somme des mesures est égale à 90 41 et 49 41 49 90 donc Les angles

Plus en détail

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au

Plus en détail

2.4 Représentation graphique, tableau de Karnaugh

2.4 Représentation graphique, tableau de Karnaugh 2 Fonctions binaires 45 2.4 Représentation graphique, tableau de Karnaugh On peut définir complètement une fonction binaire en dressant son tableau de Karnaugh, table de vérité à 2 n cases pour n variables

Plus en détail

Étudier si une famille est une base

Étudier si une famille est une base Base raisonnée d exercices de mathématiqes (Braise) Méthodes et techniqes des exercices Étdier si ne famille est ne base Soit E n K-espace vectoriel. Comment décider si ne famille donnée de vecters de

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Le produit semi-direct

Le produit semi-direct Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Dérivation : cours. Dérivation dans R

Dérivation : cours. Dérivation dans R TS Dérivation dans R Dans tout le capitre, f désigne une fonction définie sur un intervalle I de R (non vide et non réduit à un élément) et à valeurs dans R. Petits rappels de première Téorème-définition

Plus en détail

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens Chapitre 7 Statistique des échantillons gaussiens Le théorème central limite met en évidence le rôle majeur tenu par la loi gaussienne en modélisation stochastique. De ce fait, les modèles statistiques

Plus en détail

Fonctions homographiques

Fonctions homographiques Seconde-Fonctions homographiques-cours Mai 0 Fonctions homographiques Introduction Voir le TP Géogébra. La fonction inverse. Définition Considérons la fonction f définie par f() =. Alors :. f est définie

Plus en détail

1 Complément sur la projection du nuage des individus

1 Complément sur la projection du nuage des individus TP 0 : Analyse en composantes principales (II) Le but de ce TP est d approfondir nos connaissances concernant l analyse en composantes principales (ACP). Pour cela, on reprend les notations du précédent

Plus en détail

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x =

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x = LE NOMBRE D OR Présentation et calcul du nombre d or Euclide avait trouvé un moyen de partager en deu un segment selon en «etrême et moyenne raison» Soit un segment [AB]. Le partage d Euclide consiste

Plus en détail

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets Programmation linéaire et Optimisation Didier Smets Chapitre 1 Un problème d optimisation linéaire en dimension 2 On considère le cas d un fabricant d automobiles qui propose deux modèles à la vente, des

Plus en détail

L exclusion mutuelle distribuée

L exclusion mutuelle distribuée L exclusion mutuelle distribuée L algorithme de L Amport L algorithme est basé sur 2 concepts : L estampillage des messages La distribution d une file d attente sur l ensemble des sites du système distribué

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Cours de mathématiques

Cours de mathématiques DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................

Plus en détail

Théorie de la Mesure et Intégration

Théorie de la Mesure et Intégration Université Pierre & Marie Curie (Paris 6) Licence de Mathématiques L3 UE LM364 Intégration 1 & UE LM365 Intégration 2 Année 2010 11 Théorie de la Mesure et Intégration Responsable des cours : Amaury LAMBERT

Plus en détail

Chapitre 3: TESTS DE SPECIFICATION

Chapitre 3: TESTS DE SPECIFICATION Chapitre 3: TESTS DE SPECIFICATION Rappel d u c h api t r e pr é c é d en t : l i de n t i f i c a t i o n e t l e s t i m a t i o n de s y s t è m e s d é q u a t i o n s s i m u lt a n é e s r e p o

Plus en détail

Nombre dérivé et tangente

Nombre dérivé et tangente Nombre dérivé et tangente I) Interprétation graphique 1) Taux de variation d une fonction en un point. Soit une fonction définie sur un intervalle I contenant le nombre réel a, soit (C) sa courbe représentative

Plus en détail

Représentation géométrique d un nombre complexe

Représentation géométrique d un nombre complexe CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres

Plus en détail

Géométrie dans l espace Produit scalaire et équations

Géométrie dans l espace Produit scalaire et équations Chapitre 11. 2ème partie Géométrie dans l espace Produit scalaire et équations Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES 2ème partie Produit scalaire Produit scalaire

Plus en détail

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites. Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Plus en détail

Exercices du Cours de la programmation linéaire donné par le Dr. Ali DERBALA

Exercices du Cours de la programmation linéaire donné par le Dr. Ali DERBALA 75. Un plombier connaît la disposition de trois tuyaux sous des dalles ( voir figure ci dessous ) et il lui suffit de découvrir une partie de chacun d eux pour pouvoir y poser les robinets. Il cherche

Plus en détail

Raisonnement par récurrence Suites numériques

Raisonnement par récurrence Suites numériques Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.

Plus en détail

Angles orientés et trigonométrie

Angles orientés et trigonométrie Chapitre Angles orientés et trigonométrie Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Trigonométrie Cercle trigonométrique. Radian. Mesure d un angle orienté, mesure principale.

Plus en détail

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Fonctions de deux variables. Mai 2011 Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs

Plus en détail

Guide de configuration d'une classe

Guide de configuration d'une classe Guide de configuration d'une clae Viion ME Guide de configuration d'une clae Contenu 1. Introduction...2 2. Ajouter de cour...4 3. Ajouter de reource à une leçon...5 4. Meilleure pratique...7 4.1. Organier

Plus en détail

Exercice 6 Associer chaque expression de gauche à sa forme réduite (à droite) :

Exercice 6 Associer chaque expression de gauche à sa forme réduite (à droite) : Eercice a Développer les epressions suivantes : A-(-) - + B-0(3 ²+3-0) -0 3²+-0 3+00 B -30²-30+00 C-3(-) -3 + 3-3²+6 D-(-) + ² Eerciceb Parmi les epressions suivantes, lesquelles sont sous forme réduite?

Plus en détail

Chapitre 5 : Le travail d une force :

Chapitre 5 : Le travail d une force : Classe de 1èreS Chapitre 5 Physique Chapitre 5 : Le travail d une force : Introduction : fiche élève Considérons des objets qui subissent des forces dont le point d application se déplace : Par exemple

Plus en détail

Priorités de calcul :

Priorités de calcul : EXERCICES DE REVISION POUR LE PASSAGE EN QUATRIEME : Priorités de calcul : Exercice 1 : Calcule en détaillant : A = 4 + 5 6 + 7 B = 6 3 + 5 C = 35 5 3 D = 6 7 + 8 E = 38 6 3 + 7 Exercice : Calcule en détaillant

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

CHAPITRE IV. L axiome du choix

CHAPITRE IV. L axiome du choix CHAPITRE IV L axiome du choix Résumé. L axiome du choix AC affirme qu il est légitime de construire des objets mathématiques en répétant un nombre infini de fois l opération de choisir un élément dans

Plus en détail

Date : 18.11.2013 Tangram en carré page

Date : 18.11.2013 Tangram en carré page Date : 18.11.2013 Tangram en carré page Titre : Tangram en carré Numéro de la dernière page : 14 Degrés : 1 e 4 e du Collège Durée : 90 minutes Résumé : Le jeu de Tangram (appelé en chinois les sept planches

Plus en détail

Chap III : Les tableaux

Chap III : Les tableaux Chap III : Les tableaux Dans cette partie, on va étudier quelques structures de données de base tels que : Les tableaux (vecteur et matrice) Les chaînes de caractères LA STRUCTURE DE TABLEAU Introduction

Plus en détail

INF6304 Interfaces Intelligentes

INF6304 Interfaces Intelligentes INF6304 Interfaces Intelligentes filtres collaboratifs 1/42 INF6304 Interfaces Intelligentes Systèmes de recommandations, Approches filtres collaboratifs Michel C. Desmarais Génie informatique et génie

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire Programmation linéaire DIDIER MAQUIN Ecole Nationale Supérieure d Electricité et de Mécanique Institut National Polytechnique de Lorraine Mathématiques discrètes cours de 2ème année Programmation linéaire

Plus en détail

Système binaire. Algèbre booléenne

Système binaire. Algèbre booléenne Algèbre booléenne Système binaire Système digital qui emploie des signaux à deux valeurs uniques En général, les digits employés sont 0 et 1, qu'on appelle bits (binary digits) Avantages: on peut utiliser

Plus en détail

CORRIGE LES NOMBRES DECIMAUX RELATIFS. «Réfléchir avant d agir!»

CORRIGE LES NOMBRES DECIMAUX RELATIFS. «Réfléchir avant d agir!» Corrigé Cours de Mr JULES v3.3 Classe de Quatrième Contrat 1 Page 1 sur 13 CORRIGE LES NOMBRES DECIMAUX RELATIFS. «Réfléchir avant d agir!» «Correction en rouge et italique.» I. Les nombres décimaux relatifs.

Plus en détail

Cryptographie et fonctions à sens unique

Cryptographie et fonctions à sens unique Cryptographie et fonctions à sens unique Pierre Rouchon Centre Automatique et Systèmes Mines ParisTech pierre.rouchon@mines-paristech.fr Octobre 2012 P.Rouchon (Mines ParisTech) Cryptographie et fonctions

Plus en détail

Chap 4: Analyse syntaxique. Prof. M.D. RAHMANI Compilation SMI- S5 2013/14 1

Chap 4: Analyse syntaxique. Prof. M.D. RAHMANI Compilation SMI- S5 2013/14 1 Chap 4: Analyse syntaxique 1 III- L'analyse syntaxique: 1- Le rôle d'un analyseur syntaxique 2- Grammaires non contextuelles 3- Ecriture d'une grammaire 4- Les méthodes d'analyse 5- L'analyse LL(1) 6-

Plus en détail

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé.

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. I- ACTIVITES NUMERIQUES (12 points) Exercice 1 (3 points) On considère

Plus en détail

L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ

L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ INTRODUCTION Données : n individus observés sur p variables quantitatives. L A.C.P. permet d eplorer les liaisons entre variables et

Plus en détail

Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT

Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT Ces exercices portent sur les items 2, 3 et 5 du programme d informatique des classes préparatoires,

Plus en détail

Eteindre. les. lumières MATH EN JEAN 2013-2014. Mme BACHOC. Elèves de seconde, première et terminale scientifiques :

Eteindre. les. lumières MATH EN JEAN 2013-2014. Mme BACHOC. Elèves de seconde, première et terminale scientifiques : MTH EN JEN 2013-2014 Elèves de seconde, première et terminale scientifiques : Lycée Michel Montaigne : HERITEL ôme T S POLLOZE Hélène 1 S SOK Sophie 1 S Eteindre Lycée Sud Médoc : ROSIO Gauthier 2 nd PELGE

Plus en détail

Algorithmique et Programmation Fonctionnelle

Algorithmique et Programmation Fonctionnelle Algorithmique et Programmation Fonctionnelle RICM3 Cours 9 : Lambda-calcul Benjamin Wack Polytech 2014-2015 1 / 35 La dernière fois Typage Polymorphisme Inférence de type 2 / 35 Plan Contexte λ-termes

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Module 16 : Les fonctions de recherche et de référence

Module 16 : Les fonctions de recherche et de référence Module 16 : Les fonctions de recherche et de référence 16.0 Introduction L une des fonctions les plus importantes d Excel, c est la possibilité de chercher une valeur spécifique dans un grand nombre de

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2. Eo7 Calculs de déterminants Fiche corrigée par Arnaud Bodin Eercice Calculer les déterminants des matrices suivantes : Correction Vidéo ( ) 0 6 7 3 4 5 8 4 5 6 0 3 4 5 5 6 7 0 3 5 4 3 0 3 0 0 3 0 0 0 3

Plus en détail

Corrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2

Corrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2 33 Corrigé Corrigé Problème Théorème de Motzkin-Taussky Partie I I-A : Le sens direct et le cas n= 2 1-a Stabilité des sous-espaces propres Soit λ une valeur propre de v et E λ (v) le sous-espace propre

Plus en détail

Equations cartésiennes d une droite

Equations cartésiennes d une droite Equations cartésiennes d une droite I) Vecteur directeur d une droite : 1) Définition Soit (d) une droite du plan. Un vecteur directeur d une droite (d) est un vecteur non nul la même direction que la

Plus en détail

Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S )

Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S ) Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 01 Septembre 010 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble (Année 006-007) Lycée Stendhal, Grenoble

Plus en détail

Mesure d angles et trigonométrie

Mesure d angles et trigonométrie Thierry Ciblac Mesure d angles et trigonométrie Mesure de l angle de deux axes (ou de deux demi-droites) de même origine. - Mesures en degrés : Divisons un cercle en 360 parties égales définissant ainsi

Plus en détail

Développement décimal d un réel

Développement décimal d un réel 4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.

Plus en détail

PHY2723 Hiver 2015. Champs magnétiques statiques. cgigault@uottawa.ca. Notes partielles accompagnant le cours.

PHY2723 Hiver 2015. Champs magnétiques statiques. cgigault@uottawa.ca. Notes partielles accompagnant le cours. PHY2723 Hiver 2015 Champs magnétiques statiques cgigault@uottawa.ca otes partielles accompagnant le cours. Champs magnétiques statiques (Chapitre 5) Charges électriques statiques ρ v créent champ électrique

Plus en détail

Développements limités. Notion de développement limité

Développements limités. Notion de développement limité MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un

Plus en détail

PLAN STATISTIQUE AUTOMOBILE DU QUÉBEC Définitions

PLAN STATISTIQUE AUTOMOBILE DU QUÉBEC Définitions PLAN STATISTIQUE AUTOMOBILE DU QUÉBEC Définitions Juillet 2014 N/Réf. : 930.01 Le Groupement des assureurs automobiles agit à titre d agence autorisée par l Autorité des marchés financiers. Ce document

Plus en détail

S y m M a i l i n g. S o l u t i o n d e - m a i l i n g. SymMailing est un outil professionnel de création et de gestion de campagnes d emailing.

S y m M a i l i n g. S o l u t i o n d e - m a i l i n g. SymMailing est un outil professionnel de création et de gestion de campagnes d emailing. S y m M a i l i n g S o l u t i o n d e - m a i l i n g Introduction SymMailing est un outil professionnel de création et de gestion de campagnes d emailing. SymMailing intègre à la fois les outils de

Plus en détail

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voie : Biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST) Discipline : Mathématiques Seconde année Préambule Programme

Plus en détail

Analyse en Composantes Principales

Analyse en Composantes Principales Analyse en Composantes Principales Anne B Dufour Octobre 2013 Anne B Dufour () Analyse en Composantes Principales Octobre 2013 1 / 36 Introduction Introduction Soit X un tableau contenant p variables mesurées

Plus en détail

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation «Sur C, tout est connexe!» www.h-k.fr/publications/objectif-agregation L idée de cette note est de montrer que, contrairement à ce qui se passe sur R, «sur C, tout est connexe». Cet abus de langage se

Plus en détail