Antiépileptiques et pédiatrie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Antiépileptiques et pédiatrie"

Transcription

1 Synthèse J Pharm Clin 2013 ; 32 (1) : 7-16 Antiépileptiques et pédiatrie Antiepileptic drugs and pediatry Sophie Renet 1, Anaïs Papon 1, Elodie Faye 1, Luc Morin 2, Stéphane Auvin 23, Thomas Storme 1 1 Service de pharmacie, APHP-CHU Hôpital Robert Debré, Paris, France <sophie.renet@gmail.com> 2 Service de neurologie pédiatrique et des maladies métaboliques, APHP-CHU Hôpital Robert Debré, Paris, France 3 Inserm U676, Paris, France Résumé. L épilepsie touche personnes en France et représente la deuxième maladie neurologique chronique de l enfant après la migraine. En fonction de la clinique et de l âge d apparition, de nombreux types d épilepsies pédiatriques sont décrits. L objectif thérapeutique est d améliorer la qualité de vie de l enfant tout en préservant le développement moteur et cognitif. La prise en charge des enfants et adolescents épileptiques doit donc être globale. Depuis 2005, de nouvelles molécules sont apparues sur le marché améliorant la prise en charge des syndromes épileptiques et des épilepsies pharmacorésistantes. Les antiépileptiques sont des médicaments à marge thérapeutique étroite, le risque de substitution est non négligeable et amène à une controverse au sein de la communauté scientifique. Cet article résume les caractéristiques des antiépileptiques et présente les principales stratégies thérapeutiques ainsi que les conseils à donner aux parents pour une bonne gestion de la maladie et de la crise. Mots clés : antiépileptiques, épilepsie, pédiatrie, recommandations Abstract. Epilepsy affects 500,000 people in France and is the second chronic neurological disease of the child after the migraine headhache. There are many kinds of pediatric epilepsy depending on the clinic symptoms and the age of onset. The therapeutic goal is to improve the quality of life of the child while preserving motor and cognitive development. Care of children and adolescents with epilepsy must follow a global approach. Since 2005, new drugs have been licenced, improving management of epileptic syndromes and drug-resistant epilepsy. Antiepileptic drugs are drugs with narrow therapeutic window, the risk of substitution is significant and leads to a controversy within the scientific community. This paper summarizes the characteristics of antiepileptic and presents the main therapeutic strategies as well as advice for parents to good disease management and crisis. Key words: antiepileptic drugs, epilepsy, pediatry, recommendations touche personnes en France [1]. Il s agit d un ensemble de pathologies neurologiques chroniques caractérisé par la récurrence L épilepsie de crises épileptiques qui témoignent d une altération fonctionnelle du cortex cérébral. Elle apparaît le plus souvent dans l enfance, avec un pic situé entre 0 et 1 an [2]. L épilepsie est la deuxième maladie neurologique chronique de l enfant après la migraine. En fonction de la clinique et de l âge d apparition, de nombreux types d épilepsies pédiatriques sont décrits. Certaines Tirés à part : S. Renet formes sans gravité guérissent toujours, alors que d autres types d épilepsie résistent à tous les traitements pharmacologiques et sont dites pharmacorésistantes. L objectif thérapeutique est d améliorer la qualité de vie de l enfant [3] (suppression ou diminution de la fréquence et/ou de la sévérité des crises) tout en préservant le développement moteur et cognitif. En effet, la prise en charge des enfants et adolescents épileptiques doit être globale [4] en intégrant les aspects environnementaux (familial, scolaire et social). Cet article fait un rappel des différents types d épilepsie chez l enfant. Il présente les principales stratégies thérapeutiques de prise en charge et traite de la substitution générique des antiépileptiques. Pour citer cet article : Renet S, Papon A, Faye E, Morin L, Auvin S, Storme T. Antiépileptiques et pédiatrie. J Pharm Clin 2013 ; 32(1) : 7-16 doi: /jpc

2 S. Renet, et al. Les épilepsies en pédiatrie D un point de vue clinique, la nouvelle classification distingue différents types de crises épileptiques. Les deux types les plus fréquemment observés sont [5] : crise focale ou partielle : la décharge neuronale est limitée à une partie des neurones corticaux et concerne un seul hémisphère cérébral. En fonction de la région cérébrale touchée, ces crises provoquent une altération des fonctions motrices, sensorielles, somato-sensorielles ou automatiques. Ces crises peuvent dans un second temps se généraliser ; crise généralisée : la décharge touche l ensemble des neurones corticaux (atteinte des deux hémisphères cérébraux). Ces crises sont caractérisées par une altération bilatérale des fonctions motrices. Elles regroupent plusieurs types : absences (crise «petit mal»), crises myocloniques, crises cloniques, crises toniques, crises tonico-cloniques (crise «grand mal»), crises atoniques, crises fébriles du nourrisson. L état de mal épileptique (succession de crises épileptiques généralisées sans retour à la conscience) est une urgence thérapeutique. En pédiatrie, les spasmes épileptiques observés dans les syndromes de West sont un type de crises qui est souvent mal identifié. L absence de mouvement clonique ou de rupture de contact conduit souvent à un retard diagnostique. Une affection digestive est souvent évoquée à tort [6]. La démarche diagnostique pour établir le type d épilepsie repose sur un examen clinique approfondi associé à un interrogatoire minutieux de l enfant et de ses parents [3]. La réalisation d un électro-encéphalogramme [7] (examen permettant d enregistrer l activité neuronale corticale) au mieux couplé à la vidéo aide à orienter le diagnostic étiologique. Une imagerie cérébrale, au mieux une IRM, permet de rechercher une étiologie structurelle. En cas de difficultés à l interrogatoire, il est possible de demander aux parents de filmer les crises. La physiopathologie des épilepsies est méconnue. Les hypothèses les plus fréquemment retenues sont soit une diminution de l inhibition GABAergique, soit une augmentation de l activation par les excitateurs centraux (glutamate, aspartate) [5, 8, 9] (figure 1). Ces anomalies provoqueraient une hyperexcitabilité neuronale à l origine de la crise. Différents types de lésions cérébrales peuvent être à l origine d une épilepsie : génétique, maladies métaboliques neurotoxiques, hypoxie périnatale, infection, encéphalite, tumeurs cérébrales, traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, etc. [4]. Pour bon nombre de patients, l étiologie n est pas identifiée avec les moyens diagnostiques actuels. Les encéphalopathies épileptiques constituent un ensemble de syndromes spécifiquement pédiatriques qui Excitation (Glutamate, Aspartate) Augmentation de l excitation CRISE EPILEPTIQUE Inhibition (GABA) Baisse de l inhibition Figure 1. Hypothèses du mécanisme physiopathologique de déclenchement de la crise épileptique. associent des crises épileptiques, une anomalie électroencéphalographique subcontinue et une détérioration des fonctions cérébrales (cognitives, sensorielles et/ou motrices). Il s agit par exemple des syndromes de West, de Lennox-Gastaut, de Dravet ou de l épilepsie avec pointes ondes continues du sommeil (POCS). Ces syndromes sont généralement pharmacorésistants. Stratégie thérapeutique Avant d initier un traitement antiépileptique [3, 8], il faut être certain d avoir éliminé toute cause métabolique ou toute encéphalopathie non étiquetée notamment chez le nourrisson et le jeune enfant. Ensuite, le traitement s initie toujours par une monothérapie. Le choix de la molécule est guidé par le type et l étiologie de la crise et du syndrome épileptique, l âge et les caractéristiques de l enfant, ainsi que le bénéfice et le risque encourus. Sauf exception, on ne traite pas la première crise épileptique [3, 8]. À titre indicatif, le tableau 2 résume les principales stratégies de prise en charge des épilepsies pédiatriques réalisées dans le service de neurologie pédiatrique de l hôpital Robert Debré. Dans son article, de Saint-Martin et al. [8] énoncent que l introduction d un traitement se fait de manière progressive, en 3 ou 4 paliers. La dose optimale est la dose minimale permettant le contrôle des crises. Selon la molécule, la dose cible efficace est atteinte en 2 à 8 semaines. Pour les molécules ayant un délai d action plus long, une benzodiazépine est prescrite en cas de crise. L efficacité du traitement est évaluée après l instauration. Le délai pour évaluer l efficacité dépend de la fréquence des crises avant l instauration et de la molécule utilisée. Cette évaluation est basée sur la persistance ou non des crises, de leur fréquence et des résultats de l EEG. Si 8 J Pharm Clin, vol. 32 n 1, mars 2013

3 Antiépileptiques et pédiatrie Tableau 1. Synthèse des antiépileptiques commercialisés en France. Molécules Spécialités Forme galénique Posologie/ Taux cible (Ct) Administration Effets indésirables majeurs et fréquents/suivi Phénobarbital (PB) Gardenal Kaneuron Alepsal Aparoxal Cp 10, 50, 100 mg inj 200 mg/4 ml Inj 40 mg/2 ml Sol buv 1 mg/goutte Cp 15, 50, 100, 150 mg DC : mg/kg (IV) DE : 3-4 mg/kg/j (PO) 1 prise (pas titration) Ct = mg/l IV : 1 mg/kg/min (max : 30 mg/min) PO : prise le soir au coucher Sol. buv : dilution possible dans l eau, le lait et les jus Cp : écrasable dans la nourriture Somnolence Bilan rénal et hépatique Nombreuses interactions médicamenteuses CI : grossesse (prescrire une contraception), porphyrie Phénytoïne (PHT) Valproate (VPA) Carbamazépine (CBZ) Dilantin Di-hydan Depakine Depakine chrono Micropakine Tégrétol Susp inj (250 mg/5 ml) Cp sécable 100 mg Sol. Buv 200 mg/ml (G) Sirop 20 mg/graduation cp 200, 500 mg (G) cp LP sécable 500 mg (G) granulés LP 100/250/300/500 mg Sol buv 100 mg/5 ml cp sécables 200 mg (G) cp LP 200, 400 mg (G) DC : mg/kg (IV) DE : 5-8 mg/kg/j (PO) 1 ou (pas titration) Ct = mg/l mg/kg/j (3 prises pour sol. buvable) Titration lente : paliers d 1 à 2 semaines Ct = mg/l DE : mg/kg/j (PO) forme LI:2 ou 3 prises forme LP : Titration lente Ct = 5-12 mg/l IV : 1 mg/kg/min (max 50 mg/min) PO : éviter : repas gras séparer de 2 heures de la prise de Mg et Ca, et l alimentation par sonde IV : 1,5-3 mg/kg/min PO : éviter : boisson gazeuse, lait Micropakine : ne pas donner dans un liquide et risque de formation de bouchon des microgranules dans la SNG PO : éviter : jus de pamplemousse et repas gras Bilan hématologique Réaction anaphylactique Troubles digestifs, hypertrophie gingivale Céphalées, vertiges Carence en vitamines D (supplémenter en vit. D) CI : grossesse (prescrire une contraception) Somnolence, vertiges, prise de poids Troubles digestifs (bilan hépatique et pancréatique) Chute de cheveux (supplémenter en zinc), tremblements Présence possible de granules dans les selles Interactions médicamenteuses CI : grossesse (prescrire une contraception), maladie métabolique Prise de poids éruption cutanée, prurit (prévenir le médecin) Nausées, ataxie, vertiges Somnolence Hyponatrémie Bilan hématologique Risque d inefficacité des œstroprogestatifs Ethosuximide (ESM) Zarontin Sol buv 250 mg/5 ml mg/kg/j Titration rapide : palier de 1 sem Ct = mg/l Sol buv : dilution dans le lait possible Douleurs abdominales, vomissements Hirsutisme Lamotrigine (LTG) Lamictal Cp 25,50 mg (G) cp dispersibles 2, 5, 25, 50, 100 mg (G) 5-15 mg/kg/j 1 ou 2 prise Titration très lente : paliers de 2 sem à 1 mois Allergie cutanée (boutons, tâches violettes, lésions de grattage) pouvant aller jusqu au syndrome de Lyell notamment en cas d association avec le VPA (Urgence-prévenir le médecin) Conjonctivite Photosensibilité Interaction médicamenteuse J Pharm Clin, vol. 32 n 1, mars

4 S. Renet, et al. Tableau 1. (Suite) Molécules Spécialités Forme galénique Posologie/ Taux cible (Ct) Administration Effets indésirables majeurs et fréquents/suivi Oxcarbazépine (OXC) Trileptal Sol buv 60 mg/ml cp sécable 150, 300, 600 mg (G) mg/kg/j Titration lente : paliers de 1 à 2 sem Eruption cutanée (prévenir le médecin) Céphalées, hyponatrémie, prise de poids Nausées, ataxie, vertiges Risque d inefficacité des oestroprogestatifs Topiramate (TPR) Gabapentine (GBP) Vigabatrin (VGB) Felbamate (FBM) Lévétiracetam (LEV) Stiripentol (STP) Epitomax Neurontin Sabril Taloxa Keppra Diacomit Gel 15, 25, 50 mg (G) cp 50, 100, 200 mg (G) Gel 100, 300, 400 mg (G) Cp 600, 800 mg (G) Cp sécables 500 mg Sach. 500 mg Sol buv 600 mg/5 ml cp sécable 400, 600 mg Inj 100 mg/ml (G) Sol buv 100 mg/ml (G) Cp 250, 500 mg (G) Sach. 250, 500 mg Gel 250, 500 mg 1-9 mg/kg/j Titration lente : paliers de 2 sem mg/kg/j 2 ou 3 prises Titration rapide : en 1 sem par paliers quotidiens Ep. partielle : mg/kg/j Spasmes : mg/kg/j mg/kg/j (max : mg) 2 ou 3* prises Titration lente : paliers d 1 sem mg/kg/j Titration lente : paliers de 2 sem mg/kg/j 2 ou 3 prises Titration lente : paliers d 1 sem Gel : 25 mg : ouverture possible Cp : écrasable PO : au cours d un repas Eviter les produits laitiers, les boissons gazeuses, les jus de fruit Sach : Formation d un gel obstruant les sondes La forme sachet et les gels ne sont pas bioéquivalents Anorexie, perte de poids Trouble de l humeur Risque de glaucome (suivi ophtalmologique) Lithiase rénale, acidose métabolique (bilan rénal) Perte d appétit Vertiges Somnolence Rétrécissement concentrique du champ visuel (suivi ophtalmologique) Somnolence à l initiation Agranulocytose Insuffisance hépatocellulaire aiguë Bilan biologique : NFS/plaquettes, ALAT/ASAT, bilirubine, GGT). Toutes les 2 sem pendant 6 mois, puis 1 fois par mois Somnolence, troubles de l humeur et du comportement Vertiges Trouble du sommeil, irritabilité Neutropénie (bilan hématologique et hépatique) Interaction médicamenteuse : réduire de 30 % le VPA et 25 % la CBZ Sultiame (SLT) Ospolot (ATU) Cp 50 mg Cp sécable 200 mg 5-10 mg/kg/j en 3 prises titration lente : palier d 1 sem Cas recensés d hyperpnées, troubles digestifs, paresthésies Zonisamide (ZON) Zonegran Gel 25, 50, 100 mg mg/j En1à2prises Titration lente : paliers de 2 sem Lithiase rénale, acidose (suivi fonction rénale notamment en cas d association avec le topiramate) Lacosamide (LAC) Vimpat Cp 50, 100, 200 mg Sirop 10 mg/ml (50 mg/graduation) mg/j En Titration lente : paliers d 1 sem Fonctions rénale, hépatique Céphalées, vertiges Allongement de l intervalle PR 10 J Pharm Clin, vol. 32 n 1, mars 2013

5 Antiépileptiques et pédiatrie Tableau 1. (Suite) Molécules Spécialités Forme galénique Posologie/ Taux cible (Ct) Administration Effets indésirables majeurs et fréquents/suivi Rufinamide (RUF) Inovelon Cp sécable 100, 200, 400 mg < 30 kg : Sans VPA : mg/j Avec VPA : mg/j kg : mg/j En Titration : paliers de 2 jours PO : au cours d un repas Écrasement possible, à diluer dans l eau Une titration lente est recommandée, même si le RCP indique une titration rapide Interaction médicamenteuse : diminuer la posologie du RUF en cas d association avec le VPA Céphalées, vertiges, asthénie modérée Clobazam (CLB) Clonazepam (CZP) Diazepam (DZP) Midazolam (MDZ) Nitrazepam (NZP) Urbanyl Rivotril Cp sécable 10, 20 mg gel5mg Sol buv 0,1 mg/goutte Cp2mg mg/kg/j ,1 mg/kg/j 2 ou 3 prises Valium Inj. 10 mg/2 ml IV ou IR : 0,5 mg/kg/prise (max : 10 mg/prise) Buccolam (ATU) Sol. Bucc. 2,5, 5, 7,5, 10 mg 3 mois à < 1 an : 2,5 mg 1à< 5ans:5mg 5à< 10 ans : 7,5 mg 10 à < 18ans:10mg PO : ne pas écraser car peu soluble dans l eau risque de fausse route chez les enfants < 6 ans PO : préférer la sol buv au cp IV : IV lente ou perfusion (1-2 mg/min) sinon risque d apnée, d hypotension IR : à l aide d une seringue sans aiguille et sans canule PO : administrer lentement et directement entre la joue et la gencive Mogadon Cp sécable 5 mg 1 mg/kg/j PO : prise le soir avant le coucher les crises persistent, il est nécessaire de s assurer de la bonne observance auprès de la famille, éventuellement en dosant l antiépileptique, avant de changer de molécule. L ajustement thérapeutique se fait selon l efficacité clinique, les effets secondaires et la posologie théorique rapportée au poids. En cas d inefficacité de la première monothérapie, une seconde ligne de monothérapie est débutée. C est seulement après échec de cette seconde ligne qu une bithérapie est instaurée [8]. Une épilepsie est dite «pharmacorésistante» si les 3 premières lignes de traitement bien conduites ont échoué. À chaque modification du traitement, il est recommandé de varier les classes thérapeutiques utilisées et de modifier la posologie d un seul antiépileptique à la fois. À noter que les barbituriques, ou antiépileptiques de première génération, sont rarement utilisés comme traitement de fond du fait des problèmes cognitifs et d induction enzymatique associés 8, 9]. Cependant, ils Liés à la classe : Somnolence Hypotension Détresse respiratoire Dépendance Tolérance pharmacologique Phénomène de rebond Trouble du comportement Amnésie sont encore utilisés chez le nouveau-né lors de crises ou d état de mal épileptique. Quant aux benzodiazépines, elles sont efficaces sur les crises et l état de mal épileptiques. Leur utilisation au long cours devrait être limitée. Depuis 2005, de nouvelles molécules sont apparues sur le marché améliorant la prise en charge des syndromes épileptiques et des épilepsies pharmacorésistantes [10-12] : stiripentol (STP, Diacomit ) : médicament orphelin indiqué dans le syndrome de Dravet en association avec l acide valproïque (VPA) et la carbamazépine (CBZ), ainsi que dans les épilepsies myocloniques sévères. En raison des interactions médicamenteuses, il est recommandé de diminuer les posologies du VPA et du CBZ (respectivement 30 % et 25 % de la dose recommandée), ainsi que des autres médicaments susceptibles d interagir. La Cmax de la forme sachet est légèrement supérieure à celle des gélules, les deux formes ne sont donc pas J Pharm Clin, vol. 32 n 1, mars

6 S. Renet, et al. Tableau 2. Principales indications et contre-indications des antiépileptiques d après les pratiques du service de neurologie pédiatrique de l hôpital Robert Debré. Type épilepsie 1 re intention 2 e intention Médicaments contre-indiqués Epilepsie généralisée Epilepsie-absence Ethosuximide Valproate 3 e intention : Lamotrigine Carbamazépine, Oxcarabazépine, Vigabatrin, Phénobarbital, Gabapentine Epilepsie généralisée idiopathique de l adolescent Valproate Lamotrigine Phénytoïne, Benzodiazépine, Ethosuximide, Carbamazépine, Oxcarabazépine Epilepsie myoclonique Dépend du type : bénigne, sévère, précoce, progressive... Phénytoine, Carbamazepine, Vigabatrin, Phénobarbital, Lamotrigine POCS Benzodiazépine Benzodiazépine + Ethosuximide Phénobarbital, Phénytoïne, Carbamazépine Epilepsie myoclonoastatique Valproate Valproate + lamotrgine Phénytoine, Carbamazépine, Vigabatrin Syndrome de Dravet Valproate Valproate + Stiripentol + Clobazam Phénobarbital, Carbamazépine, Oxcarbazépine, Lamotrigine, Vigabatrin Syndrome de Lennox Gastaut Valproate Valproate + Lamotrigine Benzodiazépine bioéquivalentes. En cas de remplacement d une forme pour une autre, le suivi clinique devra être rapproché, afin de détecter tout problème d intolérance ; sultiame (SLT, Ospolot ) : médicament disponible sous le statut d ATU nominative et indiqué dans les épilepsies à pointes centro-temporales et les POCS. Des troubles digestifs, des hyperpnées ainsi que des paresthésies ont été recensés ; zonisamide (Zonégran ) : dérivé sulfonamide indiqué dans les épilepsies partielles en association. Le zonisamide peut provoquer une anorexie, une acidose, des lithiases rénales, notamment observées lors d association avec le topiramate ou le régime cetogène ; lacosamide (Vimpat ) : indiqué dans les épilepsies partielles en association. Il peut entraîner des vertiges et céphalées ainsi qu un allongement de l espace PR, c est pourquoi il est contre-indiqué en cas de bloc auriculo-ventriculaire. La posologie maximale en cas d insuffisance rénale sévère (débit de filtration glomérulaire ou DFG 30 ml/min) est de 250 mg/j ; rufinamide (Inovelon ) : médicament orphelin indiqué dans le syndrome de Lennox-Gastaut en association. Des céphalées, des vertiges ainsi que des asthénies modérées ont été décrites. Sur la base de notre expérience, une titration lente est recommandée, même si le RCP (résumé des caractéristiques du produit) indique une titration rapide. Suivi thérapeutique Le suivi thérapeutique se réalise selon trois axes [8, 9, 11] : clinique : la fréquence et la sévérité des crises, l apparition des effets indésirables : comportementaux (augmentation des pensées suicidaires, léthargie, agressivité), ophtalmologiques, gastro-intestinaux (nausées/vomissements, douleurs abdominales notamment pour le VPA), cutanés (rash, érythème notamment pour CBZ, LTG) ; biologique : hémogramme (NFS, plaquettes), cytolyse hépatique (transaminases), fonction rénale (DFG, créatinémie), ammoniémie et bilirubinémie (VPA). Les RCP permettent de connaître les recommandations quant au suivi biologique. En pratique clinique, il est plus fréquent de se baser sur une évaluation biologique au moindre point d appel clinique plutôt que sur un bilan systématique ; médicamenteux : antiépileptiques dits inducteurs enzymatiques (PB, PHT, CBZ, OXC) et ceux ayant une action inhibitrice (VPA, FBM, STP). Concernant les effets indésirables, la somnolence, les vertiges et l apparition de pensées suicidaires sont communs à tous les antiépileptiques. La majorité des antiépileptiques induit des troubles de la vision comme une diplopie (vision double), un nystagmus (mouvement d oscillation involontaire et saccadé du globe oculaire) ou 12 J Pharm Clin, vol. 32 n 1, mars 2013

7 Antiépileptiques et pédiatrie une ataxie (désordre du système nerveux se caractérisant par un défaut de coordination des mouvements volontaires), ce qui nécessite un suivi ophtalmologique régulier. Dans tous les cas, le traitement par antiépileptiques doit être arrêté progressivement afin d éviter l apparition d un phénomène de rebond. Intérêt des dosages plasmatiques Les dosages des antiépileptiques ne doivent pas être systématiques. L intérêt d un dosage est limité en pratique clinique pour la plupart des antiépileptiques. Le dosage est nécessaire pour les antiépileptiques dont la pharmacocinétique n est pas linéaire (phénytoïne). Le suivi thérapeutique permet de vérifier l observance et de détecter une éventuelle interaction en cas de combinaison de plusieurs antiépileptiques. Compte tenu des interactions médicamenteuses et des métabolisations par les cytochromes P450 3A, il est possible de mesurer les concentrations plasmatiques de l oxcarbazépine, du stiripentol, du topiramate et du felbamate [8, 11]. En pratique, l efficacité de la prise en charge se juge sur la modification de la fréquence des crises et la tolérance est évaluée sur la présence d effets secondaires. Il n y a pas de données permettant de corréler le taux sérique avec l efficacité du traitement. Une prise en charge basée sur un suivi thérapeutique systématique n a pas montré de bénéfice pour les patients, même sur l observance. Autres thérapeutiques Au-delà des antiépileptiques, les corticoïdes sont généralement prescrits dans la prise en charge des spasmes infantiles (hydrocortisone 15 mg/kg), le POCS et le syndrome de Landau-Kleffner (bolus de méthylprednisolone ou prednisone per os). En outre, il existe d autres alternatives - la stimulation du nerf vague, la chirurgie ou le régime cétogène - pour la prise en charge des épilepsies pharmaco-résistantes qui représentent 25 % des épilepsies [13]. Aujourd hui, la chirurgie n est plus réservée aux formes graves définies par une fréquence élevée des crises journalières ou mensuelles [3, 4]. Elle est devenue avant tout un outil thérapeutique efficace, à mettre à la disposition des enfants atteints d épilepsie focale dès l échec des premiers médicaments [14]. En ce qui concerne le régime cétogène, il s agit d un régime très riche en graisses et très pauvre en protéines et en glucides [15]. L objectif est de mettre l organisme dans un état de cétose permanente. Le régime est indiqué pour les épilepsies pharmaco-résistantes non chirurgicale ou mal contrôlée. Lion et al. [16] précisent que certains effets secondaires peuvent apparaître, notamment à l initiation : sensation de faim, apathie, nausées/vomissements, inappétence, déshydratation, hypoglycémie et acidose métabolique. En chronique, une hyperlipidémie et un déficit en vitamines, oligo-éléments et carnitine peuvent subvenir. Il est indispensable pour l équipe médicale, d évaluer la balance bénéfice/risques, de suivre régulièrement l enfant cliniquement et biologiquement. Que faire en cas de crise? Dans les situations d urgence, crise épileptique prolongée (plus de 5 minutes) ou de crises en série, le diazépam (DZP, Valium ) par voie rectale ou le midazolam (Buccolam ) par voie buccale sont utilisés. Depuis avril 2012, l EMA [17] et l ANSM ont accordé le droit d utiliser du midazolam par voie orale (Buccolam ) par le biais d une ATU nominative, dans la prise en charge des crises convulsives aiguës prolongées chez les enfants âgés de 3 mois à 18 ans (tableau 1). La figure 2 propose une conduite à tenir en cas de crise selon la benzodiazépine utilisée. Lors d une crise, il convient d isoler l enfant et d écarter tout objet susceptible de lui porter atteinte. Génériques et substitution Les antiépileptiques ont la particularité d être des médicaments à marge thérapeutique étroite. Il existe une controverse concernant la substitution des antiépileptiques au sein de la communauté scientifique, des institutions et des associations de malades. En effet, une marge de 20 % est tolérée entre la biodisponibilité du princeps et le générique avec un intervalle de confiance de 90 %, ce qui signifie que 10 % des génériques peuvent être au-delà de cette limite de 20 %. Plusieurs études réalisées chez des patients épileptiques ont montré que la biodisponibilité de formulations génériques pouvait varier de 74 à 142 % de la biodisponibilité du princeps [18]. Sur le plan international, la FDA (Food and drugs administration) et l ASHP (American society of health-system pharmacists) considèrent que «les antiépileptiques doivent être traités différemment en ce qui concerne la substitution». L ILAE (International league against epilepsy) [19] adopte une position plus claire en considérant que les génériques offrent un choix coût-efficace d une grande valeur dans la stratégie thérapeutique, mais qu il n est pas recommandé de substituer les antiépileptiques dits «innovants» pour les patients en rémission de crises. Feely et al. alertent sur les risques encourus de la substitution. En effet, la substitution induirait des changements des profils pharmacocinétiques induisant une perte de contrôle de la maladie, donc de la qualité de vie. Par conséquent, un impact secondaire important du point de vue clinique et financier [20]. J Pharm Clin, vol. 32 n 1, mars

8 S. Renet, et al. Si la crise dure plus de 5 minutes Diazepam (Valium ) Casser la téte de l'ampoule, la retourner Insérer la seringue (sans aiguille) dans l'ampoule et prélever Ie volume (0,5 mg/kg/administration, max 10 mg/administration) Ecarter les fesses de I'enfant Injecter le produit direrectement dans l'anus (sans aiguille ni canule rectale) Maintenir les fesses fermées Si la crise perdure Appeler les urgences Réévaluer l'état au bout de 5 minutes Relever les éléments (type, durée, conséquences...) Noter ces renseignements dans Ie carnet de suivi Prévenir Ie médecin traitant Midazolam (Buccolam ) Injecter dlrectement tout le contenu de la seringue pré-remplie entre la joue et la gencive (le volume Injecté est fonction de l'âge de l'enfant) Maintenir la bouche fermée Si la crise cède Laissez l'enfant se reposer Surveiller son état général Figure 2. Conduite à tenir en cas de crise selon la benzodiazépine utilisée : diazepam versus midazolam. En France, l Académie de médecine a émis un rapport sur les génériques [21] le 14 février 2012, dans lequel elle reconnaît le bénéfice apporté en termes d économie des dépenses de santé. Néanmoins, elle signale le risque encouru par la substitution des médicaments à marge thérapeutique étroite : risque de confusion des formes et présentations, solubilités différentes entre princeps et génériques, réactions allergiques aux excipients, qualité parfois défaillante des génériques issus de la production internationale. Elle recommande donc, en accord avec le CNPV (Centre national de pharmacovigilance), une utilisation prudente des génériques pour les médicaments à marge thérapeutique étroite, un suivi étroit de pharmacovigilance et de pharmacoépidémiologie sur toutes les formes de génériques, et une mise à disposition par les officinaux de toutes les marques de génériques. Bien que tous s accordent à dire qu il existe un risque non négligeable à la substitution des médicaments à marge thérapeutique étroite dont les antiépileptiques, il n y a pas de position claire sur la conduite à tenir : substituer oui, mais avec prudence! Il apparaît nécessaire aujourd hui de mener des études plus approfondies sur les risques de substitution des antiépileptiques notamment en pédiatrie. Récemment sur son site internet ( la CPAM a délivré un message clair aux officinaux leur précisant que la substitution des antiépileptiques n était pas obligatoire. En cas de récidive de crise épileptique ou d apparition d un nouvel effet secondaire chez un patient antérieurement stable, il faut savoir rechercher le passage à un générique ou d un générique à un autre générique. Conseils à donner aux parents D une manière générale, il est important de rassurer les parents et l entourage de l enfant. Encourager les activités intellectuelles et physiques, veiller à son bon développement social sont indispensables à son émancipation et à son bien-être. Dans la majorité des cas, l enfant souffrant d épilepsie peut mener une vie semblable à ses camarades. La pratique sportive doit être encouragée, cependant elle doit être «évaluée en fonction du sport, du type d épilepsie, du traitement et de la réponse au traitement» [3]. Ainsi les sports comme la natation ou 14 J Pharm Clin, vol. 32 n 1, mars 2013

9 Antiépileptiques et pédiatrie Tableau 3. Conduite à tenir en cas d oubli de prise : recommandations du Service de neurologie pédiatrique de l hôpital Robert Debré. Antiépileptiques Prendre le traitement à la dose habituelle Ne pas donner le traitement oublié mais attendre la prochaine prise et donner le médicament à la dose habituelle En 3 prises/jour L oubli est inférieur à 2 heures L oubli est supérieur à 2 heures En /jour L oubli est inférieur à 3 heures L oubli est supérieur à 3 heures le vélo peuvent être pratiqués mais avec une surveillance accrue. À titre informatif, la plongée, l escalade ou le parachutisme sont interdits. Les crises photo-induites étant très rares, l utilisation des jeux vidéo, de la télévision ou encore de l ordinateur ne doivent pas être interdits. Le rôle du pharmacien est donc d expliquer aux parents la prise en charge globale (suivi clinique et éventuellement biologique), le traitement, les risques encourus et d alerter s ils remarquent des changements dans le comportement de leur enfant (agressivité, pensées noires, etc.) ou tout effet indésirable (douleur abdominale, éruption cutanée). Une réévaluation du traitement peut être nécessaire. Compte tenu des interactions médicamenteuses, il est important de leur rappeler de prévenir systématiquement le professionnel de santé, médecin ou pharmacien, du traitement antiépileptique en cours. Concernant les adolescents, le pharmacien doit les prévenir du risque de l effet antabuse induit par ingestion concomitante d alcool et d antiépileptiques, d une part, et du risque d inefficacité de la contraception en cas d association de la pilule contraceptive et des antiépileptiques inducteurs, d autre part [11]. Les antiépileptiques comme les autres médicaments n ont pas de variation brutale de leur taux sérique lorsque la prise n est pas réalisée à une heure fixe. Il n y a pas lieu d imposer un horaire de prise. La récidive de crise sur un retard de 3 minutes à 1 heure du traitement est plutôt le marqueur d un contrôle insuffisant de la maladie. Le tableau 3 propose une conduite à tenir en cas d oubli de prise selon les recommandations du Service de neurologie pédiatrique de l hôpital Robert Debré. Conclusion La prise en charge de l enfant épileptique est complexe tant du point de vue thérapeutique que globale et doit être multidisciplinaire. La surveillance est individuelle, continue et se base essentiellement sur l interrogatoire. Le rôle du pharmacien est de connaître les effets indésirables, les interactions médicamenteuses pour optimiser le suivi, l observance et donc la qualité de vie du patient. Liens d intérêts : S. Auvin : essais cliniques, conférence pour Viropharma : Prise en charge des crises prolongées. Références 1. Picot MC, Baldy-Moulinier M, Daurès JP, et al. The prevalence of epilepsy and pharmacoresistant epilepsy in adults : a populationbased study in a Western European country. Epilepsia 2008 ; 49 : Hesdorffer DC, Logroscino G, Benn EKT, et al. Estimating risk for developing epilepsy A population-based study in Rochester, Minnesota. Neurology 2011 ; 76 : Auvin S. Particularités de la prise en charge des enfants ayant une épilepsie. Presse Med 2011 ; 40 : Arzimanoglou A, Hirsch E. Les épilepsies de l enfant. Mt pédiatrie 2006;9: Berg AT, Berkovic SF, Brodie MJ, et al. Revised terminology and concepts for organization of seizures and epilepsies : report of the ILAE Commission on Classification and Terminology, Epilepsia 2010 ; 51 : Auvin S, Hartman AL, Desnous B, et al. Diagnosis delay in West syndrome : misdiagnosis and consequences. Eur J Pediatr 2012 ; Aug Kaminska A, Plouin P. Apport de l EEG dans le diagnostic et le suivi des épilepsies de l enfant. Mt pédiatrie 2006; 9: De Saint-Martin A, Laugel V, Hirsch E. Epilepsie de l enfant : choix des antiépileptiques et surveillance. Mt pédiatrie 2009; 9: Auvin S. Epilepsies et antiépileptiques. Service de neurologie pédiatrique et des maladies métaboliques. Inserm U676 CHU Robert Debré APHP. Cours du 2 juin Theriaque. (consulté le 27/08/2012). 11. Taketomo CK, Hodding JH, Kraus DM. Pediatric dosage handbook. 17th Edition. Hudson : Lexi-Comp Inc, Ville D. Place des nouveaux traitements antiépileptiques chez l enfant en Archives de pédiatrie 2010 ; 17 : Hee H, Ki Joong K. New antiepileptic drugs in pediatric epilepsy. Brain Dev 2008 ; 30 : Minotti L, Kahane P. La chirurgie de l épilepsie chez l enfant. Mt pédiatrie 2006;9: Desbordes D, Burger MC. CHU Strasbourg. Le régime cétogène et son application pratique. Information diététique 2006;2: Lion François L, Manel V, Rousselle C, et al. Le régime cétogène à visée anti-épileptique : son utilisation chez 29 enfants épileptiques. Archives de pédiatrie 2003 ; 10 : J Pharm Clin, vol. 32 n 1, mars

10 S. Renet, et al. 17. European Medicines Agency. Résumé des caractéristiques du produit Buccolam Midazolam. (consulté le 27/08/2012). 18. Nuwer MR, Browne TR, Dodson WE, et al. Generic substitutions for antiepileptic drugs. Neurology 1990 ; 40 : ILAE. Recommendations on the use of generics for the treatment of epilepsy. (consulté le 20/09/2012). 20. Feely M, Crawford P, Krämer G, et al. Risk management in epilepsy : generic substitution and continuity of supply. The European Journal of Hospital Pharmacy Science 2005 ; 11 : Menkès CJ, au nom de la Commission II. Rapport sur la place des génériques dans la prescription. Académie nationale de médecine. Fev (consulté le 27/08/2012). 16 J Pharm Clin, vol. 32 n 1, mars 2013

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

La prise en charge de votre épilepsie

La prise en charge de votre épilepsie G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre épilepsie Vivre avec une épilepsie sévère Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS

MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS GUIDE À DESTINATION DES MÉDECINS PRESCRIPTEURS Ce guide est remis dans le cadre des mesures de minimisation du risque mises en place pour le valproate, dans

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE

CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE Les crises convulsives sont les symptômes les plus fréquents en pratique neurologique pédiatrique. Ce terme a la même signification que «crise épileptique»

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

CAPACITE DE GERIATRIE

CAPACITE DE GERIATRIE TRAITEMENT DE LA DOULEUR CHEZ LE SUJET AGE CAPACITE DE GERIATRIE 11.03.2009 Dr Françoise ESCOUROLLE-PELTIER Unité de Soins Palliatifs - Équipe Mobile Hôpital BRETONNEAU CONSEQUENCES DE LA PRISE EN CHARGE

Plus en détail

JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER

JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER ALS (séance du 11 mai 2003) 48 Jeu video : un nouveau compagnon (Colette KELLER-DIDIER)

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Vertiges et étourdissements :

Vertiges et étourdissements : : comment être à la hauteur? Anthony Zeitouni, MD, FRCSC Présenté à la 71 e édition du Programme scientifique de l Association des médecins de langue française du Canada. Est-ce bien des vertiges? Il n

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN PEUT-ON PRESCRIRE HORS AMM 17 PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN P. Albaladejo, B. Caillet, Département d Anesthésie-Réanimation de Bicêtre Hôpital de Bicêtre, 78, rue du Gal Leclerc,

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

Traiter la goutte sans être débordé

Traiter la goutte sans être débordé Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Traiter la goutte sans être débordé Hélène Demers et Michel Lapierre Vous voulez traiter et prévenir la goutte? Lisez ce qui suit! Les différentes phases

Plus en détail

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans? Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond LES ANTIMIGRAINEUX Migraine : maladie qui peut être handicapante selon fréquence, durée, intensité des crises, signes d accompagnement (digestifs), retentissement sur la vie quotidienne, professionnelle,

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 23 mai 2012 SEGLOR 5 mg, gélule B/30 (CIP: 321 899-8) SEGLOR LYOC 5 mg, lyophilisat oral B/30 (CIP: 334 062-4) Laboratoire UCB PHARMA dihydroergotamine (mésilate de)

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Diagnostiquer et traiter une céphalée récurrente de l'enfant

Diagnostiquer et traiter une céphalée récurrente de l'enfant Diagnostiquer et traiter une céphalée récurrente de l'enfant Elisabeth Fournier-Charrière CETD, CHU Bicêtre avec la participation de l'équipe du centre de la migraine de l enfant de Trousseau 2015 Tom,

Plus en détail

Un nouveau point en neurologie, épilepsies et sclérose en plaques. SCOR inform - Avril 2014

Un nouveau point en neurologie, épilepsies et sclérose en plaques. SCOR inform - Avril 2014 Un nouveau point en neurologie, épilepsies et sclérose en plaques SCOR inform - Avril 2014 Un nouveau point en neurologie, épilepsies et sclérose en plaques Auteur Dominique Lannes Médecin-Conseil SCOR

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Prise en charge de la migraine

Prise en charge de la migraine 18 HENRY Page 107 Mardi, 13. mai 2008 3:14 15 Ensemble face à la douleur : prévention, traitement et prise en charge United against pain: prevention, treatment and management of pain 2005 Elsevier SAS.

Plus en détail

Les triptans. quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre. Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit!

Les triptans. quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre. Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit! Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Les triptans quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit! Les triptans, des agonistes sélectifs

Plus en détail

Info. Ligue contre l Epilepsie. Epilepsie. Qu est-ce que c est une crise épileptique ou une épilepsie?

Info. Ligue contre l Epilepsie. Epilepsie. Qu est-ce que c est une crise épileptique ou une épilepsie? Ligue contre l Epilepsie Ligue Suisse contre l Epilepsie Schweizerische Liga gegen Epilepsie Lega Svizzera contro l Epilessia Swiss League Against Epilepsy Info Epilepsie Qu est-ce que c est une crise

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 décembre 2008 VIRAFERONPEG 50 µg/ 0.5 ml, poudre et solvant pour solution injectable B/1 : code CIP 355 189.3 B/4 : code CIP 355 191.8 VIRAFERONPEG, stylo pré-rempli

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Dossier d information sur les bêtabloquants

Dossier d information sur les bêtabloquants Dossier d information sur les bêtabloquants Septembre 2014 I. Rappel sur les récepteurs bêta-adrénergiques Il y a actuellement 3 sortes de récepteurs bêta-adrénergiques connus: - Les récepteurs 1 qui sont

Plus en détail

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé.

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé. RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1. Dé nomination du mé dicame nt Bisolax 5 mg comprimés enrobés. 2. Composition qualitative e t quantitative Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl

Plus en détail

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

RELPAX. hydrobromure d élétriptan RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

Ce qu il faut savoir sur l épilepsie.

Ce qu il faut savoir sur l épilepsie. Ce qu il faut savoir sur l épilepsie. Sommaire Que faut-il savoir sur l épilepsie? 4 Qu est-ce que l épilepsie? 7 Qu est-ce qui cause l épilepsie? 8 Facteurs génétiques 9 Autres maladies 10 Blessures à

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses?

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Dr Stéphanie Chhun, Pharmacologue (Hôpital Universitaire Necker Enfants-Malades) Pr Stéphane Mouly, Interniste (Hôpital Lariboisière)

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Société vaudoise de pharmacie, février 2008 Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Olivier Bugnon, Professeur adjoint en Pharmacie communautaire, Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne;

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

journées chalonnaises de la thrombose

journées chalonnaises de la thrombose Nos connaissances certaines et notre pratique journalière : Les Nouveaux Anticoagulants dans la thromboprophylaxie de la chirurgie prothétique du MI Benoit Cots et Jean Marc Royer le 29/11/12-1 Recommandations

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES -ANTINFLAMMATOIRES BIPROFENID -TRIPTANS

I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES -ANTINFLAMMATOIRES BIPROFENID -TRIPTANS TRAITEMENT DE LA MIGRAINE I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES PARACETAMOL PEU OU PAS EFFICACE ASSOCIATIONS ASPIRINE-METOCLOPRAMIDE (CEPHALGAN MIGPRIV ) -ANTINFLAMMATOIRES -TRIPTANS BIPROFENID 1

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE ET SPORT Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE TYPE 1#TYPE 2 Jeunes sportifs Risque hypoglycémie Adaptation schémas Autosurveillance +++ Sports souvent sources de difficultés Contre

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament. Elle contient des informations importante s pour

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08 Diabète de type 2 et Sport Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008 Mise à jour 24-06-08 L activité physique est recommandée depuis longtemps aux patients diabétiques Dès la fin du 19 ème siècle,

Plus en détail

Poitou-Charentes. Commission Sécurisation du circuit du médicament Groupe informatisation du circuit

Poitou-Charentes. Commission Sécurisation du circuit du médicament Groupe informatisation du circuit Observatoire Régional du MEdicament et des Dspositifs Médicaux Stériles Page 1 sur 17 Ce document a été élaboré par le groupe (informatisation du circuit du médicament) travaillant dans le cadre de l ORMEDMS.

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Placebo Effet Placebo Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Plan Définitions Placebo dans les essais thérapeutiques Effet placebo Médicaments

Plus en détail

Bulletin. Le mot du président Quel avenir pour les interférons et le Copaxone?

Bulletin. Le mot du président Quel avenir pour les interférons et le Copaxone? Bulletin Numéro 34 I Novembre 2013 Vaincre la Sclérose en Plaques par la recherche Le mot du président Quel avenir pour les interférons et le Copaxone? Depuis 1992, les interférons (IFNs) et le Copaxone

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail