Prévention de l ostéoporose chez les patients atteints de cancer du sein et de la prostate. Josée Villeneuve MD FRCPC 16 mai 2014
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1 Prévention de l ostéoporose chez les patients atteints de cancer du sein et de la prostate Josée Villeneuve MD FRCPC 16 mai 2014
2 Divulgation de l enseignant/du présentateur Relations avec des intérêts commerciaux : Subventions/soutien à la recherche : Non Bureau des conférenciers/honoraires : Amgen, Eli Lilly, Merck, Novartis, Warner-Chilcott Frais de consultation : Amgen, Eli Lilly, Merck, Novartis, Warner-Chilcott Autres : Non
3 Objectifs Déterminer les indications de traitement chez les patients à risque de fracture Discuter du suivi des patients oncologiques sans métastases osseuses Intégrer un outil de prise en charge de l ostéoporose selon les nouvelles lignes directrices Identifier, traiter et suivre le patient avec hypocalcémie
4 Cas clinique Patient 55 ans vu en 2008 Enseignant en littérature Cancer de la prostate traité par chirurgie et radiothérapie complémentaire X 7 ans Tx depuis 2 ans avec Eligard Dystrophie musculaire de Thompson Dilantin 100 mg TID Chx pour cypho-scoliose Histoire de lithiases rénales à 2 reprises (oxalate calcium) Absence d histoire de fractures Ce patient est-il à risque d ostéoporose?
5 Distribution en pourcentage du nombre estimatif de nouveaux cas de cancer au Canada 2013 Base de données du Registre canadien du cancer, Statistique Canada
6 1. Leslie WD, et al. Osteoporos Int. 2010;21: Burge J, et al. J Bone Miner Res. 2007;22: Institut canadien d information sur la santé (2009). Indicateurs de santé. 4. Société canadienne du cancer, Prévalence des fractures au Canada chez les femmes Chez les femmes canadiennes, les fractures ostéoporotiques sont plus fréquentes que les crises cardiaques, les AVC et le cancer du sein combinés Incidence annuelle des maladies courantes autre vertèbre poignet hanche * bassin Fractures ostéoporotiques 1, Crise cardiaque AVC 3 * Fractures de la hanche au Canada selon (1); données sur les fractures autres que de la hanche extrapolées de (2). «autre» représente les sites de fractures non ostéoporotiques (humérus, clavicule, mains/doigts, rotule, tibia, péroné) Cancer du sein 4
7 Incidence annuelle de fracture chez les hommes Incidence chez l homme *nouveaux et cas récurrents t nouveaux cas seulement 1. NOF. Fast facts on Osteoporosis, Washingtin DC, février Burge R et coll, JBMR 2007; 22: Lloyd Jones D et coll, Circulation 2009; 119:e1-e American Cancer Society, Cancer facts and figure 2008, Atlanta Ga 2008
8 Traitements CANCER PROSTATE Prostatectomie radicale Radiothérapie-Brakythérapie Agonistes GnRH Goserelin (Zoladex) Leuprolide (Eligard-Lupron) Triptorelin (Trelstar) Anti-androgènes Flutamide (Eulexin) Bicalutamide (Casodex) Nilutamide (Nilandron) Cyproterone (Androcur) Antagonistes GnRH Degarelix (Firmagon) CANCER SEIN Ovariectomie Agonistes GnRH Chimiothérapie avec insuffisance ovarienne Anti-aromatases Inhibiteur non-stéroïdien Aromasin (Exémastane) Inhibiteur stéroïdien Arimidex ( Anastrozole) Fémara ( Létrozole) MSRE Tamoxifène
9 Pourquoi se soucier de l os? Traitements anti-hormonaux Hypogonadisme Perte osseuse Ostéoporose Risque accru de fracture
10 Niveau d oestrogènes et inhibiteur aromatase E 2 pmol/l Biodisponible Oestrogènes perte de masse osseuse et risque de Fx IAs Post-M âgé âge moyen jeune Pré-M Richard Eastell ASBMR Khosla et al. J of Clinic Endo & Meta, august 2001, 86(8):
11 Niveau d oestrogènes et anti-androgènes
12 Ostéoporose et cancer du sein Écart thérapeutique Sous-groupe WHI-OS «Women Health Initiative Observational Study» Chen. Cancer.2005:104:
13 Ostéoporose et cancer de la prostate Écart thérapeutique 184 patients Tx hormonal 1 an 8.7% DXA dans les 3 premières années 8.7% calcium ou vitamine D 4.9% Tx avec bisphosphonates Tanvetyanon T, Cancer Janv vol. 103, numéro 2, p 237
14 Physiopathologie perte osseuse Contenu minéral osseux de la colonne (g/cm 2 ) Pic de masse osseuse FEMMES 5 ière premières année Post-Ménopause Perte de 1.5 % DMO/année > 5 ans Post-Ménopause Ménopause Perte de % DMO/année Hommes Femmes HOMMES Perte de 0.5% à 1% DMO/année Âge Ettinger B. Obstet Gynecol 1988;72(Suppl 5):12s-17s Dennison et al Osteoporosis Int. 10: Recker et al.2000.j Bone Min Res
15 Risque de fracture en relation avec l âge Incidence/1000,000 Personnes-Année Hommes 4,000 3,000 2,000 1,000 Vertèbres Hanche Colles Femmes Hanche Colles > 85 > 85 Groupes d âge Vertèbres Cooper et al. J Bone Miner Res 1992
16 Coleman et al. Oncology.thelancet.com vol 8 Feb 2007: Perte osseuse CL et Tx cancer sein Tamoxifene PBO Aromasin Létrozole Anastrozole
17 Perte osseuse et traitement cancer prostate Perte osseuse de 0.6 à 9%/an sous traitement 1-7 Perte osseuse plus importante la première année 3.0 à 5.6% 8 Après la première année: perte annuelle 1.1 à 2.3% 8 1 Berruti a et coll, J Urol 2002; 167: Smith MR et coll, NEJM 2001; 345: Daniell HW et coll, J Urol 2000; 163: Smith MR et coll, J Clin Oncol 2005; 23: Diamond T et coll, Cancer 1998; 83: Eriksson S et coll, Cacif TissueInt 1995; 57: Mittan d et coll, J Cin Endocrinol Metab 2002; 87: Morote J et coll, J Urol 2006; 175:
18 Atteinte osseuse en fonction durée Tx
19 Perte osseuse en résumé Nat Clin Pract Urol CME. 2008;5(1):24-34
20 Fractures et Tx cancer du sein Hadji P,US ONCOLOGICAL DISEASE 2007; page:18-21
21 Risque de fracture
22 Survie des patients avec un cancer de la prostate Si fracture avec Tx hormonal survie Eastham J et coll, the J of Urology 2007; 177:17-24
23 Anti-hormonaux Prévention des effets osseux Qui? Comment?
24 Au moment de l examen, n oubliez pas... moins de 2 minutes suffisent! Questionner «avez-vous subi une fracture?» «avez-vous fait une chute?» «avez-vous ressenti une douleur au dos inhabituelle ou prolongée?» «avez-vous pris des stéroïdes par voie orale ou intraveineuse (cortisone)?» Observer et mesurer Observez-vous une cyphose? Distance occiput-mur > 5 cm Perte de taille significative? Perte prospective > 2 cm Perte cumulative > 6 cm 1. Siminoski K, et al. Osteoporos Int. 2006;17: Papaioannou A, et al. CMAJ Tes Loo TS, et al. Arch Intern Med. 171:
25 Indications pour la mesure de la DMO < 50 ans ans 65 ans Fractures de fragilisation Utilisation de médicaments à risque élevé* Hypogonadisme Syndromes de malabsorption Maladies inflammatoires chroniques (jugement svp) Chercher la cause Traiter la cause! Fractures de fragilisation après 40 ans Utilisation à long terme de glucocorticoïdes ou d autres médicaments à risque élevé * INHIBITEURS AROMATASE ANTI-ANDROGÈNES Fracture de la hanche chez un parent Fracture vertébrale ou ostéopénie décelée à la radiographie Consommation importante d alcool ou tabagisme actuel Faible poids corporel (< 60 kg) ou perte de poids importante (> 10 % du poids à 25 ans) Autres troubles étroitement liés à l ostéoporose (i.e. toutes les maladies systémiques) Tous, hommes et femmes * Dose moyenne de prednisone (ou l équivalent) d au moins 7,5 mg/jour pendant plus de 3 mois au cours de l année précédant l évaluation de la DMO * Médicaments anti-hormonaux Papaiouannou A, et al. Lignes directrices canadiennes sur l ostéoporose, publiées le 12 octobre 2010, CMAJ; DOI: /
26 Évaluation du risque de fracture sur 10 ans chez la femme (risque CAROC de base) Âge Risque faible Risque modéré Risque élevé 50 au-dessus de -2,5-2,5 à -3,8 en dessous de -3,8 55 au-dessus de -2,5-2,5 à -3,8 en dessous de -3,8 60 au-dessus de -2,3-2,3 à -3,7 en dessous de -3,7 65 au-dessus de -1,9-1,9 à -3,5 en dessous de -3,5 70 au-dessus de -1,7-1,7 à -3,2 en dessous de -3,2 75 au-dessus de -1,2-1,2 à -2,9 en dessous de -2,9 80 au-dessus de -0,5-0,5 à -2,6 en dessous de -2,6 85 au-dessus de +0,1 +0,1 à -2,2 en dessous de -2,2 Papaioannou A et coll. CMAJ 2010, 12 oct. [publication électronique avant impression].
27 Évaluation du risque de fracture sur 10 ans chez l homme (risque CAROC de base) Âge Risque faible Risque modéré Risque élevé 50 au-dessus de - 2,5-2,5 à - 3,9 en dessous de - 3,9 55 au-dessus de - 2,5-2,5 à - 3,9 en dessous de - 3,9 60 au-dessus de 2,5-2,5 à - 3,7 en dessous de - 3,7 65 au-dessus de - 2,4-2,4 à - 3,7 en dessous de - 3,7 70 au-dessus de - 2,3-2,3 à - 3,7 en dessous de - 3,7 75 au-dessus de - 2,3-2,3 à - 3,8 en dessous de - 3,8 80 au-dessus de - 2,1-2,1 à - 3,8 en dessous de - 3,8 85 au-dessus de 2,0-2,0 à - 3,8 en dessous de - 3,8 Papaioannou A et coll. CMAJ 2010, 12 oct. [publication électronique avant impression].
28 Cas clinique DMO Score T col fémoral -2.9 Score T Hanche totale -2.3 Score T CL: impossible RX colonne D-L: Pas d évidence de fracture
29 Évaluation du risque de fracture sur 10 ans chez l homme (risque CAROC de base) Âge Risque faible Risque modéré Risque élevé 50 au-dessus de - 2,5-2,5 à - 3,9 en dessous de - 3,9 55 au-dessus de - 2,5-2,5 à - 3,9 en dessous de - 3,9 60 au-dessus de 2,5-2,5 à - 3,7 en dessous de - 3,7 65 au-dessus de - 2,4-2,4 à - 3,7 en dessous de - 3,7 70 au-dessus de - 2,3-2,3 à - 3,7 en dessous de - 3,7 75 au-dessus de - 2,3-2,3 à - 3,8 en dessous de - 3,8 80 au-dessus de - 2,1-2,1 à - 3,8 en dessous de - 3,8 85 au-dessus de 2,0-2,0 à - 3,8 en dessous de - 3,8 Papaioannou A et coll. CMAJ 2010, 12 oct. [publication électronique avant impression].
30 Évaluation du risque CAROC : Importants facteurs de risque additionnels Facteurs qui font passer le risque CAROC de base d une catégorie à la suivante (c.-à-d., de faible à modéré ou de modéré à élevé) Fracture de fragilisation après l âge de 40 ans* 1,2 Utilisation récente et prolongée de stéroïdes systémiques** 2 T- score du col fémoral 0,0-0,5-1,0-1,5-2,0-2,5-3,0-3,5 RISQUE FAIBLE (< 10 %) RISQUE MODÉRÉ RISQUE ÉLEVÉ (> 20 %) - 4, Âge (ans) * Une fracture de la hanche, une fracture vertébrale ou de multiples fractures correspondent à un risque élevé. ** > 3 mois d utilisation durant l année précédente à une dose équivalent à > 7,5 mg de prednisone par jour. 1. Siminoski K et coll. Can Assoc Radiol J 2005; 56(3): Kanis JA et coll. J Bone Miner Res 2004; 19(6):
31 Système FRAX : Outil de calcul en ligne
32 RX colonne dorso-lombaire rieunf3s.univnantes.fr/main.php?g2_itemihttp://g alerieunf3s.univnantes.fr/main.php?g2_itemid=3398 &g2_imagevid=3398mid=3398
33 Comprendre les fractures de fragilisation : un pas essentiel vers une prise en charge adéquate DMO vs taux/nombre de fractures ostéoporotiques 60 Distribution de la DMO 450 Traux de fractures par 1000 années-personnes Taux de fractures Nombre de fractures 60 % des femmes victimes de fractures de fragilisation présentent une DMO non ostéoporotique (scote T > -2,5) Nombre de fractures 0 > 1,0 De 0,5 à 0,0 De -0,5 à -1,0 De -1,5 à -2,0 De -2,5 à -3,0 < -3,5 0 De 1,0 à 0,5 De 0,0 à -0,5 De -1,0 à -1,5 Scores T de la DMO De -2,0 à -2,5 De -3,0 à -3,5 D après Siris ES, et al. JAMA. 2001;286:
34 Investigation FSC TSH Calcium-phosphore-albumine Urée-créatinine Électrophorèse des protéines si fracture Phosphatase alcaline
35 Cas clinique DMO Score T col fémoral -2.9 Score T Hanche totale -2.3 Score T CL: impossible RX colonne D-L: Pas d évidence de fracture Ce patient doit-il être traité?
36 Lignes directrices thérapeutiques Risque faible (< 10 %) Modifications au mode de vie Risque modéré Risque élevé (> 20 %) Mode? de vie Traitement Traitement Papaioannou A, et al. CMAJ. 2010;182:
37 Calcium: les évidences 2010 Apport de 1200 mg/ jour - Favoriser calcium alimentaire - Suppléments seulement si apports inadéquats 300 mg par portion Hanley et coll. La Société del Ostéoporose du Canada. CMAJ 2010; vol182, 7 sept:
38 Vitamine D: les évidences 2010 Vitamine D 800 à 2000 unités Augmentation de la DMO Niveau 1 Réduction fracture Population gériatrique Niveau 1 Population générale Niveau 2 Réduction des chutes Niveau 2 Prévention du cancer Niveau 3 Valeur cible 25(OH) D : > 75 nmol/l Dosage après 3 mois de traitement 400 UI/jour dosage sérique de 10 nmol/l Pas d effet toxique observé avec 4000 UI/jour Toxicité avec hypercalcémie et hypercalciurie est associée à des niveaux > 200 nmol/l Hanley et coll. La Société del Ostéoporose du Canada. Lignes directrices vitamine D. CMAJ 2010; vol182, 7 sept: Standing Committee on Dietary reference intakes Hathcock JN et coll. Am J Clin Nutr 2007; 85: 6-18 Vieth et coll. Am J Clin Nutr 2001; 73: Vieth Am J Clin Nutr 1999; 69:
39 Risque modéré 1. Patients avec fracture 2. Score T de la colonne lombaire < score T du col du fémur (par > 2 écarts-types du score T) 3. Trouble à risque élevé ou traitement concomitants, comprenant : Hypogonadisme ou ménopause précoce (âge < 45 ans) Hyperparathyroïdie primaire Hyperthyroïdie Polyarthrite rhumatoïde Glucocorticoïdes (traitement à long terme ou répété) Inhibiteurs de l aromatase Tx hormonal cancer prostate 4. Chutes ( 2 au cours de la dernière année) 5. Histoire familiale de fracture 6. Patiente préférant être traitée Tx pendant la durée du Tx anti-hormonal Suivi DMO 2 ans
40 Type de fracture Efficacité des traitements actuels contre les fractures Options thérapeutiques dans la prévention des fractures chez les femmes ménopausées 1 * Alendronate Bisphosphonates Risédronate Traitement antirésorptif Acide zolédronique Denosumab Raloxifène Œstrogènes* (hormonothérapie) Traitement stimulant la formation osseuse Tériparatide Vertébrale Hanche - - Non vertébrale - * Selon les preuves de NIVEAU A, comme l évaluation des Lignes directrices de pratique clinique 2010 pour le diagnostic et le traitement de l ostéoporose au Canada. Chez les femmes ménopausées, le crochet sont un critère d évaluation composé comprenant les fractures de la hanche, du fémur, du bassin, du tibia, de l humérus, du radius et de la clavicule. 1. Papaioannou A, et al. CMAJ. 2010;182: Dans un contexte d études cliniques tous les traitements sont efficaces
41 Bisphosphonates et inhibiteurs aromatase
42 ETUDE SABRE SABRE (Study of Anastrozole with the Bisphosphonate Risedronate) 12-Month Analysis Estimated % change in BMD from baseline to 12 months Lumbar spine Total hip p = * p = * Percentage change in BMD p < * p < * p = * p = * Treatment: Anastrozole alone Anastrozole + placebo Anastrozole + risedronate Anastrozole + risedronate Stratum: Lower risk Moderate risk Higher risk ASBMR From Eastell R et al., Sheffield, United Kingdom, abstract S300, updated
43 Bisphosphonates et cancer prostate Alendronate
44 Bisphosphonates et cancer prostate Acide Zolédronique
45 Le RANK Ligand est un médiateur essentiel de la formation, fonction et survie des ostéoclastes CFU-M M-CSF Ostéoclaste avant fusion RANKL RANK Ostéoclaste multinucléé - Hormones - Facteurs de croissance - Cytokines Ostéoblastes Ostéoclaste activé Formation osseuse CFU-M=colony forming unit macrophage M-CSF=macrophage colony stimulating factor Adaptée de Boyle WJ, et al. Nature. 2003;423: Résorption osseuse
46 Propriétés pharmacologiques du denosumab DENOSUMAB DENse OS human Monoclonal AntiBody Anticorps monoclonal totalement humain; Isotype IgG 2 Haute spécificité pour le RANK ligand Pas d interaction détectable avec le TNF-α, TNF-β, TRAIL, ou CD40L Pas d anticorps neutralisant détectés dans les essais cliniques à ce jour Traitement réversible Murin Chimérique Humanisé Totalement Humain 100% Protéine murine 34% Protéine murine 5-10% Protéine murine 100% Protéine humaine Haut Potentiel d immunogénicité Ig = immunoglobulin; TNF = tumor necrosis factor; TRAIL = TNF-α related apoptosis-inducing ligand. Bekker PJ, et al. J Bone Miner Res. 2004;19: Elliott R, et al. Osteoporos Int. 2007;18:S54. Abstract P149. McClung MR, et al. N Engl J Med. 2006;354: Data on file, Amgen. Faible denosumab
47 Étude de phase 3 avec Dénosumab chez les femmes utilisant un inhibiteur d aromatase Design: Étude multicentrique, randomisée, double-aveugle, placebo-contrôle Femmes recevant un inhibiteur d aromatase avec cancer du sein non-métastatique Score T de -1.0 à -2.5 à la colonne lombaire, hanche totale ou col fémoral N = 127 Dénosumab 60 mg SC chaque 6 mois (x 4 doses) N = 125 Placebo SC chaque 6 mois (x 4 doses) Baseline 12 mois 24 mois Ellis GK et coll. J Clin Oncol 2008; 26:
48 Résultats à 12 et 24 mois à la colonne lombaire * * * * 5.5% Difference at Month % Difference at Month24
49 Effet DMO hanche totale et 1/3 distal radius * P < versus Placebo Ellis GK et coll. J Clin Oncol 2008; 26:
50 Réponse de la DMO et Dénosumab Ellis G K et al. JCO 2008;26: by American Society of Clinical Oncology
51 Étude HALT Étude HALT : Cancer de la prostate Étude multicentrique internationale, randomisée, double-aveugle, placebo-contrôle n = 734 S C R E E N I N G N = 1468 R A N D O M I s A T I O N n = 734 Tous le sujets : calcium 1 gr/jour vitamine D 400 UI Dénosumab SC 60 mg Q 6M Placebo But primaire DMO CL Fin étude Critères d inclusion Hommes avec cancer non-métastatique Traitement anti-hormonal continu ou post orchidectomie Stratification par âge (<70 ans vs 70 ans) H < 70 ans avec histoire de fracture ostéoporotique ou DMO baseline avec score T < -1.0 à la CL, hanche totale ou col fémoral Durée hormonnothérapie initiale ( 6 mo vs >6 mo) 24 mois 36 mois Critères d exclusion Tx anti-néoplasique systémique associé ou radiothérapie PSA > 5 ng/ml après Tx hormonal >1 mois Score T CL, HT ou col fémoral <-4.0 Smith, MR et coll. N Engl J Med Aug 20;361(8):
52 Smith, MR et coll. N Engl J Med Aug 20;361(8): Effet du Dénosumab sur la DMO de la colonne lombaire à 36 mois Pourcentage de changement DMO (± 95% CI) * * Placebo (N = 734) Dénosumab (N = 734) * * * 6.7% différence à 24 mois Étude HALT * -4 BL Mois * P < vs Placebo
53 Smith, MR et coll. N Engl J Med Aug 20;361(8): HALT Study Effet du Dénosumab sur DMO hanche totale et col fémoral Pourcentage de Changement DMO (±95% CI) DMO hanche totale Placebo (N = 734) Dénosumab (N = 734) * * * * 4.8% différence à 24 mois BL Mois * * Pourcentage de Changement DMO (±95% CI) DMO col fémoral * Placebo (N = 734) Dénosumab (N = 734) * * * 3.9% différence à 24 mois BL Mois * * * P < vs Placebo
54 Effet du Dénosumab sur la nouvelle fracture vertébrale Réduction de 62% de l incidence de nouvelles fractures vertébrales à 36 Mois p= Placebo (N = 673) Dénosumab (N = 679) Étude HALT Pourcentage de sujets (%) Mois 12 RR 0.15 P = % 0.3% Mois 24 RR 0.31 P = % 1.0% Mois 36 RR 0.38 P = % 1.5% incidence Smith, MR et coll. N Engl J Med Aug 20;361(8):
55 Améliorer l observance au traitement CODE MS153
56 Cas clinique Patient traité avec Actonel En 2013: documentation de métastases osseuses Métastases D12 et L1 Métastase 10 e côte gauche Amorce Xgeva novembre 2014 Dernière dose Xgeva 20 mars 2014 Contrôle calcium Calcium 1.77 mmol/l Phosphore 0.58 mmol/l Augmentation calcium 500 mg QID- prenait vitamine D /sem Contrôle calcium 23 avril 2014 Calcium 1.91 mmol/l Phosphore 0.80 mmol/l
57 Cas clinique Nouvel dose Xgeva le 30 avril 2014 Dosage calcium 05 mai 2014 Calcium 1.94 mmol/l Phosphore 0.78 mmol/l Dosage calcium 14 mai 2014 Calcium 1.78 mmol/l- asymptomatique Phosphore 0.75 mmol/l Vitamine D 66 nmol/l vitamine D /sem U 5/7 Calcium majoré 5 co 500 mg/jour Calciurie 24 heures Dosage Mg
58 Métabolisme calcium Calcium entre 2.12 et 2.62 mmol/l Calcium ionisé mmol/l albumine 10 g/l = Ca 0.2 mmol/l
59 Hypocalcémie : Symptômes aigus Symptômes de tétanie Calcium mmol/l Calcium ionisé < 1.1 mmol/l Paresthésies extrémités et péri-buccales Crampes musculaires Signe de Chvostek (10% sans hypocalcémie) Signe de Trousseau Convulsion Allongement QT Hypotension Hypocalcémie graduelle moins symptomatique
60 Dx différentiel Cause médicamenteuse Le plus souvent en association avec déficit en vitamine D Nadir 10 jours
61 Dénosumab et hypocalcémie Cas entre mai 2011 et février patients- 40 à 93 ans (moyenne 62 ans) Hommes 18 (32.7 %) Femmes 37 (67.3 %) Cancer du sein 29 (52.7 %) Cancer prostate 12 (21.8 %) Cancer poumon 10 (18.2 %) Autres 4 (7.3 %) grade CTCAE Grade 1: 17 (32.7 %) - < 2.0 mmol/l- calcium ionisé < 1.0 mmol/l Grade 2: 4 (7.7 %) - < mmol/l- calcium ionisé < mmol/l Grade 3: 4 (7.7 %) - < mmol/l- calcium ionisé - < mmol/l Grade 4: 1 (1.9 %) - < 1.5 mmol/l- calcium ionisé < 0.8 mmol/l Nombre d injection avant événement (1 à 14)- médiane 1 Lechner B et coll Supportive Care in Cancer February 2014
62 Traitement: Calcium Calcium iv Patients symptomatiques QT allongé > 450 Diminution aigue avec calcium corrigé 1.9 mmol/l Calcium oral Calcémie entre 1.9 et 2.0 mmol/l 1 à 2 grammes/jour Vitamine D U/jour
63 Conclusion Anti-hormonaux sont une cause de perte de masse osseuse et de fractures Nécessité de faire une investigation Traitement des patients à risque modéré et haut risque Tx non-pharmacologique Tx pharmacologique Hypocalcémie est une complication des traitements dans le cadre d un cancer de la prostate et du sein Avantages > risques
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