Epandage des produits organiques

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1 CHAMBRE D AGRICULTURE SOMME Cahier technique Epandage des produits organiques Août 2010 Les produits organiques permettent bien souvent de faire des économies d intrants au niveau du poste engrais, que ce soit en fumure de fond ou au niveau de la fertilisation azotée. Qu il s agisse d effluents d élevage ou d autres produits du commerce, il faut bien les connaître pour pouvoir les valoriser au mieux. Ils sont également à adapter selon les besoins, le système d exploitation et les pratiques culturales. Ce cahier technique «spécial épandage» fait le point sur la composition des principaux produits épandus dans notre département et donne des conseils pour apprécier au mieux leur comportement agronomique et leur disponibilité en éléments fertilisants. Il fait également un rappel de la réglementation en vigueur. Pour toutes précisions complémentaires, contactez le SATEGE. Depuis 10 ans, ce service de la Chambre d Agriculture de la Somme, créé en partenariat avec l Agence de l Eau Artois Picardie et avec le soutien du Conseil général de la Somme, apporte un appui technique aux filières d épandage. Reconnu par la Préfecture, il est chargé de suivre les épandages des divers produits organiques urbains, industriels et agricoles épandus dans notre département et de sécuriser la filière au bénéfice des agriculteurs. Daniel ROGUET Président de la Chambre d Agriculture L agriculture, une belle entreprise pour la Somme

2 Les produits organiques - quels besoins? Des besoins différents selon les systèmes et les pratiques culturales Bilan humique déficitaire ou excédentaire? Il est difficile de définir une teneur en matière organique souhaitable dans un type de sol donné. Il faut raisonner en croisant le type de sol et le système d'exploitation. n Le taux de matière organique des sols varie selon les systèmes et les pratiques Le système d exploitation (polyculture élevage, pommes de terre...), le type de sol et les pratiques culturales ont des répercussions directes sur l évolution du taux de matière organique des sols : - Impact de l assolement : Le retour fréquent de cultures de printemps à faibles restitutions de matière organique (pommes de terre, betterave, pois, légume...) a un impact négatif sur le bilan humique. En dessous de 50 % de céréales à paille (ou fréquence de retour une année sur 2), le bilan humique est déficitaire si on ne procède pas à des apports. - Des taux différents selon les sols : Dans les mêmes conditions de culture, un sol argileux demeure plus riche en matière organique qu un sol limoneux, lui-même plus riche qu un sol sableux. En sol sableux, la matière organique joue un rôle important pour lutter contre le tassement et l amélioration de la réserve utile et de la CEC (capacité d échange cationique). - Les pratiques culturales : Le travail du sol et la profondeur de labour, la gestion des résidus, l apport régulier de produits organiques influent également. L affinement du sol par les outils animés favorise la minéralisation donc la baisse du taux de matière organique à terme. SIMEOS : un outil d aide à la décision - L outil SIMEOS réalise le calcul d un bilan humique de l exploitation en intégrant les différents paramètres (système, type de sol, profondeur de labour, fréquence de retour et type de produit organique apporté, gestion des résidus...). - SIMEOS permet de visualiser les conséquences de vos pratiques à long terme sur la teneur et le stock de matière organique des sols (cf. exemple encart ci-dessous). - C est un outil d aide à la décision intéressant pour choisir la stratégie la plus efficace notamment en cas de problème de battance ou d érosion constaté sur vos sols! Qu est-ce que le bilan humique? Le bilan humique compare sur la rotation les «entrées» et «sorties» d humus. Les «entrées» résultent de l humification des matières organiques apportées ou restituées (résidus de cultures, cultures intermédiaires...). Les «sorties» proviennent de la minéralisation du sol. Estimer son bilan humique permet d apprécier l impact de son système cultural et de ses pratiques agricoles sur le taux de matière organique de ses sols. Exemple d application de SIMEOS - SIMEOS permet de visualiser les répercussions de vos pratiques. Exemple : Système de culture : betterave - blé - orge - colza - blé Cultures intermédiaires : 1 an/4 Apport de vinasse : 3 T/ha tous les 5 ans Sol limoneux : Labour 3 ans/5 à 25 cm Teneur en C org repère : 9,5 g/kg Selon le système de culture, le taux moyen d exportation des pailles peut varier de 0 %(dans les rotations intensives) à plus de 50 % (dans les systèmes céréaliers) avec objectif de préservation des propriétés de ses sols. 2 Echanger Cahier technique - août 2010

3 Les produits organiques - quels besoins? Des besoins différents selon les systèmes et les pratiques culturales Des stratégies d apports organiques à adapter n En bilan humique déficitaire C est le cas par exemple d une succession betterave, blé, pomme de terre, blé en sol limoneux avec pailles exportées. Il est souhaitable d agir, sous peine de constater des problèmes de structure des sols (battance, érosion). L apport de produits organiques est un élément favorable au rééquilibrage du bilan sur la rotation mais ce n est pas le seul levier possible (voir encadré). Il faut opter dans ce cas pour des produits organiques assez stables (composts, fumiers) en évaluant l intérêt économique de ces apports. n Les produits organiques apportent aussi des éléments fertilisants Un système céréalier avec enfouissement des pailles ou un système polyculture/ élevage avec épandage régulier des fumiers aura un bilan humique excédentaire. Dans ce cas, l apport de produit organique a moins d intérêt sauf à apporter des élements fertilisants (N, P, K) à moindre coût. Le choix s orientera alors plutôt vers des produits organiques qui minéralisent rapidement. Les différents leviers pour agir sur le taux de matière organique Outre l apport de produit organique, on peut agir en : - Restituant les résidus de récolte : la restitution des pailles de céréales au sol a une influence considérable. - Réduisant la profondeur de labour ou en utilisant des techniques culturales simplifiées : la profondeur de labour joue comme facteur de dilution. - Modifiant son assolement en incorporant une culture qui restitue beaucoup de résidus (céréale, colza). Pouvez-vous exporter vos pailles? Selon les rotations, on peut vendre de la paille sans péril pour le comportement de ses sols mais pas dans les assolements intensifs. Possibilités d exportation des pailles de céréales (hors paille de colza) Système de culture Cas-type Type de sol Teneurs en MO actuelles du sol (en %) si pas d apports d amendements organiques si apports d amendements organiques (estimation pour un apport de 30 T/ha fumier bovin tous les 4 à 6 ans) Cas 1 : Système intensif Teneurs en MO faibles et Teneurs en MO faibles et Sables et limons 1,2 à 1,6 restitutions organiques restitutions organiques Exemple de rotation : faibles faibles pdt - blé - légumes - betterave - légume é pas d exportation é pas d exportation Cas 2 : Système intermédiaire Sables et limons 1,4 à 2,0 Pas d exportation 1 paille/4 Exemples de rotation : betterave - blé - pdt - blé Limons argileux 1,7 à 2,1 Pas d exportation 1 paille/2 betterave - blé - féverole - blé Cas 3 : Système céréalier ( SCOP) Sables 1,6 à 2,0 1 paille/4 Toutes les pailles Limons 1,8 à 2,2 1 paille/3 Toutes les pailles Exemples de rotation : Limons argileux 1,9 à 2,4 1 paille/2 Toutes les pailles colza - blé - orge Argiles 2,4 à 2,9 1 paille/2 Toutes les pailles colza - blé - maïs grain - blé - pois - blé Cranettes 2,4 à 3,0 2 pailles/3 Toutes les pailles Pour plus d informations : demander la plaquette «pouvez-vous exporter vos pailles» à la Chambre d Agriculture de la Somme. Cahier technique - août 2010 Echanger 3

4 Valeur agronomique des produits organiques Composition et disponibilité des éléments fertilisants Fertiliser ou amender? Les effluents et produits organiques utilisés sur les parcelles agricoles peuvent avoir deux types d intérêt selon leur composition. n Les amendements organiques - Ils améliorent les propriétés physiques, chimiques et biologiques des sols. C est le cas par exemple des composts ou des écumes de sucrerie. Ils apportent de la matière organique ou de la chaux. n Les engrais organiques - Ils vont plutôt fournir aux cultures des éléments nutritifs (NPK) : on peut citer par exemple les lisiers, les fientes, les boues liquides... - Certains produits peuvent être à la fois fertilisants et servir d amendements. C est le cas des boues chaulées. Des compositions différentes selon les produits Le tableau A en annexe donne les compositions de nombreux produits utilisés dans la Somme. n Les effluents d élevage sont équilibrés en azote, phosphore et potasse, mais ils apportent aussi de la matière organique en quantité notamment pour les fumiers. n Les effluents industriels ou boues urbaines apportent surtout de l azote et du phosphore. Si elles sont chaulées, elles jouent un rôle non négligeable comme amendement calcique d entretien. Les sous-produits d industries (vinasse, soluble de pomme de terre) apportent également de la potasse. n Les composts sont riches en matière organique. Leur emploi est donc intéressant pour aider à la correction d un bilan humique déficitaire. Attention aux éléments fertilisants, en effet, si la quantité peut paraître importante, la disponibilité pour les cultures doit être vérifiée. Tableau 1 - Azote utile sortie hiver (PPF : Plan prévisionnel de fertilisation azotée) Produit organique Période d épandage Type de culture Coeff.Azote utile Boue, effluent industriel, fientes de volailles, lisier (hors bovin) Compost (hors volailles) Lisier bovin, eaux blanches et vertes, fumier de volailles Fumiers (hors volailles), composts volailles 4 Echanger Cahier technique - août 2010 Cultures pérennes 0,5 Hiver Hiver 0,2 Printemps 0,3 Cultures pérennes 0,6 Printemps Hiver 0,4 Printemps 0,6 Cultures pérennes 0,05 Hiver Hiver 0,08 Printemps 0,08 Cultures pérennes 0 Printemps Hiver 0,08 Printemps 0,08 Cultures pérennes 0,4 Hiver Hiver 0,2 Printemps 0,3 Cultures pérennes 0,5 Printemps Hiver 0,3 Printemps 0,45 Cultures pérennes 0,1 Hiver Hiver 0,15 Printemps 0,2 Cultures pérennes 0,05 Printemps Hiver 0,15 Printemps 0,3 n Les eaux résiduaires d industries agro-alimentaires, parfois utilisées en irrigation, apportent des quantités très variables d éléments fertilisants. n Certains produits ont un intérêt calcique - Les boues de papeterie sont extrêmement riches en matière organique et en chaux. - Les écumes de sucrerie sont sans doute l un des sous-produits les plus riches en chaux. Tableau 2 - Disponibilité du phosphore Produit Coef équiv. P205 Fumiers de volailles et fientes 0.65 Lisier de porcs 0.85 Autres effluents d élevage 1 Boues d épuration 0.85 urbaines ou industrielles Composts de boues 0.7 Composts de déchets verts 0.6 Ecumes de sucreries 0.2 Soluble de P.de T. 0.7 Vinasses 1 Eaux résiduaires 1 Coeff. équiv. : Coefficients d équivalence à un engrais minéral. Cela correspond à la disponibilité du phosphore du produit organique comparé à un engrais minéral de référence (superphosphate).

5 Valeur agronomique des produits organiques Composition et disponibilité des éléments fertilisants Evaluer la disponibilité des éléments fertilisants Faire un échantillon représentatif n Selon les conditions du sol et du climat La disponibilité des éléments fertilisants (NPK) est variable d un produit à l autre. Ces éléments ne sont libérés du produit que lors de sa dégradation dans le sol. Cette dégradation (minéralisation) intervient grâce à l action des micro-organismes qui doivent se trouver en conditions favorables (température, humidité, «équilibre alimentaire»). n Selon la nature du produit Pour un lisier ou un compost épandu à la même période, et donc dans les mêmes conditions de température et d humidité, la composition du produit (traduite dans le rapport Carbone sur Azote -C/N) va jouer sur la vitesse de minéralisation. Le lisier se décompose rapidement. Le compost se minéralisera beaucoup plus lentement. L exemple extrême est celui des boues de papeterie, très riches en carbone. Leur dégradation est très lente. A tel point que pour dégrader ce carbone, les micro-organismes vont consommer une partie de l azote du sol, en privant au passage les cultures qui en ont besoin, on parle de «faim d azote». Il est donc recommandé d épandre ce type de produits très tôt avant l implantation d une nouvelle culture. Dans une moindre mesure les composts de déchets verts génèrent le même phénomène. L azote qu ils contiennent est donc très peu disponible pour les cultures. n La forme d azote va jouer également sur la disponibilité Le lisier contient une grande part d azote ammoniacal immédiatement disponible pour la plante (et très volatil) alors que les composts contiennent uniquement de l azote sous forme organique. Le tableau 1 donne une aperçu de la part d azote utile pour la culture en fonction du type de produit, de sa période d épandage, et du type de culture qui va en bénéficier. n Les autres éléments fertilisants (phosphore, potasse) sont généralement bien disponibles pour la plante. La potasse est pratiquement toujours disponible à 100 %, et le phosphore de 60 à 100 % (tableau 2). Des cinétiques pour classer les produits organiques Au laboratoire, le comportement des produits organiques vis-à-vis de la vitesse et de l intensité de la minéralisation est réalisée grâce à la mesure des «cinétiques de minéralisation». Le produit organique est mis en incubation pendant 3 mois avec un sol de composition connue. Une mesure de l azote est réalisée à dates précises. Les courbes ainsi obtenues sont caractéristiques du comportement d une classe de produit. Six classes sont habituellement retenues. % N organique minéralisé Jours normalisés à 15 C Classes Comportement Exemples de produits organiques Organisation; classe 1 faible minéralisation Boues de papeteries, écorces, certains composts classe 2 Pas ou peu d'effet azote Composts de déchets verts Minéralisation lente classe 3 20 à 40% du total 30 à 40 % d'azote disponible classe 4 dont la moitié en 50 jours Fumiers de bovins Composts de fumiers de volailles classe 5 40 à 80 % d'azote disponible Vinasses 40 à 80 % d'azote disponible classe 6 rapidement Boues d'épuration liquides n Pour les boues d épuration et les effluents des industriels, la réglementation prévoit des analyses régulières qui doivent être fournies aux exploitations qui mettent leurs parcelles à disposition du plan d épandage. Demandez ces résultats au conseiller chargé du suivi agronomique. n Pour les composts généralement commercialisés par les coopératives ou les négociants, exigez de votre fournisseur une analyse récente (moins de 3 mois) et la description des produits compostés. n Pour les effluents d élevage de l exploitation, l analyse devra être réalisée à partir d un échantillon représentatif. Dans le cas des liquides (lisiers,...) c est le brassage de la fosse qui permet de faire un échantillon correct. Pour les fumiers et les composts de fumier de l exploitation, ouvrez le dépôt à plusieurs endroits avec le chargeur, faites 4 à 5 prélèvements avec la fourche à fumier sur toute la hauteur du tas. Mélangez ces prélèvements sur une bâche et prélevez un échantillon final de 2 kg environ. Dans tous les cas les échantillons doivent être conservés au frais (glacière) et transportés rapidement au laboratoire. Le SATEGE de la Chambre d Agriculture de la Somme peut prendre en charge le transport de votre échantillon vers un laboratoire agréé. Le coût de l analyse dépend des paramètres demandés : - Valeur agronomique (MS, MO, NTK, P205, K20, ph, C/N, CaO) a 40 HT environ. - Valeur agronomique + ETM + CTO a 190 HT environ. - Cinétique de minéralisation a (carbone et azote) : 680 HT environ - ISMO : 180 HT environ. ETM : éléments traces métalliques CTO : composés traces organiques ISMO : indice de stabilité de la matière organique Cahier technique - août 2010 Echanger 5

6 Fertiliser avec des produits organiques Connaître ses effluents d élevage pour les employer à bon escient! Les produits organiques (fumiers, fientes et composts) provenant de l'élevage sont riches en éléments fertilisants : azote, phosphore et potasse. Ils constituent de véritables engrais pour des cultures telles que le colza, le maïs, les betteraves et les pâtures. Il est important de les épandre au bon moment et d adapter les doses en fonction de leur composition. Les fumiers : une belle source d éléments fertilisants (N, P, K) Equivalence économique des fumiers n L azote se minéralise lentement Les fumiers minéralisent assez lentement. Leur C/N est élevé. Selon la date d épandage au champ et la culture en place, 15 à 30 % de l azote total apporté à la parcelle sera utilisable la première année. (15 % pour les cultures d hiver, 20 à 30 % pour les cultures de printemps) (cf. tableau 1 page 4). Ex. : fumier de bovins : 40 T apportées avant maïs-ensilage, en hiver : 40 T x 6 unités d azote/tonne x 30 % = 72 U disponibles pour le maïs. Ces 72 U sont à déduire de la dose bilan prévisionnelle calculée pour le maïs. La différence sera apportée par engrais minéral. n 100 % de la potasse est utilisable pour la culture en place Les fumiers de bovins (mais aussi de volailles) sont très riches en potasse (dû à la présence de pailles et de résidus de fourrage) : de 8 à 20 unités/t. Ex. : 40 T de fumier de bovins avant betteraves apportent 320 unités de potasse (40 T/ha x 8 U/T x 100 % de disponibilité), ce qui couvre largement les besoins d une parcelle en limon, avec un sol correctement pourvu en potasse. n Le phosphore est bien disponible Concernant le phosphore, les fumiers de bovins, ovins caprins ont des teneurs comprisent entre 3 et 6 U/T, complètement utilisables pour les cultures en place (coefficient de disponibilité de 100 %). Les fumiers de volailles sont les fumiers les plus riches en phosphore (lié à l alimentation à base de céréales) : en moyenne 20 U/T. En revanche, la disponibilité est estimée à 65 %. De ce fait, les fumiers conviennent aussi très bien pour une culture très exigeante en acide phosphorique comme le colza. Ex. : 40 T/ha de fumiers de bovins x 3 U/T x 100 % de disponibilité = 120 U/ha de phosphore ce qui couvre les besoins en acide phosphorique nécessaires pour produire 45 q de colza, en sols correctement pourvus. Récapitulatif des valeurs «engrais» des fumiers (source SATEGE - Institut de l Elevage). N (kg/t) Disponibilité P205 (kg/t) Disponibilité K20 (kg/t) Disponibilité Fumier bovins 6 Variable selon % % dates d apport Fumier ovins 9 Variable selon % % dates d apport Fumier volailles 22 Variable selon % % dates d apport n Aux prix des engrais minéraux suivants : N = 0,8 /U P = 0,7 /U K = 0,5 /U Mg0 = 0,8 /U L équivalent «engrais» des fumiers à la tonne est de l ordre de : - Fumier bovin : 8,2 /T (si disponibilité en azote = 20 %) soit 246 pour 30 T/ha. - Fumier ovin : 11 /T (si disponibilité en azote = 20 %) soit 330 pour 30 T/ha. - Fumier volaille : 27 /T (si disponibilité en azote = 20 %) soit 135 pour 5 T/ha. Il faut ajouter à cela la valeur de l humus contenue dans ces effluents, de l ordre de 4 à 5 /tonne de fumier. Les lisiers : pour un apport d azote au tallage sur céréales Les lisiers de porcs, de bovins sont pauvres en éléments fertilisants : azote, phosphore et potasse. Les pertes d azote par voie ammoniacale sont importantes. Néanmoins, épandre un lisier de porcs sur un blé au tallage en sortie d hiver, peut suffir à combler les besoins en azote à ce stade. A cette période, le coefficient d utilisation par le blé sera d environ 60 % (50 à 60 unités disponibles pour 25 m 3 de lisier de porc). Le lisier apporte donc en moyenne, l équivalent de 60 x 0,8 /U = 48 /ha de fertilisation azotée. Ce lisier fournira aussi tout le phosphore et toute la potasse nécessaire à un blé, et même un blé sur blé, dès lors que le sol est correctement pourvu. 6 Echanger Cahier technique - août 2010

7 Fertiliser avec des produits organiques Connaître ses effluents d élevage pour les employer à bon escient! Récapitulatif des valeurs «engrais» des lisiers (source SATEGE). N (kg/m3) Disponibilité P205 (kg/m3) Disponibilité K20 (kg/m3) Disponibilité Lisier de porcs 3,4 20 à 60 % 1,6 85 % 2,8 100 % (engraisseur) (1) Lisier de bovins 2 20 à 45 % 0,9 85 % 2,2 100 % vaches laitières (1) dilué (1) Selon date d apport et culture en place. Les composts : pour améliorer la structure n Les composts sont avant tout des amendements organiques - Ils améliorent la structure du sol et l enrichissent en humus. La battance est limitée, le ressuyage est amélioré : employer des composts en limons battants en systèmes céréaliers peut donc être une bonne solution, pour maintenir le stock de matières organiques du sol. - Les composts issus des fumiers sont riches en azote, mais la minéralisation est très lente. L azote est donc peu disponible pour les cultures en place. 10 T/ha de compost de fumier en août avant un colza apportent 6 U utilisables (10 T x 6,8 U/T x 8 % = 5,5 U). - La part d acide phosphorique et de potasse issue des composts de fumiers de bovins est loin d être négligeable : 10 T fournissent pour la culture 48 U de P205 et 88 U de K20 ; ce qui couvre par exemple les exportations en P205 et K20 de 38 quintaux de colza. Equivalence économique des lisiers n Aux prix des engrais minéraux suivants : N = 0,8 /U P = 0,7 /U K = 0,5 /U L équivalent «engrais» des lisiers est de l ordre de : - Lisier de porc : 3,7 /m3 soit 185 pour 50 m3/ha. - Lisier de bovin lait : 2,1 /m3 soit 105 pour 50 m3/ha. Composition moyenne des composts de fumiers (source SATEGE). N (kg/t) Disponibilité P205 (kg/t) Disponibilité K20 (kg/t) Disponibilité Compost de 6,8 8 % 4,8 100 % 8,8 100 % fumiers de bovins (1) Compost de 9,7 8 % 10,4 100 % 12,1 100 % fumier d ovins (1) Compost de 20 8 % % 28,9 100 % fumier de volailles (1) (1) Quelle que soit la date d apport. Colza, maïs, blé sur blé : les effluents peuvent suffire en P et K! Contribution des produits organiques à la fertilisation des 3 cultures : Les fumiers et composts de bovins suffisent pour fertiliser un blé sur blé, un colza ou un maïs en sol de limon bien pourvu. Le lisier peut aussi suffire dans certains cas. * Source Comifer 2009 Cas d un sol de limon bien pourvu avec 1 année sans fertilisation (P205 > 160 mg/kg en Joret Hébert et K20 > 180 mg/kg de terre fine. Apports Besoins* (en unité) P205 K20 Colza Maïs-fourrage Blé sur blé Fumier bovins T/ha Compost fumiers volailles 5 T/ha Lisiers bovins m3/ha Fertiliser les prairies en P et K : Fumiers ou composts suffisent! Les besoins des prairies sont croissants à mesure que les exportations en fourrages sont élevées. - En prairie exclusivement pâturée : pas d apport en P205 et K20 nécessaire puisque les restitutions par les animaux couvrent les besoins. - Pour 1 fauche et 1 pâturage : apporter 50 U de P205 et 80 U de K20. - Pour 2 à 3 fauches et 1 pâturage : apporter 80 U de P205 et 200 U de K20. Dans ces deux dernières situations, l apport de 20 T de fumiers de bovins peut couvrir l ensemble des besoins. En revanche, les fientes de volaille sont à proscrire pour raison sanitaire, (salmonellose...). Cahier technique - août 2010 Echanger 7

8 Fertiliser avec des produits organiques Bien utiliser les produits exogènes Les agriculteurs qui n ont pas d élevage épandent divers produits organiques (composts, boues, vinasses...) en vue de compenser les pertes de matières organiques liées à leur assolement ou pour apporter des éléments fertilisants à moindre coût. Le producteur doit vous donner la composition exacte! n Demander au producteur ou au distributeur une analyse récente et représentative - Un document de marquage ou un bulletin d analyses doit accompagner toute livraison de produit organique. - En cas de doute sur la livraison, ne pas hésiter à refaire une analyse. L analyse des paramètres agronomiques coûte environ 40. n S assurer de leur innocuité Selon les produits, des seuils en éléments traces métalliques et composés traces organiques sont imposés (tableau 4, page 11). Bien interprêter le comportement du produit n Vérifier les différentes formes d azote du produit L azote ammoniacal est directement disponible pour les plantes. L azote organique se minéralisera progressivement. n Le rapport carbone sur azote (C/N) est un bon indicateur Il est souvent utilisé pour apprécier leur vitesse de minéralisation. Plus il est faible, plus le produit se minéralise vite et plus vite l azote sera disponible pour la plante. n L indice de stabilité de la matière organique (ISMO) : un nouvel indicateur pour les composts Plus cet indice est élevé, plus la matière organique est potentiellement résistante à la minéralisation et plus le produit apportera de l humus. L azote sera alors peu disponible pour la culture. Cette mesure est imposée par la norme NFU Vérifier l intérêt économique n Comparer le produit aux engrais minéraux - Choisir le produit en fonction de ses besoins (amendement organique ou engrais organique). - Comparer l intérêt du produit par rapport à l achat d engrais minéraux en ne comptant que les éléments disponibles pour la culture à venir. A noter : les déchets organiques urbains ou industriels sont généralement rendus épandus gratuitement. Indice de stabilité de la matière organique ISMO Ce nouvel indice est une mesure de laboratoire. - Il permet d apprécier le coefficient isohumique (K1) d un produit (proportion de matière organique susceptible d entretenir le stock de matière organique du sol). - Cette méthode décompose la matière organique en différentes fractions (substances solubles, hémicellulose, cellulose, lignines et cutine...) et cutines...) et détermine et détermine le carbone minéralisable le carbonne en minéralisable 3 jours. en 3 - jours. Plus l ISMO est élevé, plus le produit - fournira Plus l ISMO de l humus est élevé, au sol plus et moins le produit l azote fournira organique de l humus présent au dans sol le et moins produit l azote sera organique disponible. présent dans le produit sera disponible. Ne pas confondre azote total, azote minéralisable et azote utile pour la plante - L azote total kjeldahl (NTK) : c est l azote total indiqué sur le bulletin d analyse. Il représente l azote organique + l azote ammoniacal contenu dans le produit. - L azote minéralisable (coefficient de minéralisation) correspond à la part d azote total organique potentiellement minéralisable au cours de l année. Il peut être estimé par la réalisation d une cinétique de minéralisation au laboratoire (encart p. 5). - L azote utile (effet direct des apports) : c est la contribution d azote organique indiquée dans le conseil de fertilisation apporté lors de l analyse du reliquat d azote sortie hiver. Cet effet sera dépendant du produit, mais aussi de la date d apport et de la culture (tab 1 p. 4). 8 Echanger Cahier technique - août 2010

9 Fertiliser avec des produits organiques Bien utiliser les produits exogènes Epandre au bon moment et adapter les doses - Epandre au plus prêt de la culture les produits qui se minéralisent vite. Les enfouir rapidement notamment s ils contiennent une quantité d azote ammoniacal importante. - Attention au risque de faim d azote avec les amendements organiques stables. Dans ce cas, préférer les épandages à l automne devant culture de printemps pour laisser le temps à la décomposition du produit. - Respecter le calendrier d épandage en zones vulnérables (cf. page 12). - La dose doit être adaptée en fonction de l élément limitant en intégrant les besoins de la culture et les teneurs des sols (utiliser la méthode Comifer pour P et K). - Utiliser un matériel d épandage adapté au produit permettant une bonne répartition au sol, une qualité d émiettement et le respect des doses (ex : épandeur à plateaux avec débit proportionnel à l avancement DPA, Terragator avec GPS...). Tenir compte des éléments apportés dans son plan de fumure - Pour l azote : la difficulté est d apprécier au mieux l effet direct pour la culture qui suit l épandage. Cet effet, sera fonction du produit (sa vitesse de minéralisation), des conditions climatiques et de la date d apport et de la culture implantée (cf. tab. 1 page 4 et exemple ci-dessous). - La fiabilité du conseil de fertilisation azotée dépend également beaucoup de la connaissance des compositions et des quantités des produits épandus. - La disponibilité des autres éléments (P, K, Mg...) est généralement très bonne. Selon les produits, ils peuvent couvrir les besoins des cultures. Choisir sa culture intermédiaire en fonction des dates d épandage L implantation d une culture intermédiaire piège à nitrate (CIPAN) est souvent obligatoire en zone vulnérable, mais c est surtout une nécessité si l on veut capter l azote. En moyenne une CIPAN fixe 30 U d azote/tms. Un couvert produit en général 3 T MS/ha, mais dans certaines situations (semis précoce, épandage de matières organiques) il peut atteindre 4 à 5 T de MS/ha soit plus de 100 U d azote absorbés. En cas d apport organique : - Implanter la CIPAN au plus près des épandages, surtout si le produit se minéralise rapidement. - Préférer des couverts à développement estival rapide tels que les crucifères (moutarde, radis) afin de fixer l azote à l automne. Elles sont mieux adaptées à un épandage de fin d été pour les produits à minéralisation rapide. - Une graminée se développe plus lentement et conviendra mieux à un épandage d automne. En zones vulnérables, les CIPAN doivent être implantées au plus tard le 15 septembre et rester en place au minimum 60 jours. Les légumineuses y sont autorisées uniquement en mélange ou en agriculture biologique. Outre le piégeage de l azote, les CIPAN ont d autres effets bénéfiques notamment sur la protection des sols. Pour en savoir plus : cf cahier technique de juillet 2009 «cultures intermédiaires et zones vulnérables». Plan prévisionnel de fumure azotée : exemple de la vinasse - Apport 3 T/ha = 60 u N ; 3 u P205 ; 210 u K20. - Date d épandage : fin août - Précédent : blé, pailles exportées - Culture prévue : betterave - I interculture : moutarde (implantée début septembre) L azote des vinasses se minéralise rapidement (environ 60 % la 1ère année d épandage). L implantation d une culture intermédiaire est fortement conseillée. Dans notre exemple (épandage en été devant une culture de printemps), l outil Mes P@rcelles considère une contribution des vinasses pour la betterave de 18 unités d azote (elle serait de 36 u pour un épandage de printemps). Reste donc à apporter début mars, 86 unités d azote sous forme minérale. Le phosphore et la potasse sont disponibles en totalité pour la plante. L apport de potasse permet de couvrir largement les besoins de la betterave (norme Comifer 2009). L apport de phosphore est négligeable. Cahier technique - août 2010 Echanger 9

10 Epandage et reglementation La spécificité des effluents d élevage Des réglementations différentes entre élevage ICPE et élevage RSD Distinction plan d épandage et cahier d épandage Seuils ICPE pour les bovins, porcins et volailles (nomenclature du 20/12/1999 pour les porcins et du 10/08/2005 pour les bovins et volailles) nombre d animaux présents - Les élevages hébergeant des animaux en nombre supérieur au seuil de déclaration sont concernés par la réglementation Installations Classées pour la Protection de l Environnement (ICPE). 2 régimes ICPE existent : déclaration et autorisation (étude d impact soumise à enquête publique pour les ICPE autorisation). - Lorsque les effectifs animaux sont inférieurs au seuil de déclaration, c est le Règlement Sanitaire Départemental (RSD) qui s applique. Déclaration Autorisation Vaches laitières de 50 à 100 vaches > 100 vaches Vaches allaitantes > 100 vaches Pas concerné Troupeau mixte Bovins Vaches laitières 50 à 100 vaches > 100 vaches et allaitantes Veaux de boucherie et/ou bovins à de 50 à 400 animaux > 400 animaux engraissement (+ 6 mois) 50 à 450 > 450 animaux animaux équivalents équivalents de 5000 à animaux équivalents Cas de l élevage soumis aux ICPE > animaux équivalents L éleveur doit : n Disposer d un plan d épandage à jour. n Respecter les distances d épandage et de stockage définies par les arrêtés ICPE (cf annexe 1). n Disposer d une capacité de stockage étanche minimale de 4 mois. Des cas particuliers existent pour les produits non susceptibles d écoulement : - Pour les fumiers compacts pailleux : possibilité d être stockés ou compostés en bord de champ à l issue d un stockage de 2 mois dans l installation - Pour les fumiers de volailles et fientes de volailles (> 65 % MS) : possibilité de stockage en bord de champ toute l année (avec couverture du tas pour les fientes) n Tenir à jour son cahier d épandage (obligatoire même hors zones vulnérables). L éleveur doit : Porcins Volailles Exemple : correspondance «animaux équivalents» (AE) : truie = 3 AE ; poule-poulet (1,6 kg < poids vif < 2,1 kg) = 1. Cas de l élevage soumis au RSD n Respecter les distances d épandage et de stockage définies par le RSD (cf annexe 1). n Tenir à jour son cahier d épandage s il est situé en zones vulnérables. - Le plan d épandage est un dossier réalisé au moment de la procédure d instruction du régime ICPE. Il comprend notamment : la description de l élevage, les caractéristiques des effluents d élevage, la localisation des parcelles susceptibles de recevoir les effluents d élevage ; l étude de l aptitude des parcelles à l épandage. - Le cahier d épandage est un cahier d enregistrement des apports azotés à la parcelle. Il comprend aussi bien les apports organiques que les apports d azote minéral et renseigne au fur et à mesure les informations sur le déroulement des épandages (dates, doses, surfaces épandues...). Epandre des produits importés (fientes belges...) Les règles d importation : - Produit normalisé (NFU 42001, NFU ) : s il contient des sous-produits d origine animale (ex : fientes de volaille), le premier destinataire français (généralement le distributeur) doit faire une déclaration d introduction à la DDPP (Direction départementale de la protection des populations). Le distributeur doit également respecter les prescriptions de la norme et remettre à l agriculteur utilisateur le document de marquage imposé. Le plan d épandage n est pas obligatoire. - Produit ne répondant pas à une norme : l importateur doit demander en Préfecture l autorisation d introduire ce déchet sur le marché français et réaliser un plan d épandage. Une autorisation sanitaire pour les sous-produits d origine animale : - Normalisé ou non, dès que le produit contient des sous-produits d origine animale (fientes, lisiers...), il doit provenir obligatoirement d un site agréé. Si ce n est pas le cas, l importateur devra au préalable demander une autorisation sanitaire au Ministère de l agriculture. (DGAL). 10 Echanger Cahier technique - août 2010

11 Epandage et reglementation Les effluents non produits sur l exploitation 2 statuts : produits normalisés ou déchets organiques n Les produits normalisés ne sont pas soumis à plan d épandage - C est au responsable de la mise sur le marché (producteur, coopérative, négociant...) de respecter les prescriptions de la norme prise en référence (cf. tableaux 3 et 4). Il doit obligatoirement transmettre à l agriculteur au moment de la livraison, un document indiquant les caractéristiques du produit et autres indications imposées par la norme (référence de la norme, dénomination du produit, coordonnées du distributeur...). - La composition du produit livré doit être stable et conforme aux caractéristiques annoncées. Tableau 3 - Exemple de paramètres agronomiques imposés dans les produits normalisés Paramètres imposés NFU * NFU NFU (en % du brut) Amendements Engrais Engrais organiques (cas : fientes déshydratées) (cas : engrais organo minéraux NPK ) N + P2O5 + K2O < 7 > 7 > 7 N N total > 3 % N total > 3 % < 3 et N org > 1 % et N org > 1 % P205 > 3 % > 2 % K20 - > 2 % * produit NFU : d autres paramètres sont imposés pour cette norme : MS > 30 % ; C/N > 8 ; MO % 20 % (ou > 25 %) ; NO3 + NH4 + N uréique< 33 % N total. n L épandage de déchets organiques est soumis à autorisation préfectorale - Il s agit des sous-produits industriels (boues d épuration, eaux résiduaires...) ou encore des boues d épuration urbaines et matières de vidange. - Le producteur (collectivité ou industriel) doit réaliser un plan d épandage et demander l autorisation préfectorale pour pouvoir épandre. Il reste responsable de la filière et doit réaliser un suivi agronomique annuel (analyses, bilan annuel assurant la traçabilité des épandages...). Cas des produits normalisés NFU Cette norme est assez ancienne et est en cours d actualisation. Elle ne fixe pas de valeurs limites en éléments traces métalliques et composés organiques pour l instant ; mais dans tous les cas, l épandage de produits organiques ne doit pas porter atteinte à la qualité des sols et à l environnement. Se référer aux seuils de la norme NFU44051 par défaut. Vérifier l innocuité des produits Tableau 4 - Seuils d innocuité imposés dans les produits organiques (en mg/kg MS) Cas des Cas des boues d épuration Paramètres imposés produits organiques et effluents industriels soumis NFU * à plan d épandage n Des seuils en éléments traces métalliques et composés traces organiques sont imposés généralement pour tous ces produits. Ils sont plus stricts pour les produits normalisés car ceux-ci ne sont pas soumis à plan d épandage. Des flux sont également imposés sur 10 ans. n Ne pas épandre de produits organiques si aucune information n est donnée sur ses composants, son origine, sa provenance et sa nature. Cadmium < 3 < 10 Chrome < 120 < 1000 Cuivre < 300 < 1000 Mercure < 2 < 10 Eléménts Nickel < 60 < 200 traces Plomb < 180 < 800 métalliques Zinc < 600 < 3000 Arsenic < 18 - Sélénium < 12 - Cr + Cu + Ni + Zn - < 4000 Fluoranthène < 4 < 5 Composés Benzo(b)fluoranthène < 2,5 < 2,5 traces Benzo(a)pyrène < 1,5 < 2 organiques Total des 7 PCB - < 0,8 MS : matière sèche. * produits normalisés NFU : des seuils sont également imposés pour les inertes et les agents pathogènes. Cahier technique - août 2010 Echanger 11

12 Epandage et reglementation Les règles d épandage en zones vulnérables Un calendrier d épandage à respecter n Les dates d interdiction d épandage varient selon le type de produit et son rapport C/N. n Les restrictions d épandage des produits classés en type 1 (fumier, compost...) sont moindres, car ces produits se décomposent plus lentement dans le sol. n L implantation de cultures intermédiaires en cas d inter-cultures longues permet de limiter les périodes d interdiction. La CIPAN doit être implantée au plus tard le 15 septembre et rester en place au minimum 60 jours. CALENDRIER ZONES VULNERABLES 4ème programme Somme Programme d'action (applicable du 30/06/09 au 31/12/12) type 1 (C/N>8) (exemple : fumiers) type 2 (C/N<8) (exemple : lisiers) type 3 azote minéral types 1/2/3 grandes cultures implantées à l'automne sans CIPAN cultures de printemps avec CIPAN* prairies implantées depuis + 6 mois grandes cultures implantées à l'automne sans CIPAN cultures de printemps avec CIPAN* prairies implantées depuis + 6 mois grandes cultures implantées à l'automne sans CIPAN cultures de printemps avec CIPAN* prairies implantées depuis + 6 mois sols non cultivés choux d'hiver, poireaux autres légumes épandage autorisé épandage interdit jan fev mar avr mai jui juil aou sep oct nov dec Comment calculer la limite des 100 kg N imposée avant CIPAN? Le plafond des 100 kg d azote avant CIPAN concerne l azote minéralisable et non l azote total. Il s agit de l azote qui est estimé disponible rapidement et qui pourra être pompé par la CIPAN. Quelques coefficients de disponibilité d azote de produits organiques : - fumier bovins pailleux : 0,2 - lisier bovins : 0,5 - lisier de porcs : 0,6 - fumier de volailles : 0,5 - boues liquides : 0,5 - boue déshydratée chaulée : 0,35 - compost : 0,1 Exemple : Du fumier de bovins (5,5 kg N/T) épandu à 35 T/ha, libère : 5,5 x 35 x 0,2 = 38,5 kg d azote minéralisable. Des distances et conditions d épandage imposées n Tout épandage de fertilisants azotés (organique et minéral) est interdit sur sols détrempés, inondés, enneigés ou pris en masse par le gel (20 cm de profondeur). n A proximité des eaux de surfaces, il est interdit d épandre des produits organiques de type 2 (C/N < 8) sur les sols à pente supérieure à 7 %. n Il existe une distance minimum à respecter vis à vis des cours d eau. Elle est généralement de 35 m pour les produits organiques (distance réduite à 10 m si il y a une bande enherbée permanente de 10 m le long du cours d eau). Des limites pour la fertilisation azotée n L équilibre de la fertilisation azotée à l îlot cultural doit être respecté. n Le seuil de 170 kg d'azote organique/ha : Il concerne uniquement les effluents d élevage et se calcule en faisant le ratio «quantité d azote des effluents d élevage/surface potentiellement réceptrice». n Une nouvelle limite d azote organique avant (ou sur) CIPAN : - Ne pas apporter plus de 100 kg d azote minéralisable par ha épandu, - L apport d azote minéral devant CIPAN est interdit. echanger - Cahier technique Une publication de la Chambre d Agriculture de la Somme SATEGE de la Somme Chambre d Agriculture de la Somme 19 bis rue Alexandre Dumas AMIENS Cedex 3 Contacts : Christelle DEHAINE ( ) - Olivier SUC ( )

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