Structure des acides nucléiques (AN)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Structure des acides nucléiques (AN)"

Transcription

1 Structure des acides nucléiques (A) 1- Structure des nucléotides 1.1- Constituants élémentaires 1.2- ucléosides 1.3- ucléotides 1.4- Liaison phosphodiester 2- Structure spatiale de l AD 2.1- Composition en bases 2.2- La double hélice 2.3- Structure tertiaire 2.4- Compaction de l AD rganisation de l AD des virus rganisation de l AD des bactéries AD mitochondrial rganisation de l AD des eucaryotes 3- Acides ribonucléiques 3.1- Structure 3.2- Différents types d AR 4- ropriétés des acides nucléiques 4.1- Solubilité 4.2- Absorption dans l U.V. : effet hypochrome et effet hyperchrome 4.3- ydrolyse des acides nucléiques 1

2 Structure des acides nucléiques (A) A = macromolécules présentes dans toutes les cellules vivantes soit libres, soit combinés à des protéines A = polymères constitués d unités appelées nucléotides une base hétérocycle azotée, un pentose, un groupement phosphate, Selon pentose deux types d A : AD ou DA contenant du désoxyribose double hélice = support de l information génétique (information nécessaire à la synthèse des protéines) AR ou RA contenant du ribose généralement un seul brin, copies de fragments d AD. Dogme central de la biologie moléculaire L équation «un gène = une protéine» a évolué car un gène peut être composé de plusieurs séquences, les exons qui codent et les introns qui ne codent pas. L AR produit peut alors subir un épissage alternatif conduisant à plusieurs protéines à partir d un même gène. ouvelle équation : «un gène + des régulations + l épissage = une ou plusieurs protéines». Découverte de régulations dues aux facteurs épigénétiques, protéines régulatrices, structure des histones... 2

3 1- Structure des nucléotides : constituants de base pentose groupement phosphate base hétérocycle azotée entoses C 2 C D-ribose -2-désoxy-D-ribose hosphate C 2 liaison ester -D-désoxyribose -phosphate Les bases azotées dérivent toutes de deux bases hétérocycliques : la purine et la pyrimidine urine yrimidine 1 C 2 6 C 5 7 C 8 C C C 5 C 2 6 C C 1 Adénine Guanine Uracile Thymine Cytosine 2 C A G 2 U 3 C T 2 C 3

4 Bases mineures ou bases modifiées dans l AD ou AR 5-methyl-cytosine 6-methyl-amino-adénine 5,6-dihydro-uracile 2 C 3 Signal de régulation de l expression des gènes 3 C ermet aux enzymes de restriction de la bactérie de reconnaître son AD Dérivés hydrogénés ou soufrés des dans les AR Bases mineures d intérêt biologique roduits à usage pharmacologique : caféine (stimulant du système nerveux), théobromine et théophylline (stimulants cardiaques, relaxant des muscles lisses) 3 C C 3 3 C 3 C C 3 C 3 caféine 1,3,7-tri-methyl-xanthine C 3 théophylline 1,3-di-methyl-xanthine théobromine 3,7-di-methyl-xanthine Analogues de synthèse Molécules de marquage en biologie moléculaire : 5-bromouracile Agents thérapeutiques entrent en compétition avec les bases naturelles : bloquent la multiplication des bactéries Antitumoraux ; Antiviraux (acyclovir = dérivé de la guanine) 4

5 ucléosides Condensation d un pentose avec une base nucléique par une. liaison -osidique. La liaison implique le carbone C1 du pentose et : pentose nucléoside base azotée L azote 1 des pyrimidines u l azote 9 des purines cytosine C adénine 9 C C desoxy- -D-ribose 2'-désoxy-cytidine -D-ribose adénosine ucléotides Les nucléotides = esters-phosphates de nucléosides. La phosphorylation se fait le plus souvent en position 5 du pentose (ribose 5-, désoxyribose 5-). (phosphate) n pentose nucléotide-n- nucléoside base azotée Liaison ester C 2 C 2 1' Adénosine triphosphate (AT) 2 C C 2 1' Les quatre désoxynucléotides triphosphates ou dt (dat, dgt, dct et dtt) servent de précurseurs dans la biosynthèse de l AD. Les 4 ribonucléotides triphosphates ou T (AT, GT, CT, UT) sont des précurseurs des AR. Ils jouent aussi un rôle important à l état libre dans les cellules (le plus connu est l AT). 5

6 Liaison phosphodiester Les A sont des polymères de nucléotides reliés entre eux par des liaisons phosphodiester entre le carbone 3 d un nucléotide et le carbone 5 du nucléotide suivant. Ces liaisons donnent un sens à la molécule d acide nucléique avec une extrémité 5 libre et une extrémité 3 libre. ar convention : Le début est le nucléotide dont le phosphate en C5 est libre La fin correspond au nucléotide dont la fonction alcool en C3 n est pas estérifiée ATGCTC extrémité libre : nucléotide 1 C 2 liaison phosphodiester 1' C 2 extrémité libre : nucléotide n B1 B2 1' C 2 B3 1' Représentations simplifiées de polymères 5 Ribonucléotide Désoxyribonucléotide Exemple d une séquence d AD Base Base Base Base 1 1 ou ou A T C G G C A Structure spatiale de l AD Composition en bases (CARGAFF 1940 ) : le nombre de purines est toujours égal au nombre de pyrimidines : les fractions molaires des bases sont telles que : [ur] = [yr] ou [A] + [G] = [T] + [C] [A] = [T] et [G] = [C] Ainsi, il apparaît une complémentarité par des liaisons hydrogène entre (A et T) et (G et C) hybridation. 6

7 L hybridation entre guanine et cytosine (3 liaisons ) est plus stable que celle adénine-thymine (2 liaisons ). 3 C thymine (T-A) adénine cytosine (C-G) guanine La composition en bases de l AD est caractéristique d un organisme : Toutes les cellules d un même organisme ont un AD de même composition en bases. n caractérise les AD des différentes espèces par la valeur du rapport (A+T) / (G+C). Ce rapport est en général supérieur à un (> 1) chez les animaux et les végétaux. ( E. Coli : 1 ; omme : 1,50 ; Mouton : 1,36 ) A + T G + C avec A = T G = C La double hélice (WATS et Crick 1953) C 2 sens C A T C G C 2 2 C 2 C G C C 2 - T A C sens - 2 C les molécules d AD sont formées de deux chaînes dont les nucléotides complémentaires sont hybridés deux à deux sur toute la longueur ; les deux chaînes sont antiparallèles, c est à dire que l extrémité 5 de l une est du côté de l extrémité 3 de l autre ; les bases azotées liées par les liaisons hydrogènes sont tournées vers l intérieur, tandis que les riboses et les acides phosphoriques, hydrophiles sont tournés vers l extérieur. les charges négatives des groupements se repoussent et provoquent l enroulement en double hélice 7

8 Des protéines forment des liaisons avec l AD au fond des sillons. Structure tertiaire alindromes : mots qui se lisent de gauche à droite ou de droite à gauche : Radar ; Kayak ; été ;.. Séquence d AD pouvant se lire de la même façon dans les deux sens - soit sur le même brin ATTGC CGTTA - soit sur les deux brins AACGTT TTGCAA TTGCAA AACGTT Certains segments d AD palindromiques peuvent produire des structures cruciformes Structures cruciformes AD- (triplex) AD-G4 (quadriplex) brin riche en purines brin riche en pyrimidines rganisation de l AD des virus Conditionnement de l AD AD des virus généralement de taille modeste: double ou simple brin, circulaire ou linéaire ; souvent associée à des protéines qui forment une capside nucléocapside acide nucléique capside matrice protéine de surface enveloppe virale 8

9 rganisation de l AD mitochondrial 4 à 6 molécules d AD bicaténaire et circulaire, composition nucléotidique différente de celle du noyau avec un taux de GC faible. essentiel au bon fonctionnement de ces organite (code pour certaines protéines mitochondriales). dans la plupart des cas il est transmis par la mère. rganisation de l AD des bactéries un ou plusieurs chromosomes d AD double brin généralement circulaire, compacté par surenroulement pour former le nucléoïde attaché à la membrane éventuellement des plasmides : copies d AD double brin circulaire de petite taille. rganisation de l AD des eucaryotes dans le noyau AD associé à des protéines histones formant la chromatine Les histones protéines chargées positivement s associent étroitement à l AD.. Le nucléosome = premier niveau de compaction de l AD composé d AD et d histones (enroulement de l AD : 1,65 tour sur une longueur de 146 pb). Cette structure est ensuite régulièrement répétée pour former le nucléofilament qui lui-même, adopte des niveaux d organisation plus compacts. Le niveau de condensation le plus élevé est atteint au sein du chromosome métaphasique. Chromatine et hétérochroatine L hétérochromatine est une structure qui ne change pas d état de condensation au cours du cycle cellulaire tandis que l euchromatine apparaît décondensée pendant l interphase. Euchromatine - Déroulée - Acétylée - Transcrite étérochromatine - Compacte - ypo acétylée - on transcrite 9

10 3- Acides ribonucléiques AR issus de la transcription des gènes : polymères de ribonucléotides (bases A U G C) longueur variable (en fonction du gène) : de 20b à plusieurs dizaines de kb 2 - C 2 AM GM 2 2 CM UM AR : molécules simple-brin mais très structurées Appariements A-U et G-C formation de structures secondaires : segments «double brin» motifs structuraux définis et reproductibles : boucles internes ; boucles externes ; tiges ; etc. AR de transfert AR ribosomal 10

11 Différents types d AR Les gènes codants sont transcrits en ARm codant pour des protéines ARm : AR messagers de taille très variable (jusqu à plusieurs dizaines de kilobases) assurent le transfert de l information génétique des chromosomes vers le cytoplasme où ils sont traduits en protéines Les gènes non codants sont transcrits en différents types d AR AR ribosomiques ARr entrent dans la composition des ribosomes - ARr 28S, 18S, 5.8S et 5S chez eucaryotes (de 120 à 5000 bases) - ARr 23S, 16S et 5S chez procaryotes ARt : AR de transfert, petites molécules de 70 à 95 bases qui assurent le transport et le positionnement des acides aminés au cours de la synthèse des protéines. Malgré la diversité de leur séquence, tous les ARt ont une conformation en feuille de trèfle AR liés à des protéines formant des R (ribonucléoparticules) snar : «small nuclear» AR (petits AR nucléaires) ont des fonctions variées (épissage, maturation d autres AR, maintien des télomères ) miar : «micro» AR (régulation expression des gènes), et de nombreux autres... Solubilité 4- ropriétés des acides nucléiques Les groupements phosphate donnent un caractère acide à ses acides nucléiques. De ce fait, ils sont solubles dans l eau en formant des solutions visqueuses. Une forte concentration saline (acl 0,15M) empêche la séparation des deux brins de l AD (a + neutralise les charges négatives des groupements phosphate). n obtient la formation de sel d AD ou d AR qui peuvent être précipités par l éthanol, l isopropanol (diminution de l hydratation des molécules et précipitation). Ils sont récupérés sous forme d un long filament translucide (méduse). Absorption dans l U.V. : effet hypochrome et effet hyperchrome Les bases azotées absorbent dans l ultraviolet avec une absorption maximale entre 250 et 270 nm. Cette propriété permet de doser les A à 260nm. AD natif : 1 D = 50 ng/µl Absorbance AD dénaturé (simple brin) AD natif (double brin) 260 Spectre d'absorption d'ad nm 11

12 Effet hyperchrome L AD dénaturé par la chaleur (100 C) ou par l urée ou encore à p très alcalin a une absorption à 260 nm plus élevée que l AD natif : effet hyperchrome ou hyperchromicité. La courbe de fusion (A en fonction de la température) est une sigmoïde dont le point d inflexion définit la température de fusion Tm (melting temperature = 50% de dénaturation) de la molécule. La température de fusion Tm dépend : - de la force ionique du milieu : plus la concentration en ions augmente plus la Tm diminue (en milieu acl>1m). Les ions affaiblissent les liaisons hydrogène, donc la dénaturation est plus facile - de la composition en bases : plus le pourcentage de bases GC est grand, plus la Tm est élevée (plus le nombre de liaisons hydrogène est grand est plus la molécule est stable (dénaturation plus difficile) E.coli G+C = 50% Tm = 65 C. aeruginosa G+C = 68% Tm = 76 C 160% 100% Absorbance chauffage double brin Tm Température simple brin refroidissement rapide refroidissement lent ( C) Après dénaturation de l AD par la chaleur : Quand on refroidit lentement la solution, l AD se «renature» par appariement AT et GC et retrouve sa conformation native Si le refroidissement est rapide, le réappariement est incomplet et l AD est partiellement renaturé chaleur refroidissement lent refroidissement rapide ydrolyse des acides nucléiques La dégradation d un polynucléotide peut se faire par voie chimique ou enzymatique et concerne : l enchainement phosphodiester et les unités nucléotidiques : composants et liaisons osidiques ydrolyse chimique L AD et l AR réagissent différemment au traitement alcalin Traitement chimique AR roduits d hydrolyse AD ydrolyse alcaline ucléosides monophsphate AD intact ydrolyse acide p 1 p 4 entoses + hosphate + Bases azotées Bases puriques + A apuriques Caractéristique utilisée pour éliminer les AR d un milieu sans dégrader l AD. 12

13 ydrolyse enzymatique Les nucléases sont des enzymes qui permettent l hydrolyse des liaisons phosphodiester entre nucléotides (phosphodiesterases spécifiques). n trouve chez les bactéries des endonucléases très spécificiques (recnnaissance de séquences très précises) appelées enzymes de restriction. Les nucléases présentent des niveaux de spécificité et sont classées par : Le mode d attaque de la chaîne : extrémité (exo) ou intérieur (endo) la spécificité vis-à-vis du substrat : AD, AR ou les deux et de la structure, simple ou double brin la spécificité de reconnaissance des sites : bases ou leur enchaînement le type de coupure de la liaison phosphodiester A exo - exo - G Les enzymes de restriction (ER) Les ER sont des endonucléases produites par des bactéries pour se défendre contre les infections par les bactériophages (virus spécifiques des bactéries). Lorsque le virus injecte son AD dans le micro-organisme, celui-ci est coupé par l enzyme de restriction au niveau de ses sites spécifiques, bloquant ainsi l infection. our éviter que l enzyme de restriction ne coupe l AD de son propre génome, la bactérie modifie le site de restriction par méthylation sur un ou plusieurs nucléotides. Les ER hydrolysent l AD à des sites spécifiques de 4 à 6 paires de bases (parfois plus). Deux types de coupure peuvent se produire en fonction des enzymes : - la coupure à extrémités franches dites aussi bouts francs, la coupure a lieu au milieu du palindrome ; - la coupure à extrémités sortantes dites aussi cohésives, on parle aussi de coupures décalées, la coupure a lieu de part et d autre du centre de symétrie. Selon les sites de reconnaissance, on distingue trois types d endonucléases. 1- Enzymes de type I : l enzyme reconnaît un site particulier sans symétrie, et coupe l AD à environ 1000 jusqu à 5000 nucléotides plus loin en libérant plusieurs dizaines de nucléotides. 2- Enzymes de type II : les plus nombreuses et les plus utilisées en génie génétique. Leurs sites de restrictions de 4 à 8 paires de bases sont des séquences palindromiques (se lisent de droite à gauche et inversement : radar). Elles coupent au niveau de leurs sites de restriction. 3- Enzymes de type III : L enzyme reconnaît une séquence mais coupe à une vingtaine de paires de bases plus loin. Exemples d enzymes de restriction ydrolyse par l enzyme de restriction EcoRI Site : GAATTC (coupure débordante) ydrolyse par l enzyme de restriction : aeiii Site : GGCC (coupure franche) 13

14 rincipales méthodes d étude 1- urification d AD 2- Dosage de l AD et contrôle de qualité 3- Enzymes : Couper - Copier Coller 4- Séparation des fragments 5- ybridation moléculaire 6- Southern Blot 7- RFL : Restriction Length Fragment olymorphism 8- Amplification de l AD par CR (olymerase Chain Reaction) 9- CR RFL 10- Séquençage 14

15 rincipales méthodes d étude 1- urification d AD ( Les principales étapes de l extraction d AD peuvent se résumer comme suit Etapes Lyse des cellules nucléées Déprotéinisation Extraction des A récipitation des A Traitement mécanique Lyse par détergent Lyse hypotonique... Traitement par protéinase K Solvants : phénol-chlorophorme Chromatographie par échange ions Alcool Sels 2- Dosage de l AD et contrôle de qualité La quantité et la qualité de l AD extrait sont évalués par spectrophotométrie Dosage à 260 nm : 1D = 50 ng/ml Contrôle qualité par le rapport : = D 260 /D 280 Si 1,8 < < 2 Si < 1,8 Si > 2 AD de bonne qualité trop de protéines trop d AR 3- Enzymes : Couper - Copier Coller Couper Les nucléases permettent l hydrolyse des liaisons phosphodiester entre nucléotides sont des phosphodiesterases spécifiques. Exonucléases (- ou -) ucléases ARases Endonucléases ADases Enzymes de restriction Exonucléases 5 3 ou 3 5 ADase I ; ucléase S1; Endonucléases ARase A (AR) ou (hybride AR/AD) Enzymes de restrictions (Endonucléases bactériennes) EcoRI Escherichia coli de type 1 Site de reconnaissance séquence de 4 à 10 nucléotides (palindrome) 15

16 Coller Les ligases catalysent la formation d une liaison phosphodiester entre un 5 et le 3 de deux brins voisins -AGGTC- -TCCAG- -CTGCAA- -GACGTT- Ligase + AT -AGGTCCTGCAA- -TCCAGGACGTT- Copier Les polymérases sont les enzymes capables de copier les A dans le sens 5 3 AD polymérases AR polymérases AD polymérases AR dépendante (RT) roduit : AD Matrice : AD simple brin + amorces AR ou AD AD polymérases modifiées : (Taq ol thermostable) roduit : AR Matrice : AD simple brin roduit : AD Matrice : AR + amorce (RT réverse transcriptase) 4- Séparation des fragments Les fragments d AD de différentes tailles doivent être séparés pour être étudiés Electrophorèse Séparation des molécules chargées par migration le long d un support poreux sous l action d un champ électrique. A charge égale, les petites molécules migrent plus vite (plus loin). A polyanions migrent vers l anode (+) Supports : gel d agarose (fragments >100 pb), gel de polyacrylamide (fragments [ ] pb) ombreuses variantes de l électrophorèse pour l étude des A E. sur gel de polyacrylamide des produits d amplification par CR ; E. en champ pulsé (fragments > 50000pb) ; E. capillaire ; E. sur gel dénaturant etc. Chromatographie : Chromatographie échangeuse d ions ; hromatographie d affinité ; LC 16

17 5- ybridation moléculaire ybridation moléculaire : Association qui peut se faire entre deux acides nucléiques simples brins de séquences complémentaires et qui conduit à la formation d un duplex. Sonde : Séquence d A simple brin complémentaire et antiparallèle d une séquence cible (séquence recherchée) à laquelle elle s hybride de façon spécifique par réassociation entre bases complémentaires. * -GATTC- sonde monobrin -TAACGGCTAAGAGCTACGGA- * -GATTC- -TAACGGCTAAGAGCTACGGA- rincipaux types de sondes : oligonucléotides de synthèse (oligosondes) ; sondes AR (ribosondes) ; ADc Taille très variable: nucléotides ou plusieurs centaines de nucléotides. Intérêt : repérer spécifiquement une ou quelques séquences d acide nucléique dans un mélange complexe d acides nucléiques Marquage : pour visualiser l hybridation il faut «marquer» la sonde ou la séquence cible. n distingue : le marquage «chaud» utilisant des isotopes radioactifs (Isotopes : 32 ; 33, 35 S) les marquages «froids» de plus en plus employés, utilisent des molécules fluorescentes, luminescentes (biotinylation ; fluorophores, etc.) 6- Southern Blot Le Southern blot est une technique mise au point par Edward M. Southern en 1975 pour rechercher des fragments de DA ( 1 ère étape : Séparation des fragments d AD par électrophorèse sur gel de polyacrylamide Electrophorèse sur gel d'agarose Fragments d'ad 2 ème étape : Dénaturation (ouverture de la double hélice par a + acl) 3 ème étape : Transfert des fragments séparés sur une membrane de nitrocellulose. La position relative des fragments d AD est préservée durant le transfert Fragments d'ad transférés Gel d'agarose membrane de nitrocellulose tampon 4ème étape : ybridation avec une sonde complémentaire marquée (par un dt radioactif ou fluorescent) 17

18 Dispositif du transfert par buvardage Résultat après autoradiographie Applications du Southern blot 7- RFL : Restriction Length Fragment olymorphism En utilisant une enzyme de restriction, le génome d un individu est découpé en plusieurs fragments selon le nombre de sites de restriction présents dans l AD. Le nombre de ces sites et leurs positions diffèrent en fonction des individus : polymorphisme de longueur des fragments de restriction. Ainsi on pourra différencier deux individus. Technique utilisée pour étudier le devenir d un gène au cours des générations, diagnostiquer des maladies génétiques, cartographier le génome humain, prendre l empreinte génétique d un individu et dans les tests de paternité... Etapes d une étude RFL 1- Extraction de l AD des différents individus à analyser 2- Digestion de l AD par ER obtention de fragments d AD de longueurs différentes selon les individus. 3- Visualisation des différents fragments d AD obtenus par une électrophorèse sur gel d agarose. 4- Southern blot : Dénaturation des fragments (a) et transfert (sous forme monobrin) sur une membrane de nylon. 6- Incubation de la membrane en présence d une sonde marquée. La sonde s hybride avec le ou les fragments d AD contenant la séquence complémentaire. L endroit, ou les endroits, ayant fixé la sonde sont révélés en plaçant la membrane au contact d un film sensible à la radioactivité (autoradiographie), 18

19 Elongation 73 C ybridation 60 C Dénaturation 95 C Amplification de l AD par CR (olymérase Chain Reaction) La CR, ou Réaction en Chaine par olymérase, est une technique de réplication ciblée in vitro. Elle permet d obtenird importantes quantités d un fragment d AD spécifique et de longueur définie. La CR consiste en l amplification exponentielle d une séquence d AD double brin effectuée in vitro par extension de deux amorces situées de part et d autre du fragment cible à l aide d une polymérase thermostable (Taq polymérase : Thermus aquaticus). n distingue trois étapes qui définissent un cycle qui sera répété n fois : 1 ème étape : Dénaturation (généralement 0 à 1 minute à 95 C) Déshybridation de l AD et homogénéisation du milieu réactionnel. 2 ème étape : ybridation (généralement 2 à 60 secondes à C) ybridation des amorces sens et anti-sens aux AD matrice. 3 ème étape : Elongation (généralement 4 à 120 secondes à 72 C) La polymérase synthétise (sens 5 3 ) le brin complémentaire d AD matrice à 72 C Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3 Contrôle des produits de CR Après cette amplification, on contrôle les produits CR par électrophorèse sur gel de polyacrylamide (AGE) en présence de marqueurs de taille pour vérifier si on a obtenu l amplification du fragment cible. 19

20 CR RFL La technique CR-RFL est l association entre les techniques d amplification et d observation de polymorphismes sur des fragments digérés par des enzymes de restriction. L amplification permet de ne pas analyser l AD total, mais juste un segment d AD. L utilisation d une enzyme de restriction donnera ainsi un nombre réduits de fragments. La visualisation des fragments de restriction ne nécessite donc pas l utilisation de sonde radioactive. Séquençage Deux méthodes de séquençage de l AD ont été développées indépendamment dans la deuxième moitié des années 1970 : l une par l équipe de Gilbert (États-Unis) et l autre par celle de Sanger (Royaume-Uni). Ces deux méthodes sont fondées sur des principes diamétralement opposés : l approche de Sanger est une méthode par synthèse enzymatique sélective, tandis que celle de Maxam et Gilbert est une méthode par dégradation chimique sélective (prix obel chimie 1980). Méthode de Sanger Le principe de cette méthode consiste à initier la polymérisation de l AD à l aide d un petit oligonucléotide (amorce) complémentaire à une partie du fragment d AD à séquencer. L élongation de l amorce est réalisée par une AD polymérase thermostable. La méthode est basée sur l utilisation de didésoxyribonucléotides (ddt : ddat, ddct, ddgt ou ddtt). dat 2 ddat 2 2 Les didésoxyribonucléotides agissent comme des «poisons» terminateurs de chaîne : une fois incorporés dans le nouveau brin synthétisé, ils empêchent la poursuite de l élongation. Cette terminaison se fait spécifiquement au niveau des nucléotides correspondant au didésoxyribonucléotide incorporé dans la réaction. Lorsqu une AD polymérase utilise un ddt au lieu d un dt, elle n est plus capable de rajouter le moindre nucléotide à sa suite : la synthèse du brin d AD s arrète A 2 C G 2 Les quatre désoxyribonucléotides (dat, dct, dgt, dtt) sont ajoutés, ainsi qu une faible concentration de l un des quatre ddt our le séquençage complet d un même fragment d AD, on répète cette réaction quatre fois en parallèle, avec les quatre didésoxyribonucléotides différents. 20

21 Mode opératoire : Soit l AD à séquencer 4 mélanges sont préparés: le fragment qui doit être séquencé une amorce : petit morceau d AD dont la séquence est complémentaire à l extrémité 3 du fragment à séquencer les 4 dt s (dct, dat, dgt, dtt) un didésoxynucléotide en faible quantité (ddct, ou ddat, ou ddgt, ou ddtt) une AD polymérase I (dépourvue d activité exonucléase 5 3 ) ddct ddgt ddtt ddat AD à séquencer + amorce + AD polymérase +(dct, dgt, dat, dtt) Après une étape de dissociation de l AD (formaldéhyde, chauffage) et hybridation avec l amorce, une AD polymérase I (Taq) va incorporer un à un les désoxynucléotides complémentaires de la séquence modèle dans le sesns 5-3 Quand un didésoxynucléotide est incorporé, la synthèse est interrompue. L utilisation d un ddt permet ainsi d obtenir un ensemble de fragments d AD de différentes tailles, correspondant aux emplacements d un nucléotide donné. C G T A Exemple ci-dessous : Synthèse du brin complémentaire, et arrêt aléatoire par un ddgt quand il y a une Cytosine sur la séquence : A T G G T A C G T C A A C T A T A C C A T G C A G T T G* T A C C A T G C A G* T A C C A T G* brin d'ad à séquencer incorporation d'un ddgt arrêt de synthèse synthèse du brin AD complémentaire dtt dgt dat dct ddgt G incorporation d'un dgt la synthèse continue Conclusion : on obtient un mélange de fragments d AD de tailles croissantes, qui se terminent tous au niveau d un des G dans la séquence (complémentaire de C du brin codant). Ces fragments sont ensuite séparés par électrophorèse sur un gel de polyacrylamide, ce qui permet de repérer la position des G dans la séquence. 21

22 Lecture des résultats Le contenu de chaque tube est soumis à électrophorèse sur gel de polyacrylamide. La détection des fragments ainsi synthétisés se fait en incorporant un traceur dans l AD synthétisé. Initialement ce traceur était radioactif et les fragments apparaissent sur l autoradiographie du gel. Aujourd hui, on utilise des traceurs fluorescents différents, attachés aux didésoxyribonucléotides. La séquence lue est limitée à nucléotides environ : au-delà, les bandes sont trop tassées... Leur ordre n est plus déterminable. D après le sens de polymérisation, la séquence est lue horizontalement de bas en haut : A T C G A Le plus petit fragment correspond au fragment obtenu par le premier didesoxynucléotide incorporé en 5 A T C G La très grande majorité des séquences réalisées et publiées aujourd hui sont réalisées sur des séquenceurs automatiques. Ceux-ci sont capables de réaliser les réactions de séquence, puis de les lire. Dans ce cas chaque didésoxyribonucléotide est marqué par un fluorochrome différent (de couleur différente) et la réaction peut se faire dans un seul tube réactionnel. Un détecteur relié à un ordinateur fournit un résultat direct. Les séquenceurs permettent de lire plusieurs centaines de nucléotides avec une très bonne qualité, jusqu à 1000 pour les appareils les plus performants. Animations Enzymes : Couper - Copier Coller Electrophorèse Southern CR RFL Séquençage

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques

Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques Sommaire Preparation des acides nucléiques Extraction / purification Les enzymes agissant sur les acides nucléiques Les enzymes

Plus en détail

UE : GENE 2208. Responsable : Enseignant : ECUE 1. Enseignant : ECUE 2. Dr COULIBALY Foungotin Hamidou

UE : GENE 2208. Responsable : Enseignant : ECUE 1. Enseignant : ECUE 2. Dr COULIBALY Foungotin Hamidou UE : GENE 2208 Responsable : Enseignant : ECUE 1 Enseignant : ECUE 2 Dr COULIBALY Foungotin Hamidou Spécialités : Génétique Humaine Biologie de la Procréation Cytogénétique Spermiologie Essais Cliniques

Plus en détail

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE 4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE L écologie microbienne (ou étude des micro-organismes de l environnement) étudie : les relations entre les différentes populations de micro-organismes

Plus en détail

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr Biologie Appliquée Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015 Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr 1 ELISA 2 3 4 [Ac] 5 6 7 8 9 Correction : Faire la moyenne D0-1 et D0-2 pour toute les valeurs

Plus en détail

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection

Plus en détail

Production d une protéine recombinante

Production d une protéine recombinante 99 Production d une protéine recombinante Lic. B. PIRSON Lic. J-M. SERONT ISICHt - Mons Production de la protéine recombinante GFP (Green Fluorescent Protein d Aequoria victoria) par une bactérie ( E.

Plus en détail

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier Les OGM 5 décembre 2008 Nicole Mounier Université Claude Bernard Lyon 1 CGMC, bâtiment Gregor Mendel 43, boulevard du 11 Novembre 1918 69622 Villeurbanne Cedex OGM Organismes Génétiquement Modifiés Transfert

Plus en détail

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

VI- Expression du génome

VI- Expression du génome VI- Expression du génome VI-1.- EXPRESSION DU GÉNOME- PRINCIPES GÉNÉRAUX DOGME CENTRAL Les gènes et l information génétique sont conservés sous forme d acides nucléiques La perpétuation à l identique de

Plus en détail

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire Séquence 2 L expression du patrimoine génétique Sommaire 1. La synthèse des protéines 2. Phénotypes, génotypes et environnement Synthèse de la séquence 2 Exercices de la séquence 2 Glossaire des séquences

Plus en détail

Séquence 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN

Séquence 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN Séquence 1 Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN Sommaire 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN 2. Variabilité

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

3: Clonage d un gène dans un plasmide

3: Clonage d un gène dans un plasmide 3: Clonage d un gène dans un plasmide Le clonage moléculaire est une des bases du génie génétique. Il consiste à insérer un fragment d'adn (dénommé insert) dans un vecteur approprié comme un plasmide par

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

Univers Vivant Révision. Notions STE

Univers Vivant Révision. Notions STE Univers Vivant Révision Notions STE Chap. 13) L Écologie 1) a) Qu est-ce que l empreinte écologique? L empreinte écologique correspond à la surface terrestre et aquatique totale nécessaire à un individu,

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

HRP H 2 O 2. O-nitro aniline (λmax = 490 nm) O-phénylène diamine NO 2 NH 2

HRP H 2 O 2. O-nitro aniline (λmax = 490 nm) O-phénylène diamine NO 2 NH 2 ! #"%$'&#()"*!(,+.-'/0(,()1)2"%$ Avant d effectuer le dosage en IR de la biotine, il est nécessaire de s assurer de la reconnaissance du traceur par la streptavidine immobilisée sur les puits. Pour cela,

Plus en détail

CATALOGUE DES PRESTATIONS DE LA

CATALOGUE DES PRESTATIONS DE LA 1/23 La plate-forme Biopuces et Séquençage de Strasbourg est équipée des technologies Affymetrix et Agilent pour l étude du transcriptome et du génome sur puces à ADN. SOMMAIRE ANALYSE TRANSCRIPTIONNELLE...

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique 5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

TD DOSAGE DE PROTEINES ET ELECTROPHORESE : PARTIE THÉORIQUE BST1 SVT

TD DOSAGE DE PROTEINES ET ELECTROPHORESE : PARTIE THÉORIQUE BST1 SVT TD DOSAGE DE PROTEINES ET ELECTROPHORESE : PARTIE THÉORIQUE BST1 SVT Daniela LENER IBMC Texte conseillé pour consultation : Biochimie, Voet & Voet, ed. De Boeck. Dosage des protéines Pendant une purification

Plus en détail

Respiration Mitochondriale

Respiration Mitochondriale Université Pierre et Marie Curie Respiration Mitochondriale Objectifs au cours de Révisions Biochimie PCEM2 Révisions Biochimie Métabolique 2004-2005 Pr. A. Raisonnier (alain.raisonnier@upmc.fr) Mise à

Plus en détail

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie ompléments - hapitre 5 Spectroscopie Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN 13 ) Tandis que la spectroscopie RMN 1 H fournit des données sur la disposition des atomes d'hydrogène dans une

Plus en détail

L universalité et la variabilité de l ADN

L universalité et la variabilité de l ADN L universalité et la variabilité de l DN Unité 4 3 μm hromosomes observés en microscopie électronique à balayage. Les chromosomes, présents dans le noyau, sont constitués d acide désoxyribonucléique (DN).

Plus en détail

Formavie 2010. 2 Différentes versions du format PDB...3. 3 Les champs dans les fichiers PDB...4. 4 Le champ «ATOM»...5. 6 Limites du format PDB...

Formavie 2010. 2 Différentes versions du format PDB...3. 3 Les champs dans les fichiers PDB...4. 4 Le champ «ATOM»...5. 6 Limites du format PDB... Formavie 2010 Les fichiers PDB Les fichiers PDB contiennent les informations qui vont permettre à des logiciels de visualisation moléculaire (ex : RasTop ou Jmol) d afficher les molécules. Un fichier au

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1 TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port

Plus en détail

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 Andrew Tolonen atolonen@genoscope.cns.fr Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 A- Généralités I- La vie sur terre telle que nous la connaissons ne

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

2 C est quoi la chimie?

2 C est quoi la chimie? PARTIE 1 AVANT LA CHIMIE VERTE... 2 C est quoi la chimie? L inconnu étant source d angoisse, nous allons essayer de définir les grands domaines de la chimie pour mieux la connaître, l appréhender et donc

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés Molécules et matériaux organiques Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés bjectifs du chapitre Notions à connaître

Plus en détail

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Chaque enfant qui naît hérite de 10 à 30 nouvelles mutations ponctuelles. L essentiel des ces mutations sont heureusement des variations neutres de séquence

Plus en détail

Séquence 4. La nature du vivant. Sommaire. 1. L unité structurale et chimique du vivant. 2. L ADN, support de l information génétique

Séquence 4. La nature du vivant. Sommaire. 1. L unité structurale et chimique du vivant. 2. L ADN, support de l information génétique Séquence 4 La nature du vivant Sommaire 1. L unité structurale et chimique du vivant 2. L ADN, support de l information génétique 3. Synthèse de la séquence 4. Exercices Devoir autocorrectif n 2 Séquence

Plus en détail

Rapport Scientifique Seine-Aval 3

Rapport Scientifique Seine-Aval 3 Rapport Scientifique Seine-Aval 3 Séminaire Seine-Aval 2008 Fiches de synthèse des propositions SA4 THEME 3 : TABLEAU DE BORD ET INDICATEURS OPERATIONNELS PUCES A ADN CHEZ MYTILUS EDULIS - 2005 - Danger

Plus en détail

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Biologie LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Février 2006 I. L'INTRODUCTION Chaque cellule d'un organisme supérieur provient de la multiplication d'une cellule préexistante (cellule

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation Chapitre 6 Réactions nucléaires 6.1 Généralités 6.1.1 Définitions Un atome est constitué d électrons et d un noyau, lui-même constitué de nucléons (protons et neutrons). Le nombre de masse, noté, est le

Plus en détail

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE Les enzymes sont des macromolécules spécialisées qui - catalysent les réactions biologiques - transforment différentes formes d'énergie. Les enzymes diffèrent des catalyseurs

Plus en détail

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E Solutions pour l analyse de l eau en ligne AnaSense Analyseur en ligne d AGV, des bicarbonates

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531)

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531) Unité Mixte du CNRS (UMR8531) Institut de Chimie Directeur : Keitaro NAKATANI (PU ENS Cachan) Courrier électronique : nakatani@ppsm.ens-cachan.fr http://www.ppsm.ens-cachan.fr Problématique générale :

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

ANTIVIRAUX ET INTERFERONS LES ANTIVIRAUX

ANTIVIRAUX ET INTERFERONS LES ANTIVIRAUX ANTIVIRAUX ET INTERFERONS LES ANTIVIRAUX La thérapeutique antivirale progresse avec lenteur car elle s'attaque à des micro-organismes ne se multipliant qu'à l'intérieur des cellules vivantes dont ils détournent

Plus en détail

Conférence technique internationale de la FAO

Conférence technique internationale de la FAO Décembre 2009 ABDC-10/7.2 F Conférence technique internationale de la FAO Biotechnologies agricoles dans les pays en développement: choix et perspectives pour les cultures, les forêts, l élevage, les pêches

Plus en détail

La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel Modélisation moléculaire: Introduction Hiver 2006

La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel Modélisation moléculaire: Introduction Hiver 2006 La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel En 1890 Emil Fisher a proposé le modèle "serrure et clé" pour expliquer la façon de fonctionner des systèmes biologiques. Un substrat rentre et

Plus en détail

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne ULBI 101 Biologie Cellulaire L1 Le Système Membranaire Interne De la nécessité d un SMI Le volume augmente comme le cube de la dimension linéaire, alors que la surface n'est augmentée que du carré Une

Plus en détail

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES CAPITRE VI : YBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES VI.1 : YBRIDATION DES ORBITALES ATOMIQUES. VI.1.1 : Introduction. La théorie d hybridation a été développée au cours des années 1930, notamment par le chimiste

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Biochimie I Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1 Daniel Abegg Sarah Bayat Alexandra Belfanti Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Laboratoire

Plus en détail

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) Lise Vézina, technicienne de laboratoire Michel Lacroix, agronome-phytopathologiste Direction de l innovation scientifique et technologique Au Laboratoire

Plus en détail

TP N 3 La composition chimique du vivant

TP N 3 La composition chimique du vivant Thème 1 : La Terre dans l'univers, la vie et l'évolution du vivant : une planète habitée Chapitre II : La nature du vivant TP N 3 La composition chimique du vivant Les conditions qui règnent sur terre

Plus en détail

Analyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés

Analyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés Analyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés Module 4 Extraction et purification de l ADN M. Somma WORLD HEALTH ORGANIZATION REGIONAL OFFICE FOR EUROPE ORGANISATION

Plus en détail

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable!

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable! MYRIAD La Cour Suprême des Etats-Unis revient sur plus de 30 ans de pratique : l ADN isolé n est à présent plus brevetable! Mauvaise passe pour les inventions en biotechnologies sur le territoire américain.

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P)

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P) bioch/enzymo/tp-betagal-initiation-michaelis.odt JF Perrin maj sept 2008-sept 2012 page 1/6 Etude de la β-galactosidase de E. Coli : mise en évidence d'un comportement Michaélien lors de l'hydrolyse du

Plus en détail

Diagnostic biologique de la toxoplasmose

Diagnostic biologique de la toxoplasmose COURS DE COLLEGE DE MALADIES INFECTIEUSES MICROBIOLOGIE PARASITOLOGIE Diagnostic biologique de la toxoplasmose 26 Janvier 2012 Faculté de Médecine de Sousse Principes des techniques utilisées dans le diagnostic

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites LES LIPIDES Quelles Sont les Idées Clés? Les lipides sont les huiles et les graisses de la vie courante. Ils sont insolubles dans l eau. Pour les synthétiser, une réaction : l Estérification. Pour les

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

Les débuts de la génétique

Les débuts de la génétique HPITRE 9 DES DÉBTS DE L ÉNÉTIQE X ENJEX TELS DES BIOTEHNOLOIES 1 Les débuts de la génétique est avec les travaux de regor Mendel vers la fin du XIX e siècle que furent posées les bases de la génétique.

Plus en détail

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS CONCOURS EXTERNE ÉPREUVES D ADMISSION session 2010 TRAVAUX PRATIQUES DE CONTRE-OPTION DU SECTEUR A CANDIDATS DES SECTEURS B ET C

Plus en détail

MISE AU POINT D UNE TECHNIQUE DE QUANTIFICATION DES POPULATIONS BACTERIENNES ET ARCHAEA DE L ECOSYSTEME CAECAL DU LAPIN PAR PCR EN TEMPS REEL

MISE AU POINT D UNE TECHNIQUE DE QUANTIFICATION DES POPULATIONS BACTERIENNES ET ARCHAEA DE L ECOSYSTEME CAECAL DU LAPIN PAR PCR EN TEMPS REEL E C O L E N A T I O N A L E VETERINAIRE T O U L O U S E Master 2 Recherche «Elaboration de la Qualité et Sécurité Alimentaire» Directrice de stage : Mme Sylvie COMBES Mémoire bibliographique MISE AU POINT

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles

Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles http://perso.univ-rennes1.fr/serge.hardy/ utilisateur : biochimie mot de passe : 2007 L'ARNm, simple intermédiaire entre le

Plus en détail

Université de Montréal. Développement d outils pour l analyse de données de ChIP-seq et l identification des facteurs de transcription

Université de Montréal. Développement d outils pour l analyse de données de ChIP-seq et l identification des facteurs de transcription Université de Montréal Développement d outils pour l analyse de données de ChIP-seq et l identification des facteurs de transcription par Eloi Mercier Département de bioinformatique Faculté de médecine

Plus en détail

Défauts dan les sachets souples état date stérilisables en autoclave nouveau 31/05/2002 Caractérisation et classification

Défauts dan les sachets souples état date stérilisables en autoclave nouveau 31/05/2002 Caractérisation et classification chapitre page 7 Index CHAPITRE 7 CATÉGORIES DES DÉFAUTS 7.1 Abrasion 7.2 Cloque 7.3 Canal de fuite 7.4 Joint comprimé (ou séparation des couches dans la zone de scellage) 7.5 Joint contaminé 7.6 Joint

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE Série : Sciences et Technologies de Laboratoire Spécialité : Biotechnologies SESSION 2015 Sous-épreuve écrite de Biotechnologies Coefficient de la sous-épreuve : 4 Ce sujet est

Plus en détail

SEQUENÇAGE LI-COR DNA 4200

SEQUENÇAGE LI-COR DNA 4200 SEQUENÇAGE LI-COR DNA 4200 Le gel de séquence contient 64 puits au maximum soit 16 clones traités en parallèle. Les oligos utilisés (modifiés en 5 ) fluorescent à 700/800 nm. Une amorce permet de séquencer

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE І) INTRODUCTION II) BASES PHYSIOLOGIQUES III) PRINCIPES GENERAUX DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE IV) ENTRAINEMENT DANS LES DIFFERENTES FILIERES V) LA PLANIFICATION

Plus en détail

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE Épreuve commune aux ENS de Cachan, Lyon, Paris et de l ENPC Durée

Plus en détail

Journée SITG, Genève 15 octobre 2013. Nicolas Lachance-Bernard M.ATDR Doctorant, Laboratoire de systèmes d information géographique

Journée SITG, Genève 15 octobre 2013. Nicolas Lachance-Bernard M.ATDR Doctorant, Laboratoire de systèmes d information géographique Monitorint spatio-temporel intégré de la mobilité urbaine Monitoring spatio-temporel de l ADN urbain Une réponse aux défis, problèmes, enjeux et risques des milieux urbains Nicolas Lachance-Bernard M.ATDR

Plus en détail

I. La levure Saccharomyces cerevisiae: mode de vie

I. La levure Saccharomyces cerevisiae: mode de vie LES LEVURES UE «levures» -5 avril: généralités (MN Simon) -6 avril: analyse génétique (MN Simon) -6 avril: Cycle cellulaire I: la réplication (E. bailly) -7 avril: Cycle cellulaire II: la mitose (E. Bailly)

Plus en détail

Module 5 La maturation de l ARN et le contrôle post-transcriptionnel chez les eucaryotes

Module 5 La maturation de l ARN et le contrôle post-transcriptionnel chez les eucaryotes Module 5 La maturation de l ARN et le contrôle post-transcriptionnel chez les eucaryotes Où trouver l'information complémentaire? MCB -11, GVII-5, 22, 23. La maturation des ARNm chez les eucaryotes Les

Plus en détail

ATELIER IMAGEJ. Différentes applications vous sont proposées pour apprendre à utiliser quelques fonctions d ImageJ :

ATELIER IMAGEJ. Différentes applications vous sont proposées pour apprendre à utiliser quelques fonctions d ImageJ : Différentes applications vous sont proposées pour apprendre à utiliser quelques fonctions d ImageJ : 1. ANALYSE QUANTITATIVE D UN GEL D ELECTROPHORESE... 2 2. NUMERATION DE COLONIES BACTERIENNES SUR UNE

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010) Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des

Plus en détail

LES BIOTECHNOLOGIES DANS LE DIAGNOSTIC DES MALADIES INFECTIEUSES ET LE DÉVELOPPEMENT DES VACCINS

LES BIOTECHNOLOGIES DANS LE DIAGNOSTIC DES MALADIES INFECTIEUSES ET LE DÉVELOPPEMENT DES VACCINS CHAPITRE 1.1.7. LES BIOTECHNOLOGIES DANS LE DIAGNOSTIC DES MALADIES INFECTIEUSES ET LE DÉVELOPPEMENT DES VACCINS INTRODUCTION Les méthodes de biologie moléculaire ont de plus en plus d applications dans

Plus en détail

TP n 1: Initiation au laboratoire

TP n 1: Initiation au laboratoire Centre Universitaire d El-Tarf Institut des Sciences Agronomiques 3 ème année Contrôle de Qualité en Agroalimentaire TP n 1: Initiation au laboratoire Introduction L analyse de la matière vivante au laboratoire

Plus en détail

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 200, avec une fusée Ariane, un satellite

Plus en détail

1. Principes de biochimie générale. A. Bioénergétique et dynamique. a) Intro: Les mitochondries passent leur temps à fabriquer de l énergie.

1. Principes de biochimie générale. A. Bioénergétique et dynamique. a) Intro: Les mitochondries passent leur temps à fabriquer de l énergie. RESPIRATION MITOCHONDRIALE 1. Principes de biochimie générale. A. Bioénergétique et dynamique. a) Intro: Les mitochondries passent leur temps à fabriquer de l énergie. b) Rappels: L énergie chimique sert

Plus en détail

Mise en place d une solution automatique de stockage et de visualisation de données de capture des interactions chromatiniennes à l échelle génomique

Mise en place d une solution automatique de stockage et de visualisation de données de capture des interactions chromatiniennes à l échelle génomique Rapport de stage de deuxième année de DUT Génie Biologique option Bioinformatique Mise en place d une solution automatique de stockage et de visualisation de données de capture des interactions chromatiniennes

Plus en détail

Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation

Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation PROTOCOLE AUTOMATISÉ Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation Mode d emploi des produits A1751 et A2751 Réservé

Plus en détail

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation

Plus en détail

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Commentaires pour l'évaluation Contenu du cahier de laboratoire Problématique : Le glucose est un nutriment particulièrement important pour le sportif.

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Système de sécurité de périmètre INTREPID

Système de sécurité de périmètre INTREPID TM Système de sécurité de périmètre INTREPID La nouvelle génération de systèmes de sécurité de périmètre MicroPoint Cable combine la technologie brevetée de Southwest Microwave, la puissance d un micro

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions

Plus en détail