IRM et prostate: Pour qui, pourquoi et comment? Dr. Stéphane B. Van den Broeck Radiologue Saint-Luc Bouge

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1 IRM et prostate: Pour qui, pourquoi et comment? Dr. Stéphane B. Van den Broeck Radiologue Saint-Luc Bouge 25/10/2014

2 Objectifs Qui sont les patients qui entrent dans notre département pour bénéficier d une IRM dans le cadre de leur maladie prostatique? Pourquoi leur fait-on une IRM? Quelles sont les modalités pratiques de cet examen? Comment rédige-t on un rapport d une IRM de la prostate?

3 Ce dont nous ne parlerons pas Dépistage POUR QUI? Philosophies autour de la pertinence du dépistage systématique du cancer de la prostate (CaP) POURQUOI inclure l IRM dans le dépistage? Rapport cout-bénéfice? QUALYs? COMMENT mettre sur pied une nouvelle méthode de dépistage?

4 La prostate: champ d application en imagerie Echographie pelvienne sus-pubienne Echographie endorectale +/- biopsies, CEUS, élastographie CT scanner IRM pelvienne multiparamétrique (IRM mp), moëlle, corps entier(ce), (Lympho-IRM) Scintigraphie PET scanner

5 imagerie de la prostate: champ d application clinique Troubles mictionnels ONCOLOGIE

6 Qui sont donc ces patients?

7 Qui sont donc ces patients? Patients issus du dépistage / diagnostic, symptomatiques ou non

8 Dépistage et diagnostic du CaP Quelques repères épidémiologiques 1 cancer chez l homme > 50 ans 1 homme / 8 2 cause de mortalité par cancer chez l homme 42% de micro-foyers cancéreux retrouvés chez homme entre 50 et 75 ans. 70% de CaP en plus d ici 2030

9 Dépistage et diagnostic Démarche actuellement reconnue* : TR, PSA, IMAGERIE : indique la réalisation de biopsies diagnostiques Si CaP localisé: concertation pluridisciplinaire EG-comorbidité? espérance de vie? Tumeur? Temporisation sans projet curatif ou surveillance active (SA) * KCE report 226 National practice guideline on the treatment of localised prostate cancer part II, p

10 Surveillance active (SA)? PSA, GLEASON, TNM : évaluation du risque (low, intermediate, high) Low Intermediate Surv Act? < T2a / Gl < 7 / PSA < 10ng/ml* High Traitement Act * Eidenreich A, Bellmunt J, Bolla M, Joniau S, Mason M, Matveev V, et al. EAU guidelines on prostate cancer. Part 1: screening, diagnosis, and treatment of clinically localised disease. Eur Urol. 2011;59(1):61-71.

11 Surveillance Active en pratique? -Nouvelles biopsies <12 m+ biopsies régulières -PSA / 6m -TR /6m -Imagerie /12m

12 Cornud et Lemaitre Groupe «Low Risk» : seulement 7% IRM positive MAIS - 35% des T1 et T2 pré-op sont des T3 - intérêt IRM Gleason 6 en SA Groupe «Intermediate Risk» : IRM très utile au dépistage des pt3 (24-68%) intérêt majeur de l IRM Groupe «High Risk» : intérêt de l IRM pour démontrer l inopérabilité

13 Cornud et Lemaitre Low Intermediate High IRM mp Surv Act? Traitement Act < T2a / Gl < 7 / PSA < 10ng/ml* * Eidenreich A, Bellmunt J, Bolla M, Joniau S, Mason M, Matveev V, et al. EAU guidelines on prostate cancer. Part 1: screening, diagnosis, and treatment of clinically localised disease. Eur Urol. 2011;59(1):61-71.

14 IRM mp pour qui? Patient avec cancer cliniquement localisé à risque intermédiaire ou élevé lors du diagnostic ou lors d une modification du risque. Exemples de modification du risque durant le suivi en pratique courante: -TR nouvellement anormal -PSA majoré alors que TR inchangé -Modification du Gleason

15 Qui sont donc ces patients? Patients issus du dépistage / diagnostic, symptomatiques ou non

16 Qui sont donc ces patients? Patients issus du dépistage / diagnostic, symptomatiques ou non, en fonction du risque

17 Qui sont donc ces patients? Patients issus du dépistage / diagnostic, symptomatiques ou non, en fonction du risque, avant ou après traitement chirurgical ou radiothérapie

18 IRM mp : Pourquoi? Avant biopsies ciblées pour éviter le sousdiagnostic (apex, rebord antérieur de la prostate) Bilan d extension d un CaP localisé (LR et IR en cas de SA, et HR en cas de R/): T Bilan ganglionnaire : N Traitement ciblé envisagé (radiothérapie). Récidive locale

19 IRM mp : Pourquoi? Suspicion de CaP non confirmé car Sp IRM mp (80-90%) >Sp PSA (36%) «30% à 70% des biopsies échoguidées reviennent positives. Après IRM mp négative, seulement 3% des patients ont des biopsies positives!» => Excellente VPN!

20 IRM et prostate: pourquoi? Bilan d extension et surveillance postthérapeutique : métastases osseuses (IRM moëlle- IRM CE), viscérales (IRM corps entier) ou ganglionnaires (DWIBS -?Lympho-MR?)

21 Pourquoi une IRM?

22 IRM à SLBO en 2014

23 IRM à SLBO en 2015?

24 IRM et prostate : comment? Patient en décubitus, bras relevés. Antennes body/pelvis et spine centrées sur la prostate (scout view) Injection de Buscopan Durée moyenne de l examen: min

25 IRM mp de la prostate Séquences anatomiques: Pondération T2 dans les 3 plans de l espace Pondération T1 axiale Séquences fonctionnelles: DWI PWI (spectroscopie (+15 min / à 1,5T: 30% des spectres ininterprétables))

26 Séquence T2 Coupes 3 mm dans les trois plans de l espace Détection dans ZP >> ZC+ZT si CaP >0,5cc ZC : 25 % adenoc ZP : 75 % adenoc

27 T2

28 T2 Détection -! ZC! T1-T2 en ZP Extension - >T3a - struct. neuro-vasc. - vésicules séminales

29 Séquence T1

30 Séquence T1 Recherche de stigmates hémorragiques IRM mp > 6 à 8 semaines après biopsies!

31 Diffusion (DWI) Améliore la Sensibilité du T2 dans la détection Bonne corrélation avec Gleason MAIS: -Mauvaise résolution spatiale -artefact Suscept. Magn. -Valeur de b?

32 DWI: késako? Diffusibilité des protons mobiles (eau) Tissus normal Cancer Prostate ADC normal ADC restreint Signal qd b Signal qd b

33 DWI Diffusion b-1000 ADC

34 DWI- b 1000 T2

35 Perfusion (PWI) Améliore encore la Se (90-95%) MAIS diminue la Sp (72%) ex. inflammation, adénome,... Pratiquement: -Injection gadolinium -acquisitions rapides T1 répétées (18x/2-3 ) -analyse semi-quantitative (courbe de perf.)

36 PWI analyse semi-quatitative

37 PWI

38 IRM mp Adénocarcinome localisé Gleason 6 Anapath: 2,5cm, antéro-latéral gauche

39 IRM mp rédaction du rapport 1. Localisation? 2. Lésion à risque? - ESUR score (PI-RADS) : 3-15/15 - Likert score : 1-5/5 PREDICT consensus conference (London, 2010) 3. Ganglions? 4. CONCLUSION

40 IRM moëlle osseuse Séquences anatomiques : Coupes sagittales T1 et T2 (+/- saturation graisse), sur l ensemble du rachis Coupes coronales T1 sur la bassin

41 CT T1 T2

42 IRM CE IRM 3T principalement Coronales T1 (+/-T2) DWIBS Lecouvet F, et al.

43 L IRM et la prostate à SLBO Qui? Tout patient atteint d un CaP sans comorbité et avec espérance de vie > 10 ans, surtout en cas de risque intermédiaire ou élevé. Pourquoi? Comment?

44 L IRM et la prostate à SLBO Qui? Tout patient atteint d un CaP sans comorbité et avec espérance de vie > 10 ans, surtout en cas de risque intermédiaire ou élevé. Pourquoi? Stadification TNM et surveillance post thérapeutique Comment?

45 L IRM et la prostate à SLBO Qui? Tout patient atteint d un CaP sans comorbité et avec espérance de vie > 10 ans, surtout en cas de risque intermédiaire ou élevé. Pourquoi? Stadification TNM et surveillance post thérapeutique Comment? Tout en douceur!

46 Merci et bon appétit (quand même)!

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