SYNDROME MÉTABOLIQUE ET REIN

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "SYNDROME MÉTABOLIQUE ET REIN"

Transcription

1 116597UJN_NEPHRO_Chap15 Page 171 Lundi, 12. mars :35 10 SYNDROME MÉTABOLIQUE ET REIN par Maurice LAVILLE* et Martine LAVILLE** La prévalence de l obésité et du diabète de type 2 augmente de manière alarmante dans le monde. On estime aujourd hui à 135 millions le nombre d individus diabétiques. L association entre l obésité, le diabète de type 2, l hypertension artérielle et plusieurs anomalies lipidiques est connue depuis plus de cinquante ans. Dans les années 1950, Jean Vague avait décrit une association entre l obésité abdominale et le diabète de type 2. Cette notion a été confirmée par des études épidémiologiques. Dans les années 1980, plusieurs auteurs ont montré que l insulinorésistance était associée à différentes anomalies métaboliques (intolérance au glucose ou diabète de type 2, dyslipidémie) et à l hypertension artérielle. Le concept de syndrome X a été proposé en 1988 par Reaven [1], avec au premier plan l hyperinsulinémie et l insulino-résistance [2]. Cependant, le syndrome X ne retenait pas l obésité abdominale comme critère de définition. Plusieurs années plus tard, il a été proposé de regrouper dans une entité unique, appelée syndrome métabolique (ou dysmétabolique, ou plurimétabolique), la présence d anomalies glucido-lipidiques, d une hypertension et d une obésité abdominale. La notion que le syndrome métabolique prédispose à la survenue d un diabète de type 2 et au développement des maladies cardiovasculaires est progressivement apparue en fonction des résultats de plusieurs études épidémiologiques. Il faut souligner que si le syndrome métabolique a été reconnu par l OMS en 1998, par les instances américaines en 2001 [3], et par la Fédération Internationale du Diabète en 2005 [4], cette entité clinique n a pas été officiellement reconnue comme une entité pathologique par les instances françaises ou européennes. * Service de Néphrologie, Hôpital Édouard-Herriot et UMR-MA 103, Université Claude Bernard, Lyon ; ** Service d Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition, Hôpital Édouard-Herriot. Et Centre de Recherche en Nutrition humaine Rhône-Alpes, Lyon. FLAMMARION MÉDECINE-SCIENCES ACTUALITÉS NÉPHROLOGIQUES 2007 (

2 116597UJN_NEPHRO_Chap15 Page 172 Lundi, 12. mars : M. LAVILLE ET COLL. DÉFINITIONS Il existe à l heure actuelle trois définitions principales, celle de l OMS (publiée en 1998 puis amendée en 1999), celle du National Cholesterol Education Program américain (NCEP-ATPIII) publiée en 2001 [3], et celle de la Fédération internationale du Diabète publiée en 2005 [4]. Ces définitions ont en commun la prise en compte d une association de facteurs de risque : hypertension artérielle, hypertriglycéridémie, HDL-cholestérol bas, obésité androïde et élévation de la glycémie (tableau I). Les définitions prennent en considération l association de plusieurs anomalies métaboliques qui, plus que le niveau de chacune, favorise la survenue de pathologies graves comme les événements cardiovasculaires ou le diabète de type 2. Les définitions incluent la présence d un diabète de type 2 ou d une glycémie à jeun pathologique ou considérée comme telle, mais la définition de l OMS prend également en considération la présence d une intolérance au glucose définie par l hyperglycémie provoquée par voie orale (glycémie > 1,40 g/l à la deuxième heure). De même, il existe quelques différences entre les trois définitions. Ainsi TABLEAU I. DÉFINITIONS DU SYNDROME MÉTABOLIQUE SELON L OMS, LE NCEP-ATP III, ET L IDF. Définition de l OMS : insulinorésistance + autres facteurs de risque Glycémie à jeun modérément élevée ou intolérance au glucose ou diabète de type 2 et au moins 2 des critères suivants : Rapport tour de taille/tour de hanches > 0,85 (femmes) ou > 0,90 (hommes) et/ou IMC > 30 kg/m 2 Triglycérides > 1,50 g/l et/ou HDL-c < 0,35 g/l (H), < 0,39 g/l (F) Pression artérielle >140/90 mmhg Microalbuminurie > 20 μg/min ou albumine/créatinine 30 mg/g FACTEURS DE RISQUE SEUIL RETENU Définition du NCEP-ATP III : 3 ou plus des critères suivants, sans hiérarchie Obésité abdominale Triglycérides HDL cholestérol Pression artérielle Glycémie à jeun Tour de taille > 102 cm, homme > 88 cm, femmes > 1,50 g/l < 0,40 g/l, hommes < 0,50 g/l, femmes > 130/85 mmhg > 1,10 g/l Définition de l IDF : obésité abdominale + autres facteurs de risque Obésité abdominale (avec différences ethniques) et au moins 2 des critères suivants : Triglycérides HDL cholestérol (ou dyslipidémie traitée) Pression artérielle Glycémie à jeun Tour de taille > 94 cm, homme > 80 cm, femmes >1,50 g/l < 0,40 g/l, hommes < 0,50 g/l, femmes > 130/85 mmhg > 1,00 g/l (ou diabète)

3 116597UJN_NEPHRO_Chap15 Page 173 Lundi, 12. mars :35 10 SYNDROME MÉTABOLIQUE ET REIN 173 la définition de l OMS considère à la fois l obésité abdominale (définie par le rapport taille sur hanches) et l obésité globale (définie par l index de masse corporelle) alors que la définition américaine ne retient que la présence d une obésité abdominale (définie par le seul tour de taille), et que celle de l IDF fixe les seuils d obésité abdominale et d hyperglycémie à des valeurs relativement basses. Parallèlement, les seuils retenus pour la définition de l hypertension diffèrent entre les deux définitions avec un seuil plus élevé pour l OMS (140/90 contre 130/85 mmhg pour les définitions américaines et internationales). Enfin, la présence d une microalbuminurie est retenue par l OMS comme un critère à part entière alors que ce paramètre n est pas pris en considération dans les autres définitions. Ces définitions ont été établies à partir des résultats d études épidémiologiques Nord-Américaines qui ont montré que l association des composants du syndrome métabolique augmentait le risque cardiovasculaire quel que soit le niveau du LDL-cholestérol [3]. L existence de trois définitions différentes souligne l existence d incertitudes et de controverses sur la détermination des seuils dits pathologiques qui peuvent apparaître comme arbitraires. De plus, il convient de noter que la définition Nord-américaine utilise des unités locales comme l inch pour la mesure du tour de taille, qui ont ensuite été converties en unités européennes (cm). Ceci explique pourquoi certaines valeurs seuil retenues paraissent surprenantes comme par exemple le seuil de 102 cm et non pas 100 cm comme critère de tour de taille pathologique chez l homme. Ceci souligne l intérêt d une définition européenne du syndrome métabolique qui serait plus adaptée à nos unités de mesure mais aussi à nos populations. ÉPIDÉMIOLOGIE L obésité et la sédentarité sont les deux principaux facteurs qui prédisposent au syndrome métabolique. L augmentation de l incidence de ces deux anomalies explique la prévalence croissante du syndrome métabolique. Une récente étude d observation au sein d une cohorte représentative de la population Nord-américaine a montré que le syndrome métabolique, défini selon les critères du NCEP- ATP III était fréquent aux États-Unis, touchant environ un individu sur quatre (24 p. 100) [5]. La prévalence n était pas différente selon le sexe même si certaines caractéristiques étaient plus souvent observées chez les hommes (hypertriglycéridémie, hypertension) que chez les femmes. D une manière générale, la prévalence du syndrome métabolique augmente avec l âge, affectant plus de 40 p. 100 des individus après 60 ans [5]. De plus, l origine ethnique influence la prévalence du syndrome métabolique et de ses composants respectifs. Les Afro-américains et les hispaniques américains (32 p. 100) ont d après cette étude une prévalence plus élevée que celle des caucasiens [5]. Le Sud-Est asiatique est également concerné puisque plusieurs études épidémiologiques ont souligné l augmentation de la prévalence de l insulino-résistance et du diabète de type 2 dans ces pays, malgré un index de masse corporelle qui demeure plus bas que celui des populations occidentales. Des critères spécifiques plus adaptés aux spécificités anthropomorphiques de la population asiatique seraient probablement nécessaires, en particulier pour le seuil du tour de taille ou l index de masse corporelle.

4 116597UJN_NEPHRO_Chap15 Page 174 Lundi, 12. mars : M. LAVILLE ET COLL. En France, l étude DESIR [6] a montré une prévalence du syndrome métabolique plus faible que celle observée aux États-Unis (17 p. 100 des hommes et 10 p. 100 des femmes), ce qui est à rapprocher de la prévalence de l obésité et du diabète de type 2 qui est beaucoup plus élevée dans ce pays que dans le nôtre [7]. Par ailleurs, dans ce travail, la prévalence du syndrome métabolique était nettement plus élevée chez les hommes que chez les femmes, ce qui contraste avec les données américaines qui ne montrent pas de différence de prévalence selon le sexe. Cependant, des études complémentaires sont nécessaires afin de déterminer plus précisément la fréquence du syndrome métabolique dans notre pays. Enfin, il existe de nombreux arguments suggérant une association entre la présence du syndrome métabolique et des antécédents de retard de croissance intrautérin. Des études épidémiologiques réalisées au cours des quinze dernières années ont bien mis en évidence une relation robuste entre un faible poids de naissance et une augmentation du risque de voir apparaître à l âge adulte une obésité androïde associée à un syndrome métabolique, mais aussi une hypertension artérielle, un diabète de type 2, et les conséquences d une réduction néphronique [8]. Par ailleurs, une étude a suggéré un lien entre l appartenance à une classe socioéconomique défavorisée dans l enfance et la survenue d un syndrome métabolique chez l adulte. D une manière générale, ces études épidémiologiques soulignent l importance de facteurs étiopathogéniques très précoces survenant pendant la période fœtale et/ou la petite enfance qui prédisposent à l apparition ultérieure d un syndrome métabolique. ANOMALIES BIOLOGIQUES DANS LE SYNDROME MÉTABOLIQUE Même si elles ne font pas partie des critères de définition, d autres anomalies biologiques sont très fréquemment associées au syndrome métabolique. Une augmentation des protéines de l inflammation et en particulier de la protéine C réactive (CRP) mesurée par la technique de dosage ultrasensible ont été rapportées [9]. En regard du rôle joué par l inflammation dans la physiopathologie de l athérosclérose, cette élévation de la CRP est à rapprocher de l augmentation du risque cardiovasculaire associée au syndrome métabolique. De même, des anomalies des facteurs de l hémostase, notamment une élévation de l inhibiteur du plasminogène (PAI-1) responsable d une réduction de la fibrinolyse et pouvant ainsi favoriser le développement d une thrombose artérielle, ont été décrites. Une hyperinsulinémie secondaire à l insulino-résistance, une hyperuricémie, une stéatose hépatique, sont également communément observées chez les patients avec un syndrome métabolique. Les anomalies lipidiques font partie intégrante du syndrome métabolique puisque la présence d une hypertriglycéridémie et une hypo-hdlémie figurent parmi les critères de définition de cette entité. De plus, la présence d une obésité abdominale et d une insulino-résistance sont associées avec plusieurs anomalies du métabolisme des lipides (hypertriglycéridémie, élévation de la concentration plasmatique des VLDL (very low density lipoprotein) et IDL (intermediate-density lipoprotein), présence de LDL petites et denses. Ces anomalies qui sont le plus souvent observées ensemble que séparément expliquent au moins en partie l aug-

5 116597UJN_NEPHRO_Chap15 Page 175 Lundi, 12. mars :35 10 SYNDROME MÉTABOLIQUE ET REIN 175 mentation du risque cardiovasculaire associée au syndrome métabolique. Les particules de LDL petites et denses sont plus facilement oxydées et sont considérées comme particulièrement athérogènes. Une étude récente a montré que les patients avec un syndrome métabolique présentent une concentration plasmatique plus élevée de LDL oxydées en association à une épaisseur intima-média carotidienne augmentée par rapport à des sujets appariés, mais sans syndrome métabolique. Syndrome métabolique et diabète La présence d une obésité abdominale est associée à l insulino-résistance et augmente le risque de diabète de type 2, indépendamment de l index de masse corporelle. Les patients avec un syndrome métabolique ont un risque accru de diabète de type 2. Les définitions du NCEP-ATP III et de l OMS retiennent la présence d une hyperglycémie modérée à jeun (>1,10 g/l) qui est associée à la présence d une insulino-résistance et qui prédit le développement d un diabète de type 2. La définition de l IDF retient une glycémie à jeûn > 1,00 g/l. Par ailleurs la définition de l OMS inclut la présence d une intolérance au glucose, qui augmente également le risque ultérieur de survenue d un diabète de type 2. L augmentation du risque métabolique nécessite donc une prise en charge adaptée chez ces patients. Syndrome métabolique et risque cardiovasculaire Il est bien établi que les patients intolérants au glucose ou diabétiques de type 2 ont un risque plus élevé de morbi-mortalité coronaire. Des études prospectives récentes ont également mis en évidence une augmentation du risque cardiovasculaire associée au syndrome métabolique, indépendamment de la présence d un diabète et quel que soit le sexe [10, 11]. Cette augmentation du risque est également indépendante des facteurs de risque conventionnels comme le LDL cholestérol ou le tabagisme. De plus, il est intéressant de noter que la présence d un syndrome métabolique augmente le risque de maladies coronaires chez des patients normoglycémiques, intolérants au glucose, diabétiques de type 2 ou avec des antécédents personnels cardiovasculaires [10]. Chez les diabétiques, la présence surajoutée d un syndrome métabolique augmente fortement le risque d évènements cardiovasculaires, suggérant un effet additif à celui de l hyperglycémie isolée. Cette augmentation du risque cardiovasculaire associée au syndrome métabolique semble reliée aux anomalies métaboliques, à l élévation des marqueurs de l inflammation (incluant l interleukine 6 et la CRP) et aux altérations de la fibrinolyse observées au cours de cette entité. Il est à noter que le syndrome métabolique est également associé à une augmentation du risque cardiovasculaire en l absence d inflammation sous-jacente mais que les patients avec un syndrome métabolique et une CRP augmentée présentent le risque cardiovasculaire le plus élevé [9]. L élévation des marqueurs de l inflammation, souvent observée dans l obésité et le syndrome métabolique, constitue donc un facteur de risque surajouté mais qui n explique pas à lui seul l augmentation du risque cardiovasculaire associée au syndrome métabolique. Une étude récente a mis en évidence une diminution de la concentration plasmatique d antioxydants (vitamine E, C, dérivés de la vitamine A) chez les patients avec un syndrome métabolique par comparaison à

6 116597UJN_NEPHRO_Chap15 Page 176 Lundi, 12. mars : M. LAVILLE ET COLL. ceux sans anomalies métaboliques. Cette diminution du taux d antioxydants était reliée à une moindre consommation de fruits et légumes chez ces patients. D autres études sont cependant nécessaires pour déterminer le rôle joué par les antioxydants dans la survenue des complications cardiovasculaires au cours du syndrome métabolique. Syndrome métabolique et risque rénal En dépit des observations suggérant un lien entre dyslipidémie et maladie rénale chronique [12, 13], ces observations ne traitent pas directement de l influence sur la fonction rénale du syndrome métabolique tel qu il est habituellement défini. Deux analyses des données de l étude NHANES III [14, 15] portant sur plus de sujets, ont mis en évidence une association statistique entre le syndrome métabolique et l existence d une micro-albuminurie. L une de ces études [15] a en outre montré une association entre le nombre de facteurs du syndrome métabolique présents et un débit filtration glomérulaire inférieur à 60 ml par minute. Les caractéristiques individuelles associées au risque rénal plus élevé étaient l hypertension artérielle et l hyperglycémie. Ces travaux permettent de conclure qu il existe une relation entre le syndrome métabolique et une dysfonction rénale, mais ne permettent pas d établir clairement une relation de cause à effet. Étant donné qu il y a une superposition considérable entre les caractéristiques cliniques du syndrome métabolique et le diabète, le risque de maladies rénales chroniques chez les individus atteints de syndrome métabolique peut refléter la présence de deux facteurs de risques connus pour l apparition et la progression de la maladie rénale chronique, notamment l hypertension artérielle et le diabète, plutôt qu un effet indépendant. L approche nécessaire pour différencier ces influences serait de comparer la prévalence de la maladie rénale chronique dans des cohortes de patients atteints de syndrome métabolique qui remplissent ou non les critères de diabète. Jusqu à ce que de telles informations soient disponibles, il est raisonnable de penser que les risques rénaux du syndrome métabolique et du diabète sont ne sont pas séparables. Cependant, certaines données suggèrent que le syndrome métabolique peut être une cause indépendante de maladies rénales chroniques. En effet Chen [15] a observé que l augmentation du tour de taille était significativement corrélée avec la microalbuminurie et la diminution du débit de filtration glomérulaire, suggérant que l obésité était un risque indépendant de maladie rénale chronique. De telles associations indépendantes ont été également décrites au Japon [16] et plus récemment en France au sein de la cohorte DESIR [6], qui établit très solidement la relation entre obésité abdominale et microalbuminurie. Enfin, des études anatomopathologiques ont montré que la proportion de lésions glomérulaires liées à l obésité, caractérisées par une hyalinose segmentaire focale et une glomérulomégalie, avait augmenté de 0,2 à 2 p. 100 de toutes les biopsies pendant les 15 années de l étude [17], cela alors qu aucun des patients ne montrait des lésions histologiques compatibles avec une néphropathie diabétique. Là encore, les risques d hypertension et de diabète associés à l obésité rendent difficile l établissement de relations de cause à effet entre l obésité et les lésions rénales. Les mécanismes potentiels des anomalies rénales au cours du syndrome métabolique lié à l obésité font l objet d hypothèses relatives :

7 116597UJN_NEPHRO_Chap15 Page 177 Lundi, 12. mars :35 10 SYNDROME MÉTABOLIQUE ET REIN 177 aux effets indésirables des adaptations à l augmentation de la masse corporelle et de la charge excrétée ; aux effets indésirables des adaptations à la rétention sodée induite par l obésité ; aux effets directs ou indirects de l hyperinsulinisme et de la résistance à l insuline ; aux phénomènes de lipotoxicité rénale. L obésité est associée à une augmentation de la masse maigre, et à une organomégalie impliquant le cœur et les reins [18] ainsi qu à une hyperperfusion et une hyperfiltration rénales [19], responsables d une augmentation de la fraction filtration compatible avec une hypertension capillaire glomérulaire, facteur classique de développement d une glomérulosclérose. Les relations entre la réduction de la capacité d excrétion sodée associée à l obésité, et l apparition de lésions rénales sont moins claires [20]. L insulinorésistance s accompagne d une hypertrophie glomérulaire dès la phase d hyperinsulinisme prédiabétique, alors même qu il n y a pas encore d hyperglycémie ni d hypertension artérielle. L hyperinsulinémie, quoique dépourvue d effet direct sur la pression artérielle, pourrait contribuer à des anomalies hémodynamiques glomérulaires par l intermédiaire de l IGF-1 [21] et de l augmentation des taux intrarénaux d angiotensine II [22]. Une interaction de l hyperinsulinisme avec les mécanismes de l inflammation est également possible. Enfin, la lipotoxicité est une hypothèse plus récente [23], qui implique dans un même processus les différents organes ou tissus sièges de lésions associées à l augmentation des acides gras libres et du stress seul oxydatif. PRÉVENTION ET TRAITEMENT L obésité et la sédentarité étant deux paramètres étiologiques importants favorisant le développement du syndrome métabolique, la prise en charge la plus précoce possible de ces facteurs de risque est primordiale dans la prévention et le traitement de cette entité. Une modification des habitudes de vie incluant une augmentation de l activité physique et une alimentation équilibrée avec un régime hypocalorique en cas de surpoids et/ou d obésité constituent la base de la prise en charge. Le suivi à long terme de telles recommandations est cependant problématique. Des études d intervention récentes (Finnish Diabetes Prevention Study, Diabetes Prevention Program, Da Qing IGT and Diabetes Study) ont montré que chez des individus intolérants au glucose une augmentation de l activité physique diminue notablement le risque de développer un diabète de type 2 [24, 25]. Dans ces essais, une large proportion des patients présentaient des anomalies métaboliques correspondant aux critères de définition du syndrome métabolique. À ce jour, aucune étude prospective randomisée n a cependant formellement démontré qu une modification des habitudes de vie prévenait l apparition du syndrome métabolique. Il est à noter qu un programme d activité physique intense peut être délétère chez des sujets âgés ou suspects d insuffisance coronarienne chez lesquels une épreuve d effort pourra être proposée avant de débuter l activité physique. Par ailleurs, les agents pharmacologiques qui améliorent la sensibilité à l insuline semblent avoir une place de choix dans le traitement des patients avec un

8 116597UJN_NEPHRO_Chap15 Page 178 Lundi, 12. mars : M. LAVILLE ET COLL. syndrome métabolique en raison du rôle physio-pathologique joué par l insulinorésistance dans cette entité. Plusieurs traitements médicamenteux (la metformine, l acarbose, l orlistat ou la rosiglitazone) ont fait la preuve de leur efficacité en termes de prévention de la survenue du diabète de type 2 chez des sujets intolérants au glucose et qui pour la plupart présentaient un excès pondéral [25, 26, 27, 28]. Cependant, la réduction du risque relatif de diabète conférée par la metformine dans l étude DPP était inférieure à celle apportée par le régime et l activité physique au sein du même essai ( 58 p. 100 versus 31 p. 100), ce qui souligne la primauté des recommandations hygiéno-diététiques chez les patients avec des anomalies du métabolisme du glucose [25]. Malgré les confirmations répétées d une relation linéaire entre niveau glycémique et risque cardiovasculaire et rénal [29], il existe à l heure actuelle encore peu de données permettant d apprécier la capacité des médicaments, seuls ou en association avec les mesures hygiéno-diététiques, à prévenir à long terme la survenue d un diabète de type 2 et le développement de complications cardiovasculaires chez des patients dysmétaboliques. Des données récentes de l étude STOP- NIDDM ont montré une réduction de l incidence des évènements cardiovasculaires chez les patients intolérants au glucose traités par acarbose par comparaison au groupe placebo [30]. Ces résultats, certes préliminaires, suggèrent cependant le bénéfice cardiovasculaire conféré par la correction des anomalies métaboliques chez des individus à risque élevé de diabète de type 2. Ils ont été récemment confirmés par la réduction du risque d infarctus du myocarde et d accident vasculaire cérébral chez des patients diabétiques de type 2 traités par pioglitazone dans l étude PROactive [31]. En dépit des différents arguments expérimentaux [32] suggérant un effet bénéfique des agonistes des PPAR-alpha et surtout -gamma dans l apparition et la progression de la néphropathie diabétique, il n y a actuellement que peu d éléments cliniques pour attribuer à ces médicaments un effet significatif dans la prévention ou le traitement des anomalies rénales associées au syndrome métabolique [33]. CONCLUSION Le syndrome métabolique représente une entité pathologique qui concerne une fraction relativement importante de la population et qui expose les individus à un risque élevé de maladies cardiovasculaires et/ou de diabète de type 2. La prise en charge de ce syndrome qui n a pas encore été reconnu officiellement en France soulève plusieurs problèmes à l échelon individuel et à l échelon collectif, en termes de dépistage comme de traitement. Chez les patients avec un syndrome métabolique, une hypertension artérielle et un diabète, il est évident qu un contrôle agressif de la pression artérielle et de la glycémie est indispensable, pour la prévention des complications rénales et extrarénales de ces deux affections. On ne peut affirmer que le traitement des autres composants du syndrome métabolique pourrait avoir une influence sur la progression de l insuffisance rénale. Il reste possible de penser qu une prise en charge agressive de l obésité et des anomalies lipidiques peut potentiellement améliorer la progression de l insuffisance rénale dans un contexte de syndrome métabolique, mais des investigations plus approfondies sur le rôle spécifique de

9 116597UJN_NEPHRO_Chap15 Page 179 Lundi, 12. mars :35 10 SYNDROME MÉTABOLIQUE ET REIN 179 l obésité et de la dyslipidémie sur la progression de la maladie rénale chronique sont indispensables. En cas de traitement pharmacologique, il reste à définir la meilleure façon d utiliser les médicaments chez les patients et à quel moment débuter le traitement. Agir sur les différents composants du syndrome métabolique peut nécessiter la prescription de plusieurs médicaments, ce qui soulève le problème de la compliance à long terme chez des patients asymptomatiques pour la plupart. BIBLIOGRAPHIE 1. REAVEN GM. Role of insulin resistance in human disease. Diabetes, 1988, 37, FERRANNINI E, HAFFNER SM, MITCHELL BD, STERN MP. Hyperinsulinaemia : the key feature of a cardiovascular and metabolic syndrome. Diabetologia, 1991, 34, Expert Panel on Detection, Evaluation, and Treatment of High Blood Cholesterol in Adults : Executive Summary of the Third Report of the National Cholesterol Education Program (NCEP) Expert Panel on Detection, Evaluation, and Treatment of High Blood Cholesterol in Adults (Adult Treatment Panel III). JAMA, 2001, 285, ALBERTI K, ZIMMET P, SHAW J. IDF Epidemiology Task Force Consensus Group : The metabolic syndrome a new worldwide definition. The Lancet, 2005, 366, FORD ES, GILES WH, DIETZ WH. Prevalence of the metabolic syndrome among US adults : findings from the third National Health and Nutrition Examination Survey. JAMA, 2002, 287, BONNET F, MARRE M, HALIMI JM et al. Waist circumference and the metabolic syndrome predict the development of elevated albuminuria in non-diabetic subjects : the DESIR Study. J Hypertens, 2006, 24, THE EUROPEAN GROUP FOR THE STUDY OF INSULIN RESISTANCE. Frequency of the WHO metabolic syndrome in European cohorts, and an alternative definition of an insulin resistance syndrome. Diabetes Metab, 2002, 28, BARKER DJ, BAGBY SP, HANSON MA. Mechanisms of disease : in utero programming in the pathogenesis of hypertension. Nat Clin Pract Nephrol, 2006, 2, RIDKER PM, BURING JE, COOK NR, RIFAI N. C-reactive protein, the metabolic syndrome, and risk of incident cardiovascular events. Circulation, 2003, 107, ISOMAA B, ALMGREN P, TUOMI T et al. Cardiovascular morbidity and mortality associated with the metabolic syndrome. Diabetes Care, 2001, 24, LAKKA HM, LAAKSONEN DE, LAKKA TA et al. The metabolic syndrome and total and cardiovascular disease mortality in middle-aged men. JAMA, 2002, 288, HUNSICKER LG, ADLER S, CAGGIULA A et al. Predictors of the progression of renal disease in the Modification of Diet in Renal Disease Study. Kidney Int, 1997, 51, MUNTNER P, CORESH J, SMITH JC et al. Plasma lipids and risk of developing renal dysfunction : The atherosclerosis risk in communities study. Kidney Int, 2000, 58, PALANIAPPAN L, CARNETHON M, FORTMANN SP. Association between microalbuminuria and the metabolic syndrome : NHANES III. Am J Hypertens, 2003, 16, CHEN J, MUNTNER P, HAMM LL et al. The metabolic syndrome and chronic kidney disease in U.S. adults. Ann Intern Med, 2004, 140, ISEKI K, IKEMIYA Y, KINJO K et al. Body mass index and the risk of development of end-stage renal disease in a screened cohort. Kidney Int, 2004, 65, KAMBHAM N, MARKOWITZ GS, VALERI AM et al. Obesity-related glomerulopathy : An emerging epidemic. Kidney Int, 2001, 59, CUSUMANO AM, BODKIN NL, HANSEN BC et al. Glomerular hypertrophy is associated with hyperinsulinemia and precedes overt diabetes in aging rhesus monkeys. Am J Kidney Dis, 2002, 40,

10 116597UJN_NEPHRO_Chap15 Page 180 Lundi, 12. mars : M. LAVILLE ET COLL. 19. CHAGNAC A, WEINSTEIN T, KORZETS A et al. Glomerular hemodynamics in severe obesity. Am J Physiol Renal Physiol, 2000, 278, F817-F HALL JE, HENEGAR JR, DWYER TM et al. Is obesity a major cause of chronic kidney disease? Adv Ren Replace Ther, 2004, 11, HIRSCHBERG R, ADLER S. Insulin-like growth factor system and the kidney : Physiology, pathophysiology, and therapeutic implications. Am J Kidney Dis, 1998, 31, KREISBERG JI. Insulin requirement for contraction of cultured rat glomerular mesangial cells in response to angiotensin II : Possible role for insulin in modulating glomerular hemodynamics. Proc Natl Acad Sci USA, 1982, 79, UNGER RH. Lipid overload and overflow : Metabolic trauma and the metabolic syndrome. Trends Endocrinol Metab, 2003, 14, TUOMILEHTO J, LINDSTRÖM J, ERIKSSON JG et al. Prevention of type 2 diabetes mellitus by changes in lifestyle among subjects with impaired glucose tolerance. N Engl J Med, 2001, 344, KNOWLER WC, BARRETT-CONNOR E, FOWLER SE et al. Reduction in the incidence of type 2 diabetes with lifestyle intervention or metformin. N Engl J Med, 2002, 346, CHIASSON JL, JOSSE RG, GOMIS R et al. Acarbose treatment and the risk of cardiovascular disease and hypertension in patients with impaired glucose tolerance : the STOP-NIDDM trial. JAMA, 2003, 290, TORGERSON JS, HAUPTMAN J, BOLDRIN MN, SJOSTROM L. XENical in the prevention of diabetes in obese subjects (XENDOS) study : a randomized study of orlistat as an adjunct to lifestyle changes for the prevention of type 2 diabetes in obese patients. Diabetes Care, 2004, 27, DREAM (DIABETES REDUCTION ASSESSMENT WITH RAMIPRIL AND ROSIGLITAZONE MEDICATION) TRIAL INVESTIGATORS, Gerstein HC, YUSUF S, BOSCH J et al. Effect of rosiglitazone on the frequency of diabetes in patients with impaired glucose tolerance or impaired fasting glucose : a randomised controlled trial. Lancet, 2006, 368, GERSTEIN HC, POGUE J, MANN JF et al. The relationship between dysglycaemia and cardiovascular and renal risk in diabetic and non-diabetic participants in the HOPE study : a prospective epidemiological analysis. Diabetologia, 2005, 48, CHIASSON JL, JOSSE RG, GOMIS R et al. STOP-NIDDM Trial Research Group Acarbose treatment and the risk of cardiovascular disease and hypertension in patients with impaired glucose tolerance : the STOP-NIDDM trial. JAMA, 2003, 290, DORMANDY JA, CHARBONNEL B, ECKLAND DJ et al. PROactive investigators Secondary prevention of macrovascular events in patients with type 2 diabetes in the PROactive Study (PROspective pioglitazone Clinical Trial In macrovascular Events) : a randomised controlled trial. Lancet, 2005, 366, YOUFEI GUAN. Peroxisome Proliferator-Activated Receptor Family and Its Relationship to Renal Complications of the Metabolic Syndrome. J Am Soc Nephrol, 2004, 15, PISTROSCH F, HERBRIG K, KINDEL B et al. Rosiglitazone improves glomerular hyperfiltration, renal endothelial dysfunction, and microalbuminuria of incipient diabetic nephropathy in patients. Diabetes, 2005, 54,

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Eugène Sobngwi, MD, PhD Service d Endocrinologie d Diabétologie Hôpital Saint-Louis, Paris 10 / INSERM U 671 Le diabète sucré en

Plus en détail

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir?

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le diabète de type 2 est une maladie chronique et progressive dont l incidence va en augmentant. Il n existe pas de traitement

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement DIU HTA François Gueyffier Service de pharmacologie clinique UMR CNRS 5558 CIC 201, LYON francois.gueyffier@chu-lyon.fr

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux PF Plouin, ESH Hypertension Excellence Center, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris La prise en charge de l hypertendu l concerne

Plus en détail

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Généralités / Contexte La chirurgie bariatrique: pas de relation quantitative claire entre

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2 Docteur R.POTIER DEFINITION DU DIABETE soit : Syndrome polyuro-polydipsique + amaigrissement + 1 glycémie > 2g/L 2 glycémies à jeun > 1,26g/l 1 glycémie

Plus en détail

Activité physique et diabète de type 2

Activité physique et diabète de type 2 Activité physique et diabète de type 2 D après le référentiel de la Société francophone du diabète : Duclos M et al, Médecine des maladies Métaboliques. 2011; 6 : 80-96 Forum Santé Vertolaye Le 10/10/2013

Plus en détail

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.»

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» «Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» Boire peu pour boire longtemps. Marcel Aymé Le vin est dans notre pays synonyme de plaisir (gastronomique) ou de déchéance (alcoolique). Le débat

Plus en détail

LES FACTEURS DE RISQUE

LES FACTEURS DE RISQUE LES FACTEURS DE RISQUE C EST QUOI UN FACTEUR DE RISQUE? C est une caractéristique lié à une personne, à son environnement à sa culture, à son mode de vie qui entraine pour elle une probabilité plus importante

Plus en détail

Le diabète en pédiatrie

Le diabète en pédiatrie Le diabète en pédiatrie Dre Isabelle Bouchard Pédiatre Clinique de diabète pédiatrique du CHUL Janvier 2012 Objectifs 1) Connaître les différences physiopathologiques entre le diabète type 1 et type 2

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an

PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an DEFINITION APPAREIL CARDIO-VASCULAIRE Buts : apporter aux organes ce dont ils ont besoin(o2 ) eliminer les déchets(co2.) APPAREIL : Pompe=cœur Tuyaux=artéres/veines PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an

Plus en détail

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition Emilie MONTASTIER, Carle PAUL Endocrinologie, Nutrition, Dermatologie Université Paul Sabatier, Hôpital Larrey UMR CNRS 5165,

Plus en détail

Nouvelles lignes directrices sur les lipides mieux cibler pour mieux traiter

Nouvelles lignes directrices sur les lipides mieux cibler pour mieux traiter L athérosclérose coronarienne Nouvelles lignes directrices sur les lipides mieux cibler pour mieux traiter 1 Jean Grégoire et Ragui Ibrahim Vous êtes à votre cabinet le premier lundi de janvier, premier

Plus en détail

FORMATION CONTINUE. L obésité abdominale NUMÉRO 19

FORMATION CONTINUE. L obésité abdominale NUMÉRO 19 FORMATION CONTINUE NUMÉRO 19 L obésité abdominale N???? - CAHIER 2???????? DÉCEMBRE 2006 PHOTO BSIP Dossier réalisé par le Dr Jean-Michel BORYS, diabétologue-endocrinologue, Armentières, et le Dr François

Plus en détail

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont

Plus en détail

Un diabète de type 2. Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec. Atelier animé par :

Un diabète de type 2. Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec. Atelier animé par : Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec Un diabète de type 2 Atelier animé par : Pr Martine Duclos CHU Montpied, Clermont-ferrand Dr Julien Aucouturier UFR STAPS, Lille Séminaire interactif

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours 878 RECOMMANDATION DE BONNE PRATIQUE Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Recommandations pour la pratique clinique ARGUMENTAIRE Septembre 2011 1 Les recommandations

Plus en détail

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08 Diabète de type 2 et Sport Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008 Mise à jour 24-06-08 L activité physique est recommandée depuis longtemps aux patients diabétiques Dès la fin du 19 ème siècle,

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! SANTÉ stop cholesterol diabete hypertension E-BOOK équilibre Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! un peu d histoire... Il y a 200 ans, un Français faisait en moyenne entre

Plus en détail

chez le diabétique de type 2 : la peur de l hypoglycémie

chez le diabétique de type 2 : la peur de l hypoglycémie L exercice chez le diabétique de type 2 : la peur de l hypoglycémie Le diabète de type 2 est destiné, dans les prochaines années, à atteindre des proportions endémiques, autant chez les enfants et les

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

S. Hercberg, Key-words: Antioxidants, Vitamins, Minerals, Randomized trial, Supplementation.

S. Hercberg, Key-words: Antioxidants, Vitamins, Minerals, Randomized trial, Supplementation. 2006. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés Ann Pharm Fr 2006, 64 : 397-401 Stress oxydant L étude SU.VI.MAX, un essai contrôlé randomisé, en double aveugle, testant l effet de la supplémentation en

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Le VIH et votre apparence physique

Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Les personnes séropositives subissent-elles souvent des changements de l apparence physique? Il est difficile de dire avec exactitude

Plus en détail

Ac#vité Physique et Diabète

Ac#vité Physique et Diabète Ac#vité Physique et Diabète DIAPASON 36 MSA Châteauroux 2012 Dr Thierry KELLER 27 & 28 septembre 2012 Quels Constats? L inac#vité TUE!! "30% Mortalité totale 9% Risque Cardio-Vasculaire (coronaropathie)

Plus en détail

Dr Ottaviani Service de Rhumatologie Hôpital Bichat Staff du 23 Mai 2014

Dr Ottaviani Service de Rhumatologie Hôpital Bichat Staff du 23 Mai 2014 Obésité et rhumatismes inflammatoires Dr Ottaviani Service de Rhumatologie Hôpital Bichat Staff du 23 Mai 2014 Obésité 1 Obesity Trends* Among U.S. Adults BRFSS, 1985 (*BMI 30, or ~ 30 lbs overweight for

Plus en détail

Primeurs en cardiologie I

Primeurs en cardiologie I Primeurs en cardiologie I Chicago Emmanuèle Garnier Le congrès de l American College of Cardiology (ACC), qui avait lieu du 29 mars au 1 er avril, a permis le dévoilement en primeur de nombreux résultats

Plus en détail

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse UDM télésurveillée Pour P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse Peut-on être en 2013 opposé au développement de la télémédecine? Pourquoi les patients en insuffisance rénale

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Activité physique. et diabète de type 2

Activité physique. et diabète de type 2 Dossier thématique 31 M. Duclos 1, J.-F. Gautier 2 1 Service de médecine du sport et des explorations fonctionnelles, CHU Gabriel-Montpied, Clermont-Ferrand, & Laboratoire de nutrition humaine, INRA UMR

Plus en détail

Le diabète de type 2 ou diabète non insulinodépendant

Le diabète de type 2 ou diabète non insulinodépendant Le diabète de type 2 ou diabète non insulinodépendant (DNID) (223b) Professeur Serge HALIMI Avril 2003 (Mise à jour Février 2005) Pré-requis : Physiologie de la régulation de la glycémie Actions de l insuline

Plus en détail

Le diabète en France L épidémie silencieuse du XXI ème siècle. Optimiser la prise en charge du diabète afin de limiter son expansion et son coût

Le diabète en France L épidémie silencieuse du XXI ème siècle. Optimiser la prise en charge du diabète afin de limiter son expansion et son coût Le diabète en France L épidémie silencieuse du XXI ème siècle Optimiser la prise en charge du diabète afin de limiter son expansion et son coût Le diabète est une véritable épidémie. Cette maladie chronique

Plus en détail

Evaluation du risque Cardio-vasculaire MOHAMMED TAHMI

Evaluation du risque Cardio-vasculaire MOHAMMED TAHMI Evaluation du risque Cardio-vasculaire MOHAMMED TAHMI La pression artérielle normale n existe plus. L hypertension artérielle n existe plus. On soigne un risque cardiovasculaire. Plus celui-ci est élevé

Plus en détail

Diabète et hypoglycémies

Diabète et hypoglycémies Diabète et hypoglycémies Docteur Karim LACHGAR Chef de service de diabétologie endocrinologie Hôpital Simone Veil Eaubonne Montmorency Karim.lachgar@ch-simoneveil.fr 15 e journée des associations du Val

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE ET SPORT Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE TYPE 1#TYPE 2 Jeunes sportifs Risque hypoglycémie Adaptation schémas Autosurveillance +++ Sports souvent sources de difficultés Contre

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Septembre 2011 Pourquoi repérer l excès de poids? Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé? Quand diagnostiquer

Plus en détail

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique Université d été E-Santé Castres-Mazamet 4, 5, 6 juillet 2012 «Des supports numériques au service de l éducation thérapeutique des patients» Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Plus en détail

DEFICIENCES METABOLIQUES ET ACTIVITES PHYSIQUES ADAPTEES. OBESITE DIABETE I et II (M. AMATO)

DEFICIENCES METABOLIQUES ET ACTIVITES PHYSIQUES ADAPTEES. OBESITE DIABETE I et II (M. AMATO) DEFICIENCES METABOLIQUES ET ACTIVITES PHYSIQUES ADAPTEES OBESITE DIABETE I et II (M. AMATO) 1 OBESITE 2 OBESITES DE GRADE III ou MORBIDE, espérance de vie limitée 3 ans (grade II) à 10 ans (grade III)*

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Recommandations sur le traitement du diabète de type 2

Recommandations sur le traitement du diabète de type 2 RECOMMANDATIONS Forum Med Suisse 2009;9(3):50 55 50 Recommandations sur le traitement du diabète de type 2 Déclaration de consensus de la Société Suisse d Endocrinologie-Diabétologie Commentaire d experts

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

APS résumé partie III

APS résumé partie III 1 APS résumé partie III Les outils d évaluation de l activité physique Le but est de quantifier/ évaluer les activités physiques habituelles (non-structurées).on a plusieurs méthodes : - Indirectes (subjectives)

Plus en détail

Risque Cardiovasculaires au cours des Vascularites et des pathologies inflammatoires chroniques

Risque Cardiovasculaires au cours des Vascularites et des pathologies inflammatoires chroniques Risque Cardiovasculaires au cours des Vascularites et des pathologies inflammatoires chroniques Dr Jérôme CONNAULT Service de Médecine Interne et Vasculaire CHU Nantes Société Algérienne de Médecine Interne

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

UN ENNEMI DU CŒUR ET DES ARTÈRES

UN ENNEMI DU CŒUR ET DES ARTÈRES DIABÈTE UN ENNEMI DU CŒUR ET DES ARTÈRES La Fédération Française de Cardiologie finance : prévention, recherche, réadaptation et gestes qui sauvent grâce à la générosité de ses donateurs UN ENNEMI DU CŒUR

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Obésité chez l enfant Epidémie, Causes, Prévention. PD Dr. Jardena Puder Service de l endocrinologie, diabétologie et métabolisme, CHUV

Obésité chez l enfant Epidémie, Causes, Prévention. PD Dr. Jardena Puder Service de l endocrinologie, diabétologie et métabolisme, CHUV Obésité chez l enfant Epidémie, Causes, Prévention PD Dr. Jardena Puder Service de l endocrinologie, diabétologie et métabolisme, CHUV Menu du jour Épidémie de l obésité chez l enfant Epidémiologie Facteurs

Plus en détail

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

CANRISK. Questionnaire canadien sur le risque de diabète. Guide de l utilisateur à l intention des pharmaciens

CANRISK. Questionnaire canadien sur le risque de diabète. Guide de l utilisateur à l intention des pharmaciens CANRISK Questionnaire canadien sur le risque de diabète Guide de l utilisateur à l intention des pharmaciens CANRISK Questionnaire canadien sur le risque de diabète Guide de l utilisateur à l intention

Plus en détail

Le psoriasis est reconnu depuis

Le psoriasis est reconnu depuis et comorbidités cardiométaboliques Résumé : Les études récentes ont montré que le psoriasis est associé à un risque accru de comorbidités incluant le syndrome métabolique, l obésité, le diabète, l hypertension,

Plus en détail

Recommandations SFC/ALFEDIAM sur la prise en charge du patient diabétique vu par le cardiologue

Recommandations SFC/ALFEDIAM sur la prise en charge du patient diabétique vu par le cardiologue RECOMMANDATIONS SFC/ALFEDIAM Recommandations SFC/ALFEDIAM sur la prise en charge du patient diabétique vu par le cardiologue Recommandations, argumentaire, références B. Charbonnel, B. Bouhanick, C. Le

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

En savoir plus sur le diabète

En savoir plus sur le diabète En savoir plus sur le diabète 2 Qu est-ce que le diabète? Le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang, on appelle cela l hyperglycémie. Le diabète est une maladie chronique qui survient

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Guide de prise en charge du diabete de type 2 pour l afrique sub-saharienne. Fédération Internationale du Diabète Region Afrique

Guide de prise en charge du diabete de type 2 pour l afrique sub-saharienne. Fédération Internationale du Diabète Region Afrique Guide de prise en charge du diabete de type 2 pour l afrique sub-saharienne Fédération Internationale du Diabète Region Afrique i TABLE DES MATIERES REMERCIEMENTS... 1 1. AVANT-PROPOS... 2 2. PREFACE...

Plus en détail

Sport et maladies métaboliques (obésité, diabète)

Sport et maladies métaboliques (obésité, diabète) Sport et maladies métaboliques (obésité, diabète) Chef du service de médecine du sport, CHU de Clermont-Ferrand Monsieur Julien AUCOUTURIER Maître de conférences STAPS 60 % des diabétiques de type 2 sont

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

maladies des artères Changer leur évolution Infarctus du myocarde Accident vasculaire cérébral Artérite des membres inférieurs

maladies des artères Changer leur évolution Infarctus du myocarde Accident vasculaire cérébral Artérite des membres inférieurs maladies des artères Infarctus du myocarde Accident vasculaire cérébral Artérite des membres inférieurs maladies des artères : comment, pourquoi? La principale maladie de nos artères, appelée athérosclérose,

Plus en détail

LE POINT SUR... Prévention nutritionnelle du diabète de type 2 : un projet réaliste? Dépistage. Une prévention est-elle possible?

LE POINT SUR... Prévention nutritionnelle du diabète de type 2 : un projet réaliste? Dépistage. Une prévention est-elle possible? Prévention nutritionnelle du diabète de type 2 : un projet réaliste? Hélène Bihan, Hôpital Avicenne, Unité de Recherche Epidémiologique Nutritionnelle, helene.bihan@avc.aphp.fr a prévention du diabète

Plus en détail

Un tsunami économique

Un tsunami économique Un tsunami économique le coût du diabète au Canada Décembre 2009 Table des matières Sommaire... 2 Introduction... 5 Qu est-ce que le diabète?... 5 Modèle canadien des coûts du diabète... 8 Présentation

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

LA DIETETIQUE DU DIABETE

LA DIETETIQUE DU DIABETE LA DIETETIQUE DU DIABETE (Ed. ALPEN) 95 pages Docteur Eric MENAT PRENEZ-VOUS EN CHARGE ET EVITEZ LES ERREURS ALIMENTAIRES Pendant des siècles, les épidémies, fléaux de l humanité, étaient principalement

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

DIABÈTE SUCRÉ DE TYPE 2

DIABÈTE SUCRÉ DE TYPE 2 Société Scientifique de Médecine Générale Recommandations de Bonne Pratique DIABÈTE SUCRÉ DE TYPE 2 Auteurs Johan Wens, Patricia Sunaert, Frank Nobels, Luc Feyen, Paul Van Crombruggen, Hilde Bastiaens,

Plus en détail

Les reins sont foutus

Les reins sont foutus Les reins sont foutus quelles sont les avenues? F O R M A T I O N C O N T I N U E Vous voyez en relance M me Bouthillier, 83 ans, atteinte d insuffisance cardiaque ischémique, d hypertension artérielle,

Plus en détail

6 novembre 2014. Modifier son style de vie pour améliorer la dyslipidémie? et pour diminuer le risque cardiovasculaire

6 novembre 2014. Modifier son style de vie pour améliorer la dyslipidémie? et pour diminuer le risque cardiovasculaire 6 novembre 2014 Modifier son style de vie pour améliorer la dyslipidémie? et pour diminuer le risque cardiovasculaire Ulrich Keller, Prof. Dr. med. FMH Endocrinologie-Diabétologie Consultant, Clinique

Plus en détail

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23.1. Critères de jugement binaires Plusieurs mesures (indices) sont utilisables pour quantifier l effet traitement lors de l utilisation d

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

APRÈS L'ACCIDENT CORONAIRE

APRÈS L'ACCIDENT CORONAIRE APRÈS L'ACCIDENT CORONAIRE CE QUE JE DOIS FAIRE POUR PRÉVENIR LA RÉCIDIVE! Informations et conseils pour une bonne réadaptation La fédération française de cardiologie finance : prévention, recherche, réadaptation

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE I. ÉPIDÉMIOLOGIE En France, le diabète de type 1 touche 0,38 % de la population totale et environ 10 % des diabétiques.

Plus en détail