Activités physiques pour les personnes atteintes d une maladie chronique Pr. Grégory NINOT

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1 Activités physiques pour les personnes atteintes d une maladie chronique Pr. Grégory NINOT Directeur du laboratoire EA4206 Conduites Addictives, de Performance et Santé

2 Une confusion courante Différences entre deux types de maladie Contexte Signes Apparition Modèle Relations Évolution Travail Observance Souffrance Attitude Traitement Aiguë Urgence Évidents Brutale Réductionniste Linéaires Connue et guérissable Hiérarchisé Passive Momentanée Reconnaissant Prise en charge Chronique «àvie» Insidieux Progressive Systémique Complexes Peu prévisible ou réversible Transdisciplinaire Active Épisodique «consommateur» Accompagnement

3 Espérance de vie augmentée des personnes malades chroniques Progrès de la médecine (urgence, chirurgie, traitements ) Organisation Mondiale de la Santé (2006)

4 Augmentation de la durée e de vie, en qualité Pyramide des âges en 2000 et 2050 (INSEE, 2002) Hypothèse maintien de la féconditf condité à 1,8 enfant / femme et prolongation baisse de la mortalité au même rythme

5 Une prise de conscience des politiques Risques cumulés s de développer d une MC avec l avancl avancée e en âge (OMS, 2006)

6 Une prise de conscience des politiques Plan ministériel ( )

7 Des expertises aux recommandations Moins de cardiopathies chez les personnes actives (Morris, 1953) Relation entre dépense d énergétique totale (kcal/sem sem) ) et taux de mortalité (Paffenbarger et al., 1986) 100 Taux de mortalité : âge/ hommes par an < Kilocalories par semaine durant l activité physique >3500 (INSERM, 2008)

8 Des expertises aux recommandations Condition physique et mortalité Taux de mortalité : âge/ hommes par année Faible Moyenne Hommes Femmes Elevée Groupe de condition physique Importance de la condition physique lien avec la masse corporelle lien avec le profil oestrogénique (Blair et al., 1989) Hardman BJSM 1999; Blair et coll. JAMA 1989

9 Les associations de «patients» Pattern d activité physique et âge Diminution significative de l AP au moment de l adolescence (Stone et coll. AJMP 1998; Sallis MSSE 2000) Baromètre santé 2002 (Guilbert et coll. BEHI 2003) - 96% des adolescents déclarent avoir été actifs la veille (marche ou AP) - 64% des filles - 79% des garçons - 15% des filles - 24% des garçons ont réalisé des AP + de 30 min déclarent avoir eu une AP vigoureuse dans les 15 jours précédents La majorité des adolescents (70%) n atteignent pas les recommandations de 60 min/j (Simon et coll. IJO 2004, JPP 2005) Diminution significative de l AP tout au long de la vie (Guilbert et coll. BEHI 2003)

10 Des expertises aux recommandations Expertise collective INSERM (INSERM, 2008)

11 Éducation pour la santé et activité physique indissociables L activité physique pour l activité physique? Bien-être Activité physique 1 Activité physique 2 + Éducation pour la santé (Desharnais et al., 1993) Recommandation 1: Associer un message de santé à un programme d exercice

12 La relation pédagogique en santé Observance à l activité physique après un programme Pratiquants poursuivant l activité physique Attention à la fatigue causée par la maladie, idée contre-intuitive qu elle impose le repos! 50% 40% 6 mois 12 mois (Weinberg et Gould, 1997) Recommandation 2: Préparer un climat pédagogique sécurisant et motivant

13 Quelle dose d activité physique? Bénéfices santé: toutes les activités physiques ne se valent pas Bénéfices santé Faible Modérée Intense Intensité (INSERM, 2008) Recommandation 3: Individualiser les doses (nature, intensité, durée, fréquence)

14 Médecine et psychologie par les preuves Preuves de l efficacité des activités physiques sur la santé mentale Maladie chronique Ex. auteurs Preuve anxiété modérée à légère BPCO, cancer, cardiopathies Markes et al. (2006) B dépression modérée à légère Maladie organique Pedersen & Saltin (2006) A estime de soi faible Maladie organique Lacasse et al. (2008) B addiction Dépendance alcool, tabac Pedersen & Saltin (2006) C socialisation Maladie organique Pedersen & Saltin (2006) C mémoire à court terme Maladie organique Pedersen & Saltin (2006) C double tâche Maladie organique Pedersen & Saltin (2006) B bien-être et qualité de vie Toute maladie chronique Martin et al. (2009) B consultation non programmée BPCO, cancer, diabète T2 Cramp et al. (2008) B hospitalisation BPCO, cancer Lacasse et al. (2008) B durée de vie sans incapacité BPCO Garcia-Aymerich et al. (2006) C Recommandation 4: Évaluer les bénéfices des programmes

15 Kinésiophobie et surestimation Estimation de ses capacités physiques 30% 30% 40% Adulte «sain»

16 Kinésiophobie et surestimation Estimation de ses capacités physiques 70% 30% 30% 10% 40% 20% Adulte «sain» Adulte maladie chronique Recommandation 5: Tenir compte des sous et sur-estimations des participants

17 Cercle vicieux du déconditionnement physique (CVDP) La composante psychologique du cercle vicieux (Préfaut et Ninot, 2009) Recommandation 6: Avoir conscience du caractère insidieux du CVDP

18 Vitesse des progrès Les cinétiques des bénéfices des activités physiques Bénéfices psychologique physiologique seuil clinique semaines (Ninot et al., 2006) Recommandation 7: Indiquer les bénéfices psychologiques en début (programme)

19 Effets systémiques d une maladie chronique Effets systémiques d une maladie chronique, l exemple de la BPCO (Fabbri et al., 2008) Recommandation 8: Agir par l AP sur les effets systémiques et les comorbidités

20 Variabilité intra-individuelle L instabilité psychologique du malade chronique 10 9 Homme (65 ans) 10 9 Homme souffrant de BPCO (65 ans) (Ninot et al., in press) Recommandation 9: S adapter aux dispositions du jour (de la FC à l EVA d effort)

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