L appareil respiratoire. Stéphane Vinit

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L appareil respiratoire. Stéphane Vinit"

Transcription

1 L appareil respiratoire Stéphane Vinit

2 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 2 Mécanismes ventilatoires 3 Les échanges et transports gazeux 4 Le contrôle de la respiration Conclusion

3 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 2 Mécanismes ventilatoires 3 Les échanges et transports gazeux 4 Le contrôle de la respiration Conclusion

4 Introduction La fonction respiratoire est une fonction vitale chez l être humain. Si absence de ventilation et d hématose supérieure à 3 min =>Atteintes graves. Baleine peut rester en apnée jusqu à une heure!!! 11min35sec pour le record d apnée chez l homme. Ventilation Chez l homme, la ventilation est visible, quantifiable, et permet les échanges aériens intérieurs / extérieurs => entrée d oxygène et expiration de dioxyde de carbone via les conduits aériens. Hématose Echanges gazeux entre O2 et CO2 qui ont lieu au niveau des poumons.

5 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 1.1 Organisation anatomique et histologique 1.2 La circulation pulmonaire 1.3 La zone d échange: la barrière alveolo capillaire 1.4 Les plèvres

6 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 1.1 Organisation anatomique et histologique 1.2 La circulation pulmonaire 1.3 La zone d échange: la barrière alveolo capillaire 1.4 Les plèvres

7 1 Organisation de l appareil respiratoire 1.1 Organisation anatomique et histologique

8 1 Organisation de l appareil respiratoire 1.1 Organisation anatomique et histologique Parcours aérien Les fosses nasales Filtration, humidification et réchauffement de l air inspiré. Le pharynx Carrefour aéro digestif, composé de 3 niveaux

9 1 Organisation de l appareil respiratoire 1.1 Organisation anatomique et histologique Le larynx Epiglotte Phonation (cordes vocales) La trachée Conduit musculo cartilagineux Longueur ~ 12 cm Les bronches Ou «arbre bronchique» 1. Bronche souche 2. Lobère 3. Segmentaire 4. Sous segmentaire 5. Bronchioles Broncho motricité (muscles de Reissessen) Clairance muco ciliaire Les bronchioles

10 1 Organisation de l appareil respiratoire 1.1 Organisation anatomique et histologique

11 1 Organisation de l appareil respiratoire 1.1 Organisation anatomique et histologique 1. épithélium pseudostratifié 2. le chorion 3. le muscle de Reissessen 4. des glandes bronchiques.

12 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 1.1 Organisation anatomique et histologique 1.2 La circulation pulmonaire 1.3 La zone d échange: la barrière alveolo capillaire 1.4 Les plèvres

13 1 Organisation de l appareil respiratoire 1.2 La circulation pulmonaire Zone d échange

14 1 Organisation de l appareil respiratoire 1.2 La circulation pulmonaire Zone d échange

15 1 Organisation de l appareil respiratoire 1.2 La circulation pulmonaire

16 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 1.1 Organisation anatomique et histologique 1.2 La circulation pulmonaire 1.3 La zone d échange: la barrière alveolo capillaire 1.4 Les plèvres

17 1 Organisation de l appareil respiratoire 1.3 La zone d échange: la barrière alvéolo capillaire Pneumocyte II Sécrétion du surfactant Pneumocyte I Essentiel de la surface alvéolaire Faible épaisseur, favorise les échanges gazeux Macrophage ou macrophagocytes (cellules à poussière) Prématurés: 32 ème semaine poumons mâtures car surfactant. Sinon, injection de corticoïdes à la mère, ou injection directe surfactant dans les poumons.

18 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 1.1 Organisation anatomique et histologique 1.2 La circulation pulmonaire 1.3 La zone d échange: la barrière alveolo capillaire 1.4 Les plèvres

19 1 Organisation de l appareil respiratoire 1.4 Les plèvres Appelées séreuses du fait qu elles contiennent les organes intrathoraciques Rôle: solidarisent les poumons à la cage thoracique et au diaphragme.

20 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 2 Mécanismes ventilatoires 2.1 Les muscles respiratoires 2.2 La mécanique de la ventilation

21 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 2 Mécanismes ventilatoires 2.1 Les muscles respiratoires 2.2 La mécanique de la ventilation

22 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 2 Mécanismes ventilatoires 2.1 Les muscles respiratoires 2.2 La mécanique de la ventilation

23 2 Mécanismes ventilatoires 2.1 Les muscles respiratoires Inspiration: Acte actif, contraction musculaire Expiration: Acte passif, principalement relâchement musculaire Le diaphragme: principal muscle inspiratoire A l inspiration, il se contracte et entraine sa descente, qui permet aux poumons de se gonfler d air.

24 2 Mécanismes ventilatoires 2.1 Les muscles respiratoires Muscles inspiratoires accessoires: Intercostaux (élévateurs de côtes) Pectoraux Muscles expiratoires: Normalement pas de muscles expiratoires (acte passif de relâchement musculaire) Expiration forcée: Abdominaux, intercostaux (ex: toux)

25 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 2 Mécanismes ventilatoires 2.1 Les muscles respiratoires 2.2 La mécanique de la ventilation

26 2 Mécanismes ventilatoires 2.2 La mécanique de la ventilation Origine de la pression intrapleurale

27 2 Mécanismes ventilatoires 2.2 La mécanique de la ventilation

28 2 Mécanismes ventilatoires 2.2 La mécanique de la ventilation

29 2 Mécanismes ventilatoires 2.2 La mécanique de la ventilation Origine de la pression intrapleurale

30 2 Mécanismes ventilatoires 2.2 La mécanique de la ventilation

31 2 Mécanismes ventilatoires 2.2 La mécanique de la ventilation => Loi de Boyle Mariotte

32 2 Mécanismes ventilatoires 2.2 La mécanique de la ventilation

33 2 Mécanismes ventilatoires 2.2 La mécanique de la ventilation

34 2 Mécanismes ventilatoires 2.2 La mécanique de la ventilation Caractéristiques de la ventilation: Fréquence ventilatoire: Adulte: 15 /18 inspiration par min au repos Bébé: 45 insp/min Enfant de 5 ans: 25 insp/min

35 2 Mécanismes ventilatoires 2.2 La mécanique de la ventilation Volume et capacité pulmonaire: Volume courant (VT): 0.5L (mesurable) Volume de réserve inspiratoire: 2 a 3L (directement mesurable) Volume de réserve expiratoire: 0.7 a 1.2L (directement mesurable) Capacité vitale: VT+VRI+VRE (tout l air mobilisé, mesurable): 3.5 a 4L Volume résiduel (qui reste même après expiration forcée): 1.2L (non mesurable) Capacité pulmonaire totale (Capacité vitale + Volume résiduel): 5 a 5.5L CRF: capacité résiduelle fonctionnelle (volume pulmonaire de repos, mesure indirecte).! Les volumes varient souvent précocement dans les maladies respiratoires dans les maladies obstructives : CPT et VR augmentent ainsi que VR/CPT dans les maladies restrictives : CPT et CV diminuent mais pas VR ; VR/CPT augmente dans les atteints musculaires : CPT diminue ; VR et VR/CPT augmentent

36 2 Mécanismes ventilatoires 2.2 La mécanique de la ventilation Le cycle ventilatoire Débit L/S V T : volume courant T I : durée de l inspiration T E : durée de l expiration T TOT : durée du cycle ventilatoire = période de la ventilation =1/Fréquence ventilatoire V T /T TOT = V E

37 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 2 Mécanismes ventilatoires 3 Les échanges et transports gazeux 3.1 L hématose 3.2 Les échanges tissulaires

38 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 2 Mécanismes ventilatoires 3 Les échanges et transports gazeux 3.1 L hématose 3.2 Les échanges tissulaires

39 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 2 Mécanismes ventilatoires 3 Les échanges et transports gazeux 3.1 L hématose 3.2 Les échanges tissulaires

40 3 Les échanges et transports gazeux 3.1 L hématose

41 3 Les échanges et transports gazeux 3.1 L hématose Transformation du sang pauvre en dioxygène et riche en dioxyde de carbone en sang réoxygéné. Cet échange gazeux se produit au niveau des capillaires des alvéoles pulmonaires, lors de la ventilation. Mécanisme de diffusion (gradient) Barrière alvéolo capillaire

42 3 Les échanges et transports gazeux 3.1 L hématose

43 3 Les échanges et transports gazeux 3.1 L hématose

44 3 Les échanges et transports gazeux 3.1 L hématose

45 3 Les échanges et transports gazeux 3.1 L hématose

46 3 Les échanges et transports gazeux 3.1 L hématose

47 3 Les échanges et transports gazeux 3.1 L hématose

48 3 Les échanges et transports gazeux 3.1 L hématose

49 3 Les échanges et transports gazeux 3.1 L hématose

50 3 Les échanges et transports gazeux 3.1 L hématose Transformation du sang pauvre en dioxygène et riche en dioxyde de carbone en sang réoxygéné. Cet échange gazeux se produit au niveau des capillaires des alvéoles pulmonaires, lors de la ventilation. Mécanisme de diffusion (gradient) Barrière alvéolo capillaire O2 Pp 40mmHg CO2 Pp 46mmHg O2 Pp 100mmHg CO2 Pp 40mmHg Air: Pp O2 100mmHg, Pp CO2 0.02mmHg

51 3 Les échanges et transports gazeux Oxygène: Dioxyde de carbone:

52 3 Les échanges et transports gazeux L équilibre acido basique

53 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 2 Mécanismes ventilatoires 3 Les échanges et transports gazeux 3.1 L hématose 3.2 Les échanges tissulaires

54 3 Les échanges et transports gazeux 3.2 Les échanges tissulaires Diffusion (gradient) O2 Pp 100mmHg CO2 Pp 40mmHg O2 Pp 40mmHg CO2 Pp 46mmHg La cellule qui est pauvre en oxygène devient riche en oxygène. Le sang qui était riche en oxygène en arrivant se retrouve appauvris, il est maintenant riche en CO2! réoxygénation de la cellule

55 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 2 Mécanismes ventilatoires 3 Les échanges et transports gazeux 4 Le contrôle de la respiration 4.1 Le contrôle central 4.2 Régulations

56 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 2 Mécanismes ventilatoires 3 Les échanges et transports gazeux 4 Le contrôle de la respiration 4.1 Le contrôle central 4.2 Régulations

57 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 2 Mécanismes ventilatoires 3 Les échanges et transports gazeux 4 Le contrôle de la respiration 4.1 Le contrôle central 4.2 Régulations

58 4 Le contrôle de la respiration 4.1 Le contrôle central Commande volontaire corticale Bulbe rachidien Générateur central de rythme Nerf phrénique Nerf Thoracique Diaphragme

59 4 Le contrôle de la respiration 4.1 Le contrôle central

60 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 2 Mécanismes ventilatoires 3 Les échanges et transports gazeux 4 Le contrôle de la respiration 4.1 Le contrôle central 4.2 Régulations

61 4 Le contrôle de la respiration 4.2 Régulations Différents types de récepteurs/senseurs qui régulent la respiration: Chémorécepteurs pour O2 (corps carotidiens au niveau du sinus aortique), CO2 (bulbe rachidien), ph (acidité). Récepteurs à l étirement (poumons) Récepteurs musculaires (muscles intercostaux, diaphragme) Muscles lisses bronchiques : Système Nerveux Végétatif : parasympathique => Bronchoconstriction sympathique => Broncho dilatation Modulation de la fréquence respiratoire par l adrénaline.

62 4 Le contrôle de la respiration 4.2 Régulations

63 4 Le contrôle de la respiration 4.2 Régulations Chémorécepteurs Mécanorécepteurs po 2, pco 2 et ph

64 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 2 Mécanismes ventilatoires 3 Les échanges et transports gazeux 4 Le contrôle de la respiration Conclusion

65 Introduction 1 Organisation de l appareil respiratoire 2 Mécanismes ventilatoires 3 Les échanges et transports gazeux 4 Le contrôle de la respiration Conclusion

66 Hypothalamus Pour résumer Cortex cérébral Facteurs chimiques Centres respiratoires Diaphragme (force et fréquence de contraction) Amplitude et fréquence respiratoire Ventilation

67 PpO2art PpCO2 art ph Pour résumer Facteurs chimiques PpCO2art PpO2 art ph Centres respiratoires Diaphragme (force et fréquence de contraction) Amplitude et fréquence respiratoire Ventilation Régulation PCO2 et PO2 art, et ph

68 Conclusion L appareil respiratoire soumis aux contraintes Poumon normal : importantes réserves ( repos ) Faire face besoins métaboliques ( exercice ) Poumon : principal lien physiologique avec l environnement ( 30 > peau ) Desires de l homme (escalade, plongée ) : véritables agressions système respiratoire

69 Conclusion L appareil respiratoire soumis aux contraintes Cas du vieillissement: Elasticité qui diminue et rigidité des tissus et conduits aériens. Diminution de la compliance pulmonaire et thoracique (volumes réduits). Baisse capacité ventilatoire car muscles moins forts. Baisse de la PaO2. Réduction de l activité des macrophagocytes alvéolaires. Baisse de l activité des cils de l épithélium. Cas de l exercice: Ventilation multipliée jusqu à 20 fois! Explication semble basique : PaO2, PaCO2, PH Mais tel n est pas le cas!!!

70 Conclusion Augmentation du rythme durant l exercice Générateur de rythme bulbe Stimulation des M respiratoires

71 Conclusion Le système respiratoire est une formidable fonction: Adaptation à différents environnements (Altitude) Adaptation aux différents besoins (exercice, sommeil) Adaptation aux contraintes (positionnement) Grande capacité respiratoire

72 FIN

La fonction respiratoire

La fonction respiratoire La fonction respiratoire Introduction Fonction vitale : Au-delà de 3 min = atteintes graves Après 5 min = très altérés On parle de 3 phénomènes : Ventilation : respiration visible, échanges aériens intérieur

Plus en détail

Fonctions non ventilatoires

Fonctions non ventilatoires UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 11 : Fonctions non ventilatoires Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Physiologie du nouveau-né

Physiologie du nouveau-né Physiologie du nouveau-né Jamil Hamza: Praticien hospitalier, DES en anesthésie-réanimation Paul Sacquin: Attaché, département d'anesthésie-réanimation Lionel Simon: Chef de clinique-assistant, département

Plus en détail

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 Appareil respiratoire-organogénèse de l appareil digestif Cours du Pr. PRUDHOMME Séance préparée par Anissa BARAKAT, Caroline

Plus en détail

Fonctionnement de l organisme et besoin en énergie

Fonctionnement de l organisme et besoin en énergie Partie 2 Fonctionnement de l organisme et besoin en énergie Y Cette partie doit permettre à l élève d appréhender quelques aspects généraux concernant le fonctionnement du corps humain. Il s agit principalement

Plus en détail

Ventilation mécanique à domicile

Ventilation mécanique à domicile RÉVISION DE CATÉGORIES HOMOGÈNES DE DISPOSITIFS MÉDICAUX Ventilation mécanique à domicile Dispositifs médicaux et prestations associées pour traitement de l insuffisance respiratoire Date de validation

Plus en détail

Groupe 1 somnovni 12/12/14

Groupe 1 somnovni 12/12/14 Recommandations HAS 2014! Pas encore parues indications VNI! Indication VNI en cas d une hypoventilation alveolaire = Hypercapnie : " PtCO2 nocturne > 50 mmhg " Et/ou d une PaCO2 diurne > 45 mmhg! Cas

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

Consignes de sécurité Manipulation du dioxyde de carbone CO 2

Consignes de sécurité Manipulation du dioxyde de carbone CO 2 Consignes de sécurité Manipulation du dioxyde de carbone CO 2 Le dioxyde de carbone Le dioxyde de carbone est un gaz incolore, quasiment inodore et insipide. Il est donc pratiquement indétectable par les

Plus en détail

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc.

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. NAVA pourquoi pas Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. 7e Symposium en thérapie respiratoire HSCM 1 décembre 2012 Le mode NAVA o Neurally Adjusted Ventilatory Assist Neuro-Asservissement

Plus en détail

Guide. du trachéotomisé. P i o n n i e r e t spécialiste. CREA GUIDE ANTADIR 3 Paulo.indd 1 11/09/08 15:46:10

Guide. du trachéotomisé. P i o n n i e r e t spécialiste. CREA GUIDE ANTADIR 3 Paulo.indd 1 11/09/08 15:46:10 Guide du trachéotomisé P i o n n i e r e t spécialiste CREA GUIDE ANTADIR 3 Paulo.indd 1 11/09/08 15:46:10 CREA GUIDE ANTADIR 3 Paulo.indd 2 11/09/08 15:46:12 Guide du trachéotomisé Vous est offert par

Plus en détail

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire Docteur Jean-Pierre PERTEK Chef de service d anesthésie réanimation L arrêt cardio-respiratoire est un événement

Plus en détail

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 Chapitre 121 La ventilation non invasive (VNI) de l enfant A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 1. Définition La VNI se définit comme une technique destinée à augmenter la ventilation alvéolaire sans utiliser

Plus en détail

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) Définition La définition scientifique de la BPCO est la suivante : «maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement

Plus en détail

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle UEMPSfO - Physiologie Chapitre 4 : La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle Professeur Christophe RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée

Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée Intérêt dans la prévention et le traitement des LOMBALGIES, SCIATIQUES et RACHIALGIES et dans les MANUTENTIONS DE CHARGES

Plus en détail

8/28/2013. L inhalothérapie aux soins critiques. Objectifs. Rôles de l inhalothérapeute. Objectifs

8/28/2013. L inhalothérapie aux soins critiques. Objectifs. Rôles de l inhalothérapeute. Objectifs Objectifs Connaître le rôle de l inhalothérapeute dans les unités de soins critiques Connaître les dispositifs d oxygénation et d humidification Connaître les modes et principes de la ventilation (invasive,

Plus en détail

1. Les barotraumatismes

1. Les barotraumatismes Dans le cadre de votre formation niveau 3 de plongeur subaquatique, nous allons traiter les accidents de plongée. Pourquoi commencer par ce cours? Ce n est pas pour vous faire peur, mais plutôt pour vous

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Hôpital Privé d Antony APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Livret d information Hôpital Privé d Antony OPC/KINE/297 Page 1 sur 6 Intervenants Rédigé par : Nom Profession Le Visa C.DUPUY

Plus en détail

Os Hyoïde. Cartilage thyroïde. Cartilage Cricoïde. Cartilage Trachéal. S ouvre à la déglutition et à l expiration

Os Hyoïde. Cartilage thyroïde. Cartilage Cricoïde. Cartilage Trachéal. S ouvre à la déglutition et à l expiration MUSCULEUSE OESOPHAGIENNE : 1/3 supérieur : Musculeuse striée longitudinale (Paroi) + S.S.O 1/3 moyen : Musculeuse striée externe longitudinale + circulaire lisse interne 1/3 inférieur : Musculeuse circulaire

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

1. LES ENTRAINEMENTS SPORTIFS

1. LES ENTRAINEMENTS SPORTIFS ALLER PLUS HAUT POUR ÊTRE PLUS FORT? 1. LES ENTRAINEMENTS SPORTIFS Pour introduire le chapitre, voici 3 extraits d articles abordant les entrainements sportifs. Lis-les attentivement et réponds aux questions

Plus en détail

Réduction des volumes pulmonaires après chirurgie abdominale et thoracique

Réduction des volumes pulmonaires après chirurgie abdominale et thoracique Réduction des volumes pulmonaires après chirurgie abdominale et thoracique Christian Jayr jayr@crh1.org Centre René Huguenin Saint-Cloud Un cycle respiratoire A. Inspiration: contraction du diaphragme

Plus en détail

ANALYSE DU MOUVEMENT EXEMPLE : LE SQUAT

ANALYSE DU MOUVEMENT EXEMPLE : LE SQUAT PACOUIL Christophe1 Option culturisme 2012-2013 ANALYSE DU MOUVEMENT 1. Nous étudions les articulations concernées 2. Nous analysons la mécanique 3. Nous cherchons les muscles sollicités au plan moteur,

Plus en détail

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org.

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les maladies invalidantes Repères sur l asthme généralités

Plus en détail

UNE PRISE DE DÉCISION INFORMÉE PAR DES RÉSULTATS

UNE PRISE DE DÉCISION INFORMÉE PAR DES RÉSULTATS COllection Les rapports du 7 Les facteurs prédictifs à la désaturation nocturne chez les patients ayant une maladie pulmonaire obstructive chronique rapport UNE PRISE DE DÉCISION INFORMÉE PAR DES RÉSULTATS

Plus en détail

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA)

Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA) Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA) Que devons nous savoir? Utiliser en toute sécurité un défibrillateur semi-automatique au cours de la réanimation cardio-pulmonaire Durée

Plus en détail

REEDUCATION DU POST-PARTUM

REEDUCATION DU POST-PARTUM Communauté Périnatale de l Agglomération Versaillaise Association Loi 1901 n 0784014641 29 rue de Versailles - 78150 Le Chesnay Tel : 01.39.43.12.04 Fax : 01.39.43.13.58 E-Mail : cpav@medical78.com Web:

Plus en détail

La ventilation non invasive aux soins intensifs

La ventilation non invasive aux soins intensifs La ventilation non invasive aux soins intensifs Martin Lessard MD Service de soins intensifs, CHA Division de soins intensifs adultes Université Laval 3 mars 2011 BiPAP (Bi-level Positive Airway Pressure)

Plus en détail

LA A RESPIRATION CELLULAIRE

LA A RESPIRATION CELLULAIRE Instructions aux professeurs Domaine : 1.1 Le transport de substances, réaction chimique de la respiration cellulaire, p. 6 Travail à réaliser : Les élèves répondent aux questions. Matériel : Feuilles

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Maladies neuromusculaires, conséquences respiratoires, rééducation : aspects pédiatriques

Maladies neuromusculaires, conséquences respiratoires, rééducation : aspects pédiatriques Maladies neuromusculaires, conséquences respiratoires, rééducation : aspects pédiatriques Dr Anne DESCOTES MPR Unité de coordination en rééducation pédiatrique CHU Grenoble Dr Isabelle PIN pneumo pédiatre

Plus en détail

GUIDE INFO-ASTHME. www.pq.poumon.ca

GUIDE INFO-ASTHME. www.pq.poumon.ca GUIDE INFO-ASTHME Siège social 855, rue Sainte-Catherine Est, bureau 222, Montréal QC H2L 4N4 Tél.: (514) 287-7400 ou 1 800 295-8111 Téléc.: (514) 287-1978 Courriel: info@pq.poumon.ca Internet: www.pq.poumon.ca

Plus en détail

Savoir se relaxer. en choisissant sa méthode. D r C h a r l y C u n g i S e r g e L i m o u s i n. www.editions-retz.com

Savoir se relaxer. en choisissant sa méthode. D r C h a r l y C u n g i S e r g e L i m o u s i n. www.editions-retz.com D r C h a r l y C u n g i S e r g e L i m o u s i n Savoir se relaxer en choisissant sa méthode www.editions-retz.com 9 bis, rue Abel Hovelacque 75013 Paris Nous dédions notre ouvrage à tous les «stressés»,

Plus en détail

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Renseignements sur la fumée secondaire et tertiaire Qu est-ce que la fumée secondaire? La fumée secondaire est une combinaison de fumée

Plus en détail

Monitoring du SDRA Simple ou compliqué? Jean-Christophe M Richard, MD PhD

Monitoring du SDRA Simple ou compliqué? Jean-Christophe M Richard, MD PhD Monitoring du SDRA Simple ou compliqué? Jean-Christophe M Richard, MD PhD Emergency and Pre-Hospital divisions SAMU 74 INSERM UMR 955 Eq13 REVA: European Network on Mechanical Ventilation CONFLICTS OF

Plus en détail

Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010

Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010 Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010 Objectifs Comprendre la physiopathologie de la dyspnée Connaître les traitements disponibles pour soulager la dyspnée Définir la

Plus en détail

Respirer l air dont vous avez besoin : Guide pratique de maîtrise et de gestion de l essoufflement

Respirer l air dont vous avez besoin : Guide pratique de maîtrise et de gestion de l essoufflement Respirer l air dont vous avez besoin : Guide pratique de maîtrise et de gestion de l essoufflement Adapté et rédigé par les infirmières en oncologie du Centre de cancérologie Juravinski : Lorraine Martelli-Reid,

Plus en détail

Or 4 victimes sur 5 qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de ces gestes simples pratiqués par le premier témoin.

Or 4 victimes sur 5 qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de ces gestes simples pratiqués par le premier témoin. La mort subite est la conséquence d un arrêt cardiaque et respiratoire. Elle survient soudainement chez un individu qui se livre à ses occupations habituelles : au travail, en faisant ses courses, mais

Plus en détail

PLAN. Intérêt des cellules souches exogènes (hématopoïétiques ou mésenchymateuses) dans la réparation/régénération

PLAN. Intérêt des cellules souches exogènes (hématopoïétiques ou mésenchymateuses) dans la réparation/régénération Cellules souches & appareil respiratoire : Perpectives thérapeutiques Pr Carole Planès Physiologie SMBH Bobigny EA 2363, UFR SMBH, Université Paris 13 carole.planes@avc.aphp.fr Master 2 B2PCR Respiration

Plus en détail

Information détaillée pour Legionella

Information détaillée pour Legionella Information détaillée pour Legionella Legionellosis est une infection de poumon une forme rare de pneumonie causé par une bactérie nommée Legionella pneumophila. Il y a deux formes de legionellosis : la

Plus en détail

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE І) INTRODUCTION II) BASES PHYSIOLOGIQUES III) PRINCIPES GENERAUX DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE IV) ENTRAINEMENT DANS LES DIFFERENTES FILIERES V) LA PLANIFICATION

Plus en détail

Le cliché thoracique

Le cliché thoracique Le cliché thoracique Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Nomenclature radiologique... 1 2 Le cliché thoracique de face... 2 2. 1 Qualité du cliché... 1 2. 2

Plus en détail

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Remerciements...v Préface... vii Avant-propos... xi Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Nomenclature française traditionnelle et terminologie anatomique officielle...xvii Table des matières...

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!

.( /.*!0) %1 2+ %#(3004) 05' 203 .(.*0+ ) '!2+ %#(30+ 0!%) 4!%2) 3 .( @.* '!%2+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2+ 16 3047! !"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*

Plus en détail

informations pratiques

informations pratiques COLLECTIVITÉS LOCALES Arrêt cardiaque informations pratiques avec le soutien de Arrêt cardiaque I Informations pratiques I 1 2 I L arrêt cardiaque L arrêt cardiaque est la première cause de mortalité des

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

Séquence : La circulation sanguine

Séquence : La circulation sanguine Séquence : La circulation sanguine Objectifs généraux : Amener l élève à Comprendre le rôle du cœur dans la circulation sanguine. Connaître le rôle du sang et ses composants. Connaître l anatomie du cœur.

Plus en détail

L univers vivant De la cellule à l être humain

L univers vivant De la cellule à l être humain L univers vivant De la cellule à l être humain La cellule humaine Voir : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html Voir : http://fr.wikipedia.org/ La cellule humaine Unité de base de tous les êtres

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

RESPIRATION ABDOMINALE INVERSÉE :

RESPIRATION ABDOMINALE INVERSÉE : INTÉRÊT DANS LES LOMBALGIES, SCIATIQUES ET RACHIALGIES, ET DANS LES MANUTENTIONS DE CHARGES Arnaud CHOPLIN 1, Roland SULTANA 2, Thierry RUBINO 3, Didier BALLADUR 4 Technique MOTS CLÉS La pratique de la

Plus en détail

Prise en charge cardiologique

Prise en charge cardiologique Yves Roland / Fotolia.com AFM / L. Audinet Prise en charge cardiologique et maladies neuromusculaires SEPTEMBRE 2012 Le cœur est un muscle vital pour l organisme. Telle une pompe, il propulse le sang jusqu

Plus en détail

Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité :

Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité : Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité : ANESTHESIOLOGIE - REANIMATION CHIRURGICALE ADA - Acte d'anesthésie AFLB010 4 (7, F, S, U) 0 Anesthésie rachidienne au cours d'un

Plus en détail

La fibrose pulmonaire idiopathique

La fibrose pulmonaire idiopathique La fibrose pulmonaire idiopathique La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée

Plus en détail

EXPLORATIONS FONCTIONNELLES RESPIRATOIRES ET EVALUATION DE L ENCOMBREMENT

EXPLORATIONS FONCTIONNELLES RESPIRATOIRES ET EVALUATION DE L ENCOMBREMENT 1 EXPLORATIONS FONCTIONNELLES RESPIRATOIRES ET EVALUATION DE L ENCOMBREMENT Eve Danna : cadre de santé en kinésithérapie. Hôpital Jeanne de Flandre, CHRU Lille 53037 Lille Cedex e-danna@chru-lille.fr Cette

Plus en détail

COMMENT SURMONTER SON ANXIÉTÉ

COMMENT SURMONTER SON ANXIÉTÉ COMMENT SURMONTER SON ANXIÉTÉ L ANXIÉTÉ ET LA RÉPONSE «FUITE OU LUTTE» Que signifie le terme «anxiété»? Si vous avez répondu en employant des termes tels que tendu(e), nerveux, anxieux/euse, craintif/ve,

Plus en détail

C EST QUOI LE STRESS?

C EST QUOI LE STRESS? C EST QUOI LE STRESS? Une réaction d adaptation «Le stress est la réponse non spécifique de l organisme à toute demande d adaptation qui lui est faite». Hans Selye Une réaction d adaptation Par exemple,

Plus en détail

L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes

L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes FICHE D INFORMATION L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2 ) dans la production de dindes info.hybrid@hendrix-genetics.com www.hybridturkeys.com Dans la production de dindes, la performance

Plus en détail

MEMOIRE DE FIN DE FORMATION A LA METHODE MEZIERES. Les abdominaux n ont plus la pression!

MEMOIRE DE FIN DE FORMATION A LA METHODE MEZIERES. Les abdominaux n ont plus la pression! MEMOIRE DE FIN DE FORMATION A LA METHODE MEZIERES Les abdominaux n ont plus la pression! AMIK PROMOTION 2010-2012 ALEXANDRE Valérie Remerciements Je souhaite remercier toutes les personnes qui m ont aidé

Plus en détail

ADMINISTRATION D OXYGENE PAR L INTESTIN EXPERIENCES AVEC DES LAPINS

ADMINISTRATION D OXYGENE PAR L INTESTIN EXPERIENCES AVEC DES LAPINS EUROPEAN JOURNAL OF MEDICAL RESEARCH November 20, 2001 Eur J Med Res ( 2001) 6 : 488-492 ADMINISTRATION D OXYGENE PAR L INTESTIN EXPERIENCES AVEC DES LAPINS W. Forth, O. Adam Traduit de l anglais par le

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro INNOVATION De la rééducation au sport santé LPG crée le Neuro Physical Training! Bouger pour sa santé, une évidence pour les français? Bien que Faire du sport soit, chaque année, une des résolutions prioritaires

Plus en détail

Notions physiques Niveau 2

Notions physiques Niveau 2 14 novembre 2011 Contenu 1. Les pressions Les différentes pressions 2. La loi de Mariotte (Autonomie en air) 2.1. Principes 2.2. Applications à la plongée 3. Le théorème d Archimède (Flottabilité) 3.1.

Plus en détail

Oxygénothérapie à domicile

Oxygénothérapie à domicile RÉVISION DE CATÉGORIES HOMOGÈNES DE DISPOSITIFS MÉDICAUX Dispositifs médicaux et prestations associées pour traitement de l insuffisance respiratoire et de l apnée du sommeil Oxygénothérapie à domicile

Plus en détail

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE ET SPORT Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE TYPE 1#TYPE 2 Jeunes sportifs Risque hypoglycémie Adaptation schémas Autosurveillance +++ Sports souvent sources de difficultés Contre

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

Préparation Physique CPLM Gabriel Currat 1/7

Préparation Physique CPLM Gabriel Currat 1/7 1/7 Avant la compétition Détends-toi, le soir avant la compétition, avec de la relaxation (voir fiche en annexe) Le matin mange un petit déjeuner équilibré: Fruits, Laitage, Pain ou céréales (ex: crème

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail

Maladie neuromusculaire

Maladie neuromusculaire Définitions Maladie neuromusculaire Les maladies neuromusculaires font référence à un groupe de maladies qui affectent la motricité. Ces maladies se manifestent à des degrés divers par la dégénérescence

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Service des Maladies Respiratoires Hôpital Ibn Rochd CHU Ibn Rochd Casablanca

Service des Maladies Respiratoires Hôpital Ibn Rochd CHU Ibn Rochd Casablanca A. Bahlaoui & N. Zaghba Service des Maladies Respiratoires Hôpital Ibn Rochd CHU Ibn Rochd Casablanca Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

Plus en détail

Chapitre 1 Œsophage. Embryologie

Chapitre 1 Œsophage. Embryologie Chapitre 1 Œsophage 1. Embryologie 2. Anatomie 3. Radioanatomie 4. Histologie 5. Physiologie œsophagienne 6. Sémiologie œsophagienne 7. Reflux gastro-œsophagien 8. Examen clinique d un patient consultant

Plus en détail

DOSSIER D'INSCRIPTION

DOSSIER D'INSCRIPTION CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE NICE ECOLE D' INFIRMIERS ANESTHESISTES CONCOURS D ENTREE DOSSIER D'INSCRIPTION DATE LIMITE DE DEPOT LE DERNIER JOUR OUVRABLE DU MOIS DE MARS ANNEE N ECOLE INFIRMIERS

Plus en détail

DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE BROCHURE D INFORMATION DESTINEE AUX PATIENTS ET LEUR FAMILLE QU EST-CE QUE LA DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE?

DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE BROCHURE D INFORMATION DESTINEE AUX PATIENTS ET LEUR FAMILLE QU EST-CE QUE LA DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE? QU EST-CE QUE LA DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE? COMMENT SE TRANSMET-ELLE? COMMENT SE MANIFESTE-T-ELLE? DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE BROCHURE D INFORMATION DESTINEE AUX PATIENTS ET LEUR FAMILLE COMMENT

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année...

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. *Bronchopneumopathie chronique obstructive. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... Fondation

Plus en détail

Dystrophie musculaire

Dystrophie musculaire Définition Les maladies neuromusculaires font référence à un groupe de maladies qui affectent la motricité. Ces maladies se manifestent à des degrés divers par la dégénérescence et l affaiblissement progressif

Plus en détail

MOUVEMENTS DE BASE (global) EN MUSCULATION. bphiver2013 Hamrouni Samy 1

MOUVEMENTS DE BASE (global) EN MUSCULATION. bphiver2013 Hamrouni Samy 1 MOUVEMENTS DE BASE (global) EN. bphiver2013 Hamrouni Samy 1 Squat Développé Couché Traction Traction bphiver2013 Hamrouni Samy 2 Un travail de ces mouvements sur appareils guidés est plus sécurisant mais

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Livret participant. Prévention. Ouest. Kiné

Livret participant. Prévention. Ouest. Kiné Livret participant 1 Objectifs : Atelier «La santé du dos» Permettre aux participants d évaluer leurs facteurs de risques personnels et environnementaux de rachialgies Permettre aux participants d acquérir

Plus en détail

Végétaux Exemples d individus

Végétaux Exemples d individus Végétaux Formation Biologie 2011 2012 Végétaux Exemples d individus Végétaux Embranchement Classification Description Reproduction Mode de vie Exemples d individu Végétaux Règne > Etymologie «Végetaux»

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail

Chapitre 7: Dynamique des fluides

Chapitre 7: Dynamique des fluides Chapitre 7: Dynamique des fluides But du chapitre: comprendre les principes qui permettent de décrire la circulation sanguine. Ceci revient à étudier la manière dont les fluides circulent dans les tuyaux.

Plus en détail

Pour des abdominaux différents à l école : comment éviter l hyperpression?

Pour des abdominaux différents à l école : comment éviter l hyperpression? Pour des abdominaux différents à l école : comment éviter l hyperpression? FRANÇOIS VANDERCLEYEN 1 Introduction «Mal au dos? Fais des abdos Oui, mais pas n importe comment!» Le renforcement musculaire

Plus en détail

RETOUR AU DOMICILE DES OPERES DU THORAX

RETOUR AU DOMICILE DES OPERES DU THORAX Marcelcave, le 10 février 2009 RETOUR AU DOMICILE DES OPERES DU THORA Drs Marie-Claude LELEU et Pierre DUPONT 1 PRE TEST Vrai Faux Les complications chirurgicales après chirurgie thoracique sont fréquentes.

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation 1 1 Contexte - Public ciblé 1/3 des accidents du travail sont dus à des manutentions. Coût annuel : 1,5 milliards d euros. Les lombalgies représentent

Plus en détail

Soins Inrmiers aux brûlés

Soins Inrmiers aux brûlés Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter

Plus en détail