Quelques caractéristiques de la pêche aux lignes. Sur le bassin de la Brenne (Saison 2012)

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1 Quelques caractéristiques de la pêche aux lignes Sur le bassin de la Brenne (Saison 2012) RICOU G., BUZANCE D. - Septembre 2014

2 Table des matières 1. Présentation du bassin de la Brenne Gestion piscicole sur le bassin de la Brenne Description de la méthode Résultats Espèces recherchées et modes de pêche Effort de pêche Effort de pêche annuel déclaré Durée moyenne d une partie de pêche Effort de pêche moyen par pêcheur recherchant la truite Répartition mensuelle des parties de pêche (pêcheurs recherchant la truite) Répartition spatiale des parties de pêche Efficacité de la pêche Le taux de bredouille Rentabilité exprimée en terme de Capture Par Unité d Effort (CPUE) Répartition des captures par classe de taille (exprimée en cm)

3 Le suivi des captures de truites par les pêcheurs aux lignes sur la Brenne est un des outils qui nous permet d'apprécier la qualité du cours d'eau. C'est un des évaluateurs qui doit nous aider à proposer une gestion cohérente. 1. Présentation du bassin de la Brenne Le bassin de la Brenne s'étend sur 2 départements, l'indre et Loire et dans une moindre mesure, le Loir et Cher. La longueur totale du cours d'eau principal est de 54 km, dont 34 km en Indre et Loire, pour un bassin versant de 468 km 2. Ces principaux affluents sont : le Gault, la Quintaine, le ruisseau du Madelon en rive gauche le Rondy, la Glaise, le Madelon, l'archevêque, le Melotin et la Cousse en rive droite Le cours principal est classé en première catégorie piscicole de la source à l'amont de Château Renault, ainsi que le Rondy et la Glaise. Pour le reste, il s'agit de cours d'eau de deuxième catégorie piscicole. Sur ce cours d'eau comme dans le reste du département, la taille légale de capture de la truite est de 25 cm. 2. Gestion piscicole sur le bassin de la Brenne La gestion piscicole sur le bassin de la Brenne est partagée entre plusieurs AAPPMA. Si la partie amont (Brenne et Rondy) est gérée par l AAPPMA du Lancer Club, la partie en aval de Neuillé le Lierre est gérée par 3 AAPPMA : Amboise, Vouvray et le Lancer Club. On note également la présence de l Amicale de Château Renault sur le Gault et une autre amicale sur la Glaise. Pour le reste, ce sont les riverains qui sont gestionnaires de leurs droits de pêche. Par ailleurs, il n'y a pas de réciprocité entre les AAPPMA et les Amicales. Concernant les déversements de poissons, depuis 1999, les AAPPMA ne déversent plus de truitelles. Les apports annuels de truites surdensitaires pour ces dernières années sont de l ordre de 500 kg de truites fario sur la Brenne en amont de Château Renault et le Rondy (proportion 2/3 / 1/3), 500 kg de truites arc en ciel et 200 kg de truites fario (déversement en avril) sur la partie aval de la Brenne de Neuillé pont Pierre. L'amicale de Château Renault effectue également, tous les ans, des déversements de truites surdensitaires sur le Gault (500 kg) et sur la Brenne dans Château Renault (environ 1000 kg). Sur la Glaise, l amical des pêcheurs déverse environ 60 kg de truites fario tous les ans. Lors de l'élaboration du PDPG (Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles), ce bassin a été découpé en 3 contextes : le bassin amont de la Brenne en Indre et Loire (en première catégorie piscicole) ; le Gault ; le bassin aval de la Brenne (en deuxième catégorie). 2

4 Ces 3 contextes ont été classés en "salmonicole perturbé". Les facteurs limitants identifiés sur l'ensemble du bassin sont par ordre d'importance : l'impact des anciens travaux hydrauliques ; l'impact de l'activité agricole ; la présence d'obstacles qui limitent la migration des truites fario (moulins notamment). Pour répondre à ces facteurs limitants, les propositions d'actions concernaient : la restauration du lit par une diversification des habitats, la mise en place de bandes enherbées en bordure de rivière et la gestion des vannes de moulins. A l'issue de cette étude, la gestion proposée sur ces 3 contextes est la gestion patrimoniale. Elle consiste à mener des actions de restauration avec dans le même temps un arrêt des déversements de poissons. La gestion retenue par la Fédération, dans le Plan des Actions Nécessaires est : "la gestion patrimoniale à 5 ans". Elle se différencie de la gestion patrimoniale par une réduction des déversements de poissons pour les stopper définitivement à court terme (à l'échelle de 5 ans). La Fédération de pêche d'indre et Loire et l'aappma du Lancer Club sont à l'initiative des premiers travaux de restauration sur le lit de la rivière. En 1998, une opération d'envergure a été menée sur les communes de Chançay et Reugny sur un linéaire de 7 km. De 2004 à 2008, le syndicat de rivière de la Brenne et ses affluents ont mis en place un Contrat de Restauration et d Entretien. Des travaux d entretien de la végétation rivulaire et de diversification d habitats par pose de blocs ont été effectués sur les secteurs du bassin versant qui présentaient le plus de potentialités. Un contrat territorial devrait être mis en place à compter de 2011 jusqu en 2015 afin de continuer les opérations de restaurations mises en œuvre depuis L amélioration des habitats et la continuité écologiques sont les thématiques sur lesquelles le programme s appuie. Des opérations d entretien des berges seront également réalisées. Comme nous l avons constaté au cours du suivi des inventaires piscicoles, certaines espèces ont très bien réagit aux travaux réalisés notamment les chabots ou autres espèces d eaux vives. Le suivi des captures à l aide des carnets de captures est également un indicateur d état du stock des populations en place. Les résultats des carnets de captures sont à corréler avec d autres données car des biais existent dans la déclaration des pêcheurs aux lignes (échantillon souvent trop faible, interférence des truites fario de déversements ) Pour mémoire, quelques photos illustrent les derniers travaux réalisés dans le cadre du Contrat, voir hors contrat sur le bassin de la Brenne. Il est important de préciser qu aujourd hui, les aménagements sont focalisés principalement sur la problématique des ouvrages (qui engendre des problèmes de migration piscicole, de réchauffement d eau, de blocage sédimentaire ou d ennoiement de zones favorables à la reproduction de la truite fario) et la recharge des fonds en graviers/cailloux lorsqu un déficit existe. 3

5 Dispersion de graviers/cailloux pour diversifier les écoulements, limiter les vitesses d écoulements lors de crues, abaisser la température de l eau en période estivale 3. Description de la méthode Figure 1: Illustration des travaux réalisés sur la Brennes Dispersion de graviers/cailloux pour recréer des hauts fonds susceptibles d être des frayères à truites fario Après avoir établi un listing de pêcheurs volontaires, grâce aux gestionnaires locaux, dépositaires, gardes pêche, nous avons établi avec les pêcheurs concernés le protocole suivant : 1. nous adressons directement au pêcheur un carnet de pêche avant l'ouverture de la truite ; 2. nous adressons un courrier à la fermeture de la pêche, avec une enveloppe timbrée à l'adresse de la Fédération pour qu'il nous retourne son carnet rempli ; 3. nous adressons un nouveau carnet avant l'ouverture de la pêche, avec les résultats de l'année précédente. Il était demandé aux pêcheurs de mentionner pour chaque partie de pêche : la date de la pêche ; le secteur pêché (la Brenne est découpée en 5 tronçons alors que les principaux affluents : Rondy, Glaise, Gault, Madelon et Quintaine, représentaient chacun un secteur). Les secteurs sont globalement situés dans l'indre et Loire hormis sur une partie du Rondy et de la Brenne amont (Département 41, avec une gestion des droits de pêche par une AAPPMA d'indre et Loire) ; l'espèce recherchée ; l'heure de début et de fin de pêche ; le mode de pêche (fixe ou à rôder) ; les poissons capturés et leurs tailles. Il est demandé de différencier : les truites fario "sauvages", les truites fario de déversements, les truites arc en ciel et de mentionner les autres prises. Les captures conservées doivent être également signalées. 4

6 A ce sujet, il est important de mentionner que la différenciation des truites fario "sauvages" et des truites fario de déversements n'apparaît pas toujours aisée surtout en fonction de la "qualité" des poissons déversés. Cette qualité peut d'ailleurs différer d'un secteur à l'autre en fonction du gestionnaire des droits de pêche. Une carte de la Brenne en Indre et Loire (avec les secteurs de pêche) et un exemple d'une fiche remplie sont présentés en annexe. Au sujet des secteurs, il nous paraît important d'apporter quelques éléments sur la qualité hydrobiologique du milieu : Sur le cours principal de la Brenne, la qualité des habitats est moyenne à bonne sur les secteurs 1, 4 et 5. Des améliorations significatives de l habitat sont notées grâce aux aménagements réalisés par le Syndicat de la Brenne. Concernant l aspect morphologique, ce sont principalement les ouvrages qui sont maintenant limitants. Les secteurs 2 et 3 sont également perturbés notamment à cause de l'impact des ouvrages mais le programme à venir devrait améliorer la situation. Pour les affluents, c'est le Gault qui présente les meilleurs habitats, qui par ailleurs a fait l objet d aménagements par des blocs et de restauration d habitats par la suppression de petits ouvrages. Le Rondy, la Glaise et le Madelon possèdent une qualité hydro-écologique moyenne. La qualité du Madelon s améliore toujours grâce aux actions du Syndicat de rivière. Pour ce qui de la Quintaine, du fait de son cloisonnement par un plan d'eau sur sa partie aval, ce cours d eau est écologiquement très perturbé et fonctionne en secteur clos. 5

7 4. Résultats Le calcul de valeurs moyennes présente un intérêt dès lors que l'on peut lui attribuer une précision. Il est donc nécessaire de déterminer autour de la valeur estimée, un intervalle dont on a de bonnes raisons de croire qu'il contient la "vraie" valeur du paramètre recherché. C'est la notion d'intervalle de confiance. La plupart des calculs sont issus de moyennes et présentés sous la forme : "valeur intervalle de confiance" (avec un intervalle de confiance à 95 %). Pour l année de pêche 2012, 7 carnets de pêche ont été analysés. 4.1 Espèces recherchées et modes de pêche Ces carnets étaient adressés à des pêcheurs de salmonidés puisque l'objectif était de suivre l'évolution des prises de truites. L'espèce recherchée était systématiquement la truite. Quant au mode de pêche, la pêche à rôder était adoptée systématiquement. 4.2 Effort de pêche Effort de pêche annuel déclaré 63 parties de pêche ont été saisies, contre 67 à 310 pour les années précédentes. Elles correspondent à un effort de pêche annuel (temps de pêche annuel) de 213 heures, contre 245 à 1054 heures pour les années précédentes. L effort de pêche enregistré est légèrement plus faible que les années précédentes. Les carnets étaient très bien tenus mais très peu nombreux Durée moyenne d une partie de pêche Elle est de 3.4 0,4 heures contre 3,1 à 4.2 pour les années précédentes. Cette valeur est inférieure aux données antérieures. Mais elle est assez nettement supérieure aux données bibliographiques existantes (2,7 0,5 heures, O. GALLET, 2001) Effort de pêche moyen par pêcheur recherchant la truite Le nombre de sorties de pêche est compris entre 2 et 20, et la moyenne est de 9 2 sorties dans la saison contre 8 à 14 sorties pour les années précédentes. Les résultats sont en moyenne inférieurs aux données bibliographiques existantes (13 6 sorties, O. GALLET, 2001). La présence de nombreux grands cours d eau dans le département incite les pêcheurs à rechercher d autres poissons dès le début du mois de mai. 6

8 4.2.4 Répartition mensuelle des parties de pêche (pêcheurs recherchant la truite) Le tableau ci-dessous indique la répartition des parties de pêche par mois. Tableau 1: Résultat de la répartition des parties de pêche selon les mois. Répartition des parties de pêche/mois Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept Année Année Année Année Année Année Année Année Année Année Année Année Année Les parties de pêche sont concentrées sur les mois de mars/avril/mai Répartition spatiale des parties de pêche Le tableau ci-dessous indique la répartition des parties de pêche par secteur. Tableau 2: Résultat de la répartition des parties de pêche selon les secteurs. Répartition des parties de pêche/secteur Secteur 1 (Brenne) Secteur 2 (Brenne) Secteur 3 (Brenne) Secteur 4 (Brenne) Secteur 5 (Brenne) Secteur 6 (Rondy) Secteur 7 (Glaise) Secteur 8 (Gault) Secteur 9 (Madelon) Secteur 10 (Quintaine) Année Année Année Année Année Année Année Année Année Année Année Année Année Comme les années précédentes, on note des différences de fréquentation significatives entre les secteurs : 7

9 2 secteurs sont particulièrement fréquentés sur la Brenne (secteurs 1 et 4 - secteurs gérés par des AAPPMA et sur lesquels des déversements sont réalisés) Pour les affluents, on note toujours une bonne fréquentation sur le Rondy et dans une moindre mesure sur le Gault. 4.3 Efficacité de la pêche Le taux de bredouille Le taux de bredouille enregistré est de 22,2 % (contre 19,4 à 43 % pour les années précédentes). Il est assez faible au vu des autres années suivies Rentabilité exprimée en terme de Capture Par Unité d Effort (CPUE) CPUE moyenne et médiane La CPUE (Capture par Unité d'effort) moyenne correspond au nombre de poissons capturés par heure de pêche. Elle est calculée à partir de la moyenne des rapports entre le nombre de poissons et le nombre d'heures par session de pêche consacrées à la recherche de la truite (elle prend également en compte les bredouilles). Elle est exprimée en nombre de poissons par heure de pêche avec un intervalle de confiance à 95 %. Exemple : Une CPUE de 0,5 correspond à 1 poisson capturé pour 2 heures de pêche, alors qu'une CPUE de 0 correspond à aucune capture Résultats globaux des CPUE Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous : Tableau 3: Résultat des différentes CPUE. Tous les résultats sont exprimés en poissons/heure de pêche CPUE (2012) Intervalle de confiance (2012) Moyenne Truites fario "sauvages"< taille légale de capture Truites fario "sauvages" > taille légale de capture Total de truites fario "sauvages" Truites de déversements (fario et arc en ciel) Total de truites capturées Total de truites >taille légale de capture Total de truites conservées Perches communes Autres espèces Total des autres espèces que la truite Total tous poissons

10 Figure 2: Evolution des CPUE (Captures par Unité d'effort) sur la Brenne de 2000 à Globalement les taux de captures des truites pour 2012 sont en augmentation par rapport à A l inverse le taux de capture des autres espèces est en légère diminution. Si le rapport entre CPUE de truites «sauvages» et de truites de déversements était équilibré jusqu en 2006 ; depuis 2007, la CPUE de truites fario «sauvages» est significativement plus faible que la CPUE de truites de déversements. Les captures de truites fario «sauvages» correspondent à 1 truite (toutes tailles) pour 6 h de pêche. Les captures de truites de déversements correspondent à 1 truite pour 3h de pêche. Globalement, 1 truite est capturée pour 2 h de pêche (toutes truites confondues). Il est intéressant de noter une bonne proportion des truites fario inférieures à la taille légale de capture pour les poissons «sauvages», ce qui n était pas souvent le cas lors des années précédentes. Ceci implique donc une bonne reproduction pour les années (n-1,n-2) et/ou un meilleur taux de survie. Une grande partie des poissons faisant la taille réglementaire sont conservés (dans 95 % des cas). A noter que cette donnée est constante sur l ensemble du suivi (sauf 2011). Pour ce qui est des espèces autres que la truite, on note une diminution de la CPUE par rapport à Depuis le début du suivi, les CPUE de truites sauvages et des autres espèces que les truites sont assez proches. Les principaux autres poissons capturés sont les perches, brochets et chevesnes. 9

11 CPUE (Nombre de poissons capturées/heure de pêche) Au vu des 12 années de suivi, la tendance globale de la CPUE de truites fario sauvages est en globalement en baisse, comme les autres espèces que la truite fario. Par contre, pour ce qui est des truites de déversements, globalement on note une augmentation mais celle-ci peut aussi être liée aux quantités déversées. Pour ce qui est de de la baisse des captures de truites sauvages, on peut tout d abord penser que les premières années, les pêcheurs plus nombreux et peut être moins à l aise pour différencier les truites sauvages de truites de déversements ont déclaré davantage de truites sauvages. Après 2001, on note que les CPUE de truites sauvages ont peu évolué avec un pool de pêcheurs qui s est réduit aux pêcheurs les plus motivés et ce jusqu en Depuis 2007, les variations annuelles des CPUE sont notables, elles peuvent être également lié à l échantillon des pêcheurs qui est de plus en plus faible ce qui peut engendrer des fluctuations saisonnières même si les pêcheurs restants sont pratiquement les mêmes d une année sur l autre Données des CPUE moyennes par mois Seules les CPUE (truites fario "sauvages", truites de déversements et total des autres espèces que la truite) sont comparées (cf graphiques suivants). La courbe 2012 des CPUE de truites fario sauvages suit les fluctuations la courbe de la moyenne 2000/2012. On note qu à partir de juin les CPUE sont beaucoup plus faibles que la moyenne mais le nombre de parties de pêches considérée est très faible. Pour la CPUE de truites «sauvages» de 2012, on observe une diminution importante en juillet et août, avant une forte augmentation en septembre. L évolution de la CPUE de truites surdensitaires fluctue en fonction des déversements réalisés entre mars et mai. Pour ce qui est des autres espèces que la truite, on note une courbe qui suit d assez près la courbe des moyennes, sauf en juillet où la CPUE de 2012 est nettement supérieure. En 2012, les meilleures CPUE sont enregistrées en juin et septembre pour les truites «sauvages», en mai pour les poissons de déversements et en juillet pour les autres espèces mars avril mai juin juil août sept moyenne 2000/2012 Figure 3: Répartition temporelle des CPUE moyennes de truites fario "sauvages" de 7 pêcheurs recherchant la truite sur le bassin de la Brenne (entre 2000 et 2012). 10

12 CPUE (nombre de poissons capturés/heure de pêche) CPUE (nombre de poissons capturées/heure de pêche) mars avril mai juin juil août sept Moyenne 2000/2012 Figure 4: Répartition temporelle des CPUE moyennes de truites de déversements de 7 pêcheurs recherchant la truite sur le bassin de la Brenne (entre 2000 et 2012) mars avril mai juin juil août sept moyenne 2000/2012 Figure 5: Répartition temporelle des CPUE moyennes des autres espèces que la truite de 9 pêcheurs recherchant la truite sur le bassin de la Brenne (entre 2000 et 2012). 11

13 Données des CPUE moyennes par secteur Seules les CPUE (truites fario "sauvages", truites de déversements et total des autres espèces que la truite) sont comparées. (Cf. graphiques suivants). Pour 2012, Seuls 7 des 10 secteurs sont exploités compte tenu de l absence de donnée ou de données trop insuffisantes sur les autres secteurs. Pour les truites fario «sauvages», les CPUE sont assez nettement divergentes en fonction des secteurs. Sur la Brenne l ensemble des CPUE sont faibles. On note la plus forte CPUE sur le secteur 4 (amont de Chançay). Pour ce qui est des affluents, la situation est là aussi très divergente, mais avec des CPUE plus élevées que sur la Brenne. Les CPUE sont stables, par rapport aux années antérieures, sur le Gault et le Rondy. Elle est en très forte augmentation sur la Glaise (peu de données antérieures). Au regard des moyennes sur 10 ans, ce sont sur les affluents et le secteur 4 de la Brenne où les CPUE sont les plus fortes. Pour ce qui est des CPUE de truites de déversements, on note des différences importantes d un secteur à l autre probablement en partie en fonction des déversements qui ont été réalisés et peut être aussi en fonction de l habitat qui maintient plus ou moins les truites déversés. La meilleure CPUE est enregistrée sur le secteur 4 qui fait l objet de déversements de truites arc en ciel et de truites fario quelques semaines après l ouverture. Pour ce qui est des CPUE des espèces autres que la truite, on note que les plus fortes CPUE sont enregistrées sur la partie aval de la Brenne (secteurs 4 et 5) ce qui est assez logique compte tenu de l évolution du peuplement piscicole de l amont vers l aval d un cours d eau. 12

14 CPUE (nombre de poissons capturées/heure de pêche) CPUE (nombre de poissons capturées/heure de pêche) Secteurs 1. Du moulin du "Gouin" au pont de Neuville 2. Du pont de Neuville jusqu à la confluence "Glaise-Brenne" 3. De la confluence "Glaise- Brenne" jusqu'à la confluence "Madelon-Brenne" 4. De la confluence "Madelon- Brenne" jusqu'au " pont de Chançay" 5. Du "pont de Chançay" jusqu à la confluence "Brenne-Cisse" 6. Le Rondy 7. La Glaise 8. Le Gault Moyenne 2000/ Le Madelon 10.La Quintaine Figure 6: Répartition spatiale des CPUE moyennes de truites fario "sauvages" de 7 pêcheurs recherchant la truite sur le bassin de la Brenne (entre 2000 et 2012) Secteurs 1. Du moulin du "Gouin" au pont de Neuville 2. Du pont de Neuville jusqu à la confluence "Glaise-Brenne" 3. De la confluence "Glaise- Brenne" jusqu'à la confluence "Madelon-Brenne" 4. De la confluence "Madelon- Brenne" jusqu'au " pont de Chançay" 5. Du "pont de Chançay" jusqu à la confluence "Brenne-Cisse" 6. Le Rondy 7. La Glaise 8. Le Gault 9. Le Madelon 10.La Quintaine Moyenne 2000/2012 Figure 7: Répartition spatiale des CPUE moyennes de truites de déversements de 7 pêcheurs recherchant la truite sur le bassin de la Brenne (entre 2000 et 2012). 13

15 CPUE (nombre de poissons capturées/heure de pêche) Secteurs 1. Du moulin du "Gouin" au pont de Neuville 2. Du pont de Neuville jusqu à la confluence "Glaise-Brenne" 3. De la confluence "Glaise- Brenne" jusqu'à la confluence "Madelon- Brenne" 4. De la confluence "Madelon- Brenne" jusqu'au " pont de Chançay" 5. Du "pont de Chançay" jusqu à la confluence "Brenne- Cisse" 6. Le Rondy La Glaise Le Gault 9. Le Madelon Moyenne 2000/2012 Figure 8: Répartition spatiale des CPUE moyennes des autres espèces que la truite de 7 pêcheurs recherchant la truite sur le bassin de la Brenne (entre 2000 et 2012) Répartition des captures par classe de taille (exprimée en cm) La taille et le poids moyen des truites fario "sauvages" ont été calculés à partir de 35 individus (Figure 9). Cet échantillon ne comprend pas les déclarations de truites de déversements. La taille moyenne (toutes tailles) est de 26,9 2,6 cm contre 24,7 à 27,3 cm pour les années précédentes. Cette valeur est dans la moyenne de ce qui est enregistré lors des années précédentes. La forte productivité du bassin de la Brenne et peut être une sous déclaration des captures de petite taille expliquent cette moyenne assez importante. Ces valeurs sont nettement supérieures aux données existantes (22,2 0,2 cm, O.GALLET, 2001) 14

16 Nombre taille en cm Figure 9: Répartition des captures de truites fario "sauvages" par tailles. Au vu de l histogramme, on peut supposer identifier plusieurs classes de tailles : 0+: poissons de l année, environs 12 à 15 cm ; 1+ : poissons de plus d 1 an, environs 16 à 21 cm ; 2+ : poissons de plus de 2 ans, environs 22 à 26 cm ; Classe de taille de 26 à 32 cm très fournie. Les résultats 2012 sont relativement semblables à ceux de Ensuite, les classes de tailles supérieures sont plus fournies avec une confusion toujours possible avec les truites de déversements. 15

17 CONCLUSION L année 2012 est marquée par un échantillon de pêcheur toujours aussi faible. On observe une augmentation des CPUE pour les truites et une diminution de la CPUE des autres poissons par rapport à Depuis 2007, les fluctuations inter-annuelles sont assez marquées et ce pour tous les poissons ce qui peut s expliquer d une part par des variations naturelles des espèces, mais également par les modes de gestion pour les truites de déversements et enfin par l échantillon des pêcheurs qui est de plus en plus faible. La CPUE globale de truites fario «sauvages» est marquée par des CPUE plus fortes sur les affluents de la Brenne (Rondy, Glaise et Gault). Ces secteurs ont fait l objet en 2012 de déversements en truites fario. Cela se ressent à la fois sur les captures de truites de déversements mais également sur les truites fario sauvages avec des confusions possibles et peut être une sur-déclaration de truites fario «sauvages». Pour ce qui est de l analyse globale des CPUE de truites fario «sauvages» sur la période 2000/2012, on peut indiquer : Une baisse notable des CPUE sauf ces dernières années où les fluctuations sont conséquentes Une relative stabilité des CPUE dans la saison ce qui montre que le stock de truites sauvages ne s épuise pas dans la saison Des CPUE sur les secteurs fréquentés de la Brenne assez proches sauf pour le secteur 4 où la CPUE est nettement supérieurs. Les plus fortes CPUE sont enregistrées sur les affluents (Gault, Glaise et Rondy) ce qui est assez logique au vu de l état de ces milieux. Toujours par rapport aux 12 ans de suivis, les pêcheurs capturent environ 1 truite/2 h de pêche soit 1 à 2 truites/sortie. Si le suivi des inventaires piscicoles a montré tout l intérêt des aménagements pour le développement des jeunes stades de truites fario, il a également mis en évidence un déficit important entre la classe d âge «de l année» et les poissons âgés de 1 an que l on peut attribuer notamment à des problèmes de température de l eau ou plus généralement de qualité d eau notamment sur la partie aval de la Brenne. Pour ce qui est des biais lié à l analyse, on a bien sûr comme chaque année la contrainte d exploitation des données liée à la différenciation par les pêcheurs des truites fario «sauvages» et des truites de déversements, ainsi que le nombre de pêcheurs suivis qui diminue également d une année sur l autre. 16

18 Enfin, nous vous rappelons que ce suivi des captures de truites est le seul réalisé en Indre et Loire. Il s agit d un des outils qui nous permet de suivre l impact des travaux de restauration sur le milieu. L intérêt que suscitent la Brenne et ses affluents dans le département et en Région Centre, pour les élus locaux, les gestionnaires et les financeurs nous conduit à poursuivre ce suivi. Néanmoins, compte tenu du nombre trop faible de pêcheurs qui tient des carnets de captures, ce suivi spécifique est stoppé. IL est remplacé par une déclaration départementale mise en œuvre pour l année 2015 (cf site internet de la Fédération de Pêche 37). 17

19 Annexe 18

20 19

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