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1 PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPUBLIQUE DU MALI *** *** COMMISSARIAT A LA SECURITE ALIMENTAIRE *** SYSTEME D ALERTE PRECOCE (S.A.P) Un Peuple-Un But-Une Foi BP. 2660, Bamako-Mali Tel :(22) ; Adresse sapmali@afribone.net.ml Adresse Site Web : RAPPORT D ATELIER L an deux mille douze et le 2 décembre s est tenu dans la salle de conférence de l Institut National de Recherche en Santé Publique (INRSP) de Bamako l atelier de mise en œuvre du cadre harmonisé pour le Mali. Il a réuni les acteurs Etatiques, les ONG/OI du domaine de la sécurité alimentaire du 2 au 7 décembre 20 en présence des experts du CILSS. Après avoir donné l historique sur l outil du cadre, des consignes pour une bonne analyse ont été faites par les experts. Ces présentations ont porté sur :. Les Indicateurs de résultats Consommation alimentaire Evolution des moyens d existence qui en plus des avoirs tient compte des stratégies d adaptation Etat nutritionnel et la mortalité En dehors de la consommation alimentaire, les autres indicateurs peuvent être impactés par des facteurs non alimentaires, ce qui se matérialise par la moitie grisée du cadre de ces trois éléments (mortalité, nutrition, moyens d existences) 2. Facteurs contributifs ou de causalité qui agissent soit négativement soit positivement sur les facteurs de résultats. Il s agit de : Vulnérabilité, chocs, des aléas climatiques, disponibilité alimentaire, l accès et l utilisation Les facteurs de résultats peuvent à leur tour rétroagir sur les déterminants de la sécurité alimentaire.. Les étapes d analyse du cadre harmonisé

2 Inventorier les éléments de preuve dans une fiche au niveau administratif 2 qui correspond au cercle dans le contexte du Mali Analyse des preuves et score de fiabilité : qui permet de choisir les éléments de preuve en fonction du score de fiabilité qui leurs sont attribués. Il s agit ici de voir la nature de l indicateur et de déterminer son impact sur les indicateurs de résultat. Un tableau de seuil permet d attribuer un score de fiabilité à tous les éléments retenus. Classification de la situation actuelle Elle se fera pour l unité d analyse à deux niveaux soit en situation courante pour le mois de novembre et en projetée pour mars 204 sur la base de l évolution des indicateurs de résultats et contributifs et selon un calendrier qui varie de a 6 mois. Estimation des populations qui permet d avoir une idée sur le nombre de personnes dans un besoin immédiat et dans les mois à venir. Cette estimation permet aux décideurs de programmer les appuis. Production de carte selon la classification des unités d analyse. A la suite de la présentation des 5 étapes du CH, une présentation des caractéristiques des 5 classes de d insécurité alimentaire a été faite et qui sont disponibles en copie dure dans les dossiers de l atelier : Phase : Insécurité alimentaire minimale Phase 2 : stress Phase : Crise Phase 4 : Urgence Phase 5 : Famine Le cycle des analyses retenu au niveau régional est de : novembre, mars et de juin. Toutefois, selon les besoins des pays, d autres cycles d analyse peuvent être réalisés en veillant à une utilisation stricte et adéquate des outils du cadre harmonisé La fiabilité des données : Elle se mesure en trois points : Fiabilité non confirme : Porte sur des données d experts non consensuelle et des sources et méthodes et mémorabilité discutables Assez fiable : données provenant de sources fiables et utilisant des méthodes scientifiques et reflétant la situation actuelle et projetée. Fiable : données récentes provenant de sources fiables et utilisant des méthodes scientifiques et reflétant la situation actuelle et projetée de façon incontestable. Etant donné que le consensus doit être de mise, il est important de veiller à la transparence dans la collecte et les sources des données. Les conclusions des classifications doivent avoir un niveau de confiance qui varie de : Acceptable, Moyen et Elevé

3 Les participants ont été informés de la révision de certains seuils comme pour : Proxy >2400 phase ; entre 200 et 2400 phase 2 ; 680 et 200 phase. Il sera utilisé comme élément indirect de résultat. Les résultats HEA seront utilisés comme indicateurs de résultats : Pas de Déficit de Survie (Ds) et Déficit de Protection des Moyens d Existence (DME) phase DME Phase 2 Après ce rappel sur les étapes, les scores de fiabilités, de seuil de confiance et les rénovations sur certains indicateurs et rappeler l esprit de consensus qui doit prévaloir, les organisateurs ont procédé a la formation des groupes de travail qui seront au nombre de 4 comme pour la dernière fois. 5. Résultats Il s agit de : Groupe : Gao et Mopti Groupe 2 : Tombouctou et Kidal Groupe : Ségou et Sikasso Groupe 4 : Kayes et Koulikoro Sur les éléments contributifs Apres 6 jours de travaux en groupe, les différents groupes ont présenté les résultats de leur groupe. De façon générale, il ressort que la campagne agricole a été moyenne dans le pays avec toutefois des poches de mauvaises à très mauvaises productions localisées dans le sahel occidental des régions de Kayes, Koulikoro, Mopti, Ségou et dans les régions du nord. Les conditions d élevage sont moyennes à bonnes avec des poches de déficit net localisées dans les régions du nord. Il ressort des discussions que l impact de ces déficits pourra être quelque peu mitigé par les stratégies des éleveurs mais l insécurité résiduelle limite les mouvements des animaux et probablement la soudure sera précoce dans les zones à déficit de pâturage dans le Nord du pays... Cette situation pourrait engendrer des dégradations de l environnement, des épizooties voire des conflits dans les zones de concentration et des pertes d animaux. Les marchés de façon générale sont suffisamment approvisionnés aussi bien en produits locaux qu en produits importés. Cependant, les flux commerciaux avec l Algérie sont de faible intensité par rapport à la normale mais on ne signale pas de problèmes d approvisionnement majeurs au niveau des marchés du nord en ces produits. Les termes de l échange restent nettement supérieurs à ceux de la moyenne quinquennale sur tous les marchés Ce qui a permis l accès des ménages pasteurs et agropasteurs aux marchés pour leurs besoins. La relance économique reste encore timide dans les trois régions du nord malgré le retour de plus en plus marqué de l administration, des populations déplacées et des refugies

4 Les appuis humanitaires qui ont été d un apport appréciable pour les ménages des régions du nord depuis juin 202 se poursuivront jusqu en décembre. Cependant, ils ne couvrent pas tous les besoins des populations mais ont permis de réduire le recours des ménages à des stratégies d adaptation négatives. Ces appuis ont porté sur les distributions de vivres, d intrants agricoles (engrais, carburant, semence), de distribution de cheptel, de matériels agricoles dans les trois régions du nord. En termes de risque et danger vulnérabilité: La mauvaise campagne agricole avec impact plus ou moins négatif sur le niveau de stock alimentaire, la consommation et les moyens d existences des ménages dans certaines zones. La faiblesse de la crue du fleuve et au niveau des barrages de retenues qui réduiront les superficies réalisables en décrue dans les zones de lacs et les cultures maraichères dans le cercle de Bandiagara. Les poches de déficit de pâturage qui auront un impact sur la production animale impactera les conditions de vie des pasteurs si le mouvement habituel des troupeaux venait à être perturbé. L intensification des mouvements de retour des populations déplacées et refugiées qui aura une pression accrue sur les ressources des zones de retour déjà raréfiées. L insécurité dans les régions du nord continue d affecter les activités socio- économiques ; Au cours des séances de travail, des insuffisances tant sur la méthodologie que sur les données ont été relevées. Au nombre de ces insuffisances on note : Problème de contextualisation des données comme le proxy qui est au niveau, ce qui ne permet pas de bien cerner la portée de cet indicateur Quel est le poids du proxy qui est cet élément indirect de resultat dans le phasage en présence d autres indicateurs de la consommation alimentaire (HDDS, SCA, HEA ). La problématique de l utilisation des stratégies d épuisement d actifs Difficultés d utilisation du HDADD sans précision préalable des seuils permettant la classification dans le CH. Le manque de consensus pour l utilisation des résultats du HEA dans le CH Les tauxr structurellement élevés des indicateurs de nutrition et de Mortalité, ce qui doit être considéré déjà comme un problème. La temporalité de certaines données comme le SCA et le CSI qui sont collectées pendant la soudure et de certains rapports d activités des structures datant de 202 Problématique de l effet des chocs dans la situation courante comme pour la mauvaise production sur le SCA Fiabilité et faible niveau de couverture des indicateurs de résultat. La problématique que le cadre ne traite que l insécurité alimentaire aigue et non chronique; La prise en compte des actions humanitaires dans le phasage des zones 6. Phasage Groupe Kayes/Koulikoro Kayes : Phase 2 pour cercles (Kayes, Nioro, Yelimané) pour une population en phase estimée à 5 28 personnes. Koulikoro : Phase 2 pour Kolokani, Banamba et Nara pour une population estimée à personnes. Groupe Tombouctou/Kidal

5 Pas de consensus dans le groupe. Le FEWS NET rejettent les résultats pour la situation courante au motif de la faible prise en compte des facteurs d amélioration comme la production agricole, la temporalité des données, les résultats du Outcom Analysis, les appuis humanitaires dans le phasage des cercles des régions de Tombouctou et Kidal. Tombouctou: Tous les cercles sont en phase identique à la situation projetée pour une population estimée 554 personnes en phase et 4297 en phase 4. Après discussions, le cercle de Diré a été ramené à la phase 2 en situation courante Kidal : Tous les cercles en phase : Population en phase : 00 personnes et 7800 en phase 4 Groupe de Gao/Mopti Un consensus sur l ensemble des éléments de preuve avec des interrogations sur l intégration des actions humanitaires et la problématique de l utilisation des résultats de l Outcom analysis. Mopti: Youwarou, Douentza en phase 2 et Bandiagara en phase. Il est identique à la phase projetée. La population concernée par l urgence porte sur un effectif de en phase et 4. Gao : Pas de consensus sur le phasage de Gao. Il ressort du résultat que Bourem, Menaka sont en phase et Ansongo et Gao en phase 2. La nutrition a été l élément déterminant dans le phasage dans la région en raison de la disponibilité des données au niveau 2 du SMART de juillet 202. La population concernée par l urgence porte sur un effectif de en phase dans la région et 8976 en phase 4. En phase projeté, tous les cercles sont en phase sauf à Ansongo qui est en phase 2. Groupe Sikasso/Ségou Le consensus a prévalu dans le phasage des cercles des deux régions. Sikasso : tous les cercles en phase aussi bien en situation courante et qu en projetée sur la base du consensus du groupe Cependant, la malnutrition chronique reste préoccupante dans toute la région. La population en phase est estimée à personnes. La population en phase tourne autour de de la population. Ségou : Tous les cercles sont en phase avec cependant un taux de malnutrition aigue élevé. Les impacts des facteurs contributifs sont légers dans l ensemble et n impactent pas négativement la situation alimentaire d ici mars 204. Aucun changement dans le phasage n est envisagé. La population en phase est estimée à 420 personnes. La population en phase varie de 80 à de la population. Des difficultés d estimation au risque de changer le phasage ont été relevées au niveau de la région de Ségou.

6 KAYES ETAPE 4, TABLEAU 5 : ESTIMATION DES POPULATIONS Estimation des populations en insécurité alimentaire aigüe par zone d analyse. Reporter dans «Population Totale» les chiffres les plus récents de population pour l entité administrative de ème niveau. Ces chiffres doivent se trouver dans le Tableau. Faire cela pour toutes les zones d analyse. 2. Pour la SITUATION COURANTE a. Renseigner pour chaque entité administrative de ème niveau la classification générale décidée dans le Tableau Synthèse et Conclusions pour la zone b. Définir ensuite de façon consensuelle le pourcentage de ménages affectés par chaque phase en commençant par le pourcentage estimé de ménage en Phase 5 Famine, puis en Phase 4 Urgence, et ainsi de suite jusqu'à Phase. c. Calculer pour finir, en utilisant les pourcentages estimés de ménages en Phase, 4 et 5 l estimation de population totale en insécurité alimentaire pour chaque entité administrative de ème niveau. Répéter les mêmes étapes pour la situation projetée 4. Dans la dernière ligne «Total», inscrire la population totale du pays, la population totale en Phase, 4 et 5 pour la situation courante pour le pays et la population totale en Phase, 4 et 5 pour la situation projetée pour le pays. Ne rien inscrire dans les autres SITUATION COURANTE 2 ème niveau administratif ème niveau administratif Population totale Classificatio n de la zone KAYES BAFOULABE ,0 0 DIEMA 2445 KENIEBA KITA NIORO Pourcentage de ménages affectés par chaque phase Populatio n en phase Population en phase 2 Populati on totale en Phase Populatio n totale en Phase 4 Populatio n totale en Phase 5 Populatio n totale en Phase à 5 Période : Décembre 20 Ph Ph Ph2 Ph Ph TOTAL Phase 2 à YELIMANE TOTAL

7 Ségou Sikasso KOULIKORO KOULIKORO BANAMBA DIOILA KANGABA 645 KATI 0684 KOLOKANI NARA TOTAL Bougouni Sikasso Yanfolila Kolondièba Kadiolo Koutiala Yorosso TOTAL Barouéli Bla

8 Tombouctou Mopti Ségou Macina Tominian San Niono TOTAL Bandiagara Douentza Koro Bankass Ténenkou Mopti Djénné Youwarou TOTAL Tomboucto u 4768 Goundam Niafunke

9 Kidal Gao G. Rharous Dire TOTAL Bourem 45 Gao Ménaka 6296 Ansongo TOTAL Kidal Tessalit Tin-Essako Abeibara TOTAL Total

10 7. Recommandations de la plénière Le FEWS NET rejette les résultats pour la situation courante au motif de la faible prise en compte des facteurs d amélioration comme la production agricole, la temporalité des données, les résultats du Outcom Analysis, les appuis humanitaires dans le phasage des cercles des régions de Tombouctou et Kidal. Des recommandations pour l amélioration des analyses futures ont été faites. Il s agit de : Collecter les données sur les indicateurs de résultats de façon collégiale au niveau N2 Possibilité de collecte de données par zone de moyens d existence Amener les structures techniques et les partenaires à la fourniture des données sur les indicateurs de résultat. Prise en compte de la situation des 4 communes de mauvaise production dans le cercle de Yorosso qui malgré la phase regorge un nombre de population en phase 4 en raison du taux très élevé de malnutrition qui est estimé à 2 selon une enquête de SAVE THE CHILDREN. Tenir compte des deux communes du cercle de Koro sont similaires aux celles de Bandiagara et font partie de la zone de moyen d existence 5. Fournir des indications précises pour les épreuves futures afin d éviter des discussions interminables Circuler la dernière version du manuel sur le cadre harmonisé ; Faire la projetée jusqu à la période de soudure mais avec une mise à jour chaque trois mois. Renforcement des capacités des participants L Atelier Bamako, le 0 Décembre 20

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