Le département du Rhône

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1 Le département du Rhône Descriptif 11

2 Petit par sa surface avec km², le département du Rhône occupe le 1er rang régional et la 4e place nationale par son importance démographique : hab en 2003 (source INSEE). Ce contraste s exprime également dans une géographie physique qui évolue des plaines de l est aux montagnes du massif central. Cette géomorphologie entraîne une répartition très inégale de la population depuis l hyper concentration dynamique de Lyon à la ruralité marquée des cantons du nord et de l ouest. Véritable pôle d attraction économique et d innovation au milieu d un environnement naturel privilégié, le Rhône brille au plan international par son agglomération lyonnaise et sa ville phare Lyon, cœur historique classé au patrimoine mondial de l humanité par l UNESCO. Cette ouverture sur le monde est également grandement facilitée par sa position géographique stratégique qui fait du département un carrefour national et européen majeur, avec ses voies de communication et de transport de marchandises, aussi bien terrestres qu'aériennes et fluviales. Toutes ces caractéristiques impliquent que le département du Rhône est soumis à un certain nombre de risques naturels, technologiques et sociétaux. 22

3 Sommaire SOMMAIRE LE RHONE, TERRITOIRE DE CONTRASTES - SITUATION GEOGRAPHIQUE UNE DIVERSITE DE SOLS ET DE PAYSAGES AVEC UNE RICHE HYDROGRAPHIE Les paysages «montagneux» de l ouest Les plaines de l est L hydrographie du département UN CLIMAT COMPLEXE ET CONTRASTE Les principales caractéristiques Les 7 zones climatiques du département Quelques données climatiques extrêmes UNE REPARTITION INEGALE DE LA POPULATION ET UN HABITAT EN EXPANSION La population du département Zoom sur les 2 arrondissements du Rhône Evolution de la répartition de la population du département LE RHONE ECONOMIQUE L AGRICULTURE DU RHONE : UNE RURALITE TRES PROCHE La ruralité économique actuelle L INDUSTRIE, SECTEUR CLE DE L ECONOMIE DU RHONE L industrie et la recherche dans le Rhône aujourd hui LE TERTIAIRE, AUTRE POLE ECONOMIQUE DU DEPARTEMENT DU RHONE Le commerce Les services Le tourisme et le patrimoine L ENSEIGNEMENT ET LA FORMATION LE RHONE, NŒUD DE COMMUNICATIONS ET D'ECHANGES LES PERSPECTIVES DEPARTEMENTALES «L expansion» du Lyonnais Les projets ferroviaires et autoroutiers De futurs grands aménagements et l amélioration du cadre de vie Le développement des transports en commun Une politique d ouverture BIBLIOGRAPHIE

4 1.Le Rhône, territoire de contrastes - Situation géographique 44

5 1.1 Une diversité de sols et de paysages avec une riche hydrographie La morphologie physique du département résulte conjointement de l évolution tectonique des grandes unités géologiques régionales et des phénomènes d érosion. Globalement, le territoire est formé de deux ensembles géologiques distincts et d altitude inégale qui se sont mis en place lors de la formation des Alpes. Pendant l aire tertiaire, une importante fracturation s est développée par des failles nord sud qui ont séparé le plateau montagneux est du massif central avec sa couverture. Les deux ensembles évolueront successivement, notamment pendant le quaternaire lors des glaciations, des phénomènes d érosions, de remaniement des sédiments et des dépôts alluvionnaires de cours d eau. Sur une grande partie du département, les formations géologiques ont également reçu une couverture sédimentaire plus ou moins importante. Outre des éboulis et des dépôts de pentes, les limons (dits «limons des plateaux») et les lœss ont particulièrement servi de support à la majeure partie des zones cultivées, associés aux formations argileuses et alluvionnaires. Les lœss, formés d éléments très fins de couleur bistre, ont également été utilisés comme matériaux de construction sous le nom de pisé, associés ou non à d autres ressources minérales. Le sol et le sous sol du Rhône, très exploités encore aujourd hui, sont également riches en ressources diverses : minerais métalliques, houille, terres réfractaires, pierres de construction et granulats, pour les ciments Physiquement, le département est constitué par : Les paysages «montagneux» de l ouest Ils appartiennent au contrefort est du massif central où les matériaux du sol sont dominés par les granites et les gneiss. Marchampt vers le milieu du XXè siècle. Allure caractéristique du massif primaire 55

6 Ces terrains primaires forment les monts et un «plateau» sur lequel quelques reliques gréso-argilocalcaires du secondaire subsistent encore aujourd hui après leur érosion importante : ce sont les collines des Monts d Or et du Beaujolais d où proviennent les pierres dorées. Les massifs accidentés du primaire sont assez peu accessibles et peuvent avoisiner facilement les 700 m, jusqu à 1012 mètres d altitude pour le signal de Saint-Rigaud sur une des cimes du mont Monnet (1000 m). Ils sont entaillés par des vallées qui dessinent des bassins hydrographiques tournés vers les points bas avec le Rhône et la Saône mais également vers la Loire avec des cours d eau qui sortent du département par l ouest Les plaines de l est Leur genèse s effectue à partir de la partie abaissée lors de la fracturation du plateau primaire et de sa couverture secondaire. Ces plaines résultent du remplissage du fossé d effondrement tertiaire par des sédiments et par les apports des anciens glaciers quaternaires et les grands cours d eau, en particulier la Saône et le Rhône. Elles constituent également une réserve d espace pour l expansion de l agglomération lyonnaise. 66

7 1.1.3 L hydrographie du département Il est important de noter la présence de trois bassins versant qui contribuent à alimenter la Loire, la Saône et le Rhône : > le bassin de la Loire concerne la partie ouest du département dont il occupe environ un cinquième de la surface ; il draine les eaux du Sornin, de la Trambouze, du Rheins, de la Loise, du Pont-Lyonnais, de la Toranche, de la Coise. > Le bassin de la Saône comprend approximativement les trois cinquièmes du département ; parmi les très nombreux ruisseaux qu il comporte, les plus importants sont la Grosne, la Mauvaise, l Ouby, l Ardière, le Sancillon, la Vauxonne, le Nizerand, le Morgon, l Azergues et le ruisseau des Planches. > Le bassin du fleuve Rhône occupe un cinquième du département ; outre la Saône qu il récupère à la Mulatière, il collecte entre autres les eaux de l Yzeron, la Laune, le Garon, le Gier, le Sifflet et la Vezerance. Parmi plus de 600 cours d eau répartis sur tout le département, les deux plus importants dépendent chacun de systèmes climatiques différents et possèdent des régimes d écoulement particuliers. La Saône possède une plaine alluviale étendue qui constitue une zone d expansion pour ses crues, avec un lit peu pentu, puis parsemé de quelques verrous rocheux à Lyon qui contribuent à l encaissement de sa vallée avant sa confluence. Par contre, le Rhône possède une pente plus importante, il a subi de nombreux aménagements afin de mieux canaliser et maîtriser ses débits rapides qui furent dévastateurs lors des anciennes crues. Cette dissymétrie morphologique est à l origine d un «conditionnement» relatif de l utilisation de l espace et du développement des activités, des voies de communications, ainsi que l occupation inégale qui caractérise si bien le département du Rhône. 1.2 Un climat complexe et contrasté Le département du Rhône est soumis à un régime climatique complexe de par sa situation géographique : au cœur de la zone tempérée (à mi-distance du pôle et de l'équateur), le Rhône se trouve à 500 km à l'est de l'océan Atlantique et 300 km au Nord de la Méditerranée, sur le grand couloir méridien Saône-Rhône, entre Massif Central à l'ouest, Jura et Alpes à l'est. Le climat du département s'explique donc par les influences continentales qui alternent avec les influences océaniques et méditerranéennes. 77

8 1.2.1 Les principales caractéristiques Moyennes calculées sur la période de référence : > Les températures Sous influence méditerranéenne du 15 juin au 15 août, les étés sont chauds. L'hiver est plutôt continental (du 15 décembre au 1er mars) donc froid, mais il est entrecoupé de périodes plus douces sous influence océanique ou méditerranéenne. > Les vents En raison de la situation géographique (massifs orientés Nord-Sud), le Rhône est principalement soumis à des vents de Nord (la "bise") et de Sud ("vent du midi"). Le vent du Nord souffle plus fréquemment que le vent du midi, mais plus faiblement que le mistral. Le vent du midi peut être au contraire violent (renforcement dans les vallées) et turbulent en provoquant de sérieux dégâts. Sa chute annonce souvent l'arrivée de la pluie. > Les précipitations Avec une pluviométrie de 750 à 1200 mm par an, le Rhône se place dans la moyenne nationale. En hiver, les pluies sont faibles. En été, on les retrouve principalement sous forme d'orages. Elles sont plus fréquentes et plus abondantes au printemps et en automne. > Le brouillard Contrairement à une légende tenace, le nombre de jours de brouillard (31 dans l'année à Lyon Bron) n'est pas si important comparé à de nombreuses villes de France : 40 à Toulouse, 57 à Strasbourg, 62 à Lille et 95 à Mont de Marsan. 88

9 1.2.2 Les 7 zones climatiques du département > Les Monts du Beaujolais (de 220 à 1008 m d'altitude) En bordure orientale du Massif Central, les massifs du Beaujolais sont bien arrosés sur leurs versants ouest par influence océanique. Les versants est sont, quant à eux, plus secs par "effet de fœhn". En altitude, les hivers sont rigoureux et la neige joue un rôle non négligeable. En été, ce sont principalement les versants orientaux qui sont soumis à des orages associés parfois à de la grêle. > Les Coteaux du Beaujolais (de 170 à 880 m d altitude) Comme les versants orientaux des monts, le vignoble du Beaujolais est protégé des fortes précipitations par effet de fœhn, mais reste assez humide. Ainsi les étés sont parfois accompagnés d'orages. Les automnes connaissent de belles périodes mais peuvent être marqués par de fortes pluies qui gâchent alors les vendanges. 99

10 > Les Monts du Lyonnais (de 280 à 940 m d altitude) Leur caractéristique climatique est moins montagnarde que celle des monts du Beaujolais. Le minimum des précipitations se situe en hiver et le mois de mai est le plus arrosé. La neige est parfois abondante sur les hauteurs. > Les Coteaux du Lyonnais et le Pilat Rhodanien (de 190 à 774 m d'altitude) L'effet de fœhn jouant sur les monts du Lyonnais comme sur ceux du Beaujolais, les côteaux du Lyonnais sont moins humides. Leur position plus méridionale les expose fortement au vent du sud. La conjugaison de ces deux aspects météorologiques fait de cette région la plus sèche du département. > La plaine de Lyon et l Est Lyonnais L'abri des monts du lyonnais se fait de moins en moins ressentir en allant vers l'est du département. Les précipitations y sont en effet de plus en plus importantes, les brouillards de plus en plus fréquents, les vents de plus en plus forts. Comme dans toute grande ville, les conditions climatiques sont légèrement modifiées à Lyon : on observe en effet un réchauffement ("îlot urbain de chaleur") qui fait diminuer le nombre de jours de gelée dans l'agglomération par rapport aux environs ainsi que le nombre de jours de brouillard. > Les Monts d Or (sommet à 625 m d altitude) Les versants méridionaux sont bien exposés au soleil car sous influence méditerranéenne et abrités des vents du nord. Les versants nord, quant à eux, sont plus froids et humides. La couche de neige peut être épaisse sur les sommets baignés de soleil qui peuvent se retrouver au-dessus d'une immense mer de nuage ; la température est alors supérieure à celle relevée dans la vallée. Ce phénomène d'inversion se retrouve également sur les sommets des monts du Beaujolais et du Lyonnais. > Le Val de Saône (de 160 à 560 m d altitude) La région, abritée des influences océaniques par les monts du Beaujolais, est peu arrosée. L'été, les orages sont fréquents et parfois violents. En hiver, ce sont les brouillards que l'on retrouve le plus souvent, surtout près de la Saône. La position plus septentrionale de la région essouffle le vent du sud par rapport à la plaine lyonnaise. 10

11 1.2.3 Quelques données climatiques extrêmes Les PERIODES CHAUDES (station de Lyon-Bron sur la période ) L'année la plus chaude : 2000 avec 13,5 C de moyenne Les saisons (moyenne saisonnière la plus élevée) Printemps : 13,7 C en 1945 Eté : 28,5 C en 1983 Automne : 14,1 C en 1949 Hiver : 6,8 C en Le mois le plus chaud : juillet 1983 avec 26,1 C de moyenne juste devant juin 2003 : 26 C Le 26 juillet 1983 : température minimale de 24,9 C SECHERESSES > Conditions pluvieuses les plus faibles abaissant le niveau des nappes phréatiques : seulement 267 mm de pluie à Lyon-Bron du 1 er octobre 1937 au 30 avril 1938 Les PERIODES FROIDES (station de Lyon-Bron sur la période ) L'année la plus froide : 1963 avec 10 C de moyenne Les saisons (moyenne saisonnière la plus faible) Printemps : 9,1 C en 1970 Eté : 17,7 C en 1956 Automne : 9,3 C en 1922 Hiver : - 1,6 C en SURPRISES HORS SAISON > Les 16 et 17 mai 1926 : les Monts du Rhône sont sous la neige dès 400 m d'altitude. > Gelées : - la plus précoce : le 17 septembre 1971 à Saint Symphorien sur Coise - la plus tardive : le 4 juin 1962 à Bully 11

12 1.3 Une répartition inégale de la population et un habitat en expansion La population du département Doté de la 4e population départementale et de la 3e agglomération de l hexagone, le Rhône possède globalement une population jeune et dynamique estimée à habitants en 2003 (source INSEE). Cette population très fortement urbanisée progresse chaque année et se caractérise par une fabuleuse concentration hégémonique : 74 % de la population se concentre dans le Grand Lyon (55 communes, 20 % du territoire). Au delà de l hyper concentration de l agglomération lyonnaise, le reste de la population se répartit sur quelques grandes villes (Villeurbanne, Villefranche, ) et dans les petits villages traditionnels où la ruralité est encore présente. On compte 20 villes de plus de habitants sur un total de 293 communes (et 54 cantons). Lyon et Villeurbanne sont les 2 seules villes de plus de habitants. > Nombre de communes par strate démographique : Moins de habitants 273 De à habitants 7 : Brignais, Ecully, Francheville, Givors, Genas, Moins, St-Fons, St Genis Laval, Tarare, Tassin De à habitants 10 : Bron, Caluire, Décines, Meyzieux, Oullins, Rillieux- La-Pape, St-Priest, Ste-Foy-Les-Lyon, Vaulx-en-Velin, Villefranche-sur- Saöne De à habitants 1 : Vénissieux Plus de Habitants 2 : Lyon, Villeurbanne 12

13 La densité moyenne de la population (486 hab/km²) est largement supérieure à la moyenne nationale (106 hab/km²). Il est à noter également qu'il existe de fortes Evolution de la population du Rhône disparités de densité entre Lyon ( hab/km²), le Grand Lyon (2 000 hab/km²) et les cantons ruraux qui peuvent afficher 50 hab/km² Enfin, la population du Rhône a connu ces 20 dernières années un taux de croissance supérieur aux moyennes nationale et régionale qui témoigne du dynamisme du département et de l'agglomération lyonnaise en particulier (Source Insee) Démographie du Rhône (source INSEE RGP 1999 et estimation localisée de la population au 01/01/2003) (estimée) Population des principales unités urbaines du Rhône (source INSEE RGP 1999) Grand Lyon...(85,43 %) Villefranche-sur-Saône...(3,75 %) L Arbresle...(1,10 %) Tarare...(0,97 %) Saint-Laurent-de Mure...(0,65 %) Zoom sur les 2 arrondissements du Rhône > Arrondissement de Lyon Nombre de communes dans l arrondissement : 162, dont Lyon et Villeurbanne Cet arrondissement couvre 53 % de la superficie du département et rassemble environ 88, 5 % de sa population. > Arrondissement de Villefranche - sur - Saône Nombre de communes dans l arrondissement : 131 Cet arrondissement couvre 47 % de la superficie du département et rassemble environ 11, 5 % de sa population. 13

14 1.3.3 Evolution de la répartition de la population du département Depuis les dernières décennies, certains secteurs périurbains et quelquefois ruraux voient leur population croître de manière significative (10 à 15 %). Cette tendance est assez marquée notamment à l ouest et à l est de Lyon et sur des communes auparavant désertées avec la déprise de l agriculture et de l industrie traditionnelle. Elle contribue à amorcer une relative tentative de rééquilibrage entre l agglomération et le reste du département. Néanmoins, les zones les plus éloignées voient encore leurs villages se dépeupler doucement (jusqu à - 5 % en 10 ans pour certains). Enfin, une grande tendance actuelle consiste à séparer l habitat des zones d activité, générant ainsi des flux de circulation automobile importants en début et en fin de journée. Paysage de Cours-la-Ville avec ses habitations dans la verdure des hauteurs 14

15 2.Le Rhône économique 15

16 2.1 L agriculture du Rhône : une ruralité très proche Héritier d un passé agricole en perte de vitesse et en pleine mutation à partir du début du XXème siècle, le Rhône a néanmoins conservé un poids agricole important puisqu il génère un chiffre d affaire de 530 millions d Euros pour une part de 2 % de la population active soit emplois directs, avec exploitations de 17 hectares en moyenne. La ruralité économique actuelle > La ruralité du Rhône est encore aujourd hui très présente autour des grandes villes malgré la chute de l agriculture. Néanmoins, elle reste assez diversifiée avec ses plaines céréalières de l est, ses paysages de pâturages situés à l ouest et au nord ouest, en particulier avec les élevages bovins proches du Charollais. > En outre, l horticulture et les cultures maraîchères ou fruitières trouvent aujourd hui une place privilégiée dans la proche périphérie de l agglomération lyonnaise. > La filière bois représente aujourd hui une facette économique très importante de l agriculture du Rhône, particulièrement dans l arrondissement nord du département. Avant la tempête de 1999, 830 km² (soit 1/4 de la surface du Rhône) d espace boisé recouvraient le département. > Enfin, la viticulture concentre 1/3 des exploitations du Rhône, soit 54,6% du produit agricole. C est une des activités agricoles majeures du département qui compte trois zones de production viticole de qualité (AOC) : le beaujolais, entre Saône et Massif Central, les coteaux de Lyonnais, plus au sud, puis, dans la vallée du Rhône, le Côte-Rôtie et le "Condrieu". 2.2 L industrie, secteur clé de l économie du Rhône En regroupant le quart des salariés du département, l industrie du Rhône est principalement centrée sur l agglomération lyonnaise qui constitue le véritable cœur économique et le moteur industriel du département. Cette industrie, majoritairement de transformation, reste encore aujourd hui très dynamique et diversifiée. Les anciens secteurs dominés par le textile, la chimie et la mécanique ont subi de nombreux revers face aux changements successifs des demandes et des situations économiques. Néanmoins, leurs transformations et leurs réadaptations sont maintenant associées à l émergence de nouvelles activités en pleine croissance. Tout cet ensemble contribue localement à générer une force économique majeure tout en dépassant les frontières de l hexagone en intéressant les grands leaders mondiaux. 16

17 L industrie et la recherche dans le Rhône aujourd hui Toujours très diversifiée avec ses anciens «piliers» reconvertis, l industrie du Rhône s est étoffée pour partir à la conquête des secteurs de pointe ou à très fortes marges de progression. Cet ensemble contribue localement à générer une force économique majeure tout en dépassant les frontières de l hexagone en intéressant les grands leaders mondiaux : > Le Rhône compte la seule raffinerie de Rhône-Alpes sur les 13 que compte l Hexagone. Par ailleurs, le département du Rhône accueille les installations de stockage de six établissements représentant les plus grandes compagnies pétrolières nationales et internationales. Elles s étendent sur 110 hectares dans le quartier de Gerland et sont destinées à l approvisionnement de la région en fioul industriel et domestique, en carburants et en lubrifiants. > La vallée de la chimie s est renforcé sur l axe Saône-Rhône et dans ses domaines originaux : - la chimie de base qui représente la spécialité du Rhône (Rhodia, ElF-Aquitaine/Atochem ) ; - la parachimie avec Ilford, Pyragric, - l industrie pharmaceutique avec Bio Mérieux, Aventis, Laboratoire Boiron, Air Liquide, Roussel Uclaf > Le textile s est également maintenu avec des fabrications traditionnelles sur Lyon, sur Tarare et Thizy avec le tulle et la mousseline. D autres productions concernent principalement les fils, les fibres artificielles et synthétiques, la bonneterie, le tissage du coton et l ennoblissement. > La métallurgie s exprime aujourd hui à travers : - le matériel pour les travaux publics (Potain ) ; - la sidérurgie, le travail des métaux et la construction mécanique (Aldes, Metrap ) ; - le matériel aéraulique, thermique, frigorifique et celui de l industrie textile. > La mécanique est représentée par la production de pièces détachées spécifiques, notamment avec Carbone Industrie ou l équipementier automobile Valeo et par le successeur de Berliet : Renault Trucks ancré sur Vénissieux et implanté sur Villefranche. > Après une période calme, l industrie du bâtiment et des travaux publics est dynamisée par le marché immobilier en plein essor et dont les prix ne cessent d augmenter. > Une spécificité lyonnaise se développe avec la construction électrique et électronique : matériel électrique, câbles et équipement électroménager. Plusieurs grands groupes français et étrangers sont implantés sur le département : Câbles de Lyon, Nexans, Jeumont Schneider, Ciapem, Alstom Transport, Asea Brown Boveri > D autres petites industries se maintiennent en agroalimentaire, dans le cuir, l imprimerie, les jouets 17

18 > Les laboratoires de recherche des industries de la région lyonnaise regroupent près de chercheurs. En parallèle, cette zone concentre 450 laboratoires de recherche scientifique publique, dont 155 à Lyon (soit environ chercheurs). Les plus importants sont : - le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) avec plus de chercheurs, - et l'institut National de Santé et de Recherche Médicale (INSERM) avec ses 500 chercheurs. > Le bio cluster lyonnais : un élan international concentré sur Lyon Le laboratoire Jean Mérieux P4 de Lyon-Gerland. Avec la création du Bio pôle industriel et de recherche sur Gerland, la ville de Lyon est un fleuron internationalement reconnu dans le secteur des biotechnologies, notamment à travers les puissants pôles de l immunovirologie et des biomatériaux. Cette branche économique dynamique représente une source d investissements pour les nombreux leaders mondiaux de l industrie thérapeutique humaine ou vétérinaire qui n ont pas hésité à s implanter (BioMérieux, Aventis Pasteur, Mérial, MDS Pharma, Aguettant, Coletica, EFS, Episkin, Genoway, Symbiotics, Imtix-Sangsat ). Outre ces grands groupes, cinq Start-up cotées au NASDAQ sont présentes à Lyon (Flamel Technologies, Hemoxymed, Sangsat, Ichor-Hippocampe et Avax-Genopoïetics), accompagnées du centre d alerte épidémiologique de l OMS et du laboratoire P4 Jean Mérieux. Tous ces acteurs viennent s ajouter à l ensemble des hôpitaux, des cliniques, des laboratoires de recherche et de l industrie médicale déjà présents (le Canceropôle Lyon-Rhône-Alpes, l immunologievirologie, le Post-Génomique, les Neurosciences et les Bio-services). 2.3 Le tertiaire, autre pôle économique du département du Rhône L activité économique du département repose essentiellement sur le tertiaire qui regroupe aujourd hui plus des 2/3 des emplois du département. Le commerce constitue la majorité de ce secteur qui est complété par les services et le tourisme. 18

19 2.3.1 Le commerce Anciennement présent au niveau rural avec les foires et les marchés, l emblème historique de cette activité reste aujourd hui surtout tourné vers le Marché d Intérêt National de Lyon, deuxième marché alimentaire de gros en France. Actuellement, près de salariés sont employés dans ce secteur. Le plus gros de l activité est assuré par les grandes zones de centres commerciaux qui se concentrent sur Villefranche-sur-Saône, Lyon (Part-Dieu, Presqu île, Rive gauche du Rhône) et la périphérie lyonnaise qui regroupe de nombreux pôles dynamiques (Champ du Pont Est, Ecully le Pérollier, Porte de Lyon, Porte des Alpes ). Le flux économique engendré est colossal : en regardant juste la dépense de consommation des ménages du Rhône, la somme de plus de millions d Euros dépasse déjà notre perception Les services Parallèlement au négoce traditionnel, l activité bancaire en est la bannière historique sur Lyon, notamment avec la création du Crédit lyonnais sous le second Empire en Très fortement regroupés dans la périphérie de Lyon, notamment sur le Technopole Lyon Ouest, les services se repartissent dans de nombreuses branches : > l activité immobilière, marquée par le fleurissement des agences immobilières ; > les activités financières, que se partagent les banques et les compagnies d assurance ; > les sociétés de gestion et de marketing ou autres pour les entreprises, les industriels et les particuliers ; > les sociétés de conception et d ingénierie industrielle ; > les établissements et les grandes écoles d enseignement ; > les grands congrès, les spectacles, les manifestations sportives et les salons Le tourisme et le patrimoine Le tourisme du Rhône est à la fois rural et urbain. Il est favorisé par une multitude de structures d accueil réparties sur tout le département, depuis les gîtes de campagne et les campings, aux hôtels et résidences secondaires. Favorisé par un cadre environnemental bienfaisant, le Rhône possède en outre un patrimoine à découvrir. Avec ses reliefs vallonnés du Beaujolais ou des Monts du Lyonnais, les paysages offrent aux touristes des prairies, des terres et de la vigne avec des petits villages, des châteaux ou des pierres dorées La gastronomie du Rhône s apprécie également en plein cœur de la ville historique et bimillénaire de Lyon, classée au patrimoine mondial de l humanité par l UNESCO ; avec ses vieux quartiers, ses grands immeubles, ses musées et ses nombreux trésors cachés. En outre, pas moins de 50 % du patrimoine architectural se retrouve concentré sur l agglomération lyonnaise. De multiples fêtes traditionnelles et un large éventail de spectacles animent le territoire : événements gourmands, viticoles ou culturels, liés à l histoire de la soie ou au passé d une ville, festivals artistiques renommés comme la Biennale de la Danse, la Biennale d Art Contemporain ou les Nuits de Fourvière. 19

20 2.4 L enseignement et la formation. Le Rhône comprend un grand nombre d établissements d enseignement et de formation : 164 collèges publics et privés, 59 lycées d enseignement général et/ou technologique, 3 universités, des grandes écoles Les écoles, collèges et lycées accueillent environ jeunes, les universités environ L'université Lyon 1 Claude Bernard Créée officiellement en 1971, elle a regroupé les facultés des sciences et de médecine et pharmacie. Elle représente le principal établissement d'enseignement supérieur de la région et figure dans les cinq grandes universités françaises. Elle accueille chaque année plus de étudiants en biochimie, biologie, chimie, génie électrique, informatique, management, mathématique, mécanique, physique, sciences de la terre, médecine, pharmacie. L'université Lyon 2 Lumière Elle est cohéritière, avec les deux autres universités lyonnaises, de l'ancienne université de Lyon. Elle a été créée par décret du 26 juillet En 1987 l'université prend le nom d'université Lumière Lyon 2. Aujourd'hui, l'université Lyon 2, compte étudiants et organise 262 diplômes nationaux et d'université. 13 facultés et instituts proposent des formations en sciences humaines et sociales, lettres, langues, sciences juridiques, sciences politiques, sciences économiques et gestion. S'y ajoutent l'institut 20

21 universitaire de technologie Lumière, l institut de formation syndicale, et l'institut d'études politiques de Lyon qui lui est rattaché. Dans le domaine de la recherche, l'université Lumière Lyon 2 compte actuellement 41 équipes et 5 écoles doctorales. L Université Lyon 3 Jean Moulin C'est en juillet 1973 qu'a lieu la scission avec l'université Lyon 2 et que l'université Lyon 3 est créée, puis elle a bénéficié de l acquisition de la Manufacture des Tabacs en juillet L'université Lyon 3 c'est : m2 ; plus de étudiants répartis sur 3 sites. Un enseignement réalisé par plus de 500 enseignants-chercheurs et 1400 vacataires, une faculté de droit, une faculté des lettres et civilisations. Les écoles d ingénieurs et autres écoles supérieures. INSA : L Institut National des Sciences Appliquées, l'une des plus grandes écoles d'ingénieurs françaises, forme 800 ingénieurs par an dans 10 spécialités. CENTRALE : Parmi les meilleures, l école Centrale Lyon à Ecully, forme des ingénieurs généralistes. ISARA : Formation de cadres pour l'agriculture, implantée au cœur de Lyon. ECAM : L'École Catholique d'arts et Métiers de Lyon accueille plus de 500 étudiants pour une formation d'ingénieurs généralistes. ESCIL / CPE : L'École Supérieure de Chimie Physique Électronique de Lyon est située sur le domaine scientifique de la Doua à Villeurbanne. ITECH : L'Institut TExtile et CHimique de Lyon est la seule école d'ingénieurs héritière des écoles de textile, cuir et chimie fondées à Lyon depuis plus d'un siècle par des professionnels. ISTIL : Institut des Sciences et Techniques de l'ingénieur de Lyon, à Villeurbanne ENTM : Ecole Nationale des Travaux Maritimes à Vaulx-en-Velin ENTPE : Ecole nationale des travaux publics de l'etat à Vaulx-en-Velin. CESI : Centre d'etudes Supérieures Industrielles à Ecully. ENS : L'Ecole Normale Supérieure forme 850 étudiants dont 150 doctorants et 240 chercheurs et enseignants-chercheurs en lettres et de sciences. ENSP : L Ecole Nationale Supérieure de la Police est un établissement public administratif sous tutelle du ministre de l intérieur. Implantée à St Cyr au Mont d Or, elle forme les commissaires de police. 21

22 2.5 Le Rhône, nœud de communications et d'échanges Le Rhône est bien desservi en transport, particulièrement sur les grandes villes. Les transports en commun routiers se complètent par le réseau ferroviaire et ceux du métro et du tramway de Lyon. Le relief accidenté du département restreint les axes majeurs de circulation aux principales vallées. En étant positionné sur un axe stratégique nord-sud européen et un axe est-ouest, le Rhône est devenu un véritable carrefour qui possède une diversité de moyens de transits et de communications : > un axe fluvial national et européen nord-sud : l axe Saône-Rhône qui dessert le Port de Villefranche-sur-Saône ainsi que le Port Edouard Herriot. Ce dernier est considéré comme un port avancé de Marseille avec les navettes conteneurisées. Le Rhône possède en outre deux ports pétroliers privés à Feyzin et à Givors. > un réseau ferroviaire très développé pour le fret et le transport de personnes : outre les 4 millions de tonnes de fret SNCF, plus de 28 millions de voyageurs ont été comptabilisés en Le succès de ces flux réside notamment dans le TGV qui dessert trois grandes gares de Lyon Part-Dieu, Perrache et Lyon Saint-Exupéry ; ces lignes permettent déjà de relier Lyon à Paris, Marseille, Lille et Londres, ainsi que Turin dans les prochaines années. > les lignes aériennes : en 2002, 28 milles tonnes de fret et un peu moins de 6 millions de passagers ont embarqué sur le 3e aéroport de France de Lyon Saint-Exupéry, avec près de 56 % pour le trafic international. > un réseau autoroutier majeur : le Rhône possède 155 km d autoroutes qui représentent également des axes de transport européens importants, avec l A6 vers le nord, l A43 vers l est, l A7 vers le sud. Pour information, poids lourds traversent l'agglomération lyonnaise chaque jour, dont environ transportent des matières dangereuses (données SPIRAL 1998). Photographie aérienne du Rhône au sud de Lyon. Source Grand Lyon. L axe Saône Rhône concentre les voies de transit, notamment à Vernaison et à Grigny (ci dessus) avec le Rhône, son canal et l autoroute A7 du sud de la France. > un réseau routier dense : avec ses 31 km de voies rapides (RN 346 et RN 383), ses 187 km de routes nationales, ses km de routes départementales montagneuses et km de routes départementales de plaines, et ses km de routes communales, le Rhône a développé des transports en commun qui quadrillent pour le mieux le département (autocar, TCL, STAV, GIBUS, bus TER). 22

23 > les plates-formes logistiques : le Rhône comporte plusieurs de ces unités qui s implantent aux croisements des voies de transport et de communication, notamment celles de Mions-Corbas, de Villefranche, de Saint-Exupéry, de Genay, de Chaponnay, de Saint-Laurent-de-Mure. Elles servent surtout de zones de stockage et de transit pour les marchandises. 2.6 Les perspectives départementales Depuis de nombreuses années, l'agglomération lyonnaise investit pour renouveler la qualité urbaine. Cette action illustre l'exigence constante de ne pas cloisonner les différentes fonctions de la ville que constituent l'habitat, l'activité économique et le commerce. L'agglomération lyonnaise aborde le troisième millénaire avec un ensemble de grands projets cohérents qui renforceront le tissu économique industriel et innovant, amplifieront les filières d'excellence hightech (biotechnologie, images numériques ) et assureront la fluidité des déplacements tant vers la ville (aéroports, TGV, autoroutes), qu'à l'extérieur de l'agglomération (liaison rapide aéroport centre-ville, extension et maillage des réseaux de tramway et de métro). Cette stratégie de développement s'accompagne d'une volonté d'équilibre destinée à maintenir une bonne qualité de vie au sein de la métropole, par un agencement approprié entre les espaces verts, les lieux culturels et de loisirs, les habitations, les entreprises et les transports en commun. Prospère et discrète par tradition, l'agglomération lyonnaise désire aujourd'hui amplifier son rayonnement et attirer grâce à ses nouveaux atouts «L expansion» du Lyonnais Le dynamisme de l agglomération lyonnaise entraîne dans son sillage toute une partie de la région Rhône-Alpes qui se développe dans une structure associative créée en 1989 : la Région Urbaine de Lyon (RUL). Actuellement, ce sont environ 678 communes qui tendent à se regrouper pour transcender les frontières administratives sur près de km². Centrée sur Lyon et Saint-Etienne, cette métropole associative rassemble 2,6 millions d habitants et elle s appuie sur un partenariat qui regroupe : > Les départements du Rhône, de l Ain, de l Isère et de la Loire, > La région Rhône-Alpes, > La Communauté Urbaine de Lyon, Saint-Etienne Métropole, la Communauté d agglomération du pays viennois, la Communauté de communes de Villefranche-sur-Saône et SATIN qui préfigure l agglomération Nord-Isèroise. Une fois bien assemblée, cette superstructure de concertation sera sans équivalent. Son objectif est de proposer et construire une vision cohérente et partagée de l aménagement et du développement de cet espace métropolitain. 23

24 2.6.2 Les projets ferroviaires et autoroutiers Pour faire face à l engorgement attendu des voies de transport dans les prochaines années et diminuer le risque TMD sur Lyon, le département du Rhône projète de construire plusieurs contournements. Le projet d étude du contournement ferroviaire Est pour le fret vient de débuter. Il s inscrit dans le cadre de la Magistrale Eco-Fret, un couloir ferroviaire performant et capacitaire qui permettrait de relier le nord et le sud de l Europe. Il permettra également de mieux desservir les zones logistiques existantes et en projet : le Parc Industriel de la Plaine de l Ain, Meyzieu, la zone des quatre chênes, la zone de l aéroport Saint Exupéry, Vénissieux En outre, ce projet se raccorde à la ligne fret existante de la Bresse et il pourrait être relié à celui de la ligne de TGV Rhin Rhône ainsi que le TGV Lyon Turin. Vue intérieure d une des descenderies du tunnel de la future ligne Lyon-Turin D autres projets beaucoup plus futuristes concernent l axe transversal Nantes-Nevers-Roanne-Lyon voir un axe fret alternatif Paris/Nevers/Roanne/St-Etienne/rive droite du Rhône/Nimes. Pour compléter les futurs autoroutes A45 et A89, les projets du contournement ouest de Lyon et le Tronçon Ouest périphérique sont à l étude. ils permettraient de soulager le transport sur la rocade est, sur Lyon et le tunnel de Fourvière De futurs grands aménagements et l amélioration du cadre de vie Outre le futur pôle d échange et de loisir du Carré de la Soie, les réaménagements des berges du Rhône et de la Saône, la presqu île et le confluent vont subir une mutation importante. Ce dernier s accompagnera de l implantation d un ouvrage d art avec le Musée des confluences. Des projets de réhabilitation des navettes fluviales sont envisagés ainsi que l aménagement du Port Rambaud côté Saône. Accompagnant l évolution du transport, le développement des plates-formes logistiques font également partie des grands enjeux, notamment avec le futur transfert du marché de gros sur la plate forme de Corbas. 24

25 2.6.4 Le développement des transports en commun Le grand projet de développement nécessitera une meilleure desserte des transports en commun. Une extension de la ligne A du métro est prévue. Elle permettra de relier Laurent Bonnevay à la future station du Carré de la Soie. A cela s ajoute l extension de la ligne B après Gerland envisagée jusqu à Oullins. Fort de son succès, le tramway va également augmenter son réseau pour atteindre le confluent depuis Perrache et étoffer les transports à l Est. Les projets Léa et Lesly formeront deux lignes de tramway rapides en Lesly mettra alors la gare TGV de la Part-Dieu à vingt minutes de l'aéroport Saint-Exupéry. Elle reliera également Vaulx-en-Velin et Meyzieu. Léa circulera de la gare de la Part-Dieu à Meyzieu en desservant sur son passage le 3e arrondissement de Lyon, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin et Décines Une politique d ouverture Outre les nombreux jumelages de communes, Lyon sera particulièrement privilégiée avec le tunnel vers Turin et son jumelage avec Barcelone. Enfin, engagée en 2003, l'extension de la Cité internationale a pour ambition de faire de l'agglomération lyonnaise l'une des toutes premières destinations européennes en matière de tourisme d'affaires et de rivaliser avec les grandes villes européennes de congrès de Berlin, Glasgow et Barcelone. Première étape de l'extension du Palais des Congrès, le Grand Amphithéâtre, véritable figure de proue à l'entrée nord-est de la ville, sera un nouvel édifice emblématique de l'agglomération. Sa capacité est modulable et varie de 900 à 3220 places. 25

26 Bibliographie > Bruno Benoît, Roland Saussac, histoire de Lyon (2001) Editions des Traboules > Météo France - Le climat du département du Rhône > Joanne Adolphe (1869 / 1993), Département du Rhône, Hachette, 100 pages, reproduction de l édition de l époque > Joanne Adolphe (1878 / 2004), Le Rhône au XIXe siècle, Les Chemins de la mémoire Editeur, 114 pages, reproduction à partir de l éditions de 1878 > Ratonnat Jean-François (2001)La vie d autrefois à Lyon et dans le Rhône, Editions Sud-Ouest, 192 pages > La Maison du Rhône n 6 octobre 2004 édité par le Conseil Général > Les Chambres de Commerce et d Industrie Rhône-Alpes ( ), Chiffres clés du Rhône, 12 pages. > > > > > 26