Population et territoire

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4 Population et territoire Une faible densité au regard de la moyenne nationale Bien que la Champagne-Ardenne couvre 4,7 % du territoire de la France métropolitaine, son nombre d habitants ( en 2007) représente 2,2 % de la population du pays. Avec 52 habitants au km 2, la densité de population est bien moindre qu au niveau national (114 hab/km 2 ). Signalons que cette densité est identique à celle des régions Bourgogne et Auvergne. Plus de 7 champardennais sur 10 habitent un espace urbain, soit moins qu en métropole (82 %). La première ville régionale est Reims, où personnes résident. Du fait entre autres de la présence de cette ville, le département marnais regroupe à lui seul 42,3 % des habitants de la région. La Haute-Marne réunit pour sa part 14 % de la population régionale, tandis que les Ardennes et l Aube rassemblent presque autant d habitants (respectivement 21,3 % et 22,5 %). Reims hab. / km 2 Epernay hab. / km 2 Châlons en Ch hab. / km 2 Charleville-Mézières hab. / km 2 Densité de population par commune Sedan hab. / km 2 Sainte Ménehould 82 hab. / km 2 Vitry le François hab. / km 2 Saint-Dizier 566 hab. / km 2 Une région relativement jeune pour l heure En 2007, la région compte 31,2 % de jeunes de moins de 25 ans, un niveau similaire à celui de la France métropolitaine (31 %). Les 60 ans et plus représentent 21,7 % de la population champardennaise. Hors Ile-de-France, cette proportion varie entre les régions françaises de 18,8 % dans le Nord-Pas de Calais à 28,7 % dans le Limousin. Des disparités peuvent s observer au sein même de la Champagne- Ardenne, la Haute-Marne se distinguant avec 25,1 % de 60 ans et plus, soit une différence de plus de 5 points avec la Marne. L indice de vieillissement du département haut-marnais de 108 est d ailleurs supérieur d une vingtaine de points à la moyenne régionale. Entre 1999 et 2007, l indice de vieillissement a progressé de plus de 10 points sur la région, évoluant de 76 à 87. Si les tendances démographiques actuelles venaient à se prolonger, cet indice approcherait 150 en De toutes les régions françaises, le vieillissement de la Champagne-Ardenne serait l un des plus importants. En 2040, la part des 60 ans et plus dans la population régionale serait de l ordre de 33 %. Indicateurs démographiques 33,9% 34,6% 32,9% 32,7% 40% Troyes hab. / km 2 30% 19,0% 19,1% 14,2% 13,6% 20% Champagne-Ardenne 10% 0% Chaumont 441 hab. / km 2 Répartition de la population totale selon l âge 60 ans ou plus De 50 à 59 ans De 25 à 49 ans Moins de de ans ans France métropolitaine Hommes : Femmes : ,8% 13,3% Langres 382 hab. / km 2 24,3% 24,1% 32,3% 33,2% 29,6% 29,5% 0% 10% 20% 30% 40% Nombre d habitants Densité (km 2 /hab) Part population urbaine (%)* Indice de vieillissement (1) Part -25 ans (%) Part 60 ans ou + (%) Champagne-Ardenne , ,2 21,7 France métropolitaine , ,0 21,7 1 Indice de vieillissement : nombre de personnes âgées de 60 ans ou plus pour 100 jeunes de moins de 20 ans *recensement de la population 2006 Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 2

5 Des évolutions démographiques divergentes selon les départements champardennais La Champagne-Ardenne a atteint son plus haut niveau de population en 1990, avec habitants. Elle connaît depuis une baisse démographique, tendance qui perdurerait dans les années à venir. A l horizon 2040, la population champardennaise pourrait ainsi compter habitants de moins qu en Notons qu il s agit actuellement de la seule région dont la population décroît. Malgré cette baisse de population, le nombre de ménages en Champagne- Ardenne augmenterait d ici Les évolutions sont toutefois hétérogènes au sein du territoire, l Aube gagnant des habitants à l inverse des Ardennes et de la Haute-Marne tandis qu une relative stabilité est observée pour la Marne. En dehors de Troyes, la plupart des villes-centres affichent une diminution de population, des variations annuelles moyennes importantes étant entre autres relevées à Saint-Dizier (-1,7 %), Langres (-1,6 %) ou Vitry-le-François (-1,5 %). Les communes périurbaines apparaissent au contraire attractives Horizon 2030 Région Nombre de ménages : Nombre d habitants : Base 100 en * Ardennes Aube Marne Haute-Marne Champagne-Ardenne 5 à 17 ans Evolution de la population totale 18 à 24 ans France métropolitaine 25 à 39 ans Champagne-Ardenne 40 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans ou hab hab. Source : Insee, recensements de la population - *Estimation Omphale 2010 Taux annuel de migration nette pour habitants ( ) Tous âges Source : Insee, recensement de la population 2006 Les arrivées de nouveaux résidents ne compensent pas les départs Entre 1999 et 2007, la région champardennaise a perdu en moyenne chaque année 342 habitants. Le solde naturel étant positif, les phénomènes de migrations expliquent cette tendance. Des mouvements de population défavorables sont effectivement constatés à tous les âges, en particulier à ceux des études ou de l entrée dans la vie active. Pour illustration, entre 2001 et 2006, la Champagne-Ardenne a perdu chaque année 9 jeunes de 18 à 39 ans pour présents, ce qui correspond au double de la perte observée tous âges confondus. Plus particulièrement, on relève dans les Ardennes et en Haute-Marne des déficits notables sur la tranche d âge des ans (perte annuelle de 38 jeunes pour présents). Remarquons que ces migrations participent à l accélération du vieillissement de population. Evolution annuelle moyenne de la population ( ) Reims hab. Epernay hab. Charleville-M hab. Revin -159 hab. Sedan -107 hab. Vouziers -64 hab. Châlons en Ch hab. Vitry le François hab. Saint-Dizier -484 hab. Evolutions démographiques Champagne- Ardenne France métropolitaine Population 2040* Population Variation annuelle hab hab. Variation annuelle moyenne (%) 0,0 +0,7 - due au solde naturel (%) +0,3 +0,4 - due au solde migratoire (%) -0,3 +0,3 Source : Insee, recensements de la population - *estimation Omphale 2010 Romilly sur S. -55 hab. Troyes 115 hab. Bar-sur-Aube -101 hab. Chaumont -207 hab. Langres -146 hab. Source : Insee, recensements de la population Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 3

6 Emploi et activité Un taux d emploi des femmes variant entre les départements de 51,6 % à 59,2 % En 2007, actifs de 15 à 64 ans sont dénombrés en Champagne-Ardenne. Près de d entre eux exercent une activité professionnelle, dont 88 % en tant que salarié. Le taux d emploi de 62,5 % est inférieur au taux national (63,7 %). S établissant en région à 57 %, le taux d emploi des femmes fluctue de 51,6 % dans les Ardennes à 59,2 % dans la Marne. Notons que cet indicateur classe la Champagne-Ardenne au 16 ème rang des régions françaises. La variabilité entre les départements est également grande en ce qui concerne les ans, avec un taux d emploi pour ces derniers de 32,9 % dans les Ardennes et de 39 % dans la Marne. Taux d activité (2) et taux d emploi en 2007 Taux d activité : 70,9% Hommes : 75,7% Femmes : 66,1% Moins de 25 ans : 45,0% 55 à 64 ans : 39,1% Taux d emploi : 62,5% Hommes : 67,9% Femmes : 57,0% Moins de 25 ans : 33,8% 55 à 64 ans : 35,9% (données France métro.) (71,6%) (75,8%) (67,5%) (42,9%) (41,2%) (données France métro.) (63,7%) (68,4%) (59,2%) (33,6%) (37,7%) 2 taux d'activité : rapport entre le nombre d'actifs de 15 à 64 ans (en emploi et au chômage) et l'ensemble de la population correspondante taux d'emploi : rapport entre le nombre d'actifs de 15 à 64 ans en emploi et l ensemble de la population correspondante Un nombre d emplois très proche de celui de la population active Au 31 décembre 2007, établissements sont localisés en Champagne-Ardenne (hors secteurs de l'agriculture, de la défense et de l'intérim), dont 654 emploient plus de 100 salariés. Parmi les grands établissements présents en région, peuvent être cités la fonderie PSA, la maison de champagne Moët et Chandon, le groupe Devanlay (fabricant de Lacoste)... Un peu plus de emplois sont recensés sur la région en La ville de Reims en rassemble à elle seule , soit 17,5 % de l effectif régional. L indice de concentration 3 de l emploi de 99,5 indique que la région propose quasiment autant d emplois qu elle compte d actifs occupés. A titre de comparaison, cet indice est de 88,5 en région picarde, ce qui sous-entend que ce territoire offre moins d emplois qu il n héberge d actifs occupés. Reims emplois Localisation des emplois champardennais Epernay emplois Châlons en Ch emplois Romilly sur S emplois Rethel emplois Charleville-Mézières emplois Sedan emplois Sainte Ménehould emplois Vitry le François emplois Saint-Dizier emplois Indicateurs de l emploi Champagne- Ardenne France métropolitaine Chaumont emplois Actifs occupés de 15 à 64 ans Taux d emploi (%) 62,5 63,7 Poids du tertiaire (%)* 63,2 71,9 Part de cadres, prof. intellect. sup. (%) 10,6 15,8 Part de l emploi salarié (%) 88,0 88,1 Sources : Insee, recensement de la population 2007 *Pôle emploi (données au 31 décembre 2009) Troyes emplois Langres emplois 3 L indicateur de concentration d emploi est égal au nombre d emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi dans la zone Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 4

7 L une des premières régions agricoles de France En 2007, 6,6 % des actifs occupent un emploi dans l agriculture, soit deux fois plus qu au niveau national. En lien avec la production de champagne, cette part s élève à 8 % dans la Marne. L agriculture représente une part importante de la valeur ajoutée régionale. Le poids de cette filière est ainsi de 9,9 % en 2009, soit 8,2 points de plus comparé à l échelon national. Avec 60 % du territoire consacré à l agriculture, la Champagne-Ardenne se situe parmi les premières régions céréalières de France. Afin de favoriser les valorisations non alimentaires du végétal, la région associée à la Picardie ont mis en place en 2005 le pôle de compétitivité Industries et Agro-ressources (IAR). Ajoutons que la surface de forêts couvre hectares du territoire régional, dont près de se trouvent en Haute-Marne. Répartition des actifs occupés champardennais de 15 ans ou plus par secteur d activité Agriculture, sylviculture et pêche Fab. autres produits industriels Indice de spécialisation (4) Spécialisation inférieure à la moyenne nationale Spécialisation supérieure à la moyenne nationale Agriculture 6,6% Denrées alimentaires, boissons Energie, eau, gestion déchets (36 344) ( ) Industrie 19,0% Adm. pub., enseig., santé act. soc. Transports et entreposage Construction Commerce réparation automobile Equipement électrique et électro. Services 55,6% ( ) (67 027) (36 001) Commerce 12,2% Autres activités de services Hébergement et restauration Activités immobilières Act. scientifiq. techniq., serv. adm. soutien Construction 6,6% Finances et assurance Matériels de transport Information et communication 0 0,5 1 1,5 2 2,5 4 l indice de spécialisation d une branche est le poids de cette branche dans la région rapporté au poids de cette branche au niveau national. Champ : population active occupée de 15 ans ou plus Un secteur tertiaire moins développé qu au niveau national Le secteur tertiaire réunit 63,2 % des emplois salariés. A l image d autres régions faiblement urbanisées, comme l Auvergne ou la Bourgogne, la tertiarisation de l emploi est encore restreinte, la moyenne nationale se situant à 71,9 %. Les services représentent notamment 44,5 % de l effectif total contre 53,7 % à l échelle nationale. Ce type d activités est plus ou moins développé selon les départements champardennais, le poids des services dans la Marne s élevant à 49 % contre 37,6 % en Haute-Marne. Une sous-spécialisation peut être relevée dans l informationcommunication, qui rassemble 0,8 % des salariés en région alors que la part atteint 3,5 % sur l ensemble de la France. Caractéristiques de l emploi salarié tertiaire Effectifs salariés Poids du secteur Part des femmes Etab. employeurs Tous secteurs confondus ,0% 43,9% Services dont : ,5% 58,4% activités scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien ,7% 54,5% administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale ,7% 77,3% transports et entreposage ,4% 18,6% hébergement et restauration ,4% 57,5% autres activités de services ,0% 66,2% activités financières et d'assurance ,6% 65,2% activités immobilières ,0% 57,4% information et communication ,8% 42,0% 343 Commerce ,7% 50,9% Source : Pôle emploi (données au 31 décembre 2009) Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 5

8 L une des régions les plus industrialisées de France Avec 27,2 % de salariés dans l industrie, la Champagne-Ardenne est la 3 ème région la plus industrialisée de France, après la Franche-Comté (32,3 %) et la Picardie (27,6 %). La présence de l industrie est plus prononcée dans les Ardennes (34,6 %) et en Haute-Marne (35,5 %). En comparaison avec la France, une spécialisation apparaît dans la fabrication d autres produits industriels. Cette catégorie industrielle englobe entre autres la métallurgie et fabrication de produits métalliques à l'exception des machines et des équipements, dont le poids constitue 5,3 % des effectifs nationaux. La fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac est également surreprésentée. Caractéristiques de l emploi salarié industriel Effectifs salariés Poids du secteur Part des femmes Etab. employeurs Tous secteurs confondus ,0% 43,9% Industrie dont : ,2% 27,3% fabrication d'autres produits industriels* ,2% 26,0% fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac ,2% 41,1% fab. d'équipements électriques, électroniques, informatiques, de machines ,9% 24,1% fabrication de matériels de transport ,6% 21,2% 43 - industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution ,3% 14,8% 284 * métallurgie et fabrication de produits industriels, fabrication de produits en caoutchouc et en plastique Source : Pôle emploi (données au 31 décembre 2009) Une baisse de l effectif salarié sur 10 ans Entre 1999 et 2009, l effectif salarié affiche un recul de 1,1 % ( salariés). Des quatre départements champardennais, seule la Marne voit son nombre de salariés progresser (+2,6 % en 10 ans). La région a davantage été affectée par le retournement de conjoncture que le niveau national. La présence d activités industrielles plus fortement impactées et un secteur tertiaire moins développé expliquent cet écart. Ainsi, entre 2007 et 2008, l effectif salarié a diminué de 2,4 % contre -0,5 % à l échelle nationale. De par leurs spécificités, les Ardennes et la Haute-Marne ont enregistré les plus fortes baisses en région (respectivement -4,3 % et -3,8 %). Entre 2008 et 2009, les effectifs salariés ont de nouveau fléchi, en Champagne-Ardenne (-2,1 %) comme au plan national (-1,5 %). Sur cette période, la Corse a été l unique région créatrice d emplois. Evolution de l emploi salarié champardennais par commune ( ) 2009 Evo. sur 10 ans Evo. sur 5 ans Effectifs salariés ,1% -3,4% Source : Pôle emploi Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 6

9 Un secteur textile/habillement en net repli La baisse sur 10 ans des effectifs industriels est plus marquée en Champagne-Ardenne (-21,3 %) qu en France (-17 %). La plus forte diminution est relevée dans la fabrication de textiles, industries de l'habillement, industrie du cuir et de la chaussure : salariés, soit -52,1 %. Ce secteur étant surtout présent dans le département aubois, celui-ci affiche un recul important de son effectif salarié industriel (près de 30 % en moins entre 1999 et 2009). Les effectifs s amoindrissent également significativement dans la métallurgie et fabrication de produits métalliques à l'exception des machines et des équipements ( salariés). Si la baisse de l emploi salarié dans l industrie est observée depuis de nombreuses années, elle s est amplifiée avec la dégradation de la conjoncture. De fait, entre 2007 et 2009, le nombre de salariés a diminué en moyenne chaque année de 4,7 % dans ce secteur contre -1,8 % entre 1999 et L industrie automobile et les activités connexes qui s y rattachent comme la métallurgie ont été particulièrement touchées. Des services qui se développent à un rythme moindre qu au niveau national Au plan national, le nombre de salariés a crû de 21,7 % dans les services entre 1999 et La progression a été moindre en région : +11,4 %. L hébergement médico-social et social et action sociale sans hébergement a largement contribué à cette évolution, avec un gain de salariés en 10 ans (+40,3 %). L essor des activités de services administratifs et de soutien (y compris l intérim) a été stoppé avec le retournement de conjoncture. En effet, après une progression de 24,7 % entre 1999 et 2007, une baisse de 17,4 % a été enregistrée l année suivante. Le secteur du travail temporaire étant bien souvent le premier impacté en période de ralentissement économique, la diminution a été de 36,6 % dans les Ardennes, grand utilisateur d intérimaires par son industrie. Ce département a d ailleurs vu son effectif augmenter de 3,4 % dans les services entre 1999 et 2009, soit près de 10 points de moins que dans la Marne. On peut signaler qu une reprise de l intérim a été constatée à partir de mi Avec +16 % en région, le secteur de la construction se révèle dynamique sur 10 ans. Par département, la progression a été bien plus importante dans l Aube (+25,3 %) qu en Haute-Marne (+7,6 %). Evolution de l emploi intérimaire (ETP) 2009 Evo. sur 5 ans Evo. sur 1 an Ensemble dont : ,0% -36,1% Industrie ,1% -47,4% Commerce ,8% -21,3% Construction ,2% -13,0% Evolution de l emploi salarié selon le secteur d activité Légende région : Industrie Construction Commerce Services Evo. sur 5 ans Base 100 en 1999 Base 100 en 1999 Base 100 en 1999 Base 100 en 1999 Evo. sur 1 an Champagne-Ardenne France Champagne-Ardenne France France France Champagne- Ardenne Champagne-Ardenne -14,3% -6,6% 7,7% -2,6% -0,1% -2,5% salariés salariés salariés salariés salariés salariés 0,8% 1,2% salariés salariés Source : Pôle emploi Services ,8% -24,9% Source : Pôle emploi Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 7

10 Près de 5 % des champardennais travaillent en dehors de la région 42,5 % des champardennais occupent un emploi dans leur commune de résidence, davantage qu à l échelle nationale (35,3 %). Cette proportion est plus élevée dans la Marne (48,7 %) que dans l Aube (34 %). A l inverse, certains quittent non seulement leur commune de résidence mais aussi le département, voire la région où ils vivent. Signalons que les ardennais travaillent plus souvent dans un autre département de la région : 5,7 % contre 2,9 % en moyenne régionale. Les champardennais sont 4,8 % à quitter la région pour exercer leur activité professionnelle. Ces derniers se rendent en premier lieu en Ile-de- France (9 750 individus). La Lorraine attire également habitants de Champagne- Ardenne. Parallèlement, actifs originaires de Picardie viennent travailler en région. Lieu de travail des actifs occupés champardennais Lieu de travail Dans la commune de résidence 48,0% 42,5% Dans une autre commune du département 45,5% 49,7% Dans un autre département de la région 2,4% 2,9% Hors région 4,2% 4,8% Source : Insee, recensements de la population Principaux échanges avec les autres régions Région En provenance de A destination de Solde Picardie Lorraine Ile de France Bourgogne Sens de lecture : actifs résidant en Picardie viennent travailler en Champagne-Ardenne et actifs résidant en Champagne-Ardenne vont travailler en Picardie. En Haute-Marne, un actif en emploi sur trois est ouvrier Le caractère industriel de la région induit une part d ouvriers dans les actifs occupés (29,4 %) plus importante qu au niveau national (23,1 %). Davantage spécialisés, les Ardennes et la Haute- Marne présentent des parts plus élevées (respectivement 32,5 % et 33,1 %). Parallèlement, les cadres et professions intellectuelles supérieures sont sousreprésentés : 10,6 % en région contre 15,8 % en France métropolitaine. Département le plus tertiarisé, la Marne compte 12,4 % de cadres. On peut toutefois remarquer que les ouvriers sont proportionnellement moins nombreux qu en En effet, à cette date, cette catégorie constituait 32,4 % de l ensemble des actifs occupés. Cette évolution profite aux cadres, professions intellectuelles supérieures (+1,8 point) ainsi qu aux professions intermédiaires (+1,5 point). Sur le plan national, l industrie emploie 48 % d ouvriers. Cette proportion atteint 57,8 % en Champagne-Ardenne. De même dans la construction, 55,5 % des actifs en emploi en France métropolitaine sont ouvriers contre 62,1 % en région. Ensemble Agriculture Industrie Commerce Construction Services Répartition des actifs occupés par catégorie sociale 9,3% 4,6% 8,9% 10,4% 7,5% 17,3% 10,6% 3,5% 13,8% 20,6% 22,2% 61,3% 22,5% 3,6% 11,4% 5,7% 26,3% 8,2% 28,5% 1,2% 2,8% 3,5% 36,3% 39,4% 57,8% 62,1% 29,4% 31,2% 23,3% 17,0% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Agric. exploitants, artisans, comm, chefs ent. Cadres, prof. intellect sup % Agriculteurs exploitants ,2% Artisans, comm. et chefs ent ,1% Cadres et professions intellectuelles supérieures ,6% Professions intermédiaires ,2% Employés ,5% Ouvriers qualifiés ,0% Ouvriers non qualifiés ,2% Ouvriers agricoles ,2% Champ : population active occupée de 15 ans ou plus Répartition des actifs occupés par catégorie sociale et secteur d activité Prof. intermédiaires Employés Ouvriers Champ : population active occupée de 15 ans ou plus Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 8

11 Marché du travail Taux de chômage au 2 ème trimestre 2010 Champagne-Ardenne : 9,5% France métropolitaine : 9,3% Un taux de chômage légèrement supérieur au taux national Fin juin 2010, personnes recherchent un emploi en Champagne-Ardenne. Parmi elles, 16,4 % sont âgées de moins de 25 ans, une part supérieure au niveau national (14,9 %). Les chômeurs de longue durée représentent 37,1 % de l ensemble des demandeurs. Par département, on peut remarquer qu ils sont proportionnellement plus nombreux dans les Ardennes (41,8 %). A cette date, le taux de chômage de 9,5 % est légèrement supérieur à l indicateur national (9,3 %). Le taux varie entre les départements de 8,7 % dans la Marne à 11,5 % dans les Ardennes, l Aube et la Haute-Marne se situant respectivement à 9,7 % et 9,2 %. Le ralentissement économique, survenu dès le 2 ème trimestre 2008, s est répercuté sur le marché du travail avec une hausse du nombre de demandeurs d emploi entre juin 2008 et juin 2009 de 17 % en région, contre +18,4 % en France métropolitaine. La progression a de nouveau été plus marquée sur l ensemble des régions françaises l année suivante : +9,4 % contre +5,8 % en Champagne-Ardenne. Si le public jeune a d abord été le plus touché, on note une tendance à la stabilisation, voire à la baisse, entre juin 2009 et juin Cela n est pas le cas au niveau national, où le nombre de demandeurs de moins de 25 ans affiche une légère hausse (+3,2 %). Les 50 ans et plus voient quant à eux leur nombre s accroître chaque année (+32,5 % au global entre juin 2008 et juin 2010 en région). Evolution du nombre de demandeurs d emploi (cat. ABC) Base 100 en Base 100 en 2000 Base 100 en 2000 de 25 à 49 ans France Champagne-Ardenne 50 ans et plus Moins de 25 ans Hommes Femmes Indicateurs du marché du travail Champagne-Ardenne Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE (données CVS) France métropolitaine Nombre Evolution sur 1 an** Nombre Evolution sur 1 an** DEFM ABC* ,8% ,4% dont -25 ans ,8% ,2% dont -25 ans niveau V et inférieur ,3% ,3% dont femmes ,7% ,8% dont > 1 an ,7% ,5% dont travailleurs handicapés ,5% ,6% * DEFM ABC : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi - **évolution entre le 30 juin 2009 et le 30 juin 2010 Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 9

12 Niveau de formation des demandeurs d emploi de moins de 25 ans 50,3 % des jeunes demandeurs d emploi ont un niveau V de formation en région, soit près de 3 points de plus qu au niveau national. Le niveau IV de formation rassemble 24,8 % de l effectif total et les niveaux III et plus 12,1 %. Observons que si en Haute-Marne 9,7 % des demandeurs de moins de 25 ans présentent un niveau III ou plus de formation, la part atteint 13,4 % dans la Marne. Entre juin 2009 et juin 2010, le nombre de demandeurs a progressé en région de plus de 10 % dans les niveaux I et II. Niveau de formation des demandeurs d emploi de moins de 25 ans (cat. ABC) Niveau de formation Nombre Evol. sur 5 ans Evol. sur 1 an Ensemble dont : ,4% -3,8% I et II (Bac + 3 ou +) ,7% 10,8% III (Bac + 2 ans) ,2% 1,9% IV (Bac BTN BT BP) ,4% -2,3% V (BEP CAP) ,4% -5,3% VI et V bis ,0% -10,5% Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE (données au 30 juin 2010) Familles professionnelles des demandeurs d emploi La famille où est inscrit le plus de demandeurs d emploi est celle du sanitaire et social, services à la collectivité (près de personnes). Viennent ensuite le commerce, réparation automobile, vente, alimentation, services aux personnes, les services aux entreprises et la métallurgie, mécanique, plasturgie, textile, électronique, chimie, énergie. Entre 2005 et 2010, le nombre de demandeurs d emploi a progressé de près d un tiers dans le bâtiment, travaux publics. Evolution des offres d emploi Famille professionnelle Nombre Evol. sur 5 ans Evol. sur 1 an Agriculture, sylviculture, agroalimentaire ,6% 4,0% Bâtiment et travaux publics ,5% 1,3% Comm., repara auto, vente, aliment. serv personnes ,1% -1,2% Metal. méca, plasturg, textile, electro., chimi, energie ,4% -4,2% Sanitaire et social, services à la collectivité ,9% -2,9% Services aux entreprises (bureautique) ,4% -4,0% Tourisme, hotellerie ,6% 4,0% Transport, logistique ,8% -0,4% Plus de offres d emploi ont été déposées en Champagne-Ardenne entre juillet 2009 et juin 2010, dont plus de la moitié dans la Marne. La part d offres durables s élève à 37,6 %. En 2009, plus de offres étaient issues de l agriculture. La grande majorité de ces offres était d une durée inférieure à 6 mois. En comparaison avec l année passée, le volume d offres a considérablement diminué dans la métallurgie, mécanique, plasturgie, textile, électronique, chimie, énergie (-46,5 %) et le transport, logistique (-43 %). Répartition des demandeurs d emploi par famille professionnelle (cat. ABC) Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE (données au 30 juin 2010) Base 100 en 2000 Evolution des offres d emploi (périodes de juillet à juin) Offres totales Offres durables Source : Dares-Pôle emploi (données CVS) offres totales offres durables Répartition des offres d emploi par famille professionnelle Offres Offres Evol. sur Evol. Famille professionnelle totales Offres durables % 5 Evol. ans sur Evol. 1 an Famille professionnelle totales offres A sur 5 ans sur 1 an Agriculture, sylviculture, agroalimentaire ,0% -9,2% -14,1% Agriculture, sylviculture, agroalimentaire ,0% 5,6% -16,8% Bâtiment et travaux publics ,0% -15,2% -19,1% Bâtiment et travaux publics ,4% -16,6% -13,8% Comm., repara auto, vente, aliment. serv personnes ,0% -6,8% -16,9% Comm., repara auto, vente, aliment. serv personnes ,2% -11,5% -19,0% Metal. méca, plasturg, textile, electro., chimi, energie ,7% -45,1% -46,5% Metal. méca, plasturg, textile, electro., chimi, energie ,8% -39,2% -36,5% Sanitaire et social, services à la collectivité ,0% -0,2% -12,4% Sanitaire et social, services à la collectivité ,4% -17,1% -13,6% Services aux entreprises (bureautique) ,7% -8,9% -14,2% Services aux entreprises (bureautique) ,3% -27,6% -16,7% Tourisme, hotellerie ,0% -4,6% -10,8% Tourisme, hotellerie ,6% -15,2% -21,2% Transport, logistique ,3% -46,5% -43,0% Transport, logistique ,6% -43,4% -42,3% Champ : offres totales d emploi et offres durables cumulées sur l année 2009 Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 10

13 Un taux de tension moyen de 0,6 offre pour une demande Principaux métiers en tension* en Champagne-Ardenne Offres totales d emploi Demandes d emploi enregistrées Taux de tension Taux de satisfaction Tx de satisfaction de l'offre à + 30 jours Tous métiers ,6 78,0% 48,1% Relation commerciale auprès de particuliers ,1 64,6% 76,2% Enseignement général du second degré ,2 74,9% 55,2% Formation professionnelle ,8 74,7% 61,2% Pâtisserie, confiserie, chocolaterie et glacerie ,0 58,7% 62,6% Boucherie ,9 65,5% 56,9% Relation technico-commerciale ,0 55,2% 67,1% Installation et maintenance d'équipements industriels et d'exploitation ,9 54,6% 64,8% Ingénierie et études du BTP ,3 65,1% 81,2% Maintenance d'engins de chantier, levage, manutention et de mach. agric ,1 62,4% 71,6% Pose de revêtements souples ,2 53,6% 62,9% Conduite de travaux du BTP ,9 66,3% 73,0% Conseil clientèle en assurances ,9 72,9% 77,3% Animation d'activités culturelles ou ludiques ,8 64,9% 41,0% Assistanat en ressources humaines ,9 67,0% 40,7% Fabrication de crêpes ou pizzas ,5 59,8% 49,1% Métré de la construction ,1 61,3% 70,2% Management du personnel de cuisine ,9 54,9% 64,4% Formation en conduite de véhicules ,1 65,4% 69,8% Installation et maintenance télécoms et courants faibles ,8 75,0% 70,0% Ergothérapie ,8 44,3% 77,4% Optique - lunetterie ,2 53,0% 68,6% *Métiers dont le volume d offres déposées de juillet 2009 à fin juin 2010 est supérieur ou égal à 50, dits en tension au regard du taux de satisfaction des offres, du délai de satisfaction, voire de l évolution du délai par rapport à la même période précédente Les offres d emploi prises en compte englobent les contrats d alternance et les contrats aidés. Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE L enquête BMO (Besoins en main d œuvre) estime à le nombre de projets de recrutement en 2010 en Champagne-Ardenne. Près de 2 sur 5 sont considérés comme problématiques par les employeurs. Les difficultés de recrutement les plus fortes seraient rencontrées sur les métiers suivants : télévendeur, conducteur de véhicule léger, plombier-chauffagiste et infirmier, cadre infirmier et puéricultrice. Métiers les plus difficiles à recruter en Champagne-Ardenne Projets de recrutement Difficultés à recruter (%) Emplois saisonniers (%) Commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise) ,2 6,8 Télévendeurs ,4 8,4 Maçons ,8 5,3 Représentants auprès des particuliers ,8 Formateurs (y compris moniteurs d'auto-école) ,8 19,7 Infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices ,2 4,8 Menuisiers et ouvriers de l'agencement et de l'isolation ,1 4,3 Mécaniciens et électroniciens de véhicules ,1 3,9 Coiffeurs, esthéticiens, hydrothérapeutes ,9 16,4 Conducteurs de véhicules légers ,6 12,6 Plombiers, chauffagistes ,2 18,9 Ouvriers qualifiés de la peinture et de la finition du bâtiment ,6 12,6 Source : Pôle emploi, enquête en besoin de main-d œuvre 2010 Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 11

14 Formation et insertion Une répartition par niveau de formation qui évolue En , plus de élèves et apprentis champardennais sont scolarisés dans un établissement d enseignement professionnel ou technologique. Parmi eux, 45,1 % préparent un diplôme de niveau IV. Concernant ce niveau, la forte progression observée sur un an est imputable à la généralisation du Bac professionnel en 3 ans. Les jeunes inscrits dans une formation de niveau III visent pour près des deux tiers d entre eux l obtention d un BTS (ou BTSA). Effectifs totaux en formation professionnelle et technologique selon le niveau de formation (statut scolaire et apprentissage) Nombre Champagne-Ardenne Evo. sur 1 an II (Licence pro.) 878 2,7% III (BTS, DUT) ,6% IV (Bac pro., Bac techno.) ,6% V (CAP, BEP) ,6% Sources : DRDAAF SRFD Champagne-Ardenne, Rectorat de l'académie de Reims (année scolaire ) Des demandeurs d emploi se formant dans le transport-logistique La formation professionnelle qualifiante destinée aux demandeurs d emploi vise à favoriser la qualification et l insertion professionnelle dans des emplois repérés. En , personnes à la recherche d un emploi sont entrées dans une formation de ce type (source Conseil Régional), en grande majorité en niveau V. Plus de 30 % d entre elles se sont formées dans le transport, logistique, comme par exemple à la conduite de poids lourds ou au magasinage. Effectifs totaux en formation professionnelle qualifiante selon la famille professionnelle Famille professionnelle Formation initiale sous statut scolaire Apprentissage Demandeur d emploi (1) Total Poids Ensemble dont : ,0% Agriculture, sylviculture, agroalimentaire ,2% Bâtiment et travaux publics ,2% Comm., repara auto, vente, aliment. serv personnes ,0% Metal. méca, plasturg, textile, electro., chimi, energie ,1% Sanitaire et social, services à la collectivité ,4% Services aux entreprises (bureautique) ,0% Tourisme, hotellerie ,0% Transport, logistique ,0% Pôle emploi finance deux types d actions de formation au profit des demandeurs d emploi, indemnisés ou non : les actions de formation préalable au recrutement (AFPR) et les actions de formations conventionnées (AFC). Entre juillet 2008 et juin 2009, demandeurs d emploi de Champagne-Ardenne sont entrés dans une formation de ce type. Parmi eux, plus de 3 sur 5 ont suivi une action de formation conventionnée. Plus de la moitié des personnes formées ont entre 25 et 39 ans. La part des moins de 25 ans est proche de 22 %. Notons que cette proportion atteint 32 % dans les AFPR alors qu elle s élève à 15,4 % dans les AFC. Alors que la répartition hommes-femmes est équitable dans les AFPR, les AFC profitent davantage aux hommes (69,5 %) qu aux femmes (30,5 %). 31,4 % des personnes formées résident dans la Marne et presque autant dans l Aube (30,2 %). Ajoutons enfin que les entrants en formation conventionnée sont plus de 39 % à avoir approfondi leurs compétences dans le transport, logistique. 1 Hors formations professionnalisantes et hors actions «préparatoires» Sources : Conseil Régional, DRDAAF, DRDASS, Rectorat de l Académie de Reims (année scolaire ) Nombre d entrants en formations (formations dont le financement relève de Pôle emploi) AFPR* Formation conventionnée Nombre d entrants en formation dont moins de 25 ans 32,0% 15,4% dont femmes 50,6% 30,5% *AFPR : Action de formation préalable au recrutement Source : Pôle emploi, service Statistiques Etudes et Evaluations Période de juillet 2008 à juin 2009 Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 12

15 Localisation des établissements de formation professionnelle CFA BATIMENT ET T.P. DE LA MARNE (963) CFA COMMERCE ET DISTRIBUTION (118) CFA INDUSTRIE DE LA MARNE (262) CFA LES COMPAGNONS DU DEVOIR (310) CFA METIERS COMMERCIAUX ET FINANCIERS (59) CFA REIMS MANAGEMENT SCHOOL (270) CFA TRANSPORT LOGISTIQUE (61) LG COLBERT (130) LGT F. ROOSEVELT (346) LGT HUGUES LIBERGIER (524) LGT MARC CHAGALL (64) LP EUROPE (621) LP GUSTAVE EIFFEL (576) LP JEANNE D'ARC (161) LP JOLIOT-CURIE (666) LP YSER (546) LPO FRANCOIS ARAGO (342) LPO ST J-B DE LA SALLE (382) LPO ST MICHEL (529) LPO VAL DE MURIGNY (420) LGT JEAN MOULIN (19) LP JEAN MOULIN (237) LYCEE AGRICOLE PRIVE (100) MFREO (74) CFA AGRICOLE ET HIPPIQUE (111) LEGTA (94) LP PAUL VERLAINE (390) CFA SANTE ET SCIENCE DE LA VIE (148) CFA BATIMENT ET T.P. DES ARDENNES (483) CFA INDUSTRIE DES ARDENNES (210) CFA INTERPROFESSIONNEL DES ARDENNES (594) LGT MONGE (173) LGT SEVIGNE (125) LP ARMAND MALAISE (532) LP ETION (627) LPO FRANCOIS BAZIN (330) LPO NOTRE DAME (197) CFA AGRICOLE FORESTIER (97) LEGTA (201) LP LOUIS ARMAND (301) LP JEANNE D'ARC (110) CFA DE L'ACADEMIE DE REIMS (227) LGT PIERRE BAYLE (172) LP DU CHÂTEAU (494) LP J-BAPTISTE CLEMENT (551) LPO BAZEILLES (418) LYCEE AGRICOLE PRIVE REIMS THILLOIS (120) LP CROIX CORDIER (301) LP STE MARIE (234) LPGT GODART ROGER (649) CFA AGRICOLE ET VITICOLE (298) LEGTA (266) MFREO (159) MFREO (109) LP LA FONTAINE DU VE (267) LYCEE AGRICOLE DES CORDELIERS (168) LGT F. ET I. JOLIOT CURIE (29) LP DENIS DIDEROT (401) LYCEE AGRICOLE PRIVE (174) CFA INTERPROFESSIONNEL(816) CFA BATIMENT ET T.P. (502) LPGT EDOUARD HERRIOT (547) CFA INDUSTRIE DE L'AUBE (142) CFA PHARMACIE DE L'AUBE (64) LGT CHRESTIEN DE TROYES (109) LP AVIAT (215) LP JEANNE MANCE (262) LP GABRIEL VOISIN (360) LP LA SALLE (507) LPGT LES LOMBARDS (650) LPGT M. DE CHAMPAGNE (540) LT ST JOSEPH (109) CFA AGRICOLE (189) LEGTA (173) LEGTA (157) LP DU VAL MORE (347) MFREO (14) LP GASTON BACHELARD (125) ECOLE PROFESSIONNELLE OUVRIERE AGRICOLE (126) LP DE L'ARGONNE (97) MFREO (31) LEGTA (281) CENTRE HORTICOLE DU FOYER DE L'ENFANCE (12) CFA INTERPROFESSIONNEL DE LA MARNE (1730) LP ST JOSEPH (160) LPGT ETIENNE OEHMICHEN (662) LPO FREDERIC OZANAM (348) LPO JEAN TALON (501) LPGT FRANCOIS 1ER (551) CFA INDUSTRIE DE LA HAUTE MARNE (141) LPGT BLAISE PASCAL (162) LPGT IMM.CONCEPTION (341) LPGT ST EXUPERY (495) LYCEE AGRICOLE PRIVE (93) LP EMILE BAUDOT (184) LPO PHILIPPE LEBON (105) MFREO (62) CFA AGRICOLE ET FORESTIER (67) CFA BATIMENT ET T.P. (282) CFA INTERPROFESSIONNEL (465) LEGTA (160) LP ASHTON (497) LPGT EDME BOUCHARDON (557) LPO CHARLES DE GAULLE (270) LPO OUDINOT (36) LGT DIDEROT (91) LP LES FRANCHISES (283) LP AGRICOLE (173) MFREO (43) INSTITUT RURAL D'EDUCATION ET D'ORIENTATION (94) LP : Lycée Professionnel LPGT : Lycée Professionnel Général et Technologique LPO : Lycée Polyvalent LGT : Lycée Général et Technologique MFREO : Maison Familiale Rurale d'education et d'orientation Sources : Rectorat de l Académie de Reims, DRDAAF, DRDASS, Conseil Régional, Afpa Effectifs (hors Afpa, PRF, DDRDASS) Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 13

16 La plus faible proportion de diplômés des niveaux I et II de toutes les régions françaises En 2007, 46,7 % des ans sont scolarisés en Champagne-Ardenne, soit près de 5 points de moins qu à l échelle nationale. En raison de l offre de formation développée, le taux de scolarisation est nettement plus élevé dans la Marne (53,6 %). Parmi les 15 ans et plus non scolarisés, ceux détenant au plus le brevet représentent 43,7 % de l effectif régional. Par département, la part fluctue de 41 % dans la Marne à 46,5 % dans les Ardennes. Près de 49 % des femmes sont dépourvues de diplôme ou uniquement titulaires du brevet, soit 11 points de plus en comparaison avec les hommes. Les champardennais possèdent moins souvent un diplôme de niveaux III ou plus (16,7 %) qu au niveau national (23,1 %). Plus particulièrement, alors que 12 % des individus sont diplômés des niveaux I ou II en France métropolitaine, la proportion est de 7,2 % en région. Ce résultat place la Champagne-Ardenne en dernière position parmi toutes les régions françaises, après la Picardie et la Basse-Normandie (toutes deux à 7,6 %). Une élévation du niveau de formation est cependant constatée : en 1999, 12,2 % de la population régionale était titulaire d un diplôme de l enseignement supérieur, soit 4,5 points de moins qu en Les ans apparaissent plus diplômés. Ils sont ainsi 23,6 % à détenir un baccalauréat ou brevet professionnel, soit 10 points de plus par rapport à l ensemble de la population. En revanche, si 17,1 % des ans ont un diplôme au moins égal à un bac+2, cela reste moins significatif qu au niveau national (20,5 %). Avec le Nord-Pas de Calais et la Picardie, la région présente en 2009 un pourcentage de jeunes en difficulté de lecture supérieur à 12 %. A titre de comparaison, la moyenne nationale se situe à 9,6 %. Plus généralement, une étude de l Insee publiée en mai 2008 révèle que près de adultes champardennais sont en situation d illettrisme, soit 13 % des ans résidant en Champagne-Ardenne et scolarisés en France. Il s agit d une proportion plus élevée qu en métropole (9 %). On peut préciser que les plus âgés sont davantage concernés que les jeunes générations, de même que les hommes par rapport aux femmes. 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Champagne-Ardenne 95,7% 96,3% France métropolitaine 46,7% 51,6% 5,8% ans ans ans 5,3 7,2 8,8 6,9 12,0 9,5 8,5 10,5 11,1 13,6 12,1 15,4 26,0 26,0 25,0 24,0 51,3 43,7 45,7 % 7,7% Champagne-Ardenne 13,1% France métropolitaine 9,6% 37, Champagne-Ardenne 4,6 6,7 12,5 23,6 30,6 28,7 26,8 Champagne-Ardenne Taux de scolarisation selon l âge France métropolitaine 13,8 24,4 28,2 France métropolitaine Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus (en %) Diplôme supérieur Bac + 2 Bac. Bac. Pro, BP CAP ou BEP Aucun diplôme, CEP, BEPC Source : Insee, recensements de la population Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 à 24 ans (en %) Diplôme supérieur Bac + 2 Bac. Bac. Pro, BP CAP ou BEP Aucun diplôme, CEP, BEPC Pourcentage de jeunes en difficulté de lecture (tests JAPD 2009) Source : Ministère de la Défense-DSN, MEN-DEPP Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 14

17 Entrées en alternance En 2009, la Champagne-Ardenne dénombre entrées en alternance, dont plus de 72 % dans le cadre d un contrat d apprentissage. Nombre d entrées en alternance Type de contrat 2009 Cumul de janvier 2010 à septembre 2010 Evolution sur 1 an* Contrat de professionnalisation ,8% Insertion des apprentis L évolution de la répartition des apprentis par niveau de formation laisse entrevoir une nette élévation depuis , avec, comme dans la plupart des départements champardennais, une récente accélération, en partie imputable à la réforme du bac professionnel en 3 ans. Le graphique ci-contre fait ainsi apparaître un recul de l apprentissage de niveau V, en baisse de près de 9 points en quatre ans, combiné à une hausse de la proportion d apprentis formés en niveau IV, hausse particulièrement prégnante entre les deux dernières années scolaires (+4 points contre à peine 1 point de plus sur les trois premières années d observation). Ajoutons que si 25,6 % des apprentis ont été formés en niveau IV, cela représente près de 30 % des formations dispensées sur le seul territoire aubois. La part des jeunes de niveaux III et plus varie quant à elle de 5 % dans l Aube à 23,1 % dans la Marne, contre 16 % en Champagne-Ardenne. Les résultats d insertion sont sensiblement différents selon le niveau de formation. Ainsi, alors que plus des trois quarts des apprentis de niveaux III et plus et les deux tiers de ceux de niveau IV occupent un emploi en janvier 2010, cette situation n est le fait que de 37,3 % des jeunes de niveau V. A l inverse, le chômage et les poursuites de formation sont moins coutumières des apprentis plus diplômés. S agissant des demandeurs d emploi, leur proportion varie du simple au double entre les niveaux III et plus (10,8 %) et le niveau V (21,7 %), en passant par 14,4 % en niveau IV. Quant aux poursuites de formation, elles sont elles aussi d autant moins nombreuses que le niveau de diplôme est élevé : si 38 % des apprentis de niveau V sont de nouveau en formation au moment de l enquête, seuls 17,3 % des apprentis de niveau IV et 12,3 % de ceux de niveaux supérieurs sont concernés. En relative stabilité jusqu en 2007, puis en légère hausse l année suivante, le taux de placement en emploi des apprentis formés en région diminue ensuite de plus de 6 points, passant ainsi en dessous des 50 % en janvier 2010 contre près de 54 % cinq ans plus tôt. En forte hausse depuis 2008, le chômage touche quant à lui 18,5 % de l effectif, soit une proportion de plus de 3 points supérieure à celle enregistrée en janvier Notons que la part de demandeurs d emploi la plus élevée est observée en Haute-Marne avec près d un apprenti formé sur cinq au chômage à l issue de cette dernière enquête. Contrat d'apprentissage ,8% 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Evolution de la répartition des apprentis par niveau de formation ,9% 12,3% 13,5% 14,8% 16,0% 20,8% 21,3% 21,0% 21,6% 67,3% 66,3% 65,5% 63,5% 25,6% 58,4% ,9% 12,3% 10,8% 66,3% 17,3% 14,4% 37,3% 38,0% 21,7% 2,0% 3,0% Niveaux III et plus Niveau IV Niveau V * Taux d évolution annuel du cumul Source : Dares Niveaux III et + Niveau IV Niveau V Sources : Académie de Reims, Draaf Situation des apprentis selon le niveau de formation en janvier 2010 Emploi Formation Chômage Inactivité Source : Enquête sur l insertion des apprentis, OPEQ, 2010 Estimation à partir des résultats redressés de l enquête, données provisoires. Evolution de la situation des apprentis à 19 mois entre 2005 et En emploi 53,9% 54,0% 54,4% 55,3% 53,3% 49,1% Demandeurs d'emploi 15,1% 15,6% 14,3% 13,1% 18,6% 18,5% En formation 29,5% 28,5% 29,7% 29,9% 26,1% 29,9% Autre situation 1,5% 1,9% 1,6% 1,7% 2,0% 2,5% Total général 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Effectif Sources : Enquêtes sur l insertion des apprentis, OPEQ, 2005 à 2010 Estimation à partir des résultats redressés de l enquête, données 2010 provisoires. Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) -15

18 Insertion des demandeurs d emploi stagiaires formés dans le cadre du PRF En , plus d un stagiaire sur cinq a été formé dans le transport-logistique, soit une proportion de 3,1 points supérieure à la précédente. Combiné à cette hausse, le net recul des dynamiques insertion (-6,2 points) contribuent à leur relégation au second rang des actions regroupant le plus de stagiaires, avec 16,5 % du public formé. Les services ont quant à eux accueilli 11 % de l effectif total. En nette augmentation comparée à l an dernier, cette part de stagiaires formés dans les services atteint 17,6 % en Haute- Marne et près de 16 % dans l Aube. L insertion des Actions financées par le Conseil Régional A 6 mois, les meilleurs résultats en matière d insertion sont obtenus par la santé et le sport, avec respectivement 73,4 % et 71,7 % de stagiaires en emploi. Non loin derrière, les services et l agriculture ont quant à eux débouché sur une situation d emploi dans plus d un cas sur deux. A l opposé, les stagiaires de l hôtellerie-restaurationtourisme sont à peine un tiers à occuper un emploi 6 mois après leur sortie de formation. En termes d évolution, le sport est l une des rares filières à avoir connu une nette amélioration de son taux de placement (+16,1 points depuis janvier 2009), essentiellement dans les trois derniers mois qui ont précédé l enquête. En un an, les taux de placement en emploi ont en effet diminué dans la plupart des filières de formation, les évolutions les plus notables concernant l industrie (-7,6 points), la santé (-7,1 points) et la filière transversale (-6,9 points). Pour cette dernière, comme pour l industrie, cette moindre insertion en emploi des stagiaires n est pas sans lien avec une forte progression des situations de chômage : en une année, la proportion des demandeurs d emploi a augmenté de 23,5 points dans la filière transversale et de 11,4 points dans l industrie. Ce faisant, l industrie est la filière qui dénombre le plus de demandeurs d'emploi en janvier 2010, soit près de 58 % contre 41,4 % en moyenne. Vient ensuite le transport-logistique, dont plus de la moitié des stagiaires formés sont touchés par le chômage au moment de l enquête. Les poursuites de formation sont quant à elles particulièrement fréquentes pour les stagiaires initialement formés dans l informatique-gestion-bureautique (18,2 %) et le BTP (16,5 %) ou issus de la filière transversale (15,7 % contre 9 % toutes filières confondues) qui, pour rappel, vise essentiellement l accès à d autres formations. En constante augmentation depuis 2007, le chômage atteint un niveau jamais observé sur les cinq dernières années d enquête, concernant ainsi 41,4 % des stagiaires formés dans le cadre du PRF Dans le même temps, cette progression du chômage s accompagne d une nette dégradation de la situation des stagiaires en matière d emploi : en baisse de 13,2 points entre 2007 et 2010, leur taux de placement s élève finalement à près de 45 % contre plus de 51 % cinq ans auparavant. Effectif accueilli dans le cadre du PRF* ** Champagne-Ardenne Effectif Agri/Agro 5,1% 253 B.T.P. 6,8% 336 Commerce 9,8% 485 Culture 0,1% 8 Dynamique d insertion 16,5% 817 Hôtellerie-Restauration-Tourisme 2,9% 142 Industrie 4,1% 203 Informatique, Gestion, Bureautique 9,2% 456 Santé 4,8% 236 Services 11,0% 544 Sport 1,9% 97 Transport-Logistique 20,5% Transversale 7,3% 360 Total général 100,0% - Effectif *Programme Régional de Formation **hors actions préparatoires Source : Conseil Régional Champagne-Ardenne, 2010 Situation des stagiaires selon la spécialité de formation en janvier 2010 En emploi Demandeurs d'emploi En formation Autre situation Effectif total Agri/Agro 53,9% 33,5% 7,3% 5,3% 191 B.T.P. 42,7% 36,9% 16,5% 3,9% 206 Commerce 39,6% 43,3% 11,1% 6,0% 316 Culture ns 71,4% 7 Dynamique d insertion 41,1% 47,4% 6,0% 5,5% 547 Hôtellerie-Restauration-Tourisme 33,0% 47,4% 11,3% 8,3% 97 Industrie 36,1% 57,9% ns 3,8% 133 Informatique, Gestion, Bureautique 47,1% 30,8% 18,2% 3,9% 308 Santé 73,4% 14,2% 5,3% 7,1% 113 Services 54,9% 30,9% 8,5% 5,7% 353 Sport 71,7% 19,6% ns 46 Transport-Logistique 42,1% 51,2% 3,6% 3,1% 642 Transversale 36,9% 42,9% 15,7% 4,5% 268 Total général 44,9% 41,4% 9,0% 4,7% - Effectif ns : non significatif Source : enquête sur les stagiaires du PRF, OPEQ, 2010 (hors actions préparatoires) Evolution de la situation des stagiaires à 6 mois entre 2005 et En emploi 51,1% 50,4% 58,1% 53,7% 46,4% 44,9% Demandeurs d'emploi 38,1% 36,0% 31,8% 35,5% 40,9% 41,4% En formation 8,0% 10,0% 6,8% 7,9% 8,3% 9,0% Autre situation 2,8% 3,6% 3,3% 2,9% 4,4% 4,7% Total général 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Effectif Sources : enquêtes sur les stagiaires du PRF, OPEQ, 2005 à 2010 (hors actions préparatoires) Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 16

19 Demande sociale A la rentrée 2009, l enseignement professionnel (CAP, BEP et Bac professionnel) offrait places (en 1 ère année) aux élèves de Champagne-Ardenne, dont en Bac professionnel. Dans la filière services, deux CAP apparaissent particulièrement attractifs : Employé de vente en produits d équipement et Coiffure. Deux Bacs professionnels sortent également du lot : Artisanat et métiers d art, communication, graphisme et Sécurité prévention. Les BEP maintenus suite à la réforme du Bac professionnel en 3 ans ont toujours la cote, avec 1,8 vœu pour une place offerte. Notons que les Bacs professionnels en production ont recueilli moins de vœux (1 699) que de places offertes (1 849). Affectation en CAP Capacité d'accueil Vœux 1 Taux d attractivité Services ,4 Production ,4 Total CAP ,4 Sens de lecture : un indice supérieur à 1 représente une filière «attractive». A l inverse, un indice inférieur à 1 révèle une filière «moins attractive». Champ : nombre de places en 1 ère année Source : SAIO, 2009/2010 Affectation en BEP Capacité d'accueil Vœux 1 Taux d attractivité Services ,8 Suite à la mise en œuvre du Bac professionnel en 3 ans, il n y a plus de BEP dans le domaine de la production. Source : SAIO, 2009/2010 Affectation en Bac Professionnel Taux d attractivité en BEP Capacité d'accueil Vœux 1 Taux d attractivité Carrieres sanitaires et sociales 1,9 Services ,1 Production ,9 Hotellerie restauration Conduite et service ds transp. routier 1,8 1,6 Services Total BAC PRO 3 ans ,0 Source : SAIO, 2009/2010 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 Source : SAIO, 2009/2010 Taux d attractivité les plus forts et les plus faibles en CAP Peintre applicateur de revetement 2,2 Employ.vente prdts. equip. 3,6 Conducteur d'engins 2,2 Coiffure 3,4 Platrier plaquiste 2,1 Agent prevention et securité 1,8 Cuisine 1,7 Employe commerce multispécialité 1,7 Maint.materiels agricoles 0,6 Employ.vente prdts. alimentaires 1,6 Menuisier installateur 0,6 Employ.vente : librairie 0,6 Conduite de systemes industriels 0,6 Vendeur-magasinier / equip. auto. 0,3 Serrurier metallier 0,5 Production Maint. et hygiene des locaux 0,3 Services 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 0,0 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 Source : SAIO, 2009/2010 Taux d attractivité les plus forts et les plus faibles en Bac Pro Techn. batiment gros œuvre 2,0 Artisanat et met. d'art - com. graph. 4,3 Techn. inst. syst. energ. et clim. 1,6 Securite prevention 4,1 Techn. bat. etudes et eco. Maint. materiels parcs et jardins Fonderie 0,5 0,4 0,4 Esthetique Restauration 1,8 2,9 Technicien usinage 0,3 Logistique 0,5 Pilotage systeme prod. 0,3 Service accueil assist. 0,3 Interventions sur patrimoine bati 0,2 Production Exploitation des transports 0,3 Services 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 0,0 2,0 4,0 6,0 Source : SAIO, 2009/2010 Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 17

20 Carte des AIO (Accueil, Information et Orientation) APEC : Association pour l'emploi des Cadres APECITA : Association pour l'emploi des Cadres, Ingénieurs et Techniciens de l'agriculture BIJ : Bureau International Jeunesse CAD : Centre d'aide à la Décision CIJ : Centre Information Jeunesse CIO : Centre d'information et d'orientation EM : Espace Métiers MDE : Maison de l'emploi MDPH : Maison Départementale des Personnes Handicapées ML : Mission Locale PAIO : Permanence d'accueil, d'information et d'orientation PIJ : Point Information Jeunesse SIOU : Service d Information et d Orientation Universitaire Source : Arifor Réalisation : OPEQ,2010 Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 18

21 ZOOM REGIONAL PAR PUBLIC Femmes Moins de 25 ans 50 ans et plus Ensemble POPULATION (1) (51,3%) (31,2%) (21,7%) EMPLOI ET ACTIVITE (1) Taux d emploi 57,0% 33,8% 51,6% 62,5% Catégorie socio-professionnelle (actifs en emploi) Agric. exploitants, artisans, comm, chefs ent. 6,1% 2,1% 15,1% 9,3% Cadres, prof. intellect sup. 8,6% 3,0% 13,3% 10,6% Prof. intermédiaires 24,6% 17,0% 20,9% 22,2% Employés 48,0% 37,2% 25,4% 28,5% Ouvriers 12,7% 40,7% 25,3% 29,4% Part dans la population active occupée Ensemble des secteurs d activité 45,6% 10,8% 24,4% Agriculture 31,7% 7,4% 34,7% Industrie 27,7% 8,0% 25,2% Construction 8,7% 18,1% 19,5% Commerce 47,6% 14,7% 19,8% Services 57,2% 10,5% 24,5% MARCHE DU TRAVAIL (2) Nombre de demandeurs d emploi (49,9%) (16,4%) (18,2%) Evolution sur 1 an +4,7% -3,8% +15,9% +5,8% Part dans les familles professionnelles recherchées Agriculture, sylviculture, agroalimentaire 29,2% 13,5% 20,1% Bâtiment et travaux publics 3,2% 22,4% 11,7% Commerce, repara auto, vente, alimenta, serv personnes 63,8% 25,7% 12,2% Métallurgie, méca, plasturg, textile, electroniq, chimi, energie 30,8% 11,7% 20,4% Sanitaire et social, services à la collectivité 79,1% 9,1% 25,6% Services aux entreprises (bureautique) 76,4% 11,2% 18,5% Tourisme, hôtellerie 65,7% 20,8% 15,9% Transport, logistique 13,8% 10,3% 16,5 % FORMATION (1) Diplôme le plus élevé obtenu Aucun diplôme, CEP, BEPC 48,9% 28,7% 61,0% 43,7% CAP ou BEP 20,0% 30,6% 20,8% 26,0% Bac. Bac. Pro, BP 13,4% 23,6% 9,0% 13,6% Bac ,9% 12,5% 4,7% 9,5% Diplôme supérieur 6,8% 4,6% 4,5% 7,2% (1) (2) Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE (données au 30 juin 2010) Avertissement valant pour l ensemble des graphiques et tableaux du document : En raison des arrondis, les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des composantes. Cahier de l OPEQ n 180 : Etat des lieux Champagne-Ardenne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 19

22 Observatoire Permanent de l Evolution des Qualifications de Champagne-Ardenne Mission : réaliser des études afin d informer les institutions publiques et les partenaires sociaux sur les besoins des entreprises en ressources humaines : emploi, qualification, formation initiale et continue dans le but d adapter les formations proposées en Champagne-Ardenne aux besoins exprimés par l économie régionale. Savoir-faire : évaluation des besoins des entreprises en personnel qualifié évaluation des besoins en formation initiale et continue analyse des marchés locaux du travail diagnostic des potentialités d emploi par métier Prestations : Atouts : enquêtes auprès des entreprises, des salariés et des stagiaires de la formation professionnelle analyses et diagnostics sur des métiers, des secteurs et des bassins d emploi animations de réunions, des exposés et des conférences publication des cahiers de l Opeq assimilation de données statistiques pour une lecture facile adaptation permanente d une méthodologie rigoureuse par des enquêtes qualitatives «sur mesure» base de données statistiques mise à jour en permanence parfaite connaissance de l offre régionale de formation contact permanent avec les entreprises régionales et syndicats professionnels OPEQ Chambre Régionale de Commerce et d Industrie Champagne-Ardenne 10 rue de Chastillon BP CHALONS EN CHAMPAGNE cedex Téléphone : Télécopie : opeq@champagne-ardenne.cci.fr Dans le cadre d un partenariat au titre du Contrat de Projet Etat - Région avec l appui de la CRCI, l OPEQ assure les missions d Observatoire Régional Emploi Formation (OREF) en Champagne-Ardenne

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24 Population et territoire Une population qui se concentre dans le nord du départeme ent personnes habitent dans les Ardennes en 2007, soit 21,3 % de la population régionale. Les ardennais résident dans deux tiers des un espace à dominante urbaine. La densité de population (54 hab/km 2 ) est comparable à la moyenne régionale (52 hab/km 2 ). En lien avec sa spécificité industrielle, le nord du département apparaît plus densément peuplé. Deux villes rassemblent à elles seules près d un quart de la population du département : Charleville- Mézières, chef-lieu de département ( habitants) et Sedan (19 691). Densité de population par commune Charleville-Mézières hab. / km 2 Sedan hab. / km 2 Des seniors proportionnellement aussi nombreux qu en région La l ensemble de (31,2 % en Champagne-Ardenne). Une part identique de 60 ans et plus, à savoir 21,7 %, est territoire national. En 1999, 20,6 % des ardennais se trouvaient dans cette tranche d âge. Le vieillissement de population irait en en 2040, plus de 34 % des habitants seraient âgés d au moins 60 ans. resterait toutefois moins importante que dans le pyramide des âges apparaît semblable entree le département et la région. En 2007, les moins de 25 ans représentent 31 % de observée sur le territoire, la région et le département compterait 38,3 %. Indicateurs démographiques Ardennes Champagne-Ardenne la population ardennaise s accentuant dans les années futures. Ainsi, haut-marnais, Nombre d habitants France métropolitaine Cette proportion qui en Densité (hab/km 2 ) ,0% 33,9% 32,7% 32,9% 40% 30% 18,9% 19,0% 14,3% 14,2% 20% Part population urbaine (%) 66,3 70,9 82,0 Répartition de la population totale selon l âge Hommes : % Ardennes 0% Indice de vieillissement (1) Champagne-Ardennee 60 ans ou u plus De à ans De à ans Moins Moins de de ans ans Femmes : % 10% 20% 30% 40% Part -25 ans (%) 31,0 31,2 31,0 13,8% 13,8% 24,4% 24,3% Part 60 ans ou + (%) 1 Indice de vieillissement : nombre de personnes âgées de 60 ans ou plus pour 100 jeunes de moins de 20 ans *recensement de la population ,5% 32,3% 29,3% 21,7 21,7 21,7 29,6% Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 2

25 Les Ardennes font partie des départements français perdant des habitants Après la Haute-Marne, les Ardennes sont le deuxième département métropolitain à perdre le plus d habitants entre 1999 et Les autres départements français dont la croissance est négative sur cette période sont la Nièvre, le Cantal, la Creuse et l Allier. L évolution ardennaise est due à un solde migratoire déficitaire (-0,5 % en moyennee annuelle) non (+0, 3 %). Perdant résidentielles, le département déplore d importantes mobilités chez domicile parental pour poursuivre leurs études ou obtenir leur premier emploi. Le déficit est ainsii conséquent pour les ans, avec une pertee présents. Notons que ce déficit est équivalent à celui observé dans le département haut-marnais. Tous âges confondus, le taux de migration annuel pour résidents. Une baisse de population dans les principales villes ardennaises Depuis une trentaine d années, la diminue dans les principales villes des Ardennes. Entre 1999 et 2007, la baisse annuelle moyenne est Revin, Sedan une population en milieu urbain diminue cinq fois moins que maintien étude de dans l espace rural. de compensé au les jeunes, ceux-ci annuelle entre 2001 et 2006 de 38 jeunes pour et Charleville-Mézières respectivement de 0,5 % et 1 %. Toutefois, selon l Insee (Insee Flash n 99), la cette par l excédent naturel jeu tendance, des Dans l hypothèse d un ardennaise pourrait encore s amoindrir d ici la migrations quittant le moyen dans les Ardennes s établit à -6 habitants population comprise entre 0,4 % pour Rethel et 1,9 % pour fléchissant population Taux annuel de migration nette pour habitants ( ) Base 100 en à 17 ans Evolution annuelle moyenne de la population ( ) Charleville-M hab. Evolution de la population totale Source : Insee, recensement de la population *Estimation Omphale à 24 ans 25 à 39 ans France métro. 40 à 59 ans Source : Insee, recensement de la population 2006 Revin -159 hab. Champagne-Ardenne hab. Ardennes Ardennes Sedan -107 hab. 60 à 74 ans Champagne-Ardenne 75 ans ou hab hab. 2020* Tous âges Evolutions démographiques Ardennes Champagne-Ardenne Source : Insee, recensements de la population France métropolitaine Population 2020* Population Variation annuelle hab hab hab. Variation annuelle moyenne (%) -0,2 0,0 +0,7 - due au solde naturel (%) +0,3 +0,3 +0,4 - due au solde migratoire (%) -0,5-0,3 +0,3 Source : Insee, recensements de la population - *estimation Omphale 2010 Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 3

26 Emploi et activité Un taux d emploi des femmes moindre qu au niveau régional En 2007, on comptabilise actifs de 15 à 64 ans sur le territoire ardennais, dont en activité professionnelle. Le taux d emploi de 59 % est moins élevé qu en région (62,5 %). Le différentiel est particulièrement marqué pour les femmes, lesquelles présentent un taux d emploi de 51,6 % contre 57 % en région. Ajoutons que le taux d emploi des ans (32,9 %) est aussi le plus faible des quatre départements champardennais (35,9 % en moyenne). Taux d activité et taux d emploi en 2007 (2) Ardennes Taux d activité : 69,3% Hommes : 75,8% Femmes : 62,6% Moins de 25 ans : 44,8% 55 à 64 ans : 36,5% Ardennes Taux d emploi : 59,0% Hommes : 66,3% Femmes : 51,6% Moins de 25 ans : 31,2% 55 à 64 ans : 32,9% (Région) (70,9%) (75,7%) (66,1%) (45,0%) (39,1%) (Région) (62,5%) (67,9%) (57,0%) (33,8%) (35,9%) 2 taux d'activité : rapport entre le nombre d'actifs de 15 à 64 ans (en emploi et au chômage) et l'ensemble de la population correspondante taux d'emploi : rapport entre le nombre d'actifs de 15 à 64 ans en emploi et l ensemble de la population correspondante Près de 2 emplois sur 5 localisés dans les 2 premières villes Le poids des emplois recensés dans les Ardennes équivaut à 18,5 % du total régional. Bien qu elles constituent 24,9 % de l ensemble de la population ardennaise en 2007, les deux villes principales des Ardennes (Charleville-Mézières et Sedan) rassemblent 37,2 % des emplois, ce qui correspond à plus de postes. 161 emplois sont ainsi dénombrés à Charleville-Mézières pour 100 actifs occupés y résidant. Plus globalement, le département affiche un indice de concentration de l emploi 3 de 93,1. Rethel emplois Localisation des emplois ardennais Charleville-Mézières emplois Sedan emplois Indicateurs de l emploi Ardennes Champagne-Ardenne France métropolitaine Population active occupée de 15 à 64 ans Taux d emploi (%) 59,0 62,5 63,7 Poids du tertiaire (%)* 55,4 63,2 71,9 Part de cadres, prof. intellect. sup. (%) 8,7 10,6 15,8 Part de l emploi salarié (%) 88,2 88,0 88,1 Sources : Insee, recensement de la population 2007 *Pôle emploi (données au 31 décembre 2009) 3 L indicateur de concentration d emploi est égal au nombre d emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi dans la zone Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 4

27 Les secteurs d activité dans les Ardennes Répartition des actifs occupés ardennais de 15 ans ou plus par secteur d activité Indice de spécialisation (4) Spécialisation inférieure à la moyenne régionale Spécialisation supérieure à la moyenne régionale Fabrication de matériels de transport Agriculture 4,6% (4 960) (25 618) Industrie 23,6% Fab. éq. élec., électr., inf. & machines Fabrication autres produits industriels Extr., énerg., eau, gestn déch. & dépol. Construction Autres activités de services Admin. pub., enseign., santé & act. soc. Services 53,3% (57 861) (7 710) (12 432) Construction 7,1% Commerce 11,4% Commerce ; répar. auto. & moto. Transports et entreposage Act. scientifiq. techniq., serv. adm. soutien Hébergement et restauration Activités immobilières Activités financières et d'assurance Fab. aliments, boiss. & prdts base tabac Agriculture, sylviculture et pêche Information et communication 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 4 l indice de spécialisation d une branche est le poids de cette branche dans le département rapporté au poids de cette branche en région. Champ : population active occupée de 15 ans ou plus Une présence féminine moins importante dans l emploi industriel Dans les Ardennes, les femmes sont présentes à hauteur de 43,3 % dans la population active occupée, soit moins qu en région (45,5 %) et qu à l échelle nationale (46,9 %). Plus particulièrement, celles-ci constituent 20,2 % des emplois salariés industriels au lieu de travail. Avec neuf points de moins par rapport à la moyenne nationale, il s agit de la plus faible part constatée sur l ensemble des 96 départements métropolitains. A titre de comparaison, la Haute- Marne, qui se distingue également par sa forte composante industrielle, compte 26,8 % de femmes dans ses emplois salariés industriels. Un secteur tertiaire moins développé qu en région Parmi les salariés comptabilisés fin 2009 dans les Ardennes, 55,4 % travaillent dans le tertiaire, une part équivalente à celle de la Haute-Marne (55,5 %) mais nettement inférieure au niveau régional (63,2 %). Regroupant 16,5 % de salariés, le commerce est sous représenté de 2,2 points par rapport à la moyenne champardennaise. De même, dans les services, 5,6 points séparent les deux zones géographiques. Des projets tels que l ouverture en septembre 2010 du centre commercial Rives d Europe à Givet ou l émergence d un pôle commercial sur le site de la Croisette à Charleville-Mézières permettront peut-être de soutenir la création d emplois dans ce secteur. Caractéristiques de l emploi salarié tertiaire Effectifs salariés Poids du secteur Part des femmes Etab. employeurs Tous secteurs confondus : ,0% 39,0% Services dont : ,9% 57,3% administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale ,4% 76,1% activités scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien ,8% 48,6% transports et entreposage ,4% 13,8% autres activités de services ,2% 59,8% hébergement et restauration ,0% 62,1% activités financières et d'assurance ,0% 63,3% activités immobilières 472 0,8% 55,9% information et communication 219 0,4% 48,9% 45 Commerce ,5% 54,2% Source : Pôle emploi (données au 31 décembre 2009) Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 5

28 Une spécificité industrielle marquée Fin 2009, 34,6 % des salariés ardennais occupent un emploi dans l industrie. Supérieure au niveau régional (27,2 %), cette proportion présente un écart encore plus marqué avec la France entière (19 %). Cette caractéristique industrielle induit un fort recours au travail intérimaire. En 2009, près de 70 % des ETP intérimaires du département se rapportaient ainsi à l industrie. Cette dernière apparaît traditionnelle et peu diversifiée. Près de 45 % des salariés de l industrie travaillent effectivement dans la métallurgie et la fabrication de produits métalliques à l'exception des machines et des équipements. Précisons que ce sous-secteur est également très présent en Haute-Marne (44,1 % de l effectif industriel). En comparaison avec la région, des spécialisations sont relevées dans la fabrication de matériels de transport et celle d équipements électriques, électroniques, informatiques, fabrication de machines. La fabrication de matériels de transport désigne de manière quasi-exclusive dans les Ardennes l industrie automobile. Ce type d industrie regroupe sur le territoire plus d un tiers des effectifs de la région. L implantation de grands groupes équipementiers tels que Faurecia, Visteon et la fonderie PSA peut être signalée. L innovation étant un facteur clé de développement, des structures telles que par exemple le Centre Technique des Industries de la Fonderie (CTIF), le Centre de Recherche et Innovation Techniques et Technologiques (CRITT) de Charleville-Mézières, spécialisé dans les Matériaux, Dépôts et Traitements de Surface (MDTS) et le pôle de compétitivité Materalia concourent à cet objectif. Caractéristiques de l emploi salarié industriel Effectifs salariés Poids du secteur Part des femmes Etab. employeurs Tous secteurs confondus : ,0% 39,0% Industrie dont : ,6% 20,0% fabrication d'autres produits industriels ,6% 17,1% fab. d'équipements électriques, électroniques, informatiques, de machines ,9% 23,2% 53 - fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits a base de tabac ,6% 42,9% fabrication de matériels de transport ,4% 20,2% 8 - industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution 599 1,1% 14,2% 61 Source : Pôle emploi (données au 31 décembre 2009) Une baisse des effectifs salariés sur 10 ans Entre 1999 et 2009, les Ardennes ont enregistré une diminution de leur effectif salarié plus importante (-5,7 %) qu en région (-1,1 %). Le département a particulièrement souffert de la conjoncture économique, avec un recul de salariés entre 2007 et 2009 (soit -6,1 %). Charleville-Mézières connaît sur 10 ans une baisse de son nombre de salariés (-52 salariés par an en moyenne), à l inverse de Sedan (+66). Une perte globale de salariés est constatée à Donchery, évolution imputable à des suppressions de postes dans la filière automobile. Evolution de l emploi salarié ardennais par commune ( ) 2009 Evo. sur 10 ans Evo. sur 5 ans Ardennes ,7% -6,0% Champagne-Ardenne ,1% -3,4% Source : Pôle emploi Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 6

29 Un recul de l industrie accentué par la conjoncture économique En 10 ans, l industrie ardennaise a perdu un cinquième de ses effectifs. En moyenne, ce secteur a décru de 2,3 % par an, soit quasiment autant qu en région (-2,4 %). Remarquons que la baisse annuelle moyenne était moindre entre 1999 et 2007 (-1,5 %). Au sein du département, la fabrication de matériels de transport a vu ses effectifs baisser sur 10 ans de 27 % (-497 salariés). Les difficultés de la sous-traitance automobile, laquelle englobe de nombreuses activités (métallurgie, textile, caoutchouc, plasturgie ), ont pu affecter l emploi dans la fabrication d autres produits industriels (baisse de 22,9 %, soit salariés de moins). Le premier secteur industriel, la métallurgie et fabrication de produits métalliques à l'exception des machines et des équipements, a ainsi connu un repli de 24,1 %, soit salariés. Une progression des services atténuée par le repli de l emploi intérimaire Le nombre de salariés a progressé dans les services de 3,4 % entre 1999 et Il s agit de la plus faible hausse de tous les départements champardenais (+11,4 % en moyenne). Cette moindre évolution s explique en partie par la baisse des activités de services administratifs et de soutien (qui incluent l intérim) : -28,9 % entre 2007 et 2009, soit salariés. Remarquons toutefois le net essor de l hébergement médicosocial et social et action sociale sans hébergement (+55,5 % en 10 ans, soit salariés). Avec +16,7 % en 10 ans, le secteur de la construction apparaît aussi dynamique qu en région (+16 %). Evolution de l emploi intérimaire (en équivalent temps plein) 2009 Evo. sur 5 ans Evo. sur 1 an Ensemble dont : ,1% -48,8% Industrie ,3% -55,5% Commerce 76-67,6% -29,6% Construction 226-0,5% -6,1% Services ,2% -38,0% Source : Pôle emploi Légende département : Evolution de l emploi salarié selon le secteur d activité Industrie -15,9% -8,0% Base 100 en 1999 Champagne-Ardenne Ardennes salariés salariés Construction Evo. sur 5 ans Base 100 en Base 100 en 1999 Champagne-Ardenne salariés Ardennes salariés Base 100 en 1999 Champagne-Ardenne Ardennes Evo. sur 1 an Champagne-Ardenne 7,5% -0,9% Ardennes sal. Commerce -2,8% -2,5% Services -0,3% 4,3% salariés sal salariés Source : Pôle emploi Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 7

30 Des actifs ardennais travaillant en Belgique 36,7 % des actifs occupés dans les Ardennes travaillent dans leur commune de résidence, soit moins qu en région (42,5 %). Plus globalement, ils sont près de 90 % à détenir un emploi dans le département. Ceux qui travaillent en dehors du territoire se dirigent en premier lieu dans la Marne (5 950 travailleurs). D ailleurs, 5,7 % des ardennais sont en emploi dans un autre département de la région contre 2,9 % en moyenne régionale. Les Ardennes partageant 150 kilomètres de frontière avec la Belgique, ce pays accueille travailleurs d origine ardennaise. A contrario, les Ardennes se révèlent attractives pour actifs issus de la Marne. Lieu de travail des actifs occupés ardennais Lieu de travail Dans la commune de résidence 43,4% 36,7% Dans une autre commune du département 49,1% 53,1% Dans un autre département de la région 3,7% 5,7% Hors région 3,9% 4,6% Principaux échanges avec les autres départements Actifs résidant dans les Ardennes et travaillant dans Département - Pays de travail Flux 2007 Marne Belgique Aisne 500 Meuse 400 Source : Insee, recensements de la population Actifs travaillant dans les Ardennes et résidant dans Département de résidence Flux 2007 Marne Aisne 500 Meuse 450 Davantage d ouvriers qu en région Dans les Ardennes, près de 85 % des actifs disposent d un emploi pérenne. Les hommes sont même 86,4 % à être dans ce cas, soit un point de plus qu au niveau régional. Reflet de l importance de l industrie, 32,5 % des actifs en emploi sont ouvriers contre 29,4 % en région. La part de cette catégorie sociale est néanmoins inférieure de 2,1 points par rapport à Les ouvriers non qualifiés (13,8 %) sont proportionnellement plus nombreux en comparaison avec le niveau régional (11,2 %). A l inverse, les cadres et professions intellectuelles supérieures sont moins bien représentés de 1,9 point. Plus particulièrement, dans les services, cette catégorie réunit 11,1 % des actifs ardennais contre 13,8 % en Champagne-Ardenne. Ensemble Agriculture Industrie Commerce Construction Répartition des actifs occupés par catégorie sociale 8,7% 11,4% 6,1% 16,9% 8,7% 4,1% 7,8% 19,1% 22,0% 22,4% 2,7% 9,3% 5,1% 72,4% 7,4% 28,1% 35,4% 2007 % Agriculteurs exploitants ,4% Artisans, comm. et chefs ent ,4% Cadres et professions intellectuelles supérieures ,7% Professions intermédiaires ,0% Employés ,1% Ouvriers qualifiés ,7% Ouvriers non qualifiés ,8% Ouvriers agricoles ,9% Champ : population active occupée de 15 ans ou plus Répartition des actifs occupés par catégorie sociale et secteur d activité 1,6% 2,3% 3,4% 20,3% 61,6% 66,0% 32,5% 24,7% Services 3,7% 11,1% 26,5% 40,8% 17,9% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Agric. exploitants, artisans, comm, chefs ent. Cadres, prof. intellect sup. Prof. intermédiaires Employés Ouvriers Champ : population active occupée de 15 ans ou plus Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 8

31 Taux de chômage au 2 ème trimestre 2010 Marché du travail Ardennes : 11,5% Champagne-Ardenne : 9,5% Davantage de chômage de longue durée personnes recherchent un emploi fin juin 2010 dans les Ardennes (catégories A, B et C). Parmi eux, 16,8 % sont âgés de moins de 25 ans. Proche du niveau régional (16,4 %), cette part est supérieure de 1,9 point à la moyenne nationale. L écart est plus conséquent pour les chômeurs de longue durée, qui constituent 41,8 % de l ensemble des demandeurs dans les Ardennes contre 37,1 % en région et 36,6 % en France métropolitaine. Au 30 juin 2010, le taux de chômage s élève à 11,5 % dans les Ardennes. S il s agit du taux le plus important des quatre départements champardennais (9,5 % en moyenne régionale), il enregistre toutefois une baisse de 1,4 point par rapport à l année précédente. Alors que le nombre de demandeurs d emploi a augmenté de 14,1 % entre juin 2008 et juin 2009, soit autant qu en région, l évolution a ensuite été différente. En effet, l année suivante, une stabilité a été observée sur le département tandis que la progression a continué en région (+5,8 %). Les jeunes demandeurs ont bénéficié de cette tendance, leur nombre fléchissant de 12,1 % entre juin 2009 et juin Au contraire, les 50 ans et plus sont toujours plus nombreux à rechercher un travail (+12 % entre juin 2009 et juin 2010). Reflet de la situation économique, près de 800 salariés ont adhéré en 2009 au Contrat de Transition Professionnelle (CTP) ardennais contre 494 en Evolution du nombre de demandeurs d emploi (cat. ABC) Base 100 en Base 100 en Base 100 en 2000 Femmes Ardennes Moins de 25 ans de 25 à 49 ans Champagne- Ardenne Hommes 50 ans et plus DEFM DEFM DEFM DEFM DEFM DEFM DEFM Indicateurs du marché du travail Nombre Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE (données CVS) Ardennes Champagne-Ardenne France métropolitaine Evolution sur 1 an** Nombre Evolution sur 1 an** Nombre Evolution sur 1 an** DEFM ABC* ,4% ,8% ,4% dont -25 ans ,1% ,8% ,2% dont - 25 ans niveau V et inférieur ,3% ,3% ,3% dont femmes ,4% ,7% ,8% dont > 1 an ,1% ,7% ,5% dont travailleurs handicapés ,8% ,5% ,6% * DEFM ABC : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi - **évolution entre le 30 juin 2009 et le 30 juin 2010 Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 9

32 Niveau de formation des demandeurs d emploi de moins de 25 ans Près de la moitié des demandeurs de moins de 25 ans ont un niveau V de formation. Ils sont également plus d un quart à détenir un niveau IV. Les niveaux III et plus représentent 12,3 % de l ensemble des demandeurs, une proportion semblable au niveau régional (12,1 %). Entre 2005 et 2010, le nombre de jeunes demandeurs a diminué sensiblement au sein des niveaux VI et Vbis, passant de 546 à 353 (-35,3 %). Familles professionnelles des demandeurs d emploi Avec plus d un demandeur sur cinq, le domaine de la métallurgie, mécanique, plasturgie, textile, électronique, chimie, énergie regroupe le plus d individus. Il est suivi par le domaine sanitaire et social, services à la collectivité. Le bâtiment et travaux publics compte davantage de personnes à la recherche d un emploi en juin 2010 que 5 ans plus tôt : +17,5 %. La hausse dans ce domaine est toutefois moins forte qu au niveau régional (+32,5 %). Evolution des offres d emploi Niveau de formation des demandeurs d emploi de moins de 25 ans (cat. ABC) Niveau de formation Nombre Evol. sur 5 ans Evol. sur 1 an Ensemble dont : ,4% -12,1% I et II (Bac + 3 ou +) 87 33,8% -9,4% III (Bac + 2 ans) 299-1,6% -2,0% IV (Bac BTN BT BP) 811-0,2% -7,8% V (BEP CAP) ,2% -16,0% VI et V bis ,3% -17,7% Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE (données au 30 juin 2010) Répartition des demandeurs d emploi par famille professionnelle (cat. ABC) Famille professionnelle Nombre Evol. sur 5 ans Evol. sur 1 an Agriculture, sylviculture, agroalimentaire 869 2,2% -3,6% Bâtiment et travaux publics ,5% -2,1% Comm., repara auto, vente, aliment. serv personnes ,1% -3,6% Metal. méca, plasturg, textile, electro., chimi, energie ,3% -7,2% Sanitaire et social, services à la collectivité ,8% -9,0% Services aux entreprises (bureautique) ,7% -8,7% Tourisme, hotellerie 926-5,1% 8,4% Transport, logistique ,3% -2,2% Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE (données au 30 juin 2010) Entre juillet 2009 et juin 2010, le volume d offres d emploi déposées approche Parmi ces offres, 46,9 % sont durée supérieure à 6 mois. Cette part est supérieure de 9,3 points à celle relevée régionalement. En 2009, le domaine sanitaire et social, services à la collectivité a proposé le plus grand nombre d offres d emploi. Viennent ensuite le commerce, réparation automobile, vente, alimentation, services aux personnes et le bâtiment, travaux publics. En comparaison avec l année passée, un net recul du volume d offres s est produit dans la métallurgie, mécanique, plasturgie, textile, électronique, chimie, énergie (-57,9 %) et le transport, logistique (-50,3 %). 130 Evolution des offres d emploi (périodes de juillet à juin) Répartition des offres d emploi par famille professionnelle Famille professionnelle Offres totales Offres durables Evol. sur 5 ans Evol. sur 1 an offres durables offres totales Agriculture, sylviculture, agroalimentaire ,1% 2,4% 50,1% Bâtiment et travaux publics ,9% 11,4% -14,9% Comm., repara auto, vente, aliment. serv personnes ,6% 13,7% -10,8% Metal. méca, plasturg, textile, electro., chimi, energie ,5% -48,7% -57,9% Sanitaire et social, services à la collectivité ,3% -4,6% -13,2% 70 Base 100 en Services aux entreprises (bureautique) ,3% -29,1% -1,6% Tourisme, hotellerie ,5% 5,6% 9,8% Transport, logistique ,0% -37,4% -50,3% Offres totales Offres durables Source : Dares-Pôle emploi (données CVS) Champ : offres totales d emploi et offres durables cumulées sur l année 2009 Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 10

33 Un taux de tension moyen de 0,4 offre pour une demande Sur la période comprise entre juillet 2009 et juin 2010, près de 8 offres d emploi déposées sur 10 ont été satisfaites, dont 60,2 % dans un délai de moins d un mois. Le taux de tension moyen s élève à 0,4 offre pour une demande. Des difficultés de recrutement peuvent être enregistrées sur certains métiers au regard : - du taux de tension (rapport entre les offres d emploi et les demandes d emploi enregistrées) - du taux de satisfaction des offres - du délai de satisfaction des offres. Pour exemple, le métier de poseur de revêtements souples a enregistré 98 offres d emploi entre juillet 2009 et juin Seules 25 demandes ont été formulées, soit un taux de tension de 3,9. De plus, le taux de satisfaction des offres de 50,5 % était nettement inférieur au taux observé tous métiers confondus (79,7 %). Principaux métiers en tension* dans les Ardennes Offres totales d emploi Demandes d emploi enregistrées Taux de tension Taux de satisfaction Tx de satisfaction de l'offre à + 30 jours Tous métiers ,4 79,7% 39,8% Pose de revêtements souples ,9 50,5% 67,3% Relation commerciale auprès de particuliers ,2 65,1% 63,8% Enseignement général du second degré ,4 58,5% 68,8% Conduite d'installation de production des métaux ,2 73,1% 46,9% Installation et maintenance d'équipements industriels et d'exploitation ,9 63,9% 60,9% Relation technico-commerciale ,5 63,8% 59,1% Construction en béton ,7 77,0% 25,5% Montage de structures métalliques ,0 68,4% 61,5% Pâtisserie, confiserie, chocolaterie et glacerie ,9 54,7% 58,6% Conduite d'équipement de production alimentaire ,8 54,5% 38,9% *Métiers dont le volume d offres déposées de juillet 2009 à fin juin 2010 est supérieur ou égal à 30, dits en tension au regard du taux de tension, du taux de satisfaction des offres, du délai de satisfaction des offres Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE Selon l enquête BMO, projets de recrutement s effectueraient dans les Ardennes en Près de 35 % des projets seraient difficiles à recruter. Les métiers les plus problématiques comprendraient notamment les aidessoignants, les commerciaux et les maçons. Métiers les plus difficiles à recruter dans les Ardennes Projets de recrutement Difficultés à recruter (%) Emplois saisonniers (%) Aides-soignants ,3 26,0 Commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise) ,2 16,4 Maçons 84 60,5 0,0 Cuisiniers 77 45,8 7,7 Ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction 52 58,2 0,0 Serveurs de cafés, de restaurants et commis 57 43,2 25,8 Source : Pôle emploi, enquête en besoin de main-d œuvre 2010 Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 11

34 Formation et insertion Plus de la moitié des étudiants ardennais prépare un BTS Parmi les élèves du second degré scolarisés en dans un lycée d enseignement ardennais, plus de 2 sur 5 se forment dans la filière professionnelle. Dans cette filière, l effectif connaît une baisse de 14,9 % sur 5 ans, une évolution proche de celle observée pour la voie générale et technologique (-14,5 %). Les étudiants sont au nombre de en Plus de 54 % d entre eux se trouvent dans une classe de STS. Effectifs totaux en formation Nombre Ardennes Evo. sur 5 ans Champagne-Ardenne Nombre Evo. sur 5 ans Lycées dont : ,7% ,3% - cycle professionnel ,9% ,2% - cycle général & techno ,5% ,9% Enseignement supérieur* dont : ,6% ,1% - BTS ,4% ,6% - DUT ,1% ,0% Sources : Conseil Régional Champagne-Ardenne, DRDAAF SRFD Champagne-Ardenne, Rectorat de l'académie de Reims (année scolaire ). * MESR DGESIP / DGRI SIES, Atlas régional - juin 2010 Un poids du transport-logistique dans les formations professionnelles qualifiantes moins important qu en région En , demandeurs d emploi ont suivi une formation professionnelle qualifiante dans les Ardennes (source Conseil régional). Cela correspond à 28,3 % de l effectif régional. Plus de 80 % d entre eux se sont formés à un niveau V. Le transport, logistique apparaît comme la famille professionnelle où se sont orientées le plus de personnes à la recherche d un emploi. Néanmoins, tous types de formations confondus, cette famille représente 1,4 % de l ensemble contre 5 % au niveau régional. Effectifs totaux en formation professionnelle qualifiante selon la famille professionnelle Famille professionnelle Formation initiale sous statut scolaire Apprentissage Demandeur d emploi (1) Total Poids Ensemble dont : ,0% Agriculture, sylviculture, agroalimentaire ,4% Bâtiment et travaux publics ,4% Comm., repara auto, vente, aliment. serv personnes ,7% Metal. méca, plasturg, textile, electro., chimi, energie ,2% Sanitaire et social, services à la collectivité ,0% Services aux entreprises (bureautique) ,2% Tourisme, hotellerie ,0% Transport, logistique ,4% 1 Hors formations professionnalisantes et hors actions «préparatoires» Sources : Conseil Régional, DRDAAF, DRDASS, Rectorat de l Académie de Reims année scolaire Entre juillet 2008 et juin 2009, 623 demandeurs d emploi résidant dans les Ardennes sont entrés en formation (dont le financement relève de Pôle emploi). Plus des deux tiers d entre eux ont suivi une action de formation conventionnée. Nombre d entrants en formations (formations dont le financement relève de Pôle emploi) AFPR* Formation conventionnée Total Poids Ardennes ,2% Champagne-Ardenne ,0% *AFPR : Action de formation préalable au recrutement Source : Pôle emploi, service Statistiques Etudes et Evaluations Période de juillet 2008 à juin 2009 Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 12

35 Localisation des établissements de formation professionnelle LGT JEAN MOULIN (19) LP JEAN MOULIN (237) LYCEE AGRICOLE PRIVE (100) CFA AGRICOLE ET HIPPIQUE (111) LEGTA (94) LP PAUL VERLAINE (390) CFA BATIMENT ET T.P. DES ARDENNES (483) CFA INDUSTRIE DES ARDENNES (210) CFA INTERPROFESSIONNEL DES ARDENNES (594) LGT MONGE (173) LGT SEVIGNE (125) LP ARMAND MALAISE (532) LP ETION (627) LPO FRANCOIS BAZIN (330) LPO NOTRE DAME (197) CFA AGRICOLE FORESTIER (97) LEGTA (201) CFA DE L'ACADEMIE DE REIMS (227) LGT PIERRE BAYLE (172) LP DU CHÂTEAU (494) LP J-BAPTISTE CLEMENT (551) LPO BAZEILLES (418) LP LOUIS ARMAND (301) LP JEANNE D'ARC (110) MFREO (74) LP : Lycée Professionnel LPGT : Lycée Professionnel Général et Technologique LPO : Lycée Polyvalent LGT : Lycée Général et Technologique MFREO : Maison Familiale Rurale d'education et d'orientation Sources : Rectorat de l Académie de Reims, DRDAAF, DRDASS, Conseil Régional, Afpa Effectifs (hors Afpa, PRF, DDRDASS) Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 13

36 Des ans moins souvent scolarisés qu à l échelle régionale En 2007, 37,4 % des jeunes ardennais âgés de 18 à 24 ans sont inscrits dans un établissement d enseignement, soit 9,3 points de moins qu au niveau régional. Cette proportion est semblable à celle relevée pour la Haute-Marne. Au sein de la population non scolarisée de 15 ans et plus, 14,1 % possèdent un diplôme de niveau égal au moins à bac+2, soit moins qu en Champagne-Ardenne (16,7 %) et qu en France métropolitaine (23,1 %). Parallèlement, les personnes dépourvues de diplôme ou titulaires uniquement du brevet représentent 46,5 % de l ensemble contre 43,7 % en région. Une élévation du niveau de formation est néanmoins constatée puisqu en 1999 cette part s élevait à 54,3 %. Le déséquilibre entre les hommes et les femmes demeure. En 2007, 40,1 % des hommes sont peu ou pas diplômés contre 52,4 % des femmes. Les plus jeunes apparaissent davantage diplômés. En effet, 22,2 % des ans détiennent un baccalauréat ou brevet professionnel, soit 8,9 points de plus par rapport à l effectif total (15 ans et plus). Ils sont par ailleurs 31,4 % à avoir au plus le brevet, ce qui représente un différentiel de plus de 15 points avec l ensemble. En 2009, les évaluations en lecture réalisées dans le cadre de la journée d appel de préparation à la défense indiquent que près de 15 % des jeunes ardennais rencontrent des difficultés de lecture. Au niveau régional, la proportion est de 13,1 %. Précisons que cet indicateur dépasse 12 % pour deux autres régions (Nord Pas de Calais et Picardie), la moyenne nationale se situant à 9,6 %. 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Ardennes Champagne-Ardenne France métropolitaine 95,6% 95,7% 96,3% 37,4% 51,6% 46,7% 3,0% 5,8% ans ans ans 4,0 5,4 5,3 7,2 6,2 8,7 6,9 9,5 10,1 10,5 13,3 13,6 25,3 54,3 26, ,5 51, , Ardennes 3,6 4,6 11,2 12,5 22,2 31,5 31,4 28,7 Ardennes Taux de scolarisation selon l âge Champagne-Ardenne 23,6 30,6 Champagne-Ardenne 7,7% Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus (en %) Diplôme supérieur Bac + 2 Bac. Bac. Pro, BP CAP ou BEP Diplôme supérieur Bac + 2 Bac. Bac. Pro, BP CAP ou BEP Aucun diplôme, CEP, BEPC Source : Insee, recensements de la population Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 à 24 ans (en %) Aucun diplôme, CEP, BEPC Pourcentage de jeunes en difficulté de lecture (tests JAPD 2009) % Ardennes 14,8% Champagne-Ardenne 13,1% Source : Ministère de la Défense-DSN, MEN-DEPP Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 14

37 Entrées en alternance En 2009, les Ardennes dénombrent entrées en alternance, dont plus des trois quarts dans le cadre d un contrat d apprentissage. Insertion des apprentis Les apprentis formés dans les Ardennes le sont à des niveaux toujours plus élevés d une promotion à l autre. Ainsi, si près de 30 % d entre eux ont préparé un diplôme de niveaux IV et supérieurs en , cela concerne 36,8 % d entre eux quatre ans plus tard. En dépit de cette évolution, la proportion d apprentis de niveaux IV et plus demeure de près de 5 points inférieure à celle observée tous départements de formation confondus. Bien qu en repli en raison notamment de la réforme du bac professionnel en 3 ans, le niveau V reste quant à lui majoritaire, regroupant plus de 63 % des jeunes formés dans les Ardennes contre 58,4 % en moyenne sur la région. Chaque année, une enquête d insertion professionnelle est réalisée auprès des apprentis 19 mois après leur sortie de formation. On constate que le taux de placement en emploi des apprentis s élève à mesure que leur niveau de formation augmente. Aussi, si 34,8 % des jeunes de niveau V sont en emploi en janvier 2010, cela représente respectivement 60,2 % et 80,6 % de ceux de niveaux IV et supérieurs. A l inverse, plus le niveau est important et plus la proportion d apprentis au chômage est faible, passant ainsi de 20,3 % en niveau V à 15,8 % en niveau IV, puis à 12,9 % en niveaux III et plus. De même pour la poursuite de formation avec près de deux fois moins d apprentis en niveau IV (21,6 %) qu en niveau V (42 %). Tous niveaux confondus, la situation des apprentis formés dans les Ardennes a plutôt tendance à se dégrader. Pour preuve, après avoir diminué de 5 points entre 2005 et 2007, puis augmenté dans des proportions quasicomparables l année suivante, leur taux de placement en emploi se réduit de près de 10 points en 2 ans, atteignant ainsi 43,4 % en 2010 contre 53,3 % en Malgré un léger repli sur la dernière année d observation (-3,8 points entre 2009 et 2010), la part d apprentis au chômage demeure quant à elle supérieure à celle enregistrée cinq ans plus tôt (18,8 % contre 17,9 % en 2005). Egalement en hausse comparées à 2005 (+8,3 points, dont l essentiel sur la période récente), les poursuites de formation apparaissent nettement plus présentes qu à l échelle régionale (35,2 % contre 29,9 %) et sont plus particulièrement fréquentes dans la coiffure (44,5 %) et l alimentation (43,2 %). 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Nombre d entrées en alternance Type de contrat ,5% 7,5% 8,6% 10,6% 11,6% 22,4% 22,8% 23,2% 24,7% 25,2% 70,1% 69,7% 68,3% 64,7% 63,2% ,6% ns 12,9% 60,2% 21,6% Cumul de janvier 2010 à septembre ,8% 42,0% 15,8% 20,3% 2,4% 2,9% Niveaux III et plus Niveau IV Niveau V Evolution sur 1 an* Contrat de professionnalisation ,9% Contrat d'apprentissage ,4% Evolution de la répartition des apprentis par niveau de formation * Taux d évolution annuel du cumul Source : Dares Niveaux III et + Niveau IV Niveau V Sources : Académie de Reims, Draaf Situation des apprentis selon le niveau de formation en janvier 2010 (19 mois après la sortie de formation) Emploi Formation Chômage Inactivité ns : non significatif Source : Enquête sur l insertion des apprentis, OPEQ, 2010 Estimation à partir des résultats redressés de l enquête, données provisoires. Evolution de la situation des apprentis à 19 mois entre 2005 et En emploi 53,8% 49,8% 48,8% 53,3% 48,4% 43,4% Demandeurs d'emploi 17,9% 18,4% 14,5% 16,9% 22,6% 18,8% En formation 26,9% 28,8% 34,5% 27,9% 26,7% 35,2% Autre situation 1,4% 3,0% 2,2% 1,9% 2,3% 2,6% Total général 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Effectif Sources : Enquêtes sur l insertion des apprentis, OPEQ, 2005 à 2010 Estimation à partir des résultats redressés de l enquête, données 2010 provisoires. Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 15

38 Insertion des demandeurs d emploi stagiaires formés dans le cadre du PRF Légèrement différente de celle observée en Champagne-Ardenne, la répartition des stagiaires par filière fait apparaître quelques spécificités en matière de formation. Aussi, la spécialité ayant formé le plus grand nombre de stagiaires dans les Ardennes est le commerce (16,7 % des bénéficiaires d une formation dans ce département contre 9,8 % en région). L informatique-gestion-bureautique et le transport-logistique arrivent tous deux en seconde position, avec près de 16 % des stagiaires accueillis. Remarquons que le transport-logistique pèse proportionnellement moins que sur l ensemble de la région (15,8 % contre 20,5 %). Bien qu elles aient profité à une proportion non négligeable de stagiaires, les dynamiques insertion sont elles aussi sous-représentées par rapport à la région (14 % contre 16,5 %). Effectif accueilli dans le cadre du PRF* ** Ardennes Effectif Champagne- Ardenne Effectif Agri/Agro 3,4% 35 5,1% 253 B.T.P. 0,8% 8 6,8% 336 Commerce 16,7% 173 9,8% 485 Culture - - 0,1% 8 Dynamique d insertion 14,0% ,5% 817 Hôtellerie-Restauration-Tourisme 2,1% 22 2,9% 142 Industrie 5,3% 55 4,1% 203 Informatique, Gestion, Bureautique 15,9% 165 9,2% 456 Santé 4,8% 50 4,8% 236 Services 5,7% 59 11,0% 544 Sport 3,8% 41 1,9% 97 Transport-Logistique 15,8% ,5% Transversale 11,7% 121 7,3% 360 Total général 100,0% ,0% *Programme Régional de Formation **hors actions préparatoires Source : Conseil Régional Champagne-Ardenne, 2010 L insertion à 6 mois des Actions financées par le Conseil Régional Avec plus de 3 stagiaires formés sur 4 en recherche d emploi en janvier 2010, l hôtellerierestauration-tourisme est la filière qui a le plus souvent débouché sur une situation de chômage. Ce résultat est toutefois à prendre avec précaution vu le faible effectif répondant. Six mois après la fin de la formation, le transport-logistique, l industrie et l agriculture affichent également des proportions de demandeurs d emploi nettement supérieures à la moyenne, celles-ci variant de 50 % à près de 62 % contre 42,4 % quelle que soit la filière de formation. La poursuite de formation est quant à elle surtout le fait des stagiaires initialement formés dans l informatique-gestion-bureautique, le commerce et la filière transversale. Pour rappel, cette dernière intègre essentiellement des actions transitoires dont le principal objectif est, par définition, d accéder à d autres formations. Après une alternance de hausses et de baisses, la proportion de stagiaires en emploi s élève finalement à 38,1 % en 2010 contre 45,8 % cinq ans plus tôt. Notons que si les taux de placement en emploi se sont réduits dans l ensemble des départements de formation, sur la période récente, le recul le plus marqué est enregistré dans les Ardennes, avec -5,3 points en un an. En dépit des fortes variations également subies sur l ensemble de la période d observation, la proportion de demandeurs d emploi atteint quant à elle un niveau comparable à celui de 2005, quoique plus élevé qu à l issue de la précédente enquête. Au final, les Ardennes dénombrent légèrement plus de demandeurs d emploi parmi les stagiaires formés que la moyenne (42,4 % contre 41,4 %). Parallèlement à cela, les stagiaires du département sont particulièrement nombreux à avoir repris une formation, soit 15,5 % contre 9 % tous départements de formation confondus. Situation des stagiaires à 6 mois selon la spécialité de formation en janvier 2010 En emploi Demandeurs d'emploi En formation Autre situation Effectif total Agri/Agro 37,5% 50,0% ns 24 B.T.P. ns ns 5 Commerce 38,3% 34,6% 22,4% 4,7% 107 Dynamique d insertion 41,7% 42,7% 11,5% ns 96 Hôtellerie-Restauration-Tourisme ns 76,5% ns 17 Industrie 32,4% 61,8% ns 34 Informatique, Gestion, Bureautique 33,1% 28,1% 34,7% 4,1% 121 Santé 50,0% ns ns 10 Services 67,6% 27,0% ns 37 Sport 64,3% ns ns 14 Transport-Logistique 32,7% 61,9% 4,4% ns 113 Transversale 37,2% 39,4% 17,0% 6,4% 94 Total général 38,1% 42,4% 15,5% 4,0% - Effectif ns : non significatif Source : enquête sur les stagiaires du PRF, OPEQ, 2010 (hors actions préparatoires) Evolution de la situation des stagiaires à 6 mois entre 2005 et En emploi 45,8% 44,7% 51,0% 41,2% 43,4% 38,1% Demandeurs d'emploi 42,3% 43,0% 36,9% 42,7% 40,5% 42,4% En formation 7,9% 8,8% 6,7% 12,9% 10,1% 15,5% Autre situation 4,0% 3,5% 5,4% 3,2% 6,0% 4,0% Total général 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Effectif Sources : enquêtes sur les stagiaires du PRF, OPEQ, 2005 à 2010 (hors actions préparatoires) Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 16

39 Demande sociale de formation A la rentrée 2009, l enseignement professionnel (CAP, BEP et Bac professionnel) offrait près de places en 1 ère année aux élèves ardennais. Le CAP Employé de commerce multi spécialités a recueilli en moyenne 3 vœux pour une place offerte. Dans la filière production, le CAP Peintre applicateur de revêtement se révèle également attractif, avec 3,4 vœux pour une place. Si autant de vœux que de places offertes ont été émis pour les Bacs professionnels des services, la demande a été moins prononcée dans la filière production : 432 vœux pour 509 places. Les BEP maintenus suite à la réforme du Bac professionnel en 3 ans ont reçu en moyenne 1,6 vœu pour une demande. Affectation en CAP Capacité d'accueil Vœux 1 Taux d attractivité Services ,3 Production ,3 Total CAP ,3 Sens de lecture : un indice supérieur à 1 représente une filière «attractive». A l inverse, un indice inférieur à 1 révèle une filière «moins attractive». Champ : nombre de places en 1 ère année Source : SAIO, 2009/2010 Affectation en BEP Capacité d'accueil Vœux 1 Taux d attractivité Services ,6 Source : SAIO, 2009/2010 Affectation en Bac Professionnel Taux d attractivité en BEP Hotellerie restauration Carrieres sanitaires et sociales 1,5 1,8 Services Capacité d'accueil Vœux 1 Taux d attractivité Services ,9 Production ,8 Total BAC PRO 3 ans ,9 Source : SAIO, 2009/2010 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 Source : SAIO, 2009/2010 Taux d attractivité les plus forts et les plus faibles en CAP Peintre applicateur de revetement 3,4 Employe commerce multispéc. 3,0 Maint.materiels parcs et jardins Reparation des carrosseries 1,8 2,3 Agent prevention et securité 1,8 Menuisier agencement 1,6 Fleuriste 1,4 Préparation réal. d'ouvrage élec. Staffeur ornemaniste Serrurier metallier 0,4 0,7 0,7 Production Vendeur-magasinier equip. auto. Maint. et hygiene des locaux 0,2 0,3 Services 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 Source : SAIO, 2009/2010 Taux d attractivité les plus forts et les plus faibles en Bac Professionnel Techn. batiment gros œuvre 2,4 Commerce 2,2 Reparation des carrosseries Techn. bat. etudes et eco. Fonderie Technicien usinage 0,4 0,4 0,3 1,6 Restauration Secretariat Service accueil assist. 0,4 0,6 1,6 Interventions sur patrimoine bati 0,2 Logistique 0,4 Pilotage systeme prod. 0,1 Production Exploitation des transports 0,1 Services 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 0,0 1,0 2,0 3,0 Source : SAIO, 2009/2010 Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 17

40 Carte des AIO (Accueil, Information et Orientation) APEC : Association pour l'emploi des Cadres APECITA : Association pour l'emploi des Cadres, Ingénieurs et Techniciens de l'agriculture BIJ : Bureau International Jeunesse CAD : Centre d'aide à la Décision CIJ : Centre Information Jeunesse CIO : Centre d'information et d'orientation EM : Espace Métiers MDE : Maison de l'emploi MDPH : Maison Départementale des Personnes Handicapées ML : Mission Locale PAIO : Permanence d'accueil, d'information et d'orientation PIJ : Point Information Jeunesse SIOU : Service d Information et d Orientation Universitaire Source : Arifor Réalisation : OPEQ,2010 Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 18

41 ZOOM PAR PUBLIC Département des Ardennes Femmes Moins de 25 ans 50 ans et plus Ensemble POPULATION (1) (51%) (31%) (35,8%) EMPLOI ET ACTIVITE (1) Taux d emploi 51,6% 31,2% 47,7% 59,0% Catégorie socio-professionnelle (actifs en emploi) Agric. exploitants, artisans, comm, chefs ent. 5,7% 2,7% 13,0% 8,7% Cadres, prof. intellect sup. 7,1% 1,4% 11,5% 8,7% Prof. intermédiaires 24,8% 16,3% 21,1% 22,0% Employés 50,6% 33,6% 26,9% 28,1% Ouvriers 11,8% 45,9% 27,5% 32,5% Part dans la population active occupée salariée Ensemble des secteurs d activité 43,4% 9,9% 24,3% Agriculture 25,7% Industrie 20,8% Construction 7,3% Commerce 49,6% Services 58,5% MARCHE DU TRAVAIL (2) Nombre de demandeurs d emploi (47,5%) (16,8%) (18,7%) Evolution sur 1 an -3,4% -12,1% 12,0% 0,4% Part dans les familles professionnelles recherchées Agriculture, sylviculture, agroalimentaire 14,6% 12,8% 24,1% 869 Bâtiment et travaux publics 2% 25,1% 11,3% Commerce, repara auto, vente, alimenta, serv personnes 65,2% 25,2% 13,5% Métallurgie, méca, plasturg, textile, electroniq, chimi, energie 23,5% 12,4% 17,4% Sanitaire et social, services à la collectivité 78,2% 9,8% 27,5% Services aux entreprises (bureautique) 80,8% 12,9% 18,5% Tourisme, hôtellerie 67,6% 21,6% 17,7% 926 Transport, logistique 10,3% 7% 19,3% FORMATION (1) Diplôme le plus élevé obtenu Aucun diplôme, CEP, BEPC 52,4% 31,4% 63,8% 46,5% CAP ou BEP 19,7% 31,5% 19,9% 26,1% Bac. Bac. Pro, BP 13,0% 22,2% 8,7% 13,3% Bac + 2 9,9% 11,2% 4,3% 8,7% Diplôme supérieur 5,1% 3,6% 3,3% 5,4% (1) (2) Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE (données au 30 juin 2010) Avertissement valant pour l ensemble des graphiques et tableaux du document : En raison des arrondis, les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des composantes. Cahier de l OPEQ n 176 : Etat des lieux Territoire des Ardennes (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 19

42 Observatoire Permanent de l Evolution des Qualifications de Champagne-Ardenne Mission : réaliser des études afin d informer les institutions publiques et les partenaires sociaux sur les besoins des entreprises en ressources humaines : emploi, qualification, formation initiale et continue dans le but d adapter les formations proposées en Champagne-Ardenne aux besoins exprimés par l économie régionale. Savoir-faire : évaluation des besoins des entreprises en personnel qualifié évaluation des besoins en formation initiale et continue analyse des marchés locaux du travail diagnostic des potentialités d emploi par métier Prestations : Atouts : enquêtes auprès des entreprises, des salariés et des stagiaires de la formation professionnelle analyses et diagnostics sur des métiers, des secteurs et des bassins d emploi animations de réunions, des exposés et des conférences publication des cahiers de l Opeq assimilation de données statistiques pour une lecture facile adaptation permanente d une méthodologie rigoureuse par des enquêtes qualitatives «sur mesure» base de données statistiques mise à jour en permanence parfaite connaissance de l offre régionale de formation contact permanent avec les entreprises régionales et syndicats professionnels OPEQ Chambre Régionale de Commerce et d Industrie Champagne-Ardenne 10 rue de Chastillon BP CHALONS EN CHAMPAGNE cedex Téléphone : Télécopie : opeq@champagne-ardenne.cci.fr Dans le cadre d un partenariat au titre du Contrat de Projet Etat - Région avec l appui de la CRCI, l OPEQ assure les missions d Observatoire Régional Emploi Formation (OREF) en Champagne-Ardenne

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44 Population et territoire Une population aussi urbanisée qu au niveau national Le département de la Marne compte en 2007 près de habitants, soit 42,3 % de la population régionale. La part de la population urbaine (80,9 %) est équivalente à celle de la moyenne nationale (82 %). Alors que ce département présente la densité de population la plus élevée de la région (69 hab/km 2 ), celleci reste moindre qu au niveau national (114 hab/km 2 ). Cette densité de population n est pas homogène sur l ensemble du territoire. La commune de Reims est la plus densément peuplée du département (3 920 hab/km 2 ). Avec habitants, elle constitue la 1 ère ville régionale et la 12 ème sur le plan national. Les autres grandes villes avec plus de habitants par km 2 sont Tinqueux, Vitry-le-François, Châlons-en-Champagne, Cormontreuil et Epernay. Reims hab. / km 2 Epernay hab. / km 2 Châlons en Ch hab. / km 2 Densité de population par commune Sainte Ménehould 82 hab. / km 2 Vitry le François hab. / km 2 Une présence plus forte de jeunes que dans les autres départements champardennais Du fait de la présence de nombreux étudiants, la Marne est le département le plus jeune de la région, avec 32,6 % de moins de 25 ans dans la population totale, soit une part plus élevée de 1,4 point par rapport à la Champagne-Ardenne. Notons que le territoire se classe à la vingtième place des départements français les plus jeunes selon l indice de vieillissement 1. Reflet du vieillissement de la population, la part des 60 ans et plus dans la population marnaise s élève à 20 % en 2007 contre 18,2 % en En France métropolitaine, cette part a évolué en huit ans de 20,6 % à 21,7 %. Ce vieillissement s accentuerait dans les années à venir. En 2040, plus de trois marnais sur dix serait âgé d au moins 60 ans. 34,6% 33,9% 34,3% 32,9% 40% 30% 17,3% 19,0% 13,8% 14,2% 20% Répartition de la population totale selon l âge 10% Marne 0% Champagne-Ardenne Hommes : Femmes : ans ou plus De à ans De à ans Moins Moins de de ans ans 13,7% 13,8% 22,4% 24,3% 32,9% 32,3% 31,0% 29,6% 0% 10% 20% 30% 40% Indicateurs démographiques Nombre d habitants Densité (hab/km 2 ) Part population urbaine (%)* Indice de vieillissement (1) Part -25 ans (%) Part 60 ans ou + (%) Marne , ,6 20,0 Champagne-Ardenne , ,2 21,7 France métropolitaine , ,0 21,7 1 Indice de vieillissement : nombre de personnes âgées de 60 ans ou plus pour 100 jeunes de moins de 20 ans *recensement de la population 2006 Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 2

45 D importantes mobilités aux âges des études et de l entrée dans la vie active La population marnaise s est stabilisée entre 1999 et Cette situation s explique par un excédent naturel dont le bénéfice est impacté par des départs de population plus importants que les entrées. En effet, si l offre de formation supérieure marnaise attire les jeunes des autres départements champardennais voire des régions limitrophes (Picardie notamment), on constate qu une fois diplômés, un certain nombre d entre eux quittent la Marne pour suivre une formation (complémentaire ou absente de l offre locale) ou accéder à leur premier emploi. En dehors des ans, dont les mobilités permettent au département de se placer au 16 ème rang des départements les plus attractifs de France (entre 2001 et 2006, gain chaque année de près de 13 jeunes pour présents), le bilan des migrations apparaît moins favorable pour les autres tranches d âge. Ce constat s applique à d autres villes étudiantes du Grand Est comme Besançon, Dijon ou Nancy qui perdent en cinq ans plus de jeunes de ans qu elles n en accueillent Base 100 en * 5 à 17 ans 18 à 24 ans 25 à 39 ans 40 à 59 ans Des grandes villes qui perdent des habitants au profit de leur aire d influence Comme au niveau national, le phénomène de périurbanisation reprend de la vigueur au début des années 2000 en Champagne-Ardenne et qui plus est dans la Marne. Entre 1999 et 2007, la population marnaise a augmenté dans les communes périurbaines au détriment des villes-centres et de leur banlieue. Reims a ainsi perdu 460 habitants par an en moyenne. Dans sa proche banlieue, Bétheny et Tinqueux ont résisté alors que la population de Cormontreuil a diminué. Des baisses démographiques sont également notées dans les villes de Vitry-le-François (-231 habitants par an en moyenne), Châlons-en-Champagne (-189) et Epernay (-155). Le phénomène d attractivité des communes rurales à proximité des aires urbaines s observe également en dehors des limites régionales. Citons par exemple l'installation de ménages de Reims ou de ses environs dans des communes de l'aisne. Evolutions démographiques Evolution de la population totale France métro. Champagne-Ardenne Marne 60 à 74 ans Champagne-Ardenne 75 ans ou + Marne - *Estimation Omphale 2010 Taux annuel de migration nette pour habitants ( ) Tous âges Source : Insee, recensement de la population 2006 Evolution annuelle moyenne de la population ( ) Reims hab. Epernay hab. Source : Insee, recensements de la population Marne Champagne-Ardenne France métropolitaine hab hab hab. Châlons en Ch hab. Vitry le François hab. Population 2020* Population Variation annuelle hab hab hab. Variation annuelle moyenne (%) 0,0 0,0 +0,7 - due au solde naturel (%) +0,4 +0,3 +0,4 - due au solde migratoire (%) -0,4-0,3 +0,3 Source : Insee, recensements de la population - *estimation Omphale 2010 Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 3

46 Emploi et activité Un taux d emploi des ans supérieur au taux national En 2007, actifs sont recensés sur le département de la Marne. Parmi eux, sont en emploi, soit 44,3 % de l effectif régional. Près de actifs occupés sont des femmes. Leur taux d emploi est de 59,2 %, un taux égal à celui observé en France métropolitaine et supérieur de 2,2 points au taux champardennais. La Marne se caractérise également par un taux d emploi des seniors (55-64 ans) de 39 %, un taux supérieur aux indicateurs régional (35,9 %) et national (37,7 %). A titre d information, la stratégie de Lisbonne a fixé comme objectif pour 2010 un taux équivalent à 50 %. Taux d activité et taux d emploi en 2007 (2) Marne Taux d activité : 71,5% Hommes : 76,0% Femmes : 67,1% Moins de 25 ans : 43,6% 55 à 64 ans : 42,1% Marne Taux d emploi : 64,0% Hommes : 68,8% Femmes : 59,2% Moins de 25 ans : 33,7% 55 à 64 ans : 39,0% (Région) (70,9%) (75,7%) (66,1%) (45,0%) (39,1%) (Région) (62,5%) (67,9%) (57,0%) (33,8%) (35,9%) 2 taux d'activité : rapport entre le nombre d'actifs de 15 à 64 ans (en emploi et au chômage) et l'ensemble de la population correspondante taux d'emploi : rapport entre le nombre d'actifs de 15 à 64 ans en emploi et l ensemble de la population correspondante Des emplois principalement localisés dans les villes-centres Tandis que la population tend à s'installer en dehors des villes-centres, l'activité y reste fortement concentrée. Ainsi, en 2006, dans les communes périurbaines de la Marne, 54 emplois sont dénombrés pour 100 actifs occupés. Dans les villes-centres, le rapport est nettement plus important : 132 emplois pour 100 actifs. De fait, les quatre principales villescentre du département (Reims, Châlons-en- Champagne, Epernay et Vitry-le-François) regroupent 58 % des emplois alors qu elles représentent 47,4 % de la population totale. Reims emplois Epernay emplois Châlons en Ch emplois Localisation des emplois marnais Sainte Ménehould emplois Vitry le François emplois Indicateurs de l emploi Marne Champagne-Ardenne France métropolitaine Population active occupée de 15 à 64 ans Taux d emploi (%) 64,0 62,5 63,7 Poids du tertiaire (%)* 68,4 63,2 71,9 Part de cadres, prof. intellect. sup. (%) 12,4 10,6 15,8 Part de l emploi salarié (%) 88,1 88,0 88,1 Sources : Insee, recensement de la population 2007 *Pôle emploi (données au 31 décembre 2009) Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 4

47 Les secteurs d activité dans la Marne Services 58,0% Répartition des actifs occupés marnais de 15 ans ou plus par secteur d activité ( ) Agriculture 8,0% (19 395) (37 601) (30 669) (14 231) Industrie 15,5% Construction 5,9% Commerce 12,6% Information et communication Agriculture, sylviculture et pêche Activités financières et d'assurance Fab. aliments, boiss. & prdts base tabac Act. scientifiq. techniq., serv. adm. soutien Activités immobilières Hébergement et restauration Commerce ; répar. automobile & motocycle Autres activités de services Transports et entreposage Admin. pub., enseign., santé & act. soc. Fab. éq. élec., électr., inf. & machines Construction Extr., énerg., eau, gest. déch. & dépol. Fab. de matériels de transport Fab. autres produits industriels Indice de spécialisation (3) Spécialisation inférieure à la moyenne régionale Spécialisation supérieure à la moyenne régionale 3 l indice de spécialisation d une branche est le poids de cette branche dans le département rapporté au poids de cette branche en région. Champ : population active occupée de 15 ans ou plus Une agriculture forte, avec comme produit-phare le champagne L agriculture représente 8 % des emplois marnais en 2007 : c'est 2,5 fois plus qu au niveau national. La Marne dispose d ailleurs de la plus grande surface agricole des départements français avec hectares, dont consacrés à la production de champagne. Signalons que les performances de la viticulture et de la champagnisation contribuent à la création de richesses : en 2005, le PIB par habitant marnais se situe au 8 ème rang des 96 départements de métropole. Outre la production d un vin de renommée internationale, le territoire se distingue comme faisant partie des 1 ers départements français producteurs d orge, de luzerne, de céréales... Un niveau de tertiarisation entre les moyennes régionale et nationale La tertiarisation de l emploi salarié privé est plus marquée sur le département qu en région, avec des spécialisations apparentes dans les activités financières et d assurance et celles de l information et de la communication. Ainsi, fin 2009, le secteur tertiaire marnais rassemble 68,5 % des effectifs salariés privés contre 63,2 % en Champagne- Ardenne. A titre de comparaison, le poids du tertiaire varie de 59,1 % en Franche-Comté à 82,8 % en Ile-de-France, la moyenne France entière se situant à 71,9 %. Plus précisément, le différentiel s observe dans les services, qui représentent 49 % des emplois salariés dans la Marne, soit près de 5 points de moins par rapport au niveau national. Caractéristiques de l emploi salarié tertiaire 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 Effectifs salariés Poids du secteur Part des femmes Etab. employeurs Tous secteurs confondus : ,0% 44,8% Services dont : ,0% 57,5% activités scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien ,4% 54,1% administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale ,1% 77,8% transports et entreposage ,1% 19,0% hébergement et restauration ,1% 53,9% autres activités de services ,1% 67,7% activités financières et d'assurance ,1% 65,0% activités immobilières ,1% 57,3% information et communication ,0% 33,5% 165 Commerce ,5% 48,6% Source : Pôle emploi (données au 31 décembre 2009) Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 5

48 Une industrie diversifiée Alors que 27,2 % des salariés champardennais travaillent dans le secteur de l industrie, classant la région parmi les plus industrialisées de France, la proportion est de 22,2 % sur le territoire marnais. L industrie affiche ici une diversité d activités : pharmaceutiques, agroalimentaires, équipements automobiles, sidérurgie et transformation des métaux. En lien avec la forte composante agricole, 4,8 % des emplois salariés marnais (soit individus) se trouvent dans la fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac contre 3,1 % au niveau national. Ce type d industrie est fortement marqué par la fabrication de boissons (champagne), avec salariés. Remarquons que le poids dans la région des exportations de produits des IAA est de 84 % (période entre le 3 ème trimestre 2009 et le 2 nd trimestre 2010, données des douanes). Le pôle de compétitivité IAR (industries et agroressources) contribue par ailleurs au développement du secteur agroalimentaire, en cherchant de nouveaux débouchés industriels pour les plantes des grandes cultures régionales. Caractéristiques de l emploi salarié industriel Effectifs salariés Poids du secteur Part des femmes Etab. employeurs Tous secteurs confondus : ,0% 44,8% Industrie dont : ,2% 28,4% fabrication d'autres produits industriels ,0% 27,3% fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac ,8% 36,9% fab. d'equipements électriques, électroniques, informatiques, de machines ,7% 26,4% industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution ,4% 15,1% fabrication de matériels de transport ,3% 25,2% 22 Source : Pôle emploi (données au 31 décembre 2009) La Marne, seul département champardennais à gagner des emplois sur 10 ans Alors qu une baisse de l effectif salarié privé est constatée entre 1999 et 2009 dans les Ardennes (-5,7 %), la Haute-Marne (-5,2 %) et l Aube (-1,8 %), la Marne enregistre un gain de 2,6 %. Le contexte économique a néanmoins conduit à un recul du nombre de salariés depuis Fin 2009, salariés sont comptabilisés, soit de moins qu il y a deux ans. Signalons toutefois un rebond de l intérim sur le département comme au niveau régional depuis le 3 ème trimestre La Champagne-Ardenne fait d ailleurs partie des trois régions, avec la Lorraine et la Franche- Comté, où l emploi intérimaire progresse le plus fortement sur un an. Au sein du département, les évolutions sur 10 ans sont hétérogènes. Des pertes d effectifs sont observées dans les villes telles que Vitryle-François, Epernay et Châlons-en- Champagne. Pour cette dernière, la baisse peut être relativisée par des effectifs en progression dans des villes proches comme Saint-Memmie ou Saint-Martin-sur-le-Pré qui hébergent des parcs commerciaux. Bien que connaissant des baisses de population, Reims et Cormontreuil ont enregistré une hausse (respectivement 96 et 50 salariés en plus par an en moyenne). Evolution de l emploi salarié marnais par commune ( ) 2009 Evo. sur 10 ans Evo. sur 5 ans Marne ,6% -1,8% Champagne-Ardenne ,1% -3,4% Source : Pôle emploi Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 6

49 Un recul des effectifs industriels De même qu au niveau régional, l industrie marnaise perd des emplois depuis plusieurs années. Entre 1999 et 2009, les effectifs ont diminué de 17,5 % (-21,3 % en région), soit une baisse moyenne annuelle de 1,9 %. Remarquons que le recul a été relativement important entre 2008 et 2009 (-6,7 %). Ces mutations économiques sont également constatées au plan national (-17 % en 10 ans). Les industries les plus touchées sont celles de la fabrication de produits en caoutchouc et en plastique ainsi que d'autres produits minéraux non métalliques ( salariés entre 1999 et 2009) et des autres industries manufacturières, réparation et installation de machines et d'équipements (-1 162). Cette tendance affecte aussi bien les grands groupes industriels que les établissements de petite taille. Un dynamisme des services qui amoindrit l impact du retournement de conjoncture L évolution positive des effectifs salariés s explique par le dynamisme des secteurs des services et de la construction, qui affichent une hausse respective de 13,1 % et 13,4 % entre 1999 et Ce sont les secteurs des activités de services administratifs et de soutien, dont l intérim ( salariés), de l hébergement médico-social et social et action sociale sans hébergement (+2 262), des transports et entreposage (+1 348) et de l hébergement et restauration (+1 189) qui ont gagné le plus de salariés en 10 ans. Les intérimaires constituant une variable d ajustement en période économique délicate, les activités de services administratifs et de soutien ont connu une diminution de 14,2 % entre 2007 et Comme signalé précédemment, une reprise a été observée dès 2009, entraînant une augmentation de 4,7 %. Evolution de l emploi intérimaire (en équivalent temps plein) 2009 Evo. sur 5 ans Evo. sur 1 an Ensemble dont : ,4% -30,3% Industrie ,1% -38,8% Commerce ,1% -22,7% Construction ,9% -15,6% Services ,1% -26,9% Source : Pôle emploi Légende département : Industrie Construction Commerce Services Base 100 en 1999 Champagne-Ardenne -12,4% -6,7% Marne Base 100 en 1999 Champagne-Ardenne 7,4% -2,2% Marne 0,1% -3,3% salariés 1,3% 0,7% sal sal salariés Base 100 en 1999 Marne Champagne-Ardenne salariés salariés Evolution de l emploi salarié selon le secteur d activité Evo. sur 5 ans Base 100 en 1999 Evo. sur 1 an Marne Champagne-Ardenne salariés salariés Source : Pôle emploi Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 7

50 Des milliers d actifs en emploi dans la Marne résidant dans l Aisne 48,7 % des marnais travaillent dans leur commune de résidence contre 42,5 % en région. Toutefois, en raison du phénomène de périurbanisation, le nombre d actifs marnais changeant de commune pour travailler a augmenté de 6,2 % en sept ans. Le changement de commune peut correspondre à un changement de région : 4,2 % des marnais travaillent en dehors de la Champagne-Ardenne. Ces derniers se rendent principalement dans l Aisne (2 150 travailleurs marnais), à Paris (1 600) ou en Seine-et-Marne (1 200). A l inverse, la Marne attire des actifs d autres départements. Il s agit essentiellement de résidents de l Aisne (7 650) et des Ardennes (5 950). Lieu de travail Dans la commune de résidence 53,3% 48,7% Dans une autre commune du département 40,7% 44,7% Dans un autre département de la région 2,3% 2,5% Hors région 3,7% 4,2% Département de travail Lieu de travail des actifs occupés marnais Principaux échanges avec les autres départements Actifs résidant dans la Marne et travaillant dans Flux 2007 Aube Aisne Haute-Marne Source : Insee, recensements de la population Actifs travaillant dans la Marne et résidant dans Département de résidence Flux 2007 Aisne Ardennes Aube Paris Ardennes Meuse Haute-Marne 900 Seine et Marne Une présence plus marquée de cadres et de professions intermédiaires La répartition des actifs occupés salariés par type de contrat de travail diffère peu entre la Marne et la région. L emploi pérenne concerne 84 % des marnais (84,3 % en région). On peut cependant signaler que 8,9 % des hommes sont en CDD contre respectivement 8 % et 7,4 % en région et au plan national. En lien avec la structure sectorielle du département, les catégories des cadres, professions intellectuelles supérieures (12,4 %) et des professions intermédiaires (23,3 %) sont mieux représentées qu en région (respectivement 10,6 % et 22,2 %). En parallèle, la part des ouvriers est moins importante : 26,6 % contre 29,4 % en Champagne-Ardenne. Les ouvriers sont proportionnellement moins nombreux qu en 1999, où ils constituaient plus de 29 % de l effectif. Cette diminution profite aux professions intermédiaires (+2,1 points en huit ans) et aux cadres, professions intellectuelles supérieures (+2 points). Dans les services, les professions intermédiaires et les cadres, professions intellectuelles supérieures représentent 43 % des actifs en emploi, soit près de 3 points de plus qu en région. Ensemble Agriculture Industrie Commerce Construction Services Répartition des actifs occupés par catégorie sociale 9,4% 5,0% 11,2% 9,5% 16,9% 12,4% 8,8% 3,3% 15,9% 56,1% 23,1% 23,3% 23,5% 4,2% 13,6% 5,7% 27,1% 8,2% 1,0% 28,3% 2,8% 3,6% 35,2% 37,9% 52,5% 59,6% 36,6% 26,6% 23,0% 15,8% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Agric. exploitants, artisans, comm, chefs ent. Cadres, prof. intellect sup % Agriculteurs exploitants ,6% Artisans, comm. et chefs ent ,8% Cadres et professions intellectuelles supérieures ,4% Professions intermédiaires ,3% Employés ,3% Ouvriers qualifiés ,3% Ouvriers non qualifiés ,1% Ouvriers agricoles ,3% Champ : population active occupée de 15 ans ou plus Répartition des actifs occupés par catégorie sociale et secteur d activité Prof. intermédiaires Employés Ouvriers Champ : population active occupée de 15 ans ou plus Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 8

51 Taux de chômage au 2 ème trimestre 2010 Marché du travail Marne : 8,7% Champagne-Ardenne : 9,5% Un taux de chômage inférieur au taux régional Fin juin 2010, personnes recherchent un emploi dans la Marne (catégories A, B et C). Les moins de 25 ans représentent 16,7 % de l ensemble des demandeurs, une part semblable à celle de la région (16,4 %). Cette proportion est toutefois supérieure à celle constatée au plan national (14,9 %). Le différentiel département-région est davantage prononcé concernant les chômeurs de longue durée : 35,6 % contre 37,1 %. Le taux de chômage s établit à 8,7 % fin juin 2010 dans la Marne, soit un taux inférieur aux moyennes régionale (9,5 %) et nationale (9,3 %). La dégradation du marché du travail enregistrée à partir du deuxième semestre 2008 se traduit par une hausse du nombre de demandeurs d emploi de 27,7 % entre juin 2008 et juin Cette progression est quelque peu supérieure à celle constatée en Champagne- Ardenne (+23,9 %). Sur cette période, au sein du département, les hommes ont plus durement été touchés (+36,4 %) que les femmes (+20,1 %). On remarque également que si la hausse du nombre de demandeurs de moins de 25 ans a été marquée entre juin 2008 et juin 2009 (+25,8 %), une relative stabilité est constatée depuis (+1,9 % entre juin 2009 et juin 2010). Il n en va pas de même pour les 50 ans et plus, dont le nombre de demandeurs n a cessé d augmenter chaque année (+33,3 % au global entre juin 2008 et juin 2010). Evolution du nombre de demandeurs d emploi (cat. ABC) DEFM Base 100 en 2000 Base 100 en Base 100 en 2000 Femmes Moins de 25 ans de 25 à 49 ans Hommes 50 ans et plus Marne Champagne-Ardenne DEFM DEFM DEFM DEFM DEFM DEFM Indicateurs du marché du travail Nombre Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE (données CVS) Marne Champagne-Ardenne France métropolitaine Evolution sur 1 an** Nombre Evolution Nombre Evolution sur 1 an** DEFM ABC* ,3% ,8% ,4% dont -25 ans ,9% ,8% ,2% dont - 25 ans niveau V et inférieur ,7% ,3% ,3% dont femmes ,2% ,7% ,8% dont > 1 an ,5% ,7% ,5% dont travailleurs handicapés ,9% ,5% ,6% * DEFM ABC : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi - **évolution entre le 30 juin 2009 et le 30 juin 2010 Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 9

52 Niveau de formation des demandeurs d emploi de moins de 25 ans Près de la moitié des demandeurs d emploi de moins de 25 ans possède un niveau V de formation. Ils sont également pratiquement un sur quatre à détenir un niveau IV. Le nombre de demandeurs de niveau II ou plus de formation a augmenté entre 2005 et 2010 de 46,2 %, évoluant de 145 personnes à 212. Sur la même période, des baisses sont enregistrées pour les personnes à la recherche d un emploi de niveau VI ou V bis (-13 %) ainsi que pour celles de niveau III (-18,1 %). Niveau de formation des demandeurs d emploi de moins de 25 ans (cat. ABC) Niveau de formation Nombre Evol. sur 5 ans Evol. sur 1 an Ensemble dont : ,0% 1,9% I et II (Bac + 3 ou +) ,2% 16,5% III (Bac + 2 ans) ,1% 1,7% IV (Bac BTN BT BP) ,9% 2,1% V (BEP CAP) ,3% 2,3% VI et V bis ,0% -5,3% Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE (données au 30 juin 2010) Familles professionnelles des demandeurs d emploi Près d une personne sur cinq recherche un emploi dans le domaine du sanitaire et social, des services à la collectivité fin juin Les domaines où sont inscrits le plus de demandeurs d emploi sont ensuite les services aux entreprises et le commerce, réparation automobile, vente, alimentation, services aux personnes. Notons que les services aux entreprises comptent moins de personnes à la recherche d un emploi en juin 2010 que 5 ans plus tôt : -22 %. Répartition des demandeurs d emploi par famille professionnelle (cat. ABC) Famille professionnelle Nombre Evol. sur 5 ans Evol. sur 1 an Agriculture, sylviculture, agroalimentaire ,7% 8,4% Bâtiment et travaux publics ,8% 2,1% Comm., repara auto, vente, aliment. serv personnes ,3% 0,2% Metal. méca, plasturg, textile, electro., chimi, energie ,0% -3,2% Sanitaire et social, services à la collectivité ,7% -1,3% Services aux entreprises (bureautique) ,0% -2,0% Tourisme, hotellerie ,1% 1,8% Transport, logistique ,1% 1,8% Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE (données au 30 juin 2010) Evolution des offres d emploi offres d emploi ont été déposées entre juillet 2009 et juin 2010 dans la Marne. Parmi celles-ci, étaient d une durée supérieure à 6 mois, soit 34,6 %. Cette proportion est inférieure de 3 points à celle observée en région. En 2009, plus de offres relèvent de l agriculture. Il s agit en grande partie d offres saisonnières. Par rapport à l année précédente, le volume d offres a le plus diminué dans la métallurgie, mécanique, plasturgie, textile, électronique, chimie, énergie (-36,5 %) et le transport, logistique (-42,3 %) Base 100 en 2000 Evolution des offres d emploi (périodes de juillet à juin) offres totales offres durables Répartition des offres d emploi par famille professionnelle Famille professionnelle Offres totales Offres durables Evol. sur 5 ans Evol. sur 1 an Agriculture, sylviculture, agroalimentaire ,0% -12,6% -16,8% Bâtiment et travaux publics ,4% -16,5% -13,8% Comm., repara auto, vente, aliment. serv personnes ,2% -4,4% -19,0% Metal. méca, plasturg, textile, electro., chimi, energie ,8% -33,9% -36,5% Sanitaire et social, services à la collectivité ,4% -8,3% -13,6% Services aux entreprises (bureautique) ,3% -16,9% -16,7% Tourisme, hotellerie ,6% -15,5% -21,2% Transport, logistique ,6% -49,9% -42,3% Offres totales Offres durables Source : Dares-Pôle emploi (données CVS) Champ : offres totales d emploi et offres durables cumulées sur l année 2009 Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 10

53 Un taux de tension moyen de 0,7 offre pour une demande Principaux métiers en tension* dans la Marne Offres totales d emploi Demandes d emploi enregistrées Taux de tension Taux de satisfaction Tx de satisfaction de l'offre à + 30 jours Tous métiers ,7 75,6% 52,6% Service en restauration ,8 69,3% 53,3% Personnel de cuisine ,0 69,7% 58,7% Relation commerciale auprès de particuliers ,3 59,2% 83,9% Ingénierie et études du BTP ,9 62,9% 85,8% Éducation et surveillance au sein d'établissements d'enseignement ,3 82,1% 43,6% Pose et restauration de couvertures ,8 58,0% 69,2% Pâtisserie, confiserie, chocolaterie et glacerie ,0 65,7% 59,1% Réception en hôtellerie ,9 79,2% 40,0% Vente de végétaux ,8 77,2% 66,3% Relation technico-commerciale ,9 50,4% 80,0% Conduite d'équipement de production alimentaire ,0 82,0% 37,4% Boucherie ,9 66,1% 59,2% Conduite de travaux du BTP ,9 57,8% 77,8% Maintenance engins de chantier, levage, manutention et de mach. agric ,3 66,1% 80,3% Sécurité publique ,1 76,9% 30,0% Conduite de véhicules sanitaires ,9 80,6% 55,2% Conseil clientèle en assurances ,1 71,3% 79,1% Dessin BTP ,1 61,3% 83,7% Accompagnement de voyages, d'activités culturelles ou sportives ,9 81,2% 66,1% Aide en puériculture ,8 71,1% 69,5% F Pose de revêtements souples ,6 56,1% 67,6% Travaux d'étanchéité et d'isolation ,8 68,8% 81,8% Montage de structures métalliques ,3 73,1% 92,1% Fabrication de crêpes ou pizzas ,6 61,1% 57,6% Management du personnel de cuisine ,0 57,1% 70,8% Blanchisserie industrielle ,9 78,9% 40,0% Optique - lunetterie ,3 56,5% 76,9% Management et ingénierie d'affaires ,2 55,6% 94,3% *Métiers dont le volume d offres déposées de juillet 2009 à fin juin 2010 est supérieur ou égal à 30, dits en tension au regard du taux de satisfaction des offres, du délai de satisfaction, voire de l évolution du délai par rapport à la même période précédente Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE L enquête BMO (Besoins en main d œuvre) estime à plus de le nombre de projets de recrutement en 2010 dans la Marne. Parmi ceux-ci, 2 sur 5 sont considérés comme problématiques par les employeurs. Métiers les plus difficiles à recruter dans la Marne Projets de recrutement Difficultés à recruter (%) Emplois saisonniers (%) Autres professionnels para-médicaux ,0 1,7 Ouvriers qualifiés de la peinture et de la finition du bâtiment ,3 5,8 Menuisiers et ouvriers de l'agencement et de l'isolation ,2 3,3 Conducteurs de véhicules légers ,2 2,0 Infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices ,1 4,5 Commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise) ,9 3,9 Formateurs (y compris moniteurs d'auto-école) ,9 6,1 Maçons ,1 3,8 Télévendeurs ,8 6,9 Représentants auprès des particuliers ,3 1,2 Source : Pôle emploi, enquête en besoin de main-d œuvre 2010 Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 11

54 Formation et insertion La présence de l université implique une forte population étudiante dans la Marne En , près de élèves du second degré sont scolarisés dans un lycée marnais. L effectif de lycéens est en baisse de 10 % sur 5 ans, notamment dans la voie générale et technologique (-11,6 %). La présence de l université sur Reims permet au département de comptabiliser un grand nombre d étudiants ( en ). D autres formations, comme l école de commerce RMS ou les Arts et Métiers ParisTech, attirent également les jeunes diplômés, originaires de la région ou non. Effectifs totaux en formation Nombre Marne Evo. sur 5 ans Champagne-Ardenne Nombre Evo. sur 5 ans Lycées dont : ,0% ,3% - cycle professionnel ,1% ,2% - cycle général & techno ,6% ,9% Enseignement supérieur* dont : ,2% ,1% - BTS ,5% ,6% - DUT ,8% ,0% Sources : Conseil Régional Champagne-Ardenne, DRDAAF SRFD Champagne-Ardenne, Rectorat de l'académie de Reims (année scolaire ) * MESR DGESIP / DGRI SIES, Atlas régional - juin 2010 Davantage de demandeurs d emploi formés à un niveau IV ou plus Dans la Marne, personnes à la recherche d un emploi sont entrées dans une formation professionnelle qualifiante en (donnée Conseil régional). Plus d un tiers d entre elles se trouvaient dans une formation de niveau IV ou plus, soit davantage qu en moyenne sur la région (23,8 %). Le transport, logistique et le commerce, réparation automobile, vente, alimentation, services aux personnes ont accueilli un nombre similaires de stagiaires (respectivement 343 et 323). Effectifs totaux en formation professionnelle qualifiante selon la famille professionnelle Famille professionnelle Formation initiale sous statut scolaire Apprentissage Demandeur d emploi (1) Total Poids Ensemble dont : ,0% Agriculture, sylviculture, agroalimentaire ,5% Bâtiment et travaux publics ,9% Comm., repara auto, vente, aliment. serv personnes ,7% Metal. méca, plasturg, textile, electro., chimi, energie ,3% Sanitaire et social, services à la collectivité ,7% Services aux entreprises (bureautique) ,7% Tourisme, hotellerie ,0% Transport, logistique ,2% 1 Hors formations professionnalisantes et hors actions «préparatoires» Sources : Conseil Régional, DRDAAF, DRDASS, Rectorat de l Académie de Reims année scolaire Entre juillet 2008 et juin 2009, 922 demandeurs d emploi de la Marne sont entrés en formation (dont le financement relève de Pôle emploi). Parmi eux, plus de 3 sur 5 ont suivi une action de formation conventionnée. Nombre d entrants en formations (formations dont le financement relève de Pôle emploi) AFPR* Formation conventionnée Total Poids Marne ,4% Champagne-Ardenne ,0% *AFPR : Action de formation préalable au recrutement Source : Pôle emploi, service Statistiques Etudes et Evaluations Période de juillet 2008 à juin 2009 Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 12

55 Localisation des établissements de formation professionnelle CFA SANTE ET SCIENCE DE LA VIE (148) CFA BATIMENT ET T.P. DE LA MARNE (963) CFA COMMERCE ET DISTRIBUTION (118) CFA INDUSTRIE DE LA MARNE (262) CFA LES COMPAGNONS DU DEVOIR (310) CFA METIERS COMMERCIAUX ET FINANCIERS (59) CFA REIMS MANAGEMENT SCHOOL (270) CFA TRANSPORT LOGISTIQUE (61) LG COLBERT (130) LGT F. ROOSEVELT (346) LGT HUGUES LIBERGIER (524) LGT MARC CHAGALL (64) LP EUROPE (621) LP GUSTAVE EIFFEL (576) LP JEANNE D'ARC (161) LP JOLIOT-CURIE (666) LP YSER (546) LPO FRANCOIS ARAGO (342) LPO ST J-B DE LA SALLE (382) LPO ST MICHEL (529) LPO VAL DE MURIGNY (420) LYCEE AGRICOLE PRIVE REIMS THILLOIS (120) LP CROIX CORDIER (301) ECOLE PROFESSIONNELLE OUVRIERE AGRICOLE (126) LP STE MARIE (234) LPGT GODART ROGER (649) CFA AGRICOLE ET VITICOLE (298) LEGTA (266) LP DE L'ARGONNE (97) MFREO (31) LEGTA (281) MFREO (159) MFREO (109) LPGT FRANCOIS 1ER (551) LP LA FONTAINE DU VE (267) CENTRE HORTICOLE DU FOYER DE L'ENFANCE (12) CFA INTERPROFESSIONNEL DE LA MARNE (1730) LP ST JOSEPH (160) LPGT ETIENNE OEHMICHEN (662) LPO FREDERIC OZANAM (348) LPO JEAN TALON (501) LP : Lycée Professionnel LPGT : Lycée Professionnel Général et Technologique LPO : Lycée Polyvalent LGT : Lycée Général et Technologique MFREO : Maison Familiale Rurale d'education et d'orientation Sources : Rectorat de l Académie de Reims, DRDAAF, DRDASS, Conseil Régional, Afpa Effectifs (hors Afpa, PRF, DDRDASS) Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 13

56 Des diplômés de l enseignement supérieur proportionnellement plus nombreux qu en région En 2007, 53,6 % des marnais âgés de 18 à 24 ans sont inscrits dans un établissement d enseignement, soit près de 7 points de plus qu en région. L offre de formation développée (université, écoles de commerce, formations d ingénieurs ) explique cette situation. Cette offre s étoffe encore, avec les arrivées en 2010 de Sciences Po, AgroParisTech et d Ecole centrale Paris. En 2007, au sein de la population de 15 ans ou plus non scolarisée, 19,7 % ont un diplôme de niveau égal ou supérieur au bac+2, soit davantage qu en région (16,7 %). La moyenne nationale reste néanmoins supérieure (23,1 %), avec un écart de points plus marqué concernant les diplômés de bac+3 et plus (9 % dans la Marne contre 12 % en France). Parmi les 15 ans et plus non scolarisés, 41 % sont dépourvus de diplôme, voire titulaires au plus du brevet contre 48,1 % en Le déséquilibre entre les hommes et les femmes demeure. En 2007, 36,1 % des hommes sont peu ou pas diplômés tandis que la proportion atteint 45,3 % pour les femmes. Signalons que la Champagne-Ardenne est la deuxième région de France affichant une part des diplômées du supérieur la moins élevée. Les jeunes apparaissent davantage diplômés que leurs aînés. En effet, en 2007, les marnais de 15 à 24 ans dépourvus de diplôme ou titulaires uniquement du brevet (27,4 %) sont proportionnellement moins nombreux que dans l ensemble de la population non scolarisée (41 %). Ils sont 24,4 % à être titulaires d un baccalauréat, soit 10 points de plus par rapport à l ensemble. Précisons que la filière professionnelle est davantage plébiscitée en Champagne-Ardenne, comme en témoigne la proportion de bacheliers professionnels dans l ensemble des bacheliers : 22,9 % contre 19,9 % sur l ensemble de la France (session 2008). 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 100% Marne Champagne-Ardenne France métropolitaine 95,9% 95,7% 96,3% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 53,6% 51,6% 46,7% 8,1% 5,8% ans ans ans 6,7 9,0 5,3 7,2 8,0 6,9 10,7 9,5 11,4 10,5 13,6 14,4 26,0 25,8 26,0 25,0 48,1 41,0 51,3 43, Marne 5,6 4,6 13,8 12,5 24,4 28,7 27,4 28,7 Marne Taux de scolarisation selon l âge Champagne-Ardenne 23,6 30,6 7,7% Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus (en %) Champagne-Ardenne Diplôme supérieur Bac + 2 Bac. Bac. Pro, BP CAP ou BEP Aucun diplôme, CEP, BEPC Source : Insee, recensements de la population Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 à 24 ans (en %) Diplôme supérieur Bac + 2 Bac. Bac. Pro, BP CAP ou BEP Aucun diplôme, CEP, BEPC Pourcentage de jeunes en difficulté de lecture (tests JAPD 2009) % Marne 12,2% Champagne-Ardenne 13,1% Source : Ministère de la Défense-DSN, MEN-DEPP Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 14

57 Entrées en alternance En 2009, la Marne dénombre entrées en alternance, dont près de 70 % dans le cadre d un contrat d apprentissage. Insertion des apprentis Il apparaît une nette élévation du niveau de formation des apprentis entre les années scolaires et Sur cette période, on observe ainsi une moindre proportion de jeunes formés en niveau V (-8 points) combinée à une progression continue du poids des apprentis de niveaux III et plus (+4,4 points). Notons que le niveau IV progresse lui aussi, notamment sur la période récente (+3,2 points entre et ). La réforme du bac professionnel en 3 ans explique en partie cette évolution. Comparé à la moyenne régionale, le département de la Marne a formé proportionnellement plus d apprentis en niveaux III et supérieurs en , soit 23,1 % contre 16 %. Chaque année, une enquête d insertion professionnelle 19 mois après la sortie de formation est réalisée par l Opeq auprès des apprentis. En janvier 2010, la proportion d apprentis en emploi est d autant plus élevée que le niveau augmente, variant ainsi de 35,6 % pour les jeunes de niveau V à 74,8 % pour ceux de niveaux III et plus. Avec l élévation du niveau de diplôme, la poursuite de formation et les situations de chômage se font, à l inverse, plus rares. Pour preuve, si 40 % des apprentis de niveau V sont de nouveau en formation en janvier 2010, cela concerne deux fois moins d apprentis de niveau IV (16,5 %) et trois fois moins d apprentis de niveaux supérieurs (12,7 %). Le taux de placement en emploi des apprentis formés dans la Marne affiche une baisse de plus de 8 points entre les deux dernières enquêtes. Celui-ci est de 51 % en janvier 2010 contre 59,4 % un an plus tôt. Notons qu avec plus de 50 % d apprentis en emploi en janvier 2010, la Marne affiche le meilleur résultat de la région en matière d insertion. Après une phase de relative stabilité entre 2005 et 2007, puis de diminution l année suivante, la proportion de demandeurs d emploi progresse de 7,3 points, atteignant ainsi 17,6 % en janvier 2010 contre 13,9 % cinq ans auparavant. Egalement en hausse sur la période récente (+4,5 points), les poursuites de formation concernent proportionnellement moins d apprentis qu initialement (28,9 % contre 32,1 % en 2005). 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 0% ,7% 19,3% 20,8% 22,0% 23,1% 20,3% 20,6% 19,7% 20,7% 23,9% 61,0% 60,1% 59,5% 57,4% 53,0% ,8% 12,7% 11,5% Nombre d entrées en alternance Type de contrat ,3% 16,5% 15,3% 1,9% Cumul de janvier 2010 à septembre ,6% 40,0% 21,0% 3,4% Niveaux III et plus Niveau IV Niveau V Evolution sur 1 an* Contrat de professionnalisation ,7% Contrat d'apprentissage ,1% * Taux d évolution annuel du cumul Source : Dares Evolution de la répartition des apprentis par niveau de formation Niveaux III et + Niveau IV Niveau V Sources : Académie de Reims, Draaf Situation des apprentis selon le niveau de formation en janvier 2010 (19 mois après la sortie de formation) Emploi Formation Chômage Inactivité Source : Enquête sur l insertion des apprentis, OPEQ, 2010 Estimation à partir des résultats redressés de l enquête, données provisoires. Evolution de la situation des apprentis à 19 mois entre 2005 et En emploi 52,3% 57,8% 57,6% 57,1% 59,4% 51,0% Demandeurs d'emploi 13,9% 13,9% 14,2% 10,3% 14,2% 17,6% En formation 32,1% 26,6% 27,1% 31,3% 24,4% 28,9% Autre situation 1,7% 1,7% 1,1% 1,3% 2,0% 2,5% Total général 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Effectif Sources : Enquêtes sur l insertion des apprentis, OPEQ, 2005 à 2010 Estimation à partir des résultats redressés de l enquête, données 2010 provisoires. Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) -15

58 Insertion des demandeurs d emploi stagiaires formés dans le cadre du PRF En , hors actions préparatoires, près d un stagiaire formé dans la Marne sur quatre l a été dans le transport-logistique. Au second rang des actions les plus importantes en termes d effectif, les dynamiques insertion ont bénéficié à plus de 10 % du public accueilli dans le cadre du PRF. Si cette répartition par spécialité de formation est proche de celle observée en région, le département a formé comparativement plus de stagiaires dans la filière transversale (9,8 % contre 7,3 %) et, à l inverse, moins de stagiaires dans les services et le commerce (soit 8,9 % et 7,8 % contre respectivement 11 % et 9,8 %). L insertion des Actions financées par le Conseil Régional Une enquête d insertion professionnelle à 6 mois est menée chaque année auprès des demandeurs d emploi formés dans le cadre du PRF. S agissant des stagiaires formés dans la Marne, les spécialités ayant le plus fréquemment débouché sur un emploi à l issue du PRF sont la santé, pour plus de 80 % de l effectif, l agriculture (60,4 %) et l informatiquegestion-bureautique (56,8 %). Viennent ensuite le BTP et les services qui ont quant à eux abouti à une situation d emploi dans plus d un cas sur deux. En comparaison, d autres filières telles que l industrie ou le commerce connaissent une insertion en emploi moins fréquente : on y dénombre plus d 1 stagiaire sur 2 à la recherche d un emploi contre moins de 41 % toutes filières confondues. La filière transversale, qui intègre essentiellement des actions transitoires dont le principal objectif est d accéder à d autres formations, enregistre une large proportion de stagiaires en poursuite de formation en janvier 2010, soit 16,1 % contre 7 % en moyenne. Après deux années consécutives de hausse, le taux de placement en emploi des stagiaires formés dans la Marne poursuit la dégradation amorcée en 2008, atteignant ainsi 48 % en janvier A titre de comparaison, en Champagne-Ardenne, les stagiaires sont près de 45 % à occuper un emploi à l issue du dernier programme régional. En forte hausse depuis 2008, la proportion des demandeurs d emploi s élève finalement à 40,6 %, soit une proportion comparable à celle observée en région. Effectif accueilli dans le cadre du PRF* ** En emploi Marne Effectif Demandeurs d'emploi Champagne- Ardenne En formation Autre situation Effectif Agri/Agro 6,3% 131 5,1% 253 B.T.P. 7,1% 149 6,8% 336 Commerce 7,8% 163 9,8% 485 Culture 0,4% 8 0,1% 8 Dynamique d insertion 10,4% ,5% 817 Hôtellerie-Restauration-Tourisme 2,8% 58 2,9% 142 Industrie 4,7% 98 4,1% 203 Informatique, Gestion, Bureautique 9,5% 199 9,2% 456 Santé 5,6% 117 4,8% 236 Services 8,9% ,0% 544 Sport 2,4% 50 1,9% 97 Transport-Logistique 24,3% ,5% Transversale 9,8% 205 7,3% 360 Total général 100,0% ,0% *Programme Régional de Formation **hors actions préparatoires Source : Conseil Régional Champagne-Ardenne, 2010 Situation des stagiaires à 6 mois selon la spécialité de formation en janvier 2010 Effectif total Agri/Agro 60,4% 30,7% ns 5,9% 101 B.T.P. 54,4% 39,2% ns ns 79 Commerce 37,2% 50,4% 5,3% 7,1% 113 Culture ns 71,4% 7 Hôtellerie-Restauration-Tourisme 31,7% 43,9% 12,2% 12,2% 41 Dynamique d insertion 42,9% 44,3% 10,0% ns 140 Industrie 37,7% 59,4% ns ns 69 Informatique, Gestion, Bureautique 56,8% 29,7% 10,2% ns 118 Santé 82,3% 11,3% ns ns 62 Services 53,3% 30,3% 8,2% 8,2% 122 Sport 73,1% 19,2% ns 26 Transport-Logistique 44,6% 47,6% 3,6% 4,2% 359 Transversale 38,1% 42,6% 16,1% 3,2% 155 Total général 48,0% 40,6% 7,0% 4,4% - Effectif ns : non significatif Source : enquête sur les stagiaires du PRF, OPEQ, 2010 (hors actions préparatoires) Evolution de la situation des stagiaires à 6 mois entre 2005 et En emploi 53,5% 52,6% 60,7% 61,0% 49,3% 48,0% Demandeurs d'emploi 35,3% 33,2% 29,6% 29,5% 38,0% 40,6% En formation 8,8% 11,2% 7,5% 6,8% 8,8% 7,0% Autre situation 2,4% 3,0% 2,2% 2,7% 3,9% 4,4% Total général 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Effectif Sources : enquêtes sur les stagiaires du PRF, OPEQ, 2005 à 2010 (hors actions préparatoires) Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 16

59 Demande sociale de formation A la rentrée 2009, l enseignement professionnel (CAP, BEP et Bac professionnel) offrait places aux élèves de la Marne. Plus de places se rapportaient aux bacs professionnels. Alors que le CAP coiffure proposait 28 places, ce diplôme a recueilli 96 demandes, soit un taux d attractivité de 3,4. Deux bacs professionnels des services ont attiré un grand nombre d élèves par rapport à leur capacité d accueil : Sécurité prévention et Artisanat et métiers d art, communication, graphisme. Dans la filière production, le nombre de demandes a été 3 fois plus élevé que celui des places offertes pour le CAP peintre applicateur de revêtement. Le bac professionnel Technicien en installation de systèmes énergétiques et climatiques a été le plus plébiscité. Affectation en CAP Capacité d'accueil Capacité d'accueil Vœux 1 Vœux 1 Taux d attractivité Services ,5 Production ,4 Total CAP ,4 Sens de lecture : un indice supérieur à 1 représente une filière «attractive». A l inverse, un indice inférieur à 1 révèle une filière «moins attractive». Champ : nombre de places en 1 ère année Source : SAIO, 2009/2010 Affectation en BEP Taux d attractivité Services ,0 Source : SAIO, 2009/2010 Affectation en Bac Professionnel Taux d attractivité en BEP Capacité d'accueil Vœux 1 Taux d attractivité Carrieres sanitaires et sociales 2,2 Services ,2 Production ,9 Total BAC PRO 3 ans ,1 Conduite et service ds transp. routier 1,5 Source : SAIO, 2009/2010 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 Source : SAIO, 2009/2010 Taux d attractivité les plus forts et les plus faibles en CAP Peintre applicateur de revetement 3,0 Coiffure 3,4 Peinture en carrosserie Menuisier agencement 2,3 2,7 Restaurant 1,3 Cuisine 1,8 Employe commerce multispécialité 1,3 Maint. vehicules. auto Entretien des articles textiles Conduite de systemes industriels 0,6 0,8 1,7 Production Services hoteliers Employ.vente : librairie 0,7 0,6 Services 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 Source : SAIO, 2009/2010 Taux d attractivité les plus forts et les plus faibles en Bac Professionnel Techn. inst. syst. energ. et clim. Techn. batiment gros œuvre Maintenance vehicules auto. Traitement de surface Maint. equip. ind. Techn. bat. etudes et eco. Maint. materiels parcs et jardins Pilotage systeme prod. Technicien usinage 0,6 0,6 0,4 0,4 0,4 0,3 2,3 1,9 1,7 Production Securite prevention Artisanat et met. d'art - com. graph. Esthetique Restauration Logistique Secretariat Comptabilite Service accueil assist. 0,7 0,7 0,6 0,2 1,8 2,9 4,3 Services 5,0 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 0,0 2,0 4,0 6,0 Source : SAIO, 2009/2010 Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 17

60 Carte des AIO (Accueil, Information et Orientation) APEC : Association pour l'emploi des Cadres APECITA : Association pour l'emploi des Cadres, Ingénieurs et Techniciens de l'agriculture BIJ : Bureau International Jeunesse CAD : Centre d'aide à la Décision CIJ : Centre Information Jeunesse CIO : Centre d'information et d'orientation EM : Espace Métiers MDE : Maison de l'emploi MDPH : Maison Départementale des Personnes Handicapées ML : Mission Locale PAIO : Permanence d'accueil, d'information et d'orientation PIJ : Point Information Jeunesse SIOU : Service d Information et d Orientation Universitaire Source : Arifor Réalisation : OPEQ,2010 Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 18

61 ZOOM PAR PUBLIC Département de la Marne Femmes Moins de 25 ans 50 ans et plus Ensemble POPULATION (1) (51,4%) (32,6%) (33,7%) EMPLOI ET ACTIVITE (1) Taux d emploi 59,2% 33,7% 54,5% 64,0% Catégorie socio-professionnelle (actifs en emploi) Agric. exploitants, artisans, comm, chefs ent. 6,6% 1,8% 16,2% 9,4% Cadres, prof. intellect sup. 10,1% 4,4% 14,8% 12,4% Prof. intermédiaires 25,7% 18,6% 21,8% 23,3% Employés 46,1% 38,3% 24,4% 28,3% Ouvriers 11,5% 36,9% 22,8% 26,6% Part dans la population active occupée salariée Ensemble des secteurs d activité 46,5% 11,5% 24,0% Agriculture 35,0% Industrie 28,5% Construction 8,9% Commerce 45,9% Services 56,8% MARCHE DU TRAVAIL (2) Nombre de demandeurs d emploi (50,2%) (16,7%) (16,8%) Evolution sur 1 an 8,2% 1,9% 17,0% 8,3% Part dans les familles professionnelles recherchées Agriculture, sylviculture, agroalimentaire 30,9% 14,8% 17,5% Bâtiment et travaux publics 2,7% 21,3% 10,8% Commerce, repara auto, vente, alimenta, serv personnes 62,1% 25,9% 11,3% Métallurgie, méca, plasturg, textile, electroniq, chimi, energie 32,6% 12,3% 18,1% Sanitaire et social, services à la collectivité 78,7% 9,4% 24,2% Services aux entreprises (bureautique) 72,6% 10,7% 17,4% Tourisme, hôtellerie 63,6% 19,3% 13,7% Transport, logistique 13,7% 12,7% 13,9% FORMATION (1) Diplôme le plus élevé obtenu Aucun diplôme, CEP, BEPC 45,3% 27,4% 58,6% 41,0% CAP ou BEP 19,8% 28,7% 20,9% 25,0% Bac. Bac. Pro, BP 14,2% 24,4% 9,6% 14,4% Bac ,2% 13,8% 5,2% 10,7% Diplôme supérieur 8,5% 5,6% 5,7% 9,0% (1) (2) Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE (données au 30 juin 2010) Avertissement valant pour l ensemble des graphiques et tableaux du document : En raison des arrondis, les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des composantes. Cahier de l OPEQ n 178 : Etat des lieux Territoire de la Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 19

62 Observatoire Permanent de l Evolution des Qualifications de Champagne-Ardenne Mission : réaliser des études afin d informer les institutions publiques et les partenaires sociaux sur les besoins des entreprises en ressources humaines : emploi, qualification, formation initiale et continue dans le but d adapter les formations proposées en Champagne-Ardenne aux besoins exprimés par l économie régionale. Savoir-faire : évaluation des besoins des entreprises en personnel qualifié évaluation des besoins en formation initiale et continue analyse des marchés locaux du travail diagnostic des potentialités d emploi par métier Prestations : Atouts : enquêtes auprès des entreprises, des salariés et des stagiaires de la formation professionnelle analyses et diagnostics sur des métiers, des secteurs et des bassins d emploi animations de réunions, des exposés et des conférences publication des cahiers de l Opeq assimilation de données statistiques pour une lecture facile adaptation permanente d une méthodologie rigoureuse par des enquêtes qualitatives «sur mesure» base de données statistiques mise à jour en permanence parfaite connaissance de l offre régionale de formation contact permanent avec les entreprises régionales et syndicats professionnels CRCI,

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64 Plus de 2 aubois sur 5 habitent l unité urbaine de Troyes En 2007, habitants sont recensés dans l Aube, soit 22,5 % de la population régionale. Près de 7 aubois sur 10 espace environnantes (La Chapellee Saint Luc, Saint André les Vergers, concentrent à elles seules une grande partie de la ce qui correspond à 43,5 % du nombre total. La densité (50 hab/km 2 ) avoisine la moyenne régionale (3 913 hab/km 2 ). Une population légèrement plus âgée qu auu niveau régional Les moins de 25 ans représentent 30,5 % de la population du territoire, soit 0,7 point de moins qu au niveau régional. A l inverse, 22,8 % des habitants sont âgés d au moins 60 ans contre 21,7 % en région. Ces parts ont respectivement progressé de 1,3 et 1,6 point depuis 1999, témoignant du vieillissement de la population. Dans population tendances urbain. Troyes de l hypothèse du prolongement démographiques phénomène s accentuerait Signalons qu il s agirait d un équivalent à celui de la région. Population et territoire Sainte auboise. L unité urbaine de population résident dans un (52 hab/km 2 ). Seconde ville de Champagne- Ardenne après Reims, Troyes présente une et les Savine ) Troyes réunit ainsi plus de habitants, du département actuelles, dans les villes densité supérieure (4 684 hab/km 2 ) à celle-ci des effectivement approcher 33 % dans l Aube en ce années futures. La part des 60 ans ou plus pourrait niveau Les Noës près Troyes hab. / km 2 Saint André les Vergers hab. / km 2 33,4% 33,9% 32,3% 32,9% 40% 30% 20,1% 19,,0% 14,2% 14,2% 20% 10% Densité de population par commune Répartition de la population totale selon l âge Hommes : Aube 0% Champagne-Ardennee 60 ans ou plus De à ans De à ans Moins Moins de de ans ans Femmes : Troyes hab. / km 2 13,8% 13,8% 25,4% 24,3% 31,9% 32,3% 28,9% 29,6% 0% 10% 20% 30% 40% Indicateurs démographiques Nombre d habitants Aube Champagne-Ardenne France métropolitaine Densité (hab/km 2 ) Part population urbaine (%) 67,6 70,9 82,0 Indice de vieillissement (1) Part -25 ans (%) 30,5 31,2 31,0 Part 60 ans ou + (%) 22,8 21,7 21,7 1 Indice de vieillissement : nombre de personnes âgées de 60 ans ou plus pour 100 jeunes de moins de 20 ans *recensement de la population 2006 Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 2

65 Un dynamisme démographique Tandis que la tendance caractérisant la population régionale affiche une certaine fragilité, le nombre d habitants progresse dans l Aube (+ +0,4 % en moyenne par an entre 1999 et 2007). Les soldess naturel (+0,2 %) et migratoire (+0,1 %) contribuentt tous deux à ce dynamisme démographique. Cela est à mettre en lien avec l attractivité exercée par le département sur la Haute-Marne On dénombre effectivementt Franciliens qui se sont installés dans l Aube entree 2001 et Selon une étude de l Inseee (Insee Flash n 106), la proximité du départementt avec la région parisienne incite d une part les personnes à venir y résider et y travailler et d autre part à y vivre tout en conservant leur emploi dans leur région d origine. L université technologique de Troyes concourt en outre à l attractivité du mais également sur l Ile-de-France. territoire. Evolution de la population totale France métro hab. 120 Aube hab hab. 100 Champagne-Ardenne 80 Base 100 en * Source : Insee, recensement de la population *Estimation Omphale 2010 Taux annuel de migration nette pour habitants ( ) 10 Aube Champagne-Ardenne à 17 ans 18 à 24 ans 25 à 39 ans 40 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans ou + Tous âges Source : Insee, recensement de la population 2006 Troyes, seulee ville-centre de la région dont la population augmente La hausse de population profite en premier lieu à l espace urbain. Troyes apparaît ainsii comme la seule ville-centre de la habitants entre 1999 et 2007 (+0,2 % en moyennee par an). D autres progressions notables peuvent être signalées au région à gagner des sein de communes proches de Troyes : Lavau (+6,3 %) et Barberey-Saint-Sulpice (+5, 5 %). Par contre, Romilly-sur-Seine, deuxièmee plus grande ville auboise, voit son nombre d habitants reculer (-0,4 %). D ici 2020, si les tendances démographiques actuelles perdurent, la population de l Aube continuerait à augmenter. Evolution annuelle moyenne de la population ( ) Romilly sur S. -55 hab. Troyes 115 hab. Bar-sur-Aube -101 hab. Evolutions démographiques Aube Champagne-Ardenne Source : Insee, recensements de la population France métropolitaine Population 2020* Population Variation annuelle hab hab hab. Variation annuelle moyenne (%) +0,4 0,0 +0,7 - due au solde naturel (%) +0,2 +0,3 +0,4 - due au solde migratoire (%) +0,1-0,3 +0,3 Source : Insee, recensements de la population - *estimation Omphale 2010 Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 3

66 Emploi et activité Un taux d emploi proche de la moyenne régionale En 2007, parmi les actifs de 15 à 64 ans présents dans l Aube, près de 8 sur 10 travaillent. Le taux d emploi (62,7 %) excède de peu celui de la région (62,5 %). Comme dans la Marne, moins de 10 points séparent l indicateur des hommes (67,4 %) de celui des femmes (58 %). Remarquons que 26,3 % des femmes salariées sont à temps partiel, une proportion moindre qu en région (30,6 %). Le taux d emploi des moins de 25 ans est identique à celui des ans : 34,8 %. Taux d activité et taux d emploi en 2007 (2) Aube Taux d activité : 71,5% Hommes : 75,3% Femmes : 67,7% Moins de 25 ans : 46,6% 55 à 64 ans : 38,2% Aube Taux d emploi : 62,7% Hommes : 67,4% Femmes : 58,0% Moins de 25 ans : 34,8% 55 à 64 ans : 34,8% (Région) (70,9%) (75,7%) (66,1%) (45,0%) (39,1%) (Région) (62,5%) (67,9%) (57,0%) (33,8%) (35,9%) Près de 3 emplois sur 10 localisés à Troyes Plus de emplois sont recensés dans l Aube en L indice de concentration 3 de 98,2 révèle que le territoire offre presque autant d emplois qu il compte d actifs occupés. Alors que la ville de Troyes regroupe 2 habitants du département sur 10, c est près de 3 emplois sur 10 qui y sont localisés. Plus globalement, l unité urbaine de Troyes dénombre emplois, soit 55,4 % de l effectif départemental. Parmi les grands établissements présents dans l Aube, peuvent être cités Devanlay (fabricant de Lacoste), Petit Bateau et le groupe agroindustriel Soufflet. 2 taux d'activité : rapport entre le nombre d'actifs de 15 à 64 ans (en emploi et au chômage) et l'ensemble de la population correspondante taux d'emploi : rapport entre le nombre d'actifs de 15 à 64 ans en emploi et l ensemble de la population correspondante Localisation des emplois aubois Romilly sur S emplois Troyes emplois Indicateurs de l emploi Aube Champagne-Ardenne France métropolitaine Population active occupée de 15 à 64 ans Taux d emploi (%) 62,7 62,5 63,7 Poids du tertiaire (%)* 63,5 63,2 71,9 Part de cadres, prof. intellect. sup. (%) 10,0 10,6 15,8 Part de l emploi salarié (%) 87,5 88,0 88,1 Sources : Insee, recensement de la population 2007 *Pôle emploi (données au 31 décembre 2009) 3 L indicateur de concentration d emploi est égal au nombre d emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi dans la zone Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 4

67 Les secteurs d activité dans l Aube Répartition des actifs occupés aubois de 15 ans ou plus par secteur d activité Indice de spécialisation (4) Spécialisation inférieure à la moyenne régionale Spécialisation supérieure à la moyenne régionale Agriculture 6,4% (7 817) (24 186) Industrie 19,8% Extr., énerg., eau, gestion déch. & dépol. Construction Information et communication Act. scientifiq. techniq., serv. adm. & soutien Fabrication autres produits industriels Activités immobilières Services 53,4% (65 428) Commerce ; répar. automobile & motocycle Hébergement et restauration (15 811) Commerce 12,9% Fab. de matériels de transport Agriculture, sylviculture et pêche (9 201) Transports et entreposage Construction 7,5% Autres activités de services Adm. pub., enseig., santé act. soc. Fab. aliments, boiss. & prdts tabac Act. financières et d'assurance Fab. éq. élec., électr., inf. & mach. 4 l indice de spécialisation d une branche est le poids de cette branche dans le département rapporté au poids de cette branche en région. Champ : population active occupée de 15 ans ou plus Plus de hectares consacrés à la production de champagne La surface agricole couvre près de hectares, ce qui correspond à 63 % de l espace total du département. Moins importante que dans la Marne ( hectares), la surface de production relative au champagne représente toutefois hectares. Plus de hectares sont dédiés aux céréales, une production où l Aube se classe parmi les 10 premiers départements français. De par ces caractéristiques, 6,4 % des actifs occupent un emploi dans l agriculture en 2007, soit presque le double de la proportion observée à l échelle nationale. Des activités commerciales développées en raison de l implantation de magasins d usine salariés travaillent dans le tertiaire fin Ce secteur représente 63,5 % de l emploi salarié privé dans l Aube, un niveau comparable à celui de la région (63,2 %). Rassemblant 19,4 % des salariés, le commerce apparaît davantage représenté qu en Champagne-Ardenne (18,7 %) et qu au niveau national (18,4 %). Ce constat s explique par la présence de magasins d usine, lesquels forment m 2 de surface de vente sur le territoire. Notons que ce type de magasins attire annuellement de visiteurs (source un tourisme commercial entraînant des retombées positives pour d autres secteurs comme l hôtellerie-restauration. Caractéristiques de l emploi salarié tertiaire 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2 1,3 Effectifs salariés Poids du secteur Part des femmes Etab. employeurs Tous secteurs confondus ,0% 47,0% Services dont : ,1% 60,5% activités scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien ,9% 59,3% administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale ,9% 76,4% transports et entreposage ,7% 19,6% hébergement et restauration ,4% 58,4% autres activités de services ,7% 68,0% activités financières et d'assurance ,3% 65,0% activités immobilières 895 1,3% 58,7% information et communication 712 1,0% 51,1% 92 Commerce ,4% 52,3% Source : Pôle emploi (données au 31 décembre 2009) Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 5

68 Un secteur industriel presque aussi présent qu en région Le poids de l emploi salarié privé industriel est de 26,1 % dans l Aube contre 27,2 % en Champagne-Ardenne. L industrie auboise apparaît diversifiée : activités agroalimentaires (comme le négoce de blé, la production sucrière et la confiserie), fabrication de produits métalliques ou bien encore industrie de l habillement. Cette dernière activité représente d ailleurs une spécificité propre au territoire. En effet, sur les salariés travaillant en région dans l industrie de l habillement, plus de 86 % se trouvent dans l Aube. Par ailleurs, on peut observer une spécialisation dans les industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution (en lien avec la présence de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine). Caractéristiques de l emploi salarié industriel Effectifs salariés Poids du secteur Part des femmes Etab. employeurs Tous secteurs confondus ,0% 47,0% Industrie dont : ,1% 34,8% fabrication d'autres produits industriels ,2% 37,0% fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac ,9% 45,4% fab. d'équipements électriques, électroniques, informatiques, de machines ,2% 23,2% 47 - industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution ,5% 15,9% 73 - fabrication de matériels de transport 952 1,3% 16,5% 6 Source : Pôle emploi (données au 31 décembre 2009) Un effectif salarié en baisse sur la décennie Entre 1999 et 2009, l effectif salarié du secteur privé recule de 1,8 % dans l Aube, soit une perte de emplois. Cette diminution est toutefois moins marquée que dans les Ardennes (-5,7 %) ou qu en Haute-Marne (-5,2 %). La Marne a pour sa part vu son volume d emploi salarié augmenter de 2,6 %. Sur 10 ans, les villes de Troyes et de Romillysur-Seine enregistrent des pertes moyennes annuelles respectives de 315 et 129 salariés, un résultat en partie lié à d importantes restructurations dans la filière textile et habillement. Soulignons qu entre 2007 et 2009, si les quatre départements champardennais affichent une baisse de leur nombre de salariés, celle-ci est de -3,1 % dans l Aube contre -4,4 % en moyenne sur la région. Evolution de l emploi salarié aubois par commune ( ) 2009 Evo. sur 10 ans Evo. sur 5 ans Aube ,8% -2,8% Champagne-Ardenne ,1% -3,4% Source : Pôle emploi Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 6

69 Des effectifs qui diminuent fortement dans le secteur textile/habillement La baisse sur 10 ans de l emploi industriel atteint près de 30 % dans l Aube. A titre de comparaison, le recul s élève à 21,3 % en Champagne-Ardenne. L activité la plus touchée est celle de la fabrication de textiles, industries de l'habillement, industrie du cuir et de la chaussure, dont le volume d emploi salarié est passé de en 1999 à en 2009, soit une diminution de 58,1 %. Précisons que le déclin observé est comparable à l évolution nationale (-54,6 %). De fait, le poids de l emploi salarié dans l industrie est de 26,1 % fin 2009 dans le département contre 36,4 % 10 ans plus tôt. Jusqu alors principalement tournée vers la production d'articles de bonneterie, l industrie auboise cherche aujourd hui à se positionner sur d autres produits tels que les textiles techniques. Des services qui se développent davantage que dans les autres départements champardennais Entre 1999 et 2009, le nombre de salariés a progressé de 17,1 % dans les services, une hausse supérieure de 5,7 points à la moyenne régionale. Cette évolution dépasse également de 4 points celle observée dans la Marne, permettant à l Aube de se rapprocher du profil tertiaire de ce département voisin. Avec +38 %, la plus forte augmentation s observe dans l hébergement médico-social et social et action sociale sans hébergement. En 10 ans, le secteur de la construction a pour sa part vu son effectif conforté de plus de 25 % contre +16 % en moyenne régionale Evolution de l emploi salarié selon le secteur d activité Légende département : Industrie Construction Commerce Evo. sur 5 ans Base 100 en 1999 Aube -15,4% -5,2% Champagne-Ardenne salariés Base 100 en 1999 Aube Champagne-Ardenne 12,7% -3,9% 1,9% -1,2% sal sal salariés Aube Champagne-Ardenne salariés Base 100 en 1999 Evo. sur 1 an salariés Evolution de l emploi intérimaire (en équivalent temps plein) 2009 Evo. sur 5 ans Evo. sur 1 an Ensemble dont : ,3% -27,7% Industrie ,2% -43,6% Commerce 264 9,2% -14,7% Construction 435-8,1% -9,1% Services ,0% -9,7% Source : Pôle emploi Services Base 100 en 1999 Aube Champagne-Ardenne 1,0% 0,1% salariés salariés Source : Pôle emploi Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 7

70 Près de 6 % des aubois en emploi travaillent en dehors de la région 34 % des aubois exercent une activité dans leur commune de résidence, soit moins qu en région (42,5 %). Plus globalement, ils sont 92,5 % à être en emploi et à résider dans l Aube. Les actifs qui franchissent les limites départementales peuvent également traverser les frontières régionales. En effet, 5,8 % des actifs d origine auboise travaillent en dehors de la Champagne-Ardenne pour se rendre principalement en Seine-et-Marne (1 800 personnes) et dans l Yonne (1 550). A contrario, l Aube attire des actifs qui viennent pour l essentiel de la Marne (2 400). Département de travail Lieu de travail des actifs occupés aubois Lieu de travail Dans la commune de résidence 39,2% 34,0% Dans une autre commune du département 54,6% 58,5% Dans un autre département de la région 1,4% 1,7% Hors région 4,8% 5,8% Principaux échanges avec les autres départements Actifs résidant dans l Aube et travaillant dans Flux 2007 Seine et Marne Source : Insee, recensements de la population Actifs travaillant dans l Aube et résidant dans Département de résidence Flux 2007 Marne Yonne Marne Paris Haute-Marne 625 Haute-Marne 900 Seine et Marne 800 Yonne 700 Côte d Or 425 Des ouvriers moins nombreux qu en 1999 La répartition par catégorie sociale des actifs aubois diffère peu de celle de la région. Les ouvriers représentent 30,1 % de l ensemble des travailleurs, soit 0,7 point de plus qu en Champagne-Ardenne. En dépit d un recul de près de 5 points par rapport à 1999, cette proportion excède encore nettement la moyenne nationale (23,1 %). Cette évolution bénéficie notamment aux cadres, professions intellectuelles supérieures et aux employés. De fait, la proportion de cadres, professions intellectuelles supérieures (10 %) se rapproche du niveau régional (10,6 %) en Notons que, dans le commerce, 38,5 % des actifs appartiennent à la catégorie des employés, soit davantage qu à l échelle régionale (36,3 %) % Agriculteurs exploitants ,1% Artisans, comm. et chefs ent ,5% Cadres et professions intellectuelles supérieures ,0% Professions intermédiaires ,7% Employés ,6% Ouvriers qualifiés ,4% Ouvriers non qualifiés ,7% Ouvriers agricoles ,0% Champ : population active occupée de 15 ans ou plus Ensemble Agriculture Répartition des actifs occupés par catégorie sociale Répartition des actifs occupés par catégorie sociale et secteur d activité 9,7% 10,0% 21,7% 63,1% 28,6% 1,3% 2,5% 3,5% 30,1% 29,6% Industrie 4,8% 8,2% 19,9% 9,6% 57,4% Commerce 10,7% 7,1% 21,6% 38,5% 22,2% Construction 17,1% 3,7% 11,1% 5,9% 62,3% Services 3,8% 13,2% 26,2% 39,3% 17,5% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Agric. exploitants, artisans, comm, chefs ent. Cadres, prof. intellect sup. Prof. intermédiaires Employés Ouvriers Champ : population active occupée de 15 ans ou plus Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 8

71 Taux de chômage au 2 ème trimestre 2010 Marché du travail Aube : 9,7% Champagne-Ardenne : 9,5% Une progression du chômage de longue durée Fin juin 2010, personnes recherchent un emploi dans l Aube (catégories A, B et C). Les moins de 25 ans représentent 15,4 % de l ensemble des demandeurs, une part inférieure à celle de la région (16,4 %). Les chômeurs de longue durée sont également proportionnellement moins nombreux : 34,4 % contre 37,1 % en Champagne-Ardenne. Le taux de chômage du département s établit à 9,7 % à la fin du 1 er semestre 2010, soit un taux légèrement supérieur à la moyenne régionale (9,5 %). Ce taux est identique à celui constaté un an plus tôt. Alors qu entre juin 2008 et juin 2009, la progression du nombre de demandeurs d emploi a été semblable sur le territoire aubois et en Champagne-Ardenne, celle-ci a été un peu plus marquée sur le département l année suivante (+8,5 % contre +5,8 % en région). Cette plus forte hausse vaut notamment pour les personnes à la recherche d un emploi depuis plus d un an, dont le nombre a augmenté de 28,9 % sur un an, soit une différence de plus de 5 points avec le niveau régional. Signalons qu entre juin 2008 et juin 2010, la part des demandeurs d emploi de longue durée a enregistré une progression de près de 6 points sur le territoire. Fortement touché entre juin 2008 et juin 2009, le public jeune affiche depuis une relative stabilité. En juin 2010, l effectif de demandeurs de moins de 25 ans est similaire à celui observé il y a 5 ans. Indicateurs du marché du travail Evolution du nombre de demandeurs d emploi (cat. ABC) Base 100 en Base 100 en 2000 Base 100 en 2000 Champagne-Ardenne Aube Hommes Femmes DEFM DEFM DEFM DEFM de 25 à 49 ans Moins de 25 ans 50 ans et plus DEFM DEFM DEFM Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE (données CVS) Aube Champagne-Ardenne France métropolitaine Nombre Evolution sur 1 an** Nombre Evolution sur 1 an** Nombre Evolution sur 1 an** DEFM ABC* ,5% ,8% ,4% dont -25 ans ,5% ,8% ,2% dont - 25 ans niveau V et inférieur ,3% ,3% ,3% dont femmes ,4% ,7% ,8% dont > 1 an ,9% ,7% ,5% dont travailleurs handicapés ,6 % ,5% ,6% * DEFM ABC : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi - **évolution entre le 30 juin 2009 et le 30 juin 2010 Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 9

72 Niveau de formation des demandeurs d emploi de moins de 25 ans Fin juin 2010, 52,4 % des jeunes demandeurs ont un niveau V de formation, une proportion supérieure à celle du niveau régional (50,3 %). En parallèle, le niveau IV est moins bien représenté : 22,9 % contre 24,8 %. Il en est de même pour les niveaux III et plus : 11,1 % versus 12,1 %. Si entre juin 2009 et juin 2010, le nombre de demandeurs de moins de 25 ans est resté stable, une baisse s est produite parmi ceux détenant un niveau VI ou V bis de formation. Niveau de formation des demandeurs d emploi de moins de 25 ans (cat. ABC) Niveau de formation Nombre Evol. sur 5 ans Evol. sur 1 an Ensemble dont : ,8% 0,5% I et II (Bac + 3 ou +) 91 89,6% 33,8% III (Bac + 2 ans) ,7% 18,3% IV (Bac BTN BT BP) ,9% -0,9% V (BEP CAP) ,3% -1,3% VI et V bis ,8% -6,1% Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE (données au 30 juin 2010) Familles professionnelles des demandeurs d emploi Près de personnes à la recherche d un emploi sont enregistrées dans le domaine du sanitaire et social, services à la collectivité. Le commerce, réparation automobile, vente, alimentation, services aux personnes regroupe également demandeurs d emploi. On peut remarquer que le bâtiment et travaux publics comptabilise davantage de demandeurs qu il y a 5 ans. La hausse observée (+41,5 %) est supérieure à celle de la région (+32,5 %). Répartition des demandeurs d emploi par famille professionnelle (cat. ABC) Famille professionnelle Nombre Evol. sur 5 ans Evol. sur 1 an Agriculture, sylviculture, agroalimentaire ,2% 4,4% Bâtiment et travaux publics ,5% 7,1% Comm., repara auto, vente, aliment. serv personnes ,0% -1,2% Metal. méca, plasturg, textile, electro., chimi, energie ,5% 0,8% Sanitaire et social, services à la collectivité ,9% 1,1% Services aux entreprises (bureautique) ,5% -1,9% Tourisme, hotellerie 903-0,3% 2,0% Transport, logistique ,2% -1,4% Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE (données au 30 juin 2010) Evolution des offres d emploi Entre juillet 2009 et juin 2010, offres d emploi ont été déposées dans l Aube. Plus de 35 % de ces offres sont d une durée supérieure à 6 mois. En 2009, l agriculture, le commerce, réparation automobile, vente, alimentation, services aux personnes et le sanitaire et social, services à la collectivité ont collecté le plus grand nombre d offres d emploi. Notons que l agriculture a proposé la plus forte proportion de contrats saisonniers, avec plus de 94 % d offres d une durée inférieure à 6 mois. Par rapport à l année passée, le volume d offres d emploi a diminué notablement dans la métallurgie, mécanique, plasturgie, textile, électronique, chimie, énergie (-40,2 %), le transport, logistique (-36,1 %) et le bâtiment et travaux publics (-30,8 %) Evolution des offres d emploi (périodes de juillet à juin) offres durables Répartition des offres d emploi par famille professionnelle Famille professionnelle Offres totales Offres durables Evol. sur 5 ans Evol. sur 1 an Agriculture, sylviculture, agroalimentaire ,9% -4,5% -14,3% Base 100 en Offres totales Offres durables offres totales Source : Dares-Pôle emploi (données CVS) Bâtiment et travaux publics ,5% -27,5% -30,8% Comm., repara auto, vente, aliment. serv personnes ,2% -18,0% -12,1% Metal. méca, plasturg, textile, electro., chimi, energie ,7% -53,7% -40,2% Sanitaire et social, services à la collectivité ,6% 32,9% -12,1% Services aux entreprises (bureautique) ,3% 14,2% -15,8% Tourisme, hotellerie ,4% 11,0% -9,0% Transport, logistique ,6% -26,9% -36,1% Champ : offres totales d emploi et offres durables cumulées sur l année 2009 Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 10

73 Un taux de tension moyen de 0,6 offre pour une demande Sur la période comprise entre juillet 2009 et juin 2010, plus de 8 offres d emploi déposées sur 10 ont été satisfaites, dont 52 % dans un délai de moins d un mois. Le taux de tension moyen s élève à 0,6 offre pour une demande. Des difficultés de recrutement peuvent être enregistrées sur certains métiers au regard : - du taux de tension (rapport entre les offres d emploi et les demandes d emploi enregistrées) - du taux de satisfaction des offres - du délai de satisfaction des offres. Principaux métiers en tension* dans l Aube Offres totales d emploi Demandes d emploi enregistrées Taux de tension Taux de satisfaction Tx de satisfaction de l'offre à + 30 jours Tous métiers ,6 82,7% 48,0% Service en restauration ,8 72,1% 44,2% Personnel de cuisine ,8 72,8% 62,2% Pose de fermetures menuisées ,8 70,5% 55,4% Enseignement général du second degré ,1 71,7% 56,1% Formation professionnelle ,9 77,8% 51,4% Boucherie ,4 61,0% 59,0% Maintenance électrique ,0 73,3% 47,3% Soins infirmiers généralistes ,6 67,3% 86,8% Construction de routes et voies ,0 51,7% 63,3% Pâtisserie, confiserie, chocolaterie et glacerie ,9 51,3% 76,9% Installation et maintenance d'équipements industriels et d'exploitation ,9 52,4% 66,7% Maintenance d'engins de chantier, levage, manutention et de mach. agric ,5 64,2% 64,7% Aide agricole de production légumière ou végétale ,1 41,9% 55,6% Intervention socioculturelle ,8 69,6% 53,1% Réalisation et montage en tuyauterie ,6 78,0% 50,0% Préparation en pharmacie ,4 60,5% 56,5% Animation d'activités culturelles ou ludiques ,6 42,9% 20,0% Installation et maintenance télécoms et courants faibles ,7 77,8% 75,0% *Métiers dont le volume d offres déposées de juillet 2009 à fin juin 2010 est supérieur ou égal à 30, dits en tension au regard du taux de tension, du taux de satisfaction des offres, du délai de satisfaction des offres Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE L enquête BMO (Besoins en main d œuvre) estime à le nombre de projets de recrutement en 2010 dans l Aube. Près de 2 sur 5 sont considérés comme problématiques par les employeurs. Les difficultés de recrutement les plus fortes seraient rencontrées sur les métiers suivants : aide-soignant, infirmier, cadre infirmier et puéricultrice, télévendeur, conducteur de véhicule léger et ouvrier qualifié de la maintenance en mécanique. Métiers les plus difficiles à recruter dans l Aube Projets de recrutement Difficultés à recruter (%) Emplois saisonniers (%) Télévendeurs ,7 12,3 Aides à domicile, aides ménagères, travailleuses familiales ,1 17,6 Commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise) ,9 9,1 Maçons ,4 10,4 Assistantes maternelles ,0 3,4 Aides-soignants ,1 16,1 Ouvriers qualifiés de la maintenance en mécanique 75 85,9 6,5 Formateurs (y compris moniteurs d'auto-école) 72 73,4 14,0 Infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices 67 88,8 4,5 Source : Pôle emploi, enquête en besoin de main-d œuvre 2010 Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 11

74 Formation et insertion Une hausse marquée du nombre d étudiants aubois Dans l Aube, élèves du second degré sont scolarisés en lycée en C est 10 % de moins qu il y a 5 ans. Cette baisse apparaît légèrement moindre qu au niveau régional (-12,3 %). Porté entre autres par le dynamisme de l UTT (Université de Technologie de Troyes) et du groupe ESC Troyes (Ecole Supérieure de Commerce), le volume d étudiant a quant à lui progressé de près de 18 % sur 5 ans. Indiquons que ce territoire a pour objectif d accueillir étudiants d ici ces prochaines années. Nombre Aube Evo. sur 5 ans Champagne-Ardenne Nombre Evo. sur 5 ans Lycées dont : ,0% ,3% - cycle professionnel ,5% ,2% - cycle général & techno ,9% ,9% Enseignement supérieur* dont : ,9% ,1% - BTS ,1% ,6% - DUT 930-6,2% ,0% Des installations de centres d appel qui impliquent des formations de demandeurs d emploi En , demandeurs d emploi ont suivi une formation professionnelle qualifiante sur le territoire (donnée Conseil régional). Plus de 80 % d entre eux se sont formés à un niveau V. Trois familles professionnelles ont réuni près des trois quarts des personnes formées : le transport, logistique, le BTP et le commerce, réparation automobile, vente, alimentation, services aux personnes. Effectifs totaux en formation Sources : Conseil Régional Champagne-Ardenne, DRDAAF SRFD Champagne-Ardenne, Rectorat de l'académie de Reims (année scolaire ) * MESR DGESIP / DGRI SIES, Atlas régional - juin 2010 Effectifs totaux en formation professionnelle qualifiante selon la famille professionnelle Famille professionnelle Formation initiale sous statut scolaire Apprentissage Demandeur d emploi (1) Total Poids Ensemble dont : ,0% Agriculture, sylviculture, agroalimentaire ,0% Bâtiment et travaux publics ,4% Comm., repara auto, vente, aliment. serv personnes ,8% Metal. méca, plasturg, textile, electro., chimi, energie ,3% Sanitaire et social, services à la collectivité ,0% Services aux entreprises (bureautique) ,2% Tourisme, hotellerie ,3% Transport, logistique ,7% Entre juillet 2008 et juin 2009, 888 demandeurs d emploi de l Aube sont entrés en formation (dont le financement relève de Pôle emploi). Ce nombre relativement important représente plus de 30 % des entrants en formation de la région. Il s explique à la fois par des besoins spécifiques du territoire sur cette période (installation de centres d appel) et un accent mis sur les créateurs d entreprise. 1 Hors formations professionnalisantes et hors actions «préparatoires» Sources : Conseil Régional, DRDAAF, DRDASS, Rectorat de l Académie de Reims année scolaire Nombre d entrants en formations (formations dont le financement relève de Pôle emploi) AFPR* Formation conventionnée Total Poids Aube ,2% Champagne-Ardenne ,0% *AFPR : Action de formation préalable au recrutement Source : Pôle emploi, service Statistiques Etudes et Evaluations Période de juillet 2008 à juin 2009 Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 12

75 Localisation des établissements de formation professionnelle LYCEE AGRICOLE PRIVE DES CORDELIERS (168) LGT F. ET I. JOLIOT CURIE (29) LP DENIS DIDEROT (401) LYCEE AGRICOLE PRIVE (174) CFA INTERPROFESSIONNEL(816) CFA BATIMENT ET T.P. (502) LP GASTON BACHELARD (125) LPGT EDOUARD HERRIOT (547) CFA INDUSTRIE DE L'AUBE (142) CFA PHARMACIE DE L'AUBE (64) LGT CHRESTIEN DE TROYES (109) LP AVIAT (215) LP JEANNE MANCE (262) LP GABRIEL VOISIN (360) LP LA SALLE (507) LPGT LES LOMBARDS (650) LPGT M. DE CHAMPAGNE (540) LT ST JOSEPH (109) CFA AGRICOLE (189) LEGTA (173) LP DU VAL MORE (347) LEGTA (157) MFREO (14) LP : Lycée Professionnel LPGT : Lycée Professionnel Général et Technologique LPO : Lycée Polyvalent LGT : Lycée Général et Technologique MFREO : Maison Familiale Rurale d'education et d'orientation Sources : Rectorat de l Académie de Reims, DRDAAF, DRDASS, Conseil Régional, Afpa Effectifs (hors Afpa, PRF, DDRDASS) Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 13

76 Près de 2 jeunes aubois sur 5 ont un diplôme au moins équivalent au baccalauréat En 2007, 43,5 % des jeunes aubois âgés de 18 à 24 ans sont inscrits dans un établissement d enseignement, soit 3,2 points de moins qu en région. Indiquons qu en raison de l offre de formation développée, le taux de scolarisation est plus élevé dans la Marne (53,6 %). En considérant la population de 15 ans ou plus non scolarisée, on observe que près de 16 % des personnes ont un diplôme de niveau égal au moins à bac+2. Cette proportion est légèrement inférieure à la moyenne régionale (16,7 %). En parallèle, 44,8 % des aubois sont dépourvus de diplôme ou titulaires au plus du brevet. Précisons que c est le cas de plus de la moitié des femmes contre 38,7 % des hommes. On remarque toutefois une élévation du niveau de formation. En effet, en 1999, 52,7 % des aubois étaient peu ou pas diplômés, une différence de près de 8 points avec Si l on retient uniquement les ans, on s aperçoit que ces derniers sont plus diplômés que l ensemble de la population. Cette tranche d âge compte ainsi 22,2 % de titulaires d un baccalauréat ou brevet professionnel contre 12,9 % parmi les 15 ans ou plus. Les tests réalisés en 2009 lors de la journée d appel de préparation à la défense indiquent que 12,1 % des jeunes aubois présentent des difficultés de lecture. Cette proportion se situe entre les moyennes nationale (9,6 %) et régionale (13,1 %). 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 100% Aube Champagne-Ardenne France métropolitaine 95,0% 95,7% 96,3% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 51,6% 46,7% 43,5% 4,5% 5,8% ans ans ans 4,8 6,9 5,3 7,2 6,4 9,0 6,9 9,5 9,7 10,5 12,9 13,6 26,5 52,7 26,4 44,8 26,0 51,3 26,0 43, Aube 4,4 4,6 11,7 12,5 22,8 23,6 31,6 30,6 29,5 28,7 Aube Taux de scolarisation selon l âge Champagne-Ardenne Champagne-Ardenne 7,7% Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus (en %) Diplôme supérieur Bac + 2 Bac. Bac. Pro, BP CAP ou BEP Aucun diplôme, CEP, BEPC Source : Insee, recensements de la population Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 à 24 ans (en %) Diplôme supérieur Bac + 2 Bac. Bac. Pro, BP CAP ou BEP Aucun diplôme, CEP, BEPC Pourcentage de jeunes en difficulté de lecture (tests JAPD 2009) % Aube 12,1% Champagne-Ardenne 13,1% Source : Ministère de la Défense-DSN, MEN-DEPP Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 14

77 Entrées en alternance En 2009, l Aube dénombre entrées en alternance, dont près des deux tiers dans le cadre d un contrat d apprentissage. Insertion des apprentis Si la répartition par niveau de formation des apprentis issus d un CFA aubois évolue peu d une année à l autre, son observation sur l ensemble de la période de référence laisse toutefois entrevoir un fort repli du niveau V, les jeunes de ce niveau représentant 65,3 % de l effectif formé en contre 74 % quatre ans auparavant. Le recul de l apprentissage de niveau V enregistré entre et (-5,5 points) n est probablement pas sans lien avec la réforme du bac professionnel en 3 ans. Pour preuve, si les formations de niveaux supérieurs gagnent du terrain, cela est plus spécifiquement le cas du niveau IV, en hausse de 7,5 points en quatre ans, dont +4,9 points sur la dernière année. Relativement stables depuis , les formations de niveaux III et plus regroupent 5 % des apprentis, soit une minorité de jeunes au regard du public concerné tous départements de formation confondus (16 %). En dépit des évolutions à la baisse auxquelles il a été confronté, le niveau V pèse quant à lui davantage qu à l échelle régionale, où il rassemble 58,4 % de l ensemble des apprentis. Chaque année, une enquête d insertion professionnelle est réalisée par l Opeq auprès des apprentis 19 mois après leur sortie de formation. On observe entre autres que l insertion des apprentis s améliore à mesure que leur niveau augmente. Alors que le taux de placement en emploi en janvier 2010 avoisine 40 % pour les jeunes de niveau V, celui-ci s élève respectivement à 74,4 % et 66,7 % dans les niveaux IV et III et plus. Ajoutons que 19 mois après leur sortie de formation, les apprentis de niveau V sont plus touchés par une situation de chômage que ceux des niveaux supérieurs. En cinq ans, le taux de placement en emploi des apprentis formés dans l Aube a diminué de près de 5 points, atteignant ainsi 49,3 % en janvier Sur l ensemble de la période de référence, cette dégradation en matière d emploi s accompagne d une nette progression du chômage, celui-ci touchant une proportion de jeunes de 6,3 points supérieure à celle enregistrée en janvier Ce faisant, au terme de la dernière enquête, 19,3 % des apprentis formés dans le département sont à la recherche d un emploi, soit légèrement plus que tous départements confondus (18,5 %). Notons que cette proportion de demandeurs d emploi atteint plus de 28 % dans certaines filières telles que le commerce-vente-services. 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Nombre d entrées en alternance Type de contrat 2009 Apprentis Contrats de professionnalisation Evolution de la répartition des apprentis par niveau de formation ,8% 3,2% 3,5% 4,4% 5,0% 22,2% 24,5% 24,8% 24,8% 74,0% 72,3% 71,7% 70,8% 29,7% 65,3% ,7% 74,4% 33,3% 13,6% 10,2% Cumul de janvier 2010 à septembre ,7% 35,1% 23,1% 2,1% Niveaux III et plus Niveau IV Niveau V Evolution sur 1 an* Contrat de professionnalisation ,2% Contrat d'apprentissage ,8% * Taux d évolution annuel du cumul Source : Dares Niveaux III et + Niveau IV Niveau V Sources : Académie de Reims, Draaf Situation des apprentis selon le niveau de formation en janvier 2010 (19 mois après la sortie de formation) Emploi Formation Chômage Inactivité Source : Enquête sur l insertion des apprentis, OPEQ, 2010 Estimation à partir des résultats redressés de l enquête, données provisoires. Evolution de la situation des apprentis à 19 mois entre 2005 et En emploi 54,1% 52,3% 54,7% 55,0% 54,7% 49,3% Demandeurs d'emploi 13,0% 16,6% 13,8% 14,3% 20,3% 19,3% En formation 32,3% 30,4% 30,2% 28,5% 23,4% 29,4% Autre situation 0,6% 0,7% 1,3% 2,2% 1,6% 2,0% Total général 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Effectif Sources : Enquêtes sur l insertion des apprentis, OPEQ, 2005 à 2010 Estimation à partir des résultats redressés de l enquête, données 2010 provisoires. Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 15

78 Insertion des demandeurs d emploi stagiaires formés dans le cadre du PRF En , le quart des stagiaires formés dans l Aube a bénéficié d une action de type dynamique insertion. De fait et bien qu ayant formé une proportion de stagiaires comparable à celle observée au niveau régional, le transport-logistique se retrouve au second rang des filières les plus importantes en termes d effectif, avec près de 20 % du public accueilli sur le territoire aubois. Viennent ensuite les services, soit près de 16 % des stagiaires formés. Si cette répartition par spécialité de formation est relativement proche de la répartition régionale, en comparaison, le département a formé plus de stagiaires dans le BTP (11,7 % contre 6,8 %). A l inverse, d autres filières telles que l informatique-gestion-bureautique et la filière transversale ont accueilli proportionnellement moins de stagiaires qu en région. Effectif accueilli dans le cadre du PRF* ** Aube Effectif Champagne- Ardenne Effectif Agri/Agro 5,6% 72 5,1% 253 B.T.P. 11,7% 150 6,8% 336 Commerce 9,3% 119 9,8% 485 Culture - - 0,1% 8 Dynamique d insertion 25,0% ,5% 817 Hôtellerie-Restauration-Tourisme 2,0% 26 2,9% 142 Industrie 1,2% 15 4,1% 203 Informatique, Gestion, Bureautique 3,4% 44 9,2% 456 Santé 3,3% 43 4,8% 236 Services 15,9% ,0% 544 Sport 0,5% 6 1,9% 97 Transport-Logistique 19,9% ,5% Transversale 2,2% 28 7,3% 360 Total général 100,0% ,0% *Programme Régional de Formation **hors actions préparatoires Source : Conseil Régional Champagne-Ardenne, 2010 L insertion des Actions financées par le Conseil Régional Selon l enquête d insertion à six mois réalisée auprès des demandeurs d emploi formés dans le cadre du PRF , les meilleurs résultats sont obtenus dans l informatique-gestion-bureautique et la santé avec respectivement 74,2 % et 63 % de stagiaires en emploi en janvier Comptetenu des faibles effectifs répondants, ces résultats sont à prendre avec précaution. A l inverse, six mois après la fin de la formation, le transport-logistique et les dynamiques insertion dénombrent une proportion de chômeurs supérieure à 50 % contre près de 42 % en moyenne. Avec plus du quart de son effectif toujours en formation à six mois, soit trois fois plus de stagiaires que toutes filières confondues, le BTP est la spécialité auboise favorisant le plus la poursuite de formation. Entre 2005 et 2010, le taux de placement en emploi des stagiaires formés dans l Aube a reculé de plus de 7 points tandis que le chômage a progressé de près de 6 points. Pour autant, l Aube est le seul département champardennais où la situation des stagiaires s est améliorée sur la période récente. Sur la dernière année d observation, la proportion des demandeurs d emploi est en effet passée de 44,6 % à 41,8 %. Dans le même temps, la part des stagiaires en emploi a quant à elle gagné 1,2 point pour finalement atteindre 45,6 %, contre 44,9 % tous départements de formation confondus. Situation des stagiaires à 6 mois selon la spécialité de formation en janvier 2010 En emploi Demandeurs d'emploi En formation Autre situation Effectif total Agri/Agro 51,9% 35,2% ns ns 54 B.T.P. 38,9% 29,1% 26,2% 5,8% 103 Commerce 46,7% 41,3% ns 6,7% 75 Dynamique d insertion 41,0% 50,9% 2,2% 5,9% 222 Hôtellerie-Restauration-Tourisme 54,5% ns ns 11 Industrie 55,6% ns 9 Informatique, Gestion, Bureautique 74,2% 22,6% ns 31 Santé 63,0% ns ns ns 27 Services 48,5% 35,8% 11,2% 4,5% 134 Sport 83,3% ns 6 Transport-Logistique 41,8% 53,2% ns ns 141 Transversale ns 66,7% ns 15 Total général 45,6% 41,8% 7,4% 5,2% - Effectif ns : non significatif Source : enquête sur les stagiaires du PRF, OPEQ, 2010 (hors actions préparatoires) Evolution de la situation des stagiaires à 6 mois entre 2005 et En emploi 52,8% 52,7% 56,4% 51,2% 44,4% 45,6% Demandeurs d'emploi 35,9% 33,1% 34,0% 38,7% 44,6% 41,8% En formation 8,8% 9,5% 6,0% 6,8% 6,6% 7,4% Autre situation 2,5% 4,7% 3,6% 3,3% 4,4% 5,2% Total général 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Effectif Sources : enquêtes sur les stagiaires du PRF, OPEQ, 2005 à 2010 (hors actions préparatoires) Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 16

79 Demande sociale de formation A la rentrée 2009, l enseignement professionnel (CAP, BEP et Bac professionnel) offrait places de 1 ère année aux élèves aubois. Plus de 2 places sur 3 concernaient un diplôme de Bac professionnel. Parmi les CAP, la spécialité Employé de vente en produits d équipement a été la plus plébiscitée, avec en moyenne 3,6 vœux pour une place offerte. Les BEP maintenus suite à la réforme du Bac professionnel en 3 ans demeurent attractifs. En moyenne, il a été formulé deux vœux pour une place offerte. Contrairement aux autres départements, les Bacs professionnels de la filière production proposés dans l Aube ont recueilli plus de vœux que de places offertes. Affectation en CAP Capacité d'accueil Vœux 1 Taux d attractivité Services ,7 Production ,4 Total CAP ,5 Sens de lecture : un indice supérieur à 1 représente une filière «attractive». A l inverse, un indice inférieur à 1 révèle une filière «moins attractive». Champ : nombre de places en 1 ère année Source : SAIO, 2009/2010 Affectation en BEP Capacité d'accueil Vœux 1 Taux d attractivité Services ,0 Source : SAIO, 2009/2010 Taux d attractivité en BEP Affectation en Bac Professionnel Capacité d'accueil Vœux 1 Taux d attractivité Carrieres sanitaires et sociales Conduite et service ds transp. routier 1,7 2,2 Services Services ,2 Production ,1 Total BAC PRO 3 ans ,1 Source : SAIO, 2009/2010 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 Source : SAIO, 2009/2010 Taux d attractivité les plus forts et les plus faibles en CAP Agent polyvalent de restauration Cuisine 2,3 2,3 Employ.vente prdts. equip. 3,6 Maint. vehicules. auto Platrier plaquiste 2,1 2,1 Employe commerce multispéc. 2,3 Menuisier agencement Maint.materiels agricoles 0,8 0,6 Fleuriste 1,5 Menuisier installateur Peinture en carrosserie 0,6 0,6 Production Restaurant 0,8 Services 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 0,0 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 Source : SAIO, 2009/2010 Taux d attractivité les plus forts et les plus faibles en Bac Professionnel Metiers de la mode - vetements Techn. batiment gros œuvre Techn. maint. syst. energ. et clim. 1,4 1,8 1,7 Restauration Commerce 1,7 2,1 Syst. electro. numeriques 1,4 Secretariat 0,8 Techn. bat. etudes et eco. Maint. vehicules industriels 0,7 0,7 Comptabilite 0,4 Artisanat et met. d'art - ebeniste 0,6 Production Vente 0,4 Services 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 0,0 1,0 2,0 3,0 Source : SAIO, 2009/2010 Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 17

80 Carte des AIO (Accueil, Information et Orientation) APEC : Association pour l'emploi des Cadres APECITA : Association pour l'emploi des Cadres, Ingénieurs et Techniciens de l'agriculture BIJ : Bureau International Jeunesse CAD : Centre d'aide à la Décision CIJ : Centre Information Jeunesse CIO : Centre d'information et d'orientation EM : Espace Métiers MDE : Maison de l'emploi MDPH : Maison Départementale des Personnes Handicapées ML : Mission Locale PAIO : Permanence d'accueil, d'information et d'orientation PIJ : Point Information Jeunesse SIOU : Service d Information et d Orientation Universitaire Source : Arifor Réalisation : OPEQ,2010 Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 18

81 ZOOM PAR PUBLIC Département de l Aube Femmes Moins de 25 ans 50 ans et plus Ensemble POPULATION (1) (51,4%) (30,5%) (36,8%) EMPLOI ET ACTIVITE (1) Taux d emploi 58,0% 34,8% 51,1% 62,7% Catégorie socio-professionnelle (actifs en emploi) Agric. exploitants, artisans, comm, chefs ent. 6,1% 1,7% 15,6% 9,7% Cadres, prof. intellect sup. 7,6% 2,0% 13,3% 10,0% Prof. intermédiaires 23,9% 16,2% 20,1% 21,7% Employés 47,7% 38,0% 24,8% 28,6% Ouvriers 14,7% 42,1% 26,2% 30,1% Part dans la population active occupée salariée Ensemble des secteurs d activité 46,3% 10,4% 24,7% Agriculture 30,8% Industrie 34,5% Construction 8,8% Commerce 48,6% Services 57,3% MARCHE DU TRAVAIL (2) Nombre de demandeurs d emploi (51%) (15,4%) (19,5%) Evolution sur 1 an 8,4% 0,5% 18,2% 8,5% Part dans les familles professionnelles recherchées Agriculture, sylviculture, agroalimentaire 39,6% 11,5% 21,4% Bâtiment et travaux publics 4,3% 21,7% 12,8% Commerce, repara auto, vente, alimenta, serv personnes 63,7% 25% 12,1% Métallurgie, méca, plasturg, textile, electroniq, chimi, energie 40,8% 8% 28,5% Sanitaire et social, services à la collectivité 78,5% 8,3% 24,4% Services aux entreprises (bureautique) 76% 10,2% 20% Tourisme, hôtellerie 64,8% 21,8% 17,4% 903 Transport, logistique 18,5% 9,6% 17,4% FORMATION (1) Diplôme le plus élevé obtenu Aucun diplôme, CEP, BEPC 50,4% 29,5% 62,0% 44,8% CAP ou BEP 19,9% 31,6% 20,6% 26,4% Bac. Bac. Pro, BP 12,9% 22,8% 8,6% 12,9% Bac ,3% 11,7% 4,3% 9,0% Diplôme supérieur 6,5% 4,4% 4,5% 6,9% (1) (2) Source : Dares-Pôle emploi Traitement SESE DIRECCTE (données au 30 juin 2010) Avertissement valant pour l ensemble des graphiques et tableaux du document : En raison des arrondis, les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des composantes. Cahier de l OPEQ n 177 : Etat des lieux Territoire de l Aube (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 19

82 Observatoire Permanent de l Evolution des Qualifications de Champagne-Ardenne Mission : réaliser des études afin d informer les institutions publiques et les partenaires sociaux sur les besoins des entreprises en ressources humaines : emploi, qualification, formation initiale et continue dans le but d adapter les formations proposées en Champagne-Ardenne aux besoins exprimés par l économie régionale. Savoir-faire : évaluation des besoins des entreprises en personnel qualifié évaluation des besoins en formation initiale et continue analyse des marchés locaux du travail diagnostic des potentialités d emploi par métier Prestations : Atouts : enquêtes auprès des entreprises, des salariés et des stagiaires de la formation professionnelle analyses et diagnostics sur des métiers, des secteurs et des bassins d emploi animations de réunions, des exposés et des conférences publication des cahiers de l Opeq assimilation de données statistiques pour une lecture facile adaptation permanente d une méthodologie rigoureuse par des enquêtes qualitatives «sur mesure» base de données statistiques mise à jour en permanence parfaite connaissance de l offre régionale de formation contact permanent avec les entreprises régionales et syndicats professionnels

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84 Population et territoire Une faible densité de population En 2007, personnes résident en Haute-Marne, soit 14 % de la population régionale. La densité de population est de 30 habitants au km 2 contre 52 en Champagne- Ardenne et 114 au plan national. Le territoire compte un nombre plus important de communes de moins de 500 habitants (85,5 %) que la région (79,4 %). Remarquons que ces proportions sont toutes deux nettement supérieures au niveau national (56 %). Ce département apparaît comme le plus rural de Champagne-Ardenne. La population urbaine représente ainsi 53,3 % du nombre total d habitants contre 70,9 % à l échelle régionale. Saint-Dizier ( habitants) et Chaumont (24 321) figurent parmi les villes les plus peuplées de la Haute-Marne. Saint-Dizier 566 hab. / km 2 Chaumont 441 hab. / km 2 Langres 382 hab. / km 2 Densité de population par commune Une population plus âgée qu en région La pyramide des âges laisse entrevoir une population plus âgée qu au niveau régional. La proportion de haut-marnais d au moins 60 ans excède 25 % en 2007, soit 3,4 points de plus qu en Champagne-Ardenne. Comme le révèle l indice de vieillissement supérieur à 100, les 60 ans et plus sont désormais plus nombreux que les moins de 20 ans (25,1 % contre 23,4 %). Alors qu en 1999, la tranche d âge des 60 ans et plus représentait 23 % de la population départementale, cette proportion pourrait augmenter d une quinzaine de points d ici 2040 (dans l hypothèse du prolongement des tendances démographiques actuelles). 32,7% 33,9% 30,2% 32,9% 22,2% 19,0% 14,9% 14,2% Répartition de la population totale selon l âge Haute-Marne 60 ans ou plus De à ans De à ans Moins Moins de de ans ans Champagne-Ardenne Hommes : Femmes : ,2% 13,8% 27,9% 24,3% 30,9% 32,3% 27,1% 29,6% 40% 30% 20% 10% 0% 0% 10% 20% 30% 40% Indicateurs démographiques Nombre d habitants Densité (hab/km 2 ) Part population urbaine (%) Indice de vieillissement (1) Part -25 ans (%) Part 60 ans ou + (%) Haute-Marne , ,6 25,1 Champagne-Ardenne , ,2 21,7 France métropolitaine , ,0 21,7 1 Indice de vieillissement : nombre de personnes âgées de 60 ans ou plus pour 100 jeunes de moins de 20 ans *recensement de la population 2006 Cahier de l OPEQ n 179 : Etat des lieux Territoire de la Haute-Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 2

85 Un déficit migratoire récurrent Comme dans les Ardennes, une baisse démographique est observée en Haute-Marne. La décroissance de population constatée entre 1999 et Evolution de la population totale 2007 s explique par un solde migratoire négatif (-0,6 % en moyenne par an sur la période), non compensé par le solde naturel (+0,1 %). Signalons que l excédent naturel s érode : il était de 0,4 % dans les années En outre, depuis plusieurs décennies, le solde migratoire oscille entre -0,6 % et -0,9 %, une situation imputable en grande partie à de nombreux départs de jeunes qui quittent le domicile parental pour poursuivre leurs études ou obtenir leur premier emploi. Entre 2001 et 2006, on constate ainsi sur le département une perte annuelle de 38 jeunes de 18 à 24 ans pour présents. Tous âges confondus, le taux de migration annuel moyen s élève à -7 habitants pour résidents hab. France métro. 120 Champagne-Ardenne hab. Haute-Marne 80 Base 100 en hab * - *Estimation Omphale 2010 Taux annuel de migration nette pour habitants ( ) 15 Haute-Marne Champagne-Ardenne à 17 ans 18 à 24 ans 25 à 39 ans 40 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans ou + Tous âges Source : Insee, recensement de la population 2006 Des villes-centres touchées par la baisse démographique Le recul de population concerne davantage les espaces urbains que les espaces ruraux. Un dépeuplement des villes-centres est effectivement à déplorer. Selon une étude de l Insee (Insee Flash n 99), la dégradation de la situation de ces communes est trois fois plus importante en Haute- Marne que dans l ensemble des villes-centres de la région. Entre 1999 et 2007, on relève des diminutions de même ordre à Langres et à Saint- Saint-Dizier -484 hab. Evolution annuelle moyenne de la population ( ) Dizier (respectivement -1,6 % et -1,7 % en moyenne par an). Le recul est moins marqué pour Chaumont (-0,8 %). A l horizon 2020, la population hautmarnaise pourrait comptabiliser habitants de moins. Chaumont -207 hab. Langres -146 hab. Evolutions démographiques Source : Insee, recensements de la population Haute-Marne Champagne-Ardenne France métropolitaine Population 2020* Population Variation annuelle hab hab hab. Variation annuelle moyenne (%) -0,5 0,0 +0,7 - due au solde naturel (%) +0,1 +0,3 +0,4 - due au solde migratoire (%) -0,6-0,3 +0,3 Source : Insee, recensements de la population - *estimation Omphale 2010 Cahier de l OPEQ n 179 : Etat des lieux Territoire de la Haute-Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 3

86 Emploi et activité Un taux d emploi des moins de 25 ans plus élevé qu au niveau régional Parmi les actifs haut-marnais recensés en 2007, sont en emploi. Ces derniers représentent 13,6 % de l effectif régional. Le taux d emploi observé sur le département (62,7 %) est semblable au taux régional (62,5 %). Si le taux d emploi des moins de 25 ans (36,6 %) est plus élevé qu en région (33,8 %), l inverse est constaté pour les ans (33,5 % contre 35,9 %). Taux d activité (2) et taux d emploi en 2007 Haute-Marne Taux d activité : 70,6% Hommes : 75,2% Femmes : 65,8% Moins de 25 ans : 48,2% 55 à 64 ans : 36,0% Haute-Marne Taux d emploi : 62,7% Hommes : 68,4% Femmes : 56,8% Moins de 25 ans : 36,6% 55 à 64 ans : 33,5% (Région) (70,9%) (75,7%) (66,1%) (45,0%) (39,1%) (Région) (62,5%) (67,9%) (57,0%) (33,8%) (35,9%) 2 taux d'activité : rapport entre le nombre d'actifs de 15 à 64 ans (en emploi et au chômage) et l'ensemble de la population correspondante taux d'emploi : rapport entre le nombre d'actifs de 15 à 64 ans en emploi et l ensemble de la population correspondante Plus de la moitié des emplois haut-marnais se concentre sur trois villes On comptabilise emplois sur le département haut-marnais en L indice de concentration de l emploi, qui désigne le rapport entre le nombre d emplois sur le territoire et le nombre d actifs occupés qui y résident, est légèrement supérieur à 100. Les trois premières villes du département, à savoir Saint- Dizier, Chaumont et Langres, concentrent plus de la moitié des emplois. En termes de population, ces villes regroupent 31,9 % du nombre total d habitants en Haute-Marne. Saint-Dizier emplois Chaumont emplois Localisation des emplois haut-marnais Langres emplois Indicateurs de l emploi Haute-Marne Champagne-Ardenne France métropolitaine Population active occupée de 15 à 64 ans Taux d emploi (%) 62,7 62,5 63,7 Poids du tertiaire (%)* 55,5 63,2 71,9 Part de cadres, prof. intellect. sup. (%) 8,2 10,6 15,8 Part de l emploi salarié (%) 88,4 88,0 88,1 Sources : Insee, recensement de la population 2007 *Pôle emploi (données au 31 décembre 2009) Cahier de l OPEQ n 179 : Etat des lieux Territoire de la Haute-Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 4

87 Les secteurs d activité en Haute-Marne Répartition des actifs occupés haut-marnais de 15 ans ou plus par secteur d activité Spécialisation inférieure à la moyenne régionale Indice de spécialisation (4) Spécialisation supérieure à la moyenne régionale Agriculture 5,6% (4 172) (16 792) Industrie 22,5% Fab. autres produits industriels Transports et entreposage Hébergement et restauration Adm. pub., enseig., santé act. soc. Fab. de matériels de transport Construction Fab. aliments, boiss. & prdts base tabac Services 54,5% (40 679) Extr., énerg., eau, gestion déchets & dépol. Autres activités de services (8 114) Commerce 10,9% Commerce ; répar. automobile & motocycle Agriculture, sylviculture et pêche (4 859) Activités immobilières Construction 6,5% Activités financières et d'assurance Act. scientifiq. techniq., serv. adm. soutien Information et communication Fab. équip. élec., électr., inf. & machines Un département boisé 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 4 l indice de spécialisation d une branche est le poids de cette branche dans le département rapporté au poids de cette branche en région. Champ : population active occupée de 15 ans ou plus En 2007, l agriculture regroupe 5,6 % des emplois contre 6,6 % en Champagne-Ardenne. Les céréales et les oléoprotéagineux sont les principales cultures implantées sur le territoire. La Haute-Marne apparaît comme un département d élevage, avec un tiers du cheptel bovin champardennais élevé sur ses terres. Représentant près de hectares, les bois et forêts couvrent 40 % du département haut-marnais. Ce dernier se classe de fait parmi les départements les plus boisés de France. Indiquons qu en 2009, le département a été retenu, avec la Côte d Or, pour l implantation d un parc national dédié à la forêt feuillue de plaine. Un emploi dans les services moins présent qu au niveau régional Un peu plus de salariés travaillent dans le secteur privé fin 2009 en Haute-Marne. Parmi eux, 55,5 % ont un emploi dans le tertiaire, une sous-représentation de 7,7 points par rapport à la région. Ce secteur se décompose de la manière suivante : 37,6 % des salariés exercent dans les services et 17,9 % dans le commerce. Ces proportions sont moindres qu au niveau régional (respectivement 44,5 % et 18,7 %). Caractéristiques de l emploi salarié tertiaire Effectifs salariés Poids du secteur Part des femmes Etab. employeurs Tous secteurs confondus ,0% 41,9% Services dont : ,6% 60,0% administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale ,6% 78,6% activités scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien ,5% 52,9% transports et entreposage ,6% 20,8% hébergement et restauration ,8% 66,8% autres activités de services ,7% 67,6% activités financières et d'assurance 831 2,1% 69,4% activités immobilières 248 0,6% 56,5% 57 - information et communication 247 0,6% 57,1% 41 Commerce ,9% 53,0% 996 Source : Pôle emploi (données au 31 décembre 2009) Cahier de l OPEQ n 179 : Etat des lieux Territoire de la Haute-Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 5

88 Une caractéristique industrielle forte La Haute-Marne est le département le plus industrialisé de la région. En effet, le poids de son effectif salarié industriel atteint 35,5 %, distançant légèrement les Ardennes (34,6 %) et bien plus l Aube (26,1 %) et la Marne (22,2 %). A l image des Ardennes, la métallurgie et la fabrication de produits métalliques à l exception des machines et des équipements tiennent une place prépondérante : 44,1 % des effectifs salariés de l industrie travaillent dans ce secteur en Haute-Marne. Par conséquent, on relève parmi les grands établissements employeurs du département les forges de Courcelles et de Bologne ainsi que plusieurs fonderies (Hachette et Driout, Brousseval et Montreuil, Ferry Capitain). D autres secteurs se distinguent également, comme l industrie agro-alimentaire (industrie laitière notamment) et la fabrication de produits en caoutchouc ou en plastique. Dans un contexte soumis à une forte concurrence, le secteur industriel haut-marnais s oriente vers de nouveaux marchés (instruments de chirurgie, implants orthopédiques ). Caractéristiques de l emploi salarié industriel Effectifs salariés Poids du secteur Part des femmes Etab. employeurs Tous secteurs confondus ,0% 41,9% Industrie dont : ,5% 25,0% fabrication d'autres produits industriels ,0% 22,3% fab. de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac ,7% 48,3% fab. d'équipements électriques, électroniques, informatiques, de machines 695 1,7% 17,3% 26 - fabrication de matériels de transport 651 1,6% 18,9% 7 - industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution 561 1,4% 12,1% 50 Source : Pôle emploi (données au 31 décembre 2009) Une baisse des effectifs salariés sur la décennie Entre 1999 et 2009, l effectif salarié de Haute- Marne a reculé plus fortement qu au niveau régional (-5,2 % contre -1,1 %). De par ses spécialisations industrielles, le territoire a particulièrement été affecté par le retournement de conjoncture, son nombre de salariés diminuant de individus entre 2007 et 2009 (soit -6,5 %). Signalons qu en dépit d une reprise de l activité intérimaire à partir du 2 ème semestre 2009, le recours à ce type d emploi reste bien moins élevé en 2009 qu en 2008 au sein du département. Sur 10 ans, Saint-Dizier affiche une perte proche de 110 salariés en moyenne par an. Langres connaît également une baisse marquée (-75 salariés). Chaumont voit pour sa part son nombre de salariés progresser (+16 salariés). Evolution de l emploi salarié haut-marnais par commune ( ) 2009 Evo. sur 10 ans Evo. sur 5 ans Haute-Marne ,2% -5,9% Champagne-Ardenne ,1% -3,4% Source : Pôle emploi Cahier de l OPEQ n 179 : Etat des lieux Territoire de la Haute-Marne (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) - 6