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1 Dossier de presse Label DE GESTION COLOGIQUE DES ESPACES VERTS

2 Document imprimé sur du papier 100% recyclé écolabellisé

3 Communiqué de presse EcoJardin, le label de gestion écologique des espaces verts à vocation nationale, un outil technique et de communication Plante & Cité 1 et ses partenaires 2 étaient réunis mercredi 15 juin 2011, en présence de représentants des ministères de l Agriculture et du Développement Durable 3, pour le lancement officiel d EcoJardin, le nouveau label partagé de gestion écologique des espaces verts, et la mise à disposition des professionnels du référentiel technique associé. Ce projet, initié il y a un peu plus d un an, a pour objectif de mettre à disposition des gestionnaires un outil destiné à la fois à les accompagner dans l amélioration de leurs pratiques de gestion pour un entretien des espaces verts plus respectueux de l environnement, et à les aider à valoriser ces nouvelles approches tant auprès de leurs équipes que du grand public. Couvrant de multiples thématiques telles que la gestion de l eau et des sols, mais aussi l utilisation des produits phytosanitaires, le label contribue aux objectifs du plan Ecophyto Le référentiel et les grilles d évaluation du label EcoJardin, validés par le conseil scientifique de Plante & Cité, sont dès à présent disponibles en libre accès, pour une appropriation des exigences en vue des premiers audits dès le printemps prochain. Les huit domaines relevant de la gestion d un espace vert sont pris en compte par le référentiel : planification et intégration du site (intégration du site dans le réseau des espaces verts, etc.), sol (connaissance, préservation, etc.), eau (économie de la ressource, etc.), faune & flore (favoriser la biodiversité, choix des essences, proscription des produits phytosanitaires, réduction de la production de déchets verts, etc.), équipements et matériaux (limitation de l éclairage, etc.), matériels et engins (gestion des carburants, etc.), formations des agents, public (information, etc.). Les grilles d évaluation, précises et communes, composées de plus de 100 critères, seront utilisées lors des audits en vue de l attribution du label. Elles pourront également être utilisées par les gestionnaires comme outil d autoévaluation de leurs pratiques et donc servir, avec le référentiel, de levier de diffusion des bonnes pratiques. Le label, valable pour 3 ans, sera attribué après audit. Dans un souci de transparence et de qualité, il sera réalisé par des organismes compétents et indépendants, sélectionnés après une procédure de mise en concurrence. L obtention du label est conditionnée au respect d un certain nombre d engagements dans des pratiques de gestion écologique. Certains sont essentiels, le non-respect des critères correspondants est jugé rédhibitoire à l obtention 3Communiqué de presse

4 du label. Au nombre de 7 au total, on peut en particulier citer l utilisation de produits phytosanitaires issus de la chimie de synthèse, la présence de sols nus, ou encore la non évaluation des besoins en eau des végétaux. Communiqué de presse Le label sera attribué site à site mais une procédure d échantillonnage sera mise en place pour les maîtres d ouvrage souhaitant labelliser l ensemble des sites d une même classe d espace vert (tous leurs jardins par exemple) ou même l ensemble de leurs espaces verts toutes classes confondues. Coordonné par Plante & Cité pour sa construction, le label sera par la suite animé par une structure à but non lucratif. Le référentiel et les grilles d évaluation sont accessibles dès à présent sur le site Internet du label : Les grilles d évaluation sont finalisées pour la gestion des parcs et jardins, des espaces naturels et des cimetières. Elles seront complétées dans les prochains mois par de nouvelles grilles dédiées aux autres types d espaces verts ouverts au public. Tous les types d espaces verts, publics ou privés, gérés en régie ou par un prestataire extérieur, pourront être candidats au label à partir du moment où ils sont ouverts au public. Parcs et jardins, espaces naturels, cimetières, terrains de sport, mais aussi espaces d accompagnement d habitat, espaces verts d entreprise, campings ou sites d hébergement de vacances, etc. Le coût unitaire du label sera compris entre 500 et 1000 en fonction de la taille et du nombre de sites à auditer. En vue de la préparation de la première campagne d audits 2012, les maîtres d ouvrage candidats pourront se préinscrire dès à présent sur le site Internet dédié. Le référentiel, les grilles d évaluation et le label seront présentés lors du congrès des directeurs de parcs et jardins (AFDJEVP) les 15&16 septembre à Roubaix (59), le 4 octobre lors d une journée technique organisée par Plante & Cité à Lille (59), le 25 novembre lors de la conférence nationale de l AITF à Caen (14) et le 6 décembre à Lyon (69) lors du salon Paysalia. Contact presse : camille.jouglet@plante-et-cite.fr, Plante & cité, coordonnateur de ce projet, est le centre technique national sur les espaces verts et le paysage urbain regroupant collectivités et entreprises du paysage, reconnu par les pouvoirs publics. Plus d informations sur 2 Neuf villes françaises Besançon, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Orléans, Paris et Rennes, plusieurs réseaux professionnels AFDJEVP (Association Française des Directeurs de Jardins et d Espaces Verts Publics), AITF (Association des Ingénieurs Territoriaux de France) et ATTF (Association des Techniciens Territoriaux de France), le CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale), ainsi que le gestionnaire d espaces verts privés ouverts au public Pierre & Vacances Center Parcs. 3 C est à ce titre que cette action, pilotée par le ministère du Développement Durable, a bénéficié d un appui financier de l Office National de l Eau et des Milieux Aquatiques par les crédits issus de la redevance pour pollution diffuse attribués au financement du plan Ecophyto

5 Une construction collective Une caution scientifique et technique Dans le cadre de Avec le soutien de 5Communiqué de presse

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7 Présentation du projet EcoJardin, Un label et un référentiel de bonnes pratiques pour la gestion écologique des espaces verts Contexte Les gestionnaires d espaces verts s attachent depuis plusieurs années déjà à réduire les impacts environnementaux de leurs modes de gestion. Par ailleurs, les nouvelles pratiques dites «écologiques» sont de mieux en mieux acceptées, tant par les professionnels que par le public. Les mesures du gouvernement (Grenelle de l Environnement, Plan EcoPhyto 2018, etc.) vont également dans le sens de l écologie et de la préservation des ressources. Pour répondre aux attentes des gestionnaires d espaces verts, Plante & Cité 1, en partenariat avec neuf villes françaises 1, un gestionnaire privé 1, plusieurs réseaux professionnels 1 et le CNFPT 1, finalise actuellement une étude pour l élaboration collective d un référentiel de gestion écologique, véritable outil d aide à la décision pour accompagner les gestionnaires dans l évolution de leurs pratiques. Ce référentiel et ses indicateurs d évaluation seront accessibles à tous et libres d utilisation. Le label associé, attribué à la suite d une évaluation externe, garantit le respect par le gestionnaire d exigences en matière de modes de gestion écologique des espaces. 1- Voir la liste des partenaires ci-dessous. Objectifs L élaboration collective du référentiel et du label de gestion écologique Ecojardin vise à répondre à quatre objectifs majeurs : Encourager l adoption de pratiques de gestion des espaces verts respectueuses de l environnement par le plus grand nombre de gestionnaires Disposer d un outil méthodologique pour la mise en œuvre de la gestion écologique des espaces verts et l évaluation de l état de ces pratiques Disposer d un outil de communication mutualisé à destination du public Valoriser le travail des agents chargés de la mise en œuvre de ces nouvelles pratiques écologiques de gestion Partenaires Dans l objectif de construire un outil partagé et reconnu par les professionnels des espaces verts, utilisable par tous les gestionnaires privés et publics d espaces verts ouverts au public, le groupe de travail s est voulu diversifié : Plante & Cité Maîtres d ouvrage publics -collectivités territoriales- : Besançon, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Orléans, Paris et Rennes Maître d ouvrage privé d espaces verts ouverts au public : Groupe Pierre et Vacances Center Parcs Associations professionnelles : AFDJEVP (Association Française des Directeurs de Jardins et d Espaces Verts Publics), AITF (Association des Ingénieurs Territoriaux de France) et ATTF (Association des Techniciens Territoriaux de France) CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale) 7Présentation du projet

8 Mise en œuvre et calendrier Présentation du projet Moyens mobilisés : L élaboration du référentiel de gestion écologique des espaces verts fait l objet d un cofinancement ONEMA / Plante & Cité / Maîtres d ouvrage partenaires via leur adhésion à Plante & Cité. En effet, couvrant de multiples thématiques telles que la gestion de l eau et des sols, mais aussi de l utilisation des produits phytosanitaires, le label contribue aux objectifs du plan Ecophyto C est à ce titre que cette action, pilotée par le ministère du Développement Durable a bénéficié d un appui financier de l Office National de l Eau et des Milieux Aquatiques par les crédits issus de la redevance pour pollution diffuse attribués au financement du plan Ecophyto Calendrier Début de l étude : 7 avril 2010 Lancement officiel du label mise à disposition du référentiel et des grilles d évaluation : 15 juin 2011 Phase d appropriation du référentiel et des grilles par les gestionnaires : Préinscriptions pour le label dès aujourd hui (sur le site internet du label) Temps forts de l automne autour du label : Colloque AFDJEVP, Journée Technique Plante & Cité, Colloque AITF et Salon Paysalia Inscriptions en ligne dès l automne (sur le site internet du label) L extension du label aux autres classes d espaces verts (et la mise à disposition d un référentiel et des grilles d évaluation) se fera progressivement d ici mars 2012 Premiers audits de labellisation : printemps 2012 Présentation du référentiel Objectifs du référentiel Le référentiel a pour vocation d être un véritable outil méthodologique, un guide de bonnes pratiques à destination des jardiniers et des gestionnaires d espaces verts. Il répond à deux principaux objectifs : disposer d un langage commun guider les jardiniers et les gestionnaires d espaces verts vers de bonnes pratiques Il sera en outre caractérisé par les points suivants : libre d utilisation et accessible à tous dans un objectif d amélioration des pratiques compatible avec les différentes échelles de territoires adapté à l ensemble des typologies d espaces verts pouvant exister actualisable et évolutif 8

9 Espaces verts concernés Le référentiel concerne tous les types d espaces verts ouverts au public - publics ou privés, gérés en régie ou par prestation. On peut citer les exemples suivants : Espaces verts publics ouverts au public : parcs et jardins, espaces naturels, cimetières, terrains de sport, etc. Espaces verts privés ouverts au public : espaces d accompagnement d habitats, espaces verts d entreprise, campings & sites d hébergement vacances, etc. Composition du référentiel Le référentiel comporte huit domaines relevant de la gestion d un espace vert : Planification et intégration du site planification de la gestion globale du site en fonction de son organisation interne intégration du site dans le réseau des espaces verts du territoire liaison entre sites Sol connaissance des sols pour pouvoir mieux les gérer préservation des sols face aux risques amélioration des fonctions écologiques des sols gestion des cheminements Eau connaissance et suivi des ressources en eau disponibles (hors réseau) gestion de l eau optimisée en fonction des conditions pédoclimatiques limitation des consommations par la mise en place de mesures préventives gestion raisonnée de l eau des fontaines et bassins Faune & Flore connaissance, suivi et préservation de la biodiversité choix des végétaux adaptés au site conduite raisonnée des végétaux (taille raisonnée, tonte adaptée, préférence de fauche si possible, etc.) non utilisation de produits phytosanitaires issus de la chimie de synthèse et dangereux pour l environnement réduction de la production de déchets verts et valorisation des rémanents Equipements et matériaux connaissance du patrimoine et de ses usages mise en place d une politique d achats durables limitation de l éclairage Matériels et engins optimisation du parc gestion fine de la consommation en carburants fossiles Formations formation des agents dans les différents domaines de la gestion écologique Public sensibilisation du public 9Présentation du projet

10 Disponibilité Présentation du projet Le référentiel est accessible dès aujourd hui sur le site Internet du label. Il est aujourd hui finalisé pour la gestion des parcs et jardins, des espaces naturels et des cimetières, et il sera étendu progressivement aux autres types d espaces (terrains de sport, arbres d alignements, etc.). Présentation du label Le label est un outil de communication et de reconnaissance à destination du public, des équipes d entretien et des élus. Principes du label EcoJardin Les principes du processus de labellisation sont les suivants : Labellisation par site (vs. labellisation de services en charge de leur gestion), qui s assure toutefois que le gestionnaire du site est bien engagé dans une démarche globale de gestion écologique Attribution du label suite à des audits basés sur des grilles d évaluation communes et réalisés par des organismes externes compétents et indépendants Application du principe d amélioration continue Les grilles d évaluation Des grilles d évaluation ont été construites pour l évaluation des principes décrits dans le référentiel de gestion écologique. A l instar de celui-ci, les grilles d évaluation présentent un socle commun et se déclinent ensuite selon les différents types d espaces verts concernés (cimetières, espaces naturels, etc.). Les grilles d évaluation : reprennent les différents domaines de gestion développés dans le référentiel intègrent des indicateurs qualitatifs et quantitatifs s adaptent à chaque site audité (en fonction du patrimoine végétal et des pratiques de gestion) Les grilles d évaluation seront le support des audits externes réalisés en vue du label mais sont libres d accès pour une auto-évaluation des gestionnaires indépendamment du processus de labellisation. Système de notation Les critères des grilles d évaluation ont été hiérarchisés, en fonction de leur importance et de leur faisabilité. On distingue les trois cas suivants : les critères rédhibitoires : sans le respect de ces critères, l obtention du label n est pas possible les critères obligatoires : le respect de ces critères apporte des points pour obtenir le label, le non-respect en enlève les critères facultatifs : le respect de ces critères apporte des points bonus pour l obtention du label, leur non respect n est pas sanctionné. Exemples de critères jugés rédhibitoires : utilisation de produits phytosanitaires issus de la chimie de synthèse présence de sols nus non évaluation des besoins en eau des végétaux etc. 10

11 Pondération des domaines : les trois domaines les plus importants sont les domaines «eau», «sol» et «faune & flore», piliers de la gestion écologique. Présentation du projet Figure 1 : Pondération des différents domaines de gestion pour le label EcoJardin Echelle du label La procédure de labellisation des sites d un gestionnaire public ou privé pourra conduire à trois possibilités de reconnaissance des bonnes pratiques de gestion écologique des espaces verts : labellisation d un ou plusieurs sites clairement identifiés labellisation de l ensemble des sites d une même classe de la typologie AITF (avec procédure d échantillonnage des sites à auditer) labellisation de l intégralité des sites d un même gestionnaire (avec procédure d échantillonnage des sites à auditer) Procédure d attribution La procédure d attribution du label se déroulera en plusieurs étapes : Inscription du candidat auprès de la structure gestionnaire du label Audit externe et indépendant : contrôle externe et indépendant du candidat et du propriétaire du référentiel, par des organismes sélectionnés pour leurs compétences (par mise en concurrence) Attribution du label par le comité d attribution de la structure gestionnaire du label, sur la base de la note de l audit Communication autour des sites labellisés (panneau sur site, site Internet, etc.) Durée et coût du label Le label est attribué pour une durée de trois ans. Le coût du label sera de l ordre de 500 à 1000 en fonction de la taille et du nombre de sites à auditer. 11

12 Portage Présentation du projet La structure gestionnaire du label, à but non lucratif, aura un rôle de coordination de l ensemble de la procédure et sera l interlocutrice privilégiée des gestionnaires souhaitant s engager dans la démarche. Pour garantir transparence et fiabilité dans l attribution du label et l évolution des référentiels, elle mettra en place une organisation multi-acteurs pour la définition des orientations de la structure, ainsi qu un comité d attribution composé de l ensemble des parties prenantes du secteur (gestionnaires, réseaux professionnels, experts, Etat et associations naturalistes et d usagers, etc.). Plante & Cité assurera la fonction de structure gestionnaire relais, en attendant le choix d une structure définitive d ici début Disponibilité Les grilles d évaluation sont accessibles sur le site Internet du label (voir ci-dessous). Elles sont aujourd hui finalisées pour l audit des parcs et jardins, des espaces naturels et des cimetières. Les grilles d évaluation des autres classes d espaces verts (terrains de sport, arbres d alignements, etc.) seront livrées progressivement d ici le printemps Graphisme Nom et logo Le panneau de signalisation Plaquette d informations Une plaquette d information, disponible également sur le site web, est à disposition des gestionnaires. Site Internet 12

13 Témoignage des partenaires BESANCON - Les promenades des fortifications de Battant Lovée dans un méandre du Doubs, dominée par ses collines vertes et protégée par les fortifications de Vauban inscrites depuis 2008 au Patrimoine mondial de l UNESCO, Besançon est une cité où le patrimoine naturel et le patrimoine historique sont harmonieusement imbriqués. La capitale de la Franche-Comté n a pas attendu le Grenelle de l Environnement pour faire une gestion durable de ses espaces verts, naturels et forestiers qui couvrent 37% de son territoire. Préservation de la biodiversité, gestion différenciée, aménagement de corridors écologiques, certification du bois communal, mise en œuvre de techniques alternatives, recommandations au citoyen sont autant d actions menées au quotidien par la Ville de Besançon depuis de nombreuses années. Dès 1999, au début de la mise en œuvre du «zéro pesticide» et de la protection biologique dans les parcs et jardins urbains, il n a nullement été besoin d introduire de coccinelles, syrphes ou chrysopes, car il existait déjà une belle diversité d organismes auxiliaires, favorisée par les actions de gestion conduites avec prudence depuis près de trente ans. Depuis 2002, tout usage de pesticides est proscrit et les méthodes alternatives au désherbage ont été étendues ; la flore spontanée prend progressivement sa place. En 2010, dans le cadre du concours «Capitale française de la biodiversité», organisé par Natureparif, la Ville de Besançon s est vue décerner le 1er prix des Villes de plus de habitants. Les Promenades des fortifications de Battant Ce site accompagne les fortifications de Vauban et les promenades aménagées au XIXème siècle. Il correspond à une partie de la ceinture verte du centre ville, corridor écologique, et s inscrit dans le périmètre du Secteur sauvegardé du Centre ancien. Les promenades, succession de parcs et squares, englobent une grande diversité d espaces et de milieux, des plus secs aux plus humides, des plus horticoles aux plus proches du naturel ; ici, une promenade typique du XIXème siècle avec ses parterres de fleurs côtoie des prairies, des berges... Le site fait partie intégrante du refuge LPO, nouvellement créé, d une superficie de 27 ha. Il inclut ainsi la promenade des Glacis, structurée par Brice Michel à la fin du XIXème siècle sur les anciens glacis, après l abandon de leur fonction militaire, et le ruisseau de La Mouillère, Photo : Les promenades des fortifications de Battant résurgence vauclusienne, véritable originalité géologique. Le site des «Promenades des fortifications de Battant» est représentatif de l évolution des pratiques de gestion des espaces verts et naturels de la commune. La diversité biologique y est favorisée en prenant en compte les rythmes naturels de la faune et de la flore. L étude «Nature en ville» réalisée en 2002 dans le périmètre du Secteur sauvegardé du Centre ancien avait déjà observé la diversité biologique particulière de ce territoire. Dans ce coeur historique, l objectif est de concilier qualité des écosystèmes et fréquentation, entretien des espaces et valorisation des fortifications, dans le cadre d un projet permanent et évolutif, pour offrir un parc accueillant et vivant. Ce site bénéficie d une gestion différenciée. Trois modes de gestion des pelouses sont appliqués, en distinguant les pelouses d accompagnement du fleurissement, celles définies comme plus extensives et des prairies ; les fauches tardives effectuées sur les talus et banquettes des remparts favorisent le cycle biologique des espèces herbacées (plus de 38 espèces inventoriées) et la reproduction de la faune. Un corridor enherbé a été créé et, avec des fréquences d intervention moindres, la consommation d énergie fossile est réduite. Témoignage des partenaires 13

14 Témoignage des partenaires Le système d arrosage dissocie pelouses et massifs fleuris ; même en ce lieu d intérêt touristique, le jaunissement des pelouses est toléré et les prairies fauchées sont acceptées. Les massifs floraux intègrent des plantes vivaces nécessitant moins d intrants et ayant plus d intérêt pour l entomofaune indigène (plantes méllifères ou nectarifères), telles des apiacées, la vipérine, les silènes... Les plantes couvre-sol apportent leur contribution dans divers massifs, ou au pied d arbres. Pour la strate arbustive, le port naturel des arbustes est privilégié. Cette strate est en cours de confortement et le choix du végétal favorise des espèces adaptées ayant un rôle bénéfique pour la biodiversité (plantes nourricières ou plantes hôtes) : sureau, noisetier... Les arbres des promenades sont maintenus en port naturel. Lorsque des alignements accompagnent les voiries, une taille raisonnée est effectuée, privilégiant les coupes de petites sections. Les grands arbres font l objet d un suivi sanitaire régulier et les arbres à cavités sont conservés ; le site héberge plusieurs espèces d oiseaux cavernicoles et de chauves-souris. Le boisement de pente exposé au nord, surplombant le ruisseau, abrite également une faune variée. Les observations de la salamandre tachetée au niveau du ruisseau dénotent de l intérêt cumulé du ruisseau et du boisement. Les berges sont gérées selon un mode extensif. Hormis sur les surfaces engazonnées, les feuilles mortes ne sont pas ramassées à l automne. Elles sont maintenues dans les massifs ou boisements, sauf s il s agit de feuilles à décomposition lente ou de marronniers pour raison sanitaire (mineuses). L utilisation de paillage organique limite les déperditions en eau et maintient l humidité tout en évitant le tassement du sol et la pousse de la flore adventice. Le sol, en particulier des massifs floraux horticoles, est enrichi avec des amendements organiques et du compost «maison» issu de feuilles, de tailles diverses et de la tonte des promenades. Cet apport favorise l activité de la faune et la structure du sol. Sur l ensemble du site, aucun pesticide n est utilisé depuis Les parcelles des jardins familiaux d Isenbart, dont la gestion est confiée à l Association des jardins et vergers familiaux de Besançon et environs, sont cultivées sans pesticide ; une parcelle pédagogique est réservée pour les scolaires. Le rucher urbain «Abeille, sentinelle de l environnement» a été implanté à proximité de la source du ruisseau et des jardins. Les plantes invasives font l objet d un suivi. Le plan pluriannuel de régulation non chimique de la renouée du Japon intègre la zone infestée du site. Comme bon nombre d espaces verts et naturels bisontins, le site bénéficie des compétences des associations locales spécialisées, naturalistes... pour la réalisation des inventaires de la biodiversité... Les fortifications elles-mêmes et le bâti existant ménagent des anfractuosités qui sont le siège d une activité biologique dense. Les jardiniers bénéficient de formations naturalistes sur la connaissance de l entomofaune, la flore indigène ou la perception de la nature ordinaire en ville et de formations plus techniques sur le fleurissement pérenne, la gestion raisonnée de l arrosage... Ils deviennent des relais auprès de la population. Dès 2003, les promenades des fortifications de Battant ont accueilli des séances de sensibilisation des scolaires sur les insectes des parcs avec les animateurs de la Petite école dans la forêt, antenne pédagogique de la direction des Espaces verts. Le programme annuel des animations tout public «Nature et Culture» est devenu un support de communication essentiel pour la sensibilisation à la biodiversité urbaine et à l évolution des pratiques de gestion dans les jardins particuliers. Ces actions permettent aussi de faire connaître et témoigner de la qualité du milieu de vie bisontin, y compris en centre ville, dans ce site qui accueille chaque année des couples reproducteurs de harle bièvre. CONTACT ESPACES VERTS : Michèle MOUNEYRAC - Tél michele.mouneyrac@besancon.fr CONTACT PRESSE : Catherine ADAM - Tél catherine.adam@besancon.fr 14

15 Lille - La préservation de la biodiversité, moteurs d aménagement urbain et d écocitoyenneté Inscrite dans le Schéma de Développement des Parcs et Jardins et officialisée par le plan Biodiversité de la Ville de Lille, votés respectivement les 17 février et 27 juin, la préservation de la biodiversité a été placée depuis longtemps au cœur de l aménagement urbain et de la gestion des espaces publics lillois. Elle est un des axes thématiques de l agenda 21 lillois. Gestion respectueuse des jardins, apiculture, végétalisation des façades et des toitures, trame verte et bleue, jardins partagés, mais aussi sensibilisation du grand public et éducation dans les écoles et crèches, sont parmi les politiques de ce pôle piloté par Cyrille PRADAL, conseiller municipal aux économies d eau, à l apiculture urbaine, au parc zoologique et à la ferme pédagogique. Enjeu majeur du développement durable, la gestion respectueuse des jardins est, pour Martine AUBRY, Maire de Lille, et son Conseil Municipal, au-delà de la préoccupation environnementale, un atout pour améliorer la qualité de vie des habitants: espaces verts et de nature, qualité de l air, qualité du cadre de vie, éducation et découverte de la nature pour les plus jeunes, etc Le parc de la Citadelle, une gestion écologique poussée pour le jardin le plus fréquenté de Lille Les 70 hectares du Parc de la Citadelle en font, pour les habitants de notre ville historiquement très minérale, un poumon vert très fréquenté et pour de multiples usages. Ce lieu de patrimoine, de nature et de loisirs est un des 7 grands projets municipaux pour le mandat et une priorité dans le cadre de notre action sur les espaces verts. La Ville y a entrepris une démarche de gestion écologique qui fait du parc de la Citadelle un îlot de nature élément de la restauration de la biodiversité dans la Métropole lilloise. Témoignage des partenaires Photo : Pâturage au parc de la Citadelle La politique actuelle vise à restaurer la qualité écologique des milieux naturels présents dans ce parc boisé, tout en valorisant le patrimoine historique et militaire et en développant les pratiques de plein-air. L aménagement de gîtes pour les chauve-souris, les oiseaux et les insectes, la plantation d arbustes de la région et de plantes herbacées, la conservation du bois mort, le maintien des berges réalisé avec la technique du fascinage en branches de saule... sont autant d actions allant dans ce sens. A l opposé d une politique superficielle, cette gestion écologique s attache aux détails. Le bois mort est ainsi conservé sous toutes les formes : arbres morts debout, troncs couchés au sol, tas de bois, meules de branches... afin d offrir le gîte et le couvert aux nombreux insectes, champignons et autres bactéries, tous ces organismes dits saproxyliques dont le cycle de vie dépend de la présence de bois mort. Ces organismes sont en effet en voie de raréfaction dans les forêts de la région en raison de l absence de vieux arbres et d arbres morts. Grâce à ses arbres séculaires, à ses nombreuses pièces d eau et à ses prairies, le parc de la citadelle est rapidement devenu un milieu naturel d une grande valeur écologique. On y observe plusieurs espèces de chauve-souris (murins de Daubenton et murins à moustache) et de nombreuses espèces d oiseaux telles que le martin pêcheur, l épervier ou le pic épeichette. En 2010, une nouvelle étape a été franchie avec l arrivée d un taureau Highland et de poneys Shetland, qui assurent le pâturage des prairies en pied de rempart et participent à la sensibilisation des milliers de visiteurs, qui parcourent le site. 15

16 Témoignage des partenaires LYON - La gestion écologique des jardins lyonnais : L exemple du parc de Gerland (Lyon 7 ème ) Photo : Parc de Gerland Le Parc de Gerland, situé au sud de Lyon, au niveau de la confluence Rhône-Saône, est dédié aux loisirs, aux activités sportives et à la découverte de la nature. Parc récent créé en 2000, d une surface de 20 ha, il est le troisième parc paysager lyonnais, avec le Parc de la Tête d Or et le Parc des Hauteurs sur la colline de Fourvière. Malgré son importance et sa fréquentation, les jardiniers de la ville y pratiquent une gestion écologique. La gestion différenciée permet la coexistence d espaces très diversifiés : grandes prairies permettant les jeux, loisirs et manifestations grand public ; Mégaphorbiaie exubérante, bordée de canaux, qui invite le promeneur à découvrir l évolution, au fil des saisons, de végétaux cultivés en ligne, comme dans les pépinières de production ; prairie de fauche où chaque été les foins sont ramassés ; zone de ripisylve très naturelle où nichent plusieurs couples d oiseaux et même une population de castors d Europe Ces pratiques respectueuses de l environnement, sans utilisation de produits chimiques de synthèse depuis déjà de nombreuses années, tout en répondant aux attentes du plus grand nombre, préservent au maximum la biodiversité du site. Ainsi, le désherbage est fait manuellement ou à l aide de méthodes alternatives aux pesticides. Une partie des déchets végétaux est broyée sur place et réutilisée pour pailler les massifs, limitant ainsi l enherbement mais aussi les pertes d eau et le tassement du sol. Le reste des déchets végétaux sert à la production de compost sur une plate-forme toute proche. Les jardiniers n utilisent plus que des engrais et amendements organiques, issus de filières courtes, et calculent les apports en fonction des besoins précis des végétaux. De la même manière, l arrosage des pelouses est piloté par un ordinateur qui adapte les quantités d eau aux conditions météorologiques pour éviter tout gaspillage. Même les déplacements sont réfléchis et les jardiniers préfèrent la marche à pied, le vélo ou les petits véhicules électriques. Parce que la préservation de l environnement passe aussi par la sensibilisation du public, le parc dispose d un lieu d accueil et d exposition dédié aux amoureux du jardinage et du monde horticole : la Maison des Fleurs. En plus des expositions permanentes de graines, fruits, et d ouvrages spécialisés, des balades thématiques sont organisées au printemps et à l été, et permettent de découvrir les richesses de la nature en milieu urbain. Depuis 2009 enfin, de nouvelles corbeilles ont été mises en place pour permettre aux usagers de réaliser le tri de leurs déchets. 16

17 Marseille - Les parcs et jardins changent de cultures Le Service des Espaces verts, du Littoral et de la Mer a mis en oeuvre sur ses parcs, un mode de gestion des espaces verts respectueux de l environnement et s inscrivant dans le cadre du développement durable. Ce choix implique : Des méthodes d entretien plus douces (fauche plutôt que tonte, par exemple) Une gestion raisonnable de l eau L utilisation de plantes adaptées aux conditions locales (sécheresse, vent, sol calcaire) La suppression des traitements chimiques Avec pour objectif : La préservation des ressources naturelles La limitation des pollutions L augmentation de la diversité et de la richesse biologique (faune et flore) des espaces verts Témoignage des partenaires Photo 1 : Parc de la Moline Photo 2 : Parc de la Mathilde, prairie fleurie LE SQUARE DE LA JOLIETTE, conçu comme un fragment de nature en ville, affirme son identité méditerranéenne. Les plantes qu il héberge sont, pour la plupart, des «vagabondes», que l on rencontre fréquemment dans les friches de climat méditerranéen. Pensé dans un esprit plus sauvage et plus libre que la majorité des jardins urbains, il invite à poser un autre regard sur ces «mauvaises herbes» et sur ces plantes, familières mais si mal connues. Au PARC DE LA MATHILDE, une prairie fleurie, installée en lieu et place d un gazon traditionnel, favorise le retour le la flore locale spontanée et de la faune. Un paillage (ou mulching) utilisant les déchets de la fauche et de la paille des arbres et des arbustes permet de réduire l arrosage, et de limiter l utilisation des produits sanitaires. Au PARC DE LA MOLINE, les prairies fleuries évoquent l histoire agricole du quartier et évoluent au rythme des saisons. Le maintien d une strate herbacée haute, favorable aux insectes, permet un réensemencement naturel, et le choix des arbres (amandiers, jujubiers, érables, chênes ), essences locales par excellence, renforce l image de paysage méditerranéen. 17

18 Montpellier - Principes de gestion écologique des espaces verts Témoignage des partenaires Photo : Jardin botanique Dès 1995, est apparue la volonté d appliquer une gestion différenciée des espaces verts, permettant d ajuster au mieux l intensité de leur entretien à leurs usages. Ceci s est concrétisé par la répartition des espaces verts en trois catégories, de l entretien le plus intensif au plus extensif : «prestige», «normal» et «rustique». Un protocole d entretien a été défini pour chaque catégorie. Depuis, le SEV a mis en œuvre diverses actions en faveur de l environnement. On peut citer à titre d exemples l ouverture d une station de compostage des déchets verts en 1996 (station désormais gérée par la Communauté d agglomération de Montpellier) et la décision d abandonner l utilisation des produits phytosanitaires chimiques en Leur utilisation reste néanmoins tolérée dans les serres municipales, en cas d attaque de parasites qui risquerait de mettre en péril la production et qui n aura pas pu être jugulée par les moyens de lutte biologique. Des produits phytosanitaires sont également employés pour l entretien des cimetières et de certains espaces gérés par d autres services municipaux ou collectivités (notamment terrains de sports gérés par le Service des Sports, plateformes du tramway gérées par la Communauté d agglomération de Montpellier). Il reste donc encore des progrès à accomplir pour limiter l usage des produits phytosanitaires chimiques sur la Ville de Montpellier et les restreindre aux cas de risque avéré. En 2007, nous avons souhaité accentuer les efforts en instaurant une démarche d amélioration continue des pratiques : cette démarche s est formalisée sous forme d un Système de Management Environnemental*. Le SME* repose sur cinq groupes de travail : diversité végétale, maîtrise de l eau, gestion des déchets, pollutions et nuisances, formations. Les principales avancées réalisées sont la mise en place d une gestion centralisée de l arrosage permettant de raisonner celui-ci en fonction de l évapotranspiration potentielle* (ETP), la création de jardins secs comportant des plantes adaptées au climat et nécessitant très peu d arrosage, L inventaire et le suivi régulier des consommations des 450 compteurs répartis dans les parcs et aménagements. On note également l instauration du tri sélectif des déchets, grâce à la mise en place de conteneurs adaptés, dans les principaux parcs, dans les locaux de secteurs ainsi que dans les bureaux, et la réalisation de formations internes, par exemple l initiation à la botanique, dans le service. La Ville s est maintenant impliquée dans la protection de la biodiversité et a mis en place un plan pluriannuel ( ) regroupant une centaine d actions qui comprennent, entre autres, l entretien écologique des espaces verts. Par ailleurs, le SEV a décidé d organiser fin juin 2009 la première «Fête de la Biodiversité», manifestation à destination du grand public et des scolaires. Le but était de présenter l ensemble des actions en faveur de la biodiversité menées à Montpellier non seulement par la DIPAN, mais aussi par les organismes de recherche, les associations ou encore les institutions. Communiquer ainsi s avère indispensable pour que les habitants et les élus prennent conscience de l importance des enjeux environnementaux actuels. Nous avons célébré cette année, dans le cadre national de la fête de la Nature, la troisième édition de la fête de la biodiversité de Montpellier, qui prend ainsi son rythme de croisière 18

19 Nantes - Le parc du Grand Blottereau Nantes offre à ses habitants un patrimoine vert exceptionnel auquel ils sont très attachés hectares d espaces verts sont accessibles au public, soit 37 m2 par habitant, plus de 100 parcs et jardins (218 hectares), 46 km de promenades naturelles, 345 hectares d espaces boisés classés, 1 million de plantes produites par an pour assurer le fleurissement de la ville. Photo 1 et 2 : Le Parc du Grand Blottereau Le parc du grand Blottereau est un des fleurons des parcs nantais, d une surface de 6 hectares, traditionnellement en gestion «horticole», il décline des scènes paysagères évoquant différents climats de la planète (zone méditerranéenne, zone coréenne, zone américaine ). Depuis plus de 5 ans, les évolutions de gestion en faveur de l écologie en général et de la biodiversité en particulier ont été considérables dans ce parc. Témoignage des partenaires Précisons tout de même que les réflexions ayant abouti à ces évolutions de pratique ont permis d améliorer la qualité paysagère du site en retrouvant certaines perspectives historiques tout en étant un formidable levier en matière de management car l équipe a elle-même proposé à sa direction un plan de gestion du site entretenu. Citons quelques exemples de ces évolutions de pratiques : les pelouses étaient toutes tondues avec la tondeuse hélicoïdale. Aujourd hui, le plan de gestion proposée par l équipe permet de gérer une partie des surfaces en tonte hélicoïdale, une autre avec une tondeuse mulch et une autre en foin. Ces différents zonages ont été définies en fonction des potentialités écologiques du lieu (écotones notamment) et ont permis de maintenir les usages préexistants. Aussi, depuis 2 ans, les pelouses qui semblaient toutes homogènes commencent à exprimer leur diversité, laissant apparaître, par exemple, des centaines de cardamines dans les sites les plus frais, pour le plus grand plaisir du tondeur et des visiteurs des inventaires faunistiques et floristiques ont été menés, soit en interne avec le botaniste du service espaces verts accompagné des jardiniers de l équipe, soit en externe avec des bureaux d études spécialisés. Ces inventaires ont débouché sur des formations en écologie et des préconisations expliquées sur site aux jardiniers qui les ont mis en œuvre et qui s en sont inspirées pour étendre les possibilités d accueil de la faune sur le site l équipe est très impliquée à l échelle du service et deux de ses membres sont des «référents biodiversité» à l échelle du service espaces verts, ce qui leur permet d échanger fréquemment sur leurs pratiques avec les autres référents de la ville le parc du Grand Blottereau a la particularité d héberger un lycée horticole en son sein. Les nouvelles pratiques de gestion du site, premier lieu d exercices pratiques pour les élèves, ont naturellement conduit à créer un «jardin naturel pédagogique». Aujourd hui, ce jardin naturel est devenu une telle référence qu il sert de support aussi bien pour la sensibilisation d enfants des écoles primaires que pour des cours destinés au grand public et notamment aux jardiniers des jardins familiaux. Il est aussi une vitrine devant le grand rendez-vous annuel de la «Folie des plantes» accueillant personnes le temps d un week-end. 19

20 Témoignage des partenaires Orléans - La gestion écologique des espaces verts au Parc Floral de la Source Photo 1 : Parc de la Source Photo 2 et 3 : Signalétique au sein du parc de la Source Le site : Le Parc Floral (35 ha) est le site touristique le plus fréquenté du département du Loiret, façonné dans le respect du paysage naturel qui marque sa composition à la lisière de la Sologne et du Val de Loire. Il s inscrit entre aire urbaine et zone agricole. Une trame verte et bleue le relie à la Loire avec la «forêt galerie» enveloppant la rivière Loiret qui y prend sa source. Il s étend sur un vaste réseau aquifère participant à l alimentation en eau potable de l agglomération orléanaise. Cette situation oblige à des pratiques d entretien respectant la ressource en eau. Celles ci s attachent à maintenir l équilibre entre la composition horticole et l écrin naturel du parc en répondant aux principes d une gestion différenciée. Le sol : Les particularités géologiques du site et les nombreux travaux d aménagements et de restauration conduits dans le parc ont engendré de nombreuses analyses de sol qui permettent de bien le connaître sur le plan physique contrairement à ses caractéristiques biologiques. La couverture végétale est systématique, dans le cadre du plan de gestion, elle évolue fortement en sous bois pour favoriser la flore spontanée et la régénération des ligneux. La matière organique produite est recyclée dans le parc, limitant ainsi les transports et réduisant la fumure minérale, toutefois sa quantification reste à faire. L entretien des surfaces minérales fait appel à des techniques alternatives de désherbage. L eau : La ressource souterraine en eau est utilisée pour l irrigation différenciée et quantifiée. Une étude a été réalisée pour proposer différentes hypothèses visant à l économiser et à diversifier ses origines : étanchéité du réseau, utilisation des eaux de rejet de la station d épuration voisine et des eaux de pluie récupérées sur les bâtiments. Une tourbière créée récemment est alimentée par l eau de pluie collectée sur toiture. L évolution climatique et les arrêtés d interdiction d arrosage qui s ensuivent, doivent orienter les choix notamment pour le fleurissement vers une palette végétale appropriée à cette forte contrainte. Le jaunissement d une partie des pelouses est admis. L eau des fontaines puisée dans la nappe y retourne directement sans dispositif complexe et coûteux de recyclage La faune et la flore : Une analyse approfondie de la biodiversité sur l ensemble du territoire d Orléans menée en 2009 a mis en évidence le potentiel exceptionnel du Parc dans ce domaine. Notons en particulier la présence de nombreuses espèces de chiroptères dont certaines peu communes. Les populations d insectes y sont favorisées : prairies mellifères, hôtels à insectes, voire magnifiées et valorisées avec la serre à papillons. 20

21 L ensemble des strates (végétales et aquatiques) sont présentes. L écrin initial du parc, forêt solognote, est préservé et bénéficie d un plan de gestion en cours de validation. Au cours du temps le Val s est enrichi d un patrimoine horticole ornemental, fruitier et maraîcher, vitrine du savoir faire des horticulteurs locaux. Longtemps associé au qualificatif floral de la dénomination du parc, le fleurissement à base d annuelles évolue constamment avec la plantation de vivaces en progression, de bulbes naturalisés voire de semis en place. Désormais la mise en œuvre de méthode d entretien ne faisant intervenir aucun produit chimique est devenue la règle. La protection biologique intégrée ou l usage du paillage dans l entretien des massifs sont deux exemples des méthodes alternatives déjà largement utilisées au sein du Parc. Les équipements et matériaux : Ce domaine est plus particulièrement pris en compte dans les travaux d aménagement et de restauration où par exemple dans le cadre du mobilier priment essentiellement les critères de confort, d esthétique et de durabilité. L éclairage est conjoncturel en lien avec l événementiel. Le matériel : Le parc a été l un des premiers sites à utiliser des engins de transport électriques. Une attention particulière est portée sur la période d usage des engins à moteur thermique par rapport à la présence du public. Les déplacements intra-muros sont pédestres ou cyclistes. Le parc pourrait constituer une vitrine de matériels novateurs. La formation : L entretien différencié, les techniques alternatives d entretien, les fondamentaux de l écologie, l accueil du public font partie des thèmes de formation suivis par les agents. En complément de son savoir faire horticole de base, le jardinier qui jadis devait maîtriser la conduite du jardin en usant de toute la gamme des artifices mis à sa disposition doit désormais considérer la nature non plus comme hostile mais comme complice. Il lui faut donc la mieux connaître. Témoignage des partenaires Le public : Le Parc Floral attache une grande importance à la qualité d accueil et d écoute des visiteurs. Son évolution vers plus de nature correspond à l attente croissante du public comme le montrent de nombreuses enquêtes nationales. Les nostalgiques du «tout fleuri» qui peuvent manifester une certaine déception doivent être accompagnés dans l évolution de leur ressenti. Le parc s emploie par des expositions, animations, supports de communication à accompagner ce changement. Conclusion : Le référentiel de gestion écologique doit être approprié par les jardiniers et compris du public dans les effets de sa mise en œuvre. L obtention du label, outre la satisfaction induite, doit constituer un outil de communication et de vigilance pour propager ces bonnes pratiques sur les espaces privés et publics. Cet enjeu écologique doit être quantifié économiquement. A l occasion de la refonte de la signalétique un concours a été lancé, en partenariat avec l Ecole Supérieure d Art et de Design d Orléans auprès des étudiants. Le projet retenu est inspiré du motif de la haie qui peut être une formidable niche pour la faune et la flore. Les supports signalétiques sont donc conçus pour être habités par la flore environnante. 21

22 Paris - Des espaces verts écologiques au cœur de Paris Témoignage des partenaires Les pratiques de gestion écologique, déjà largement répandues, se généralisent progressivement dans les 500 espaces verts gérés par la Direction des Espaces Verts et de l Environnement. Elles concilient la préservation de l environnement, le développement de la biodiversité, la prise en compte des usages et le respect du patrimoine paysager du jardin. Photo 1 : Emergence de milieux riches en biodiversité avec l arrêt des tontes et le fauchage annuel. Jardin Naturel 20 ème. Crédit photos : N.Robin Photo 2 : Orchidées se développant dans une pelouse aux Invalides suite à l arrêt du désherbage chimique et à la réduction des fréquences de tonte. Crédit photos : C.Dagneaux Ainsi, l utilisation des produits chimiques pour l entretien des végétaux a quasiment disparu, remplacée par des pratiques plus respectueuses de la santé et des milieux. Associée à une gestion différenciée des espaces verts, par exemple la diminution de la fréquence de taille et de tonte, ces pratiques ont permis un retour de la flore spontanée, ce que l on appelait naguère «les mauvaises herbes» mais aussi des plantes rares et de la faune d accompagnement. La gestion des résidus de taille et de tonte des végétaux tend vers le «zéro déchet exporté»: ces «coupes» sont soit broyées et répandues dans les massifs, protégeant le sol et permettent de réduire l arrosage, en limitant l évaporation de l eau, soit compostées au sein du jardin sur des plateformes modulables. Les équipes de jardiniers s appliquent à développer des lieux d observation de la biodiversité. Ainsi, au Square du Temple, deux zones refuges ont été créées pour la faune et la flore, participant dans Paris au développement d espaces favorables non seulement à la migration des espèces animales et végétales, mais aussi à leur implantation. Photo 3 : Paillage au square Charles Péguy crédit photos : B.Lefort Photo 4 : Paillage au square Charles Painlevé. Crédit photos : B.Lefort La gestion écologique implique la totalité des agents dans une démarche de développement durable. Photo 5 : Espace protégé au square du Temple. Crédit photos : DEVE Cette démarche est déjà valorisée par une labellisation parisienne site par site, à la suite d audit réalisé par un organisme indépendant, Arbor&Sens, et un bureau d études spécialisé en écologie, Biodiversita. L objectif sur la mandature est de généraliser progressivement la labellisation à l ensemble des jardins et aux deux bois parisiens, la labellisation étant un outil moteur de reconnaissance des pratiques écologiques. Prolongement de la démarche, la labellisation nationale des jardins et des deux bois pourra être visée. Elle deviendra également un moteur de promotion de la gestion écologique auprès de tous les gestionnaires du territoire parisien. 22

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