Journal. Société Algérienne d Oncologie Médicale. X es JICC. Oncogériatrie. RECUEIL DES ABSTRACTS Communications orales et posters.

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1 Journal X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine N 6 - Octobre 204 Société Algérienne d Oncologie Médicale de la Publication officielle de la Société Algérienne d Oncologie Médicale ISSN Tél/Fax S.A.O.Mhttp // X es JICC Oncogériatrie 0-2 Octobre 204 INESMC, Faculté de médecine, Université 3, Constantine, Algérie RECUEIL DES ABSTRACTS Communications orales et posters

2 Journal de la Société Algérienne d Oncologie Médicale Édité par le Fascicule de la Santé Copyright Editions Les Fascicules de la Santé Cité des 95 logements, Bis, Bt D, Dely Ibrahim - Alger sante_fas@yahoo.fr /

3 0 e JICC X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 3 Sous le haut patronage de Monsieur le Ministre De la Santé de la Population et de la Réforme Hospitalière La Société Algérienne d Oncologie Médicale (SAOM) En collaboration avec La Faculté de Médecine de Constantine Le Centre Hospitalo - Universitaire Docteur BEN BADIS L'Etablissement Hospitalier Didouche Mourad & La Société Francophone d'oncogériatrie (SoFOG) X es JICC Les 0 es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine Oncogériatrie 0-2 Octobre 204 INESMC, Faculté de médecine, Université 3, Constantine, Algérie Comité scientifique K. Bouzid H. Cure A. Bensalem M. Sadouki H. Chaouche R. Ferhat H. Mahfouf Comité d'organisation K. Bouzid A. Bensalem A. Djemaa S. Khelifi touhami O.n. Belhadj mostefa S. Djeghim A. Ammari N. Ferdi A. Boulacel H. Mahfouf M. Oukkal

4 4 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine RECUEIL DES ABSTRACTS Communications orales (CO) P5-P Communications posters (P) P2-P82

5 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 5 CO Chirurgie des cancers colorectaux par laparoscopie chez les patients de plus de 70 ans : pourquoi pas? Abid M, Mansouri MA, Ouragui S. Introduction : La chirurgie laparoscopique pour cancer a été validée par plusieurs études randomisée. Ces études ont néanmoins pris parmi les critères d exclusion, un âge supérieur à 70 ans à cause des co-morbidités fréquemment rencontrées. Objectif : Evaluer la faisabilité de la chirurgie laparoscopique colorectale chez des patients âgés de plus de 70 ans. Matériel et méthode : De novembre 20 à juin 204, cinquante résection colorectale par laparoscopie ont été réalisées au service de chirurgie de la clinique Debussy (H=28 ; F=22 avec un âge moyen de 55 ans). Dix patients (20%) avaient un âge supérieur ou égal à 70 ans (H=6 ; F=4). Six patients avaient une localisation colique gauche et 4 localisations rectales. Aucun patient ne présentés de métastases à distance. Huit patients été classés ASA, patient ASA 2 et patient ASA3. Le taux de résécabilité été de 00% (6résections segmentaires, résection antérieure et enfin 4 exérèses totales du mesorectum avec anastomose coloanale). Une iléostomie de protection a été réalisée dans 3 cas. La mortalité postopératoire été de 0% et la morbidité globale été de 0% ( cas d occlusion intestinale au 7 è jour postopératoire). La durée de séjour postopératoire été de 4 jours en moyenne et l alimentation autorisée des le er jour post-post opératoire. Conclusion : La chirurgie laparoscopique pour cancer colorectal doit être proposée chez des patients sélectionnés, âgés de plus de 70 ans. Elle permet d améliorer les suites postopératoires avec un faible risque de morbi-mortalité postopératoire. CO2 Le cancer chez la personne âgée : Etat des lieux. A. Bensalem SOM EHDM Constantine L oncogériatrie clinique s adresse à une population à la fois atteinte d un cancer et âgée. La collaboration entre oncologues et gériatriques doit permettre de répondre à un certain nombre de questions: Quels patients traiter? Comment ne pas traiter suffisamment des patients par peur des toxicités des médicaments? Quelle qualité de vie pour les patients âgés atteints de cancer? Ce qui est sûr, il est important de connaitre les caractéristiques du cancer mais aussi celles du patient âgé atteint de cancer afin d élaborer le programme personnalisé de prise en charge du malade et de son cancer. Il faudrait définir, à la réception du patient : - Les conditions socio-économiques du patient. - La nature et les modalités de prise en charge des différentes pathologies cancéreuses et leur degré de gravité, les thérapeutiques à prévoir. - Le retentissement du cancer sur le statut fonctionnel - Un suivi régulier afin d avoir la meilleure qualité de vie possible Ce ne sont pas tous les patients âgés qui nécessitent une évaluation gériatrique approfondie. Ce sont ceux qui présentent des co-morbidités et des problèmes gériatriques qui nécessitent toute l attention possible. L oncogériatrie est un vrai exemple de pluridisciplinarité et impose un dispositif particulier afin de garantir aux patients et à leur entourage une prise en charge optimale. CO3 Liver resections in advanced age patients. K. Boudjema Service de chirurgie hépatobiliaire et digestive. CHU de Rennes. France As the general population is aging, surgery in elderly patients has become a major public health issue. This basic question is especially true for liver resection (LR). We retrospectively analyzed the operative risks in the elderly patients operated in our unit while liver surgery technique has dramatically improved. Retrospective analysis of a large recent and monocentric database of LR was performed between January, 2005 and May 3, 20. Patients were categorized into three groups (<60, 60-74, and 75 years old) to analyze postoperative outcomes and -year mortality. Clinicopathologic factors likely to influence outcomes were assessed by univariate and multivariate analysis. Altogether,,00 consecutive LRs were performed in 92 patients (mean age 62 ± 3 years). The distribution of the LR by age was 372 (37.2%), 477 (47.6 %), and 52 (5.2%) in patients <60, 60-74, and 75 years, respectively. The overall morbidity and mortality rates were 33.3 and 2.5 %, respectively. Age 75 years was independently associated with postoperative mortality [odds ratio (OR) 4.75, 95% confidence interval (CI).5-5.; p = 0.008] and -year mortality (OR 2.8, 95 % CI.2-6.6; p = 0.05). The postoperative complication rate (p = 0.26) was not increased, even for major complications (p = 0.09). The other independent risk factors for mortality were a cirrhotic liver (p = 0.07), preoperative arterial chemoembolization (p = 0.00), caval vein clamping (p = 0.00), and intraoperative blood transfusion (p = 0.044). Age beyond 75 years represent a risk factor of death after LR and should be avoided after chemoembolization or in cirrhotic patients. A specific assessment using geriatric indexes might be the key to success in this population. CO4 Spécificités oncogériatriques de la prise en charge des cancers urologiques. K. Chettibi ; M.M. Atoui ; K. Atoui ; M. Nouacer ; H. Chouakria ; M. Nedjar ; A. Khenniche ; A. Kadi Objectifs : Identifier les spécificités oncogériatriques de la prise en charge des cancers urologiques. Comment assurer une approche oncogériatrique pour une évaluation optimale et offrir un traitement individualisé optimal Matériels et méthodes : Revue de la littérature par une recherche bibliographique avancée sur les 0 dernières années Conclusion : L oncologie gériatrique n est pas une sous-spécialité en soi, mais un concept qui devient une pratique. Les cancers urologiques chez les sujets âgés présentent des spécificités qui méritent d être considérées dans la prise en charge de cette catégorie de patients. CO5 PEC du cancer bronchique non a petites cellules au stade avancé chez le sujet âgé. Romain CORRE L augmentation de l espérance de vie dans la population générale associée à l augmentation du risque de survenue d un cancer avec l âge ont conduit à une augmentation de l incidence du cancer bronchique dans la population âgée. Environ 50% des nouveaux cas de CBNPC sont diagnostiqués chez des patients de plus de 65 ans et 30 à 40% chez des patients de plus de 70 ans. Aux vues de la pyramide des âges, cette situation est amenée à se pérenniser voire à s aggraver. Une mono-chimiothérapie par une drogue de troisième génération a longtemps été le standard de traitement du cancer bronchique non à petites cellules au stade avancé. Mais la supériorité en survie globale d une bithérapie à base de carboplatine sur une monothérapie chez les sujets âgés indépendants a été récemment démontrée par l étude IFCT Les biothérapies constituent également un réel progrès dans certaines situations. La difficulté principale réside dans la sélection des patients qui vont réellement bénéficier de ces avancées thérapeutiques. La réalisation d une évaluation gériatrique est actuellement recommandée par la SIOG, l EORTC et le NCCN afin de détecter la vulnérabilité et la tolérance aux traitements. L étude GFPC-GECP ESOGIA a comparé, à travers une étude de phase III randomisée, un algorithme d attribution des traitements (bithérapie à base de carboplatine, monothérapie par docetaxel) basé sur les critères usuels que sont le PS et l âge, à un algorithme expérimental d attribution des traitements (bithé-

6 6 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine rapie à base de carboplatine, monothérapie par docétaxel ou meilleurs soins de support) basé sur les résultats d une évaluation gériatrique standardisée. Cette étude n a pas démontré d amélioration de son critère principal qui était le temps jusqu à échec du traitement. Par contre, l utilisation de l évaluation gériatrique a permis de significativement diminuer le nombre d échec du traitement par toxicité, le nombre d effets secondaires tous grades confondus. De plus, elle a permis d identifier un groupe de patients (56/243 (23%)) dont le pronostic spontané est particulièrement sombre avec une médiane de survie de 2.8 mois. D autres études sont nécessaires en particulier pour mieux définir la stratégie de traitement chez les patients âgés fragiles mais aussi afin d affiner les outils gériatriques les plus pertinents pour détecter la fragilité des patients. CO6 Temporalité et cancer. Martine Derzelle Psychologue-psychanalyste, docteur en psychanalyse, HDR-REIMS - La psycho-oncologie, cadre de l intervention. A l interface de l oncologie d une part, de la psychiatrie et de la psychologie d autre part, la psycho-oncologie a pour objet la prise en compte des dimensions psychologiques, comportementales, psychiatriques, familiales et sociales en relation avec un cancer. Désignant à la fois une discipline scientifique et un ensemble de pratiques cliniques s exerçant au cœur de la médecine oncologique, elle est une des applications de la multidisciplinarité en cancérologie. Son développement relativement récent (premier manuel de référence paru en 989 sous la plume de Jimmie Holland) répond essentiellement à la nécessité de prévenir et de traiter les répercussions négatives de la maladie cancéreuse et des traitements sur le psychisme du patient et de son entourage,mais aussi d aider le patient à garder une certaine qualité de vie en proposant un accompagnement adapté aux besoins de la personne malade et de ses proches. Exercée par des psychiatres et des psychologues cliniciens auprès de patients de tous âges atteints de cancer, la psycho-oncologie a été rendue nécessaire par les progrès de l oncologie tant pendant les traitements qu après les traitements (réinsertion, séquelles éventuelles, psychopathologie de la rémission). - Spécificités du champ de la psycho-oncologie :. Etrangeté d une spécialité médicale apposée au préfixe «psycho». Pourquoi? 2. Etrangeté d un champ qui s adresse à un patient dont les difficultés psychologiques ne dépendent pas forcément d un trouble psychopathologique mais sont engendrés par la situation «traumatisante» de la maladie compte tenu de son fonctionnement psychique. 3. Deux modèles culturels avec des outils et des objectifs bien distincts : -modèle anglo-saxon (comportementalisme surtout) : faire que «tout se passe bien», «avoir le moral», idéologie du «combat». -modèle européen (psychanalyse) : faire que la dynamique existentielle persévère (deuils, élaboration). - Temporalité et cancer (modèle français) : trois problématiques.. L expérience subjective du temps dans le cancer : Les cancers ont un effet spécifique sur l expérience subjective du temps. Les repères sur lesquels le sujet s appuie usuellement pour rendre compte de son existence sont totalement modifiés : risque d hémorragie identitaire et de confusion. La souplesse de l habituel mouvement certitude/incertitude vole en éclats. La temporalité est une variable abstraite du cancer qui joue un rôle fondamental dans l état psychique du patient. Elle est habituellement repérée par ses avatars : l angoisse, la dépression. 2. L âge n intervient pas en termes de vie psychique : Parce que la vieillesse et la maladie grave passent pour être des crises psychiques identiques, les représentations subjectives associées à leur sommation et à leurs chevauchements ne manquent pas de dire une mort redondante : du point de vue des familles, du point de vue des soignants, généralement plus jeunes que la personne âgée. Ce sont bien entendu les propres projections des uns et des autres qui sont ici en cause, plaquant des idées fausses, préjugés et images sur un «autre». De l importance de repérer le contre-transfert en (onco) gériatrie. 3) Le temps du sujet n est pas superposable au temps médical. Exemple de l annonce : déploiement de l annonce sur deux registres, conscient et inconscient ; traumatisme «conscient» spécifique à l annonce et dimension traumatique «profonde» sur fond d histoire ; sidération inaugurale et mise en branle d une véritable mise à feu de l histoire du patient, sans véritable fin. Exemple de l état psychique en cours de traitement : temps essentiellement post-diagnostic : choc existentiel qui dure, pas de logique à cette chronologie, ambivalence vis-à-vis du dispensateur de soins. Entre métabolisation de la «mauvaise nouvelle», compliance aux traitements et mise en place de mécanismes de défense, il reste souvent que «ce n est pas possible». Exemple de la rémission ou de l après-traitement : que le temps du sujet ne soit pas superposable au temps médical, le temps de la rémission le dit sans doute suffisamment. Si l annonce de celle-ci est manifestement une «bonne nouvelle» au plan médical, annonce de la suspension thérapeutique et d un défi contre la maladie relevé et temporairement gagné, la fin des traitements qui s y associe constitue en effet pour les patients un stress tout à fait particulier lié à la perte de «l effet cadre» des traitements et de la structure. Car nous savons à peu près ce que c est qu être malade ou non, mais que savons-nous de celui qui «a eu un cancer»? La question de la temporalité et du cancer est bien propre à illustrer que la psycho-oncologie a vocation à intervenir autant auprès des équipes soignantes que des patients atteints de cancer : les situations sont en effet nombreuses où les «dysfonctionnements de la communication» sont particulièrement difficiles pour tous les acteurs de la scène de soins et peuvent recevoir un éclairage des pratiques et des concepts de la psycho-oncologie. CO7 Place et intérêt de l onco psychologie dans le plan cancer Algérien naissant et propositions de recommandations. Z. Oukkal Fettouchi, Pr K. Bouzid Unité d onco psychologie. Oncologie médicale. CPMC Dans le monde, des plans cancers de référence pour certains, comme ceux des Etats unis, du Canada et de France, ont été mis en œuvres régulièrement depuis les années 70, dans le cadre de l organisation de la politique de soin en cancérologie. En Algérie, depuis 200, les autorités politiques et sanitaires ont commencé à y penser et travailler sous l encadrement salutaire du Pr M. Zitouni. En 204, les premières recommandations ont été présentées lors du colloque international sur les politiques de santé à l hôtel El Aurassi, les 8 et 9 Janvier 204, qui vont être discutées pour être fignolées et finalisées pour 205. Notre intervention et requête s inscrit dans cette optique, essayer de palier au vide observé en matière d onco psychologie ou de psychologie tout court,dans les premières recommandations présentées lors des journées de janvier 204 de ce plan Algérien naissant ou les Intérêts généraux étaient comme dans le monde : Promouvoir la recherche, promouvoir la prévention et dépistage, promouvoir la prise en charge de tous, en évitant les inégalités, pendant et après cancer, promouvoir la qualité de vie. Nous rajouterons, a notre niveau, la promotion de l accompagnement onco psychologique (le social était présent) car après une lutte de 22 ans en tant que psychologue, affiliée aux soins psychiques des patients qui ont le cancer et leur entourage : soignants et parents, avec mes collègues au fur et a mesure, ayant commencée a deux avec la première promotion d oncologues Algériens en fin 992, encouragée dans cette lutte par le Pr K. Bouzid en 994, nous percevons tout l intérêt de ce volet non encore officiel en Algérie, et nous nous proposons modestement quelques propositions en ce qui le concerne pour ce premier plan cancer algérien, sous forme de 0 recommandations, que nous avons déjà

7 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 7 émises a la fin de notre présentation lors de notre 7 è journée d oncopsychologie, le 24 Avril 204 avec la présence du Pr M. Zitouni qui a présidé au côté du Pr K.Bouzid la séance du matin ainsi que les débats : voici les deux premières recommandations :. Prévoir une unité d onco psychologie, affiliée a une unité de soins de support par exemple, dans tous les centres de lutte contre le cancer. 2. Prévoir impérativement une Formation en onco psychologie complète en D.U ou séminaires multiples par un formateur oncopsychologue étranger au début pour officialiser les psychologues déjà en place, qui formeront par la suite les nouvelles recrues. CO8 Spécificités de la radiothérapie et de la curiethérapie en oncogériatrie. Alain Gerbaulet Le Gaonach ; Catherine Durdux 2 (Gustave Roussy). 2 (Hôpital Européen Georges Pompidou) Introduction : Les cancers sont fréquents chez les patients de 70 ans et plus. Le nombre de personnes âgées va doubler au cours des prochaines décennies créant un véritable problème de société incluant le domaine de la cancérologie. Parmi les traitements anti cancéreux la radiothérapie (RTE) et la Curiethérapie (CT) ont-t-elles un rôle spécifique à jouer? Les patients âgés sont-ils plus vulnérables? Comment doit-on organiser une irradiation? (Durdux C.) De Gaulle disait «vieillir est un naufrage» mais tous ces naufragés aussi différents soient-ils méritent d être aidés. Le prix à payer face à la maladie est le même pour tous, l âge ne devant pas être, à lui tout seul, un critère pour définir un patient en oncogériatrie. (Horiot JC) Organisation de l irradiation : Le bilan pré-thérapeutique consiste en une consultation d information, une évaluation de la faisabilité du traitement. Sont évalués : les antécédents, les comorbidités, l indice de performance, les aspects logistiques. Puis viennent la mise en place du patient, le choix des systèmes de contention. Pour les paramètres techniques trois questions se posent pour le patient âgé : Diminution de la dose totale? Réduction du volume traité? Choix de l étalement et du fractionnement? a) La dose totale est fonction de l anatomopathologie, de la qualité de la résection chirurgicale, de l atteinte ganglionnaire, de la réponse à la chimiothérapie. Plusieurs études comparatives incluant des sujets âgés montrent l absence de toxicité rédhibitoire en oncogériatrie, la dose délivrée à visée curative ne doit donc pas être diminuée. b) Comment définir le volume cible : Volume tumoral macroscopique? Extensions microscopiques? Marges de sécurité? Les données de la littérature ne fournissent pas toujours des réponses précises pour l oncogériatrie. (Horiot JC) c) L hypofractionnement a souvent été réservé aux traitements à visée palliative, mais actuellement ses indications augmentent pour certaines localisations ; présentées ultérieurement. Evolution des techniques : En RTE comme en CT d énormes progrès techniques ont été réalisés au cours des dernières décennies : RT-3D, RCMI++, RT stéréotaxique, protons, RT/PetScan, asservissement respiratoire pour la RT ; en CT : dosimétrie 3D, choix possible entre différents débits de dose (LDR, MDR, HDR, PDR). L apport de l imagerie, de l informatique, de la radiobiologie, de l amélioration du matériel, ont largement participé à ces progrès techniques.(haie-meder C., Pötter R., Gerbaulet A.). Deux exemples illustreront ces progrès techniques ; cancer ducol, cancer de la prostate. Quel que soit l âge des patients ces nouvelles techniques permettent un meilleur contrôle local, une diminution de la toxicité mais elles ne sont pas possibles dans tous les services et parfois, même si c est éthiquement discutable, elles sont réservées aux patients moins âgés. Le concept d âge limite a été rétrospectivement étudié à partir de 3 protocoles de RT exclusive ou combinée, comportant 023 patients divisés en tranches d âge soulignant la difficulté d établir des protocoles adaptés aux différentes tranches d âge, particulièrement pour les malades âgés (Horiot JC). Exemples cliniques, données de la littérature : A partir des exemples cliniques et d éléments de la littérature, qui dans les deux cas ne peuvent pas être exhaustifs, nous essaierons de mieux préciser le rôle de la RTE et de la CT sen oncogériatrie. - Cancer bronchique : 6 essais analysés par Pignon ont montré une baisse de poids chez les sujets âgés, mais les résultats étaient parfois contradictoires. Les résultats publiés par Sibley QS. Pour des patients de 67à 76 ans porteurs de T-T2 inopérables, montrent une OS de0 à 5% avec un CL allant de 52 à 75%. - Cancer du sein : En postopératoire la comparaison Tamoxifène vs Tamoxifène chez des patientes présentant des T-T2, les RL sont de 7.7%/O.6%, les DFS de 84%/9% L irradiation de la totalité du sein, en particulier chez la patiente âgée, est-t-elle indispensable après une chirurgie conservatrice? L irradiation partielle du sein peut-elle supplanter l irradiation totale? Quelle est la place l hypofractionnement? La RTE postopératoire fait diminuer le taux de récidives à 5ans et à 2 ans (6% vs 3%, et 28% vs- 6%) ; la majorité des récidives apparaissent dans le site tumoral primitif. L IPS (RTE, CT) est donc possible pour des cas sélectionnés, son intérêt est de n irradier qu un plus petit volume, de raccourcir la durée du traitement. Pour la CT plusieurs publications seront présentées pour illustrer les différentes possibilités CT per ou post-opératoire, différents débits de dose (Hennequin C ; Hammer J, Martinez A.) L hypofractionnement a été évalué par plusieurs auteurs, leurs critères de sélection des patientes âgées, leurs paramètres techniques d irradiation, et leurs résultats permettent de considérer ce type d irradiation est applicable en oncogériatrie. Ainsi Courdi A pour des patientes avec T localement avancées sans chirurgie observe une SSV de 7% et un CL de 78%. Kirova YM et Chargari C comparent les résultats RT classique et RT hypofractionnée après BCS, ces résultats sont pratiquement superposables. - Cancers pelviens : L étude rétrospective de 9 essais de l OERTC (Pignon T.) regroupant 69 patients âgés (utérus, rectum, canal, prostate, vessie) montre pour les patients âgés irradiés comparés aux patients plus jeunes : une SV comparable (sauf pour le rectum), un taux de complications non influencé par l âge. Pour le cancer du col deux études centrées sur la curiethérapie (bas débit, haut débit) sont détaillées : L étude IGR (Magné N), 3 patientes >70 ans, CT LDR : SSV 88.8%, DFS 8%, l âge n influence pas l efficacité de la CT chez les malades âgées. Pour Chen SW. qui utilise l association RTE + CT HDR et compares des sujets de + et de 70 ans, les résultats sont comparables pour les 2 groupes sauf pour les formes localement avancées Pour le cancer de l endomètre le traitement essentiel est la chirurgie (Gerbaulet A.) En fonction de l anatomopathologie l hystérectomie est suivie d une CT vaginale le plus souvent de haut débit. Enfin pour les malades inopérables le traitement consiste en une association RTE + CT, voire CT exclusive ; 3 tableaux sont présentés indiquant les schémas d irradiation en fonction du débit de CT, les résultats en terme de récidive pour les malades opérées sans irradiation postopératoire (Jereczek-Fossa B.), enfin ceux obtenus par irradiation exclusive.le cancer du vagin,cancer rare mais touchant le plus souvent la femme âgée, a un traitement comparable à celui du cancer du col en soulignant la place prédominante de la RTE et plus encore la CT associant la CT endocavitaire et la CT interstitielle (Gerbaulet A.) Enfin si le traitement du cancer de la vulve est avant tout chirurgical, en fonction de l extension locorégionale, de la qualité de l exérèse, de l âge de la patiente, sont alors indiquées : RTE +/- CT, voire CT exclusive (pour les T, N0) (Gerbaulet A.). Les indications d irradiation augmentent avec l âge alors que le risque de décès s accroit : x par 2 pour les ans, x par 4 pour les 65-79, x par 7 pour les > 80 (Rauh-Hain JA). Pour le cancer de la prostate la première question est en fonction de la T et de l espérance de vie du patient, faut-il traiter ou surveiller? La RTE garde ses indications en fonction du stade, des impossibilités chirurgicales et bien sûr del âgela publication de Nguyen TD indique pour des T-T2 de + de 80 ans une SV à 5 ans sans récidive biochimique de 73%. Les indications de CT ont énormément cru au cours des 20 dernières années passant en France de quelques cas à

8 8 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine + de 3000 cas : implants permanents, CT haut débit. Sur deux tableaux, revue de la littérature, totalisant plusieurs milliers de malades traités par implants permanents retenons les résultats de Zielewski : DFS 89% ; pour la CT HDR (Zamboglou) rapporte également des résultats tout à fait positifs. Pour les cancers de l urèthre la CT a encore une place privilégiée (Gerbaulet A.) Pour les cancers de la verge la CT est une excellente alternative à la chirurgie d amputation (Gerbaulet A) Si les cancers du canal anal, cancer plus fréquent chez la femme âgée, peuvent être traités par association RTE+ CTvoire CT exclusive (Gérard JP, Peiffert D), le traitement du cancer du rectum est avant tout pluri disciplinaire. La publication de Eindoven analyse, en fonction de l âge et de la comorbidité, l impact sur le pronostic pour différente localisations chez des patients de + de 70 ans ; pour le rectum la SV à 5 ans baisse de 62 à 5%. Martinj H. réalise une revue de la littérature concernant les cancers opérables pour apprécier les différentes options thérapeutiques en fonction de l âge : la RTE préopératoire améliore le contrôle local quel que soit l âge. - Cancers ORL : Bien que la tolérance à l irradiation soit souvent médiocre l étude rétrospective comparative réalisée par Pignon Tdans le cadre de l OERTC montre que : la SV, la perte de poids, les séquelles sont peu influencées par l âge, la toxicité fonctionnelle aigüe est plus importante chez les sujets âgés. Enfin si l intérêt de la chimiothérapie concomitante a été clairement démontré (Métaanalyse Mach-NC), cet intérêt diminue avec l âge et n est plus significatif au-delà de 70 ans. Rivoirard R obtient pour les malades de + de 90ans une SV de 20% et souligne la nécessité d un support intensif et d une RTE adaptée (dose totale, fractionnement). Conclusion : L âge moyen de la population augmente, le nombre de cancers également, notre capacité à détecter des tumeurs asymptomatiques doivent nous inciter à comparer différents traitements. Comme l ont démontré plusieurs études, dont d importants essais de l OERTC, l âge ne constitue pas un critère d exclusion pour les malades irradiés. Pour beaucoup de localisations des études rétrospectives ont montré que, pour une irradiation bien conduite qu il s agisse de RTE comme de CT, les résultats sont souvent comparables. La RTE et la CT font partie intégrante, et peut-être plus encore chez le patient âgé, de l arsenal thérapeutique pluridisciplinaire incluant l oncogériatre. Enfin rappelons en deux diapos ce que nécessitent une RTE et une CT «modernes», ces techniques devraient pouvoir être utilisées pour tous les malades, y compris bien sûr les malades âgés, mais est-ce toujours possible? CO9 Elderly cancer patients receiving chemotherapy benefit from first-cycle Pegfilgrastim. Hafez Halawani KFSH D, SAUDI ARABIA. Background. There is a misconception that elderly cancer patients cannot tolerate standard doses of chemotherapy because of the frequency and severity of myelosuppressive complications. The reactive use of colony-stimulating factors (i.e., in response to severe neutropenia) commonly observed in this setting contributes to the frequency and severity of these complications. This study evaluated the incidence of febrile neutropenia and related events in elderly cancer patients receiving pegfilgrastim beginning with cycle (proactive) in comparison with pegfilgrastim initiated after cycle at the physician's discretion (reactive). Methods. Patients ( 65 years of age) with either solid tumors or non-hodgkin's lymphoma (NHL) were randomly assigned to receive pegfilgrastim either proactively or reactively. The primary endpoint was the proportion of patients experiencing febrile neutropenia. Results. There were 852 patients enrolled (median age, 72 years). Proactive pegfilgrastim use resulted in a significantly lower incidence of febrile neutropenia for both solid tumor and NHL patients compared with reactive use. Proactive pegfilgrastim use also led to fewer hospitalizations resulting from neutropenia and febrile neutropenia by approximately 50%. Antibiotic use was lower for solid tumor patients receiving proactive pegfilgrastim and equivalent in the two NHL groups. Conclusions. This is the largest, randomized, prospective trial evaluating growth factor support in typical elderly cancer patients. Proactive pegfilgrastim use effectively produced a lower incidence of febrile neutropenia and related events in elderly patients with either solid tumors or NHL receiving an array of mild to moderately neutropenic chemotherapy regimens. Pegfilgrastim should be used proactively in elderly cancer patients to support the optimal delivery of standard chemotherapy. CO0 L enseignement de la gériatrie : un besoin et une nécessité. A. Kadi, K. Chettibi, M.M. Atoui, K. Atoui, M. Nouacer, H. Chouakria, B. Mokhtari, Ghit Ce travail vise à défendre la place de l enseignement de la gériatrie dans le cursus gradué. Nous exposons un ensemble d arguments pour justifier l intérêt d introduire l enseignement de la gériatrie, nous proposons également une stratégie d intégrer ses objectifs au programme actuel. CO Traitement du cancer du poumon par vinorelbine per os chez le sujet âgé. Expérience du Centre Pierre et Marie Curie. E. Kerboua, R.M. Hadjam, F. Kara, K. Bouzid. Service d oncologie médicale CPMC. Alger Introduction : la vinorelbine appartient à la famille des alcaloïdes de la pervenche. La forme orale existe en capsule molle dosée à 20 et 30 mg, la dose recommandée est de 60à 80mg/m2/semaine. Elle a l AMM dan le cancer du poumon non a petite cellules et le cancer du sein métastatique. Malades et méthodes : Il s agit d une étude rétrospective de janvier 2008 à Décembre 203 nous avons recensé 2 patients (pts) de sexe masculin. L âge moyen est de 70 ans (65 ans -8 ans). Le délai entre l apparition du premier symptôme et la prise en charge dans le service est de 7 mois (2 mois-2 mois). La symptomatologie révélatrice est dominée par la toux sèche n=8 (66.66%), douleur thoracique n=2 (.%), amaigrissement n= (.%), métastase cérébrale n= (.%). Les antécédents on retrouve : le tabagisme actif n=9(00%). L imagerie (téléthorax et TDM du thorax) a été faite chez tous nos pts, selon la classification TNM 4 pts sont au stade IV (44.44%), 3 pts au stade IIIb (33.33%), pts au stade IIIa (.%), et un pts au stade Ib (.%). La biopsie a été faite chez tous nos patients, elle a été contributive dans tous les cas. Sur le plan histologique : carcinome épidermoïde n=8 ; adénocarcinome n=3. Le traitement : 3 pts sont traités par chirurgie (Lobectomie inferieur gauche + curage ganglionnaire, résection atypique+biopsie de l adénopathie hilaire). Chirurgie des métastases cérébrales n=. Radiothérapie a visée palliative antalgique chez 3pts, sur l encéphale 3 pts également. Tous nos patients ont bénéficié d une chimiothérapie : En première ligne, vinorelbine en monothérapie n=9, en 2 è chez 3 pts. Résultats : Pour la vinorelbine en première ligne : un bénéfice sur la qualité de vie chez 7 pts stables avec amélioration clinique nette. 6 pts ont progressé après une durée moyenne de stabilisation de 3 à 6 mois et un décédé. Pour la vinorelbine en 2 è ligne un pt a progressé, un autre est en cours du traitement et le 3 è est en réponse partielle. Pas de toxicité garde 3 ou 4 de L OMS chez nos pts. Conclusion : Ces résultats démontrent l amélioration de la qualité de vie par la navelbine chez le sujet âgé porteur de cancer du poumon à un stade avancé. D autres pts sont à inclure pour une meilleure évaluation. CO2 Oncogériatrie (Expérience du SOMUR) H. Mahfouf, A. Recioui, S. Belhadef Service d Oncologie Médicale Rouiba, Alger, Algérie Introduction : l incidence des cancers augmente particulièrement chez les personnes âgées qui demeurent souvent sous traitées

9 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 9 d où l intérêt d une évaluation gériatrique pour une meilleure prise en charge, en leur assurant une bonne qualité de vie. Méthode et matériels : étude rétrospective regroupant 287 patientsâgés plus de 70 ans sur l ensemble de patients atteints du cancer (toutes localisations confondus), suivis et traités de 200 à décembre 203 au service d oncologie médicale universitaire de Rouiba. But :déterminer les caractéristiques épidémiologiques (analytique et descriptive) de la population étudiée. Résultats préliminaires : le pourcentage des patients âgés de plus de 70 ans atteints du cancer est de 8.36%, avec un sex ratio de.08 ; les extrêmes d âges sont (70-90) ans ; les localisations les plus prédominantes sont : le cancer du sein 8.8%, le cancer colorectal 7.7%, le cancer broncho-pulmonaire 4.3% ;une comorbidité a été retrouvée dans 47% des cas ; 53% des patients sont classé BALDUCCI 2; 47.9% des patients ont un bon état général (OMS 0) ; 42.8% des malades étaient d emblés métastatiquesdont les sites les plus fréquents sont le foie 3.6%, os 8% et poumon 7% ; 64% des patients ont reçus un traitement spécifique : chimiothérapie (38.8%), hormonothérapie (.33%),thérapie ciblée (8.5%), radiothérapie (5.4%) ; la prise en charge en soins de support a été associée dans la majorité des cas. CO3 Traitement des gliomes du sujet âgé Jean-Jacques Mazeron Université Paris VI, AP-HP, Service de Radiothérapie Oncologique, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, 47-83, Boulevard de l Hôpital, 7565 Paris cedex, France Les gliomes sont les tumeurs cérébrales primitives les plus fréquentes. Leur traitement est difficile en raison de la proximité des organes à risque, de leur nature infiltrante et de leur faible radiosensiblilté. Le pronostic est défavorable. Les glioblastomes représentent environ les deux-tiers des gliomes, il s agit des tumeurs cérébrales primitives les plus fréquentes et leur incidence est en augmentation. Il y a 2000 nouveaux cas par an en France. Le traitement standard comprend une chirurgie la plus large raisonnablement possible (ou une biopsie si la tumeur n est pas résécable), puis une chimioradiothérapie selon le protocole de Stupp et al. (radiothérapie focale de 60 Gy en 30 fractions et six semaines, associée à du témozolomide à la dose de 75mg/m²/j pendant 42 jours consécutifs, puis six cycles de mg/m²/j de j-j5 débutant tous les 28 jours) []. La durée médiane de survie a été allongée avec le témozolomide de 2,5 mois avec l ajout du témozolamide et la probabilité de survie à 5 ans était de 9,8% contre,9% en cas de traitement uniquement par irradiation []. Cet essai a inclus des patients de moins de 70 ans. L âge est un facteur pronostique, avec une diminution de la probabilité de survie très significative avec l âge. La quasi-totalité des gliomes du sujet âgé sont des glioblastomes. L intérêt d une résection par rapport à la biopsie fait actuellement l objet d une étude randomisée de l Anocef chez les patients de 70 ans et plus. Des facteurs pronostiques défavorables peuvent inciter à l abstention chirurgicale : indice de Karnofsky de moins de 80%, bronchopneumopathie chronique obstructive, déficit moteur ou cognitif, troubles phasiques, taille tumorale supérieure à 4 cm, etc. En fonction de l état général des patients, plusieurs possibilités sont envisageables : un traitement standard en suivant le protocole de Stupp et al., une chimioradiothérapie accélérée, la radiothérapie seule ou le témozolomide seul [2]. L intérêt de la radiothérapie a était démontré par une étude incluant 85 patients ayant un indice de Karnofsky d au moins 70 %, randomisés entre soins de confort et une radiothérapie de 50 Gy par fractions de,8 Gy [3]. La durée médiane de survie était plus longue avec la radiothérapie (29, contre 6,9 semaines) et il n y avait pas de différence de qualité de vie ni d atteinte des fonctions cognitives. L étude NOA-08 (30) a comparé une chimiothérapie par témozolomide (00mg/m² une semaine sur deux) et une radiothérapie de 60 Gy en 30 fractions chez 373 patients atteints d un astrocytome anaplasique ou d un glioblastome. Les durées médianes de survie étaient respectivement de 8,6 et 9,6 mois (Hazard Ratio :,09 ; intervalle de confiance à 95% : 0,84-,42 ; p = 0,033). La chimiothérapie n était pas statistiquement inferieure à la radiothérapie [4]. Dans l essai randomisé de Roa et al. une radiothérapie accélérée de 40 Gy en 5 fractions a permis une survie similaire à celle observée après une radiothérapie standard : 5,6 mois contre 5, mois (p = 0,57) [5]. La dose optimale n est pas déterminée. L essai de phase 3 de Malmström et al. a randomisé 29 patients de plus de 60 ans en trois groupes : témozolomide (200mg /m² de j à j5 tous les 28 jours pendant six cycles), radiothérapie hypofractionnée de 34 Gy en dix fractions et radiothérapie de 60 Gy en 30 fractions [6]. La durée médiane de survie était plus longue avec le témozolomide (8,3 mois) qu avec la radiothérapie standard (6 mois). La survie globale et la qualité de vie étaient similaires entre le groupe le témozolomide et la radiothérapie hypofractionnée. On peut considérer à l heure actuelle qu une radiothérapie hypofractionnée doit être préférée à une radiothérapie normofractionnée. La recherche d une méthylation de la MGMT peut aider à choisir entre chimiothérapie et radiothérapie, mais sa recherche n est pas sans soulever des difficultés techniques. Il y avait en cas de méthylation des durées médianes de survie sans progression [4] et de survie globale [6] plus longues avec la chimiothérapie (9,7 contre 6,8 mois ; HR : 0,56 ; IC : 95% 0,69-,38; p = 0,02). En l absence de méthylation, la probabilité de survie sans progression était meilleure en cas de radiothérapie dans l étude NOA-08, mais ceci n était pas retrouvé dans l essai de Malmström et al. Le bénéfice d une chimiothérapie concomitante d une radiothérapie hypofractionnée par le témozolomide fait l objet de l une étude de phase 3 de l EORTC , comparant une radiothérapie de 40 Gy en 5 fractions avec et sans témozomide, les inclusions sont terminées et les résultats attendus. La délivrance d une radiothérapie, même hypofractionnée, s avère délicate et discutable lorsque l indice de Karnofsky est faible. L essai en cours ATAG de phase 2 cherche à évaluer l efficacité de l association du témozolomide et du bévacizumab chez les patients avec un indice de Karnofsky de moins de 70%. Réferences :. Stupp R, E Hegi M, Mason MP, Martin J van den Bent, Martin JB Taphoorn, Robert C Janzer, Samuel K Ludwin, et al. Effects of Radiotherapy with Concomitant and Adjuvant Temozolomide versus Radiotherapy Alone on Survival in Glioblastoma in a Randomised Phase III Study: 5-Year Analysis of the EORTC-NCIC Trial. Lancet Oncol. 2009;5: Chinot, OL., Barrie M, Frauger E, Dufour H, Figarella-BrangerD, Palmari J, D, et al. Phase II Study of Temozolomide without Radiotherapy in Newly Diagnosed Glioblastoma Multiforme in an Elderly Populations. Cancer 2004;0: Keime-Guibert F, Chinot O, Taillandier L, Cartalat-Carel S, Frenay M, Kantor G, et al. Radiotherapy for Glioblastoma in the Elderly. New Engl J Med 2007;356, no. 5 (2007): Wick W, Platten M, Meisner C, Felsberg J, Tabatabai G, Simon M, et al. Temozolomide Chemotherapy Alone versus Radiotherapy Alone for Malignant Astrocytoma in the Elderly: The NOA-08 Randomised, Phase 3 Trial. Lancet Oncol. 202;3: Roa W, Brasher PM, Bauman G, Anthes M, Bruera E, Chan A,. et al. Abbreviated Course of Radiation Therapy in Older Patients With Glioblastoma Multiforme: A Prospective Randomized Clinical Trial. J Clin Oncol. 2004;22: Malmström A, Grønberg BH, Marosi C, Stupp R, Frappaz D, Schultz H, et al. Temozolomide versus Standard 6-Week Radiotherapy versus Hypofractionated Radiotherapy in Patients Older than 60 Years with Glioblastoma: The Nordic Randomised, Phase 3 Trial. Lancet Oncol. 202;9: CO4 Cancer du sein métastatique chez la femme âgée. A. Mazouz, L. Boudahna, L. Amaadour, Z. Benbrahim,S. Arifi, N. Mellas Service d oncologie médicale, CHU Hassan II Fès. Introduction : Le cancer du sein est le er cancer de la femme et son incidence augmente considérablement avec l âge. Cependant, lesprincipes de traitementne sont pasbien établis chez les femmes âgées. Il est donc important d étudier et de distinguer la prise en charge du cancer du sein chez la femme âgée dont les préférences, l état clinique, l état psycho-social et la tolérance de la chimiothérapie diffèrent de ceux de la femme jeune. Matériels et méthodes : Etude rétrospective incluant 50 patientes suivies pour cancer du sein métastatique colligées au service d oncologie médical du CHU Hassan II de Fès entre janvier 2009 et décembre 203. Les patientes incluses sont âgées de plus de 65ans. Nous rapportons les caractéristiques cli-

10 0 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine niques, histologiques, pronostiques et thérapeutiques de ces patientes âgées. Résultats : L âge moyen des patientes est de 72 ans (67-84), 27% ont une comorbidité type HTA et/ou diabète et 67% sont obèses avec un IMC 30 Kg/m 2. La tumeur du sein est classée ct4 dans 5% des cas avec envahissement ganglionnaire clinique dans 62%. Elle est de type CCI dans 95% des cas avec un grade II de SBR dans 54% des cas versus 40% SBR III.L étude immunohistochimique révèle une expression des RH (RE et/ou RP > %) dans 90% des cas et de l oncoprotéine HER2 dans 30% des cas. Les patientes sont dans 80,5% en bon état général avec un OMS. Le bilan d extension révèle une maladie multi métastatique avec plus de 2 sites métastatiques dans 27% des cas. Les sites métastatiques sont respectivement osseux (7,5%), pulmonaires (54%), hépatiques (24%), pleurales (6%) et cérébrales (5%). Le taux du marqueur sérique CA5-3 élevé chez 32% des patientes. Le traitement de ère ligne est la chimiothérapie dans 72% des cas versus soins de support exclusifs chez 0% des patientes. Le schéma séquentiel programmé à base d anthracyclines 3 FEC00 puis taxanes dans 38% des cas. Le protocole FEC50 utilisé chez 20% des patientes et le recours aux facteurs de croissance en prévention primaire dans seulement 24% des cas.le Trastuzumab prescrit en association à la chimiothérapie dans 3% des cas. La toxicité grade ¾ rapportée chez seulement % des patientessurtout hématologique type neutropénie. Les biphosphonates prescrites chez 52% des patientes. L hormonothérapiesurtout prescrite en consolidation après réponse à la chimiothérapie dans 25 % des cas à base detamoxifène dans 56% des cas versus 44% de prescription d anti-aromatases. Un contrôle tumoral de la maladie métastatique noté dans 55,6% des cas versus 2,8% de progression.après un suivi médian de 9 mois [4-60], les médianes de SSP et SG de nos patientes sont respectivement de 7 mois (DS : 3,50) et de mois (DS : 5,20). Conclusion : Le cancer du sein métastatique chez la femme âgéeest fréquent et sa prise en charge thérapeutique représente un vrai défi. Notre étude vient donc soulignerl intérêt de mener des études de stratégie thérapeutique et d intégrer l oncogériatrie afin de ne pas entraver la qualité de vie de ces patientes âgées. CO5 La chirurgie du cancer broncho pulmonaires chez le sujet âgé : y a-t-il une limite? Y.M. Medjdoub, S. Bousensla, K. Ghebouli, I. Chibane, K. Meskouri, H. Chaouche Service de chirurgie thoracique et cardio vasculaire C.H.U. Mustapha But : L objectif de cette étude est d évaluer le risque chirurgical chez le sujet âgé porteur d un cancer broncho-pulmonaire non à petites cellules au stade chirurgical et d apprécier les résultats pour comparer le pronostic avec celui du sujet plus jeune. Méthodes : Sur une période allant de 2005 à 200, 6,5% des patients opérés dans notre structure pour cancer broncho-pulmonaire non à petites cellules étaient des sujets de plus de 65 ans. Résultats : La chirurgie à ciel ouvert a été la méthode exclusive utilisée. L exploration pré- opératoire était plus approfondie que dans la population d âge moyen. Elle comprenait systématiquement une examen cardio-vasculaire, une exploration fonctionnelle respiratoire exhaustive avec scintigraphie ainsi qu une évaluation de la fonction post opératoire prédictive pouvant, éventuellement, contre-indiquer le geste opératoire. Les patients ont bénéficié le plus souvent d une lobectomie, ailleurs d une bi lobectomie, d une pneumonectomie et d une thoracotomie exploratrice avec biopsie dans deux cas. Conclusion : L amélioration des méthodes d exploration devrait nous pousser à opérer des patients de plus en plus âgés avec comme seule limite les contre indications médicales à l anesthésie et ce malgré les résultats de morbi-mortalité plus élevés que ceux retrouvés chez la population plus jeune le cancer broncho-pulmonaire du sujet âgé doit bénéficier de la chirurgie qui permet d obtenir des résultats de plus en plus optimisés. Cette amélioration doit passer par la détection des stades précoces de la maladie. CO6 Prostate cancer in the elderly who to treat. M. Mokhtar Cairo University As our life expectancy in the Middle East and Africa rises, and our awareness and diagnostic tools get better, unfortunately so too will our cancer incidence rise. Prostate cancer which is one of the leading male cancers is now a very important issue. In the past five years the number of effective drugs in prostate cancer has more than doubled and the treatment algorithm has changed several times make the choice more of an art rather than just pure science. The last ASCO 204 has made several game changers that really impact the patient outcome, these too will need further clarification on the appropriate setting. In choosing the right timing and medication even weather to treat or not should always be dictated by the patient, his age, comorbidities, symptoms as well as availability all play a role. In this session the frame work of defining who is elderly to start off with, who will need treatment as well as which line to follow will be set out. CO7 Adénocarcinome du pancréas du sujet âgé. M. Oukkal, L. Mouhoubi, N. Smail 2, K. Bouzid 3 Clinique d oncologie Médicale Amine Zirout (COMAZ) CHU Béni-Messous 2 Service d épidémiologie et de prévention, CHU Mustapha. 3 Service d Oncologie Médicale, EHS Pierre et Marie Curie d Alger. Le cancer du pancréas est une affection grave avec une médiane de survie tous stades confondus aux alentours de 2 mois. Le diagnostic souvent tardif avec plus de 80% de formes évoluées et métastatiques au moment du diagnostic.le traitement à visée «curative» s adresse aux formes localisées qui ne représentent que 0 à 20% des cas. Il touche principalement le sujet âgé avec une moyenne d âge aux alentours de 60 ans. La symptomatologie est dominée par les douleurs abdominales et l ictère nécessitant le plus souvent un geste de dérivation biliaire qui peut être chirurgical ou endoscopique (mise en place de prothèse). En plus de l âge avancé des patients on note l association à des comorbidités notamment le diabète qui peut survenir avant, pendant ou après le diagnostic du cancer du pancréas. Le traitement des formes métastatiques est essentiellement médical avec une chimiothérapie de è ligne à base de gemcitabine en mono ou bithérapie et 2 è ligne selon une trithérapie à base d oxaliplatine, irinotecan et de 5 fluorouracil (Folfirinox). Le traitement symptomatique reste essentiel dans la prise en charge de ces patients. Dans ce travail nous rapportons l expérience de la clinique d oncologie médicale Amine Zirout (COMAZ) dans la prise en charge du cancer du pancréas évolué ou métastatique en particulier chez les sujets de plus de 70 ans. CO8 Multidisciplinary approach of head and neck cancer in the elderly. M. Rahal, KFSH-D, Saudi Arabia. Background: The percentage of elderly people with head and neck cancers (HNCA) is rising due to increasing average lifespan. The biological, not the chronological, age should be defined individually based on co-morbidities and performance status. A comprehensive geriatric assessment represents the first and essential step for selecting further treatment options. Methods: The CGA is a multidimensional assessment of general health status, using validated scales. It produces an inventory of problems which can then serve to develop an individualized geriatric intervention plan of care and follow-up Major improvements have been accomplished in surgical

11 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine techniques and radiotherapy delivery. Several chemotherapeutic agents and targeted therapies with different toxicity profile are also available. However, an increase in acute effects or a lowered functional tolerance has also been reported in elderly patients. Results: The survival of elderly patients with head and neck cancer is greatly reduced compared to younger subjects. Several explanations have been proposed: a competitive comorbidity, a more frequent refusal of standard therapy or the choice of a suboptimal treatment due to fear of toxicities. The SEER data established comorbidity as a predictor of survival in an elderly HNCA population and lends support to the inclusion of comorbidity assessment in prognostic staging of patients with HNCA diagnosed after 65 years of age. A meta-analysis of published trials comparing concurrent chemotherapy with Cetuximab showed better 2 year survival for the chemotherapy arm. At ASCO this year, Lee showed that weekly regimen of Cisplatin as CCRT is well tolerated and shows similar treatment efficacy compared with 3 weekly schedule. A recent phase III trial showed that induction TPF followed by CCRT or Cetuximab /RT significantly improved OS independently from the type of concomitant strategy in LASCCHN patients without compromising compliance to the concomitant treatments. In the MACH-NS meta-analysis, for patients older than age 70, the hazard ratio for concomitant chemoradiotherapy increased to These findings suggest that the toxicity of chemoradiotherapy potentially offset the benefits of such treatments in older patients. Conclusion: Only specifically designed prospective studies can define the role of radiation treatment in elderly patients with different physiological status. CO9 Cancer du sein chez la femme âgée Expérience du service d Oncologie Médicale du CPMC S. Sami, A. Ladjeroud, K. Bouzid Introduction : Dans les pays développés, l incidence du cancer du sein augmente avec l âge. En Algérie, c est un cancer qui touche essentiellement la femme jeune, mais devant l augmentation de l espérance de vie et l amélioration de la qualité de vie des sujets âgées, le cancer du sein chez la femme âgée peut devenir un problème de santé publique. Notre étude a été menée dans le but de décrire les caractéristiques du cancer du sein chez la femme âgée en Algérie. Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude descriptive rétrospective portant sur la totalité des cas de cancer du sein des femmes âgées d au moins 65 ans et traités au service d Oncologie Médicale du centre Pierre et Marie Curie d Alger entre 200 et 202. Résultats : Entre 200 et 202, 65 patientes âgées de plus de 65 ans ont été traitées en oncologie médicale. L âge médian a été de 70 ans, avec des extrémités allant de 65 à 87 ans. Concernant le terrain, l HTA a été notée chez 74,4% des patientes et le diabète chez 52,9%. Des antécédents familiaux de cancer du sein ont été notés dans 7,23% des cas. L âge moyen à la puberté a été de, ans. Le nombre moyen de grossesses a été de 6,4. La nulliparité a été notée dans 3% des cas. L âge moyen à la première grossesse a été de 20,5 ans avec un âge supérieur à35 ans dans,7% des cas. La notion d allaitement a été notée chez 80% des patientes ayant eudes enfants. L âge moyen à la ménopause a été de 49,2 ans. Le motif de consultation a été la découverte d un nodule du sein à l autopalpation dans 77,9% des cas, Le délai moyen de consultation a été de,2 mois. La taille tumorale moyenne estimée à l examen clinique a été de 40 mm avec. Selon la classification TNM-UICC, la majorité des tumeurs (47,8%) ont été classées stade II. Les formes métastatiques stade IV ont représenté 23,2% des tumeurs. Le type histologique le plus fréquent était le carcinome canalaire infiltrant (84% des cas). 38% des patientes étaient triple négatives, 6% HER2 positives et 46 % de type luminal. Sur le plan thérapeutique, deux tiers des patientes ont eu une mastectomie avec curage ganglionnaire. La chimiothérapie a été indiquée dans 50% des cas. Trastuzumab a été administré à toutes les patientes HER2 positives et une l hormonothérapie à toutes celles qui ont des RH positifs. Conclusion : L examen clinique annuel des seins et une mammographie de dépistage tous les 02 ans sont nécessaires même chez les femmes âgées. Le facteur âge ne doit pas être à lui seul un critère de décision thérapeutique. L état de santé physique et psychologique de la patiente, son environnement médical, social et familial doivent être pris en compte. CO9 Une urgence chirurgicale du sujet âgé : le cancer colique gauche en occlusion. Stratégie thérapeutique A. Tayebi, M. Maaoui Introduction : les cancers colorectaux sont en nette augmentation avec l âge en corrélation avec l augmentation de l espérance de vie de la population. Chez l homme âgé, le cancer colorectal se place en seconde position après le cancer de la prostate mais devant le cancer du poumon et, chez la femme âgée, il est plus fréquent que le cancer du sein. Le but de notre essai est de comparer 2 techniques chirurgicales du point de vue faisabilité et carcinologie. Matériel et Méthode : Tous les patients opérés dans le cadre de l urgence pour cancer colique gauche en occlusion dans un but curateur, ont été inclus dans un essai prospectif randomisé comparant la résection-anastomose première associée à une décompression manuelle et rétablissement immédiat versus colostomie première suivie d une résection secondaire dans les 0 à 5 jours. Résultats : Nous avons colligé 36 patients de la période d octobre 200 à octobre 203. Cent vingt patients ont consulté dans le cadre de l urgence pour occlusion intestinale aiguë, 46 patients présentaient une occlusion intestinale sur néoplasie colique gauche, 0 d entre eux n étaient pas inclus (tumeur perforée, irrésécable ou en carcinose péritonéale). 50% des patients avaient un âge supérieur à 70 ans. Il y avait 20 femmes et 6 hommes. 6.% des patients étaient classés ASA II et 55.6% avaient un BMI entre 20 et 25. Vingt-trois patients ont eu un scanner confirmant le caractère occlusif de la néoplasie. 0 patients avaient des métastases hépatiques au moment de l occlusion. La durée d intervention était moindre dans le bras résection-anastomose première : 03 minutes versus 82 minutes pour le bras colostomie première. Il y a eu un décès dans chaque bras. Nous avons eu 2 sepsis pariétaux dans le bras résection-première versus 3 dans le bras colostomie première. Une péritonite post opératoire dans le bras résection première versus 3 péritonites suite à la résection succédant à la colostomie. Vingt patients étaient au stade III de leur pathologie tumorale, 4 au stade IV, et au stade II. Il n y avait pas de différence entre la moyenne de ganglions prélevés, 9 vs 7, de même que le ratio ganglionnaire 0. vs 0.2. Nous avons eu 2 résections R dans le bras résection première vs résection R dans le bras résection secondaire. Conclusion : le traitement chirurgical du cancer colique gauche en occlusion est toujours sujet à controverse. L âge avancé du patient ne présente pas une contre indication au traitement curateur et oncologique, seuls les comorbidités et l âge physiologique comptent. Mots clés : cancer du colon gauche, occlusion, technique chirurgicale, sujet âgé, traitement curateur

12 2 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine P Cancer bronchique chez la femme. N. abbou ; Dj. Terfani ; S. Lellou EHU d Oran. Service de pneumo-phtisiologie Le cancer primitif des bronches est le cancer le plus fréquent et le plus grave de l homme et le devient chez la femme, chez laquelle il et en train de détrôner le cancer du sein. - Si la clinique reste un élément fondamental pour suspecter son diagnostic, l imagerie thoracique en est la clé de voûte avec maintenant ses nombreuses variantes techniques (TDM, IRM, PET-SCAN). L endoscopie bronchique viendra ensuite en apporter la confirmation visuelle et anatomo-pathologique. Dans cette étude, nous proposons d étudier le cancer bronchique chez les femmes hospitalisées dans notre service de pneumo-phtisiologie de l établissement hospitalo-universitaire d Oran de Janvier 200 au Décembre 202 elle concerne5 femmes suivi à notre niveau. L objectif de cette étude rétrospective est de déterminer l aspect clinique et épidémiologique de la maladie, estimer une prévalence, déterminer les caractéristiques cliniques (motif de consultation, délai moyen entre l apparition des symptômes et la première consultation) et les modalités thérapeutique et pronostique. P2 Conduite de l orthopédiste devant une fracture pathologique secondaire à un cancer du poumon chez une personne âgée. Abdelouahed A., MaghraouiT., Bordji Y. 2,3, Rezk-kallah B. 3 Service de Traumatologie Orthopédie, EH Ain El-Turck, Oran. 2 Service de Médecine du Travail, EPSP Hammam Bou-Hadjar, Ain-Témouchent. 3 Laboratoire de Recherche Santé Environnement, Université d Oran. Objectif : La fracture de l extrémité proximale du fémur est la lésion la plus fréquemment rencontrée en traumatologie. Elle survient surtout chez le vieillard ostéoporotique à la suite d un traumatisme mineur engageant son pronostic vital. Elle se voie rarement chez le sujet jeune consécutif à des traumatismes violents. Présentation du cas clinique : Un homme de 70 ans, retraité, orienté par le médecin du travail en consultationde traumatologie orthopédie pour prise en charge d une douleur, un œdème,une impotence fonctionnelle du membre inférieur droit et un retentissement néfaste sur ces activités domestiques. On note dans les antécédents personnel le patient est suivi en oncologie pour des cures d un cancer du poumon.après un interrogatoire et un examen clinique, une radiographie standard de la hanche à été demandée révélant une fracture pathologique du massif trochantérien droit. Notre conduite a été basée sur le traitement orthopédique, immobilisation du membre atteint avec botte de dérotation, traitement symptomatique a base d antalgique, anti-inflammatoireet anticoagulants. Un contrôl et un suivi radioclinique mensuel régulier en consultation externe d orthopédique pendant une année en collaboration avec nos confrères oncologues et médecins du travail pour une éventuelle réparation en maladie professionnelle. Conclusion : Le but du traitement est de rendre aux patients, souvent âgés, une fonction et une autonomie préfracturaires tout en étant le moins agressif possible, et ce dans les plus brefs délais et au moindre coût, la prise en charge de ces fractures comprend les trois mesures fondamentales suivantes ; traitement précoce et bien conduit, rééducation bien menée et réinsertion sociale précoce. P3 Les métastases hépatiques d origine indéterminée S. Abed ; G.B. Chehad ; A. Ramdani ; A. Ammari CHU Annaba Les métastases hépatiques d origine indéterminée posent beaucoup de problèmes : l utilité d un bilan exhaustive, les explorations nécessaires, l efficacité d une chimiothérapie probabiliste. Matériel et méthodes : Nous rapportons une sériehospitalièrerétrospective de 9 cas de métastases hépatiques d origine indéterminée, hospitalisé durant l année 203 au niveau du service de gastro entérologie de Annaba. Résultats : l âge au moment du diagnostic est souvent au delà de 60 ans, une prédominance féminine (2F/H), aucun antécédents particulier dans la majorité des cas, les symptômes les plus fréquents sont : les douleurs abdominales et l altération de l état général, les marqueurs tumoraux sont élevés dans 90% des cas, l histologie : 75% adénocarcinome, 25% tumeur neuro endocrine. Discussion : peu d études qui s intéressent aux métastases hépatiques d origine indéterminée. Nos données sont proches de la littérature sauf pour la prédominance féminine. P4 Cancers digestifs chez le sujet âgé. S. Abed ; A. Ammari ; G.B. Chehad ; A. Ramdani CHU Annaba Les cancers digestifs sont fréquents au cours de la vieillesse. Les sujets âgés constituent une population hétérogène et posent des problèmes spécifiques, ils sont caractérisés par la fréquence des comorbidités diminuant l espérance de vie, les modifications pharmacologiquespouvant modifier la tolérance et l efficacité des thérapeutiques, la fréquence des complications post opératoires rendant parfois l âge avancé un critère d exclusion. Une attention particulière doit être apportée aux soins de support en particulier la dénutrition, la douleur et l anémie. Les données varient en fonction de la néoplasie et du traitement choisi. P5 Dépistage du carcinome hépatocellulaire chez le cirrhotique. S. Abed ; G.B. Chehad ; A. Ramdani ; A. Ammari CHU Annaba Le carcinome hépatocellulaire est une complication classique de la cirrhose du foie, la survie est inversement proportionnelle à la taille du carcinome hépatocellulaire au moment du diagnostic et au stade évolutif de la cirrhose. Une stratégie de dépistage est justifiée vue la fréquence du cancer du foie, l amélioration. significative du pronostic, l utilisation d une méthode simple et peu onéreuse, le ratio coût/efficacité positif, et la possibilité thérapeutiques disponibles. Les moyens : l échographie et le dosage de l alpha fœtoprotéine tous les 6 mois. De nouveaux marqueurs prometteurs sont encours d évaluation. P6 Thérapie ciblée en oncogériatrie. A. Aberkane Assistante en pharmacie galénique L apport des thérapies ciblées a nettement permis d améliorer les médianes de survie globale pour de nombreux patients atteints de cancers, en particulier dans le cas du cancer du sein, du cancer colorectal, du cancer bronchique non à petites cellules et encore plus récemment du cancer du rein. Cependant, alors que ces principaux cancers affectent de manière importante les sujets âgés, la plupart des essais les ont exclus, tout comme les patients ayant un état général précaire, rendant ainsi difficile l application des recommandations habituelles dans cette population. Nous disposons de très peu de données sur l utilisation des thérapies ciblées, la plupart portant chez les sujets âgés atteints de cancer colorectal ou du sein. La lecture de littérature nous apporte néanmoins des analyses des sous groupes de patients les plus âgés ayant participé aux études confirmant l intérêt de ces traitements. Ces analyses montrent que d une manière globale, leur efficacité n est pas influencée par l âge Cependant, il est clairement défini que bien que l âge ne soit pas un critère principal pour définir si un patient est candidat ou non à une chimiothérapie, l hétérogénéité de la population âgée, associée à la considération de chance individuelle de survie et leur autonomie, nous obligent à considérer chaque cas à part entière avant toute décision thérapeutique, la plus optimale fût elle. Mots clé : thérapie ciblée, cancer, sujets âgés

13 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 3 P7 Nitrates dans l eau potable et cancer thyroïdien chez les femmes âgées. D. Miloud Abid, B. Alamir 2, R. Abtroun, M. Reggabi 3 : Laboratoire de toxicologie, CHUBab El Oued, Alger. 2 : Centre National de Toxicologie, Dely-Brahim Alger. 3 : Laboratoire de biologie-toxicologie, Ait- Idir, Alger. Les nitrates sont présents dans le sol et à l état naturel, comme résidus de la vie des végétaux, des animaux et des hommes. Les nitrates sont extrêmement solubles ; ils contaminent les eaux destinées à la consommation humaine. Plusieurs études ont montré que l exposition répétée aux nitrates par l'eau ou les aliments peut accroitre le risque de maladies de la thyroïde chez la femme âgée, dont le cancer de la thyroïde. Selon les chercheurs du "National Health Institute", le risque du cancer thyroïdien est multiplié par trois pour les femmes âgéesqui consomment une eau à 5 mg/l, ou plus, de nitrates. Les auteurs suggèrent que les nitrates inhibent le métabolisme de l'hormone thyroïdienne et notamment la fixation de l'iode. Nous examinons ici les sources de contaminations de l eau par les nitrates, la toxicité thyroïdienne des nitrates et la vulnérabilité des femmes âgées. Nous proposons également des mesures de préventions et des recommandations pour la qualité de l eau potable. Mots clés : nitrates, eau potable, cancer thyroïdien, femmes âgées. P8 L oncogériatrie et l éthique A. Addou ; O. Hadjazi ; M. Noun ; L. Belhadj ; A. Boublenza Service de Médecine Légale - CHU Sidi Belabbes Toute prise en charge oncogériatrique doit respecter les quatre principes éthiques fondamentaux : Bienfaisance ; non malfaisance ; autonomie ; équité et justice. Mais vu la complexité de cette pratique ; on a beaucoup de problèmes qui nécessitent une réflexion éthique approfondie : - Bienfaisance : Les essais cliniques se font sur des populations pures de pathologies autres que celle pour laquelle ils sont soignés (généralement âgée de 40 ans). Ces médicaments sont ensuite donnés à des patients âgés qui ont souvent de multiples pathologies. Donc il n y a pas de données scientifiques concernant cette population. - Non malfaisance : C est le fait de ne pas infliger un préjudice intentionnellement ce qui ramène à la question d euthanasie? - Autonomie : Le consentement est à la base de ce principe. Cependant l oncogériatrie peine à recueillir le consentement des personnes âgées vu leur vulnérabilité à la fois du fait de leur cancer, de leur âge. - Equité et justice : La question est : «comment répartir les ressources de santé, distribuer équitablement bénéfices et coûts?». L objectif de cette Communication Affichée (Poster) est d analyser ces situations. P9 A propos d un cas de Suicide Complexe chez une Personne Agée A. Addou ; M. Noun ; O. Hadjazi ; L. Belhadj ; A. Boublenza Service de Médecine Légale - CHU Sidi Belabbes Le suicide se voit presque à tous les âges. L avancée en âge ne protège pas de la mort par suicide, parfois c est l inverse. Le troisième âge est une période généralement riche en événements vitaux stressants ; c est l âge des pertes (perte sociale, altération de l aspect et des capacités physiques, altération de la santé comme la survenu d un cancer et la perte des êtres chers) et le suicidant âgé est souvent très déterminé. Dans notre observation ; on va rapporter le cas d un suicide complexe (C est l acte délibéré de mettre fin à sa propre vie en utilisant plusieurs méthodes) d un septuagénaire qui a commis cet acte en utilisant deux modes de suicide simultanément associés : «Artériotomie avec Pendaison». L objectif de cette communication affichée (poster) est de répondre à ces questions : - Dans quel contexte l acte s est fait? - Cause(s) de suicide? - Signes spécifiques qui pouvaient orienter vers un passage à l acte? - Pourquoi le suicide complexe? - Possibilité de prévenir ce passage à l acte? - Rôle de l entourage? P0 Caractéristiques épidémio-cliniques et profil moléculaire du cancer du sein inflammatoire M. Affane, S. Aloulou, M. Eroui, A. Elomran, M. Khouchani Service d oncologie-radiothérapie de Marrakech. Maroc Introduction : Le cancer du sein inflammatoire (CSI) est caractérisé par sa présentation clinique et son extrême gravité. C est une forme fréquente en Afrique du nord mais elle est relativement rare en Europe et aux Etats-Unis. Objectif de l étude : décrire les caractéristiques épidémiologique, clinique et moléculaire du CSI. Patients et méthodes : Etude rétrospective de 43 cas de CSI traités au service d oncologie-radiothérapie en 203. Toutes les patientes avaient un érythème diffus avec une durée d évolution inférieure à 6 mois. Résultats : Le CSI a présenté 3% de l ensemble des néoplasies mammaires traitées en 203. L âge moyen était de 45,45 ans (29-70). Plus de 5% des cas avaient un âge inférieur à 45 ans. 40% des patientes étaient ménopausées et 60% étaient des multipares. Le délai de consultation moyen était de 5 mois.66% des patientes avaient un aspect de peau d orange. La grande majorité de patientes ont présenté une masse tumorale supérieure à 5 cm. Les patientes sans envahissement ganglionnaire clinique représentaient 33%. Les métastases au moment du diagnostic représentaient 44% des cas. Le type histologique le plus fréquent était le carcinome canalaire infiltrant (94% des cas). Le grade II de SBR était prédominant : 64,5% des cas. Les embols vasculaires étaient retrouvés chez 53,8% des patientes.les récepteurs hormonaux étaient négatifs chez 50% des patientes. Ils étaient fortement positifs chez 20% des cas. L HER2 était positif chez 53% des cas. Le profil moléculaire HER2+ était prédominant : 3%, le luminal A : 27%, le triple négatif : 2%, le profil luminal B : 2% des patientes. Conclusion : Le CSI est plus fréquent dans notre pays, il nécessite une sensibilisation accrue et un dépistage précoce. Son pronostic reste sombre à cause de sa tendance à la récidive locale, son évolution métastatique rapide. P La réalité de la pathologie cancéreuse dans le CHU de Sidi Bel Abbes, Algérie. N. Agher, A. Tou. Objectif : Le but de notre travail est d effectuer une étude descriptive, épidémiologiquen histopathologique et immunohistochimique pour mettre en valeur l ampleur de la morbidité des cancers dans la région et la précision de leurs types histopathologique. Patients et méthodes ; La série étudiée intéresse 3705 cas de cancers sur une période s étalant de Janvier 2002 jusqu'à Décembre 203, au niveau du service de pathologie du Centre Hospitalo-universitaire de Sidi Bel Abbés, Algérie. L étude est basée sur la corrélation des données cliniques par traitement des dossiers médicaux avec les aspects anatomopathologiques de l ensemble des cancers, analysées par EXCEL 200. Résultats : Au cours de notre période d'étude, nous avons colligé de cancers dont 7% étaient des tumeurs secondaires avec une prédominance des tumeurs épithéliales malignes 88%. La répartition selon le sexe a montré une prédominance féminine de 63% vs 37% chez les hommes. Les cancers ont été diagnostiqué à partir de ans jusqu à 96 ans. Le pic de fréquence se retrouve entre 5 ans et 6 ans chez les hommes et entre 4 ans et 50 ans chez les femmes. Les enfants représentent % de l effectif global. Les cancers le plus fréquent chez les femmes sont le cancer du sein, le cancer du col utérin, le cancer colo rectum.

14 4 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine Les cancers le plus fréquent chez les hommes sont le cancer colo rectum, le cancer de l estomac, le cancer du poumon. Conclusion : Cette étude donne un aperçu sur la répartition des cancers dans la région entre 2002 et 203. Les cancers appariaient à un âge jeune, souvent à un stade avancé, un programme de contrôle épidémiologique est nécessaire. Il serait souhaitable de se baser sur la recherche des lésions précancéreuses et de nouvelles approches thérapeutiques doivent être appliquées. Mots - clés : Les cancers, épidémiologique, type histopathologique. P2 Intérêt de l immunohistochimie dans le diagnostique des tumeurs stromales gastro intestinales (GIST). Agher. N,2 ; Bessayh. A,2 ; Belkhaladi.H, 2 ; Tazi. A, 2 ; Tou. A, 2. Service de pathologie, CHU, Sidi Bel Abbes, 22000, Algérie. 2 Laboratoire de Cancer et Environnement, université Djilali Liabès, Sidi Bel Abbes, 22000, Algérie. Correspondance : Nawel AGHER. Mail :nawel.agher@yahoo.fr. Les tumeurs stromales gastro intestinales (GIST) sont des tumeurs mésenchymateuses les plus fréquentes du tube digestif. Les GIST siègent le plus souvent au niveau de l estomac (50% des cas).le diagnostic est histo,immuno-histochimique (C-KIT, CD34,DOG). Les GIST présentent plusieurs variantes histologiques ; fusiformes, épithéloїdes, mixtes. Le but de ce travail est d analyser les caractéristiques morphologiques,immunohistochimiques et établir les facteurs histopronostiques des GIST. Nous rapportons une série de 5 cas de GIST diagnostiqués dans le laboratoire d anatomie-pathologie de CHU de sidi bel abbès sur une période de 0 ans allant de janvier 2004 au décembre 203. Mots clés : GIST, C-KIT P3 L expression et/ou l amplification (HER2) dans les cancers de : Sein, l estomac, l ovaire et de la vessie. N. Agher, 4*, A. Tou, 4*, F. Kermas, 4*, M. Lebid, 4 *, A. Bentouati 2, 4*, B. Arbaoui 2, 4*, F. Aboubakhar 3, 4*, S. Moulessehoul 4 Service d Anatomo-Cyto-Pathologiques, Centre Hospitalo-universitaire de Sidi Bel Abbés, 22000, Algérie. 2 Service d Oncologie médicale, Centre Hospitalo-universitaire de Sidi Bel Abbés, 22000, Algérie. 3 Service de Gynécologie-obstétrique, établissement hospitalier spécialisé,de Sidi Bel Abbés, 22000, Algérie. 4 Universitaire de Djilali Liabès, Sidi Bel Abbes, 22000, Algérie. *Laboratoire de Cancer et Environnement, université Djilali Liabès, Sidi Bel Abbès, 22000, Algérie. Objectif : Les cancers constituent actuellement en Algérie un des problèmes majeurs de santé publique, en raison de la nette augmentation de leurs taux d indice et de leurs morbidités. Ces dernières années, le cancer du sein, de l estomac, de l ovaire et de la vessie, demeurent toutefois parmi les cancers les plus meurtriers, à cause de leur diagnostique tardif. Malgré de nouveaux traitements de chimiothérapie, peu de patients survivent pendant plus de 2 années, ce qu il suggère le besoin de nouvelles approches thérapeutiques. L objectif de notre travail consiste à étudier la surexpression et/ ou l amplification du gène HER2 dans ces types de cancer. Matériel et méthodes : Nous avons étudié la surexpression et /ou l amplification du gène HER2par le biais des techniques immunohistochimiques et l hybridation in situ par fluorescence (FISH), dans 292 cas de cancer du sein, 4 cas de cancer de l estomac, dans 57 cas de cancer de l ovaire et dans 26 cas de cancer de la vessie. Ces cancers sont métastatiques ou localement avancés recensés au niveau du laboratoire d anatomie et cytologie pathologiques du CHU de Sidi Bel Abbes, Algérie. Résultats : La protéine HER2 était surexprimée dans 30% des cas de cancer du sein. La protéine HER2 était surexprimée dans 6% des cas de cancer de l estomac. La protéine HER2 était surexprimée dans 34% des cas de cancer de l ovaire. Le taux global de la surexpression de la protéine HER2 (score +3) dans les carcinomes de la vessie représente 42% cas. Des corrélations ont été effectuées entre la surexpression de l HER2 dans ces cancers et le type histopathologique, le grade et le stade anatomocliniqueet le statut des récepteurs hormonaux pour le siège mammaire. Conclusion : Ces cancers sont fréquents dans notre payé spécialement dans notre région, de nouvelles approches thérapeutiques doivent être appliquées pourcontrôler les symptômes, améliorer la qualité de vie et d augmenter la survie basé sur les récepteurs épidermiques de facteur de croissance. Mots clés : Cancer du sein, cancer de l estomac, cancer de l ovaire, cancer de la vessie, HER2, immunohistochimie, FISH. P4 Place de la radiothérapie dans les métastases osseuses du sujet âg : Expérience du service de radiothérapie du CHU d Oran. Aissaoui K, Boukerche A,2, Menaouar B, Dali youcef AF,2 Radiothérapie, Oran. 2 Faculté de Médecine, Université d Oran. Les métastases osseuses sont les plus fréquentes des métastases. Elles ont pour origine principalement le cancer du sein, du poumon, et de la prostate. Elles sont responsables de douleur, d impotence fonctionnelle et d altération de la qualité de vie.leur prise en charge chez le sujet âgé fait appel à la chimiothérapie, la radiothérapie, ainsi qu auxsoins de support, et ce ci-après une évaluation gériatrique. L objectif de notre étude est de rapporter notre expérience en ce qui concerne la prise en charge des métastases osseuses des sujets âgés en déterminant le profil épidémiologique, clinique ainsi que les résultats thérapeutiques à partir d une série de patients âgés de plus de 70 ans pris en charge au service de radiothérapie du CHUO d ORAN entre 202 et 204. P5 L intérêt de l évaluation gériatrique en radiothérapie. Aissaoui K, Boukerche A,2, Benatta O, Boutira F, Dali Youcef AF,2 Radiothérapie, Oran. 2 Faculté de Médecine, Université d Oran. Le cancer du sujet âgé représente un problème de santé publique. Le pronostic de ces cancers est plus péjoratif que chez les sujets jeunes, d une part du diagnostic souvent tardif et des tares souvent associées et d autre part de la mauvaise tolérance aux différentes thérapeutiques. D où l intérêt d intégrer l évaluation oncogériatrique multidimensionnelle avant d entamer toute stratégie thérapeutique anticancéreuse. Cette évaluation doit comporter 5 composantes : médicale, fonctionnelle, psychologique, sociale et environnementale. En radiothérapie elle est liée principalement aux difficultés de tolérances et d observance de ce traitement mais aussi à son efficacité. L objectif de cette communication est de faire le point sur les indications et les aspects techniques (dose, volume d irradiation, fractionnement) de la radiothérapie propre à l oncogériatrie. P6 Prise en charge des lymphomes des sujets âgés au service de radiothérapie CHU d Oran : état des lieux. Aissaoui K, BoukercheA,2, Benatta O, Menaouar B, Dali YoucefAF,2 Radiothérapie, Oran. 2 Faculté de Médecine, Université d Oran Les lymphomes malins constituent un groupe de cancer du tissu lymphoïde ganglionnaire et extra ganglionnaire. On distingue classiquement deux types : les lymphomes Hodgkinien ou maladie d Hodgkin (MDH) qui sont fréquents entre 20 et 30 ans et après 70 ans, et les lymphomes non Hodgkinien (LNH) qui s observent à tout âge, y compris chez l enfant et l adolescent, mais avec une fréquence accrue après ans. L âgeconstitue un facteur de mauvais pronostic, et la prise en charge des lymphomes du sujet âgé est complexe en raison de la toxicité médicamenteuse et la fréquence des affections associées. L objectif de notre étude est de déterminer le profil épidémiologique, clinique, et thérapeutique, des patients âgés de plus de

15 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 5 60 ans atteints de lymphomes (Hodgkiniens et non Hodgkiniens) traités au niveau du service de radiothérapie du CHU d Oran entre 2007 et 202. P7 La nutrition en oncogériatrie. Aissaoui K, Boukerche A,2, Benatta O, Boutira F, Dali Youcef AF,2 Radiothérapie, Oran. 2 Faculté de Médecine, Université d Oran. En oncogériatrie la dénutrition sévère est associée à : une augmentation de la morbidité et de la mortalité, de la toxicité de la radiothérapie ou de la chimiothérapie, des infections nosocomiales, et à une altération de la qualité de vie. Le dépistage de la dénutrition doit être systématique afin d adapter la prise en charge nutritionnelle. Actuellement un conseil diététique doit être proposé systématiquement lorsqu un patient est dénutri, et en cas de radiothérapie ou de chimiothérapie. En cas de dénutrition sévère ou d échec du conseil diététique, une nutrition entérale peut être recommandée. La nutrition parentérale utilisée pendant la radiothérapie ou la chimiothérapie doit être déconseillée en raison de l augmentation des complications infectieuses. Pour tous les patients dont l indice de Karnovsky est inferieur à 50%, avec une espérance de vie moins de 3 mois la nutrition artificielle n apporte aucun bénéfice. P8 Les traitements de support en oncogériatrie : point de vue du radiothérapeute. Aissaoui K, Boutira F, Boukerche A,2, Dali Youcef AF,2 Radiothérapie, Oran. 2 Faculté de Médecine, Université d Oran. Pour tous les malades du cancer, et plus particulièrement les personnes âgées, les soins de support sont une aide considérable en matière de qualité de vie. La maladie elle même mais aussi son traitement peuvent en effet avoir des conséquences très lourdes. Il convient donc de les prendre en charge de diverses manières. Les soins de support rassemblent toutes les approches, médicamenteuses ou non, qui permettent de garantir la qualité de vie du malade pendant le traitement de son cancer et par la suite. Il vise notamment à réduire ou supprimer les effets secondaires des traitements, et sont donc particulièrement importants chez les personnes âgées qui sont fragiles. Les soins de support doivent s articuler en fonction de l état général du patient, et d éventuels facteurs de comorbidité. Ils doivent être évalués au fur et à mesure de la mise en place du traitement et adaptés à chaque étape afin de minimiser d éventuelles complications. Ils ne peuvent être envisagés que dans une vision globale du patient et non pas uniquement de sa maladie. P9 Facteurs liés au diagnostic tardif du cancer du sein experience du service oncoradiotherapie CHU Marrakech. S. Aloulou, M Affane, A Elmahfoudi,A. Elomrani, M. Khouchani Service D oncologie Radiothérapie Chu Mohammed VI Marrakech. Le cancer du sein est le premier cancer feminin en terme d incidence et de mortalité. Au Maroc, il vient au premier rang des cancers de la femme avant celui du col uterin, il constitue un probleme de santépublique. Son pronostic est étroitement liéau stade auquel le diagnostic est posé.il s agit d une pathologie dont les moyens diagnostiques sont de nos jours developpés, allant de la detection precoce àla mise enevidence de lésions infracliniques, ce qui a nettement ameliorélepronostic dans les pays developpés. Objectif du travail : Ce travail que nous présentons a pour objectif d identifier dans notre pratique quotidienne, les facteurs qui amenent les patientesà consulter à des stades tardifs. Patientes et méthodes : Une étude rétrospective aété menée de janvier 202 à janvier 203 portant sur 30 patientes porteuses d un cancer du sein au sein du service d onco-radiotherapie CHU Mohammed VI Marrakech. Un questionnaire a été élaboré et dument renseigné en ayant recours aux dossiers des malades. Résultats : Ainsi 63,07% des patientes consultaient au-delà de six mois avec un délai moyen de consultation de 8,47 mois avec comme motif de consultation des lésions classées T4 dans 27,69%, des lésions classées T3 dans 2,53% et des tumeurs d embée métastatiques dans 3,84%. Les facteurs retrouvés àl interrogatoire étaient le manque de moyens financiers 40%, l éloignement des structures sanitaires dans 23,07%, les habitudes socioculturelles avec les traitements traditionnels en premiereintention 20%, et l insuffisance de prise en charge thérapeutique7%. Cependant, pris individuellement, aucune concordance significative n etait retrouvée entre ces facteurs et le long délai diagnostique. Discussion et Conclusion : Dans notre pratique, c est la conjonction de la triade ignorance, indigence et habitudessocioculturelles qui constituent le facteur essentiel du diagnostic tardif des cancers du sein. P20 Le sarcome de kaposi : A propos de cinq cas et revue de la littérature S. Aloulou, M Affane, A. Elomrani, M. Khouchani Service D oncologie Radiothérapie Chu Mohammed VI Marrakech. Le sarcome de kaposi est une acroangiomatose néoplasique multifocale. Il peut se présenter sous quatre tableaux cliniques différents : la forme classique dite européenne, la forme africaine, la forme survenant après transplantation d organes et thérapie immunodépressive et la forme épidémique associée au syndrome d immunodéficit acquis (sida) qui reste la plus fréquente actuellement. L objectif de ce travail est de rapporter cinq nouveaux cas de sarcome de Kaposi cutané classique de dresser le profil épidémioclinique et évolutif de ces patients, et de souligner l importance de la radiothérapie dans le traitement de cette rare affection. Materiels et Méthodes : Étude rétrospective portant sur cinq patients atteints d un sarcome de Kaposi entre janvier 20 et decembre 203 traités dans le service d oncologie-radiothérapie du centre hospitalier universitaire Mohammed-VI Marrakech. Résultats : L âge était compris entre 9 et 77 ans avec une moyenne de 49,75 ans, tous nos patients étaient de sexe masculin. Le diagnostic positif était basé sur la clinique et la biopsie. La maladie se présentait sous forme d une atteinte cutanée nodulaire et/ou érythématoangiomateuse. L ensemble des lésions prédominait aux membres inférieurs. Deux patients avaient un sarcome de kaposi associé au sida. Quatre patients ont été traités en première intention par une chimiothérapie à base de taxanes et par chimiothérapie suivie de radiothérapie externe dans un cas. La réponse clinique précoce a été jugée très satisfaisante avec une rémission complete chez trois cas et une rémission partielle dans un cas. Quelque soit la forme clinique, la radiosensibilité du sarcome de kaposi est identique, mais les indications sont fonction de la gravité des lésions. Discussion et Conclusion : La radiothérapie permet le contrôle des formes classiques du sarcome de Kaposi et représente un traitement palliatif valable des formes épidémiques avec un rapport bénéfice/coût plus élevé que les autres thérapeutiques à cause de la rapidité d évolution, la dissémination cutanée, l échappement aux traitements médicaux et la fragilité des patients. Les différents protocoles de chimiothérapie employés dans la forme épidémique pour obtenir une réponse clinique, sont sans différence significative en terme de survie. Cependant, les infections opportunistes restent la principale cause de décès. P2 Le profil épidemio-clinique, HER2 et évolutif du cancer de l estomac métastatique : expérience du service onco-radiotheapie CHU Mohammed VI Marrakech. S. Aloulou, M Affane, A. Elomrani, M. Khouchani Service D oncologie Radiothérapie Chu Mohammed VI Marrakech. Le cancer gastrique représente 2% des cancers et 5% de cancers digestifs, Le diagnostic est souvent tardif. Le pronostic du cancer gastrique est mauvais, actuellement il reste la deuxième cause de décès par cancer dans le monde. Les formes poten-

16 6 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine tiellement curatives, c est-à-dire accessibles à un traitement chirurgical, ne représentent que moins de la moitié des cas au diagnostic, la maladie étant le plus souvent asymptomatique au stade précoce et l incidence ne justifiant pas de dépistage systématique. Ainsi les formes métastatiques restent encore majoritaires et leur pronostic marqué par une médiane de survie spontanée de l ordre de 3 à 6 mois. Le but de notre travail était d'illustrer le profil épidémioclinique, HER2, et évolutif du cancer de l'estomac métastatique. Patients et méthodes : Analyse rétrospective menée au service d'onco-radiotherapie CHU Mohamed-VI de Marrakech entre janvier 202 et décembre cas d estomacs métastatiques ont été colligés durant cette période, confirmés a l histologie, le statut HER2 a été évalué d abord par immuno-histochimie (IHC) puis plus ou moins par hybridation in situ si 2+ en IHC. Résultats : L'âge moyen des patients est de 57,6 ans (27-87 ans), le délai moyen de diagnostic de sept mois, 72% des patients étaient d'origine urbaine, 20% tabagiques alors que la notion d'ulcère ou de reflux gastro-oesophagien n'a été retrouvée que dans 4% des cas. Le tableau clinique était dominé par les épigastralgies atypiques et les vomissements. La fibroscopie oesogastroduodénale réalisée chez tous les patients, a montré un aspect ulcérobourgeonnant dans 48% des cas, la localisation antopylorique était la plus fréquente 52%. L'étude anatomopathologique a révélé un adénocarcinome chez tous nos patients, dont 5% étaient peu différenciés ou indifférenciés. Quatre patients présentaient un statut HER2 positif soit 6,55%. Une chimiothérapie palliative a été décidée chez 72% des patients et 28% n'ont eu qu'un traitement symptomatique. La durée moyenne de survi était de 6 mois. Discussion et Conclusion : Malgré d'énormes progrès en terme de diagnostic et thérapeutique, le pronostic du cancer de l'estomac reste défavorable et seul un diagnostic précoce peut l'améliorer. Le traitement spécifique du cancer gastrique métastatique repose sur la chimiothérapie systémique qui permet un allongement de survie et une amélioration de la qualité de vie sous réserve de certaines conditions de sélection clinique. La place des thérapies ciblées est actuellement limitée au trastuzumab en association avec les 5-FU-cisplatine dans le sous-groupe des cancers gastriques surexprimant HER2. De nombreux essais en cours nous apporteront peut être d autres choix thérapeutiques dans les années à venir. Néanmoins, une meilleure compréhension des différents mécanismes moléculaires d oncogenèse du cancer gastrique reste indispensable à la réalisation de progrès thérapeutiques. En effet, la classification morphologique reste insuffisante pour prédire les caractéristiques cliniques et évolutives et identifier de nouvelles cibles thérapeutiques. P22 Les tumeurs germinales malignes : expérience du service onco-radiothapie du CHU Mohamed VI Marrakech. S. Aloulou, M Affane,S Belgadi, A. Elomrani, M. Khouchani Service D oncologie Radiothérapie Chu Mohammed VI Marrakech. Introduction : Les tumeurs germinales malignes sont rares (4 % des tumeurs solides), la localisation gonadique est la plus fréquente (66 %). L objectif de cette étude est de dresser le profil épidémioclinique, thérapeutique et évolutif de cette affection à travers une série de 35 cas. Patients et Méthodes : Étude rétrospective menée de Janvier 20 à janvier 204, au sein du service d oncologie-radiothérapie du centre hospitalier universitaire Mohammed-VI Marrakech.35 patients ont été pris en charge, le diagnostic a été confirmé par l histologie de la pièce opératoire, les marqueurs tumoraux (AFP et BHCG) ont été réalisés chez tous les patients. Résultats : l âge moyen est de 32,37 ans avec des extremes entre 6 et 73 ans, 4,3% des patients avaient un antécédant de cryptorchidie, le délai moyen entre les ers symptômes et le diagnostic est de 2 mois et demi. La localisation testiculaire representait 68,6%, il s agissait de 62,85% de séminomes (22 cas), 22,85% de tératomes (8 cas), 4,28% de tumeurs vitellines (5 cas). La classification TNM retrouve 20% stade I, 57,4% stade III et 5,7% stade IV. Pour les TGS de stade I, le choix de la prise en charge se fait entre une surveillance 57,4%, une chimiothéraoie ( cycle de carboplatine) 4,28% ou une radiothérapie lombo- aortique 28,57%.La prise en charge des tumeurs métastatiques est dominée par une chimiothérapie par 3 ou 4 cycles de BEP en fonction du groupe pronostique. Sur le plan évolutif 40% des patients sont en rémission complète, 8,6% en rechute sur un délai moyen de 9 mois, et 5,7% de décés. Discussion et Conclusion : Les progrès thérapeutiques réalisés dans la prise en charge des tumeurs germinales malignes ont permis d améliorer le pronostic. Ces résultats pourront être meilleurs si le diagnostic est posé plus précocement. P23 Carcinome médullaire de la thyroïde : A propos de 3 cas. A. Setti, Chenak, Endocinologie-diabétologie; HMRU d'oran Il représente de 5 à 0 % de tous les cancers de la thyroïde. il se manifeste autant chez les femmes que chez les hommes, il apparaît habituellement chez les personnes âgées de plus de 50 ans et se développe dans les cellules parafolliculaires (cellules C) de la thyroïde. Le CMT sécrète plusieurs substances chimiques : l antigène carcino-embryonnaire (ACE) et la calcitonine qui servent de marqueurs tumoraux et dans une certaine mesure, aident à déterminer l étendue de la tumeur et même le suivi après le traitement. Le CMT peut se développer de façon sporadique ou en raison d une mutation génétique héréditaire (familiale). Le traitement est essentiellement chirurgical, et son pronostic est essentiellement lié au stade anatomclinique. Nous rapportant 3 cas cliniques de CMT, dont le diagnostic et le suivi ont été effectués à notre niveau. e cas :patient âgé de 73 ans, dont le diagnostic de CMT a été posé en per opératoire suite à un examen extemporané, le suivi est marqué par un envahissement ganglionnaire cervico-médiastinale, en l absence d une thérapie ciblée, une radio-chimiothérapie a été indiquée chez lui. 2 è cas : patient âgé de 63 ans, dont le diagnostic a été posé en post opératoire, l évolution était marquée par l installation rapide de métastases médiastinales, pulmonaires, et hépatiques, le patient est décédé suite à une détresse respiratoire suite à une lymphangite carcinomateuse. 3 è cas : un autre cas de CMT réfractaire diagnostiqué chez un suet jeune de 40 ans, le diagnostic a été fait en post opératoire, les suites post opératoires ont été marquées par l installation rapide de métastases ganglionnaire et cérébrales, ayant bénéficié de plusieurs séances de radiothérapie. P24 Synovialosarcome du muscle gastronemien médial chez un praticien psychiatre : (A propos d un cas). L. Amirat, R. Guernine, N. Atallah, B. Immoune, Y. Melbouci. Service de chirurgie Orthopédique Traumatologique et Réparatrice - CHU de Tizi-Ouzou - Algérie. Introduction : Le Synovialosarcomeest une tumeur rare et agressive des tissus mous représentant 7 à 8% des sarcomes malins chez l'homme. Nous rapportons un cas de synovialosarcome du muscle gastronemien médial chez un praticien psychiatre. Matériels et méthodes : Mr B.H, 32 ans, psychiatre, sans antécédents personnels particuliers a consulté pour une masse du mollet gauche remontant à 4 mois, augmentant progressivement de volume ne le gênant pas dans les activités quotidiennes. Examen clinique : Une masse de 2 cm de grand axe, chaude, indolore, fixe, la peau en regard était très distendue. Absence de signe de compression vasculo- nerveuse ni d ADP inguinales.

17 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 7 Le reste de l examen clinique avait retrouvé plusieurs masses lipomateuses disséminées aux membres inférieures et au tronc, dans le compte desquelles, le malade avait mis cette masse, vu qu il est médecin. IRM : Processus tumoral du muscle gastronemien médial sans envahissement vasculaire ou infiltration des autres loges musculaires. Traitement : Le malade avait bénéficié le d une exérèse totale du muscle gastronemien médial emportant la masse tumorale en son sein (sans effraction tumorale) avec ses insertions tendineuses proximale et distale. Le plus délicat c était la prise en charge sur le plan psychologique : un praticien psychiatre dans la place d un malade atteint d un sarcome! Résultats : Anatomopathologie : aspect de synovialosarcome biphasiqe grade 3 de la FNCLCC avec marges de résection seines et effraction aponévrotique antérieur et postérieure. Chimio-radiothérapie : Une cure de chimiothérapie suivie de 33 séances de radiothérapie de 2 Grey. Actuellement : Absence de récidive ou de métastases à 2 ans et 3 mois. Discussion : Le synovialosarcome est une tumeur rare des tissus mous. Il atteint comme dans notre observation l adulte jeune entre 5 et 40 ans. Il siège préférentiellement au niveau dumembre inférieur (63 % des cas), le plus souvent au niveau du genou en péri articulaire mais dans notre observation la localisation est distale. Le synovialosarcome est une tumeur généralement de grade intermédiaire ce qui correspond à notre cas. Une chirurgie première adéquate, qu elle soit réalisée avant ou après traitement par chimiothérapie néo-adjuvante, semble représenter le facteur pronostic le plus significatif dans la prévention des récidives locales. Conclusion : Les sarcomes des tissus mous sont des tumeurs rares. Toute tumeur profonde sous aponévrotique nécessite une IRM et une biopsie avant d'en faire l'exérèse. La chirurgie large est l'élément capital du traitement qui nécessite en outre une équipe pluridisciplinaire. P25 Enorme ostéochondrome du 3 e métacarpien : (A propos d un cas) L. Amirat, R. Guernine, A. Houali*, Y. Melbouci. Service de chirurgie Orthopédique Traumatologique et Réparatrice, CHU de Tizi- Ouzou - Algérie. * Service d imagerie médicale, CHU de Tizi-Ouzou - Algérie. Introduction : Le chondrome ou ostéochondrome est une tumeur bénigne très fréquente mais exceptionnelle au niveau de la main. Nous rapportons dans cette observation le cas d un ostéochondrome du 3 e métacarpien laissé évoluer pour son propre compte. Matériels et méthodes : Mme B.D, 8 ans, hospitalisée au pavillon des urgences pour abcès de la fosse iliaque droite avec altération de l état général et c est à cette occasion qu on a constaté une masse siégeant au niveau de la main gauche. L examen clinique : Une masse de 5X5 cm, sur le dos de la main gauche, dure, indolore, fixe, la peau en regard était très distendue et fine sans signe de compression vasculo- nerveuse ou de conflit tendineux. L apparition de la masse remonte au jeune âge, augmentée progressivement de volume, la malade n a pas consulté et a refusé son ablation car pour elle : «vue qu elle est sur la main gauche, elle est vascularisée par les vaisseaux du cœur». Radiologie : Masse arrondie à limites nettes de 5 cm de grand axe se projetant sur la région métaphysaire distale du 3 e métacarpien avec une base d implantation cécile bien limitée. La corticale de la masse est en continuité avec celle du 3 e métacarpien. Son contenu est hétérogène avec un aspect en flocons de neige. Le 3 e métacarpien ne présente pas d anomalies de contour ou de structure. Absence de signes de dégénérescence. Le tout évoque un ostéochondrome. Traitement : La malade a refusé l ablation de la masse. Résultats : On a attendu son rétablissement après l intervention sur l abdomen pour proposer une biopsie mais la malade est décédée à mois post opératoire. Discussion : Notre malade a présenté une tumeur très fréquente, l ostéochondrome, qui représente 20 à 50% des tumeurs bénignes de l os et 0 à 5% de toutes les tumeurs osseuses. La localisation métacarpienne est exceptionnellement rapportée dans la littérature, Uni a rapporté uniquement 4 cas dans une série de 024 ostéochondromes, soit 0,39%. Dans notre pratique quotidienne, parfois il est très difficile de convaincre les malades en proposant un traitement chirurgical et surtout de changer certaines croyances qui sont encrées. L évolution de la masse et son aspect clinique et radiologique évoque fortement un chondrome. On aurait aimé faire une biopsie pour avoir le diagnostic de certitude Conclusion : L ostéochondrome est la plus fréquente des tumeurs bénignes de l os mais la localisation métacarpienne est exceptionnelle. P26 TCG de localisation exceptionnelle «l extrémité distale de l ulna» : (A propos d un cas) L. Amirat, Y. Meriane, M. Dahmane, M.A. Oualid, Y. Melbouci. Service de chirurgie Orthopédique Traumatologique et Réparatrice, CHU de Tizi-Ouzou - ALGERIE. Objectifs : Les tumeurs à cellules géantes (TCG) sont des tumeurs bénignes à agressivité locale.elles siègent préférentiellement en zone métaphyso-épiphysairedes os longs. Il s agit de tumeurs relativement fréquentes (4-5% des tumeurs osseuses, 2% des tumeurs bénignes de l os) avec une prédominance féminine.ce sont des tumeurs du sujet jeune (20-40 ans) et leur origine demeure incertaine.par ordre de préférence, les TCG siègent à l extrémité distale du fémur, l extrémité proximale du tibia puis l extrémité distale du radius.la localisation au niveau distal de l ulna est exceptionnelle. Nous rapportons dans ce travail l observation exceptionnelle d une malade âgé de 34 ans, qui a présenté une TCG de l extrémité distale de l ulna gauche. Matériels et méthodes : Examen clinique : Mme S.M, 34 ans sans antécédents particuliers a présenté 8 mois auparavant des douleurs au poignet gauche traitées médicalement, devant la persistance de la douleur et l apparition d une tuméfaction à la face médiale, une radiographie du poignet a été faite objectivant une masse ostéolytique de l extrémité distale de l ulna pour laquelle elle a bénéficié d un curetage. 3 mois plus tard, la symptomatologie réapparait. La patiente était en bon état général. Le poignet gauche est le siège d une tuméfaction douloureuse à sa face médiale, de 5 cm de grand axe, ferme, adhérente au plan profond sans atteinte vasculo-nerveuse. Examen radiologique standard : Large plage d ostéolyse avec pseudo-cloisons en nid-d abeilles de la région métaphyso-épiphysaire de l extrémité distale de l ulna gauche (4 cm de grand axe), excentrique, rompant la corticale médiale, arrivant jusqu à la corticale latérale emportant le cartilage articulaire.la lésion a envahi les parties molles en médiale. Le télé-thorax est sans anomalies. Traitement : L indication d un traitement radical a été posée vu la rapidité de la récidive (en 3 mois) et l envahissement des parties molles. La patiente a été admise au bloc opératoire le 3/0/203 pour une résection du quart distal de l ulna (8cm) emportant toutes les structures avoisinantes infiltrées et embrochage radio-luno-capital. A la coupe, la masse était pleine et blanchâtre. Résultats : L étude anatomopathologique a conclue à une TCG de l extrémité distale de l ulna gauche avec limites de résection saines. Actuellement on ne note pas de douleur ni de récidive. La malade utilise sa main dans les activités quotidiennes. La TDM de contrôle n objective pas de récidive. Discussion : Notre malade a présenté une tumeur de l extrémité distale de l ulna dont la radiologie a évoqué une TCG que l anatomopathologie a confirmé. Les TCG sont des tumeurs bénignes localement agressives avec une tendance à la récidive localequi siègent préférentiellement en zone métaphyso-épiphysaire des os longs (75%-90%), classiquement c est près du genou et loin du coude. Il s agit de tumeurs relativement fréquentes, puisqu elles représentent 4 à 5% des tumeurs osseuses, 2% des tumeurs bénignes de l os.il y a une prédominance féminine : sex-ratio,3-,5/.

18 8 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine Ce sont des tumeurs du sujet jeune entre 20 et 40 ans et leur origine demeure incertaine. La localisation au niveau distal de l ulna est exceptionnelle, sur 44 des TCG de la littérature il n y a que 28 cas situés au niveau de l ulna, sur 248 TCG de la série du Pr B.Tomeno il ya que 2 cas (0,8%) de l extrémité distale de l ulna. Pour la prise en charge de la malade, initialement a bénéficié d un curetage seul, ce qui a favorisé la récidive à 3 mois seulement, d où l intérêt du cimentage qui a un effet cytotoxique diminuant ainsi le taux de récidive. A notre niveau, vu la récidive jugée très précoce, on a procédé à un traitement radical surtout que l exploration per opératoire avait trouvé une infiltration des structures adjacentes. La transformation maligne d une TCG est rarissime. Conclusion : Les tumeurs à cellules géantes sont des tumeurs bénignes du sujet jeune, ostéolytiques métaphyso-épiphysaires des os longs.relativement fréquentes, récidivantes. La surveillance radiologique est de mise devant les récidives locales après traitement. P27 Carcinome mixte du pancréas. A propos d un cas. A. Ammi ; K. Benahsene 2 ; M. Mounir Laboratoire d Anatomopathologie CHU Ben badis, Faculté de médecine de Constantine. 2 Laboratoire de recherche LR2M, Faculté de Médecine Constantine. Introduction : Plus de 90% des cancers du pancréas sont des adénocarcinomes canalaires. Le carcinome mixte canalaire et endocrine est très rare voir exceptionnel. Il secaractérise par un mélange intime de deux composantes : la composante mucosecrétante et la composante endocrine, cette dernière occupe plus de /3 de la surface tumorale aussi bien dans la tumeur primitive que dans les métastases. Matériels et méthodes : nous rapportons le cas d une femme âgée de 49 ans,sans antécédents particuliers, admise au service de chirurgie pour la prise en charge d un ictère cutanéomuqueux avec des selles décolorées et des urines foncées. Examens complémentaires : La biologie est en faveur d une cholestase. L IRM révèle une dilatation de la voie biliaire principale sur un obstacle de la tête du pancréas de 7mm suspect de malignité. Conduite à tenir : Dudéno-pancréatectomie céphalique (DPC) selon Whipple avec un montage selon Childe. Résultats : Macroscopie : L'examen macroscopique de la pièce de DPC objective une tête du pancréas de 9 x 7 x 3cm. Une dilatation du canal de Wirsung (0,8 cm), comblée par un matériel hémorragique. Une induration du canal Pancréatique, mais sans véritable masse tumorale individualisable. L'ampoule de Vater est le sièged une formation tumorale de,5cm, solide lobulée jaunâtre plus ou moins remaniée. Microscopie : L'étude histopathologique conclue à une tumeur ampullaire infiltrant le pancréas, mixte à double composante canalaire bien différenciée et neuroendocrine occupant 45% de la surface tumorale. L'étude immunohistochimique montre une forte positivité des cellules épithéliales tumorales avec l'anticorps anti-cytokératine 7 (CK7) et une négativité des cellules tumorales avec l'anticorps anti-cytokératine 20 (CK20). Il existe un marquage de la quasitotalité des cellules tumorales endocriniennes par l antichromogranine, le Ki67 est estimé à 45%. Discussion : Pour porter le diagnostic de tumeur mixte on a toujours recours à l immunohistochimie dont le marqueur le plus sensible et le plus spécifique est la chromogranine A. Cette catégorie doit être différenciée de l adénocarcinome associé àdes cellules endocrines éparpillées, ainsi que des tumeurs ductulo-insulaires qui sont d origine endocrine avec un contingent de ductules non néoplasiques, les petits canaux ne présentent pas les modifications génétiques observées dans les carcinomes pancréatiques (DPC4, p53, ERBb2, codon 2 de Ki-ras). Ces critères ont permis l exclusion des tumeurs acinaires et des pancréatoblastomes de cette définition, car ces dernières comportent fréquemment une composante endocrine sous forme de cellules isolées. Conclusion : Le carcinome mixte du pancréas est une entité rare, deux cas seulement ont été rapportés dans la littérature. La problématique est d ordre diagnostique, thérapeutique etpronostique vue l association des deux contingents et surtout la présence de cellules G qui peuvent provoquer un syndrome de Zollinger-Ellison. P28 Classification Anatomo-chirurgicale des lymphatiques dans les cancers de la glande thyroïde. Revue de la littérature. Amrane CY, Henider N, Grine I, Boukabache L, Benleghib N Les cancers papillaires et vésiculaires de la glande thyroïde sont les plus fréquents. L envahissement ganglionnaire majore les risques de récidive locorégionale et de métastases à distance. Les voies de drainage lymphatique de la thyroïde ont été décrites par différents auteurs dont Testut et Rouviere. Actuellement, la classification antomo-chirurgicale décrite par Robbins, détermine un drainage lymphatique cervicale par niveau ganglionnaire et a ainsi permis d améliorer de façon incontournable la prise en charge de l envahissement métastatique dans les cancers thyroïdiens. P29 La classification Anatomo-chirurgicale des lymphatique dans les cancers du larynx. Amrane CY, Grine I, Henider N, Benleghib N, Boukabache L, Bousba EL. Le cancer du larynx le plus fréquent est le carcinome épidermoide. Les tumeurs malignes du larynx peuvent siéger à différents niveaux : cordes vocales, région ventriculaire, vestibule laryngé ou étage sous glottique. La classification anatomo-chirurgicale du drainage lymphatique permet de déterminer les métastases ganglionnaires selon l étage considéré; elle oriente la prise en charge thérapeutique et détermine le bilan d extension. P30 Chirurgie du cancer du tube digestif chez le sujet âgé. N. Annane, K. Haddad, F. Chafi, F. Ali Benamara, S. Berkane, L. Abid Service de Chirurgie Viscérale & Oncologique. EPH Bologhine Ibn Ziri Introduction : La population actuelle est soumise à un vieillissementrégulier. L âgereprésente un facteur important de risque de cancer. La prise en charge des sujets âgés atteint de cancer est difficile et représente un défi pour le chirurgien et l oncologue. Les principes thérapeutiques des cancers après 70 ans sont les mêmes que ceux des sujets plus jeunes. Méthodes : Il s agit d une étuderétrospective s étalant sur dix ans entre 2000 et 200, des patients âgés de plus de 70 ans présentant un cancer du tube digestive creux et traité dans notre service. Résultats : Nous avons colligé dans cette période 267 patient atteint de cancer digestif dont 259 soit (20%) de sujet âgés de plus de 70 ans et parmi les sujets âgée 96 patients (27%) présente un cancer du tube digestif creux ; 37cas (39%) de cancer gastrique, 27(28%) de cancer colique, 29cancer rectale et 3 autres. L âge moyen des patients est de 77 ans avec des extrêmes [70 à 90 ans], représenté par 55 hommes (57%) et 4 femmes (43%) ; 35 patients (36%) ne présentaient aucune tares, 43 cas (45%) une tares et 6 patients étaient classés ASA III. 50 patients présentaient une ou deux tares. Chez 5 patients le diagnostic étaient fait en urgence et le patient a était opéré en urgence il s agissait chez 4 cas de cancer colorectaux. L opérabilité dans notre série était de 72% et la respectabilité de 54% ; chez 53 patients, le geste d exérèse était curateur et chez 6 patient palliatif. Conclusion : les cancers chez le sujet âgé sont souvent diagnostiquésà un stade avancé. Unemeilleure formation médicale en oncogériatriedevra permettre une prise en charge thérapeutique optimale. P3 Apport de la radiofréquence dans les tumeurs hépatique du sujet âgé N. Annane, K. Haddad, F. Lachouri, F.Ali Benamara, S. Berkane, L.Abid Service de Chirurgie Viscérale & Oncologique. EPH Bologhine Ibn Ziri Introduction : La population actuelle est soumise à un vieillissement régulier. L âge représente un facteur important de risque de

19 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 9 cancer. La prise en charge des sujets âgés atteint de cancer hépatique secondaire ou primitif est difficile et représente un défi pour le chirurgien et l oncologue. Les principes thérapeutiques des cancers après 70 ans sont les mêmes que ceux des sujets plus jeunes. Qu en est-il pour les tumeurs hépatiques. Méthodes : Il s agit d une étude rétrospective s étalant sur six ans entre 2008 et 204, des patients âgés de plus de 70 ans présentant un cancer primitif et secondaire hépatique traité dans notre service. Résultats : Nous avons colligé dans cette période 07 patients atteint de cancer hépatique qui ont bénéficié une radiofréquence associé ou non à la resection hépatique à minima.ces patients avaient un âge égal ou supérieur à 70 ans avec un âge moyen de 73 ans et des extrêmes (70 ans -78 ans). Cinq patients avaient une tare. Trois patients présentaient un carcinome hépatocellulaire,quatre patients des métastases hépatiques (deux pour cancer colorectale, un cancer gastrique et un cancer de la vésicule biliaire. 05 patients avaient une métastase unique, un patient trois métastase et un 07 métastases. Trois patients avaient bénéficié d une radiofréquence per cutanée et quatre patients une radiofréquence per opératoire seul ou associé à des resection tumorale. Les suites post opératoire étaient simples chez 04 patients, un épanchement pleural minime dans un cas, une brulure au niveau des plaques de dispersion chez un patient et une insuffisancehépatocellulaire chez un patient du plus au geste associé bisegmentectomie IVb, V. Conclusion : les cancers chez le sujet âgé sont souvent diagnostiqués à un stade avancé. Une meilleure formation médicale en onco-gériatrie devra permettre une prise en charge thérapeutique optimale. La radiofréquence est une technique à faible risque par rapport à la résection chirurgicale c est un traitement curateur des tumeurs inferieur ou égale à 3cm. Les résultats après RF per opératoire est le même que l exérèse chirurgicale. P32 Morbi-mortalité chez le sujet âgé opéré pour cancer colorectal. A. Anou, A. Zemmouri, S. Allouda, A. Boumahdi, N. Smail 2 Faculté de Médecine d Alger, Université Alger I Clinique Chirurgicale B CHU Mustapha Bacha Alger 2 Service d Epidémiologie et de médecine préventive CHU Mustapha Introduction : La progression de l espérance de vie de la population laisse présager une augmentation du nombre des cancers colorectaux à un âge encore plus élevé. Il existe des particularités propres aux patients âgés atteints d un cancer colorectal : le retard diagnostic du fait des symptômes sous-estimés par le patient et son entourage, des facteurs de risque de morbidité et de mortalité péri-opératoire Matériel et Méthodes : notre travail consiste en une étude rétrospective, qui a colligé 95 dossiers de malades âgés de plus de 65 ans, opérés pour un cancer colorectal entre 2007 et 203. L objectif de notre étude, est la recherche de facteurs associés à la morbi-mortalité post-opératoire (0-30 Jours) et ressortir parmi eux les facteurs prédictifs indépendants. Pour cela la morbi-mortalité a été étudiée statistiquement avec neuf autres paramètres, les tests statistiques utilisés sont ; le test X2 et le test t pour l étude univariée et le test de régression logistique pour l étude multivariée, les résultats sont donnés avec un risque d erreur de 5% (p=0,05). Résultats : l âge moyen de nos patients est de 74 ans, on note une prédominance du sexe masculin avec un sex-ratio de,7. 7 patients étaient classés ASA III (8%), 22 malades était opéré dans le cadre de l urgence (23%). Près de la moitié des malades (45/47%) présentaient un amaigrissement de plus de 5 Kg. 34 patients ont été transfusés (36%) et chez 52 la durée d intervention était supérieur à 20 minutes (55%). Un taux de morbidité de 34% était enregistré, le taux de mortalité était de 2%. Etaient associés à la morbidité les paramètres : le sexe (p=0,03), le caractère urgent de l intervention (p=0,00), les cancers de siège distal (p=0,0), la transfusion sanguine(p=0,003) ; en multivarié, le sexe, le caractère urgent de l intervention, le siège distal du cancer et la transfusion sanguine étaient des facteurs indépendants de morbidité postopératoire de manière très significative avec respectivement (p=0,0), (p=0,00), (0,0) et (0,00). Etaient associés à la mortalité postopératoire les paramètres : le sexe (p=0,04), l anastomose (p=0,04), la morbidité (p=0,00) ; en multivarié seule la morbidité était un facteur indépendant de mortalité de façon très significative (p=0,002). Conclusion : pour réduire la morbi-mortalité chez les sujets âgés opérés pour un cancer colorectal, il est nécessaire de réaliser chez ces patients une bonne évaluation préopératoire qui seule permettra d' apprécier le risque opératoire et d adapter le traitement en conséquence. P33 La problématique du cancer du rectum chez le sujet âgé. N. Arbaoui, M. Maaoui Service de chirurgie Générale, EPH Kouba, Alger Introduction : la chirurgie est le seul traitement curatif des cancers du rectum. La proctectomie avec exérèse totale du mésorectum précédée ou non d une radio (chimio) thérapie en représente le traitement optimal. Cependant, il n existe pas de consensus concernant la prise en charge optimaledes cancers du rectum chez les sujets âgés 70 ans tellement cette population est hétérogène (espérance de vie, comorbidités, état nutritionnel et physique). Objectif : établir un état des lieux de la prise en charge des cancers du rectum chez les sujets de 70 ans. Problématique : Peu de littérature sur le sujet. Ce que l on sait : c est qu il n existe pas de recommandations pratiques, les patients 70ans sont moins souvent opérés,sous-traitéspar rapport aux sujets jeunes: le pourcentage de patients traités curativement est substantiellement plus bas, sont plus souvent opérés dans l urgence et lorsqu une chirurgie radicale est possible, la radiothérapie ou la radio chimiothérapie néo adjuvante est moins souvent discutée et réalisée, sur le plan chirurgical, la conservation sphinctérienne dans les cancers distauxcède volontiers la place à l amputation abdominopérinéale ou à l intervention de Hartmann, enfin, la survie globale est moins bonne que celle des sujets jeunes mais la survie spécifique ne diminue pas avec l âge. Conclusions : l âge 70 ans ne semble pas représenter un facteur prohibitif pour un traitement chirurgical radical. Plus que l âge lui-même, c est l état et la condition du patient, l état préopératoire de la fonction sphinctériennequi déterminent l indication opératoire et le type de chirurgie. Si la conservation sphinctérienne est rarement possible, actuellement, grâce à la très bonne réponse tumorale observée après radio chimiothérapie (yt0- TN0), on peut envisager dans les petites tumeurs (3 cm) la préservation d organe par exérèse locale. P34 Leucémie lymphoblastique : effet de l huile d argan (étude in vitro). Boutheyna Aribi, Sakina Zerizer and Zahia Kabouche 2 Département of Animal Biology, University of Constantine, Algeria). 2 Laboratoire de substances thérapeutiques LOST, University of Constantine, Algeria. L arganier (Arganiaspinosa) est un arbre endémique de l Algérie (région de Tindouf) et du Maroc, il fournit une huile consommable extraite de ces amandons qui présente différentes activités biologiques : anti-inflammatoire, analgésique et anti-œdémateux, hypoglycémique, anti-radicalaire et anti-oxydante. Notre travail a porté sur le test de l activité antiproliférative de l huile d argan sur des lignées de cellules cancéreuses MOLT3 et DND4 (Leucémie Lymphoblastique Humaine). L extrait a montré une activité cytotoxique intéressante vis-à-vis les lignées cellulaires et qui augmente en augmentant la dose. Nous avons également évalué l activité de l huile d argan sur l expression de deux protéines impliquées dans la prolifération et la différentiation cellulaire (ERK et NOTCH). L expression de ces deux protéines a été inhibée par l huile d argan. En conclusion, Arganiaspinosa est une plante à caractère mé-

20 20 X es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine dicinale qui justifie sa place de choix dans le traitement et la prévention anti-tumorale. Mot clés : Arganiaspinosa, antiproliférative, huile d argan, protéine ERK, protéine NOTCH. P35 Qu y a-t-il dans la fumée de cigarette? Athamnia H ; Djedi. H Unité d oncologie médicale CHU DORBAN Annaba La fumée de cigarette contient plus de substances chimiques et produits toxiques, y compris plus de 70 agents carcinogènes connus. Parmi les substances chimiques et poisons présents dans la fumée de la cigarette. - le monoxyde de carbone (le même gaz que celui qui est émis par le tuyau d échappement de votre voiture); - l ammoniac (qu on retrouve dans le nettoie-vitres) ; - le cadmium (présent dans les piles) ; - l arsenic (utilisé dans le poison à rats). Lorsqu on fume, plusieurs de ces substances chimiques se mélangent pour former un amalgame collant de goudron. Ce goudron adhère aux cils vibratiles qui tapissent l intérieur des poumons. Le rôle de ces minuscules poils est de balayer la poussière et les germes hors des poumons pour les garder propres, mais s'ils sont couverts de goudron, ils ne peuvent effectuer leur travail adéquatement. Cela provoque alors la fameuse «tous des fumeurs», qui se déclenche pour expulser le mucus coincé dans les poumons. De nombreux autres problèmes de santé peuvent également s ensuivre. Nicotine : C'est à cause de la nicotine que la cigarette entraîne une telle dépendance. C'est cette drogue qui crée le besoin de fumer encore et encore, c est-à-dire d'inhaler toutes les substances chimiques contenues dans la cigarette. Plusieurs utilisateurs de ces produits à faible teneur en goudron et en nicotine sont tentés de croire qu ils sont moins dommageables pour leur santé. Ils pensent qu ils inhalent ainsi moins de goudron que s ils fumaient des cigarettes ordinaires. Ce n est pas le cas. Les fumeurs qui changent de marque en faveur de ces cigarettes supposément légères ont tendance à inhaler la fumée plus profondément et plus longuement, ou à obstruer les trous de ventilation afin de ressentir davantage les effets de la nicotine. Ce faisant, ils inhalent davantage de substances chimiques et de goudron. Ne vous laissez pas tromper par les cigarettes dites «légères» ou «douces». P36 Le tabagisme. Athamnia H ; Djedi H Unité d oncologie médicale - CHU Annaba Introduction : Première cause évitable de mortalité, le tabagisme est responsable de plus de morts par an dont par cancer. Le tabac est responsable de cancers, de maladies respiratoires et de maladies cardiovasculaires. En se consumant, le tabac dégage de nombreuses substances toxiques, dont les goudrons, qui provoquent des cancers. Ce sont notamment les cancers du larynx, des bronches et de la bouche qui sont directement imputables à l'action du tabac. Pour d'autres cancers (voies digestives, vessie, voies urinaires, rein, œsophage, col de l'utérus), le tabac est un facteur favorisant certain. Globalement, on considère que plus de 30 % de l'ensemble des cancers dépendent du tabac. Dépendance à la nicotine : La nicotine agit sur le système nerveux, dans une zone du cerveau dite "de récompense", tout comme le fait l'héroïne. Elle produit, quelques secondes après l'inhalation de la fumée de cigarette, des sensations de plaisir auxquelles il est difficile de résister, créant ainsi la dépendance. Rôle du tabagisme passif : L'inhalation régulière, par un non-fumeur, de la fumée de tabac provenant d'un fumeur (au domicile ou sur le lieu de travail), ce que l'on appelle le tabagisme passif, est un facteur de risque reconnu pour le développement d'un cancer du poumon. Le «fumeur passif» augmente ainsi de 30% son risque de développer la maladie par rapport à un non-fumeur. Durée d'exposition et dose quotidienne : Autre fait notable : la durée de l'exposition (nombre d'années pendant lesquelles on a fumé) et donc l'âge auquel on a commencé à fumer, sont quatre fois plus déterminants que la quantité de cigarettes fumées. Inversement, avec l'arrêt du tabagisme, le risque de survenue d'un cancer du poumon diminue régulièrement avec le temps Moyens et aides possibles : Les tentatives de sevrage doivent s'appuyer sur des moyens thérapeutiques et psychologiques adaptés à l'intensité de la dépendance. Lorsque cette dépendance est forte, une aide médicale est nécessaire. Quelques conseils pour arrêter de fumer : La veille du jour. Les jours suivants. A chaque envie de fumer. P37 Association de 2 cancers : Vessie et prostate chez un homme de 74 ans. H. Athamnia ; H. Djedi Unité d oncologie médicale Annaba Paient L.R âgé de 74 ans originaire et demeurant à Souk Ahras, ex fermier de profession, père de 0 EVBP, tabagique (40 p/an), sans antécédents personnels et familiaux particuliers. Histoire de la maladie : semble remonte à Mars 203 marquée par des douleurs pelviennes persistantes et des troubles mictionnels (dysurie) le motif de consultation à plusieurs reprises. Un uro-scanner a été fait le 9/05/203 revenant en faveur d un processus tumoral vésical, urétéro-hydronéphrose bilatérale avec une prostate augmentée de volume (53 g). Une biopsie vésicale évoquant un Cancer urothélial papillaire de haut grade G3 associe à une différenciation épidermoide infiltrante pt2 Le patient a été opéré le : cysto-prostatectomie totale avec dérivation urinaire type BRICKER Anatomopathologie : Cancer urothélial infiltrant le muscle superficiel grade 3 (pt2) associe à un ADK prostatique bilatéral score 6 (3+3) de Gleason infiltrant la capsule, curage ganglionnaire ilio-obturateur Dt et Ghe négatif. Une TDM abdomino pelvienne faite le (sans aucun traitement adjuvant) a montré un processus tumoral rénal droit (03 masses parenchymateuses) sans effraction capsulaire avec une masse lobulée prostato-vésicale (séquellaire ou récidive) Patient réopéré le : néphrectomie droite élargie, l anapath : métastase d un cancer urothélial de haut grade G3 de la vessie infiltrant la graisse péri-rénale avec 03N+/03N. Malade envoyé à notre niveau d où un bilan complémentaire a été demandé : une échographie endo-rectale et prostatique avec biopsie faite le 2/2/3 : masse pelvienne tissulaire de 46/55 mm évoquant une récidive urothéliale, échographie abdominopelvienne + scintigraphie osseuse+ téléthorax : RAS, taux PSA normal. Une chimiothérapie type carboplatine+gemcitabine, une réduction de la taille tumorale a été objectivée après 04 cures orientation à la radiothérapie. P38 Cancer du sujet âgé. F. Atif ; K. Bouzid Centre Pierre et Marie Curie, Alger Le cancer est depuis peu reconnu comme un problème majeur de santé dans la population âgée. En effet l augmentation de son incidence est le premier fait marquant en raison du vieillissement progressif et continu de ces populations. Les patients cancéreux âgés se distinguent des patients plus jeunes par plusieurs particularités. Cette population est en effet très hétérogène avec des désordres pathologiques qui rendent plus compliquée la tâche du thérapeute. Ces patients semblent souffrir d un retard au diagnostic et parfois d un traitement suboptimal. La stratégie thérapeutique habituelle apparaît plus souvent fondée sur l obtention d une toxicité minimale que sur celle d une efficacité optimale. La conservation d un statut fonctionnel et d une qualité de vie satisfaisante devient fréquemment une préoccupation dominante. L âge peut enfin être source de problèmes sociaux particuliers qui viennent interférer avec la prise en charge thérapeutique.

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