Anne-Sophie Rangheard, FX Blanc, A Lesavre, Y Menu Le Kremlin Bicêtre

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Anne-Sophie Rangheard, FX Blanc, A Lesavre, Y Menu Le Kremlin Bicêtre"

Transcription

1 Anne-Sophie Rangheard, FX Blanc, A Lesavre, Y Menu Le Kremlin Bicêtre

2 Tuberculose : Mycobacterium Tuberculosis (plus rarement Mycobacterium Africanum ou M bovis) Mycobactériose atypique : Anonymous ou atypical mycobacteria ou nontuberculosous mycobacteria (NTM)

3

4 -5 ème cause de décès par maladie dans le monde - 9 millions de nouveaux cas/ an (OMS) - 3 millions de morts par an (1/30 secondes) - 48% : Bengladesh, Pakistan, Inde, Chine, Indonésie - Forte augmentation dans les pays de l Est (Russie) - en France : 5336 cas déclarés en 2006 (6714 en 2000) - 10% chez HIV WHO 2006

5 - pourquoi «Tuberculose»? - lésion fondamentale = nodule appelé granulome tuberculoïde pour sa ressemblance avec les tubercules - elle contient : - une nécrose caséeuse centrale - des cellules mononucléées: lymphocytes, histiocytes - des bacilles tuberculeux Bacille de Koch

6 - Les signes de contagiosité? - une toux - des anomalies radiographiques - des BK dans les crachats - 30% dans une même famille - 0,2% sur un lieu de travail

7 - Transmission du BK par voie aérienne - Gouttelettes infectantes sous forme d aérosol (gouttelettes : 2-10um, BK : 1-4m) - 1% des gouttelettes survit pendant qq heures en suspension - La déposition dans les alvéoles de quelques bacilles (1 à 3) est à l origine de la primo-infection parole toux éternuement particules million

8 Disparition de la contagiosité après 15 jours de traitement

9 Facteurs de risque Diminution des défenses immunitaires HIV Diabète Malnutrition Signes cliniques Fébricule, toux, hémoptysie, anorexie et sueurs nocturnes

10 Transmission interhumaine Tuberculose primaire Immunité Homme avec tuberculose bacillifère Période de latence Décès = 50% Guérison = 30% Chronicité = 20% Évolution spontanée Tuberculose maladie ou secondaire Réactivation des germes ou Ré-infection exogène

11 Tuberculose primaire 20-30% des cas de tuberculose chez l adulte Nombreux cas non diagnostiqués car l absence de symptomatologie est fréquente! Dans 95% l IDR + est le seul témoin de l infection

12 Primo-infection: le mécanisme dépôt de gouttelettes dans les alvéoles = foyer primaire ou chancre d inoculation, dans les zones pulmonaires moyennes ou inférieures Les macrophages alvéolaires phagocytent les bacilles et les drainent vers le ganglion hilaire satellite = complexe primaire Apparition d une réponse immune en 2 à 10 semaines avec hypersensibilité aux dérivés du BK IDR positive Apparition de granulomes ou follicules épithélio-giganto-cellulaires avec nécrose caséeuse, qui se calcifient ensuite. Ces granulome contiennent des bacilles quiescents

13 Le foyer est généralement très localisé et non dépisté sur la RP granulome Extension de l infection aux ganglions hilaires homolatéraux Foyer primaire (chancre)+ ganglion hilaire = complexe primaire ou «de Ranke»

14 Localisation: territoires les mieux ventilés Segments ant des lobes sup Lobe moyen, lingula Segments apicaux des lobes inférieurs

15 Rarement progression du foyer à un segment ou un lobe foyer radiologique

16 Classiquement : 90% des cas régression spontanée = tuberculose infra-clinique Formation d une coque fibreuse autour du granulome et calcification de la nécrose (bacilles prisonniers) TUBERCULOSE DORMANTE

17 Plus rarement: Tuberculose primaire évolutive les gg augmentent de taille, ainsi que la nécrose caséeuse Compression des bronches Emphysème Passage du matériel caséeux dans les bronches tuberculose bronchogène

18 Immunité Extension ganglionnaire Chaînes paratrachéale droite, sous-carénaire et hilaire Granulome Cicatrisation 90-95% avec granulomes pulmonaires et hilaires Pneumonie focale Nécrose caséeuse Cavitation Tuberculose progressive Dissémination hématogène Miliaire

19 Immunité Extension ganglionnaire Chaînes paratrachéale droite, sous-carénaire et hilaire Granulome Cicatrisation 90-95% avec granulomes pulmonaires et hilaires Pneumonie focale Nécrose caséeuse Cavitation Tuberculose progressive Dissémination hématogène Miliaire

20 Pneumonie focale Extension ganglionnaire Chaînes paratrachéale droite, sous-carénaire et hilaire Immunité Granulome Cicatrisation 90-95% avec granulomes pulmonaires et hilaires

21 Ganglion hilaire calcifié Granulome calcifié ou tuberculome

22 BRONCHOLITHIASE : érosion d une paroi bronchique par le ganglion hilaire

23 Pneumonie focale Nécrose caséeuse Cavitation Passage de caséum dans les bronches et diffusion bronchique : bronchopneumonie tuberculeuse Tuberculose progressive

24 Pneumonie focale Dissémination hématogène Miliaire

25 Miliaire : Dissémination hématogène (poumons et autres organes) Micronodules distribution hématogène Parfois épaississements septaux interlobulaires LOCALISATIONS EXTRA-PULMONAIRES

26 micronodules Lignes septales épaissies Miliaire tuberculeuse

27 Miliaire tuberculeuse

28 Également appelée «tuberculose maladie» ou tuberculose post-primaire Le plus souvent réveil de bacilles quiescents à partir d un foyer pré-existant

29 rare Réinfection Réactivation 5-15% des cas Pneumonie tuberculeuse Pleurésie Fistule bronchopleurale Nécrose caséeuse Cavitation (40%) Dissémination bronchogène DDB Atélectasie Sténose bronchique Fibrose Miliaire

30 rare Réinfection Réactivation 5-15% des cas Pneumonie tuberculeuse Pleurésie Fistule bronchopleurale Atteinte pleurale peu constante Tuberculose pleurale: l aspect est celui d un empyème Avec prise de contraste des deux feuillets pleuraux

31 Pleurésie tuberculeuse: Pleurésie exsudative 3 à 6 mois après l infection Bacilles entrent dans la plèvre par voie hématogène ou par contact avec un granulome Cultures positives dans 20-40% (peu de germes pour une importante réaction) Unilatérale

32 rare Réinfection Réactivation 5-15% des cas Pneumonie tuberculeuse Nécrose caséeuse Cavitation (40%) Dissémination bronchogène DDB Atélectasie Sténose bronchique

33 Tuberculose primaire développée dans l enfance Tuberculose secondaire à l âge adulte Cavités: Liquéfaction de la nécrose caséeuse Communication avec l arbre bronchique NHA 10% Lenteur d extension de la caverne

34 Eléments diagnostics: VS élevée Leucopénie BACTERIOLOGIE Expectoration ou tubages gastriques (3 BK crachats ou tubage) Examen direct+ surtout quand lésions excavées (90%) Sinon attente des cultures (3 semaines) Patients CONTAGIEUX : bacilles à l examen direct de l expectoration (cavernes) J15 après début du traitement

35 Caverne tuberculeuse : lésion cavitaire à contours irréguliers, paroi épaisse, et sans niveau hydro-aérique ; on retrouve généralement une bronche de drainage

36

37 Dissémination bronchogène: 95% (TDM), 20% (RP) Micronodules bronchiolaires Lobes inférieurs

38 Caverne apicale droite entourée de micronodules

39 Dissémination bronchogène : les lésions sont florides, constituées de micronodules bronchogènes; les lésions deviennent confluentes et s excavent

40 Dissémination bronchogène à une phase débutante : multiples micronodules bronchogènes

41 Dissémination bronchogène associant des micronodules bronchogènes et des lésions cavitaires

42 Dissémination bronchogène évoluant vers l apparition de bronchectasies ( )

43 Cicatrisation: Réponse fibreuse dans 40% des cas Atélectasie Épaississement pleural apical avec prolifération de la graisse extra-pleurale * Tuberculomes 3-6% des cas 0,4 5 cm Solitaires ou multiples Granulome avec nécrose caséeuse centrale Calcifications dans 20-30% Souvent entourés de petits nodules périphériques *

44 Lésions séquellaires : calcifications pleurales avec atélectasie pulmonaire homolatérale, tuberculomes

45 Séquelles de tuberculose : foyer de bronchectasies lobaires supérieures gauches

46 rare Réinfection Pneumonie tuberculeuse Réactivation 5-15% des cas Miliaire

47 Tuberculose primaire Tuberculose post-primaire <200 >200 Nb CD4 La présentation de la tuberculose est corrélée au nombre de CD4

48 Pneumopathie de l immunodéprimé VIH Nombre de CD4/mm Pathologie Fréquence Epidémiologie Prophylaxie Tout taux -Pneumopathies bactériennes ++++ Bactrim -Tuberculose +++ IDR+ contage INH <200 -Pneumocystose +++ Ubiquitaire Pentamidine -Sarcome de Kaposi ++ Homosexuels -Rhodococcus equi + Ferme animaux Macrolides -Nocardiose + ubiquitaire Tétracyclines <100 -Lymphome + -Cryptococcose ++ Ubiquitaire Fluconazole -Histoplasmose + USA, caraïbes Intraconazole <50 -Toxoplasmose + Chats, viande Bactrim -Mycobactériose ++ Ubiquitaire Clarythromycine -Aspergillose + ubiquitaire Itraconazole <20 -CMV + gancyclovir

49

50 Mycobacterium avium intra-cellulare (MAC) (40%) Mycobacterium kansasii (20%) Mycobacterium xenopi (40%) RGM (rapidly growing mycobacteria) Mycobacterium malmoense

51 Organismes ubiquitaires Eau, sol, animaux, céréales? Mode de contamination: Faible taux d infection La contamination inter-humaine est rare chez les patients immunocompétents

52 Incidence: 0.73/ en France (HIV-) 0.4/ en Europe Facteurs de risque: Âge Immunosupression COPD Mucoviscidose Reflux gastro-oesophagien

53 Manifestations pulmonaires : 94% Ganglionnaires : 3% Cutanées : 3% Chez le patient immunodéprimé, localisations extrapulmonaires prédominantes

54 critères diagnostiques Cliniques : variables et non spécifiques : asthénie, amaigrissement, fébricule, sueurs nocturnes, toux chronique, dyspnée (dans les formes évoluées) Tests microbiologiques : cultures (souvent négatives en début de maladie) 3 identifications de la même mycobactérie sur les crachats ou le lavage bronchique (3 cultures positives ou 2 cultures positives et un examen direct positif) À défaut, biopsie pulmonaire

55 Signes cliniques: Ce sont ceux du terrain sous-jacent (dyspnée) + : - toux chronique / fatigue - <50% hyperthermie et sueurs dans les formes avancées : Malaise, hémoptysies, perte de poids

56 TROIS Présentations cliniques: 1 = Tuberculose-like : Hommes âgés Passé tabagique avec BPCO

57 TROIS Présentations cliniques: 2 = Syndrome de Lady Windermere Femmes âgées ou âge moyen Non fumeuses

58 TROIS Présentations cliniques: 3 = Pneumopathie d hypersensibilité

59 2 groupes race blanche BPCO ou fibrose 66 ans non tabagiques Syndrome de lady Windermere MAC (avium intra-cellulare) MAC M kansasii M xenopi M malmoense RGM

60 2 groupes race blanche BPCO ou fibrose : «Tuberculose-like» - Lobes supérieurs - Cavités à parois + fines (80-95%) - épanchement pleural réactionnel + fréquent - peu d infiltration autour des lésions 66 ans non tabagiques Syndrome de lady Windermere - Bronchectasies - Multiples petits nodules prédominant dans le lobe moyen et la lingula

61 2 groupes race blanche BPCO ou fibrose : «Tuberculose-like» - Lobes supérieurs - Cavités à parois + fines - épanchement pleural réactionnel + fréquent - peu d infiltration autour des lésions

62 2 groupes race blanche BPCO ou fibrose : «Tuberculose-like» - Lobes supérieurs - Cavités à parois + fines - épanchement pleural réactionnel + fréquent - peu d infiltration autour des lésions

63 race blanche BPCO ou fibrose : «Tuberculose-like» - Lobes supérieurs - Cavités à parois + fines - épanchement pleural réactionnel + fréquent - peu d infiltration autour des lésions

64 2 groupes race blanche BPCO ou fibrose : «Tuberculose-like» - Lobes supérieurs - Cavités à parois + fines - épanchement pleural réactionnel + fréquent - peu d infiltration autour des lésions

65 Mycobacterium xenopi

66 2 groupes 66 ans non tabagiques Syndrome de lady Windermere - Bronchectasies - Multiples petits nodules prédominant dans le lobe moyen et la lingula

67 66 ans non tabagiques Syndrome de lady Windermere - Bronchectasies - Multiples petits nodules prédominant dans le lobe moyen et la lingula

68 66 ans non tabagiques Syndrome de lady Windermere - Bronchiectasies - Multiples petits nodules prédominant dans le lobe moyen et la lingula

69 66 ans non tabagiques Syndrome de lady Windermere - Bronchiectasies - Multiples petits nodules prédominant dans le lobe moyen et la lingula

70

71 Piégeage des voies aériennes

72 Cas particulier : HIV Exception : M kansasii - imagerie souvent normale - condensation alvéolaire focale ou diffuse non specifique - adenopathies - cavitation inhabituelle Présentation clinique volontiers extra-pulmonaire ou maladie diffuse

73 Chez le patient HIV les lésions sont plus condensantes

74 Mycobactériose atypique et aspergillose: Le taux d infection à apergillus est plus élevé chez les patients avec NTM + bronchectasies que ceux ayant seulement des bronchectasies Le plus souvent : M xenopi, M kansasii, et M malmoense

75 Mycobactériose atypique et aspergillose: Greffe aspergillaire dans une lésion cavitaire liée à M xenopi

76 lésion cavitaire apicale gauche liée à M xenopi Greffe aspergillaire au sein de la cavité Aspergillome comblant la cavité Lobectomie supérieure gauche Récidive controlatérale le germe est différent : MAC

77 Dans la tuberculose, deux présentations principales : Dissémination bronchogène Miliaire tuberculeuse Dans les mycobactérioses atypiques, Lésions essentiellement cavitaires avec peu de condensation

78 Mycobacterioses atypiques

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

Le cliché thoracique

Le cliché thoracique Le cliché thoracique Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Nomenclature radiologique... 1 2 Le cliché thoracique de face... 2 2. 1 Qualité du cliché... 1 2. 2

Plus en détail

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Conclusions provisoires rapport du HCSP juillet 2011 Valeur prédictive positive des

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la tuberculose en France

Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la tuberculose en France Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la tuberculose en France Conférence d experts texte court Société de Pneumologie de Langue Française La Société

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

QuantiFERON TB Gold in tube

QuantiFERON TB Gold in tube Qu est-ce que le QuantiFERON? Test sanguin de dépistage de l infection tuberculeuse. QuantiFERON TB Gold in tube Test ELISA qui mesure la réponse immunitaire à médiation cellulaire à l infection tuberculeuse.

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

www.fnama.fr Tuberculose Pr. Jean-Louis Herrmann Service de Microbiologie, Hôpital R. Poincaré, Garches jean-louis.herrmann@rpc.aphp.

www.fnama.fr Tuberculose Pr. Jean-Louis Herrmann Service de Microbiologie, Hôpital R. Poincaré, Garches jean-louis.herrmann@rpc.aphp. Tuberculose intérêt des tests sanguins Pr. Jean-Louis Herrmann Service de Microbiologie, Hôpital R. Poincaré, Garches jean-louis.herrmann@rpc.aphp.fr Pouvoir Pathogène : Maladie Granulomateuse Chronique

Plus en détail

RETOUR AU DOMICILE DES OPERES DU THORAX

RETOUR AU DOMICILE DES OPERES DU THORAX Marcelcave, le 10 février 2009 RETOUR AU DOMICILE DES OPERES DU THORA Drs Marie-Claude LELEU et Pierre DUPONT 1 PRE TEST Vrai Faux Les complications chirurgicales après chirurgie thoracique sont fréquentes.

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Réunion GERES du 6 juillet 2007 : D Abiteboul,, E Bouvet, A Buonaccorsi,, G Carcelain,, M Domart-Rançon,

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse

Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse 7 ième édition Chapitre 10 : La tuberculose et le virus de l immunodéficience humaine Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse, 7 ième édition

Plus en détail

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation Novembre 2007 OBJECTIF Assurer une qualité optimale du suivi et de

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire

Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire Nicola Santelmo Chirurgie Thoracique Groupe de Transplantation Pulmonaire de Strasbourg Hôpitaux Universitaires de Strasbourg Coordinateur: Pr Gilbert

Plus en détail

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP I Définition L'insuffisance cardiaque droite (IVD) se traduit par une augmentation des pressions de remplissage télédiastolique du ventricule droit (VD). Le

Plus en détail

Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010

Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010 Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010 Objectifs Comprendre la physiopathologie de la dyspnée Connaître les traitements disponibles pour soulager la dyspnée Définir la

Plus en détail

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie :

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie : ANNEXE A : Formulaire de première demande Formulaire de première demande de remboursement de la spécialité HUMIRA pour une spondylarthrite axiale sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante

Plus en détail

Suivi post-professionnel après exposition à l amiante

Suivi post-professionnel après exposition à l amiante AUDITION PUBLIQUE Suivi post-professionnel après exposition à l amiante TEXTE COMPLET Avril 2010 1 Les recommandations et synthèse des recommandations sont téléchargeables sur www.has-sante.fr Haute Autorité

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

THESE POUR DIPLOME D ETAT DE DOCTEUR EN MEDECINE Discipline : Médecine Générale

THESE POUR DIPLOME D ETAT DE DOCTEUR EN MEDECINE Discipline : Médecine Générale Page 1 UNIVERSITE PARIS VAL-DE DE-MARNE Faculté de médecine de Créteil ANNEE : 2006 N THESE POUR DIPLOME D ETAT DE DOCTEUR EN MEDECINE Discipline : Médecine Générale Présenté et soutenu publiquement le

Plus en détail

www.aidsmap.com Le VIH & la tuberculose Français Première édition 2009

www.aidsmap.com Le VIH & la tuberculose Français Première édition 2009 www.aidsmap.com Le VIH & la tuberculose Français Première édition 2009 Remerciements Ecrit par Michael Carter Première édition française 2009 Adaptée de la troisième édition anglaise 2008 Remerciements

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Problèmes de santé liés à l usage de drogues. Dr Baudouin DENIS

Problèmes de santé liés à l usage de drogues. Dr Baudouin DENIS Problèmes de santé liés à l usage de drogues Dr Baudouin DENIS ALTO 2007 Pathologies Somatiques des Usagers Heroïne Mortalité globale Overdose HCV, HBV, HIV Endocardite Poussières Bronchopneumopathies

Plus en détail

Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL)

Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) 2014 1 Table des matières Introduction... 3 1. Historique et actualité... 3 2. Agent pathogène et cycle... 4 3.

Plus en détail

Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde

Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde Résumé d orientation La tuberculose reste l une des maladies transmissibles causant le plus de décès dans le monde. En 2013, selon les estimations,

Plus en détail

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis Trucs du métier Son épidémiologie et son expression Le psoriasis est une maladie cutanée inflammatoire chronique qui touche de 1 % à 3 % de la population

Plus en détail

Pneumothorax (276) P. Thomas et P. Astoul Novembre 2005

Pneumothorax (276) P. Thomas et P. Astoul Novembre 2005 Pneumothorax (276) P. Thomas et P. Astoul Novembre 2005 1. Généralites 1.1. Définition Un pneumothorax est défini par la présence d air dans l espace pleural, avec en conséquence un collapsus partiel ou

Plus en détail

TUBERCULOSE Nouveautés 2009

TUBERCULOSE Nouveautés 2009 TUBERCULOSE Nouveautés 2009 Dr Grégoire Gex Rencontres Genevoises de Pneumologie Avril 2010 Introduction 6044 articles dans PubMed avec Tuberculose dans titre en 2009 Stratégie de recherche : Sélections

Plus en détail

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 Place des Nouveaux Tests de Dosage de L INTERFERON GAMMA dans le diagnostic de la Tuberculose Fadi ANTOUN, Cellule Tuberculose DASES Le Quotidien du Médecin 2005

Plus en détail

4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie

4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie 4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie Infection pulmonaire du sujet âgé A. Barrel CH Darnetal Omedit Rouen 20 juin 2013 Cas clinique Mme H. Patiente

Plus en détail

La nouvelle classification TNM en pratique

La nouvelle classification TNM en pratique La nouvelle classification TNM en pratique Thierry Berghmans Département des Soins Intensifs et Oncologie Thoracique Institut Jules Bordet Bruxelles, Belgique Bases historiques 1946 : Denoix invente le

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

Information détaillée pour Legionella

Information détaillée pour Legionella Information détaillée pour Legionella Legionellosis est une infection de poumon une forme rare de pneumonie causé par une bactérie nommée Legionella pneumophila. Il y a deux formes de legionellosis : la

Plus en détail

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique À partir de la Vème année Médecine Générale et notamment pour les médecins anatomopathologues ANATOMIE PATHOLOGIQUE Hôpital du Bon Secours

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

Concours d Internat et de Résidanat

Concours d Internat et de Résidanat Concours d Internat et de Résidanat Ce programme a pour but d aider à la préparation des concours d internat et de résidanat. Il ne constitue en aucun cas un répertoire de «questions d examen» mais une

Plus en détail

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 Appareil respiratoire-organogénèse de l appareil digestif Cours du Pr. PRUDHOMME Séance préparée par Anissa BARAKAT, Caroline

Plus en détail

Cas clinique. M. H, né le 27.11.1971 BSH. 50 UPA (1 ½ paquet/j depuis 33 ans) Remerciements: Dre P Roux Lombard et Dr Janssens

Cas clinique. M. H, né le 27.11.1971 BSH. 50 UPA (1 ½ paquet/j depuis 33 ans) Remerciements: Dre P Roux Lombard et Dr Janssens M. H, né le 27.11.1971 Cas clinique DParrat D.Parrat CDC superviseur M.Varcher HUG SMPR Mai 2014 Remerciements: Dre P Roux Lombard et Dr Janssens BSH BSH 50 UPA (1 ½ paquet/j depuis 33 ans) BSH 50 UPA

Plus en détail

Moyens d étude de la peau

Moyens d étude de la peau Moyens d étude de la peau Dr. Yannick Le Corre yalecorre@chu-angers.fr Service de Dermatologie Vénéréologie Pr. L. Martin 2011-2012 CHU Angers UE Revêtement cutané Dermoscopie ou Dermatoscopie Examen de

Plus en détail

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Introduction L hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/µl) (quel que soit leur

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Apport d un nouveau test Interféron Gamma

Apport d un nouveau test Interféron Gamma Apport d un nouveau test Interféron Gamma Dr D. Bonnet Service de maladies infectieuses Bichat Claude bernard Tuberculose 1/3 population mondiale infectée par BK Primo infection asymptomatique 90% des

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13 Anatomie Enthésopathies Docteur Emmanuel Hoppé Service de Rhumatologie CHU Angers 18.10.2013 Symphyse pubienne Coxo-fémorales Bursopathies Sacroiliaques 4 tableaux 3 grands cadres Douleur lombofessière

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

recommandations pour les médecins de famille

recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille Dr. med. Werner Karrer, Prof. Dr. med. Jörg D. Leuppi Les médecins de famille jouent un rôle central

Plus en détail

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones d Angéiologie 8 Janvier 2010 Historique 1550 Falloppio

Plus en détail

Les maladies parasitaires du porc. GMV1 Les maladies parasitaires du porc

Les maladies parasitaires du porc. GMV1 Les maladies parasitaires du porc Les maladies parasitaires du porc Le tube digestif L hyostrongylose H. rubidus est un parasite gastrique fréquent chez les porcs pâturiers C est Cest un parasite cosmopolite fréquent en Belgique. Il mesure

Plus en détail

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Qu est ce que la compliance? Une maladie a été diagnostiquée Le diagnostic est correct Le traitement a été bien indiqué, bien choisi,

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

La toux chronique de l adulte, démarche diagnostique

La toux chronique de l adulte, démarche diagnostique La toux chronique de l adulte, démarche diagnostique LES RECOMMANDATIONS Des recommandations ont été formulées à l instigation de la Société Française Oto-Rhino- Laryngologie et de la Chirurgie de la Face

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Développement d'une nouvelle interface utilisateur multi-modalité en scanner interventionnel

Développement d'une nouvelle interface utilisateur multi-modalité en scanner interventionnel Développement d'une nouvelle interface utilisateur multi-modalité en scanner interventionnel E. de Kerviler, C. de Bazelaire, P. Coulon*, S. Gotman**, J Yanof***, C. Bauer***J. Sapir**. Service de Radiologie,

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France 18F-fluorodéoxyglucose en oncologie. Expérience en Ile de France. 18 F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France H. FOEHRENBACH 1, J. LUMBROSO 2 1 Service Médecine Nucléaire, Hôpital

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE AVIS DU COMITE TECHNIQUE DES VACCINATIONS / DU CONSEIL SUPERIEUR D HYGIENE PUBLIQUE DE FRANCE relatif à la vaccination par le vaccin

Plus en détail

Interprétation et signification d un test IGRA en pratique quotidienne

Interprétation et signification d un test IGRA en pratique quotidienne La lutte antituberculeuse en 2013 Institut Pasteur Paris 19 Mars 2013 Interprétation et signification d un test IGRA en pratique quotidienne Dr Emmanuel Bergot Service de Pneumologie, CHU Côte de Nacre

Plus en détail

Le dépistage des cancers

Le dépistage des cancers Le dépistage des cancers G R A N D P U B L I C Octobre 2009 Le dépistage des cancers Détecter tôt certains cancers permet de les traiter mieux, c'est-à-dire de proposer des traitements moins lourds, et

Plus en détail

Manuel de la tuberculose

Manuel de la tuberculose Manuel de la tuberculose La tuberculose Impressum Edition et Rédaction Ligue pulmonaire suisse Südbahnhofstrasse 14c Case postale 3000 Berne 14 info@lung.ch www.liguepulmonaire.ch Renseignements sur la

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) Définition La définition scientifique de la BPCO est la suivante : «maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

LES ONYCHOPATHIES. Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE

LES ONYCHOPATHIES. Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE LES ONYCHOPATHIES Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE Ä Examen clinique des ongles : DIAGNOSTIC POSITIF Ä analyse par le dermatologue des lésions élémentaires unguéales ; Ä iconographie

Plus en détail

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Claude SAEGERMAN Département des maladies infectieuses et parasitaires, Service d épidémiologie et analyse de risques appliquées aux

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

Introduction. Lésion pulmonaire dite suspecte en l absence l nignité:

Introduction. Lésion pulmonaire dite suspecte en l absence l nignité: Comparaison entre scanner et morphotep dans l él évaluation du stade TNM d une d lésion l pulmonaire suspecte S Ciprian-Corby (1), L Meyer-Bisch (1), MA Muller (2), P Olivier (2), A Bertrand (2), D Régent

Plus en détail

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:

Plus en détail

INFORMATION & PRÉVENTION. Les dangers de l amiante

INFORMATION & PRÉVENTION. Les dangers de l amiante INFORMATION & PRÉVENTION Les dangers de l amiante G R A N D P U B L I C Les dangers de l amiante Le caractère cancérogène de l amiante est connu depuis les années 50. Des cancers du poumon ou de la plèvre

Plus en détail

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!

.( /.*!0) %1 2+ %#(3004) 05' 203 .(.*0+ ) '!2+ %#(30+ 0!%) 4!%2) 3 .( @.* '!%2+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2+ 16 3047! !"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*

Plus en détail

Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24.

Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24. 1 FM4 PAGE 1/4 Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24.747 si : L âge de l emprunteur est < 50 ans & le capital assuré*

Plus en détail

Dermatologie buccale

Dermatologie buccale Dermatologie buccale Sophie-Myriam DRIDI - Anne-Laure EJEIL Sophie KOSINSKI, Attachée, hôpital Albert Chenevier/Créteil, Paris. Anne-Laure EJEIL, MCU/PH, hôpital Bretonneau, Paris. François LEPELLETIER,

Plus en détail

SEMIOLOGIE RESPIRATOIRE

SEMIOLOGIE RESPIRATOIRE SEMIOLOGIE RESPIRATOIRE RENNES SEPTEMBRE 2005 1 INTRODUCTION En octobre 1987 paraissait un «polycopié» intitulé «SEMIOLOGIE RESPIRATOIRE» rédigé par le groupe Enseignement de la Société de Pneumologie

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux. Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

PRINCIPALES INDICATIONS ET «NON INDICATIONS» DE LA

PRINCIPALES INDICATIONS ET «NON INDICATIONS» DE LA PRINCIPALES INDICATIONS ET «NON INDICATIONS» DE LA RADIOGRAPHIE DU THORAX RAPPORT D EVALUATION TECHNOLOGIQUE FÉVRIER 2009 Service évaluation des actes professionnels 2 avenue du Stade de France 93218 Saint-Denis

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail