Complications graves du ALOPH VALERIE DESC AGEN DECEMBRE 2007

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Complications graves du ALOPH VALERIE DESC AGEN DECEMBRE 2007"

Transcription

1 Complications graves du diabète en Réanimation R ALOPH VALERIE DESC AGEN DECEMBRE 2007

2 Plan Rappels Rappels : Classification Hormones en jeu Physiopathologie Hypoglycémie Acidocétose Sd d hyperglycémie hyperosmolaire Acidose Acidose lactique

3 Diabète type I: Classification enfant, enfant, adulte jeune le plus souvent. Amaigrissement (catabolisme lipido-prot protéique) Polyuro-polydypsie, énurésie => B.U. destruction auto-immune des cellules ß du pancréas. as. carence absolue ou relative en insuline. Insulinémie basse. complications à long terme liées à l hyperglycémie chronique. complication aigües es. Hypoglycémie Acidocétose diabétique Traitement: Insuline SC.

4 Diabète type II: Classification Résistance sistance à l insuline. Insulinémie élevée Le Le plus souvent 40 ans, surcharge pondérale, sédentaire maturity onset diabetes of youth MODY (adolescent) Complications liées à l hyperglycémie chronique Complication aigue : Acidose lactique (biguanides),coma hyperosmolaire Traitement: Augmentation de l l insulinémie (insuline, sulfamides) Restriction calorique, exercice physique Antidiabétiques tiques oraux (biguanides,glitazone glitazone) Traitement de la cause (Obésit sité, hypercortissisme, sepsis, hyperthyroïdie, Anticorps anti insuline ou récepteurs r à l insuline) insuline)

5 Report of the committee on the classification an diagnostic criteria of diabete mellitus, Japan Diabetes Society Diab. Res. Clin. Pract. 2002

6 Hormones en jeu : Insuline: Incorporation de glucose par les hépatocytes, h les myocytes et les adipocytes. Stockage d AGL par les adipocytes Inhibition de la néoglucogénèse et de la glycolyse Activation de la glycogénogen nogenése Les cellules myocardiques ont d autres substrats Les cellules nerveuses se passent d insuline Glucagon: Augmente la production hépatique h de corps cétoniquesc Induit la néoglucogénèse et la glycolyse Catécholamines et cortisol: Production augmentée e par le stress, la déshydratation, d l acidose Augmente la libération des AGL et la glycogènolyse Objectif d apporter d du glucose au cerveau

7 Insuline / Cerveau Cellules Cellules cérébrales c sont spontanément perméables au glucose, même en l absence d insuline => D où l absence de comas dans la phase initiale de l acidocétose Ne peuvent utiliser que le sucre comme substrat énergétique => D où la présentation essentiellement neurologique de l hypoglycémie

8 insulinopénie Glc Glucose Glycogène AA, glycérol TG insuline G6P Pyruvate AG TG Lactate Acétyl CoA CORPS CETONIQUE Acétoacétate => ßHB, Acétone CO 2 KREBS H + O 2 Phosphorylation oxydative => 38 ATP/Glc => 146 ATP/AG

9 Diabète Carence Carence en insuline (production/récepteurs) cepteurs) Utilisation cellulaire du Glc => hyperglycémie Mobilisation des corps gras => transformation hépatique h en cholestérol => athérog rogénèse Catabolisme protidique=> amaigrissement Symptomatologie Glycosurie par dépassement d du seuil rénal r du Glc (9,9 mmol/l) Déshydratation Intracellulaire par hyperosmolarité extracellulaire (hyperglycémie) Extracellulaire par polyurie osmotique Polyuro-polydipsie

10 Hypertonie plasmatique Déshydratation IC + HYPONATREMIE Déshydratation EC hypernatrémie EMC Anesthésie - reanimation

11 EMC Anesthésie - reanimation

12 Hypoglycémie DEFINITION : glycémie < 0,6 g/l (3,3 mmol/l) glycosurie = 0 cétonurie de jeûne Sensibilité variable selon les individus CLINIQUE : A évoquer devant tout malaise chez le diabétique Sueurs, troubles neurologiques, mort subite

13 Hypoglycémie sous insuline: favorisés s par l intensification du traitement causes: surdosage en insuline, lipodystrophies apport alimentaire insuffisant effort physique (immédiate ou retardée) e) Hypoglycémie sous sulfamides: jeûne association médicamenteusesm insuffisance rénale r ou hépatiqueh alcool Potentialisation de l effet hypoglycémiant: Aspirine, AINS, fibrates,, sulfamides, AVK Insuline Masquage des signes d hypoglycémie ß bloquants

14 Traitement Conscient => resucrage per os avec hydrates de carbone Troubles de la conscience si G30% (30-50 ml ) IVD => relais per os + HGT sulfamides : G30% IVD=> G10% en relais + HGT Si inefficace => Glucagon 1 mg S/C (si réserve r hépatique h en glycogene) à répéter au bout d d un ¼ h si nécessairen Bilan étiologique

15 ACIDOCETOSE DIABETIQUE Critères res diagnostiques : -acidose métaboliquem -trou anionique élevé - hyperglycémie -lactates bas +++ -cétonémie, cétonuriec

16 ACIDOCETOSE DIABETIQUE Mode Mode de révélation r chez l enfant ou l adolescent Augmentation des besoins en insuline Sepsis (infection urinaire) Traumatisme, choc,... post opératoire, grossesse IDM, IDM, Diminution des apports en insuline Erreur, Erreur, changement de protocole, Fugue, Fugue, refus de la maladie Biodisponibilité

17 ACIDOCETOSE DIABETIQUE déficit en insuline / excès s de glucagon Trouble Trouble de la captation du glucose par les cellules insulinodépendantes => Hyperglycémie, hyperosmolarité Activation des hormones de contre régulation r :glucagon catécholamines cholamines cortisol hormone de croissance Production hépatique h de corps cétoniques c (CS) par production d AGL : Acétone éliminée e par voie respiratoire ß hydroxybutyrate+ acétoac toacétatetate => Acidose métabolique Baisse de la consommation périphp riphérique rique de ces CS car leur transformation en Acetyl CoA est régulr gulée par l insuline.

18 Diagnostic positif (I) Phase de cétose c simple : Sd polyuropolydipsique + crampes nocturnes + troubles visuels Douleurs abdominales ; nausées ; anorexie Haleine caractéristique ristique Phase d acidocd acidocétose Dyspnée e de Kussmaul Troubles de la conscience :10% de coma (coma( calme,flasque, aréflexie, pas de signe de localisation ) Signes digestifs : «tableau pseudochirurgical» ++ enfant ; lésions de type Mallory Weiss Déshydratation :patient rarement anurique car diurèse osmotique Hypothermie favorisée e par acidose et vasoplégie

19 Diagnostic positif (II) Hyperglycémie Glycosurie à la bandelette +Cétonurie à la bandelette (Keto( Keto-diabur + sensible ) Dosage du B-hydroxybutyrate (normale <0.5 mmol/l ) Acidose métabolique m à trou anionique élevé > 20 mmol/l TA TA = ( Na + ) - ( Cl - + HCO 3- ) Trou anionique = indosé anionique = protéines Augmenté en cas d apport d acide (X-COO - + H + ) Acidocétose (diabétique, alcoolique, jeûne) Acidose lactique Insuffisance rénale r aiguë sévère Intoxications (éthyl( thylène glycol, méthanol, m paraldéhyde hyde)

20 Autres anomalies : Hyperleucocytose à PNN : liée à la déshydratation d Fausses hyponatrémies sur dilution par transfert d eau du secteur intracellulaire vers extracellulaire Hyperphosphorémie secondaire à l insulinopénie nie Troubles du bilan hépatique h : transaminases et cpk élevéeses Augmentation de l amylasl amylasémiemie et lipasémie svt en dehors de pancréatite atite aigue

21 TRAITEMENT Insuline: Insuline: forte ou faible doses? Réhydratation: risque d œdème cérébralc L acidose métabolique: m c est grave? Traitement de la cause...

22 Insuline, fortes doses? 1970: 1970: Fortes doses = 20 à 100 U/H 1990: 1990: Fortes doses = 10 unités/heures Justificatif: Contrôler rapidement l hyperglycémie pour interrompre la déshydratationd Nécessité de bloquer la glucogenèse hépatique Nécessité de bloquer la lipolyse et la cétogénèse pour tamponner l acidose

23 Insuline, faibles doses? Mortalité globale des acidocétoses sévères s = 10% Enfants, 2%: œdème cérébral c (mortalité 70%) Sujet âgé,20%: infection, complications cardiopulmonaires La La baisse de la glycémie s explique par: Production hépatique h de glucose Utilisation périphp riphérique rique du glucose grâce à l insuline: 22% Glycosurie persistante: 15% De De faibles dose d insuline suffisent: à bloquer la lipolyse à 100% (1 U/heure) la production hépatique h de glucose de 50% (1 U/H) la production hépatique h de glucose de 90% (2 U/H) L augmentation des dose ne corrige donc pas plus vite la glycémie Les Les fortes doses majorent les risques d hypokalièmie

24 Réhydratation classique Hypotension => remplissage ml de NaCl 9 en quelques minutes (US) ml de macromolécule cule (F) Pas Pas d hypotension =>réhydratation ml de NaCL 9 en 1 heure Compensation de la diurèse par sérum s salé (iono U) 50% 50% de la perte d eau en 12 heures (500 ml/h) Apport Apport de G5% quand la glycémie < 2,5 g/l Apport Apport de K+ si normo ou hypokaliémie Ca et Mg2+ selon les résultats r biochimiques

25 Œdème cérébral: c iatrogène? Mahoney,Pediatric Neurol 21; , 727, 1999 Etude rétrospective, 153 enfants / 12 ans 9 engagements cérébraux / 153 patients. Mortalité 5 / 9. Dg: Dg: clinique, scanner, anapath Critères res prédictifs: Sévérité de l acidocétose Acidose métabolique, m hyperglycémie Hypocapnie (hyperventilation compensatrice) Intensité de la réhydratationr Réhydratation initiale (73 ml/kg VS 36 ml/kg les 4 premières res heure) Discussion: Hypocapnie => vasoconstriction => ischémie cérébralec Réhydratation trop intense => œdème cérébralc Pas de variation osmotique retrouvée e (natrémie corrigée e...) Oedeme cérébral avant réhydratation r chez l enfant (5%)

26 Glaser ;NEJM 2001

27 Stratégie Insuline : 5 UI/heure à la SE sans bolus Monitorage de la glycémie horaire But: diminution de 0,5 g/h maximum Sérum physiologique 1000 ml en 1H ml par 3-4 heures pendant 12 H 1000 ml par 6-12 H pendant 12 H KCl ou PdiK 2 à 3 g/l sauf si hyperkaliémie Monitorage Na/K plasmatique +++ Osmolarité mesurée e ou calculée Si ph<7,10 discuter les bicarbonates 4 effets délétères d des bicarbonates: Acidose intracellulaire paradoxale (CO2) Majore le risque d hypokaliémie Surcharge sodée, oedeme cérébral Conférence de consensus SFAR 1999

28 Coma hyper osmolaire Hyperglycemic Hyperosmolar Nonketonic Coma (HHNC) Complication du diabète non insulinodépendant L hyperglycémie est liée à une résistance r périphérique rique à l insuline ou à une carence relative Pas d acidocétose car il y a suffisamment d insuline pour ne pas déclencher d la lipolyse (utilisation de Glc) Déshydratation par hyperosmolarité Facteur Facteur surajouté Un patient conscient avec accès s libre à l eau ne fait pas un comas hyperosmolaire limitation de l accès à l eau +++ moins de sensation de soif +++ chez les survivant de HHN Mc Kenna, Diabetologia 42; , 538, 1999

29 SHH, diagnostic Clinique: Clinique: installation insidueuse et progressive Déshydratation sévère s => hypotension, choc Polyurie Polyurie -polydipsie Coma, Coma, convulsions, signe de localisation Biologique: Déshydratation globale, glycosurie +++, cétonurie c - Hyperosmolarité >300 MOSMOL/L, hyperglycémie sans cétose c + hypernatrémie calcul de natrémie corrigée e (formule de Katz : Na c+ = Na + (gly x 0.3 ) (pertes hydriques > pertes sodées en raison de la glycosurie + apports hydriques) Pas d acidose métabolique m classiquement Trou anionique normal ou modérément ment élevé

30 SHH, traitement Bilan Bilan étiologique: Scanner d indication large (Facteur déclenchant d +++) Assez proche de l acidocétose Restaurer en priorité la volémie avec correction du déficit sodé et désordres d hydroélectrolytiques : 1 à 2 L en 1 à 2h de sérum s salé isotonique ( ne pas dépasser d une baisse de + de 5 mosmol/h car risque neurologique ) Snyder, Ann Int Med 107; ; 319; sujets de plus de 60 ans, Natrémie > 148 mmol/l Mortalité corrélée à la vitesse de réhydratationr

31 SHH, traitement Apports Apports d insuline pour: couvrir l insulinorésistancesistance Diminuer progressivement l hyperosmolarité : IVSE :bolus de 5 à 10 UI puis relais 5ui /H.Si dextro < 15 mmol/l baisser le debit + sérum s glucosé Monitorage +++ (glycémie, natrémie, osmolarité +++) Traitement étiologique

32 Acidose lactique Cause fréquente d acidose d à trou anionique élevé 2 mécanismes m : Hyperlactatémie indépendante du diabete Acidose lactique secondaire aux biguanides Fréquence = 0,024/1000 patients /an Mécanismes peu connus (blocage de la glycogénogenese ) Pronostic très s mauvais :mortalité entre 30 et 50 %

33 Acidose lactique (2) Situations à risque : Prolongation de la demi-vie du medicament liée à une IRC,insuffisance cardiaque et hépatocellulaire h,injection de produit iodé Troubles de l extraction l hépatique h des lactates,oh aigu ou chronique Production exagérée e de lactates : affections respiratoires,choc,.,

34 Acidose lactique : traitement Prise Prise en charge de la cause Préservation ou restauration de l l état hémodynamique Alcalinisation : si ph< < 7 Cooper et Co :l apport de bicarbonate de sodium n amn améliore pas l hémodynamique l et le pronostic des patients ( Ann Intern Med 1990 :112; ) Dichloroacétate EER EER si anurie Conference de consens

35 Conclusions Diabète :caractéris risé par ses complications mais aussi par ses urgences métaboliquesm Pronostic Pronostic peut étre défavorable Oedème cérébral c Importance de la prévention et information Complications liées au traitement (mucormycose,tvp )

36 Chiasson JL, CNAJ, 2003

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE ET SPORT Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE TYPE 1#TYPE 2 Jeunes sportifs Risque hypoglycémie Adaptation schémas Autosurveillance +++ Sports souvent sources de difficultés Contre

Plus en détail

INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE

INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE Synthèse personnelle INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE De nos jours, le diabète inuslinodépendant ne connaît aucun traitement pouvant éviter l injection d insuline. L insulinothérapie fonctionnelle est une

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE I. ÉPIDÉMIOLOGIE En France, le diabète de type 1 touche 0,38 % de la population totale et environ 10 % des diabétiques.

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues.

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Date de présentation : 2014 Lieu : Roubaix. Mis à disponibilité sur le site

Plus en détail

Gestion de l insuline iv. : version pour les Soins continus de médecine

Gestion de l insuline iv. : version pour les Soins continus de médecine CENTRE HOSPALIER UNIVERSAIRE VAUDOIS - 1011 Lausanne Service de médecine Centre des Maladies Cardio-vasculaires et métaboliques Service d endocrinologie, diabétologie et métabolisme Gestion de l insuline

Plus en détail

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot Le diabète de type 1 UNSPF Ségolène Gurnot Juin 2013 Légende Entrée du glossaire Abréviation Référence Bibliographique Référence générale Table des matières Introduction 5 I - Introduction 7 A. Quelle

Plus en détail

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS LE POINT TOX Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion N - Juillet 213 Dans ce bulletin d information, nous vous présentons l évolution temporelle du nombre d intoxications à la Réunion recensées

Plus en détail

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1 L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1 Contenu 1. Bénéfice du sport pour patients avec diabète de type 1 2. Aspects physiologiques du sport en rapport avec la glycémie en général 3.

Plus en détail

Enfants et adolescents diabétiques Problématiques courantes en médecine générale dominique.beckers@uclouvain.be

Enfants et adolescents diabétiques Problématiques courantes en médecine générale dominique.beckers@uclouvain.be Enfants et adolescents diabétiques Problématiques courantes en médecine générale dominique.beckers@uclouvain.be Hyperglycémies Acido-cétose = Insulinopénie * Au moment du diagnostic (dépistage) * Lors

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Le diabète chez les jeunes Le diabète de type 1 est une maladie très difficile à affronter, surtout quand on est jeune. Malheureusement, si quelque

Plus en détail

La gestion du diabète lors des sports : apports des nouvelles technologies

La gestion du diabète lors des sports : apports des nouvelles technologies U S D Union Sports & Diabète La gestion du diabète lors des sports : apports des nouvelles technologies Journées nationales des diabétiques qui bougent, Vichy 17-18-19 mai 2013 Docteur Muriel TSCHUDNOWSKY

Plus en détail

Diabète:généralités DEFINITION DIABETE DE TYPE 1

Diabète:généralités DEFINITION DIABETE DE TYPE 1 DEFINITION Diabète:généralités Recommandations OMS: -glycémie à jeun normale:

Plus en détail

Diabète de type 1 et haute montagne. Revue de la littérature

Diabète de type 1 et haute montagne. Revue de la littérature Diabète de type 1 et haute montagne Revue de la littérature Contre-indications absolues Diabète mal équilibré : hypoglycémies sévères mal ressenties, acido-cétose. Présence de complications du diabète

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Ac#vité Physique et Diabète

Ac#vité Physique et Diabète Ac#vité Physique et Diabète DIAPASON 36 MSA Châteauroux 2012 Dr Thierry KELLER 27 & 28 septembre 2012 Quels Constats? L inac#vité TUE!! "30% Mortalité totale 9% Risque Cardio-Vasculaire (coronaropathie)

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2 Docteur R.POTIER DEFINITION DU DIABETE soit : Syndrome polyuro-polydipsique + amaigrissement + 1 glycémie > 2g/L 2 glycémies à jeun > 1,26g/l 1 glycémie

Plus en détail

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir?

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le diabète de type 2 est une maladie chronique et progressive dont l incidence va en augmentant. Il n existe pas de traitement

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

32 Les Diabètes insulino dépendants DID & non insulino dépendants DNID

32 Les Diabètes insulino dépendants DID & non insulino dépendants DNID 32 Les Diabètes insulino dépendants DID & non insulino dépendants DNID 1 Définition et épidémiologie C est une maladie cardiovasculaire caractérisée par une élévation anormale et chronique de la glycémie.

Plus en détail

Soins infirmiers et diabètes

Soins infirmiers et diabètes Soins infirmiers et diabètes 1 Objectifs Au terme de cet enseignement l étudiant doit être capable : D expliquer la physiologie du pancréas endocrine De citer les facteurs de risque du diabète De définir

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

Intoxication par les barbituriques

Intoxication par les barbituriques Intoxication par les barbituriques GH. Jalal, S. Achour, N. Rhalem, R. Soulaymani 1. Cas clinique : L unité d information toxicologique du Centre Anti Poison du Maroc a été contactée par une clinique privée

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Le diabète de type 2 ou diabète non insulinodépendant

Le diabète de type 2 ou diabète non insulinodépendant Le diabète de type 2 ou diabète non insulinodépendant (DNID) (223b) Professeur Serge HALIMI Avril 2003 (Mise à jour Février 2005) Pré-requis : Physiologie de la régulation de la glycémie Actions de l insuline

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

Fiche de synthèse. Learn. Les points essentiels pour l accompagnement d un patient diabétique. Parcours : Prise en charge du diabète à l officine

Fiche de synthèse. Learn. Les points essentiels pour l accompagnement d un patient diabétique. Parcours : Prise en charge du diabète à l officine Les points essentiels pour l accompagnement d un patient diabétique Dans toutes les situations Privilégiez la phase de découverte Savoir comment le patient et/ou l accompagnant perçoivent le diabète. Permettre

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE La mise au point préopératoire par un anesthésiste permet de mieux planifier l organisation de la salle d opération, d éviter

Plus en détail

1 ère partie Etiopathogénie & Traitement du diabète. L exercice physique dans la prise en charge du diabète

1 ère partie Etiopathogénie & Traitement du diabète. L exercice physique dans la prise en charge du diabète L exercice physique dans la prise en charge du diabète 1 ère partie : Etiopathogénie & traitement du diabète 2 ème partie: Exercice aigu & diabète Précautions & intérêts 3 ème partie: Exercice chronique

Plus en détail

Un diabète de type 2. Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec. Atelier animé par :

Un diabète de type 2. Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec. Atelier animé par : Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec Un diabète de type 2 Atelier animé par : Pr Martine Duclos CHU Montpied, Clermont-ferrand Dr Julien Aucouturier UFR STAPS, Lille Séminaire interactif

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

En savoir plus sur le diabète

En savoir plus sur le diabète En savoir plus sur le diabète 2 Qu est-ce que le diabète? Le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang, on appelle cela l hyperglycémie. Le diabète est une maladie chronique qui survient

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LE DIABÈTE CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LES TRAITEMENTS

CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LE DIABÈTE CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LES TRAITEMENTS CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LE DIABÈTE Qu est-ce que le diabète? - Le diabète de type 1, c est quoi? - Le diabète de type 2, c est quoi? Une hypoglycémie, c est quoi? - Quelles sont les principales causes

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

DIABÈTE DE TYPE 1. Physiopathologie Carence absolue en insuline par destruction AI des ilôts β pancréatiques

DIABÈTE DE TYPE 1. Physiopathologie Carence absolue en insuline par destruction AI des ilôts β pancréatiques DIABÈTE DE TYPE 1 Physiopathologie Carence absolue en insuline par destruction AI des ilôts β pancréatiques Définition bio 2x GAJ > 7 mm = > 1,26 g/l 2x Gly > 2 g/l à tout moment 1x Gly > 2 g/l à tout

Plus en détail

J aimerais garder les hypoglycémies sous contrôle - Que puis-je faire?

J aimerais garder les hypoglycémies sous contrôle - Que puis-je faire? Simon Equilibré grâce à sa pompe depuis 2004 J aimerais garder les hypoglycémies sous contrôle - Que puis-je faire? L hypoglycémie peut être l une des préoccupations majeures des diabétiques de type 1,

Plus en détail

diabète Le diabète est l assimilation, de glucose (sucre) apporté par On peut être diabétique sans

diabète Le diabète est l assimilation, de glucose (sucre) apporté par On peut être diabétique sans Tout savoir sur le Le est une maladie chronique incurable qui se traduit par une élévation anormale du taux de sucre dans le sang. Sans traitement approprié, cette maladie peut être à l origine de graves

Plus en détail

L adolescent face à l annonce d un diabète de type 1

L adolescent face à l annonce d un diabète de type 1 DARNAC Célia Promotion 2005-2008 Date de soutenance : le 4 septembre 2008 Travail de fin d études conduisant au diplôme d état d infirmier L adolescent face à l annonce d un diabète de type 1 Institut

Plus en détail

Prise en charge du nouveau-né prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter

Prise en charge du nouveau-né prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter Prise en charge du nouveauné prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter Docteur JeanFrançois Magny Institut de Puériculture et de Périnatalogie Problématique double Prise en charge de la prématurité

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Diabète et exercice physique

Diabète et exercice physique excer.phys_062004 13-07-2004 10:52 Pagina 1 Diabète et exercice physique un service de excer.phys_062004 13-07-2004 10:52 Pagina 2 2 Diabète et exercice physique La présente brochure a pu être réalisée

Plus en détail

L ajustement de l insuline au quotidien

L ajustement de l insuline au quotidien LA MAJORITÉ DES COMPLICATIONS chroniques du diabète sont liées, de près ou de loin, à l hyperglycémie 1. L hyperglycémie chronique peut entraîner d importantes séquelles à long terme et causer des lésions,

Plus en détail

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Eugène Sobngwi, MD, PhD Service d Endocrinologie d Diabétologie Hôpital Saint-Louis, Paris 10 / INSERM U 671 Le diabète sucré en

Plus en détail

Service d Endocrinologie, Diabétologie et Médecine de la Reproduction Hôpital de l Archet 2 04.92.03.55.19. chevalier.n@chu-nice.

Service d Endocrinologie, Diabétologie et Médecine de la Reproduction Hôpital de l Archet 2 04.92.03.55.19. chevalier.n@chu-nice. Service d Endocrinologie, Diabétologie et Médecine de la Reproduction Hôpital de l Archet 2 04.92.03.55.19 chevalier.n@chu-nice.fr ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE DU PANCRÉAS ENDOCRINE ANATOMIE ANATOMIE HISTOLOGIE

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Généralités / Contexte La chirurgie bariatrique: pas de relation quantitative claire entre

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

Résumé des Caractéristiques du Produit 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT PARONAL 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Résumé des Caractéristiques du Produit 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT PARONAL 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Résumé des Caractéristiques du Produit 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT PARONAL 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Par fiole: L - asparaginase 10.000 U.I. Pour les excipients, cfr section 6.1. 3.

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser

Plus en détail

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Le diabète en pédiatrie

Le diabète en pédiatrie Le diabète en pédiatrie Dre Isabelle Bouchard Pédiatre Clinique de diabète pédiatrique du CHUL Janvier 2012 Objectifs 1) Connaître les différences physiopathologiques entre le diabète type 1 et type 2

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Diabète et randonnée en haute montagne

Diabète et randonnée en haute montagne Diabète et randonnée en haute montagne AvsD : Association Valaisanne du Diabète Dr Nicolas de Kalbermatten Mr Arnald Bertelle (Suisse) «Qui veut gravir une montagne commence par le bas». Proverbe chinois

Plus en détail

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique?

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique? La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique? Confrontations d Endocrinologie-Diabétologie Les Vaux de Cernay L Fouquet, S. Franc 25 Mars 2010 1 Observation n 2, Mme. S 42 ans,

Plus en détail

Recommandations SFC/ALFEDIAM sur la prise en charge du patient diabétique vu par le cardiologue

Recommandations SFC/ALFEDIAM sur la prise en charge du patient diabétique vu par le cardiologue RECOMMANDATIONS SFC/ALFEDIAM Recommandations SFC/ALFEDIAM sur la prise en charge du patient diabétique vu par le cardiologue Recommandations, argumentaire, références B. Charbonnel, B. Bouhanick, C. Le

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Le diabète de l enfant et de l adolescent

Le diabète de l enfant et de l adolescent Stuart J. Brink, Wei Rhen Warren Lee, Kubendran Pillay, Line Kleinebreil Le diabète de l enfant et de l adolescent Manuel de formation de base à l usage des professionnels de santé des pays en développement

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail

E03 - Héparines non fractionnées (HNF)

E03 - Héparines non fractionnées (HNF) E03-1 E03 - Héparines non fractionnées (HNF) Les héparines sont des anticoagulants agissant par voie parentérale. 1. Modalités d u tilisation Mode d action : l héparine est un cofacteur de l antithrombine

Plus en détail

Soins Inrmiers aux brûlés

Soins Inrmiers aux brûlés Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Le jeune diabétique à l école

Le jeune diabétique à l école Le jeune diabétique à l école Défis et Solutions Prof. Marc Maes Equipe de diabétologie pédiatrique Centre de convention Cliniques Universitaires St Luc 1200 Bruxelles Marc.Maes@uclouvain.be Le jeune diabétique

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF Organisation Tunisienne pour L Éducation et de la Famille Elaboré par Diabète infantile Boughanmi Hajer Encadré par : Licence appliquée en Biotechnologie JAOUA Noureddine Membre du bureau exécutif de l

Plus en détail

Guide d injection de l insuline

Guide d injection de l insuline Guide d injection de l insuline Table des matières Introduction........................2 Instruments d injection d insuline........3 Glycémie Hyperglycémie..........................15 Table des matières

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

TRAVAILLER AVEC...UN DIABETE

TRAVAILLER AVEC...UN DIABETE TRAVAILLER AVEC...UN DIABETE 1. LE PROBLEME DE SANTE Le diabète sucré (d.s) comprend deux maladies distinctes: - le diabète insulinodépendant type I ou D.I.D en rapport avec une perte de la sécrétion d'insuline.

Plus en détail

Séquence 1. Glycémie et diabète. Sommaire

Séquence 1. Glycémie et diabète. Sommaire Séquence 1 Glycémie et diabète Sommaire 1. Prérequis 2. La régulation de la glycémie 3. Le diabète 4. Synthè se 5. Glossaire 6. Exercices Exercices d apprentissage du chapitre 2 Exercices d apprentissage

Plus en détail

Diabète Maladies thyroïdiennes. Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse

Diabète Maladies thyroïdiennes. Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse Diabète Maladies thyroïdiennes Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse Les hormones Porteuses d'informations chimiques (communication entre diverses cellules) Transport vers les organes

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail