La Lettre. SITES ET SOLS POLLUES La réhabilitation d un site à travers l exemple de l ancien site SNF des Mureaux. du SPI Vallée de Seine

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1 BULLETIN D INFORMATION N 44 août 0 SITES ET SOLS POLLUES La réhabilitation d un site à travers l exemple de l ancien site SNF des Mureaux Depuis les années 90, la reconquête de l espace urbain, et notamment des friches industrielles, est devenue un enjeu majeur d aménagement, particulièrement dans les territoires faisant face à une forte pression foncière comme c est le cas en Ile-de-France et autour des grandes agglomérations. Cette tendance va certainement se renforcer en région francilienne dans les années à venir avec le projet «Grand Paris». Préalable souvent nécessaire à cette reconquête, la réhabilitation des sites et sols pollués est une question éminemment complexe, technique et coûteuse. A l heure où il est question d élargir l information du public au thème des sites et sols pollués, il semblait utile de faire le point sur ce sujet en l abordant sous un angle pratique et concret à travers notamment un exemple d actualité locale : la réhabilitation de l ancien site SNF des Mureaux. Prise de conscience des enjeux sanitaires, grands projets d aménagement, remise en état d un site suite à état des lieux dans le cadre d un changement d exploitant ou fermeture de site, outre les conséquences d une pression foncière toujours plus forte, multiples sont les causes qui expliquent l augmentation des dépollutions des sols. Définition Par site pollué, il faut entendre «un site qui, du fait d anciens dépôts de déchets ou d infiltrations de substances polluantes, présente une pollution susceptible de provoquer une nuisance ou un risque pour les personnes ou l environnement». Cette situation peut être la conséquence d un accident ou de pollutions chroniques, avec des effets localisés ou diffus. Elle traduit également un héritage du passé lié à des pratiques de traitement et d élimination des déchets et à des conditions d exploitation ou de management des risques moins performantes qu aujourd hui. Il s agit le plus souvent : - d anciennes décharges, de dépôts de résidus (par ex. miniers, d incinération) ou de produits chimiques abandonnés, - d infiltrations ou déversements de substances, - de retombées de poussières consécutives à des rejets atmosphériques accumulés sur de longues périodes. Comme le montre la figure ci-contre, les polluants le plus souvent rencontrés sur les sites industriels pollués sont les hydrocarbures, même si ces derniers ne sont pas les plus problématiques en terme de traitement, en principe. Mercure (Hg) PCB-PCT Cyanures Cadmium (Cd) Zinc (Zn) Nickel (Ni) Arsenic (As) Cuivre (Cu) Chrome (Cr) Solvants Halogénés H.A.P. Plomb (Pb) Hydrocarbures 0 % Source BASOL (août 0) 4,83 % 0 % 6,37 % 6,37 % 6,68 % 0,56 %,08 % 3,54 % 5, % 0 % 5,78 % 6,8 % 7,7 % 8,9 % 30 % Polluants retrouvés le plus fréquemment sur les sites recensés dans BASOL 40 % 40,99 % 50 % - Source : site BASOL ( SPI Vallée de Seine 5 et 7, rue Pierre Lescot Versailles Tél. : Fax :

2 La Lettre Carte BASOL des Yvelines Etat des lieux Préalablement à toute action nationale sur le sujet, il était nécessaire d établir un état des lieux. C est dans cet esprit qu un important travail initial de recensement et de centralisation des sites a été conduit dès 994 par le biais des inventaires BASOL et BASIAS3. En France, BASIAS recense à ce jour près de 6 4 sites ayant eu une activité potentiellement polluante (dont 656 dans les Yvelines sur les que compte l Ile-deFrance)4. Il est important de noter que l inscription d un site dans BASIAS ne préjuge pas d une éventuelle pollution. BASOL compte quant à lui, 4 4 sites appelant une action des pouvoirs publics à titre préventif ou curatif (près de 454 sites en Ile-de-France dont 8 dans les Yvelines)4. Dans les années 90, suite à une évaluation basée sur son retour d expérience, la France a suivi le mouvement de modernisation imprimé par d autres pays et a abandonné sa politique axée sur le niveau de pollution intrinsèque (approche par seuil), pour fonder une nouvelle politique de gestion des risques articulée autour du principe d usage futur. Bonnières -sur-seine Hardricourt Meulan Rosny-sur-Seine Mantes-la-Jolie 5 Limay Porcheville Triel-sur -Seine Les Mureaux 4 Gargenville 3 Flinssur-Seine ConflansSainte-Honorine Andrésy Saint-Germainen-Laye Vernouillet MaisonsLaffitte Aulnay-sur-Mauldre 3 Sartrouville Poissy Montesson Maule Carrières-sur-Seine Le Vésinet Chatou Le Pecq Beynes Une politique de gestion redéfinie VilliersSaintFrédéric La politique française de gestion des sites et sols pollués s est précisée au cours du temps. Le dernier processus de gestion des sites et sols pollués a ainsi été explicité par plusieurs textes du 8 février Cette approche révisée se veut pragmatique avec un objectif permanent de maîtrise sur le long terme des impacts sanitaires et environnementaux attachés aux sites et sols pollués. Le critère de l usage futur a été pérennisé et renforcé, tout en étant assorti de règles de cadrage (recherche et traitement des sources de pollution, appréciation des risques sur la base de la gestion sanitaire nationale, prise en compte du bilan environnemental global et justification des choix techniques). Pour permettre une meilleure adaptation aux différentes situations rencontrées sur le terrain, deux outils méthodologiques ont également été créés. Il s agit : - de la démarche d Interprétation de l Etat des Milieux (IEM) qui doit permettre de s assurer que l état des milieux est compatible avec des usages déjà fixés (usages constatés), - du plan de gestion, lorsque la situation permet d agir aussi bien sur l état du site (par des aménagements ou des mesures de dépollution) que sur les usages qui peuvent être choisis ou adaptés. - BASOL : Base de données recensant les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventifs ou curatifs. Consultable sur : BASIAS (Base des anciens sites industriels et activités de service) : inventaire de tous les sites industriels ou de service, anciens ou actuels, ayant eu une activité potentiellement polluante. Consultable sur : Les chiffres tirés de BASOL et BASOL représentent la situation nationale, francilienne et yvelinoise au 0 août Textes se composant d une note ministérielle assortie de 3 annexes ainsi que de circulaires. L ensemble de ces textes est consultable sur le site du Ministère de l Ecologie : Plaisir Versailles Houdan JouarsPontchartrain Montfort-l Amaury Coignières Chevreuse Viroflay Suivi des installations classées : un accent mis sur l anticipation et l encadrement Aujourd hui, en plus du dispositif de prévention des pollutions toujours croissant, de nombreuses mesures existent pour s assurer de la gestion des pollutions potentielles dues à des évènements incidentels ou accidentels. Ainsi, pour les installations nouvelles, à l issue de la procédure d autorisation intégrant une phase de concertation avec le propriétaire du terrain et des autorités chargées de l urbanisme, l arrêté d autorisation doit fixer les conditions de remise en état en fonction de l usage futur du site. Autre exemple, pour les installations classées, la loi du 30 juillet 003 oblige l exploitant d un site à prévenir les pollutions, à mettre en place des dispositifs de surveillance et à remettre son site en état en fin d exploitation par rapport à l usage prédéfini. Par ailleurs, pour limiter les cas de défaillances, les exploitants de certaines installations classées6 sont également tenus de constituer des garanties financières afin de couvrir notamment les éventuels coûts attachés à la mise en sécurité de leur site. Une dispositif d action par étape Rambouillet Chiffre indiquant le nombre de sites sur la commune La gestion d un site pollué repose sur la combinaison de différentes actions réalisées par le responsable du site, sous le contrôle des services de l Etat compétents (DRIEE/ DREAL7). Dans les faits, lorsqu il y a constat d une pollution, avant toute étude préalable, il convient donc de prendre sans délai, toutes les mesures d urgences nécessaires pour supprimer les risques immédiats. Vient ensuite le temps des études approfondies afin de bien identifier les causes, la nature et les impacts de la pol- Site traité avec surveillance et/ou restriction d usage Site traité et libre de toute restriction Site en cours de travaux Site en cours d'évaluation Site mis en sécurité et/ou devant faire l'objet d'un diagnostic 6 Sonchamp Saint-Arnoulten-Yvelines Le Chesnay En fonction du cas, ces deux démarches peuvent être mises en œuvre indépendamment l une de l autre, simultanément ou successivement. Dans le cadre de la mise en œuvre de ces deux outils, une appréciation des risques doit être réalisée à partir des éléments sanitaires disponibles, notamment des valeurs limites réglementaires. A défaut de données disponibles, une Evaluation Quantitative des Risques Sanitaires (EQRS) peut être faite sur la base de Valeurs Toxicologiques de Référence (VTR). En plus d une nouvelle politique de gestion et des outils créés pour la mettre en œuvre, le dispositif réglementaire ne cesse d être renforcé pour mieux anticiper et encadrer la question de la gestion des pollutions tout au long de la vie de l installation. Source BASOL (août 0) - Le mécanisme de garantie financière est prévu par le décret n du 3 mai 0 et ses modalités de mise en œuvre par trois arrêtés ministériels (deux en date du 3 mai 0, publiés au JO le 3 juin 0 et un du 3 juillet 0, publié au JO le 8 août 0. Un 4ème arrêté portant sur les garanties financières additionnelles doit être publié prochainement). 7 - DRIEE : Direction Régionale et Interdépartementale de l Environnement et de l Energie d Ile-de-France (ex-drire-idf). DREAL : Directions Régionales de l Environnement, de l Aménagement et du Logement. Equivalent de la DRIEE Ile-de-France dans les autres régions.

3 lution sur l environnement et la santé, ainsi que l impact résiduel acceptable en fonction de l usage futur retenu. Cette phase de diagnostic approfondi est un préalable nécessaire qui va déterminer le programme de réhabilitation. Il est important de noter que, sur la base de la nouvelle politique en vigueur, la réhabilitation d un site fait l objet d un bilan coûts/avantages des moyens de gestion de la pollution. Quand la réhabilitation d un site s accompagne de travaux de dépollution et que des pollutions résiduelles persistent, l acceptabilité des risques sanitaires doit être vérifiée par le biais de l Analyse des Risques Résiduels (ARR). Il est important de souligner que toute cette opération est réalisée à la lumière d un usage futur prédéfini. Dans l hypothèse d un changement d usage a posteriori, les opérations de dépollutions supplémentaires qui pourraient être rendues nécessaires seraient alors à la charge du porteur à l origine du changement d usage. A l issue ou en parallèle du processus de dépollution, d autres actions peuvent être mises en œuvre si nécessaire, comme par exemple : - la mise en place d une surveillance, afin de connaître l évolution des impacts constatés, - l institution de restrictions d usage (servitudes d utilité publique ou conventionnelles) pour garantir dans le temps que l usage futur du site restera compatible avec les modalités de gestion arrêtées, - l information sur l état d un site qui revêt plusieurs aspects. L information sur l état d un site Cette information concerne en premier lieu l acquéreur du site. En effet, un terrain sur lequel une installation soumise à autorisation ou à enregistrement a été exploitée ne peut être vendu sans que le vendeur informe par écrit l acheteur «des dangers ou inconvénients importants qui en résultent» 8, notamment pour ce qui concerne les sites et sols pollués. Cette information a, par ailleurs, été élargie par la loi du juillet 00 9 qui crée au sein du code de l environnement deux nouveaux articles (L.5-6 et L.5-7) allant dans le sens de l information du public sur les risques de pollution des sols, de leur prise en compte dans les documents d urbanisme et de l information des acquéreurs et locataires. Un projet de décret est actuellement à l étude pour préciser les dispositions de ces articles. A la lumière des dispositions de ce projet de décret, il apparaît déjà que la publication des bases de données BASIAS et BASOL devra être complétée. Pour répondre à cet objectif, la DRIEE, avec l appui de ses unités territoriales, a d ores et déjà recensé les données historiques disponibles et structuré cette connaissance à travers un Système d Information Géographique (SIG) en vue d une prochaine mise à disposition des porteurs de projet et du public. Ce SIG recense à ce jour près de 600 zones à risque de pollution. Les nouvelles cessations d activités libérant des terrains sont également intégrées à ce dispositif afin de faciliter la constitution d opportunités de reconversion avec réhabilitation. Qui doit dépolluer? La réponse à cette question n est pas évidente car bien souvent, elle implique dans le temps une multitude d acteurs aboutissant à un enchevêtrement de responsabilités. Pour les installations classées, il revient au responsable de faire cesser les dommages générés par le site pollué. Par responsable, il faut bien sûr entendre l exploitant de l installation (article L 5-7 du Code de l environnement). Il ne s agit pas nécessairement de l exploitant à l origine de la pollution. En fonction de la chaîne de responsabilité liée à l histoire du site et aux défaillances, il peut également s agir du dernier exploitant en date lorsqu il y a eu succession d exploitants, du liquidateur judiciaire, de la société «mère» pour les exploitants appartenant à un groupe, à l ayant droit du dernier exploitant en cas de disparition de ce dernier ou encore, de la société «absorbante» en cas de fusion. A défaut d exploitant présent et solvable, dans certains cas très particuliers, la responsabilité peut retomber sur le propriétaire du site comme l illustre parfois la jurisprudence en la matière. A noter qu en cas de défaillance du responsable, lorsqu il y a un risque pour l environnement et les personnes, l Etat intervient. La mise en sécurité du site est alors confiée à l ADEME sous pilotage de la DRIEE. Une fois que la question «qui?» est résolue, il faut répondre à la question «comment?». Comment traiter un site? Chaque dépollution de site est un cas unique qui dépend de nombreuses données : type de pollution, contraintes techniques, topographie du site, techniques disponibles, moyens financiers, Dans tous les cas, il s agit bien souvent d une action longue et coûteuse. Traditionnellement, il existe quatre types de techniques 0 : Les traitements «in situ» sans excavation : - extraction des polluants par dégazage, lavage à l eau et soutirage,... - traitement de la nappe par extraction en phase liquide par pompage, épuration en station locale et réinjection de l eau épurée, - stabilisation physique, neutralisation chimique des terres en utilisant des liants et des réactifs, - traitement biologique par injection d éléments d activation des mécanismes naturels de dégradation biologique. 8 - article L54-0 du Code de l Environnement. 9 - Loi n du juillet 0 portant engagement national pour l environnement (NOR: DEVX085L, JORF n 060 du 3 juillet 00 page 905). 0 - Source : site BASOL (

4 Guide de réutilisation hors site des terres excavées en technique routière et dans des projets d aménagement Dans le cadre de projets d aménagement, la gestion de terres excavées (utilisation sur le site ou évacuation d excédents de terres excavées) constitue l un des enjeux majeurs pour le projet et pour l environnement. Le Ministère du développement durable, le BRGM et l INERIS ont publié en février 0 un guide exposant les règles de l art et les modalités sous lesquelles certaines terres peuvent être réutilisées en technique routière ou dans des projets d aménagement dans une optique de développement durable, de protection des populations et de l environnement. Guide de réutilisation hors site des terres excavées en technique routière et dans des projets d aménagement Rapport final BRGM/RP-6003-FR Février 0 Les confinements sur site, avec ou sans extraction : - dispositifs limitant la dispersion des polluants, - extraction et rebouchage sur place, - protection surfacique limitant la lixiviation. Les traitements sur site, après excavation, par lavage et traitement physico-chimique, biologique, par traitement thermique,... Les traitements hors site par extraction des déchets et matières polluées et élimination à l extérieur du site. A noter que les techniques de dépollution ne cessent d évoluer et que très souvent, la dépollution d un site implique l emploi de plusieurs traitements, simultanément ou successivement. Parfois, de par ses caractéristiques, un site peut nécessiter une réflexion plus poussée et aboutir à la création de solutions innovantes de dépollution. C est le cas pour l ancien site SNF des Mureaux. RETOUR D EXPERIENCE : L ANCIEN SITE SNF DES MUREAUX L emploi et le stockage de produits potentiellement polluants durant toutes ces années sur des sols non imperméabilisés, y compris sur les terrains voisins n appartenant pas à l exploitant (terrain Bonaldy), a engendré une pollution des sols et de la nappe phréatique au droit du site. Il s agit d une pollution aux solvants chlorés, composés aromatiques volatils, composés organohalogénés, hydrocarbures, et métaux. La pollution actuellement traitée est donc le résultat d un long passé industriel. En qualité de représentant légal, c est SARP Industrie qui porte cette opération de réhabilitation, encadrée par la DRIEE en fonction notamment de l usage futur projeté (habitations). L AESN accompagne ce projet innovant au regard de sa contribution à l amélioration de la qualité des eaux souterraines. Localisation L ancien site SNF, une parcelle de m, est situé aux Mureaux, en zone urbaine, entre l avenue Foch et la voie ferrée. Il est contiguë au terrain «Bonaldy», d une superficie de m, situés en limite Sud-est du site SNF. Historique L ancien site SNF est un des plus anciens sites industriels implantés sur la commune des Mureaux. En effet, en 897, une autorisation préfectorale avait été accordée pour ce site, à la société Jacques Sauce et Cie pour y exploiter une fabrique de couleurs, vernis, encres avec cuisson d huile. Plusieurs exploitants se sont ensuite succédés jusqu en 986, date à laquelle la société SARP Industries a pris la succession du Consortium Guy Fradin, sous le nom de Société Nouvelle Fradin (SNF), reprenant ainsi un site comportant un stockage sauvage de fûts. La SNF est une filiale de SARP Industries qui la représente directement depuis sa cessation définitive d activité en 999. Jusqu à cette date, l activité de SNF consistait en la régénération par distillation, de solvants issus des industries mécaniques, pharmaceutiques, de la peinture et du nettoyage. OUEST Terrain BONALDY CENTRE EST - AESN : Agence de l Eau Seine-Normandie.

5 Un programme de réhabilitation sur mesure La dépollution de l ancien site SNF fait suite à un important travail de démantèlement et d évacuation qui a pris fin en 999 suivant les propositions de l inspection des installations classées. Le programme de dépollution s est ensuite déroulé en deux grandes étapes : d abord par le traitement de la nappe impactée pour confiner les pollutions au droit du site et ainsi éviter toute migration, puis par le traitement des sols pour éliminer les «sources-sol» de pollution afin de ne plus alimenter la nappe en polluant. Les objectifs de traitements ont été fixés pour être compatibles avec un usage futur des terrains qui auront donc vocation à accueillir à terme des commerces et immeubles d habitations (R+ avec parking en sous-sol). Traitement de la nappe Dès 996, des prescriptions ont été fixées à l exploitant par le Préfet sur proposition de la DRIEE (DRIRE à l époque) pour notamment, réaliser une étude visant à caractériser la pollution de la nappe phréatique, proposer des solutions de traitement et mettre en œuvre une surveillance des eaux souterraines. Ces dispositions ont conduit à la mise en place d un réseau de piézomètres sur le site, ainsi que d un dispositif de traitement de la nappe avec pompage et stripping, suivi d une filtration sur charbon actif. Les études menées à l issue de ce traitement ont montré que l opération n avait pas permis de traiter la nappe, mais qu elle était suffisante pour opérer une barrière hydraulique limitant l extension de la pollution hors du site. A la lumière de ces résultats, il a été décidé de poursuive l opération avec le traitement des sols. A noter qu à la demande des services de l inspection des installations classées, parallèlement à la dépollution des sols, le traitement de la nappe par pompage ainsi que la surveillance des eaux souterraines ont été maintenus et sont toujours en fonctionnement. Traitement des sols Les solutions de traitements des sols finalement adoptées sont le fruit d une importante réflexion pour trouver le meilleur compromis entre efficacité et sécurité au regard des spécificités du site. En effet, il fallait s adapter à la disparité des niveaux de pollution sur les terrains impactés et trouver des traitements uniformes qui permettent de s affranchir également de l hétérogénéité du sous-sol. De plus, la présence d une voie ferrée très passante, sur laquelle circulent fréquemment des trains à grande vitesse (30 km/h), obligeait le maître d œuvre (la société GRS Valtech 3 ) à trouver une solution de traitement adaptée pour la partie Ouest du site. C est à dire une technique qui ne remette pas en cause la stabilité des sols compte tenu de la profondeur d intervention, rendant ainsi impossible le recours à des techniques nécessitant l excavation. De fait, on distingue ainsi, les travaux réalisés sur la zone Est et sur le terrain «Bonaldy» traités par excavation partielle et traitement biologique sur site, de ceux en zones Ouest et centre pour lesquels il a fallu innover. * Sur la zone Est et le terrain «Bonaldy» Cette zone, anciennement occupée par des logements ouvriers et des ateliers de mécanique, est la partie la moins polluée du site. Sur cette zone, depuis le début des travaux en juillet 00, près de 400 m 3 de matériaux ont été excavés et triés. Les gravats et les terres saines récupérées à cette occasion ont été stockés temporairement sur le site pour servir de remblais à l issue de l opération. Les déchets mis à jour (fûts de peinture, ) ont été confiés à des filières agrées pour élimination. Les terres souillées par des composés organiques ont quant à elles, fait l objet d un traitement biologique sur site via la technique des tertres ventilés. Cette technique consiste à accélérer la biodégradation naturelle des polluants grâce à la stimulation maîtrisée de l activité bactérienne. Pour ce faire, les terres contaminées sont déposées sur un «lit» étanche pour permettre la protection des sols sous-jacents. Un système de drains et de soufflantes assure une aération qui stimule l activité bactérienne et donc, la biodégradation des polluants organiques. Sur le site, le er tertre a été constitué en mars 0. Au total, ce sont 7 tertres qui ont été mis en place et remaniés à plusieurs reprises pour le traitement de m 3 de terre. De part son aspect «biologique», il s agit d une technique dont les performances fluctuent au gré des conditions météorologiques. Ainsi, peu efficace en hiver, elle s active et joue pleinement son action en été. Au regard des mesures de départ et des concentrations actuelles, les pollutions résiduelles devraient être soldées à la fin de l été 0. Les m 3 de terre dépolluée ainsi obtenus seront utilisés en remblai ou pour l égalisation du terrain. Tertres - Stripping : méthode de traitement physique sur site des eaux souterraines qui consiste, après pompage, à faire passer les polluants de l eau en phase vapeur pour ensuite traiter les gaz extraits (source : ADEME). 3 - GRS Valtech : filiale du groupe Véolia Propreté, spécialisée notamment dans la reconversion de sites et sols pollués et dans la recherche de solutions innovantes.

6 Traitement thermique des sols in situ par SVTE La fin des traitements de dépollution sur cette zone est donc prévue pour la rentrée 0. Elle va marquer le début d une nouvelle phase administrative (réception et instruction du dossier de fin des travaux, recollement, Analyse des Risques Résiduels (ARR), et instauration de SUP 4 ) qui devrait aboutir pour le début de l été 03. * les zones Ouest et Centre Il s agit des zones les plus touchées où la pollution constatée est la plus concentrée et la plus profonde. Après examen de toutes les solutions disponibles, c est le traitement des terres in situ par désorption thermique qui a finalement été retenue pour traiter les m de terrain concernés. Il s agit d une première en France car cette technique, appelée SVTE (Soil Venting Thermal Extraction), n avait jusqu alors été mise en œuvre qu une seule fois en Suisse. Outre l absence de travaux d excavation, cette technique présente également l avantage d un rendement de dépollution élevé (99% d abattement sur les composés organiques) sans impact sanitaire. Seul inconvénient majeur, c est une technique énergivore. Mais cet inconvénient doit être tempéré au regard des possibilités de traitement qu elle offre pour les interventions délicates en milieux urbain, comme c est le cas en l espèce. Cette technique consiste donc à chauffer les sols jusqu à 6 mètres de profondeur pour parvenir au point de volatilisation des polluants (entre 85 et 00 C) afin d en extraire les composés qui sont ensuite captés et traités en fonction de leur nature. Pour parvenir à ce résultat, 90 puits de chauffe ont été installés sur le site des Mureaux et équipés de pointes chauffantes de.5 mètres atteignant des températures comprises entre 400 et 800 C. Cette technique exploite donc la conductivité thermique des sols, mais en raison de leur grande inertie thermique, plusieurs mois sont nécessaires pour atteindre la température nécessaire à la vaporisation des polluants. Dans le cas de l ancien site SNF, la durée de traitement a été estimée à mois. Cette durée reste néanmoins plus courte que celle des techniques classiques de traitement in situ. Pour vérifier que la chauffe des sols n entraîne pas de tassement différentiel des sols, un suivi étroit de la topographie du terrain et de la hauteur de la voie ferrée est assuré. Une fois vaporisés, les polluants en phase gazeuse sont collectés par des puits d extraction, également appelés puits de venting, d une profondeur de à 5 mètres. Il y en a 40 installés sur le site : 3 par aiguille de chauffe, installés en triangle autour de l aiguille. Tous ces puits sont raccordés à deux unités d extraction pour être dirigés vers les unités de traitement en fonctionnement depuis mi-0. Les gaz collectés sont alors refroidis jusqu à une température de 0 C et l eau qu ils contiennent est récupérée par le biais de dévésiculeurs. Les gaz et l eau ainsi obtenus sont traités par différentes techniques (photo-oxydation, biofiltres, stripping, charbons actifs ) avant rejet. Le traitement des zones Ouest et centre devrait prendre fin en mai 03. Tout comme pour la zone Est, la fin des traitements de la zone Ouest sera suivi de la phase administrative marquant la fin des travaux, avec notamment la réalisation d une Analyse des Risques Résiduels (ARR) pour déterminer l efficacité du traitement tant de la nappe que des sols. Conclusion L opération étant toujours en cours, il est difficile d en tirer, pour le moment, un bilan tant sur le plan de l efficacité que des coûts. Les premiers résultats, encourageants, se placent néanmoins à la hauteur des attentes des parties prenantes à la dépollution. Cette opération exemplaire et innovante contribuera certainement à l avenir, à élargir l éventail des solutions de traitement disponibles. 4 - SUP : Servitudes d Utilité Publique.

7 ACTUALITES Commission Déchets sur les filières de valorisation en vallée de Seine? Le 5 juillet 0, la table ronde sur la valorisation a réuni plus de soixante personnes à Mantes la Jolie, pour examiner les atouts et faiblesses des filières à «Responsabilité Elargie du Producteur» en Vallée de Seine. Commission Air-Energie sur le projet de ferme photovoltaique de Triel-sur-Seine Le 6 juin 0, la Commission Air Energie du SPI Vallée de Seine a réuni plus de 40 personnes à la sous-préfecture de Saint-Germain-en-Laye. Cette réunion a été l occasion de faire le point sur le projet d implantation d une ferme photovoltaïque sur l ancienne décharge de Triel. Formations Pour répondre à la demande de ses membres exprimée lors de son 6ème Conseil d Orientation, le SPI Vallée de Seine étend et diversifie son offre de formation. A la rentrée, deux formations sont donc proposées : - le 7 septembre sur les Plans Communaux de Sauvegarde (PCS) pour aider les collectivités à s approprier et à mettre en œuvre cet outil de gestion de crise, - le octobre sur la réglementation applicable aux différents types de stockage de déchets et aux dépôts sauvages, à destination des représentants d associations de défense de l environnement de la Vallée de Seine. Etude de zone : 4ème réunion du comité de pilotage Dans le cadre du Plan Régional Santé Environnement, une étude de zone a été lancée en janvier 0 pour évaluer la compatibilité des milieux avec les usages sur un territoire de la Vallée de Seine compris entre Mantes-la-Jolie et Les Mureaux. Cette étude pilote pourra contribuer à identifier et gérer les points noirs environnementaux. Un an et demi après le début de la mission confiée aux bureaux d études CAREPS, ARIA Technologie et CSD Ingénieurs, une quatrième réunion du comité de pilotage de l étude, réunissant une trentaine de membres des différents collèges d acteurs de la zone (administrations, industriels, associations, collectivités locales, experts), se tiendra le 6 octobre en sous-préfecture de Mantes-la-Jolie. Cette réunion sera l occasion de présenter les cartes de concentrations des polluants issues de la modélisation de la dispersion atmosphérique sur la zone, qui permettront de cibler les zones de multi-exposition. Au cours de ce comité de pilotage, la Cellule Interrégionale d Epidémiologie présentera la démarche complémentaire de «démocratie sanitaire» qui vise à évaluer la perception des populations riveraines à l occasion de cette étude de zone. Le prochain comité de pilotage prévu pour la fin de l année devrait permettre de présenter le schéma conceptuel d exposition et les zones où des mesures dans l environnement devront être conduite pour compléter le diagnostic des milieux. Tous les comptes rendus et travaux sont consultables sur Assises des Risques Débattre des avancées en matière de prévention des risques technologiques et se tenir informé, rencontrer les acteurs majeurs et participer à la mise en place d une culture du risque : tels sont les objectifs des Assises Nationales des Risques Technologiques, organisées tous les deux ans par le réseau des DREAL sous l égide du Ministère en charge du développement durable. L édition 0 va innover puisqu elle proposera des «rendezvous» dans un espace dédié avec des inspecteurs des installations classées, juristes ou représentants de la Direction Générale de la Prévention des Risques et de l Autorité de Sûreté Nucléaire pour répondre à toutes vos questions. Tous les membres du SPI Vallée de Seine sont invités à participer à cette manifestation. Pour plus d informations : Le SPI Vallée de Seine déménage Nouvelle adresse à partir du er octobre : D0 35 rue de Noailles, bât. B Versailles A noter Rue d Anjou Rue Saint-Mé d éric Av. de Sceaux Av. de Sceaux Rue du Hazard Rue d Anjou Rue de Limoges A Rue Edouard Lefèbvre Rue de Noailles Rue des Etats Généraux Rue de Noailles Versailles RER Chantiers Rue Benjamin Franklin Collège Raymond Poincaré Rue de l Abbé Rousseaux Rue de Vergennes Rue des Chantiers La Lettre Directeur de la publication : Caroline HENRY - Rédacteurs : Myriam BENSAAD et Anne OSWALD Maquette & Impression : ISSN : agrément n 0/-E-78- Rue des Bourdonnais Rue Edouard Charton D939 D939

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