Les systèmes d abreuvement du bétail

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1 Les systèmes d abreuvement du bétail CONCILIER PRODUCTION AGRICOLE ET PRÉSERTION DES RUISSEAUX GUIDE TECHNIQUE 2011 CONTRAT TERRITORIAL SUD MORN

2 LES PROBLÈMES LIÉS À L ABREUVEMENT DIRECT DES BÊTES AU COURS D EAU Les impacts sur l activité agricole Au pâturage, l alimentation en eau du bétail, et plus particulièrement des bovins, s effectue très souvent directement aux rivières et ruisseaux. Cette pratique engendre une dégradation des berges, préjudiciable aux usages et aux milieux naturels Santé animale >>> risque de contamination des animaux L abreuvement des bêtes aux cours d eau favorise l apparition de maladies ou le développement de certains comportements problématiques : Les animaux qui demeurent trop longtemps dans l eau ont tendance à développer du piétin et à se blesser aux membres. La présence d excréments dans l eau expose les animaux à des organismes pathogènes qui peuvent avoir des répercussions sur leur santé et leur performance : mammites, Diarrhée Virale Bovine et leptospirose, paratuberculose, salmonellose et douve du foie se transmettent par contact ou consommation d une eau de mauvaise qualité. Une vache atteinte d une de ces maladies peut contaminer tout un troupeau en 24 heures. Certaines espèces d algues et plus particulièrement les algues bleues ou vertes, produisent des toxines qui peuvent être fatales si le bétail les ingère. D autres problèmes liés aux caractéristiques physico-chimiques de l eau peuvent également apparaître : Bovins Ovins ph TH bas ph TH elevé Excès de nitrates Excès de fer Problèmes de reproduction, carence en calcium. Diarrhée, coloration de la viande - Mauvaise assimilation, constipation, anémie Problèmes de croissance et de reproduction, troubles nerveux, mauvaise assimilation des minéraux et vitamines. mortalité, croissance lente, problèmes respiratoires et digestifs Peu d incidences sauf sur les veaux Coloration de la viande Productivité >>> baisse des rendements Les animaux boivent moins d eau lorsqu elle est de piètre qualité, ce qui conduit à une réduction de la productivité, notamment en élevage laitier. Plusieurs études ont montré une augmentation de la production laitière de 1 à 9 % et un gain de poids de 5 à 30 % chez les veaux et les broutards d un an, dans les exploitations ayant aménagé leurs points d abreuvement. Charge de travail >>> surveillance importante et interventions régulières L aménagement de points d abreuvement et de clôtures en bord de rivière permet de limiter la surveillance des animaux et de diminuer les risques d enlisement dans les zones marécageuses. Enfin, l utilisation de certains dispositifs d abreuvement (ex : pompes de pâturage mobiles) peut faciliter la mise en œuvre d un pâturage. CRITÈRES DE POTABILITÉ EN ÉLEGE Normes chimiques ph : entre 6,5 et 8,5 (maximum 9,5) TH (dureté totale) entre 15 et 30 F Matières organiques < 5 mg / l Nitrates < 50 mg / l Nitrites < 0,1 mg / l Ammonium < 0,5 mg / l Chlorure < 200 mg / l Fer < 0,2 mg / l Paramètres bactériologiques Coliformes totaux < 5 germes / 100ml Coliformes fécaux < 5 germes / 100ml Streptocoques fécaux < 5 germes / 100ml Clostridii sulfito-réducteurs < 10 germes / 100ml Préconisations classiques en élevage. Pour la consommation humaine, la norme est de 0 germe fécal /100ml. Source : La France Agricole, 22 septembre 2000

3 LES PROBLÈMES LIÉS À L ABREUVEMENT DIRECT DES BÊTES AU COURS D EAU Les atteintes aux usages et à l environnement Qualité des eaux >>> contamination des eaux de surface Les animaux qui accèdent librement aux ruisseaux défèquent et urinent aux abords et dans l eau. L impact sur la qualité de l eau varie selon différents facteurs : localisation du point d abreuvement ; taille, nature (bovins, équins, ovins ) et composition des troupeaux (veaux, génisses, vaches allaitantes ) ; dimension des pâturages La matière organique et les éléments nutritifs présents dans les déjections animales s ajoutent à ceux contenus dans les rejets domestiques, industriels et agricoles (lessivage des fertilisants organiques et minéraux ou problème de stockage des effluents). Ils contribuent à l altération physico-chimique des eaux et favorisent la croissance excessive d algues et de plantes (eutrophisation). D autre part, les excréments introduisent des organismes pathogènes (bactéries, virus, champignons, parasites) dans les cours d eau et peuvent ainsi porter atteinte à certains usages : production d eau potable, pratique de loisirs aquatiques (baignade, pêche, canoë ). Sans accès direct, les déjections animales sont maintenues sur les zones de pâture. Les organismes pathogènes et la matière organique sont plus facilement détruits ou transformés (éléments nutritifs) avant leur éventuelle arrivée au cours d eau (lessivage). Etat des sols >>> phénomènes d érosion Le surpâturage et le piétinement des berges par le bétail peuvent nuire au bon fonctionnement écologique des cours d eau. En effet, ces pratiques participent à l érosion des berges, au colmatage des frayères*, à l envasement des ouvrages (des micro-barrages notamment) et à l altération de la qualité des eaux. Zone d abreuvement : Piétinement du fond, Pollution par les déjections. Photo Pierre Durlet Zone d abreuvement : Destruction des sous-berges, érosion, entrainement de fines et colmatage à l aval Absence de ripisylve Libre divagation du bétail dans le cours d eau, érosion de la berge et du lit, diminution des caches pour le poisson, réchauffement de l eau. * Frayères : lieu où se reproduisent les poissons * Ripisylve : ensemble des formations boisées, buissonnante et herbacées présentes sur les rives d un cours d eau Biodiversité >>> banalisation des habitats naturels L accès direct des animaux aux cours d eau se traduit par la disparition de la végétation des berges et du système racinaire, ce qui provoque : L érosion des berges et des crues plus importantes. La disparition d habitats et de zones ombragées créés par les racines dans le cours d eau et par les parties aériennes de la ripisylve*. Une altération de la qualité physico-chimique des eaux. Les fertilisants et les matières organiques contenus dans le ruissellement ne sont plus filtrés ni consommés par la végétation des berges. Réchauffement estival de l eau Des études menées dans le Morvan montrent qu en l absence d ombrage dans une zone prairiale, le ruisseau subit de fortes augmentations de température. Ce réchauffement nuit à la vie des espèces d eaux fraîches, telles que les truites. Rôle de la ripisylve : Maintien des berges par le système racinaire Corridor écologique constituant un lieu de vie pour la faune terrestre et aquatique. Ombrage limitant le réchauffement des eaux Epuration de l eau s écoulant dans les rivières et ruisselant depuis les parcelles Ralentissement des crues Limitation de l érosion Rôle des zones humides : Éponge (zone limite entre terre et eau qui stocke en pleine eau, limite les crues puis restitue en période sèche et limite la sècheresse) Filtre épurateur naturel Présence d une diversité biologique remarquable.

4 LES PROBLÈMES LIÉS À L ABREUVEMENT DIRECT DES BÊTES AU COURS D EAU Réglementation en vigueur A ce jour, la réglementation française n interdit pas l abreuvement direct des bêtes aux cours d eau. Cette interdiction existe dans quelques départements, mais elle peut apparaître en cas de sécheresse. Elle est par contre effective depuis 2004 dans certains pays (Canada par exemple) et est à l étude dans d autres régions du monde. Obligations liés au bail agricole : La clôture d un ruisseau, l aménagement d un abreuvoir hors du ruisseau, la plantation de haies peuvent être considérés comme des «bonnes pratiques». Elles ne compromettent pas la bonne exploitation du fond. Le preneur a la faculté de réaliser sur le fond ce que le code qualifie de travaux d amélioration qui ont vocation à être indemnisés en fin de bail. (article L CR). Les aménagements seront simplement soumis à information du bailleur. Avec l apparition des bandes enherbées obligatoires dans les zones cultivées et des bandes tampons, le maintien d une végétation en bord de cours d eau dans les parcelles agricoles s inscrit peu à peu dans la réglementation. Certains ouvrages ou travaux associés à l abreuvement sont par contre encadrés par le code de l environnement ou le code minier : La pose de clôtures dans le lit du cours d eau est soumise à autorisation administrative. Elle est généralement refusée compte tenu des risques créés par ces clôtures en période de crue (frein à l écoulement des eaux par accumulation de débris flottants). L édification de barrages (béton, enrochement, etc ), les opérations de curage, d aménagement des berges, sont, pour la plupart, soumises à des formalités administratives très encadrées. Les forages domestiques (volume prélevé inférieur à m 3 /an) doivent être déclarés en mairie dans tous les cas et à la DREAL, dès que leur profondeur excède 10 mètres. Le défaut de déclaration est une infraction passible d amende (Tribunal de Police). Le défaut d autorisation est un délit et relève donc du Tribunal Correctionnel. Propriété et entretien Dans le sud Morvan, les cours d eau sont «non domaniaux», chaque propriétaire riverain possède la berge et le lit du cours d eau jusqu à sa moitié. Depuis une loi de 1992, l eau et les poissons qui circulent dans la rivière font partie du «bien commun de la nation». Les riverains conservent le droit d utiliser l eau à des fins privées sous réserve de ne pas dépasser 2% du débit moyen mensuel d étiage. Au-delà de ce volume les prélevements sont généralement soumis à déclaration ou autorisation. La loi impose aux riverains l entretien des cours d eau «dans le respect des équilibres naturels» La loi sur l eau de 2006 remplace le concept ancien de curage par celui de l entretien régulier permettant le maintien du profil d équilibre du cours d eau, l écoulement naturel de l eau, le bon fonctionnement des milieux aquatiques et excluant les travaux néfastes à la vie piscicole. DEUX EXEMPLES DE RÈGLEMENTATION LOCALE : Travaux curatifs / protection de berges Tous travaux portant sur une longueur de berges supérieure à 20 m sont soumis à déclaration, et à autorisation au-delà de 200 m. Couvert environnemental Les Bonnes Conditions Agri-Environnementales (BCAE) font apparaître la notion de «bandes tampons le long des cours d eau». Ces éléments topographiques doivent représenter 3 % de la SAU. L arrêté départemental BCAE définit la largeur de haies pouvant être retenues au titre des aides de surface. Les haies admissibles aux aides sont également admissibles à la PHAE. On peut donc intégrer une ripisylve sur une parcelle engagée en PHAE. Rappel : Il est interdit de pulvériser des produits phytosanitaires au bord des cours d eau et des fossés. L arrêté cadre sécheresse de Saône et Loire signé le 16 juillet 2010 prévoit l interdiction de l accès des animaux d élevage directement dans le lit des cours d eau (des zones d abreuvement doivent être aménagées). Dans le département de la Marne, l arrêté préfectoral du 8 juillet 2009 définit des prescriptions : >>> L enherbement existant ainsi que les haies, arbustes, bosquets des berges de cours d eau doit être maintenu sur une bande de 5 mètres de large et une bande enherbée de 5 m de large doit être implantée le long de tous les cours d eau. >>> Le retournement des prairies est interdit sur 10 m de large le long des cours d eau >>> Le retournement des prairies permanentes en zones inondables ou en zones humides est interdit. >>> La création de points d eau d abreuvement sans accès direct au cours d eau est obligatoire.

5 LES DISPOSITIFS EXISTANTS Clôtures électriques ou traditionnelles? La mise en place de clôture La pose de clôtures est la technique la plus efficace pour éloigner le bétail du cours d eau et ainsi éviter l impact sur les berges et sur la ripisylve. Les clôtures électriques présentent l avantage d être amovibles. Elles permettent ainsi à l exploitant agricole de pouvoir les enlever pour réaliser l entretien des bordures du parc, si cette opération est vraiment obligatoire. Toutefois, le bon usage des clôtures amovibles n est pas garanti. Photo Pierre Durlet Distance par rapport à la berge Une distance de 2 à 3 mètres entre la clôture et la berge semble être une bonne solution dans le cas de petits ruisseaux pour permettre la protection de la berge et de la végétation rivulaire. Une clôture plus proche des berges permettra de contrôler l accès du bétail et de supprimer l impact du piétinement, mais ne sera pas totalement efficace pour éviter le broutage de la ripisylve. Dans le cas de rivières à fortes crues, l utilisation de clôtures amovibles est préférable. Elles seront démontées en période hivernale afin d éviter leur dégradation par les crues et la formation d embâcles. Cependant, les phénomènes de crue de telle ampleur sont rares dans le cas des ruisseaux de têtes de bassins. Contrairement aux clôtures amovibles, les clôtures fixes assurent la garantie de leur utilisation. Classiquement, un piquet en bois est planté tous les 3 mètres et 3 à 4 fils barbelés sont tendus. Afin de limiter l embroussaillement en bordure de parcelles, il est envisageable d augmenter l espace entre les deux fils du bas de manière à permettre au bétail de brouter les plantes juste derrière la clôture. Il faudra prendre soin que la hauteur au sol du premier fil ne permette pas au jeune bétail de s échapper. D autres techniques, qui se développent peu à peu, consistent à tendre 2 à 3 fils galvanisés (selon le bétail à contenir), électrifiés, sur des piquets en bois plantés tous les 7 à 10 mètres. Cet aménagement présente l avantage d être moins coûteux (économie sur le nombre de piquet et leur pose qui compense le coût des fils, de l électrification et des isolateurs), fixe, et d un entretien assez aisé. Mise en place d abreuvoirs et franchissement Lorsque les parcelles sont bordées ou traversées par des ruisseaux, ils sont souvent utilisés comme point d abreuvement. Dans le cas des ruisseaux intra-parcelles, il est souvent plus simple de prévoir le lieu d abreuvement au niveau d un passage à gué. Lorsque cela n est pas possible, il conviendra d aménager un accès à l eau. Plusieurs techniques existent permettant, soit de supprimer totalement l accès à l eau pour le bétail en créant un point d abreuvement dans la parcelle (pompe à nez...), soit de concentrer l accès à l eau en un point aménagé du ruisseau. Compte tenu de la petite taille des cours d eau dans le Morvan, c est la seconde option qui sera le plus souvent retenue. Plusieurs types d aménagement de descente existent, deux problèmes se posant systématiquement : les animaux doivent avoir accès à l eau quel que soit le débit du ruisseau, et l aménagement doit être réalisé de façon à ne pas être dégradé par les crues et générer d érosion de la berge. Photo Symisoa - bv du Sornin

6 LES DISPOSITIFS EXISTANTS Franchissements agricoles s Gué non aménagé >>> Traversée hors d eau >>> Traversée dans l eau La solution la plus efficace pour supprimer la mise en suspension des particules lors des traversées des engins agricoles ou du bétail est d aménager des franchissements permettant la traversée hors d eau. Les buses en béton, classiquement utilisées lors des traversées intra-parcelles peuvent être néfastes à la circulation de la faune aquatique. Il est donc intéressant de trouver des aménagements qui permettent de conserver les caractéristiques du lit du ruisseau. Afin que ces aménagements puissent être utilisés par les exploitants agricoles, ils doivent être faciles à mettre en place et peu onéreux. Photo Eric Pesme La stabilisation des passages à gué est une technique très souvent utilisée. Elle permet de limiter la mobilisation des particules fines lors des traversées par les engins ou les troupeaux. Cela permet également de servir d abreuvoir pour le bétail. Afin de ne pas risquer les blessures du bétail, il est préférable de ne pas utiliser de cailloux trop gros sur la couche superficielle de l empierrement du passage à gué. Photo Pierre Durlet Photo Eric Pesme Gué stabilisé empiérré s Photo Eric Pesme >>> Arches PEHD Emplacement : À partir d un tuyau en PEHD coupé dans le sens de la longueur, il est possible d aménager un franchissement permettant la traversée des engins agricoles et du bétail tout en conservant les caractéristiques du lit du ruisseau. Les tubes sont vendus en longueurs de 6 mètres. Une fois les tuyaux coupés, il sera donc possible de disposer de 4 arches (demi tube) de 3 mètres de long. Choisir un endroit ou les berges du ruisseaux sont bien marquées de manière à éviter que l ouvrage ne crée un dos d âne. Positionnement : L arche peut être posée à même le fond du ruisseau dès lors que le sol est solide. On peut également la réhausser à l aide de grosses pierres. Remblai : C est la qualité et l épaisseur du remblai qui constitue l essentiel de la solidité de l ouvrage. Dimensionnement : L arche devra avoir au minimum la même largeur que le ruisseau. Un ouvrage rétrécissant la largeur de l écoulement entrainera une accélération de l eau risquant de perturber la stabilité de l arche. Les arches de 4 m permettent la traversée des engins, celles de 2 m conviennent aux animaux Dans les ruisseaux un peu encaissés où les vaches traversent en plusieurs endroits, il est apparu que l installation d une arche sur un point habituel de franchissement favorise le passage en ce point et diminue le nombre de franchissements dans le cours d eau, même sans clôtures.

7 LES DISPOSITIFS EXISTANTS Abreuvoirs au fil de l eau >>> Descente aménagée Capacité 10 à 20 UGB environ par aménagement (de 6 à 7 m de large) Implantation Les sites appropriés pour l implantation de ces systèmes sont confinés aux zones où : L érosion et le risque d accumulation d embâcles sont limités ; La lame d eau à l étiage* est suffisante et court en pied de berge. Le système peut être positionné en amont immédiat d un seuil existant rehaussant la ligne d eau d un ruisseau. Dans le cas contraire, il est possible d orienter en implantant un «épi déflecteur». Remarque : une zone située entre deux arbres constitue un emplacement privilégié (ombrage, maintien de la berge et protection de l ouvrage). 1,30 m 0,70 m C F A B 0,70 à 0,90 0,40 m C G E H D A - Rampe d accès B - 2 madriers superposés en bois C - Traverses en bois D - Tire fonds (fixations) E - Blocs en pierre F - Poteaux en bois G - Clôture H - Roche (épi déflecteur) 3 - Option : travaux en rivière Un épi déflecteur réorientant le courant vers l abreuvoir en basses eaux peut être constitué à l aide de : Pieux en bois, battus dans le lit mineur et reliés par une ou deux traverses (troncs d arbres par exemple) ; Blocs rocheux disposés en ligne, en amont immédiat -H-. >>> Installation 1 - Terrassement Sur ce site, la terre végétale doit être décapée sur 20 cm au minimum et la pente amoindrie pour approcher un maximum de 15 %. La rampe d accès -A- est ensuite aménagée de manière à limiter l entraînement les matières organiques et des sédiments vers la rivière quand le bétail la piétine ou lors des épisodes pluvieux. Plusieurs solutions techniques sont envisageables : Décaper la terre végétale sur 12 à 15 m 2, poser un géotextile puis apporter de la pierre concassée sur 15 à 20 cm d épaisseur. Poser des tapis de stabilisation. Poser des madriers en bois en escalier (fixés au sol par des «agrafes» de 50 cm de long au minimum) et remblayer avec du tout venant entre les marches. En pied de berge, parallèlement au cours d eau, deux madriers en bois -Bsuperposés (hauteur 20 cm) sont implantés dans le sol pour maintenir les matériaux de la rampe d accès et limiter les phénomènes d érosion. Bien laisser l espace suffisant entre les madriers au sol et la traverse inférieure pour permettre aux animaux de passer la tête tout en empêchant leurs petits de franchir la barrière. 2 - Aménagement de la descente Installer une barrière en bois -C- de part et d autre de la descente et en pied de berge. Les poteaux en châtaignier, en acacia ou autres essences résistant à l immersion temporaire, seront enfoncés sur 0,7 m au minimum et sortiront de 1,30 m au dessus de la ligne d eau à l étiage*. Les traverses -C- de la barrière en bois peuvent être protégées des à-coups des animaux par un fil barbelé ou électrique fixé directement sur les pièces. * Etiage : période de l année où le débit du cours d eau est le plus bas. * Régalage : étendre les terres d un remblai, en leur donnant la saillie ou la pente qu elles doivent avoir. La réalisation d un épi déflecteur est soumise à déclaration auprès des services de la police de l eau. Entretien Il consiste surtout à l enlèvement des déchets et dérivants pris dans les barrières ou ayant déstabilisé les madriers après une crue. Par ailleurs, un atterrissement se forme régulièrement en pied de berge (apport de sédiments charriés par le cours d eau ou depuis la rampe). Une ou deux fois par an, un léger régalage* est donc nécessaire pour évacuer les matériaux et permettre à l eau de circuler au droit de la descente.

8 LES DISPOSITIFS EXISTANTS Abreuvoirs au fil de l eau Pour tous travaux touchant les berges ou le lit du cours d eau, prendre l avis des services de la police de l eau. Contactez la Direction Départementale des Territoires de votre département. >>> Abreuvoir en bi-stable Le Bi-stable est un produit disponible auprès des revendeurs de matériels destinés à l élevage. Il sert habituellement à stabiliser les secteurs fortement piétinés par les bovins. Après avoir préparé la descente, de manière rigoureusement plane, une première nappe d accroche est mise en place. Par-dessus, des dalles plastiques viendront se fixer et garantiront un point dur pour éviter que le bétail ne s enfonce dans un sol mou. Le tout est recouvert de terre et revégétalisé. Photo Hervé Gauche Coûts moyens d installation Prix d installation par une entreprise Clôture fixe Abreuvoirs en enrochement Abreuvoirs en bi-stable L utilisation du bi-stable doit éviter que le bétail s enfonce et permettre de revégétaliser durablement la descente à l eau et ainsi éviter le ruissellement de matières fines. Afin d éviter que les dalles se déchaussent, il est important qu elles soient posées sur une surface bien plane. Il est préférable que la végétation soit correctement réinstallée sur la descente avant de remettre le bétail. Photo Hervé Gauche 3 à 6 / ml de 210 à 1100 HT 650 HT Arche PEHD 4m Le prix varie en fonction de l origine du remblai Arche PEHD 2m Gué empierré 708 TTC 328 TTC de 1500 à 2500 TTC Buse PEHD, 6ml, diam 800 : 1015 TTC Buse PEHD, 6ml, diam 1000 : 2236 TTC selon l origine des matériaux Corset 5,17 l unité

9 LES DISPOSITIFS EXISTANTS Abreuvoirs déportés Mis à part les accès directs au cours d eau, très adaptés aux petits ruisseaux du Morvan, il existe d autres dispositifs d abreuvement. Chaque système présente des avantages et des inconvénients. Ils ne sont pas décrits en détails dans ce guide mais les facteurs qui doivent influencer le choix du dispositif sont : Les caractéristiques du site : dénivelé, débit, zone inondable La nature, les âges et la taille du troupeau Les périodes d accès, l habitude du bétail Les coûts, le travail d installation et d entretien prévisible Les préférences et compétences de l exploitant Le recours à des systèmes de pompage plus rustiques ou autonomes peut également remplacer l utilisation de pompes thermiques ou électriques pour le remplissage de tonnes à eau. Abreuvoir au fil de l eau Alimentation gravitaire Pompes de pâture Energie solaire Energie éolienne Bélier hydraulique Techniques Installation Avantages Inconvenients Budget Aucune technicité Vérification par temps sec Choisir un endroit ombragé Installation délicate en fonction du niveau de l eau Aucune technicité mais installation délicate Plutôt pour des troupeaux importants Nécessite des ruisseaux avec pente >1% et des hauteurs de berges faibles Nécessite une étude préalable des niveaux Installation facile Plutôt pour des troupeaux de taille moyenne, 15 à 20 têtes maximum. Installation délicate A privilégier sur puits, forages, retenues Installation délicate Plutôt pour des troupeaux importants A privilégier dans les zones ventées, sur puits, forages, retenues collinaires Installation délicate Nécessite une étude de niveaux, une source à grand débit et un dénivelé important Pour des troupeaux importants à très importants Peu coûteux Peu d entretien Peu coûteux Eau fraîche Economique, simple Mobile, légère Entretien minime, batterie à changer tous les 10 ans. Peut fournir de l électricité à la clôture Peut être mobile Grande durée de vie Entretien léger, graissage 2 fois par an Entretien minime, vérification régulière de l amorçage Economique et assez fiable Risque d envasement Surveillance légère (1 à 2 fois par semaine) Risque de bouchons d air Animaux agés au moins d un an. Prix d achat élevé Doit être nettoyé régulièrement si l endroit est venteux ou poussièreux Peu efficace en hiver Quelquefois difficile à ajuster Requiert une chute d eau Pompe à hélice flottante Installation facile Pour des troupeaux de taille moyenne Necessite un courant d eau supérieur à 2 km/h Economique, simple Peu d entretien Système très peu connu en france Les débris flottants peuvent bloquer l hélice (vendeur étranger)

10 La gestion de la ripisylve : une haie à part Photo Laurent Paris >>> Régénération de la ripisylve >>> L abattage en ripisylve Au regard de tous les services rendus par la haie de bord de cours d eau, il est très important d en prendre soin et de la gérer de manière adaptée. Sa préservation répond aux enjeux du milieu naturel mais peut également permettre une production de bois non négligeable. Suite à une mise à blanc totale, une régénération naturelle issue de semenciers situés en amont peut être espérée, notamment pour l Aulne glutineux ou les saules, mais n est pas assurée. La reconstitution de la ripisylve nécessite souvent des plantations ou des bouturages. Il est souhaitable de prélever les essences voulues dans les ripisylves, les haies et les bosquets proches du ruisseau, ce avec l accord des propriétaires. Si on doit acheter des plants, il faut impérativement sélectionner des essences locales, adaptées au sol et au climat. Dans le cas où la mise en défens par clôtures n est pas envisageable, il est possible de protéger les plantations pied à pied avec des corsets métalliques similaires à ceux utilisés dans les vergers pâturés. Les techniques d abattage en ripisylve ne sont pas fondamentalement différentes des techniques classiques. Il convient de bien préparer le chantier pour pratiquer un abattage directionnel (diriger la chute des arbres) pour : - Éviter de faire tomber dans le cours d eau : risque de dégradation de la berge et du lit du cours d eau, turbidité modifiée... - Éviter les autres arbres : risque de blessures - Abattre rez-de-terre : laisser une souche plane la plus rase possible. Ceci est essentiel à la stabilité de la souche, donc des berges ; il s agit d assurer l avenir de la cépée*. * Cépée : ensemble de rejets issus d une même souche. *Franc-pied : arbre à tronc unique bien individualisé. >>> Entretien de la ripisylve : Ne pas couper «à blanc» la ripisylve. Si tous les arbres sont mûrs, on ne coupera qu un côté pour exploiter l autre quelques années plus tard. Ne jamais dessoucher! Même en cas de recépage, conserver la souche, qui maintient la berge par son système racinaire. Si la souche est épuisée, replanter à côté. Réaliser des interventions espacées dans le temps (10-15 ans). cela ne nuit pas à la productivité de la haie et permet de limiter les perturbations du milieu. Lors d une intervention sur un linéaire, le traiter dans son ensemble : la taille des cépées* qui doivent être coupées se fait la même année pour un linéaire donné, en suivant un programme pré-établi. Il convient de sélectionner les cépées et les arbres à couper dans un linéaire, selon les essences : Pour des essences de lumière : aulnes, frênes, saules à récolter par cépée entière, (mise en lumière de la souche), couper quand la cépée est mûre ou dès que les brins principaux le sont (25-30 cm de diamètre). Pour des essences d ombre (charme, hêtre) : récolte brin par brin. Pour les arbres de franc-pied*, comme les saules généralement, la récolte peut intervenir sur des diamètres à partir de 30 à 35 cm. >>> Débardage en bord de cours d eau s Exemple de programme d intervention par linéaire Eviter autant que possible le passage dans le ruisseau. S il est nécessaire et répété, il existe des kits de franchissement de cours d eau (tubes en PEHD rampes métalliques) qui permettent de préserver le lit et le débit du cours d eau. (Contacter le Parc du Morvan) On peut également tout simplement disposer des rondins dans le lit du cours d eau pour les chantiers de petite taille. Préserver l intégrité de la berge et éviter les frottements des grumes contre les souches JS Année N de A à B Tige à planter Jeune aulne Vieil aulne VS JS JS B C Année N +1 de B à C Tige à couper JS Jeune saule VS Vieux saule A

11 COMMENT AGIR? Tout propriétaire ou exploitant en bord de cours d eau souhaitant participer à la restauration de la végétation de la berge peut être soutenu techniquement, administrativement et financièrement. Pour cela, prendre contact avec : Véronique Lebourgeois Animatrice du contrat territorial Sud Morvan Tél veronique.lebourgeois@parcdumorvan.org Parc naturel régional du Morvan Rémy Chassignol Chargé d étude Tél remy.chassignol@peche-saone-et-loire.fr Fédération de Pêche de Saône et Loire Ce document est inspiré du livret «Eléments techniques pour la préservation des ruisseaux» publié par le PNRM en 2009 et du guide technique «Les systèmes d abreuvement au pâturage» publié par le contrat de rivière Célé en 2006 Les solutions seront étudiées en concertation et en fonction des besoins des propriétaires/exploitants. Dans le cadre du Contrat Territorial sud Morvan, les aides financières peuvent atteindre 100 % grâce à l Agence de l Eau Loire-Bretagne, le Fond européen agricole pour le développement rural (FEADER) et la Région. Ce livret est cofinancé par l Union européenne. L Europe s engage en France avec le Fonds européen de développement régional. Ce guide est réalisé dans le cadre du Contrat Territorial Sud Morvan, programme d action pour la préservation des affluents de l Aron et de l Arroux prenant leur source dans le Morvan : Le Ternin, La Celle, Le Méchet, la Braconne, le ruisseau de Bussy, l Alène et la Roche, le Chevannes, la Dragne, le Guignon, le Morion, le Veynon. Conception graphique : Claude Fiévez

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