CANCERS OVARIENS NON EPITHELIAUX S. B E L D J O R D, B. F E D I D A, S. H A D D A D, M. B E N J O A R, I. T H O M A S S I N, P R M.
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- Édouard Lévesque
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1 CANCERS OVARIENS NON EPITHELIAUX S. B E L D J O R D, B. F E D I D A, S. H A D D A D, M. B E N J O A R, I. T H O M A S S I N, P R M. B A Z O T
2 DE QUOI S AGIT-IL? LES CANCERS OVARIENS PRIMITIFS 1. Les T. germinales malignes 2. Les T. du stroma et des cordons sexuels à potentiel malin LES METASTASES 1. A prédominance solide 2. A prédominance kystique
3 LES METASTASES OVARIENNES
4 LES METASTASES Cancers gynécologiques +++ Sein ++ : lobulaire infiltrant > canalaire infiltrant Endomètre col : adénocarcinome > carcinome épidermoïde Cancers digestifs +++ colo-rectaux ++ gastriques + Appendice rarement pancréas, voies biliaires Autres : lymphome, poumon, tractus urinaire
5 METASTASES 5% des cancers de l ovaire Révélatrices dans environ 1/3 des cas (cancers gastriques ++) Les métastases ovariennes extra-gynécologiques sont de moins bon pronostic (médiane de survie 1 à 3 ans) que les métastases de cancers gynécologiques.
6 METASTASES A prédominance solide: A prédominance kystique: - Sein ++ - Estomac - Endomètre - Lymphome - Colon - Estomac - Appendice - Col
7 METASTASES A PREDOMINANCE SOLIDE Masses : - le plus souvent bilatérales (60 à 80 % cas) - en signal T2 intermédiaire et hypersignal diffusion - se rehaussant selon une courbe de type 2 ou 3 Solides pures ou mixtes avec quelques remaniements kystiques.
8 METASTASES DE CANCER DU SEIN Rarement révélatrices De petite taille < 5 cm De topographie périphérique ++ Bilatérales le plus souvent
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12 METASTASES A PREDOMINANCE SOLIDE DIGESTIVES CANCERS GASTRIQUES +++
13 METASTASES DE CANCERS DIGESTIFS Typiquement et à tord appelées métastases de Krukenberg Il s agit d une définition histologique : - > 10% de cellules en bague à chaton muco-sécrétante avec prolifération pseudo-sarcomateuse du stroma ovarien - Rare 1 à 2% des tumeurs ovariennes - révélatrices avec primitif retrouvé de manière inconstante ( linite gastrique) Femmes jeunes: médiane 43 ans
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18 METASTASES SOLIDES DE CANCERS ENDOMETRIAUX
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21 METASTASES OVARIENNES DE LYMPHOME
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23 DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL: MASSES SOLIDES OVARIENNES BILATERALES Fibromes ovariens oedémateux ou cellulaires Bilatéraux dans environ 10% des cas Pas de problème diagnostic en cas de rehaussement selon une courbe de type 1 = bénin (fibrome oedémateux) Problème diagnostic en cas de rehaussement selon une courbe de type 2 (antériorité?)
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25 METASTASES A PREDOMINANCE KYSTIQUE Origine digestive : rectum et colon ++, estomac, appendice Origine gynécologique: col, endomètre
26 METASTASES A PREDOMINANCE KYSTIQUE DIGESTIVES Les métastases kystiques d origine digestive sécrètent de la MUCINE ++ Elles posent le problème du diagnostic différentiel avec les lésions mucineuses ovariennes primitives ++++
27 ARGUMENTS EN FAVEUR DE METASTASES MUCINEUSES DE L OVAIRE Bilatérales Cystadénomes mucineux très rarement bilatéraux Taille > 10 cm, loculi de taille très différente, en faveur d un cystadénome mucineux Taille < 10 cm en faveur d une métastase ovarienne kystique
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34 METASTASES KYSTIQUES GYNECOLOGIQUES: LE COL Adénocarcinome de l endocol >> Carcinome épidermoïde
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37 METASTASES KYSTIQUES GYNECOLOGIQUES: L ENDOMETRE Masse(s) ovarienne(s) avec épaississement endométrial Problème diagnostic ++, impact thérapeutique (radiothérapie?) 3 possibilités : - cas 1 : carcinome endométrioïde primitif de l ovaire et cancer de l endomètre synchrone - cas 2 : métastase ovarienne d un carcinome endométrioïde de l endomètre : FIGO IIIA - cas 3 : métastase endométriale d un carcinome endométrioïde primitif de l ovaire
38 SIGNES D ORIENTATION IRM La visualisation du parenchyme ovarien sain est en faveur d une localisation secondaire. La présence d une endométriose profonde est en faveur d un carcinome endométrioïde primitif de l ovaire. MAIS RIEN DE SPECIFIQUE: RESTONS DESCRIPTIFS
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43 DÉCISION DE RCP: Il est difficile de connaitre l'origine du cancer, endométriale ou ovarienne. Après discussion, indication de chimiothérapie "type ovaire".
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45 TUMEURS GERMINALES MALIGNES
46 TUMEURS GERMINALES MALIGNES 2,6 % des cancers ovariens 5% des tumeurs germinales sont malignes ( 95% de tératomes matures kystiques) Incidence annuelle en France: 0,5 pour femmes Terrain: adolescentes +++ Les TGM peuvent survenir à tout âge avec la plus forte incidence entre 15 et 19 ans (première cause de cancer avant 20 ans)
47 TUMEURS GERMINALES MALIGNES (TGM) Groupe hétérogène de tumeurs : 1. Dysgerminomes : TGM séminomateuses 2. Tératomes immatures purs non sécrétants 3. TGM sécrétantes: tumeurs du sac vitellin, choriocarcinomes, carcinomes embryonnaires, tumeurs germinales mixtes Bon pronostic: survie à 5ans de 90%
48 MODE DE REVELATION CLINIQUE: - masse abdominale palpable (85% des cas) - parfois révélée par un syndrome douloureux abdominal aigu sur torsion, rupture ou hémorragie Typiquement UNILATERALE ( sauf dysgerminome bilatéral dans environ 10% cas)
49 DYSGERMINOMES TGM séminomateuses 1 à 2 % de l ensemble des cancers ovariens primitifs Environ 35 % des tumeurs germinales malignes Adolescentes, adultes jeunes Les dysgerminomes purs ne sont pas sécrétants
50 IMAGERIE DES DYSGERMINOMES Masse solide bien limitée lobulée (taille moyenne 15cm) Septas fibro-vasculaires prenant le contraste Remaniements nécrotico-hémorragiques possibles Bilatéral dans environ 10% des cas
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53 TERATOMES IMMATURES 35% environ des tumeurs germinales malignes Pic entre 15 et 19 ans, rarement femmes ménopausées. Forme pure non sécrétante Association lésionnelle possible avec un tératome mature controlatéral
54 IMAGERIE Masse de grande taille à prédominance solide ou kystique avec protubérance de Rokitanski irrégulière contenant des foci graisseux et des calcifications de petite taille irrégulières éparses ++ Composante kystique de taille variable
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60 SYNDROME DE RETROCONVERSION RARE, GRAVITE ++++ Survient pendant et au décours de la chimiothérapie adjuvante d un tératome immature Transformation du tissu immature en tissu mature avec augmentation de la composante graisseuse et des calcifications au scanner Surtout augmentation du volume des portions tissulaires qui deviennent COMPRESSIVES ++++
61 Mars 2013 Mai 2013 Juin 2013 Nov 2013
62 TUMEURS DU SAC VITELLIN 1% des tumeurs malignes primitives de l ovaire Environ 15 % des tumeurs malignes germinales Type histologique le plus péjoratif des TGM Adultes jeunes : ans Tumeurs sécrétantes : Alpha-FP ++ (intérêt diagnostic et surveillance)
63 IMAGERIE DES TUMEURS DU SAC VITELLIN Non spécifique Volumineuses masses mixtes, remaniements hémorragiques. Augmentation de taille rapide Parfois association lésionnelle avec kyste dermoïde
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65 CHORIOCARCINOMES OVARIENS 2-3 % des TGM Augmentation du taux de béta-hcg Masse mixte multiloculée hémorragique hypervascularisée
66 Bazot et al. AJR 2004
67 LES TUMEURS STROMALES ET DES CORDONS SEXUELS P OTENTIELLEMENT MALIGNES
68 TUMEURS DE SERTOLI LEYDIG 0,5% des tumeurs de l ovaire Age moyen: 25 ans ( 75% < 30 ans) T. Hormono-sécrétantes : androgènes Signes cliniques de virilisation : 1/3 des cas Unilatérale
69 SOUS TYPES HISTOLOGIQUES Tumeurs à faible potentiel de malignité Découverte dans 80% des cas à un stade IA Sous types histologiques: bien différenciées, de différenciation intermédiaire, peu différenciées d aspect pseudo-sarcomateux, T. contenant des éléments hétérologues.
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72 TUMEURS DE LA GRANULOSA 1 % des tumeurs de l ovaire Terrain: période péri ou post-ménopausique T. Oestrogéno-sécrétantes Unilatérale
73 DEUX SOUS-TYPES TYPE ADULTE : 95% des cas ans, saignements post-ménopausiques, 10-15% de cancers de l endomètre A prédominance solide, nécroticohémorragiques TYPE JUVENILE: 5% des cas < 30ans, pré-pubertaire Pseudo-puberté précoce Volumineuses, hémorragies, rupture
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77 MERCI DE VOTRE ATTENTION
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