Parasites opportunistes?

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1 Parasites opportunistes? Marie-Lise Tritten-Arber ARL 3 octobre 2008

2 Dientamoeba fragilis Blastocystis hominis

3 Dientamoeba fragilis Microorganisme amiboïde Sa pathogénicité divise encore le cercle des cliniciens Évidences cliniques justifient de rechercher de signaler et éventuellement de traiter ce parasite

4 D. fragilis: historique «Amibe» décrite en 1918 par Jepps et Dobell Isolée de patients atteints de diarrhées chroniques et de dysentérie Pas de phase kystique observée considérés comme hôtes aberrants

5 Pathogénicité? Pas de modèle animal capable d abriter le cycle de vie de ce microorganisme tout en développant des symptômes cliniques Études biologiques détaillées manquent Recours à l «evidence based medicine»

6 Taxonomie Le nom fait référence à sa forme typique binucléée et à sa tendance à dégénérer très rapidement après excrétion Classé actuellement dans la classe des Trichomonadea (flagellés) Une seule espèce du genre Dientamoeba décrite jusqu ici

7 Morphologie Trophozoïtes de forme arrondie et de tailles diverses (3-22 µm), pseudopodes hyalin Nécessité d une coloration permanente, hématoxyline ferrique ou éventuellement Giemsa pour visualiser les noyaux

8 Typiquement présence de 2 noyaux à chromatine fragmentée, sans chromatine périphérique Présence de plusieurs vacuoles contenant des débris divers Pas de forme kystique

9

10 Cycle Colonise la muqueuse du gros intestin sans l envahir Multiplication par fission binaire dans le gros intestin Une fois excrétés les trophozoïtes se dégradent très rapidement

11 Mode de transmission Peu clair, vu l absence de phase kystique certaine jusqu à présent Probablement oro-fécale Transmission possible (?) via des oeufs d helminthes (Enterobius vermicularis)

12 Cycle

13 Clinique de l infection Problématique Souvent associé à d autres pathogènes Présent parfois chez des sujets asymptomatiques

14 Symptomatologie Douleurs abdominales Diarrhée, souvent chronique ou intermittentes, pouvant s étendre sur de longues périodes Vomissements fatigue

15 Epidémiologie Distribution géographique mondiale Prévalences très variable Influence probable de la densité de population et du niveau d hygiène Probablement plus fréquent chez les enfants

16 Épidémiologie Grandes variations entre les diverses études de la proportion de porteurs asymptomatiques Possible de différences de pathogénicité entre les variants génétiques

17 Diagnostic Nécessité d examiner plus d un échantillon Selle très fraîche ou immédiatement fixée au SAF Examen direct sans lugol, présence de formes réfringentes +/- arrondies de taille variable («artefacts») Trophozoïtes ne sont le plus souvent pas retrouvés à la concentration

18

19 Clin.Microbiol.Rev.17:

20 Colorations Examen microscopique après coloration permanente de selles fixées: Hématoxyline ferrique Coloration au trichrome Giemsa après fixation au méthanol (ne permet pas la détection de la fragmentation typique des noyaux)

21 Présence de trophozoïtes binucléés, chromatine fragmentée Vacuoles Les formes mononuclées juste après la division peuvent être confondues avec Endolimax nana

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24 UKNEQAS teaching sheet mars 2008

25 Problématique générale Pas de modèle animal pratique Association fréquente à d autres pathogènes Détection fastidieuse (coloration permanente) Symptomatologie commune à beaucoup d autres pathogène Existence de porteurs asymptomatiques

26 Biologie moléculaire En plein développement Utilisable pour le génotypage Utilisable pour le diagnostic (PCR en temps réel

27 Génotypage Existe-t-il des variations génétiques au sein de l espèce? (variants pathogènes et non pathogènes) Analyse par PCR et ribotyping (rflp) à partir de cultures de Dientamoeba isolés des selles

28 Étude anglaise (Johnson J. et al JCM, dec 2000, p ) Mise en évidence de 2 variants génétiquement différents Divergence comparable à celle observée entre E.histolytica et E dispar

29 Étude hollandaise (R. Peek et al JCM Feb ), Variants de pathogénicité différente? PCR directe sur les selles, ribotyping, séquençage Différents groupes: enfants,adultes, voyageurs, avec ou sans symptômes Génotype 1 seul mis en évidence. Nécessité d étudier d éventuelles variation dans d autres gène potentiellement impliqués dans la pathogénicité

30 Étude australienne (D. Stark et al JCM, Jun 2005, P ) Étude prospective de prévalence génotypage et signification clinique Analyse de tous les échantillons reçus pour investigation de diarrhée + un groupe contrôle sans symptômes Tous ont le même profil rflp, idem étude hollandaise précédente.

31 Etude hollandaise (Bart A. et al JCM 2008, acepté pour publication), Étude d une région variable du rrna (région ITS-1/5.8S/ITS-2) Mise en évidence de différentes souches de D fragilis Cette région variable pourrait servir d outil épidémiologique pour étudier la transmission,le distribution géographique et d éventuelles différences de pathogénicité du parasite

32 Diagnostic moléculaire Mise a point d une PCR en temps réel sur des extraits de selles fraîchement émises (D Stark et al JCM, Jan 2006,p ), méthode rapide, spécifique, plus sensible que la microscopie et que la PCR traditionnelle Inconvénient: plus cher que la microscopie

33 Importance de la charge parastaire? PCR en temps réel semi-quantitative (D.van Middelkoop et al, poster ECCMID 2008) permettra d étudier l importance de la charge surtout chez les enfants

34 Dans notre laboratoire Dientamoeba fragilis est le 6 ou 7 ème parasite en importance de détection selon les années Largement derrière B. hominis, E. nana et G. lamblia mais comparable à Entamoeba histolytica/dispar

35 Traitement (Cf Medical Letter) Iodoquinol = premier choix Paromomycine Tetracycline Metronidazole

36 Conclusion D. fragilis n est pas un parasite opportuniste Pathogénicité encore pas complètement élucidée et très discutée, recherches en cours Vaut la peine d être signalé

37 Recommandation du UKNEQAS Effectuer une coloration permanente directe de toutes les selles liquides sanguinolentes, ou semi-formées présentant du mucus ou du sang. Information sur l exsudat Confirmation du diagnostic des trophozoïtes Détection des parasites manqués à l examen direct ou absents à la concentration (D. fragilis)

38 Blastocystis hominis Micro-organisme décrit en 1911 par A. Alexeieff Classé au cours des années dans les flagellés, les levures les protozoaires et les stramenopiles Parasite intestinal le plus communément observé

39 Existence d au moins deux groupes (evt. 4) distincts sérologiquement Etudes en cours pour savoir s il s agit d espèces différentes et si des différences de pathogénicité existent L étude du génome montre qu il pourrait y avoir jusqu à 12 différentes espèces

40 Morphologie Dans les selles sous sa forme «kystique» avec une «vacuole» centrale Taille très variable de 6 à 40µm Se développe en forme granulaire et amiboïde

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43 Cycle

44 Distribution géographique mondiale Portage asymptomatique fréquent Incidence élevée dans les selles envoyées pour une recherche parasitologique

45 Diarrhées Clinique Douleurs abdominales, crampes, flatulences Nausées Fièvre

46 Symptômes plus prononcés chez les patients affaiblis par d autres maladies sous-jacentes principalement chez les immunodéprimés La forme amiboïde observée en culture semble liée à la pathogénicité

47 Diagnostic Détectables facilement à l examen direct et après concentrations avec les méthodes classiques. Colorations permanentes semi quantification souhaitable Au moins 3 selles devraient être négatives pour d autres parasites ou bactéries avant d attribuer les symptômes à B hominis

48

49 Traitement (Cf Medical Letter) Controversé Metronidazole (R existent) Iodoquinol Trimethoprime-Sulfamethoxazole Nitazoxanid

50 Conclusion Parasite fréquent Probablement opportuniste A signaler semi-quantitativement

51 Merci de votre attention

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