Commune de Veyrier. Plan général d évacuation des eaux (PGEE) Rapport de synthèse

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1 Département de l intérieur, la mobilité et de l environnement Plan général d évacuation des eaux (PGEE) Rapport de synthèse

2 Introduction 2 Contexte La plupart des communes disposent aujourd hui d un plan directeur des égouts (PDE) ainsi que d un système de canalisations en grande partie réalisé. Le concept d évacuation des eaux en vigueur consiste à collecter de la manière la plus économique et la plus sûre toutes les eaux usées des ménages, des industries et de l artisanat, ainsi que les eaux de pluie et de fonte des neiges, pour les acheminer rapidement vers une installation de traitement ou un milieu récepteur. Les conséquences négatives de l évacuation des eaux actuelle se manifestent de plus en plus clairement avec l extension des constructions des zones à bâtir. Lors des pluies, l accroissement de l imperméabilisation des surfaces est à l origine de la perturbation du régime hydrologique des cours d eau. L augmentation des débits de pointes déversés au milieu récepteur cause parfois des inondations et d importants dégâts. Simultanément, l infiltration dans les nappes souterraines est fortement diminuée, ce qui a, entre autres, pour effet de réduire les débits d étiage des cours d eau. Par ailleurs, les eaux non polluées inutilement introduites dans les canalisations d eaux usées surchargent les stations d épuration et sollicitent la capacité des collecteurs et des ouvrages spéciaux. Il existe encore de nombreux autres dysfonctionnements constatés ou cachés des systèmes d assainissement tels que des faux branchements, des collecteurs en mauvais état, des déversoirs d orage mal réglés, etc. Enfin, les eaux pluviales ruisselant sur les surfaces urbanisées, considérées jusqu alors comme «propres» et directement évacuées dans les eaux de surface en système séparatif, peuvent être parfois considérablement polluées, notamment lorsqu elles proviennent de zones industrielles ou de routes à grand trafic. Dans cet esprit, la loi fédérale sur la protection des eaux (LEaux) du 24 janvier 1991 introduit le principe d une protection qualitative et quantitative des eaux de surface et des eaux souterraines, ainsi que la notion d eaux à évacuer polluées et non polluées. Les eaux polluées sont définies comme étant «les eaux à évacuer qui sont de nature à contaminer l eau dans laquelle elles sont déversées». Ainsi, l évacuation des eaux doit dorénavant être mise en œuvre en tenant compte de la sensibilité du milieu récepteur (eaux de surface et eaux souterraines), et ceci autant pour les aspects qualitatifs que quantitatifs. Plan général d évacuation des eaux (PGEE) Outre les canalisations et les ouvrages du système d assainissement, le Plan général d évacuation des eaux prend également en compte l impact de l évacuation des eaux sur les eaux superficielles et souterraines et tient compte du cycle naturel de l'eau. Il consiste à se doter des outils de gestion technique, financière et environnementale pour suivre en continu l évolution du système d assainissement, évaluer ses performances environnementales et en optimiser le fonctionnement selon l état de la technique. Il constitue un instrument servant à la planification, à l exploitation, à l entretien, au renouvellement et à la surveillance du système d évacuation des eaux. Objectifs et contenu Les principaux objectifs du Plan général d évacuation des eaux peuvent se résumer comme suit : préserver les milieux récepteurs ; tirer le meilleur parti des canalisations existantes et dimensionner les nouvelles canalisations en fonction des objectifs de développement ; imposer une politique de collecte adéquate ; adapter progressivement les systèmes d assainissement aux nouvelles exigences légales et techniques ; planifier les interventions d entretien et de renouvellement des installations et des canalisations ; maintenir la valeur des systèmes d assainissement ; maîtriser les coûts à long terme. Le Plan général d évacuation des eaux est réalisé en trois phases distinctes : le diagnostic ; le concept général d'évacuation des eaux ; la mise en œuvre du plan général d évacuation des eaux.

3 Introduction 3 Phase I : Diagnostic Le diagnostic compile et analyse l'ensemble des données de base du périmètre étudié et se concrétise par les documents suivants : rapport sur l état des cours d eau ; rapport sur l état des eaux claires parasites ; rapport sur l état des canalisations ; rapport sur l état de l infiltration ; rapport sur l état du bassin versant ; rapport sur l état des zones de danger ; rapport sur les débits d eaux à évacuer. Phase II : Concept général La 2 ème phase du plan général d évacuation des eaux a pour but de définir concrètement les actions à entreprendre sur le territoire en vue d'atteindre les objectifs fixés et contraintes liées aux cours d eau. Il se compose des documents suivants : objectifs à atteindre dans le cadre du plan général d évacuation des eaux et contraintes liées au cours d eau ; concept d évacuation des eaux ; concept de sécurité. Phase III : Mise en œuvre La mise en œuvre du plan général d évacuation des eaux regroupe les outils techniques et financiers qui permettent de mettre en œuvre le concept d'assainissement. Elle se concrétise par : la planification des travaux et du programme de réduction des eaux claires parasites ; les consignes d exploitation et le plan d entretien ; les avant-projets des nouveaux ouvrages ; la planification financière.

4 Rapport sur l état des cours d eau 4 Généralités Le rapport d'état des cours d'eau constitue le diagnostic de l état des milieux récepteurs et de l'impact du système d'assainissement sur les composantes physiques et biologiques des milieux. Les rejets peuvent avoir un impact sur : la qualité physico-chimique de l eau ; la qualité et les potentialités biologiques du biotope ; la variabilité du régime hydrologique. Objectif du rapport Le rapport d'état des cours d'eau vise à préciser les impacts liés à l'évacuation des eaux de la commune de Veyrier dans les cinq milieux récepteurs que sont : le Ruisseau de la Tour de Pinchat ; le Nant du Bois des Pins ; le Nant des Bois Carrés ; le Nant de Vessy ; le Nant de la Guinguette. Il présente une synthèse de la qualité physico-chimique, biologique et l'hydrologie et évalue l'impact des rejets sur les aspects qualitatifs et quantitatifs. Les autres cours d eau (Drize, Arve, ruisseau des Marais,) sont étudiés dans le cadre du plan régional d évacuation des eaux (PREE). Le Ruisseau de la Tour de Pinchat Milieu récepteur Cours d'eau Le ruisseau de la Tour de Pinchat prend naissance en plein cœur d'une zone d'habitations à l'ouest du village, puis, après son passage sous la route de Veyrier, s'enfonce rapidement dans un vallon pentu pour rejoindre l'arve. Son linéaire s'étend sur 403 mètres. Ecomorphologie La partie du cours d eau qui s'écoule entre les habitations est "très atteinte". Elle mise sous terre pour le passage de la route de Veyrier. Les parties terminales (amont et aval) du ruisseau sont "peu atteintes". On notera une artificialisation localisée des rives dans la partie médiane du cours d eau. Dans ce secteur, les berges sont totalement renforcées. Hydrologie Le bassin versant du ruisseau de la Tour de Pinchat, s étend sur près de 10 hectares. Hors pluies exceptionnelles, le débit du cours d eau est très faible, de l ordre de quelques litres par seconde. Il provient principalement du drainage des espaces agricoles. Il est en outre temporaire sur la partie amont. A l aval, la continuité hydraulique est meilleure, mais certains secteurs sont encore temporairement secs. Quatre exutoires du réseau pluvial public, se déversent dans le cours d eau. Lors des pluies, les apports des exutoires du réseau public des eaux pluviales contribuent en majorité au débit du cours d eau. Pour une pluie décennale ces exutoires évacuent respectivement 0.22 et 0.57 m 3 /s pour les 2 points de rejet situées sur la partie amont et 0.14 et 0.42 m 3 /s pour les 2 points de rejets implantés de part et d autre de la route de Veyrier. Qualité de l eau En juin, la partie amont du cours d eau était sèche. Les analyses ont été réalisées uniquement sur les parties intermédiaires et à l aval. Les campagnes de prélèvements et d analyse réalisées sur le cours d eau en juin ont révélé des concentrations très élevées en ammonium et nitrites dans la partie aval, témoignant d'une mauvaise qualité d'eau. Cette pollution azotée n a pas été observée sur la partie intermédiaire. En septembre, le cours d eau retrouve une bonne qualité au regard des paramètres azotés. Le ruisseau présente systématiquement des valeurs élevées en phosphore. En septembre, dans la partie médiane, la concentration mesurée révèle une pollution importante et potentiellement néfaste pour les organismes aquatiques. Les analyses bactériologiques révèlent la présence de bactéries de type E. Coli sur la partie médiane, témoignant d'une qualité d'eau médiocre. La qualité est également médiocre sur la partie aval en septembre, ce qui suggère des problèmes ponctuels de rejets d'eaux usées. Capacité hydraulique Au regard de sa morphologie et de sa capacité hydraulique, le ruisseau peut être segmenté en trois tronçons homogènes, dont un central correspondant au passage couvert. La capacité hydraulique du cours d eau est grande. Elle est comprise entre 3 à 6 m 3 /s et est toujours supérieure au débit décennal estimé.

5 Rapport sur l état des cours d eau 5 Débit critique de mise en mouvement Le débit critique de mise en mouvement des matériaux représentatif de l ensemble du linéaire du ruisseau est de l ordre de 0.18 m 3 /s pour la partie amont et de 0.03 m 3 /s pour la partie aval. Ces débits sont proches du débit de temps de retour de 2 ans, sauf à l aval où la fréquence de remobilisation du lit est significativement augmentée par les apports importants de l exutoire public Influence du système d assainissement Cadastre des rejets Les rejets (publics et privés) répertoriés sur le ruisseau sont des évacuations d eaux pluviales. Qualité des eaux rejetées Les rejets sur les parties amont et médiane du cours d'eau n'altèrent pas significativement sa qualité. Sur la partie aval, l'origine de l'ammonium, généralement indicateur de pollution domestique, est difficile à préciser. Pour les exutoires publics, la charge polluante provient principalement des eaux pluviales et donc des ruissellements sur les surfaces imperméabilisées. Compte tenu du très faible débit «non urbain» du cours d eau, la qualité des eaux au moment des pluies est presque identique à celle des rejets pluviaux. Au regard de la longueur du cours d eau (~400 m), les apports en polluants peuvent être considérés comme assez importants. Limite de débordement du cours d eau Compte tenu de la capacité élevée du ruisseau les apports des 4 exutoires du réseau public (total 1,35 m 3 /s pour une pluie décennale) influencent fortement l hydrologie du cours d eau mais les effets sur les limites de débordement sont faibles et ne représentent pas une menace pour les zones construites et les habitations. Erosion et instabilité Sur les 200 derniers mètres avant sa confluence avec l Arve, le cours d eau traverse une zone naturelle boisée avec une forte pente et des faciès d écoulement en escaliers. Dans ce secteur, l hydrodynamisme est important et les sédiments sont facilement mobilisables. Les rejets des exutoires participent à la remobilisation des matériaux mais ne modifient pas de manière significative les phénomènes morphologiques naturels et ne génèrent pas de problèmes de sécurité. Ecomorphologie et impact sur la biologie aquatique Globalement, les rejets n ont pas un effet significatif sur l écomorphologie. Cependant, le ruisseau de la Tour de Pinchat est marqué par des très faibles débits estivaux. La sensibilité du cours d eau aux rejets ponctuellement polluants est forte pendant cette période. Le Nant du Bois des Pins Milieu récepteur Cours d'eau Ce petit cours d'eau (135 m) prend sa source en bordure du Bois des Pins et s'engouffre très vite dans le vallon de l'arve par un cône d'éboulis. Ecomorphoplogie Les deux tiers du linéaire les plus en amont sont "peu atteints". Le tiers restant est considéré comme "naturel ou semi-naturel". Les rives sont "typiques d un cours d eau" sur la totalité du linéaire, mais les berges sont "moyennement" renforcées sur les parties amont et aval. Hydrologie Par temps sec, les débits dans le cours d eau sont faibles. Sur la partie amont, l exutoire public situé à l aval immédiat de la route de Veyrier est susceptible d évacuer 0.16 m 3 /s pour une pluie décennale. Lors des pluies, les apports des exutoires du réseau pluvial public contribuent à la majorité du débit du cours d eau. Qualité de l eau Le Bois des Pins présente des valeurs élevées pour l ensemble des analyses, excepté pour le DOC, faisant état d une mauvaise qualité d eau. Les fortes teneurs en NH4 + peuvent révéler un problème de pollution domestique, lié à l'assainissement des eaux usées. Ce constat est confirmé par la présence en forte quantité de bactéries fécales observées lors des deux campagnes de mesure et attestent d'une qualité d'eau médiocre ou mauvaise. Capacité hydraulique Le cours d eau se caractérise par une morphologie et une capacité homogène sur l ensemble de son linéaire. En raison de sa forte pente, le nant dispose d une capacité hydraulique élevée de plus de 8 m 3 /s. Cette capacité est nettement supérieure au débit décennal et dépasse même le débit d un temps de retour de 300 ans. Débit critique de mise en mouvement du substrat Le débit critique de mise en mouvement des matériaux est de l ordre de 0.01 m 3 /s et correspond à un débit de crue annuelle. Influence du système d assainissement Cadastre des rejets Le Nant du Bois de Pins reçoit deux rejets faisant l objet de pollutions avérées d origines mixte et agricole.

6 Rapport sur l état des cours d eau 6 Qualité des eaux rejetées Les rejets ont un impact fort sur la qualité du nant. La forte présence d'ammonium et de bactéries fécales témoigne d'une pollution domestique, probablement liée à un rejet d'eaux usées. Compte tenu du très faible débit «non urbain» du cours d eau, la qualité des eaux au moment des pluies est presque identique à celle des rejets pluviaux. Même si l impact réel des apports sur la qualité des eaux est difficile à évaluer en raison de la dynamique des rejets (fréquence, durée, saisonnalité ), les quantités de matières annuellement apportées au cours d eau semblent relativement faibles et peu impactantes. Limite de débordement du cours d eau. Le rejet public n a pas d effet significatif sur la limite de débordement du cours d eau. Erosion et instabilité Compte tenu de la pente, l hydrodynamisme est important et les sédiments sont facilement mobilisables. Dans la zone aval, les enjeux socio-économiques sont nuls. Les rejets de l exutoire sont faibles et ne génèrent pas de problèmes de sécurité. Ecomorphologie et impact sur la biologie aquatique Les rejets n ont globalement pas d effet significatif sur l écomorphologie mais le nant est marqué par de très faibles débits estivaux. Sa sensibilité aux rejets ponctuels polluants est forte pendant cette période. A l aval de la route, le lit est colmaté par les rejets d eaux usées. Le Nant des Bois Carrés Milieu récepteur Cours d'eau Long de 409 mètres, ce cours d eau prend sa source entre le Pré-des-Dames et les Bois-Carrés et s'écoule au travers d'un mince cordon boisé sur 250 mètres environ dans un fossé très peu pentu, traverse la route du Stand de Veyrier et plonge dans un vallon escarpé pour rejoindre l'arve. Ecomorphoplogie La plus grande partie du cours d'eau est à l état "naturel" ou "peu atteint". La mise sous terre pour le passage sous la route du Stand de Veyrier représente un peu plus de 20 % du linéaire. Les berges ne sont pas renforcées et les rives sont globalement "typiques d un cours d eau". Hydrologie Nant des Bois Carrés en bordure de zone agricole Le Nant des Bois Carrés est un cours d'eau temporaire. Sur la partie amont, l exutoire public situé à l aval de la route de Veyrier est susceptible d évacuer 0,21 m 3 /s pour une pluie décennale. Lors des pluies, les apports de l exutoire du réseau public pluvial contribuent à la majorité du débit de ce cours d eau. Qualité de l eau Les prélèvements d'eau n'ont pu être réalisés. Le cours d'eau étant à sec lors des deux campagnes d analyse organisées. Capacité hydraulique Au regard de sa morphologie et de sa capacité hydraulique, le Nant des Bois Carrés peut être segmenté en trois tronçons homogènes. L ouvrage de franchissement de la route de Veyrier possède une capacité hydraulique restreinte (0.5 m 3 /s). La capacité des tronçons amont et aval (avant la confluence avec l Arve) est généreuse avec respectivement 6 m 3 /s et 12 m 3 /s. Débit critique de mise en mouvement du substrat Le fond du lit est composé de limons organiques. Il est plus proche d un sol que d un lit de cours d eau. La granulométrie de ces matériaux relativement cohésifs, n a pas été réalisée. Influence du système d assainissement Cadastre des rejets Le nant reçoit un seul rejet qui génère une forte pollution d origine agricole (présence de nitrates). Qualité des eaux rejetées Le cours d eau étant à sec, l'impact des rejets n'a pu être évalué.

7 Rapport sur l état des cours d eau 7 Compte tenu du très faible débit «non urbain» du cours d eau, la qualité des eaux au moment des pluies est presque identique à celle du rejet pluvial. Au regard de la petite taille du cours d eau, la charge polluante du rejet peut être considérée comme assez importante. Limite de débordement du cours d eau Hormis le passage sous la route de Veyrier, la capacité du nant est élevée et les apports du seul exutoire public sont restreints. Par conséquent, les rejets du système d assainissement n ont pas d effet significatif sur la limite de débordement du cours d eau. Erosion et instabilité La zone concernée par les rejets s étend sur les 200 derniers mètres avant la confluence avec l Arve, secteur à forte pente et à faciès d écoulement en escaliers. Compte tenu de la pente, l hydrodynamisme est important et les sédiments sont facilement mobilisables. La succession de zones d érosion et de sédimentation favorise l hétérogénéité des microhabitats et donc les fonctionnalités biologiques. Les rejets des exutoires participent à la remobilisation des matériaux sur l ensemble du secteur mais ne génèrent pas de problèmes de sécurité. Ecomorphologie et impact sur la biologie aquatique Globalement, les rejets n ont pas un effet significatif sur l écomorphologie. Cependant, le Nant des Bois Carrés est marqué par des très faibles débits estivaux et sa sensibilité aux rejets ponctuels polluants est forte pendant cette période. Le Nant de Vessy Milieu récepteur Cours d'eau Long de 867 mètres, ce cours d'eau prend sa source dans la zone agricole du plateau de Vessy et s'écoule dans un vallon boisé encaissé pour déboucher dans l'arve au niveau du complexe sportif de Vessy. Ecomorphoplogie Le cours d'eau est quasiment indemne de perturbations éco-morphologiques, puisque seuls 45 mètres de son linéaire sont en catégories "non naturel/artificiel" ou "mis sous terre". Le reste est "peu atteint". Les rives sont "typique d un cours d eau" et les berges sont "non renforcées". Hydrologie L'écoulement de ce cours d'eau est temporaire. Le lit est à sec en période estivale. Le Nant de Vessy avant sont rejet dans l Arve Seul un exutoire public collecte les eaux de 0.7 hectares. Cet ouvrage est susceptible d apporter 0.06 m 3 /s pour une pluie décennale. Lors des pluies, les apports de l exutoire contribuent à la majorité du débit de ce cours d eau. Qualité de l eau La qualité de l eau n a pu être déterminée. Le cours d'eau était à sec lors des deux campagnes de prélèvements. Capacité hydraulique Au regard de sa morphologie et de sa capacité hydraulique, le nant peut être segmenté en cinq tronçons homogènes, dont deux passages couverts. La capacité hydraulique du cours d eau est grande (de 1 à 10 m 3 /s). Elle est nettement supérieure au débit décennal estimé. Débit critique de mise en mouvement du substrat Le débit critique de mise en mouvement des matériaux représentatif de l ensemble du linéaire du ruisseau est de l ordre de 0.14 m 3 /s pour la partie amont et de 0.03 m 3 /s pour la partie aval Ces débits sont situés entre les débits de temps de retour 2 ans et 5 ans. Influence du système d assainissement Cadastre des rejets Parmi les sept rejets dans le Nant de Vessy, un rejet est associé au réseau secondaire. Qualité des eaux rejetées Le cours d eau étant à sec, l'impact des rejets n'a pu être évalué. Compte tenu du très faible débit «non urbain» du cours d eau, la qualité des eaux au moment des pluies est presque identique à celle du rejet pluvial.

8 Rapport sur l état des cours d eau 8 Même si l impact réel des apports sur la qualité des eaux est difficile à évaluer, les quantités de matières annuellement apportées au cours d eau semblent relativement faibles et peu impactantes. Limite de débordement du cours d eau L exutoire du réseau public se rejette sur les 500 derniers mètres du nant qui plonge vers l Arve. Sur ce secteur la capacité est élevée et les rejets du système d assainissement n ont pas d effet significatif sur la limite de débordement du cours d eau. Erosion et instabilité Aucune zone d érosion notable n a été recensée sur la partie amont du nant et aucun rejet n entraîne d effet significatif sur les risques d érosion du lit ou des berges. Sur la partie aval, avant la confluence avec l Arve, en raison de la pente, l hydrodynamisme est important et les sédiments sont facilement mobilisables. Sur ce tronçon, les rejets de l exutoire public ont un effet significatif sur la mise en mouvement des sédiments du lit et sur l instabilité des berges. On notera que le rejet n 1346 est à l origine d une très forte érosion de la rive. Ecomorphologie et impact sur la biologie aquatique L effet des rejets sur l écomorphologie est lié aux phénomènes d érosion et de sédimentation. En l absence d incision marquée, la mise en mouvement des matériaux du lit est plutôt favorable à la présence d habitats diversifiés. Par contre, les érosions de la rive dues au rejet n 1346 entraînent des dépôts excessifs dans le lit à l aval du rejet et nuise localement à la qualité écomorphologique. En outre, le nant est marqué par des très faibles débits estivaux et sa sensibilité aux rejets ponctuels polluants est forte pendant cette période. Le Nant de la Guinguette Milieu récepteur Cours d eau Situé à la limite entre les communes de Veyrier et de Carouge, le Nant de la Guinguette rejoint l'arve après un cours de 437 mètres. Il prend sa source au lieu dit "Sous Pinchat", au niveau du chemin Vuy, puis s'écoule par une série de biefs dans un vallon boisé et pentu. Ecomorphologie Le cours d'eau se divise en trois tronçons successifs, plus ou moins d'égale longueur. A l'amont, le Nant est naturel. Une série de seuils en rondins et l'empierrement des berges lui donne ensuite une morphologie "en escalier" jusqu'à la route de Veyrier. Dans sa partie aval, le cours d'eau est mis sous terre jusqu'à son embouchure dans l'arve. Outre le tronçon enterré, le cours d eau est marqué par une artificialisation notable du lit. Les berges sont renforcées de manière "prépondérante" ou "totale" sur 28 % du linéaire. Cette artificialisation ne s observe cependant pas sur les rives, qui en dehors de la partie couverte, restent "typiques d un cours d eau". Hydrologie Nant de la Guinguette avant son passage sous la route de Veyrier Hors des périodes pluvieuses, le débit du cours d eau est faible (quelques litres par seconde) et temporaire sur la partie amont. Il provient principalement du drainage des espaces agricoles. Sur la partie aval, malgré un mince filet d'eau observé lors des campagnes de relevé estivales, il est possible que l'écoulement devienne quasi nul lors de périodes particulièrement sèches. Le rejet de Pinchat dont le bassin versant urbain couvre près de 24 hectares, constitue le seul exutoire du réseau secondaire recensé dans le cours d eau et génère de grandes variations saisonnières du débit. Lors des pluies, les apports du réseau pluvial contribuent à la majorité du débit du cours d eau. Qualité de l eau Les résultats des deux campagnes d analyses réalisées aux mois de juin et septembre ont révélé : en juin, la bonne qualité de l eau ; des teneurs en DOC, NH4 + et NO2 - très élevées, en septembre, notamment dans la partie médiane du cours d'eau. Lors de cette campagne, le substrat était recouvert d'une pellicule de particules blanches

9 Rapport sur l état des cours d eau 9 depuis le rejet de Pinchat et sur une centaine de mètres à l'aval, dont l'origine est inconnue. La qualité d'eau mesurée reflète probablement cette pollution épisodique. Le développement algal important à l'aval du rejet de Pinchat témoigne également d'un problème de qualité d'eau. une bonne qualité bactériologique lors des deux campagnes, voire très bonne dans la partie médiane du cours d'eau en septembre. Capacité hydraulique La capacité hydraulique du cours d eau est toujours grande (plus de 6 m 3 /s) et supérieur au débit décennal estimé (~3 m 3 /s). Erosions Le débit critique de mise en mouvement des matériaux du lit du Nant est de l ordre de 0.06 m3/s. Ce débit correspond à l ordre de grandeur de la crue annuelle. Influence du système d assainissement Qualité des eaux Le rejet de Pinchat à une forte influence sur la qualité du cours d'eau, qui peut être, selon la date de prélèvement, bonne ou mauvaise. Les paramètres déclassant (DOC, NH4 et NO2) pourraient être révélateurs d'une pollution domestique, bien que la présence de bactéries fécales soit faible. Compte tenu de la taille du cours d eau (longueur inférieure à 500 m), ces importants apports impactent probablement de manière importante le milieu naturel. Limite de débordement Avec des apports pouvant atteindre 3.1 m 3 /s pour une pluie décennale, le rejet de l exutoire public à un effet important sur le régime hydrologique du nant. Toutefois la capacité du cours d eau de 6.5 m 3 /s est supérieure à au débit décennal. Erosions et instabilités Le débit critique de mise en mouvement des matériaux est près de 50 fois inférieur à la valeur du débit de crue décennal. Par conséquent, l impact du rejet de Pinchat sur le risque d érosion du lit est significatif depuis le rejet et jusqu à l entrée dans le tronçon enterré. Conclusion Le Ruisseau de la Tour de Pinchat Actuellement, le ruisseau de la Tour de Pinchat ne semble pas présenter de désordres hydrauliques significatifs, même si les tendances érosives du lit et des berges du tronçon à l aval sont à surveiller. Le Nant du Bois des Pins L état écomorphologique de ce cours d eau peu aménagé est satisfaisant. Actuellement, le nant ne semble pas présenter de désordres hydrauliques significatifs, en revanche, la qualité des eaux est mauvaises au moins sur la moitié de son linéaire et semble fortement impactées par des rejets d eaux usées. Le Nant des Bois Carrés L état écomorphologique de ce cours d eau peu aménagé est satisfaisant, mais le cours d eau est couvert sur environ 100 m pour le franchissement de la route de Veyrier. Actuellement, le nant ne semble pas présenter de désordres significatifs autant d un point de vue qualité des eaux, qu hydraulique ou morphologique. Le Nant de Vessy L état écomorphologique de ce cours d eau peu aménagé est satisfaisant. Actuellement, le Nant de Vessy ne semble pas présenter de désordres significatifs autant d un point de vue qualité des eaux, qu hydraulique ou morphologique. Le Nant de la Guinguette. Actuellement, le Nant de la Guinguette ne semble pas présenter de désordres hydrauliques ou morphologiques significatifs, même si des incertitudes demeurent concernant la capacité de l ouvrage à l aval situé en secteur boisé juste avant la confluence avec l Arve. L écomorphologie du cours d eau est marquée par une artificialisation moyenne et notamment par la couverture des 200 derniers mètres du cours d eau et par l artificialisation du lit et des berges. En ce qui concerne la qualité des eaux, le rejet de Pinchat semble temporairement polluant. Ecomorphologie et impact sur la biologie aquatique L effet des rejets sur l écomorphologie est lié aux phénomènes d érosion et de sédimentation. La mise en mouvement des matériaux du lit, en l absence d incision marquée, n est pas de nature à dégrader la qualité écomorphologique du cours d eau. Le Nant de la Guinguette est marqué par des très faibles débits estivaux et sa sensibilité aux rejets ponctuels polluants reste forte pendant cette période.

10 Rapport sur l état de l infiltration 10 Généralités Selon la loi fédérale sur la protection des eaux, les eaux non polluées (eaux pluviales provenant des toits et des surfaces imperméabilisées) doivent en priorité être évacuées par infiltration diffuse (à travers un sol) ou ponctuelle (par l intermédiaire d un ouvrage d art). Ces mesures ont notamment pour but de conserver ou de rétablir des cycles hydrologiques aussi lents et naturels que possible en vue d améliorer le régime hydrologique des cours d eau (soutien du débit d'étiage et diminution de la brutalité des crues). Objectif du rapport Le rapport sur l état de l infiltration a pour but de déterminer les zones où l infiltration est techniquement possible et celles où elle n est pas envisageable. Les résultats obtenus permettent, dans la phase de concept général d évacuation des eaux, de planifier les zones pour lesquelles l infiltration sera préconisée ou imposée pour toute nouvelle construction. Contexte géologique En surface, les terrains sont constitués de terre végétale, de remblais hétérogènes et de dépôts de ruissellement, d épaisseur variable. On rencontre, sous ces terrains de couverture, les formations de retrait et la moraine d'âge würmien, de nature limono-argileuse pouvant présenter des niveaux sableux ou graveleux. Dans les formations de retrait, des cailloutis, de plusieurs mètres d épaisseur peuvent recouvrir les formations plus limoneuses. Dans la zone Sud-Ouest de la commune, le toit de la moraine würmienne plonge et dessine un vallon, qui suit la frontière entre les communes de Veyrier et de Troinex et qui est bordé par les crêts du Molard (à Troinex) et de la région du Bois de Veyrier. Ce sillon est comblé au fond par des formations de retrait argileuses molles puis devenant sableuses et aquifères. Le tout est recouvert par des dépôts palustres qui ont inspiré les noms des lieux-dits "Le Petit Marais", "Le Jardin des Marais", " La Tourbière". Sous la moraine würmienne, se trouvent les puissantes assises graveleuses de l'alluvion Ancienne qui s'étendent sur une grande partie du territoire de la commune. Elles se trouvent généralement à grande profondeur, sous des formations peu perméables, ce qui leur assure une protection naturelle. Alors que l'alluvion Ancienne est absente dans la zone des Marais, on constate dans la zone du village une remontée nette du toit de la formation, qui peut dès lors se retrouver à moins de 3 mètres de profondeur. Un plaquage de graviers a également été déposé au moment du retrait du glacier wurmien et il n est pas toujours possible de distinguer avec précision l origine des graviers en présence. Enfin, l Alluvion Ancienne repose soit sur la moraine rissienne, soit directement sur la Molasse. Contexte hydrogéologique Les graviers de l Alluvion Ancienne sont le siège de la nappe principale du Genevois utilisée pour l alimentation en eau potable du canton de Genève et de diverses communes de France voisine. La nappe s'écoule depuis l'arve en direction d'avully et Chancy, en passant sous Veyrier, Troinex, Saconnex d'arve, Saint-Julien et Soral. Son altitude moyenne est d environ 374 à msm dans ce secteur. Elle s étend sur l ensemble du territoire de la commune à l exception de la zone des Marais où les graviers y sont absents. Sous le plateau de Pinchat, la nappe se situe vers 45 mètres de profondeur et sous le village de Veyrier vers 50 mètres. Son épaisseur moyenne est de l'ordre de 40 mètres. La nappe est exploitée par les SIG pour l alimentation en eau potable du réseau genevois. Depuis les années 80, la nappe est artificiellement réalimentée à partir de l eau de l Arve afin de se prémunir des conséquences d une surexploitation de la réserve. Cette zone est classée en zone S de protection des eaux. Toute la vallée de l'arve, où la nappe ne possède pas de protection naturelle efficace, est située pour sa part en secteur Au de protection des eaux, limitant ainsi la mise en place d installations présentant un danger pour cellesci. Enfin, le plateau de Vessy-Pinchat s étendant jusqu aux limites Ouest de la commune est situé quant à lui en secteur B de protection des eaux. Le secteur B n entraîne pas de contraintes légales, sauf pour des configurations particulières ou pour des aménagements dont la profondeur serait telle qu ils pourraient menacer les eaux souterraines. Contraintes pour l infiltration Secteurs de protection des eaux L infiltration des eaux claires n est pas toujours autorisée même si elle est techniquement réalisable. L'infiltration est interdite dans la zone S de protection de la station de réalimentation de Vessy afin de garantir la protection de la ressource. De même, l infiltration est interdite dans les zones S de protection du puits de captage SIG "Bella vista" et celles des puits de captage de "Veyrier".

11 Rapport sur l état de l infiltration 11 Dans la zone couverte par le secteur Au de protection des eaux qui couvrent une large zone en bordure de l'arve, l'infiltration directe dans les graviers de l Alluvion Ancienne n'est pas admise. En revanche, les installations d'infiltration diffuse seront autorisées. La bonne qualité des eaux claires à infiltrer devra cependant être garantie et la zone non saturée de l'aquifère devra être suffisamment grande. Le secteur B de protection des eaux qui couvrent une large partie du territoire de la commune n implique pas de limitation en matière d infiltration peu profonde. Sites pollués L infiltration dans l emprise de sites pollués est interdite. La commune de Veyrier comporte 4 sites pollués. De même par mesure de précaution, l'infiltration n'est pas admise dans les gravières. Zones instables L infiltration est également interdite dans les zones instables qui affectent notamment les berges de l Arve. Constructions L infiltration doit se préoccuper des problèmes pouvant intervenir pour les constructions comprenant un sous-sol. Les conditions hydrogéologiques devront être précisées avant la réalisation des installations d'infiltration. Géologie, hydrogéologie et niveau des nappes Sur cette carte figurent le secteur Au et les zones S de protection (surfaces vertes) des eaux souterraines mentionnées aux deux paragraphes précédents. Plus de 60 sondages ont été analysés. Pour Veyrier, les forages révèlent le plus souvent la présence de formations de retrait peu perméables surmontant une moraine limono - argileuse à cailloux également peu perméable. Les forages présentent en conséquence de mauvaises aptitudes à l'infiltration. Localement, les formations de retrait peuvent se diversifier et correspondre à des niveaux sableux plus ou moins importants. Leur perméabilité est de l ordre de 10-5 à 10-6 m/s. Des nappes superficielles non caractérisées peuvent baigner ces niveaux sableux. Les forages présentent alors des aptitudes "moyennes avec une limitation par la nappe" C'est le cas des forages situés chemin Aloïs Pictet. On observe que ces conditions varient considérablement d'un forage à un autre. Les sondages qui se situent dans l'emprise du secteur Au et qui ont rencontré les graviers de l Alluvion Ancienne à faible profondeur sont classés en infiltration (sousentendue directe) interdite afin de garantir une protection de la nappe principale du Genevois. Les sondages pour lesquels le toit de l Alluvion Ancienne se trouve à plus de 10 mètres et qui présentent des terrains superficiels limoneux, peu perméables offrent alors de mauvaises aptitudes à l'infiltration. Au Sud Ouest de la commune s'étendent les marais de Veyrier et de Troinex. Les forages qui recoupent les formations de retrait sableuses qui comblent le vallon bordé par les crêts du Molard (à Troinex) et de la région des Bois Gourmands (à Veyrier) peuvent présenter des aptitudes ponctuelles moyennes à l'infiltration. La nappe qui baigne ces formations sableuses est par endroit captive et le niveau peut atteindre pratiquement le niveau de la surface. L'aptitude à l'infiltration des forages devient alors impossible. Dans la zone Sud-Est de la commune, au niveau du village, le toit de l'alluvion Ancienne semble remonter près de la surface. Toutefois, l'alluvion Ancienne ne présente pas uniquement un faciès graveleux mais également limoneux ou sableux, bien moins perméables. Les épaisseurs de graviers sont suffisantes dans certains forages et leur confèrent de bonnes aptitudes à l infiltration. Zones potentielles d infiltration et ouvrages existants Au vu du contexte géologique général et de l'analyse détaillée des sondages, la majeure partie du territoire communal est classée en possibilités d'infiltration mauvaises. Il s'agit de tous les secteurs où les formations superficielles et morainiques surmontant l'alluvion Ancienne ont une forte épaisseur et de nature peu perméable. Localement, des formations de retrait würmien présentent des niveaux graveleux ou sableux qui offrent de meilleures aptitudes à l'infiltration mais qu'il n'est pas possible de localiser à ce stade des études. Dans la zone particulière du vallon de l'arve, seule la zone où le toit de l'alluvion Ancienne est prédit à moins de 10 mètres est classée en possibilités d'infiltration à déterminer au cas par cas. Cette zone correspond à une large bande le long de l'arve à laquelle ont été enlevées les zones instables et la zone de réalimentation de Vessy. Au Sud-Est de la commune, une zone est classée en possibilité d'infiltration à déterminer au cas par cas. Elle correspond à l'extension de graviers de retrait würmien ou à une zone de remontée près de la surface de l'alluvion Ancienne. Elle a été délimitée à partir des données de sondages, de la carte de l'alluvion Ancienne et celle de la Molasse. Conclusions et recommandations Sur une grande partie du territoire de la commune, la couche potentiellement perméable (l'alluvion Ancienne) est à plus d une dizaine de mètres de profondeur. La faible perméabilité générale des terrains sous-jacents est

12 Rapport sur l état de l infiltration 12 incompatible avec une infiltration généralisée des eaux. Elle est donc peu recommandée. Localement, des niveaux sablo-graveleux perméables non saturés peuvent être présents au sein des formations de retrait ou de la moraine d âge würmien. Ces horizons offrent cependant une capacité trop limitée pour pouvoir offrir de réelles possibilités d infiltration. Dans la vallée de l'arve, l'infiltration d'eaux claires est envisageable. Toutefois, étant situé en secteur Au de protection des eaux, l'infiltration directe dans les graviers de l Alluvion Ancienne n'est pas admise. Seules les installations d'infiltration diffuse seront autoriséessous réserve de la bonne qualité des eaux claires à infiltrer. Dans la zone Sud-Est de la commune, les sondages montrent que le toit des graviers de l Alluvion Ancienne est relativement proche de la surface dans ce secteur ou qu'un plaquage de graviers suffisamment important a été laissé lors du retrait würmien. Le recours à des installations d infiltration directe ou diffuse est envisageable dans cette zone. Les possibilités d infiltration seront à déterminer au cas par cas. Cette zone correspond principalement au centre du village de Veyrier et l incidence de l infiltration sur les biens-fonds voisins constituera un facteur limitant supplémentaire. Tout projet d'infiltration nécessitera donc au préalable la réalisation d'une étude de faisabilité et d'une analyse des conditions hydrogéologiques.

13 Rapport sur l état du bassin versant 13 Généralités Les caractéristiques de l occupation du sol, notamment le mode de construction et le type d affectation, influent sur les débits d eau par temps sec et par temps de pluie. Le calcul du débit d eaux pluviales provenant des zones urbanisées fait notamment intervenir les paramètres déterminants que sont les surfaces imperméables et les caractéristiques physiques des bassins versants. Il considère également les surfaces dont les eaux pluviales sont infiltrées, régulées, susceptibles d être polluées en cas d accident, rejetées directement dans les eaux superficielles ou encore fortement polluées. Objectif du rapport Le rapport sur l état du bassin versant a pour but de caractériser les différentes surfaces et leur mode d évacuation des eaux pour fournir les bases nécessaires aux calculs hydrauliques des canalisations et permettre une modélisation correcte de la réponse hydrologique du réseau et un dimensionnement optimum des ouvrages projetés. Assainissement en zone bâtie Système d évacuation des eaux Sur la commune de Veyrier, deux systèmes d assainissement, sont en vigueur : le système unitaire : les eaux usées et les eaux pluviales s écoulent dans le même collecteur avant de rejoindre la station d épuration ; le système séparatif : les eaux usées et les eaux pluviales sont acheminées dans des collecteurs distincts. Propriétés des sous-bassins versants Eaux pluviales Les attributs des sous-bassins versants ont été déterminés à partir des données fournies par les mandataires Modélisation et Urbanisation du PREE Aire- Drize. Il s agit des propriétés utilisées pour la modélisation hydraulique du réseau d assainissement (surface, longueur d écoulement, pente, taux d imperméabilisation, coefficient de ruissellement). Eaux usées Pour les sous-bassins d eaux usées et d eaux mélangées, les équivalents habitants (EH) domestiques, artisanaux et industriels à saturation ont été déterminés sur la base des données fournies par le mandataire Urbanisation. Caractérisation des sous-bassins versants Eaux pluviales et eaux mélangées La superficie totale raccordée au système d assainissement public de la commune de Veyrier représente hectares. Le mode d évacuation des eaux en système séparatif représente de 94 % de cette superficie avec hectares. Le mode d évacuation des eaux en système unitaire représente 6 % de la superficie avec 31.1 hectares. Pour la modélisation hydrologique du réseau d eaux pluviales le périmètre de la commune a été décomposé en 495 sous-bassins versants dont 463 sous-bassins d eaux pluviales et 32 sous-bassins versants d eaux mélangées. En l état actuel de l occupation du sol, les surfaces imperméables totalisent 23 % de la surface totale. Pour l état futur (imperméabilisation à saturation) cette proportion atteint 30%. Les exutoires des eaux pluviales se partagent entre deux cours d eau principaux que sont l Arve et la Drize. Les eaux pluviales et mélangées sont évacuées à l Arve soit directement, soit par l intermédiaire du Nant de la Guinguette, du ruisseau de la Tour de Pinchat ou de La Fontaine Jules César. Elles sont rejetées à la Drize par l intermédiaire du ruisseau des Marais. Eaux usées et eaux mélangées En l état actuel, la commune totalise 10'947 équivalents habitants. Pour l état futur (état à saturation) cette valeur s élève à 15'039 équivalents habitants. Les eaux usées de la commune de Veyrier sont évacuées et traitées aux stations d épuration d Aïre et de Villette avec respectivement 79 % et 21 % des équivalents habitants pour l état actuel. Pour l état futur cette proportion passe à 76 % et 24 %. Ces équivalents habitants sont répartis 412 sous-bassins versants dont 380 en système séparatif (~93 % des équivalents habitants) et 32 en système unitaire (~7 % des équivalents habitants). Installations de gestion des eaux La commune de Veyrier compte à ce jour (selon l'inventaire non exhaustif réalisé par le SPDE) 7 installations de gestion des eaux. Parmi ces ouvrages on distingue principalement des constructions destinées à la rétention et à l infiltration.

14 Rapport sur l état du bassin versant 14 Assainissement hors de la zone bâtie Assainissement des hameaux et des bâtiments isolés 8 bâtiments isolés sont recensés sur la commune. 5 de ces bâtiments sont raccordés au système public d assainissement. Le solde dispose d un assainissement individuel dont l exutoire est connecté au réseau de drainage qui évacue les eaux au ruisseau des Marais. Conclusion Une part significative des eaux de la commune de Veyrier est évacuée en système séparatif. Les sous bassins versants dont l évacuation des eaux est encore réalisée en mode unitaire est la cause de la dilution des eaux usées amenées à la station d épuration et provoque une baisse du rendement épuratoire de celle-ci. L évacuation de ces eaux est également à l origine de rejets d eaux usées dans les cours d eau lors des déversements aux déversoirs d orage. Dans la zone bâtie, les eaux usées sont évacuées et traitées aux stations d épuration d Aïre et de Vilette. Hors de la zone bâtie, quelques bâtiments sont équipés d installations autonomes d assainissement dont les rejets aboutissent au ruisseau des Marais. Extrait de la représentation cartographique des bassins versants des eaux pluviales et mélangées

15 Rapport sur l état des eaux claires parasites 15 Généralités Les eaux claires parasites sont l ensemble des eaux non polluées parvenant de manière contrôlée ou non dans le réseau d eaux usées en temps sec. Leur présence dans le réseau d eaux usées diminue l efficacité de la station d épuration et accroît les charges polluantes rejetées, tout en augmentant les coûts d exploitation. On distingue généralement : les eaux parasites permanentes, indépendantes de la pluviométrie, qui proviennent de fontaines, de captage de ruisseaux, de sources dont le débit varie peu, de l infiltration des nappes souterraines dans les collecteurs ; les eaux parasites saisonnières, liées à la pluviométrie et à l état d humidité du sol ; ce sont essentiellement des drainages, des sources à débit très variable, des infiltrations d eaux souterraines dans les collecteurs lorsque la nappe fluctue. A ces deux catégories, peuvent s ajouter les eaux de ruissellement de toitures ou de surfaces imperméables mal raccordées qui sont rejetées dans le réseau lors d épisodes pluvieux. Objectif du rapport Le rapport sur l état des eaux claires parasites a pour but de déterminer les quantités et l origine des ces eaux en vue de fixer, en phase ultérieure, des objectifs précis quant à leur réduction. Méthodologie La caractérisation des quantités d eaux claires parasites qui transitent dans le réseau communal résulte de l établissement de bilans annuels et de l estimation des variations annuelles (eaux saisonnières et permanentes) en divers points du système. Données de base Les résultats obtenus se basent sur les documents et données suivantes : le cadastre des canalisations et les résultats des investigations télévisées des collecteurs ; la pluviométrie ; le recensement des fontaines ; le recensement des sources potentielles d eaux claires parasites ; données relatives à l hydrogéologie ; les campagnes de mesures ponctuelles nocturnes ; campagnes de mesures en continu et ponctuelles des débits d eaux usées. Inventaire des sources potentielles d eaux claires parasites L inventaire des sources potentielles d eaux claires parasites indique : l absence de nappe phréatique superficielle sur le territoire communal. Selon les niveaux des nappes (phréatique profonde ou de surface), de l eau sous pression peut pénétrer dans les canalisations en raison de la mauvaise étanchéité du réseau ; qu aucune source raccordée au réseau des eaux usées n est identifiée. Cependant de nombreuses résurgences existent dans le secteur du Grand Donzel ; l existence d une douzaine de fontaines publiques qui ne sont en principe pas raccordées sur le réseau des eaux usées ; que les défauts observés sur les collecteurs (fissurations et perforations) des eaux usées peuvent entraîner l infiltration d eau du sous-sol dans le réseau ; que les faux branchements de toitures, surfaces imperméables, etc.. raccordées sur un collecteur d eaux usées sont une source non négligeable d eaux claires parasites. Evaluation quantitative L évaluation quantitative des eaux claires parasites réalisée sur la base des mesures montre que la part des eaux claires parasites (permanentes et saisonnières) s élève à environ 25 % du volume total des eaux usées qui sont évacuées à la station d épuration. Ce pourcentage peut s avérer bien plus élevé si l on comptabilise les eaux de ruissellement. En complément aux résultats obtenus par les mesures en continu, les campagnes ponctuelles ont permis de cerner la problématique en divers points du réseau communal. Les secteurs longeant le ruisseau des Marais ou le centre du village présentent des amenées d eaux claires parasites saisonnières plus importantes que la moyenne. Il est à noter que le secteur de Donzel présente de nombreuses arrivées d eau souterraines et que de part les nombreux drainages existants peut donc représenter un secteur d apport important d eaux claires parasites. On relèvera notamment la quantité d eaux claires parasites permanentes jugée forte : dans le système de collecte de l avenue de Crévin ; sur le tronçon du collecteur des eaux usées de la route Antoine Martin depuis le carrefour avec le chemin de Place-Verte jusqu au chemin des Muguets ;

16 Rapport sur l état des eaux claires parasites 16 dans le système de collecte qui débute au lieu dit Champs-des-Bois qui est implanté le long de l école et se termine à la Place de l Eglise. Les campagnes de mesures nocturnes en période humide ont également mis en évidence la quantité d eaux claires parasites saisonnières jugée forte : dans le système de collecte implanté sous le chemin sur Rang ; dans le collecteur des eaux usées qui longe le ruisseau des Marais depuis la route de Marsillon jusqu à la route de Troinex ; dans le système de collecte implanté sous le chemin des Bois ; sur le tronçon du collecteur des eaux usées construit sous la route de l Uche entre le chemin des Rasses et le chemin des Marais. Conclusion La caractérisation des eaux claires parasites qui transitent dans le système d assainissement de la commune de Veyrier montre qu en temps sec, les eaux claires parasites représentent environ 25 % des eaux amenées à la station d épuration. Les mesures réalisées sur le réseau ont également révélé la présence de faux branchements de surfaces imperméables. La réduction des eaux claires pourrait être obtenue par la réfection des défauts observés sur les collecteurs d eaux usées et la suppression progressive des raccordements des toitures et des surfaces imperméables sur le réseau d eaux usées. Extrait de la représentation cartographique des eaux claires parasites saisonnières

17 Etat des canalisations 17 Généralités Lors de l élaboration du plan général d évacuation des eaux il est indispensable de réunir, de trier et, si nécessaire, de relever des informations sur l état constructif du réseau de canalisations. Objectif du rapport Le rapport sur l état des canalisations doit fournir les informations sur l état physique, l exploitation et l entretien des canalisations et des ouvrages spéciaux. Caractéristiques générales du réseau d assainissement Le système d assainissement de la commune de Veyrier représente un linéaire total de 48.8 kilomètres. Il est équipé d environ 1'090 chambres. Les canalisations d eaux mélangées, pluviales et usées totalisent respectivement 4.64, et kilomètres. Une dizaine de déversoirs d orage permettent d évacuer les eaux mélangées (eaux usées et eaux pluviales) dans l Arve, par temps de pluie et une demi-douzaine de chambres fonctionnent comme répartiteur de débit. Les matériaux constitutifs des collecteurs les plus largement représentés sont le polychlorure de vinyle (51%) et le béton (28%). Etat physique des canalisations Méthodologie L état des canalisations est déterminé au moyen d inspections télévisées. Ces observations permettent de localiser précisément les défauts et de les classifier selon leur type et leur gravité. L état d un tronçon est qualifié par la priorité d intervention qu il nécessite, priorité échelonnée sur cinq niveaux (Action immédiate à Pas d intervention). La priorité est fixée en fonction du nombre de défauts constaté sur un tronçon et du degré de gravité de chaque anomalie. L évaluation de l état physique est complétée par l estimation de la durée de vie résiduelle qui, outre l état du collecteur, tient compte du matériau constitutif, du diamètre et de l âge de la canalisation. Inspections télévisées 9.8 kilomètres du réseau d assainissement ont été inspectés par caméra auxquels s ajoutent 4.5 kilomètres d inspections existantes. Défauts Les défectuosités les plus nombreuses sont respectivement les défauts de branchement, les dépôts, et les joints défectueux. Parmi les défauts jugés «graves» ont recense le plus fréquemment les fissurations. Etat des collecteurs La caractérisation de l état des collecteurs sur la base des défauts recensés montre que : la majorité des tronçons inspectés (23 %) sont classés en priorité d intervention «A moyen terme» ; les interventions «A long terme» représentent 21 % du linéaire ; les interventions «Urgente» représentent 6 % du linéaire ; les «Actions immédiates» représentent 1 % du linéaire. Durée de vie résiduelle L estimation de la durée de vie résiduelle des tronçons se résume comme suit : seuls 6 % du réseau dispose d une durée de vie inférieure à 20 ans dont 0.4 % inférieure à 5 ans ; la classe de durée de vie de 20 à 49 ans représente environ 39 % des collecteurs ; environ 55 % des collecteurs ont une durée de vie résiduelle supérieure à 50 ans. Valeur économique de remplacement La valeur économique de remplacement des collecteurs représente le coût actuel de remplacement de l ensemble du réseau d assainissement. Elle correspond à la valeur patrimoniale du réseau. La valeur économique de remplacement du réseau de l a commune de Veyrier est estimée à 92 millions de francs (toutes taxes comprises, y compris honoraires). Elle est basée sur le calcul de métrés pour la pose de nouveaux collecteurs et une série de prix unitaires qui tiennent compte notamment du lieu d intervention, de la densité de raccords et de la profondeur des collecteurs. Conclusion L estimation de l état physique des collecteurs et de leur durée de vie résiduelle montre que la majorité des canalisations nécessitent seulement un entretien régulier. Les tronçons comportant des défauts plus graves de type fissurations, joints défectueux ou défauts de branchement peuvent être réfectionnés sans réaliser de fouille ouverte. La reconstruction complète d un tronçon est nécessaire qu en de rares cas comme pour des cassures importantes de la paroi du collecteur ou en cas d effondrement.

18 Débits d eaux à évacuer 18 Généralités et objectifs La connaissance des débits d eaux à évacuer est nécessaire pour : établir le diagnostic du fonctionnement du système d évacuation des eaux en déterminant notamment les réserves de capacité hydraulique du système existant, tant pour l état actuel que pour l évolution future ; dimensionner de manière adéquate les ouvrages d évacuation et de traitement des eaux ; déterminer les impacts quantitatifs et qualitatifs du système d évacuation des eaux sur les milieux récepteurs. Méthodologie Le diagnostic du fonctionnement du système d évacuation des eaux se base sur les résultats des simulations hydrodynamiques réalisées : pour le réseau des eaux usées en tenant compte des eaux domestiques, artisanales et industrielles ainsi que des eaux claires parasites et ce pour les états actuels et futurs de population, d emplois et d activités industrielles ; pour le réseau des eaux pluviales avec des pluies historiques de temps de retour 5 et 10 ans et ce pour les états actuel et futur d occupation du sol (taux d imperméabilisation du bassin versant). Les impacts quantitatifs et qualitatifs du système d évacuation des eaux sur les milieux récepteurs sont évalués par l établissement de bilans hydrauliques et pollutifs par simulation de longue durée (série de pluie de 20 ans) qui permettent de caractériser les déversements aux cours d eau et les volumes évacués vers la station d épuration. Débits par temps de pluie Système d évacuation des eaux pluviales Le système d évacuation des eaux pluviales communal peut être résumé comme suit : les débits générés sur le plateau de Pinchat, transitent par le système d évacuation du chemin sur Rang et sont rejetés au Nant de la Guinguette ; les eaux pluviales des périmètres de «Pinchat-la- Tour» et de la «Guinguette» ainsi qu une partie des eaux ruisselées sur le route de Veyrier sont rejetées au ruisseau de la Tour de Pinchat ; les débits générés sur le Plateau de Vessy sont évacués sur le système de collecte de la route de Veyrier et rejetés soit directement à l Arve soit au Nant de Vessy ; les eaux ruisselées dans les périmètres de «La Pierre», «En Gourmands» et «Les Champs des Bois» sont évacuées par le système d assainissement de la route de Veyrier et rejetées soit à l Arve soit au Nant du Bois-des-Pins ; les eaux pluviales du village de Veyrier et de la partie sud de la commune jusqu au lieu dit «Passe Loup» s écoulent dans le système d assainissement des chemins des Marais, Sous Balme, des Boulangers et de L Arvaz et sont rejetées à la Fontaine Jules César ; les eaux ruisselées dans le périmètre bordant le chemin des Marais sont évacuées au ruisseau des Marais. Modèle de simulation Les caractéristiques du modèle de calcul mis en place se résument comme suit : 503 bassins versants dont le découpage et les caractéristiques sont issues du rapport d état du bassin versant ; environ tronçons de canalisations modélisés qui représentent un linéaire de 44.7 kilomètres ; environ chambres introduites dans le modèle ; 7 déversoirs d orages. Résultats des simulations Les résultats des modélisations hydrauliques du système des eaux pluviales pour les temps de retour de 5 et 10 ans montrent que le réseau des eaux pluviales présente de nombreux déficits de capacité et ce pour l état actuel de l imperméabilisation. La part du réseau en sous capacité hydraulique est estimée à environ 30% du linéaire. Les niveaux d eau dans les collecteurs peuvent être la cause de débordements du réseau pour les temps de retour considérés. Principaux tronçons en sous capacité hydraulique

19 Débits d eaux à évacuer 19 Débits par temps de sec Système d évacuation des eaux usées De manière générale, le système d évacuation des eaux usées suit le même schéma que les eaux pluviales : Les eaux usées du plateau de Pinchat sont évacuées au collecteur primaire de la route de Veyrier (commune de Carouge) et sont traitées à la station d épuration d Aïre. les débits générés sur le Plateau de Vessy, dans les périmètres de «La Pierre», «En Gourmands» et «Les Champs des Bois» sont évacués sur le système de collecte de la route de Veyrier et sont traités à la station d épuration de Villette ; les eaux usées du village de Veyrier et de la partie sud de la commune jusqu au lieu dit «Passe Loup» s écoulent dans le système d assainissement des chemins des Marais, Sous Balme, des Boulangers et de L Arvaz et sont traités à la station d épuration de Villette ; les débits générés dans le périmètre bordant le chemin des Marais sont évacuées au collecteur primaire de la Drize et sont traités à la station d épuration d Aïre. Modèle de simulation Les caractéristiques du modèle de calcul mis en place se résument comme suit : 412 bassins versants dont le découpage et les caractéristiques sont issues du rapport d état du bassin versant ; environ 900 tronçons de canalisations modélisés qui représentent un linéaire de 39.2 kilomètres ; environ 900 chambres introduites dans le modèle. Résultats des simulations Les résultats des modélisations hydrauliques du système des eaux usées par temps sec pour l état actuel et l état futur indiquent une réserve de capacité suffisante. En temps de pluie, des pics importants de débit ont été mesurés dans certains collecteurs. Ces débits sont à mettre en relation avec le raccordement de surfaces imperméables au réseau des eaux usées. Bilans hydrauliques Eaux usées et mélangées Pour l état actuel, les bilans hydrauliques annuels réalisés aux exutoires du réseau des eaux usées indiquent que environ 1 millions de mètres cubes d eaux usées sont évacués vers les stations d épuration, dont 20 % vers la station d épuration d Aire et 80 % vers la station d épuration de Villette. Pour l état futur, sous l hypothèse d une consommation stable en eau potable, l augmentation du volume de ces eaux devrait atteindre environ 40 %. Eaux pluviales et mélangées Pour l état actuel, les bilans hydrauliques réalisés aux exutoires du réseau des eaux pluviales montrent qu environ 1 500'000 mètres cubes d eaux pluviales et mélangées sont déversés dans les cours d eau chaque année mètres cubes d eaux sont déversé dans l Arve (dont 1 % d eaux mélangées) par l intermédiaire des différents nants et ruisseaux et mètres cubes d eaux sont déversés dans la Drize (dont 3 % d eaux mélangées). Pour l état futur, compte tenu de l évolution des surfaces imperméables et des équivalents habitants raccordés, les valeurs précédentes devraient augmenter d environ 9 %. Bilans pollutifs Eaux usées et mélangées Les bilans pollutifs déterminés sur la base des bilans hydrauliques indiquent que 315 tonnes de matières en suspension, 460 tonnes de DCO et 250 tonnes de DBO5 sont annuellement évacuées vers les stations d épuration d Aïre et de Villette avec des proportions respectives de 20 et 80 %. A l avenir, ces valeurs devraient augmenter d environ 16 %. Eaux pluviales et mélangées Pour les eaux pluviales et mélangées, 200 tonnes de matières en suspension, 138 tonnes de DCO et 14 tonnes de DBO5 sont annuellement rejetées à l Arve. Pour la Drize, ces rejets sont respectivement de 16 (MES), 11 (DCO) et 1 tonne (DBO5). A l avenir, ces valeurs devraient augmenter d environ 9 %. On notera que pour tous les indicateurs, les concentrations dans les eaux rejetées dans les cours d eau dépassent les exigences légales. Conclusion Les résultats du rapport des débits d eaux à évacuer, ont mis en évidence l importance du linéaire de réseau en sous capacité hydraulique. En temps sec, le réseau d eaux usées ne présente pas de déficit de capacité ni pour l état actuel ni pour l état futur. Pour tous les indicateurs, les concentrations dans les eaux rejetées dans les cours d eau dépassent les exigences légales.

20 Etat des zones de danger 20 Généralités L incendie, le transport ou la mauvaise manipulation de substances pouvant altérer les eaux peuvent provoquer des sinistres en tout lieu. Ces substances de même que les substances explosives, qui s écoulent pour aboutir dans les canalisations ou dans les eaux superficielles ou souterraines peuvent provoquer des dommages si les dispositifs sur le lieu d accident ou les mesures d urgences prises sur celui-ci sont insuffisants. Objectif du rapport Le rapport d état sur l état des zones de danger a pour but de définir les zones du bassin versant présentant un danger particulier pour les ouvrages d assainissement et les eaux. Il doit également rendre compte du fonctionnement dégradé du système d assainissement en cas d avarie majeure de l une de ses composantes et les conséquences de ces dysfonctionnements. Ces éléments représentent la base nécessaire pour l élaboration du concept de sécurité du système d assainissement et d intervention en cas d accident. Méthodologie Dans le but d identifier les zones du bassin versant qui peuvent présenter un danger pour les ouvrages d assainissement et les eaux le territoire communal a fait l objet : de l identification des dangers, c est-à-dire la définition des conditions susceptibles de causer des conséquences indésirables sur le système d assainissement et les eaux ; du recensement des mesures et plans d intervention existants ; de l évaluation des dangers en étudiant les causes possibles d accident et en analysant les conséquences probables sur le système d assainissement et les eaux ; de l analyse des points d intervention possibles sur le réseau d évacuation des eaux en cas de pollution en définissant les temps d écoulement dans le réseau d évacuation. Identitifcation des dangers Parmi les conditions qui peuvent présenter un danger pour le réseau d évacuation et les eaux on peut différencier : la présence de substances dangereuses dans les canalisations qui représente un danger de pollution pour le milieu récepteur ; la présence de liquides explosibles dans les canalisations qui représente un danger d explosion pour, les biens, les personnes et le système d évacuation des eaux ; un niveau d eau exceptionnellement élevé dans le système d évacuation des eaux qui représente un danger d inondations pour les biens et les personnes. L examen des causes des dangers permet de distinguer les causes : «naturelles» : ce sont les événements extraordinaires qui échappent au contrôle humain tels que les crues des cours d eau, une pluviométrie exceptionnelle. «opérationnelles» : ce sont les erreurs humaines (accident, mauvaise manipulation de produit dangereux,..) ou un dysfonctionnement du système d assainissement (panne d une station de pompage, dysfonctionnement d un déversoir d orage, ). Mesures et plans d intervention La commune de Veyrier ne possède pas de plan d intervention ou de plan de secours. En cas d alerte, le service d intervention concerné est le SIS (Service d intervention et de secours). Les pompiers et le personnel communal interviennent en appoint. Dangers opérationnels L inventaire des installations et des lieux qui présentent un danger particulier pour les ouvrages d assainissement et les eaux concerne : les voies de communication ; les entreprises à risque ; le système d évacuation des eaux. Voies de communication Les charges de trafic permettent de renseigner sur la potentialité d accidents pouvant entraîner des déversements de substances polluantes, voir explosibles vers le réseau d évacuation des eaux et le milieu récepteur. La commune de Veyrier totalise un linéaire de l ordre de 47.4 kilomètres de voirie (hors voirie privée) réparti en : 9.9 km de routes cantonales 37.5 km de routes communales Routes cantonales Le tableau ci-dessous synthétise les caractéristiques des routes cantonales de la commune.

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