Développement de l enfant
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- Brigitte Chrétien
- il y a 8 ans
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1 MEEF-PE S1 UE psychologie Développement de l enfant Plan général du cours Introduction 0-3 ans 3-6 ans 6-12 ans 1 Plan général du cours Introduction Définition & précisions Facteurs du développement Une théorie fondatrice: le constructivisme de Piaget L enfant de 0 à 3 ans Le stade sensori-moteur piagétien Techniques d étude du bébé Période fœtale et capacités à la naissance Perception Compréhension du monde Appréhension de la numérosité 2
2 Plan général du cours (suite) L enfant de 3 à 6 ans La période préopératoire de la théorie piagétienne La fonction symbolique le jeu le dessin L égocentrisme Les théories naïves théories naïves dans le domaine biologique théories de l esprit compréhension de la causalité 3 Plan général du cours (suite) L enfant de 6 à 12 ans La période des opérations concrètes Les opérations logiques conservation classification inclusion des classes sériation L appréhension du temps et de l espace 4
3 Plan général du cours (fin) Les théories de l apprentissage Behaviorisme L apprentissage social: Bandura Le constructivisme: Piaget le socio-constructivisme: Vygotsky Apprentissage : la mémoire et l attention (2TD) Influence des facteurs psycho-sociaux sur l apprentissage (8HCM, par Caroline Schreiber) 5 Introduction Définitions & précisions 6
4 Pourquoi la psychologie pour les enseignants? "La psychologie est à l'enseignement ce que la physiologie est à la médecine» Jean Piaget Tout choix pédagogique sous-entend des hypothèses sur la psychologie du développement des élèves et sur la psychologie des apprentissages. Discipline ressource - regard critique 7 Définitions : les psychologies Sociale (influence facteurs sociaux sur le comportement) Cognitive (étude des processus cognitifs de la pensée - raisonnement, mémoire ) Clinique (étude des processus psycho-affectifs et des troubles psychiques ) Du développement ( étude des changements psychiques au cours de la vie) 8
5 La psychologie du développement de l enfant Etude des changements et des continuités de la pensée et du psychisme de la conception à l âge adulte. Une grande question: Quels facteurs responsables du développement? Des conceptions théoriques fondatrices Piaget : perspective constructiviste Vygotsky Bandura Wallon 9 Différents domaines du développement Dans cette UE: Le développement cognitif (pensée, logique, raisonnement). Les principes de l apprentissage L influence des facteurs psycho-sociaux Dans l UE maternelle le développement du langage oral le développement psychomoteur le développement psycho-affectif et la socialisation Dans l UE nombre et calcul L acquisition des compétences en mathématiques Dans l UE lecture-écriture L acquisition des capacités à lire et à écrire 10
6 Introduction Les facteurs du développement? 11 Conjugaison de multiples facteurs Plus de débat entre «l inné et l acquis» aujourd hui Toujours interaction entre facteurs biologiques & facteurs environnementaux Le poids de ces différents facteurs, leurs interactions, varient selon le domaine considéré. 12
7 Facteurs biologiques La maturation («horloge biologique») : = Processus séquentiels de changements, programmés génétiquement, communs à tous - développement du cerveau - croissance physique - changements hormonaux (adolescence) MAIS même les changements fortement liés à la maturation sont influencés par les stimulations de l environnement ex : la croissance physique (nourriture, activité physique ) 13 Facteurs environnementaux Tout ce qui n a pas de composante biologique : tout ce qui concerne le «milieu» : qualité des soins élémentaires (nourriture ) environnement familial diversité des stimulations interactions sociales variété des expériences «L horloge sociale» = suite d événements communs à un groupe humain (mêmes culture, environnement ) qui rythme et organise leur vie Ex : fréquentation de l école à partir de 3 ans 14
8 Exemple : facteurs génétiques, environnementaux et QI Des particularité génétiques (ex: syndrôme de Down ou trisomie 21) Mais aussi Un environnement défavorable (ex : alcoolisme de la mère - syndrôme d alcoolisme fœtal) engendrent des déficiences intellectuelles Sans particularité génétique, quelle est la part de ces 2 types de facteurs sur l intelligence? 15 Quelle méthode pour évaluer la part des facteurs génétiques et environnementaux? Etude des jumeaux et étude des adoptions. Rappel MZ : jumeaux monozygotes, un ovule! patrimoine génétique commun à 100% DZ : jumeaux dizygotes, deux ovules! patrimoine génétique commun à 50%, comme des frères et soeurs Fréquence de jumeaux dans la population : 1%, dont 30 à 40% de MZ 16
9 Etude des jumeaux (Henderson, 1982) Aparté: qu est-ce qu une corrélation? proche de +1 proche de 0 proche de Mz réussissent comme une même personne qui repasse le test DZ et frères et sœurs, avec le même degré de parenté, diffèrent ; le milieu a un impact (être né à la même date : pas traité comme frère et sœur «ordinaires») Frères et sœurs élevés séparément : corrélation faible (forte influence de l environnement)
10 Etude des adoptions (Duyme, Dumaret, & Tomkiewicz, 1999.) 65 enfants retenus, adoptés entre 4 et 6 ans, 2 tests de QI avant adoption et vers 13;6 ans Niveau socioéconomique famille adoptive QI moyen Corrélation entre les QI, avant et après Avant adoption Après adoption Différence Bas (24) 77,8 85,5 7,7 0,71 Moyen (22) 76,4 92,2 15,8 0,72 Elevé (19) 78, ,5 0,61 Total (65) 77,6 91,5 13,9 0,67 19 Résultats CSP QI moyen Avant ad. Après ad. Diff Corr. Bas (24) 77,8 85,5 7,7 0,71 Moyen (22) 76,4 92,2 15,8 0,72 Elevé (19) 78, ,5 0,61 Progrès quel que soit le niveau de la famille adoptive Pas de différences avant, différences après Importance du milieu adoptif (QI progresse plus lorsque milieu «favorable» Conclusions Total (65) 77,6 91,5 13,9 0,67 Rôle de l environnement sur le développement de l intelligence Tout n est pas joué dans les premières années Remise en cause de l idée simpliste «génétique donc non modifiable» 20
11 Facteurs de développement : conclusion Les facteurs biologiques et environnementaux influencent le développement et interagissent de façon souvent complexe. Même pour des domaines souvent assimilés à des facteurs biologiques, l environnement joue un rôle fondamental Quelques fausses idées reçues L intelligence est surtout héréditaire : FAUX Si c est biologique (génétique), il n y a rien à faire : FAUX Si c est modifiable, ce n est pas génétique : FAUX 21 Introduction Une théorie fondatrice : le constructivisme de PIAGET (controversée mais reste une référence fondamentale pour les psychologues - offre une vue d ensemble du développement de l intelligence) 22
12 L approche constructiviste du développement cognitif Piaget ( ) L'intelligence se construit (constructivisme ; pas simple accumulation de connaissances ou de savoir-faire) à partir des savoirs antérieurs, par restructuration (chaque niveau d intelligence à une structure propre, une logique interne) grâce à l interaction entre le sujet et le milieu (l intelligence prend sa source dans l action) 23 Trois ancrages : biologique, épistémologique, logico-mathématique Biologique : influence des conceptions biologiques de l adaptation de l organisme à son milieu L intelligence = processus d adaptation à l environnement de plus en plus complexe ; un cas particulier d adaptation) Epistémologique : intérêt pour l apparition et l accroissement des connaissances Trouver les mécanismes de la genèse des connaissances (épistémologie génétique) Logico-mathématiques : description de l intelligence à partir d opérateurs logiques Chaque stade, chaque niveau d intelligence à sa «logique» 24
13 Le principe d équilibration (trouver un équilibre entre l organisme et le milieu en adaptant cet organisme à ce milieu) L adaptation du sujet à son environnement : recherche de cohérence (d équilibre) entre l environnement et la pensée (la façon de comprendre l environnement) Mais environnement déstabilisant! => S ADAPTER sans cesse Équilibration = reconstruction active de la structure de la pensée à partir de la confrontation à des situations nouvelles qui provoquent un déséquilibre des structures mentales établies et obligent à rechercher un nouvel équilibre Mise en jeu de 2 mécanismes : accommodation et assimilation 25 D un stade à l autre structure A équilibre déséquilibre Structure A+ équilibre Deux mécanismes internes : l accommodation et l assimilation 26
14 Assimilation Premier mécanisme en jeu dans l équilibration Processus qui permet au S d appréhender et d incorporer des éléments du milieu à partir de la structure actuelle. Assimiler, c est rendre familier ce qui ne l est pas, interpréter des situations nouvelles grâce à ce qu on sait déjà. Se retrouve à tous les niveaux : nutrition, succion (passer du sein au pouce), jeu symbolique, test d hypothèse Accommodation Deuxième mécanisme en jeu dans l équilibration Modification de la structure du sujet en fonction des stimuli extérieurs et de la résistance qu oppose le milieu. C est un raté de l assimilation et elle aboutit normalement à un format supérieur d assimilation. Se retrouve également à tous les niveaux : accommodation de la pupille, modification d une hypothèse 27 Le conflit cognitif L intelligence se développe quand le sujet est confronté à des situations nouvelles qui provoquent un déséquilibre des structures établies et l obligent à rechercher un nouvel équilibre. Piaget parle alors de «conflit cognitif» situation nouvelle perturbation Intégration à des structures déjà construites (assimilation) Et/ou Réorganisation des structures (accommodation) Equilibre du système cognitif déséquilibre assimilation & accommodation Nouvel équilibre du système cognitif 28
15 Les stades piagétiens du développement 29 Apport du constructivisme à l enseignement L élève doit être actif pour apprendre activité motrice (manipulations, environnement riche ) activité mentale (traiter l information, se la représenter, la transformer mentalement) Les connaissances antérieures sont importantes Partir des conceptions initiales des élèves Savoirs/savoir-faire antérieurs : parfois aide, parfois obstacle L apprentissage se fait par résolution de problèmes franchir des obstacles plutôt qu accumuler des connaissances Grâce à la mise en place de situations appropriées La logique de l élève n est pas celle du maître l élève n est pas un petit adulte La place de l erreur pas une faute mais un témoin du fonctionnement cognitif Analyse de l erreur pour accéder à la logique de l élève. 30
16 Quelques reproches faites à Piaget Subordonner les apprentissages au développement pose problème : attentisme! Vision du développement trop simpliste, cumulative (escaliers) pourtant régressions et retours en arrières existent! (bcp d adultes font des erreurs de logique ) Négligence des influences sociales sur l apprentissage (apprendre avec et/ou grâce aux autres) Sous estimation du rôle du langage (simple outil de représentation du monde / outil pour penser) 31 Période de 0 à 3 ans 32
17 Période de 0 à 3 ans 0-2 ans: le stade sensori-moteur selon Piaget 33 Méthodes d étude du bébé par Piaget Peu de moyens d accéder directement à la pensée sans langage Observation du comportement spontané du bébé Observation des actions face à une situation construite ex: disparition de l objet derrière un cache 34
18 Stade de l intelligence sensori-motrice, en bref Intelligence pratique : se développe grâce aux sens (perception des objets) et à la motricité (action sur les objets) Intelligence «en prise directe» avec le monde environnant : ne peut pas fonctionner de façon abstraite car pas de représentation mentale La notion de l objet (unité de l objet, permanence de l objet) n est pas là au départ. Représentation mentale, permanence et unité de l objet : acquisitions principales de ce stade (6 sous-stades) 35 Sous-stades 1 et 2 du stade sensori-moteur Sous-stade 1 (0-1 mois) : exercice des réflexes, premières assimilations de l environnement (pas encore d accommodations, cad de modifications de la structure du comportement). ex : le réflexe de succion (tétine/sein) appliqué au doigt Sous-stade 2 (1-4/5 mois) : premières accommodations, apparitions de conduites nouvelles, plus élaborées que les réflexes Les réactions circulaires primaires (répétition d une action pour maintien du résultat sur son propre corps) 36
19 Sous-stade 3 (4/5 mois à 8/9 mois) : conduites nouvelles pour agir sur le monde extérieur Réactions circulaires secondaires : résultat sur une autre personne ou sur un objet le bébé secoue le hochet! " le hochet fait un bruit vidéo n 54 sur : Début de l intentionnalité (trouvée après une action au hasard) : l action déclenche un résultat intéressant donc répétition 37 Sous-stade 4 (8/9-12 mois) : coordination des réactions circulaires secondaires, appliquées à des situations nouvelles ex: secouer hochet (bruit)! " secouer autres objets (bruit?) Réelle différenciation entre moyen (action pour obtenir qq chose) et but (ce qq chose) Ex : donner un savon pour signifier une envie de bain ; saisir un manteau pour signifier une promenade Début de compréhension des liens de causalité (parce que telle action alors se passe tel événement) Ex : jeu d activités : Tourner la manette rouge pour produire un bruit, pousser le bouton vert pour faire apparaître le lapin 38
20 Sous-stade 5 (12-18 mois) : réaction circulaire tertiaire = actions d expérimentation Expérimente d autres actions pour obtenir un même résultat (recherche de moyens nouveaux) Expérimente des actions sur des objets nouveaux, «pour voir» (comprendre la nouveauté par l expérience) ex: bébé touche à tout, tape, renverse Utilise des intermédiaires pour obtenir des objets convoités Ex : tire la nappe pour attraper un objet 39 Sous-stade 6 : fin du stade sensori-moteur (18 mois-2 ans) : Apparition de la représentation mentale (se représenter les objets et les actions) inventer de moyens nouveaux par combinaison mentale imaginer des solutions prévoir des évènements Ex : Sarah joue avec sa boule de formes à encastrer. Avant même de l essayer, elle cherche soigneusement le trou qui convient à la forme et l insère au bon endroit Accès aux images symboliques : apparition de l imitation différée (jeu du faire semblant) Acquisition de la permanence de l objet 40
21 Notion de permanence de l objet Comprendre qu un objet ou une personne continuent d exister même s ils ne sont pas perçus Conclusions à partir du comportement face aux objets disparus : ss-stades 1 & 2 : pas de conduite relative aux objets disparus ss-stade 3 : soulève le cache si l objet est partiellement visible ss-stade 4 : recherche active mais ERREUR A non B vidéo: ss-stade 5 : disparition de l erreur A non B erreur encore si déplacements invisibles de l objet ex : recherche des clés dans la main et non pas sous le drap ss stade 6 : recherche correcte dans tous les cas Représentation mentale : la permanence de l objet est acquise 41 Conclusion Vidéo «développement de l intelligence sensori-motrice» selon Piaget Description précise et toujours juste des comportements observés entre 0 et 2 ans. Interprétation de ces comportements différente aujourd hui car de nouvelles techniques d études du bébé ont mis en évidence des compétences que Piaget ne pouvait soupçonner Exemple d interprétations remises en cause : - permanence de l objet acquise à 2 ans (non, bien avant) - pas de transfert intermodal (entre 2 modalités sensorielles) dans les 1ers mois (si!) 42
22 Période de 0 à 3 ans Les techniques actuelles d étude du bébé 43 Comment étudier la cognition sans langage ni geste volontaire? Recours à des indicateurs de fonctionnement élémentaires Indicateurs physiologiques : variation rythme cardiaque variation respiratoire EEG (électroencéphalogramme) potentiels évoqués Indicateurs comportementaux : activité oculomotrice : regard activité orale : succion non nutritive activité préhension : tenue d objet 44
23 Exemple d étude avec la variation du rythme cardiaque Expérience de la falaise visuelle : bébé perçoit-il la profondeur? Résultats: Modification du rythme cardiaque : ralentissement entre 2 et 5 mois accélération à 9 mois Interprétations: à 2-5 mois: réaction d orientation de l attention à 9 mois: réaction d appréhension 45 EEG et potentiels évoqués Enregistrement de l activité électromagnétique produite à la surface du crâne lors de l activité cérébrale Ici exemple : perception répétée d une syllabe A: la réponse spécifique est noyée dans l activité globale B: elle apparaît quand on moyenne les réponses Les pics (N1, P2) caractérisent le traitement du stimulus 46
24 L activité oculomotrice Enregistrement de l activité oculomotrice en ms (caméra) pendant la présentation d un stimulus Exemple : 2 visages Bébé regarde-t-il un visage plus longtemps qu un autre? Fantz (1961) présentation des 3 stimuli par paire Résultat : dès 4 jours d âge, bébé préfère regarder les images prototypes de visages 47 La succion non nutritive La recherche, n 388, 2005 Tétine connectée à un capteur de pression Mesure de durée, intensité, pression Rq : casque de l expérimentateur = isolement 48
25 L activité de préhension Principe : désintérêt progressif pour un objet familier et regain d'attention pour un objet nouveau. Mesure des temps de tenues en main (habituation et réaction à la nouveauté) 49 Principaux paradigmes utilisés Le paradigme de préférence visuelle (ex avec tps de fixation relatif) Le paradigme de l évènement impossible Le paradigme d habituation et réaction à la nouveauté 1) Habituation : diminution de la fréquence d un comportement face à la présentation répétée d un stimulus 2) Réaction à la nouveauté : augmentation de la fréquence d un comportement face à la présentation d un stimulus nouveau 50
26 Exemple habituation-réaction à la nouveauté La perception catégorielle des couleurs Bornstein (1980) Ex avec la recherche des catégories bleu / vert (!"nuances) Stimulus nouveau peu de réaction Stimulus d habituation Stimulus nouveau réaction à la nouveauté Dès 4 mois, les bébés catégorisent les couleurs 51 Période de 0 à 3 ans Période fœtale et capacités à la naissance 52
27 Le développement du foetus Formation des neurones : de 12 ème semaine à 7 mois A 7 mois, systèmes nerveux, circulatoires, respiratoires suffisamment développés pour assurer la survie 53 Le développement des sens Cutanée (à partir de 7ème semaine) : la bouche, puis de haut en bas (loi céphalo-caudale) Vestibulaire (à partir de 7ème semaine) : équilibre, oreille interne Goût (3 mois) : la déglutition varie selon le goût du liquide amniotique Odorat (5 1/2 mois) : sensibilité à l odeur du liquide amniotique Audition (6 mois) : voix de la mère surtout les sons graves <1000hz ne sont pas atténués Vision : présente, peu stimulée avant la naissance semaine 7 3 mois 5 mois! 6 mois 54
28 La mémoire du foetus Vidéo «le monde selon BB», part 2 : à Mémoire des expériences sensorielles intra-utérines après la naissance goûts et odeurs, voix maternelle, musique Propriétés acoustiques générales du signal de parole Mémoire implicite ou perceptive, non intentionnelle Ex. mère harpiste ou mère amatrice de rock, écoute répétée de morceaux avant la naissance. Après la naissance, comportements différents : endormissements aux sons de la harpe ou du rock! Expérience in utero avec produits anisés consommés par la mère (pendant 10jours) : à la naissance, appétence ou rejet! 55 A la naissance Tous les sens sont actifs ; stimulations intenses, fréquentes Vision : il voit jusqu à 20-30cm et peut suivre une source lumineuse lente Motricité : dos hypotonique, membres hypertoniques Réflexes archaïques : témoignent d un état de développement incomplet du cerveau. Ils vont disparaître au cours du développement (marche automatique) Réflexes d adaptation : permettent la survie (orienter sa bouche vers la stimulation, téter, s agripper). 56
29 Principaux réflexes du nouveau-né 57 Principaux réflexes du nouveau-né 58
30 Le nouveau-né et les autres Autrefois, vision à sens unique : adulte actif, BB passif Importance des interactions précoces : spirale interactionnelle Exemple : les mimiques vont être interprétés par l entourage, qui va modifier son comportement en fonction de ça. Importance de la mise en place de rythmes pour les interactions - macro-rythmes journaliers (sommeil, repas ) - micro-rythmes dans les interactions adulte-bb : alternance de comportements d interaction (suivi du regard, parole, gestes ) 59 Le cerveau du nouveau-né A la naissance, la plupart des neurones sont présents (mais myélinisation des axones non terminée, transmission peu rapide de l info). Allongement des axones, développement des dendrites, jusqu à longtemps après la naissance 60
31 Période de 0 à 3 ans Perception 61 Le développement perceptif Percevoir = le fondement de tout le développement cognitif ; percevoir le monde pour le comprendre, le mémoriser etc. Lien perception - action très précoce Réflexe d orientation vers une stimulation dès la naissance (toucher, vision) LA VISION : Évolution de l acuité jusqu à 4-5 ans Vision en stéréoscopie (profondeur grâce aux 2 yeux) : 4 mois Discrimination des couleurs : 1 mois L AUDITION : Fonctionnelle à la naissance (même avant ) 62
32 Ce qui détermine l attrait du stimulus visuel L intensité : préfère un stimulus modéré La complexité (idem) mais la complexité moyenne perçue évolue avec l âge (intérêt pour un élément légèrement plus complexe que celui qu on est capable d appréhender : important pour l apprentissage ) La familiarité : préfère la nouveauté Le mouvement : préfère les objets qui bougent (intérêt adaptatif à l origine mais aussi appréhension des propriétés des objets) L intérêt social de l objet : préférence pour les visages Dès 3 jours, préférence pour le visage le plus familier (mère!"étrangère) 63 Ce qui détermine l attrait du stimulus auditif L intensité : préfère un stimulus modéré La complexité (idem) mais la complexité moyenne perçue évolue avec l âge La familiarité : préfère la nouveauté La fréquence : préfère les fréquences moyennes HZ & les sons qui incluent une étendue de fréquence (comme les sons de parole) ; semblent prédisposés à porter attention à ces sons 64
33 Evolution de la discrimination perceptive Amélioration mais aussi perte, en auditif (sons de parole) et en visuel (visages) 1 ers mois : discrimination de tout type de stimulus (phonèmes présents dans à peu près toutes les langues) Entre 6 et 12 mois, spécialisation aux stimuli fréquents et perte de la capacité à discriminer les autres à 6 mois à 9 mois discriminent discriminent discriminent ne discriminent plus Pascalis et al.,
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