Région Pays de la Loire

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1 Région Pays de la Loire Cette fiche s inscrit dans le jeu de fiches références Dia terre Le lecteur est notamment invité à se reporter à la fiche de présentation de cet ensemble pour une présentation plus générale des fiches et de leur contenu. La fiche ci-présente illustre les caractéristiques des exploitations et des ateliers de production de la région Pays de la Loire qui ont fait l objet d un diagnostic Dia terre centralisé avant février Sauf mention contraire, la source de l ensemble des données présentées dans cette fiche est Dia terre. La consommation moyenne d énergie primaire s élève à environ 47 gigajoules (GJ) par hectare de surface agricole utile (SAU), avec une forte variabilité au sein des systèmes. Cette consommation d énergie est deux fois plus élevée que la valeur nationale moyenne des références PLANETE 2010 (23,6 GJ / ha SAU). L alimentation pour animaux, les produits pétroliers et l électricité sont les 3 principaux postes consommateurs d énergie, suivis par les engrais minéraux. Les principaux postes à l origine des émissions de gaz à effet de serre (GES) des exploitations régionales sont sans surprise la fermentation entérique, la fabrication des intrants (aliments surtout) et les déjections d élevage. Description des données En région Pays de la Loire, lors du traitement de la base, environ 160 exploitations avaient été diagnostiquées avec Dia terre. Elles sont réparties principalement en Vendée (45%), Mayenne (26%) et Loire-Atlantique (21%). L exploitation moyenne a une surface agricole utile (SAU) de 102 hectares (ha) pour 2,3 unités de travail humain (UTH). Les trois principales productions d élevage (bovin lait, bovin viande et volaille) sont présentes chacune dans la moitié des exploitations avec des systèmes assez caractéristiques de la région (exemple, bovin viande et volaille de chair). 85% des exploitations ont un atelier «Cultures et Fourrages». Les s herbivores ont une SAU moyenne de 120 ha pour 2,6 UTH et les s granivores, une SAU moyenne de 60 ha pour 1,8 UTH. 3 % des exploitations sont en Agriculture Biologique et 6% sont en Agriculture Durable ou Raisonnée. Orientation de la production Répartition des exploitations (en nombre) selon leur et le département Département Région Orientation s lait s laitviande herbivores Granivores Polyélevage à granivore Polyélevage à herbivore Autres* Total *Autres : s viande (nombre : 2), Céréales et oléoprotéagineux (2), Ovins, caprins et autres herbivores (2), Viticulture (1), Autres associations ou non-classées (4). Version : juillet 2013 Page 1

2 Assolement Assolement selon l Cheptel selon l Orientation Cheptel s lait s laitviande herbivores Granivores L'assolement en Pays de la Loire est majoritairement composé de praires et fourrages (49%) et de céréales et oléoprotéagineux (COP) (41%). Les exploitations à herbivore ont une part de prairies et fourrages majoritaire (58 à 67%). Pour les exploitations à granivore, ce sont les COP qui dominent (51 à 63%). Les cultures industrielles sont plus présentes dans l' «herbivores». La part de maïs ensilage dans la surface fourragère principale (SFP) est en moyenne de 40%, variant de 30 à 50% suivant l Cheptel 54 % des exploitations ont des bovins lait, 46% des bovins viande, 52% des volailles de chair et 10% des porcins. Lait Viande Caprin Place truies Places Porcelets Places Porcs engraissement Volailles chair Palmipèdes gras de Lapines mères = unité gros bétail Lait Cheptel Viande Polyélevage à granivore Polyélevage à herbivore Orientation Autres Caprin Place truies Places Porcelets Places Porcs engraissement Volailles chair Palmipèdes gras de Total Résultat Lapines mères Version : juillet 2013 Page 2

3 Présentation des résultats Les résultats ci-dessous sur les consommations d énergie et les émissions de GES sont présentés : - selon les principales s pour les caractéristiques et les résultats relatifs aux émissions de GES ; - selon les 5 principaux ateliers de production (bovin lait, bovin viande, COP, fourrages et prairies, volailles de chair) pour les résultats relatifs aux consommations d énergie. La moyenne des effectifs bovins est de 95 pour les bovins lait et 58 pour les bovins viande. Les élevages avec volailles de chair produisent en moyenne volailles et palmipèdes par an. Les élevages porcins comptent en moyenne 80 places de truies et engraissent 352 porcs par an. Consommation d énergie Les résultats ci-dessous sont exprimés en énergie primaire. Consommation d énergie totale par Contribution des postes à la consommation d énergie (%) Consommation d énergies directe et indirecte par (GJ / ha SAU) Pour les Pays de la Loire, la consommation d'énergie indirecte est majoritaire. Les trois principaux postes de consommation sont dans l'ordre : les aliments pour animaux achetés (25 à 63%), les produits pétroliers (20 à 27%) et les autres intrants (9 à 25%) (principalement des achats d'animaux et l'amortissement du matériel et des bâtiments). La part la plus importante du poste Aliments se trouve pour l' Lait Viande avec 63%. Pour l' Lait, la part du poste des produits pétroliers (26%) est légèrement plus élevée que celle du poste aliments (25%). Pour l' relative aux granivores, les autres intrants sont le second poste (25%). Le poste électricité arrive en troisième position (6 à 15%). Le poste engrais est finalement assez en retrait (2 à 13%) dans des exploitations grâce à la valorisation des effluents. Les ratios de consommation d'énergie primaire par ha montrent une intensification énergétique croissante des systèmes suivant la part des ateliers hors-sol et des cultures. Cette intensification est plus portée par les énergies indirectes (aliments, engrais et autres intrants). Version : juillet 2013 Page 3

4 Consommation d énergie directe Volumes d énergie directe (énergie finale) consommés en moyenne par exploitation, selon l Fioul (l) Electricité (kwh) Gaz naturel (m3) Propane Butane (kg) Essence Gazole (l) s lait s lait-viande herbivores Granivores Polyélevag e à granivore Polyélevag e à herbivore Autres Total kwh = kilowattheure l = litre Consommation d énergie directe (primaire) par hectare, répartie par poste, selon l pour les bovins lait-viande à 6,9 GJ/ha pour les polyélevages à herbivore. 2. L électricité est le second poste de consommation d énergie directe pour les s herbivores (26 à 35%). C'est le second poste pour les exploitations à granivore (27 à 35%). 3. Les autres produits pétroliers (gaz, carburants) sont le troisième poste de consommation d énergie directe pour les s herbivores (2 à 20%). C'est le premier poste pour les exploitations à granivore (35 à 55%), principalement du gaz pour le chauffage des bâtiments. Consommation d énergie indirecte La consommation d énergie indirecte sur le poste aliments est importante en région Pays de la Loire. En moyenne, les achats s'établissent à 76 tonnes de matière sèche (tms) pour les fourrages et 423 tonnes de concentrés. Consommation d énergie indirecte (primaire) par poste selon l 1. Le fioul domestique constitue le premier poste de consommation d énergie directe pour les s herbivores (41 à 65%). C'est le troisième poste pour les exploitations à granivore (15 à 29%). Il représente de 5,6 GJ / ha Le poste achats d'animaux est important pour les s bovins lait-viande et «grandes herbivores», avec l'achat de broutards pour l'engraissement. Version : juillet 2013 Page 4

5 La fertilisation est limitée pour l'ensemble des s et s'établit en moyenne à 70 kg azote (N) / ha, 8 kg phosphore (P) / ha et 11 kg potassium (K) / ha. Tenant compte que les prairies et fourrages représentent une part importante des assolements, ce niveau de fertilisation reste limité, grâce à la valorisation des effluents d'élevage. Les postes bâtiments et matériels sont plus importants pour les s en polyélevage. Quantité d intrants en moyennepar hectare, selon l Engrais N (kg/ha) Engrais P (kg/ha) Engrais K (kg/ha) Fourrage (tms) Aliment concentré (tms) Emissions de gaz à effet de serre La «ferme Pays de la Loire» dans Dia terre et ses émissions de gaz à effet de serre : répartition des postes en % s laitviande s lait Polyélevage à granivore Granivores herbivores Polyélevage à herbivore Consommation d énergie totale par atelier Le profil énergétique des productions végétales (fourrages et COP) se compose principalement de produits pétroliers (35 à 38%), d engrais (36 à 37%) et d'autres intrants (21%). Il faut en moyenne 1,7 GJ / tms pour les fourrages et 3,5 GJ / tms pour les COP, soit 2 fois plus, ce qui s explique par la nature des produits récoltés (plantes entières ou grains). Le profil énergétique des productions animales (lait, viande bovine et volaille) se compose principalement avec des aliments, des produits pétroliers et d autres intrants (achats d animaux et bâtiments). Il faut en moyenne 4,4 GJ pour 100 kg vif de viande bovins, 0,9 GJ pour 100 kg vif de viande de volaille et 3,8 GJ pour produire 1000 litres de lait. Le premier poste d'émissions de GES est lié à la fabrication d'intrants et matériels. Le second poste est la fermentation entérique. Le troisième poste est la gestion des déjections animales. Ces trois postes, caractéristiques des systèmes d'élevage à dominante bovine, pèsent pour les ¾ du total des émissions de GES. Les émissions des sols agricoles et des énergies directes représentent respectivement 10 et 15%. Tous les systèmes peuvent agir, par leurs pratiques et stratégies d'alimentation, sur l'optimisation des intrants et matériels. Les s granivores ont des leviers pour la réduction des émissions via la gestion des déjections. Les systèmes avec une part de grandes cultures plus importante peuvent également agir plus fortement sur le poste fertilisation. Version : juillet 2013 Page 5

6 Ci-dessous les éléments de détail par poste : Poste «fabrication d'intrants et matériels» : ce poste prépondérant est porté majoritairement par les achats d'aliments (15% des émissions de GES totaux). L'enjeu énergie est donc doublé d'un enjeu GES, particulièrement pour les ateliers granivores. Les achats d'animaux (9%) et la fabrication d'engrais (7%) participent également de manière significative aux émissions de ce poste, en particulier pour les bovins lait, bovins lait-viande et grandes herbivores. Poste «fermentation entérique» : à l'exception des s granivores, le poste fermentation entérique est porté majoritairement par les bovins lait (21% des émissions de GES totaux). Les bovins viande participent aux émissions de GES à hauteur de 7% en moyenne. Poste «déjections animales» : les émissions issues de la gestion des déjections sont issues des porcins (7%), bovins (6%) et volailles (2%). Ce poste est particulièrement important dans les exploitations polyélevages à granivore. Poste «sols agricoles» : l'épandage des engrais minéraux (6%) et des effluents d'élevage (3%) représentent la moitié des émissions du poste. Ce poste a un poids significatif pour les s «grandes herbivores» (28%) et bovins lait-viande (21%). Emissions de GES rapportées à la SAU (tonnes équivalent CO 2/ha) Pistes de réduction des émissions de gaz à effet de serre Les pistes sont diverses. Comme dans l étude «Quelle contribution de l agriculture française à la réduction des émissions de gaz à effet de serre?» (Pellerin S. et al., 2013), elles peuvent être regroupées en plusieurs domaines : - optimisation de la fertilisation azotée ; - stockage du carbone dans le sol et la biomasse ; - modification de la ration des animaux ; - valorisation des effluents pour la production d énergie et réduction des consommations d énergie. Les actions peuvent parfois être engagées conjointement, permettant de réduire les émissions sur différents postes de l atelier bovin et d accroitre la capacité des sols à capter du carbone. Quelques références «Gaz à effet de serre : un enjeu pour les productions bovines en Pays de la Loire» ; Institut de l élevage / Chambre régionale d agriculture Pays de la Loire, mars «Synthèse des bilans PLANETE en Pays de Loire», Chambre régionale d agriculture Pays de la Loire, janvier Pellerin S. Bamière L., Angers D., Béline F., Benoît M., Butault J.P., Chenu C., Colnenne-David C., De Cara S., Delame N., Doreau M., Dupraz P., Faverdin P., Garcia-Launay F., Hassouna M., Hénault C., Jeuffroy M.H., Klumpp K., Metay A., Moran D., Recous S., Sanson E., Savini I., Pardon L., «Quelle contribution de l agriculture française à la réduction des émissions de gaz à effet de serre? Potentiel d atténuation et coût de dix actions techniques.» Synthèse du rapport d étude, INRA (France), 92 p. Version : juillet 2013 Page 6

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