Maîtrise des risques et des crises

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Maîtrise des risques et des crises"

Transcription

1 Maîtrise des risques et des crises Initiation Aïnhoa Paré-Chamontin octobre 2008 février 2009 «Maîtrise des risques et des crises» : Objectifs de ce mini-module «Risques» et «crises» : à la mode Situations que l ingénieur est censé maîtriser, piloter, pour lesquelles il engage sa responsabilité. Ex. 8 mois de prisons pour un directeur Maîtrise = Connaissance approfondie et sûre (d un objet de pensée, d une technique, etc.) ; Faculté de garder le contrôle (de soi, du ballon, etc.). Aïnhoa Paré-Chamontin 1

2 Programme de cette partie Définitions de base Classification, hiérarchisation Sécurité : prévention, protection Moyens pour éviter qu un risque ne se réalise et principes juridiques associés L anticipation La gestion au quotidien Apprentissage de l expérience Quelques définitions Aïnhoa Paré-Chamontin 2

3 Définitions du risque (risk) Codex Alimentarius, 16 e Manuel de Procédure: «fonction de la probabilité d un effet adverse pour la santé et de sa gravité, du fait de la présence d un (de) danger(s) dans un aliment» Règlement CE 178/2002 : «une fonction de la probabilité et de la gravité d'un effet néfaste sur la santé, du fait de la présence d'un danger» Hors alimentation : «éventualité d'un événement ne dépendant pas exclusivement de la volonté des parties [ ] et pouvant causer un dommage» Définition du risque (risk) «Le risque est la possibilité qu un danger s actualise» (Leplat Jacques, 2003, Questions autour de la notion de risque, in: Les risques professionnels : évolutions des approches, nouvelles perspectives, sous la direction de Kouabenan D.R et Dubois M., Octarès éditions, Collection travail & activité humaine) Aïnhoa Paré-Chamontin 3

4 Commençons donc par le commencement Le danger (danger, hazard) : «une propriété intrinsèque à une substance (butane, chlore,...), à un système technique (mise sous pression d'un gaz,...), à une disposition (élévation d'une charge), à un organisme (microbes), etc., de nature à entraîner un dommage sur un élément vulnérable» (Circulaire du 7 octobre 2005 relative aux installations classées, Ministère de l Ecologie) Élément vulnérable (vulnerable element) «Éléments tels que les personnes, les biens ou les différentes composantes de l environnement susceptibles, du fait de l exposition au danger, de subir, en certaines circonstances, des dommages.» (Circulaire du 7 octobre 2005) Synonymes : «cible», «enjeux», «intérêt à protéger», cf. législation sur les installations classées (art. L du Code de l Environnement)... Aïnhoa Paré-Chamontin 4

5 Du danger à l accident (from a hazard to an accident) Danger Elément vulnérable Evénement redouté (dreaded) Du danger à l accident (from a hazard to an accident) Danger Elément vulnérable Situation de danger (hazardous situation) Exposition Mais pas d accident Aïnhoa Paré-Chamontin 5

6 Du danger à l accident (from a hazard to an accident) Danger Elément vulnérable Accident Du danger à l accident (logigramme ou représentation en arbre) (issu de : Desroches A. et al., 2006, Dictionnaire d analyse et de gestion des risques, Hermès-Lavoisier, p.402) Aïnhoa Paré-Chamontin 6

7 Du danger à l accident (autre exemple) Pluie = élément initiateur Effet = crue Habitation = élément vulnérable Torrent = porteur de danger [RAPPEL] Définition du risque (risk) «Le risque est la possibilité qu un danger s actualise» (Leplat Jacques, 2003) Aïnhoa Paré-Chamontin 7

8 De l accident au risque : l introduction d une probabilité Pluie = élément initiateur Risque que maison inondée = 1) Torrent voisin de maison 2) Probabilité d une pluie 3) Probabilité que la pluie entraîne une crue 4) Probabilité que la crue atteigne la maison (intensité suffisante) Torrent = danger Habitation = élément vulnérable Effet = crue De l accident au risque : l introduction d une probabilité «Le risque constitue une potentialité. Il ne se réalise qu à travers ( ) la réalisation d un certain nombre de conditions et la conjonction d un certain nombre de circonstances» (circulaire du 7 octobre 2005) Présence d un danger et d un élément vulnérable Élément(s) initiateur(s) Apparition d effet(s) Atteinte de l élément vulnérable Le risque est donc une conception de l esprit, autrement dit une représentation mentale, une réalité intangible, etc. Aïnhoa Paré-Chamontin 8

9 Soit la formule Risque = Probabilité d occurrence du danger Ces 2 peuvent être liés Intensité des effets Vulnérabilité de la cible Risque = probabilité intensité vulnérabilité aléa (hazard) gravité (severity) Donc : Risque = aléa vulnérabilité Risque = probabilité gravité Risque = aléa vulnérabilité Ex. crue centenale = probabilité intensité = Aïnhoa Paré-Chamontin 9

10 Termes déjà vus Danger Dommage Élément vulnérable Élément initiateur Effet, conséquence / leur intensité Accident Risque = Probabilité Intensité Vulnérabilité Aléa Gravité Programme de cette partie Définitions de base Classification, hiérarchisation Sécurité : prévention, protection Moyens pour éviter qu un risque ne se réalise et principes juridiques associés L anticipation La gestion au quotidien Apprentissage de l expérience Aïnhoa Paré-Chamontin 10

11 Classifications des risques Remarque préalable : chaque classe n est pas hermétique et chaque classification n est pas exhaustive... 1 ère classification : par thème Cf. Réglementation, Organisations... Risques naturels Risques sanitaires Risques technologiques / industriels Risques professionnels Risques terroristes / de malveillance Risques domestiques Risques financiers... Aïnhoa Paré-Chamontin 11

12 Risques naturels (physiques) Inondation ou crue Séisme, raz-de-marée, éruption volcanique Feu de forêt ou incendie Glissement de terrain, coulée de boue Effondrement de terrain (dû à cavité) Sécheresse... Risques technologiques / industriels Ce sont les risques induits par une technologie ou une industrie sur son environnement (y compris les hommes) explosion d une usine (ex. AZF) diffusion de molécules toxiques dans l air (ex. Bhopal) ou dans l eau (ex. PCB) radiation nucléaire (ex. Tchernobyl)... Aïnhoa Paré-Chamontin 12

13 Risques professionnels Risques encourus par des salariés dans le cadre de leur activité professionnelle: à cause d une machine de production (coups, coupures, etc.), à cause d un produit toxique liquide ou gazeux, à cause d un véhicule (accident de circulation) ou de déplacements (chutes ) à cause d attitudes ou mouvements (TMS) à cause de l activité elle-même (agression )... Risques sanitaires Pour la santé humaine Evénements redoutés : maladies aiguës / chroniques Agents porteurs de danger : biologiques (ex. agents infectieux), chimiques (ex. plomb, pesticides ), physiques Sources du danger : aliments d origine animale, aliments d origine végétale, médicaments, xénobiotiques... NB : La consommation alimentaire est aussi source de risques, dits nutritionnels Aïnhoa Paré-Chamontin 13

14 Risques sanitaires Pour la santé végétale Evénements redoutés : maladies pertes de production (ou de vigueur) Objets dangereux : virus, bactéries, champignons, animaux «ravageurs», végétaux concurrents et parasites Pour la santé animale sous catégories similaires aux 2 précédents 1 ère classification : par thème Cf. Réglementation, Organisations... Risques naturels Risques sanitaires Risques technologiques / industriels Risques professionnels Risques terroristes / de malveillance Risques domestiques Risques financiers... Aïnhoa Paré-Chamontin 14

15 Sous-classifications possibles (issu de : Desroches A. et al., 2006, Dictionnaire d analyse et de gestion des risques, Hermès-Lavoisier, p.15) Sous-classifications possibles... Selon la nature du danger : Risques naturels Risques technologiques / industriels Risques Transports Matières Dangereuses Risques terroristes / de malveillance Selon les conséquences : Risques sanitaires Risques financiers Selon les circonstances de l exposition : Risques professionnels Risques domestiques Aïnhoa Paré-Chamontin 15

16 2 e classification possible Dommage ou Crise (cf. Jean-Luc WYBO, 2004, «Maîtriser les risques de dommages et les risques de crise. Le rôle le l'apprentissage organisationnel», Revue Risques) 2 e catégorie : dommage / crise Risques de dommage Ceux vus précédemment Peuvent être (partiellement) anticipés Risques de crise Situations (imprévues) ayant le potentiel de déstabiliser l organisation Si une anticipation est possible ce ne sont alors plus des risques de crise mais des risques d «urgence» (ex. un feu d immeuble pour des pompiers) Aïnhoa Paré-Chamontin 16

17 3 e classification possible Selon la «couverture» financière du risque (de dommage) 3 e classification : selon la «couverture» financière du risque Risque «partagé» = les dommages sont supportés par une collectivité : par des associés (caisse de solidarité, actionnariat ), via les assurances, par les contribuables (l Etat «Providence») Risque «individuel» : On ne peut s en prendre qu à soi-même On assume soi-même les conséquences Aïnhoa Paré-Chamontin 17

18 3 e classification : impact sur les comportements individuels Des études ont montré que les individus prennent davantage de risque si ses conséquences sont supportées par une collectivité = risque d aléa moral D où l instauration d outils économiques et/ou réglementaires : ex. bonus / malus en assurance automobile Actualité : qui prend en charge les dommages des risques suspectables? L Etat ou le producteur du danger? 4 e classification possible Les dimensions psycho-sociologiques du risque Aïnhoa Paré-Chamontin 18

19 4 e classification : psycho-sociologique Risque «réel», «objectif» / Risque «perçu», «subjectif» ex. «crue centennale» ex. l aliment sert à se nourrir, à vivre D où les différences parfois entre les recommandations scientifiques et les politiques publiques décidées, ces dernières essayant de prendre en compte la perception des citoyens... Différences experts / public (Perplex) Aïnhoa Paré-Chamontin 19

20 Opinion négative sur les experts? Les experts scientifiques sont coupés du reste de la société : 33% Les experts scientifiques sont trop spécialisés pour avoir une vue large d un problème : 44% Un expert scientifique n est jamais indépendant : 56% Les experts scientifiques sont trop souvent soumis à des pressions économiques : 82% La participation d associations écologiques lors de la réalisation d une expertise est une bonne chose : 74% Mais les mêmes personnes disent aussi : Les décideurs politiques ne s appuient pas assez sur les experts scientifiques :64% Les décideurs politiques doivent toujours suivre les avis des experts scientifiques : 57% 4 e classification : psycho-sociologique Risque «acceptable» / «inacceptable» si choisi plutôt que subi, si spécifique plutôt que générique, si danger connu plutôt qu inconnu, si conséquence connue plutôt qu inconnue, si gérable plutôt que hors contrôle, NB : un risque choisi par un individu peut entraîner un risque subi pour un autre (ex. tabagisme) Aïnhoa Paré-Chamontin 20

21 4 e classification : impact sur les décisions de gestion des risques Le critère d inacceptabilité d un risque est un facteur fort de prise de décision de maîtrise de ce risque. Malheureusement, la mesure de cette (in)acceptabilité n est pas chose aisée. Des outils de rationalisation des choix ont donc été mis au point. Classer pour agir, Hiérarchiser pour choisir... Tout ne peut pas être traité avec la même intensité ; l homme a des capacités (intellectuelles et de moyens) limitées. Aïnhoa Paré-Chamontin 21

22 Fréquence Exemple routier Accrochage où seule la tôle (et l amour propre) souffre Accident sur l autoroute un jour de brouillard Accident d un camion TMD en centre ville ou tunnel «Zut! J ai abîmé ma portière!» «Carambolage de 6 voitures et 2 camions sur l autoroute A874. Les services de police ont décompté 2 morts et une dizaine de blessés dont plusieurs ont été» «Catastrophe à Tout le centre-ville a été évacué, des dizaines d immeubles détruits, des centaines de morts» Matrice de criticité Gravité Aïnhoa Paré-Chamontin 22

23 Fréquence Fréquence Matrice de criticité Gravité Limites de la matrice de criticité =? Gravité Aïnhoa Paré-Chamontin 23

24 Limites de la hiérarchisation Quelle gravité affecter à un risque méconnu (voire inconnu)? La plus grande imaginable, «au cas où»? Quelle probabilité affecter à un risque méconnu (voire inconnu)? Une faible puisqu il «doit» être rare? Aucune et continuer la réflexion en le considérant comme certain? = approche déterministe Programme de cette partie Définitions de base Classification, hiérarchisation Sécurité : prévention, protection Moyens pour éviter qu un risque ne se réalise et principes juridiques associés L anticipation La gestion au quotidien Apprentissage de l expérience Aïnhoa Paré-Chamontin 24

25 Prévention AgroParisTech - cursus GREF 1 Mercredi 22 octobre 2008 Objectif cherché : la sécurité (safety) Viser la sécurité = diminuer les risques Or Risque = Probabilité Intensité Vulnérabilité gravité Donc viser la sécurité = diminuer la probabilité d occurrence diminuer l intensité des effets diminuer la vulnérabilité des cibles Prévention / Protection Probabilité As Low as Reasonably Possible A.L.A.R.P. Protection Gravité Aïnhoa Paré-Chamontin 25

26 Prévention / Limitation / Protection Danger Barrière de prévention Barrière de limitation Evènement redouté Barrière de protection Cible Principes juridiques face aux risques Risque inconnu / inconnaissable Risque suspecté / suspectable Risque avéré Risque réalisé (ou accident) Principe d exonération de responsabilité Principe de précaution Principe de prudence Principe de prévention Principe de réparation Aïnhoa Paré-Chamontin 26

27 Principe de précaution Selon la Charte de l Environnement : «Art Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d'attributions, à la mise en œuvre de procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage.» Programme de cette partie Définitions de base Classification, hiérarchisation Sécurité : prévention, protection Moyens pour éviter qu un risque ne se réalise et principes juridiques associés L anticipation La gestion au quotidien Apprentissage de l expérience Aïnhoa Paré-Chamontin 27

28 Processus de Maîtrise des risques 1)définition des risques acceptables en fonction de leur gravité et de leur fréquence, 2)identification et appréciation des risques : a.identification des incertitudes et des risques associés, b.analyse des risques, c. évaluation et hiérarchisation des risques, 3)gestion (ou maîtrise-contrôle) des risques : a.définition et consolidation des actions en réduction de risques et évaluation des risques résiduels par rapport aux niveaux des risques tolérables ou acceptables, b.gestion des risques résiduels pour garantir leur maintien au niveau atteint et consolidé. (issu de : Desroches A. et al., 2006, Dictionnaire d analyse et de gestion des risques, Hermès-Lavoisier p.233) Maîtriser les risques : une boucle de progrès Le temps de l anticipation C est le temps de l analyse des risques Prévention, protection, formation Le temps de la vigilance Le système est sous contrôle C est le temps de l écoute du système Déceler les signaux «différents» Le temps de la gestion de l imprévu Le système sort du domaine de contrôle C est le temps de la gestion opérationnelle C est le temps de l innovation : solutions «ad-hoc» C est la matière première de l apprentissage Aïnhoa Paré-Chamontin 28

29 Maîtrise des risques et prévention des crises : un ensemble de processus au sein de l organisation Formations Anticipation des risques Nouveaux services Nouveaux règlements Appropriation Appropriation Vigilance Une boucle de progrès Leçons de l expérience Réactivité Nouvelles compétences Gestion des imprévus Retour d Expérience REX extérieurs (Wybo J.L. 2005) Anticipation = 1 ère phase de maîtrise (issu de : Desroches A. et al., 2006, Dictionnaire d analyse et de gestion des risques, Hermès-Lavoisier p.233) Aïnhoa Paré-Chamontin 29

30 Connaître pour maîtriser Avant la «gestion», il faut donc nécessairement / idéalement, une phase d anticipation : pour connaître le(s) risque(s) que nous serons amenés à gérer : anticiper les événements indésirables, évaluer les vulnérabilité ; pour mettre en place des barrières de prévention, limitation et protection ; pour mettre en place un système qui maintienne ses barrières, qui veille... Analyse de risques (risk assessment) ATTENTION! Domaine sécurité sanitaire des aliments (Codex Alimentarius) : 1. Evaluation des risques 2. Gestion des risques 3. Communication sur les risques Aïnhoa Paré-Chamontin 30

31 «Analyse de risque» = faux ami En sécurité sanitaire des aliments et en santé animale (OIE), l analyse de risque comprend sa gestion. Dans le langage commun, pourtant : Décomposition d'une chose en ses éléments, d'un tout en ses parties. Étude détaillée de quelque chose pour en rendre compte. Appréciation du risque (risk assessment) «Processus informatif et pré-décisionnel regroupant l'identification, l'analyse et l'évaluation du risque. Elle couvre les activités : d'analyse du risque liés aux dangers, aux incertitudes, aux scénarios conduisant à des événements redoutés et à leurs conséquences, de détermination des vulnérabilités par rapport au risque considéré, d'évaluation et hiérarchisation des risques en termes de gravité et de probabilité d'occurrence pour en déduire les actions prioritaires.» (issu de : Desroches A. et al., 2006, Dictionnaire d analyse et de gestion des risques, Hermès-Lavoisier, p.75) Aïnhoa Paré-Chamontin 31

32 Approche systémique : un guide de lecture de la complexité Figure 1 tiré de Noyes et Pérès, revue Techniques de l Ingénieur Approche systémique : un guide de lecture de la complexité Identifier les composants du système Technologie les dispositifs, l outil de production, d action Le réseau d acteurs comportements, formations, autonomie L organisation hiérarchie, documentation, pratiques Aïnhoa Paré-Chamontin 32

33 Approche systémique : un classique, la triple découpe Temps : du passé (causes) au futur (conséquences) Quelle est la conséquence redoutée? Quel est l événement redouté générateur? Quel agencement de causes nécessaire? Quelles autres conséquences? Espace : lieu de l incident, des facteurs influents (répercussion lointaine ) Réseau d acteurs concernés Qui? Quel(s) rôle(s)? Quel(s) chef(s)?... Approche systémique : la situation «cindynique» Les 5 regards de l acteur Données : ce qu il connaît sur la situation Modèles : ce qu il connaît sur les comportements Missions : sa perception de son rôle Règles : le cadre dans lequel il peut agir Échelle de valeurs : sa perception des priorités Les sources de risques associées Les lacunes : absence de connaissance Les incertitudes sur la connaissance les «dissonances» (entre acteurs) Aïnhoa Paré-Chamontin 33

34 Une anticipation à 2 niveaux En phase de conception Analyser : anticiper les défaillances et évaluer la vulnérabilité, Prévenir et protéger : mise en place de «barrières» jusqu à atteindre un risque résiduel acceptable, Organiser : définition d un «système» de gestion des risques. En phase d exploitation Planifier : définir des procédures Lorsqu on est dans un univers connu, contrôlé, prescrit. Défense en profondeur Une démarche d analyse Identifier les «Evénements redoutés» Rechercher les causes et les conséquences de ces E.R. Une démarche d anticipation Placer des «barrières» - de prévention (causes) - de protection (effets). Les barrières sont : - techniques - humaines - organisationnelles Cause Cause BC Cause et BC ou ER BE Effet Effet Aïnhoa Paré-Chamontin 34

35 Définition des barrières de sécurité Articulation et cohérence des barrières Défense en profondeur Anticiper les risques de dommages On connaît les dommages potentiels Les risques ont été analysés : causes et conséquences On a mis en place des parades Mesures de prévention, de protection, de formation Il existe des «porteurs de risque» Industriels, services de l Etat,... Les responsabilités et les rôles sont définis On construit des réponses Plans, procédures d urgence Moyens de prévention, de lutte et de protection Exercices périodiques avec les acteurs Aïnhoa Paré-Chamontin 35

36 Anticiper les risques de crise Identifier à l avance les sources de débordement Les limites des plans (rôle principal des exercices) La contraction du temps la vitesse des événements plus grande que la vitesse de l action La dilatation de l espace le problème s étend à de nouveaux territoires La dilatation du réseau d acteurs Le symptôme du «ça va le faire» des acteurs gèrent au-delà de leurs possibilités : pas d alerte précoce Détecter au plus vite les changements de contexte Des phénomènes ex : feu industriel - intervention - fuite d un bac - pollution De la perception de la situation ex : problème technique - émotion - débat dans les médias Prévenir les risques de crise Eviter les dissonances entre acteurs Organiser la gestion de l information Tableau de situation commun : événements, actions, ressources Agenda des tâches en cours : source, priorité, responsable Points réguliers et échanges cycliques (COD - PCO - terrain - services) Organiser la communication vers les médias, vers le public Identifier des «acteurs-transmetteurs» Légitimer les lanceurs d alerte par leur compétence reconnue Recueil de signaux faibles «à la source» Relais d information vers le terrain et la population Estimer l état de dégradation de la situation Conformité aux scénarios prévus Ressources engagées / ressources disponibles Existence d experts, de référents dans les domaines concernés Aïnhoa Paré-Chamontin 36

37 Programme de cette matinée Rapides révisions 2 autres définitions : Sécurité / Sûreté Moyens pour éviter qu un risque ne se réalise et principes juridiques associés L anticipation La gestion au quotidien... Apprentissage de l expérience Maîtrise des risques et prévention des crises : de l anticipation à la vigilance Anticipation des risques Appropriation Vigilance Aïnhoa Paré-Chamontin 37

38 Organiser la vigilance Situations prévues lors de l analyse des risques On sait ce que l on cherche à voir : causes et effets connus : surveillance des précurseurs barrières en place : surveillance de leur disponibilité Vigilance focalisée : sensible à «l aspect» InVS, Vigilance météorologique, réseaux de capteurs Situations imprévues et/ou inconnues On ne sait pas ce que l on doit regarder Toute information inhabituelle est intéressante C est peut-être un précurseur, événement initiateur. C est peut-être un signe de défaillance d une barrière. Vigilance «ouverte» : sensible au «changement» Acteurs-transmetteurs, réseaux de sentinelles Maîtrise des risques et prévention des crises : de la vigilance à la gestion des imprévus Anticipation des risques Appropriation Vigilance Réactivité Gestion des imprévus Aïnhoa Paré-Chamontin 38

39 La gestion des imprévus Avant Apprendre des crises passées (ici et ailleurs) Et si c était arrivé chez nous, qu aurions-nous fait? Se préparer en organisant des exercices «pédagogiques» Réagir rapidement aux signaux émis par la vigilance Pendant Vigilance focalisée : surveiller ce que l on connaît Vigilance ouverte : être attentif à ce qui est différent Faire appel à l expertise Expertise scientifique-technique pour limiter les incertitudes Mobiliser tous les acteurs pour restaurer la confiance Développer l implication des dirigeants Valoriser les solutions ad hoc quand plans inadaptés Communiquer sur les problèmes et les actions en cours Maîtrise des risques et prévention des crises : de la gestion à l anticipation Anticipation des risques Appropriation Appropriation Vigilance Leçons de l expérience Réactivité Retour d Expérience Gestion des imprévus Aïnhoa Paré-Chamontin 39

40 Programme de cette matinée Rapides révisions 2 autres définitions : Sécurité / Sûreté Moyens pour éviter qu un risque ne se réalise et principes juridiques associés L anticipation La gestion au quotidien... Apprentissage de l expérience Apprendre de l expérience Une connaissance riche Sur les faiblesses techniques et les erreurs Les plans à améliorer Les ressources à acquérir ou à adapter Le formations à mettre en place Mais surtout sur les forces du système Les barrières de prévention et de protection qui ont fonctionné Les acteurs et les groupes d acteurs qui ont émergé Les modes d organisation «ad-hoc» qui se sont révélés adaptés Aïnhoa Paré-Chamontin 40

41 Apprentissage : individuel et collectif De l image mentale à l expérience individuelle Mémoire épisodique : garde la dynamique d évolution Une suite de réactions à des événements, à des situations De l analyse aux enseignements tirés : le débriefing L objectif est d améliorer la prévention et la protection La priorité va aux actions correctives, à la recherche d erreurs Enseignements «Atomes» d'expérience Analyse Apprentissage collectif Gestion des risques Apprentissage individuel Analyse individuelle Débriefing Image mentale Apprendre : du tacite à l explicite La connaissance est difficile à appréhender Diffuse, individuelle, tacite Elle ne se révèle qu à l occasion d incidents ou de crises Elle est liée aux notions de d erreur, de sanction Elle forme l expérience individuelle des acteurs Gestion de la connaissance Y accéder : un climat de confiance et des opportunités La partager : représentation commune et communication Du tacite à l explicite : des outils de REX S entretenir avec tous les acteurs, à tous niveaux Garantir la confidentialité et factualiser-contextualiser Valoriser les bonnes initiatives ou idées (réunion miroir) Aïnhoa Paré-Chamontin 41

42 Retour d expérience et culture du risque / de sécurité Comment favoriser l apprentissage? En regroupant les expériences individuelles Par un processus d échange et de dialogue Aider les acteurs Les faire parler de ce qu ils ont vécu, ressenti Valoriser l expertise de tous Renforcer le dialogue entre acteurs Faire participer les différents niveaux de hiérarchie et les différentes organisations Par le REX, l accident ou la crise peuvent devenir des opportunités de réflexion, d apprentissage, de progrès. Le rôle des exercices dans l apprentissage Apprendre la gestion des urgences et des crises? Il faut acquérir des savoirs, savoirs-faire et savoirs-être On apprend des situations de crise, mais elles sont rares Les exercices : une préparation aux situations imprévues Période adaptée à la durée des postes de direction... Les acteurs de l exercice apprennent «leurs gestes» Savoir faire les gestes prévus dans les plans d intervention Introduire des «acteurs observateurs» dans l exercice Chargés d observer un cadre, une mission ou un «lieu» En recul par rapport à l action : observer les attitudes Organiser une synthèse pour tirer des leçons ensemble Faire une analyse croisée des différents «regards» Identifier les facteurs organisationnels favorables ou aggravants Aïnhoa Paré-Chamontin 42

43 En guise de conclusion La prévention des crises : une démarche de progrès Anticiper les risques de dommages : identifier les dangers et cibles potentielles de crise : évaluer le potentiel de débordement Organiser la vigilance Surveiller ce à quoi on peut s attendre Détecter les changements et les événements inhabituels Gérer les situations imprévues Gestion opérationnelle : planification et adaptation Apprendre des incidents, crises et exercices Adapter le retour d expérience au potentiel d apprentissage Valider et partager la connaissance Utiliser les enseignements pour améliorer l anticipation Maîtrise des risques et prévention des crises : une boucle alimentée aussi de l extérieur Formations Anticipation des risques Nouveaux services Nouveaux règlements Appropriation Appropriation Vigilance Une boucle de progrès Leçons de l expérience Réactivité Nouvelles compétences Gestion des imprévus Retour d Expérience REX extérieurs Aïnhoa Paré-Chamontin 43

44 Une démarche transversale Sciences de l ingénieur Modéliser les phénomènes Instrumenter les systèmes techniques Concevoir des dispositifs de prévention et protection Développer des systèmes d information Sciences humaines Modéliser les formes d organisation Observer les comportements des acteurs Concevoir des systèmes de management et formation Organiser les flux de communication «Bonus» Diagramme de représentation des termes vus : danger, vulnérabilité, accident, risque, dommage Courbe de Farmer (fréquence/gravité) 2 autres définitions : Sécurité / Sûreté L analyse de risques (au sens du Codex alimentariux) Exemple : l APR (risque industriel) Gérer les risques au-delà des certitudes Aïnhoa Paré-Chamontin 44

45 Risque : Danger Cible Accident Existence Présence Opportunité Risque : Dommage : Intensité Vulnérabilité Occurrence Intensité Vulnérabilité Intensité du Danger Vulnérabilité de la cible Opportunité d accident Risque Occurrence d accident Dommage temps Hiérarchiser par fréquence/gravité Aïnhoa Paré-Chamontin 45

46 Objectif cherché : la sécurité (safety) «Situation dans laquelle se trouvent des personnes, biens ou activités, à l abri de (certains) risques» (Jacques Charbonnier, 2004) Sécurité sûreté (de fonctionnement) Performance d un système caractérisé par sa fiabilité, sa maintenabilité, sa disponibilité et sa sécurité. (issu de : Desroches A. et al., 2006, Dictionnaire d analyse et de gestion des risques, Hermès-Lavoisier, p.422) Aïnhoa Paré-Chamontin 46

47 Fiabilité (reliability) Disponibilité (availability) Maintenabilité (maintainability) Fiabilité : Aptitude d un système à accomplir une fonction requise dans des conditions données pendant un intervalle de temps donné. Disponibilité : Aptitude d une entité à être en état d accomplir une fonction requise dans des conditions données, à un instant donné. Maintenabilité : Dans des conditions données d utilisation, aptitude d un élément ou d un système à être rétabli dans un état dans lequel il peut accomplir une fonction donnée lorsque le supports logistique est assuré. (issu de : Desroches A. et al., 2006, Dictionnaire d analyse et de gestion des risques, Hermès-Lavoisier) Analyse de risques (risk assessment) ATTENTION! Domaine sécurité sanitaire des aliments (Codex Alimentarius) : 1. Evaluation des risques 2. Gestion des risques 3. Communication sur les risques Aïnhoa Paré-Chamontin 47

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de l exécution de leur travail (M.B. 31.3.

Arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de l exécution de leur travail (M.B. 31.3. Arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de l exécution de leur travail (M.B. 31.3.1998) Modifié par: (1) arrêté royal du 3 mai 1999 relatif aux missions et

Plus en détail

La cartographie des risques outil fédérateur de pilotage: exemple d'application dans un groupement d'établissements. Marc MOULAIRE

La cartographie des risques outil fédérateur de pilotage: exemple d'application dans un groupement d'établissements. Marc MOULAIRE La cartographie des risques outil fédérateur de pilotage: exemple d'application dans un groupement d'établissements. Marc MOULAIRE Définitions Successivement la cartographie a été: L'Art de dresser les

Plus en détail

PREVENTION EVALUATION ET MANAGEMENT DU RISQUE SOCIAL

PREVENTION EVALUATION ET MANAGEMENT DU RISQUE SOCIAL Développer, Optimiser, Maintenir la Performance de lhomme et de lentreprise PREVENTION EVALUATION ET MANAGEMENT DU RISQUE SOCIAL Le «Risque Social» doit être pris en charge comme nimporte quel autre type

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

ASSISES DU RISQUE PMI 12 Juin 2008. www.triadis.fr. Management des situations de crise. S organiser. Communiquer. Patrick PIZA

ASSISES DU RISQUE PMI 12 Juin 2008. www.triadis.fr. Management des situations de crise. S organiser. Communiquer. Patrick PIZA ASSISES DU RISQUE PMI 12 Juin 2008 Management des situations de crise www.triadis.fr S organiser Communiquer Patrick PIZA LES MISSIONS CONSEIL L ÉQUIPE TRIADIS 5 consultants seniors - 2 assistantes 3 consultants

Plus en détail

POLITIQUE EN MATIERE DE SANTE SECURITE AU TRAVAIL (SST)

POLITIQUE EN MATIERE DE SANTE SECURITE AU TRAVAIL (SST) POLITIQUE EN MATIERE DE SANTE SECURITE AU TRAVAIL (SST) Etapes Actions Pilote de l action Description et type de documents 1 Définition d une politique Santé Sécurité au Travail Top Management + externe

Plus en détail

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits 2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose

Plus en détail

RISQUES MAJEURS. www.vivre-a-niort.com. Notice d information sur la prévention des risques majeurs À NIORT. Toutes les informations sur

RISQUES MAJEURS. www.vivre-a-niort.com. Notice d information sur la prévention des risques majeurs À NIORT. Toutes les informations sur LES RISQUES MAJEURS Notice d information sur la prévention des risques majeurs À NIORT Toutes les informations sur Définition des Risques majeurs Quels risques à Niort? Le territoire de la commune se trouve

Plus en détail

360 feedback «Benchmarks»

360 feedback «Benchmarks» 360 feedback «Benchmarks» La garantie d un coaching ciblé Pour préparer votre encadrement aux nouveaux rôles attendus des managers, Safran & Co vous propose un processus modulable, adapté aux réalités

Plus en détail

Organisation de la gestion de crise à Mayotte. Préfecture de Mayotte- SIDPC Mise à jour août 2011

Organisation de la gestion de crise à Mayotte. Préfecture de Mayotte- SIDPC Mise à jour août 2011 Organisation de la gestion de crise à Mayotte Préfecture de Mayotte- SIDPC Mise à jour août 2011 SOMMAIRE INTRODUCTION AVANT LA CRISE PENDANT LA CRISE APRES LA CRISE 2 Service interministériel de défense

Plus en détail

Le Plomb dans l eau AGENCE NATIONALE POUR L AMÉLIORATION DE L HABITAT

Le Plomb dans l eau AGENCE NATIONALE POUR L AMÉLIORATION DE L HABITAT Le Plomb dans l eau De quoi s agit-il? De quoi parle-t-on? Où le trouve-t-on? Quelle est son origine? Responsabilités Quels sont les effets néfastes du plomb dans l eau sur la santé? Comment les détecter?

Plus en détail

Recours aux entreprises extérieures

Recours aux entreprises extérieures RECOMMANDATION R429 Recommandations adoptées par le Comité technique national de la chimie, du caoutchouc et de la plasturgie le 21 novembre 2006. Cette recommandation annule et remplace la recommandation

Plus en détail

Recherche sur les appartements intelligents destinés aux personnes présentant une déficience intellectuelle

Recherche sur les appartements intelligents destinés aux personnes présentant une déficience intellectuelle Recherche sur les appartements intelligents destinés aux personnes présentant une déficience intellectuelle Dany Lussier-Desrochers Université du Québec à Trois-Rivières Rencontres Franco-Québécoises 21

Plus en détail

Une crise serait un «changement brutal et

Une crise serait un «changement brutal et Une crise serait un «changement brutal et soudain entre deux états, qui provoque une rupture d'équilibre». Marle Hélène Westphallen, (1994) «La cybercriminalité recouvre toute activité illégale et irrégulière

Plus en détail

Convention relative : - aux échanges de données d'exploitation et de sécurité routière - à la gestion des crises routières. pour le département de

Convention relative : - aux échanges de données d'exploitation et de sécurité routière - à la gestion des crises routières. pour le département de Convention relative : - aux échanges de données d'exploitation et de sécurité routière - à la gestion des crises routières pour le département de entre L'État, représenté par M.., Préfet d., et La Direction

Plus en détail

La gestion des situations de crise

La gestion des situations de crise agir sur le climat scolaire La gestion des situations de crise Enjeux et procédures Daniel Simon EMS Académie de Montpellier 06 32 82 73 73 daniel.simon@ac-montpellier.fr Sommaire Propos liminaires Avant

Plus en détail

isrs 7 Améliorer la performance Sécurité, Environnement et Opérationnelle

isrs 7 Améliorer la performance Sécurité, Environnement et Opérationnelle isrs 7 Améliorer la performance Sécurité, Environnement et Opérationnelle 2 isrs 7 : pour la santé de votre entreprise Pour répondre à l accroissement des multiples exigences de vos Parties Intéressées,

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

1 - Qu est-ce qu une mission, comment déterminer son contenu et qui va les accomplir?

1 - Qu est-ce qu une mission, comment déterminer son contenu et qui va les accomplir? FICHE N 20 : LES MISSIONS DE TERRAIN À ASSURER Pour assurer la mise en œuvre des missions de sauvegarde, il est nécessaire de disposer d intervenants de terrain. En fonction des phénomènes, de la situation,

Plus en détail

Programme des épreuves des concours externes de recrutement des personnels techniques et administratifs de recherche et de formation

Programme des épreuves des concours externes de recrutement des personnels techniques et administratifs de recherche et de formation G1 Recrutements des assistants de recherche et de formation...2 G1.1 Assistant gestion de données patrimoniales...2 G1.2 Assistant technique en génie climatique...2 G1.3 Assistant technique en électricité...2

Plus en détail

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique?

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Note de position de CARE sur le changement climatique Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Le changement climatique représente une menace sans précédent pour les populations des pays en

Plus en détail

3/ Caractéristiques ET leçons essentielles de la communication de crise. 3 A/ Les caractéristiques de la communication de crise 22/11/2014

3/ Caractéristiques ET leçons essentielles de la communication de crise. 3 A/ Les caractéristiques de la communication de crise 22/11/2014 1/ Communication et organisations 2/ Les théories de la communication et la 3/ Caractéristiques ET leçons essentielles de la communication de 3/ Caractéristiques et leçons essentiellesde la 4/ Communication,

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

La gestion des risques en hygiène hospitalière

La gestion des risques en hygiène hospitalière La gestion des risques en hygiène hospitalière Rappels des fondamentaux Dr J-L. Quenon Comité de Coordination de l Évaluation Clinique et de la Qualité en Aquitaine Séminaire de la SF2H, 19 novembre 2013,

Plus en détail

Sur la gestion de la crise en temps réel : Résumé des interventions lors de la table ronde :

Sur la gestion de la crise en temps réel : Résumé des interventions lors de la table ronde : Journée COTITA gestion des crises routières 28 mai 2009 page 1/5 Résumé des interventions lors de la table ronde : Sur la gestion de la crise en temps réel : Question posée au CRICR RA/A : «Face à certains

Plus en détail

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION TOUT PUBLIC 1. Source de rayonnements ionisants 2. Les différents rayonnements ionisants et leur capacité à traverser le corps humain 3. Ecran de protection absorbant

Plus en détail

Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement

Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement Depuis la création de Syngenta en 2000, nous avons accordé la plus haute importance à la santé, à la sécurité et à l environnement (SSE) ainsi qu

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

Définir une politique de maintenance et sa stratégie de mise en œuvre de responsabilités

Définir une politique de maintenance et sa stratégie de mise en œuvre de responsabilités Chapitre 1 Définir une politique de maintenance et sa stratégie de mise en œuvre de responsabilités La politique de maintenance, entre prévention et correction 25 f Qu est-ce que le «préventif» et le «correctif»?

Plus en détail

ANALYSE DE RISQUE AVEC LA MÉTHODE MEHARI Eric Papet e.papet@dev1-0.com Co-Fondateur SSII DEV1.0 Architecte Logiciel & Sécurité Lead Auditor ISO 27001

ANALYSE DE RISQUE AVEC LA MÉTHODE MEHARI Eric Papet e.papet@dev1-0.com Co-Fondateur SSII DEV1.0 Architecte Logiciel & Sécurité Lead Auditor ISO 27001 ANALYSE DE RISQUE AVEC LA MÉTHODE MEHARI Eric Papet e.papet@dev1-0.com Co-Fondateur SSII DEV1.0 Architecte Logiciel & Sécurité Lead Auditor ISO 27001 PLAN Introduction Générale Introduction MEHARI L'analyse

Plus en détail

Agir face aux risques sanitaires. Pour un pacte de confiance William Dab et Danielle Salomon

Agir face aux risques sanitaires. Pour un pacte de confiance William Dab et Danielle Salomon Agir face aux risques sanitaires. Pour un pacte de confiance William Dab et Danielle Salomon La sécurité sanitaire est-elle garantie en France? SFSE 29.11.2013 SFSE - 29.11.2013 2 Introduction Les crises,

Plus en détail

Bureau du surintendant des institutions financières. Audit interne des Services intégrés : Services de la sécurité et de l administration

Bureau du surintendant des institutions financières. Audit interne des Services intégrés : Services de la sécurité et de l administration Bureau du surintendant des institutions financières Audit interne des Services intégrés : Services de la sécurité et de l administration Avril 2014 Table des matières 1. Contexte... 3 2. Objectif, délimitation

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

Comité Drôme Ardèche de Badminton Compte-rendu formation Maïf 18 novembre 2014

Comité Drôme Ardèche de Badminton Compte-rendu formation Maïf 18 novembre 2014 Comité Drôme Ardèche de Badminton Compte-rendu formation Maïf 18 novembre 2014 Responsabilités et assurances dans le domaine du sport Présentation de la maïf La Maïf est le 1 er assurées. assureur des

Plus en détail

Les risques liés à l activité de l entreprise : quels outils pour les identifier?

Les risques liés à l activité de l entreprise : quels outils pour les identifier? Les risques liés à l activité de l entreprise : quels outils pour les identifier? Alger, le 23-24 Novembre 2009 Présentée par: Mlle Amina NADJI Doctorante en 3ème année sciences économiques (CRIISEA, Centre

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE : SANTE ET SECURTE AU TRAVAIL

FICHE TECHNIQUE : SANTE ET SECURTE AU TRAVAIL SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Mesurer et prévenir les risques professionnels Liés aux conditions générales de travail, les risques professionnels font peser sur les salariés la menace d une altération de

Plus en détail

LA METHODE DE L'ARBRE DES CAUSES

LA METHODE DE L'ARBRE DES CAUSES LA METHODE DE L'ARBRE DES CAUSES ANALYSER LES INCIDENTS/ACCIDENTS LA METHODE DE L'ARBRE DES CAUSES Par Jean-Pierre HECKMANN D'après un document de l'iuta de l'université de Bordeaux SOMMAIRE I. HISTORIQUE

Plus en détail

Prévention Santé Environnement

Prévention Santé Environnement Prévention Santé Environnement Architecture générale Préambule Le référentiel de l'enseignement de Prévention Santé Environnement remplace le programme de Vie Sociale et Professionnelle en CAP. L enseignement

Plus en détail

s é c u r i t é Conférence animée par Christophe Blanchot

s é c u r i t é Conférence animée par Christophe Blanchot s é c u r i t é i n f o r m a t i q u e La sécurité des systèmes d information Conférence animée par Christophe Blanchot Tour de table Présentation Nom, prénom, promotion Entreprise et fonction Expérience(s)

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Les services publics locaux de l environnement : des services discrets mais moteurs de développement Depuis leur mise en

Plus en détail

Qualité Sécurité Environnement

Qualité Sécurité Environnement Qualité Sécurité Environnement FORMATION AUDIT CONSEIL EXPERTISE >> Catalogue 2014 Nos innovations: e-learning, évaluation des compétences personnalisation Formation Hygiène Alimentaire ISO 9001 : 2008...

Plus en détail

Gestion des risques liés aux systèmes d'information, dispositif global de gestion des risques, audit. Quelles synergies?

Gestion des risques liés aux systèmes d'information, dispositif global de gestion des risques, audit. Quelles synergies? Gestion des risques liés aux systèmes d'information, dispositif global de gestion des risques, audit. Quelles synergies? gil.delille@forum-des-competences.org Agenda Les enjeux liés aux systèmes d information

Plus en détail

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire Vous êtes visé Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire Prévenir les vols ou les effets d un vol sur les employés Rôle de la direction de la succursale Désigner un

Plus en détail

Systèmes et réseaux d information et de communication

Systèmes et réseaux d information et de communication 233 DIRECTEUR DES SYSTÈMES ET RÉSEAUX D INFORMATION ET DE COMMUNICATION Code : SIC01A Responsable des systèmes et réseaux d information FPESIC01 Il conduit la mise en œuvre des orientations stratégiques

Plus en détail

Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence. Synthèse

Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence. Synthèse Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence Synthèse SYNTHESE L incertitude est une donnée intrinsèque à la vie de toute organisation. Aussi l un des principaux défis pour la direction

Plus en détail

L évaluation des risques professionnels

L évaluation des risques professionnels LE POINT DES CONNAISSANCES SUR ED 5018 L employeur a l obligation d assurer la sécurité et de protéger la santé de ses salariés. Il dispose pour ce faire d un des principes de prévention énoncé dans le

Plus en détail

Ligue contre la Violence Routière

Ligue contre la Violence Routière Ligue contre la Violence Routière La Ligue contre la violence routière, notre confrère français, vient de lancer la voiture citoyenne. Elle tient compte aussi bien de la protection de l environnement que

Plus en détail

Principe et règles d audit

Principe et règles d audit CHAPITRE 2 Principe et règles d audit 2.1. Principe d audit Le principe et les règles d audit suivent logiquement l exposé précédent. D abord, comme dans toute branche de l activité d une entreprise, l

Plus en détail

Conseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail

Conseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail Conseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail Document réalisé avec l aide de Philippe BIELEC, Ingénieur Conseil à la Direction des risques professionnels de la

Plus en détail

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde Fiche prolongement 6 Du lien entre environnement et développement au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde 20% de la population mondiale consomme 87 % des ressources

Plus en détail

Cohésion d Equipe - Team Building

Cohésion d Equipe - Team Building Public concerné : Cadres et cadres supérieurs. Cohésion d Equipe - Team Building Objectifs : Comprendre les mécanismes de fonctionnement d une équipe. Comprendre les rôles de chacun et le rôle de l encadreur.

Plus en détail

Etat des risques naturels, miniers et technologiques

Etat des risques naturels, miniers et technologiques Etat des risques naturels, miniers et technologiques En application des articles L125-5 et R125-26 du code de l'environnement. Référence : 15/IMO/0204 Date de réalisation : 16 avril 2015 (Valable 6 mois)

Plus en détail

L analyse de risques avec MEHARI

L analyse de risques avec MEHARI L analyse de risques avec MEHARI Conférence Clusif : MEHARI 2010 Marc Touboul - marc.touboul@bull.net Responsable du Pôle Conseil Organisation SSI Bull, 2010 agenda Bull Pôle Conseil SSI Un exemple de

Plus en détail

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent 1 Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent Mini livre gratuit Sherpa Consult Bruxelles, Mai 2012 Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction

Plus en détail

INTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1

INTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1 LES FICHES OUTILS RESSOURCES HUMAINES L évaluation 360 Feed-back INTRODUCTION Aujourd hui les ressources humaines sont considérées par les entreprises comme un capital. La notion de «capital humain» illustre

Plus en détail

ENQUÊTE SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS

ENQUÊTE SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS ENQUÊTE SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS Cette étude a été réalisée auprès de six entreprises de transport urbain de voyageurs, sur le territoire de la CINOR, sur la base des déclarations des

Plus en détail

De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage. La vision familiale. Série 1, numéro 1

De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage. La vision familiale. Série 1, numéro 1 De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage La vision familiale Série 1, numéro 1 En l espace de 25 ans, le profil de la famille québécoise s est transformé de

Plus en détail

Eric CIOTTI Président du Conseil général des Alpes-Maritimes

Eric CIOTTI Président du Conseil général des Alpes-Maritimes A sa création, en 2005, la FORCE 06, rattachée à l ONF, constituait une unité de forestiers-sapeurs dédiée aux travaux d entretien des infrastructures de Défense des Forêts Contre l Incendie (DFCI) et

Plus en détail

A.3 Les méthodes : L applicabilité

A.3 Les méthodes : L applicabilité SOMMAIRE A. Première partie A.1 Ingénierie système : du besoin au système (produit/service) A.2 SDF, Maintenance et concepts sous-jacents A.3 Les méthodes : L applicabilité A.4 GMAO = GM + AO B. Deuxième

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

HSE MONITOR GESTION DU SYSTÈME DE MANAGEMENT. 8 modules de management intégrés. www.red-on-line.net

HSE MONITOR GESTION DU SYSTÈME DE MANAGEMENT. 8 modules de management intégrés. www.red-on-line.net HSE MONITOR GESTION DU SYSTÈME DE MANAGEMENT 8 modules de management intégrés www.red-on-line.net www.red-on-line.net HSE MONITOR GESTION DU SYSTÈME DE MANAGEMENT 1. 2. 3. 1. 4. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 5. 1.

Plus en détail

Atelier A7. Audit de la gestion globale des risques : efficacité ou conformité?

Atelier A7. Audit de la gestion globale des risques : efficacité ou conformité? Atelier A7 Audit de la gestion globale des risques : efficacité ou conformité? 1 Intervenants Jean-Pierre Hottin Associé, PWC jean-pierre.hottin@fr.pwc.com Annie Bressac Directeur de l audit et du contrôle

Plus en détail

Prévention des risques: des experts vous conseillent

Prévention des risques: des experts vous conseillent Prévention des risques: des experts vous conseillent Bienvenue Est-il important pour vous de prévenir les risques et assurer par là-même la durabilité de votre entreprise? Est-il important pour vous de

Plus en détail

D.I.C.R.I.M. DOCUMENT D INFORMATIONS COMMUNAL SUR LES RISQUES MAJEURS LES BONS REFLEXES EN CAS DE RISQUES MAJEURS

D.I.C.R.I.M. DOCUMENT D INFORMATIONS COMMUNAL SUR LES RISQUES MAJEURS LES BONS REFLEXES EN CAS DE RISQUES MAJEURS D.I.C.R.I.M. DOCUMENT D INFORMATIONS COMMUNAL SUR LES RISQUES MAJEURS LES BONS REFLEXES EN CAS DE RISQUES MAJEURS Les incendies de forêts ou les inondations sont les principaux risques majeurs qui peuvent

Plus en détail

Le risque inondation : comment s en protéger?

Le risque inondation : comment s en protéger? Franck Boston PRÉVENTION ET SÉCURITÉ Le risque inondation : comment s en protéger? RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Liberté Égalité Fraternité Le principal risque naturel susceptible d affecter l Île-de-France est

Plus en détail

CATALOGUE DE FORMATIONS 2014 2015

CATALOGUE DE FORMATIONS 2014 2015 CATALOGUE DE FORMATIONS 2014 2015 Professionnels de l alimentation 06.47.75.88.57 HQSA Consulting contact@hqsafrance.fr Numéro de déclaration de prestataire de formation : SIRET SIRET : 804 : 284 284 420

Plus en détail

L analyse de risque des ESP dans les études d ingénierie d unités industrielles «Pétrole & Gaz».

L analyse de risque des ESP dans les études d ingénierie d unités industrielles «Pétrole & Gaz». L analyse de risque des ESP dans les études d ingénierie d unités industrielles «Pétrole & Gaz». Bruno LEQUIME, Département HSE Etudes. Sommaire I. Introduction la DESP et le contexte international. II.

Plus en détail

Aujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs.

Aujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs. MANAGERS : COMMENT PRENEZ-VOUS EN CHARGE LES CONFLITS? AUTO-EVALUEZ-VOUS! Dans un contexte économique morose et qui perdure, nous sommes confrontés à un grand nombre de difficultés et de frustrations.

Plus en détail

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence La sécurité s'exprime par plusieurs aspects : maintien de la tranquillité et de l'ordre public, sauvegarde de la sécurité

Plus en détail

Système de management H.A.C.C.P.

Système de management H.A.C.C.P. NM 08.0.002 Norme Marocaine 2003 Système de management H.A.C.C.P. Exigences Norme Marocaine homologuée par arrêté du Ministre de l'industrie, du Commerce et des Télécommunications N 386-03 du 21 Février

Plus en détail

Etat des risques naturels et technologiques

Etat des risques naturels et technologiques Etat des risques naturels et technologiques En application des articles L125-5 et R125-26 du code de l'environnement. Commande n 3505 Date de réalisation : 23 septembre 2011 (Valable 6 mois) Mode COMMANDE

Plus en détail

Outils et moyens pour implanter la continuité des opérations dans votre organisation

Outils et moyens pour implanter la continuité des opérations dans votre organisation Outils et moyens pour implanter la continuité des opérations dans votre organisation Colloque sur la sécurité civile, 15 février 2012 Mariette Trottier Ministère du Développement économique, de l Innovation

Plus en détail

Catastrophes naturelles. Prévention. assurance. M i s s i o n R i s q u e s N a t u r e l s

Catastrophes naturelles. Prévention. assurance. M i s s i o n R i s q u e s N a t u r e l s Catastrophes naturelles Prévention et assurance 420 communes inondées en 2 jours dans le sud-est en septembre 2002. 3 milliards d euros : coût des inondations de septembre 2002 et décembre 2003. 130 000

Plus en détail

Formations dédiées aux acteurs du logement social

Formations dédiées aux acteurs du logement social Gestion et communication de crise Formations dédiées aux acteurs du logement social Arjuna est un cabinet conseil dédié, depuis 1993, à la gestion et la communication de crise. Lors des formations qu ils

Plus en détail

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. ANNEXE FICHE 10 : NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. I. MESURES PRISES AU NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE 1.

Plus en détail

Chargé(e) d Accueil. La filière certifications de l afpols

Chargé(e) d Accueil. La filière certifications de l afpols Chargé(e) d Accueil La filière certifications de l afpols l école L afpols conçoit et met en œuvre depuis plus de 20 ans des cycles de formations qualifiantes pour répondre aux besoins de professionnaliser

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G KR-G Page 1 de 5 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PRÉPARATION ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE 1.1 Identificateur de produit : Nom du produit : KR-G 1.2 Utilisations identifiées pertinentes de la substance

Plus en détail

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR :

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : IDENTIFICATION DU POSTE : Titre de la fonction : Conducteur Ambulancier SMUR*. Etablissement : Centre Hospitalier Régional Universitaire de Brest. Service

Plus en détail

Dossier de presse. L Anses lance son nouveau site Internet

Dossier de presse. L Anses lance son nouveau site Internet Dossier de presse L Anses lance son nouveau site Internet Diffuser-Expliquer-Partager www.anses.fr Contact presse : Elena Séité 01 49 77 27 80 elena.seite@anses.fr www.anses.fr Sommaire : L Anses lance

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L AMF ET RTE

CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L AMF ET RTE CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L AMF ET RTE CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE ET RTE Entre L Association des Maires de France, sise 41 quai d Orsay, 75343 Paris cedex

Plus en détail

Lloyd s City Risk Index 2015-2025

Lloyd s City Risk Index 2015-2025 Lloyd s City Risk Index 2015-2025 lloyds.com/cityriskindex Synthèse A propos du Lloyd s Le Lloyd s est le seul marché de l assurance et de la réassurance spécialisé au monde à proposer une combinaison

Plus en détail

PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE COMMUNE DE PUNAAUIA PARTIE 2: OPERATIONNELLE

PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE COMMUNE DE PUNAAUIA PARTIE 2: OPERATIONNELLE 2011 PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE COMMUNE DE PUNAAUIA PARTIE 2: OPERATIONNELLE SOMMAIRE SOMMAIRE 2 DECLENCHEMENT DU PCS 3.1 ROLE ET OBJECTIFS DU PLAN 3.2 MODALITES DE DECLENCHEMENT DES DIFFERENTES ALERTES

Plus en détail

Contexte général. Objectifs de ce cours. L intervenant. Plan du cours. Pourquoi La Gestion des Risques Contexte Général

Contexte général. Objectifs de ce cours. L intervenant. Plan du cours. Pourquoi La Gestion des Risques Contexte Général Objectifs de ce cours Cours d Introduction à l Analyse des Risques en Gestion de Projets et en Entreprise Bordeaux novembre 2007 Par Daniel Cohen, Président de Zalis SAS. www.zalis.com! Il s agit d une

Plus en détail

RÈGLES DE CERTIFICATION D ENTREPRISE

RÈGLES DE CERTIFICATION D ENTREPRISE RÈGLES DE CERTIFICATION D ENTREPRISE Fabrication et transformation de matériaux et d emballages destinés au contact des aliments : respect des règles d hygiène (méthode HACCP) Réf. Rédacteur LNE PP/GLB

Plus en détail

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37 Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37 Les CAP français en 2009 Réponse téléphonique Toxicovigilance Flesch Françoise QU EST CE QU UN CENTRE ANTIPOISON Art D.711-9-1 1 (Décret

Plus en détail

L ASSURANCE TOUS RISQUES CHANTIER

L ASSURANCE TOUS RISQUES CHANTIER L ASSURANCE TOUS RISQUES CHANTIER Une protection optimale pour vos chantiers 30.34.001/00 08/14 L ASSURANCE TOUS RISQUES CHANTIER Une protection optimale pour votre chantier La construction d un bâtiment,

Plus en détail

EVALUATION DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX (RPS) Document Unique d'evaluation des Risques professionnels

EVALUATION DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX (RPS) Document Unique d'evaluation des Risques professionnels EVALUATION DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX (RPS) Complément au guide méthodologique d'aide à la réalisation du Document Unique d'evaluation des Risques professionnels Mission Santé et Sécurité Académie de Rouen

Plus en détail

HACCP Évolutions réglementaires et normatives

HACCP Évolutions réglementaires et normatives MADRPM / CEPR Rabat 30 octobre 2007 HACCP Évolutions réglementaires et normatives Une logique de maîtrise But : maîtrise de la sécurité sanitaire des aliments Système HACCP : «Analyse des dangers, points

Plus en détail

Protection des infrastructures critiques vitales contre les cyber-attaques. Vers une culture de sécurité

Protection des infrastructures critiques vitales contre les cyber-attaques. Vers une culture de sécurité Protection des infrastructures critiques vitales contre les cyber-attaques Vers une culture de sécurité 1 Le constat Les moyens informatiques et les réseaux ont envahi nos sociétés modernes, géantes et

Plus en détail

COMITÉ DE COMMUNICATION DE L AOMF FICHE-CONSEIL N 3

COMITÉ DE COMMUNICATION DE L AOMF FICHE-CONSEIL N 3 COMITÉ DE COMMUNICATION DE L AOMF FICHE-CONSEIL N 3 ÉLABORER SA STRATÉGIE DE PRÉSENCE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX EN 10 ÉTAPES Pour une institution de médiation, définir sa présence sur les réseaux sociaux

Plus en détail

Surveillance de la santé. Brochure d information dans la cadre du "bien-être au travail"

Surveillance de la santé. Brochure d information dans la cadre du bien-être au travail Surveillance de la santé Brochure d information dans la cadre du "bien-être au travail" Sommaire Sommaire 1 1. Introduction 2 2. Analyse des risques 3 2.1. Etablissement de la liste des risques 3 2.2.

Plus en détail

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Noodplanning en crisisbeheer_fr.indd 1 21/01/2013 10:29:57 Noodplanning en crisisbeheer_fr.indd 2 21/01/2013 10:29:57 Planification d urgence La sécurité

Plus en détail

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question

Plus en détail

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail. Introduction Les troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs concernent tous les intervenants de l entreprise : dangerosité du salarié pour lui-même et pour autrui, risque de désorganisation de l activité

Plus en détail