Guide Utilisateur Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels SDIS de Seine et Marne

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Guide Utilisateur Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels SDIS de Seine et Marne"

Transcription

1 Guide Utilisateur Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels SDIS de Seine et Marne 1

2 PLAN 1. La structure du document Le tronc commun Origine et contenu du projet Contexte national Contexte local Recherche d une méthodologie pour l évaluation des risques professionnels Les objectifs Les enjeux de cette démarche Les ressources mises en œuvre Grands principes du DUEvRP Quel doit être le contenu du Document Unique? Par qui doit- il être mis en place? Qui en assure le suivi? Qui peut consulter le DUEvRP? Présentation des acteurs Les Référents Les ACMO Le Bureau Hygiène et Sécurité (BHS) Le Pôle Santé au Travail (PST) Le Comité de suivi Le Comité de pilotage Le CHS Le rôle des acteurs dans la mission EvRP Les référents Communication et planification La présentation de la démarche Technique d entretien Conseils et écueils Les ACMO L encadrement Le bureau Hygiène et Sécurité / Le pôle Santé au Travail Résultats / Stratégies Approche / Planification Déploiement / Mise en œuvre Appréciation (suivi ACMO / ACFI / BHS / PST / Comité de suivi) Revue / Adaptation Les outils Grille d analyse terrain Déclinaison des services du SDIS Référentiel des activités Référentiel des dangers Critères d évaluation Procédure de suivi des évaluations Suivi des actions L organisation de l expertise Glossaire Fiche d identification : exemple 2

3 1. La structure du document Ce document a pour objectif d appréhender la démarche d évaluation des risques professionnels développée dans le mémoire méthodologique. Ce mémoire est disponible auprès du bureau Hygiène et Sécurité ou sur le site du Fond National de Prévention (Caisse des Dépôts et Consignation). Le mémoire méthodologique décrit les choix qui ont conduit à la mise en place de l organisation et des outils présentés dans ce Guide Utilisateurs. L organisation de ce Guide Utilisateurs décrit d une part l origine du projet au sein du SDIS de Seine et Marne et décline d autre part les grands principes d évaluation des risques professionnels au sein du Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels (DUEvRP). Ce guide, où les rôles et missions de chacun sont déclinés, est destiné à être utilisé par les différents acteurs identifiés : Les ACMO, Les référents, L encadrement, Le Bureau Hygiène et Sécurité / Le Pôle Santé au Travail. Enfin, afin de faciliter la mise en œuvre de la démarche les outils développés par le groupe de travail sont décrits dans le présent document. 3

4 2. Le tronc commun 2. 1 Origine et contenu du projet Contexte national Depuis la parution du Rapport Pourny*, les Services Départementaux d Incendie et de Secours (SDIS) ont renforcé leurs actions en matière de prévention des risques professionnels conduisant à la mise en place progressive des préconisations issues des réflexions des différents groupes de travail. De nombreux SDIS structurent aujourd hui leur organisation en matière de prévention en définissant les rôles et responsabilités de chacun, en formant notamment des Agents Chargés de la Mise en Œuvre des règles d hygiène et de sécurité (ACMO) et/ou des référents locaux. Cette action constitue un préalable au déploiement des différents documents obligatoires et recommandés en matière de prévention des risques professionnels Contexte local Le Service Départemental d Incendie et de Secours de Seine-et-Marne a entrepris depuis 2003 une démarche globale de prévention des risques professionnels et de santé au travail sur l ensemble de sa collectivité. Dans ce contexte, le SDIS77, avec le concours de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) a réalisé un projet pilote visant à établir et définir une méthode de mise en œuvre du Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels. Ce projet comporte 2 étapes : La première, conduite au cours du premier semestre 2004, a consisté à réaliser un état des lieux (Livre Blanc) dans le domaine de la santé et sécurité au travail au sein du SDIS77. La seconde porte sur la construction d une méthode de mise en œuvre du Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels en s appuyant en partie sur l état des lieux fourni par le Livre Blanc et sur le «mémento du Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels», travaux préparatoires réalisés par le Bureau Hygiène et Sécurité du SDIS77. Pour la réalisation de cette étape, l établissement public se fait accompagner par un prestataire extérieur. * Rapport Pourny (7 décembre 2003) : Mission Sécurité des Sapeurs-Pompiers. 4

5 2.2 Recherche d une méthodologie pour l évaluation des risques professionnels Les objectifs Le projet visait à identifier les outils et la méthode de déploiement de l évaluation des risques professionnels (EVRP) au sein des SDIS. A l issue de la réflexion menée par le groupe de travail, les outils proposés ont été transposés et testés sur le terrain. Il ressort de ces travaux : une structure méthodologique, des outils de pilotage appropriés, des supports de formalisation et de capitalisation adaptés, des outils de conduite de projet et d aide à la décision. L imprégnation à la méthode de tous les acteurs de l évaluation des risques professionnels est un gage de réussite Les enjeux de cette démarche Implication de l ensemble des personnels dans la démarche de maîtrise et de prévention des risques professionnels Intégration de la dimension santé au travail Appropriation de la démarche par l ensemble des agents du SDIS77 Réponse à l exigence réglementaire du Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels et du plan d actions qui doit en résulter Démarche exploitable par d autres SDIS Les ressources mises en œuvre Pour réaliser ce projet un groupe de travail a été constitué et se composait des compétences suivantes : 1 membre du Bureau Hygiène et Sécurité 1 membre du Pôle Santé au Travail (SSSM) 1 ACMO 1 membre du Comité d Hygiène et de Sécurité (CHS) 1 SPV 2 SPP 1 PAT 1 membre de DEXIA DS-Services Ce groupe ainsi constitué s est également appuyé sur l avis de différents experts pour compléter son analyse. 5

6 2.3 Grands principes du DUEvRP L Autorité territoriale a l obligation d assurer la sécurité et de protéger la santé physique et mentale des agents (L du code du travail ancien Code du Travail/ L et L nouveau Code du Travail). Pour ce faire, elle doit procéder à une évaluation des risques professionnels auxquels les agents sont susceptibles d être exposés et définir les actions de prévention visant à leur garantir un niveau optimal de protection. C est le résultat de cette analyse qui doit être retranscrit dans le «Document Unique d Evaluation des Risques professionnels» Textes réglementaires : Le décret n du 05 Novembre 2001, portant création d un document relatif à l évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs. La circulaire DRT N 6 du 18 avril 2002 visant à fournir des éléments de droit et de méthode utiles pour promouvoir cet outil et en faciliter la compréhension par les acteurs Quel doit être le contenu du Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels (DUEvRP)? Ce document doit comporter un inventaire des risques identifiés dans chaque unité de travail de la collectivité. Dans le cadre de la réflexion, la notion réglementaire d unité de travail a été remplacée par la notion d activité regroupant plusieurs tâches. L activité de brancardage, par exemple, recouvre plusieurs tâches : - la récupération et préparation du matériel - le relevage proprement dit de la victime - le déplacement de la victime vers le VSAV - L inventaire des risques comprend : Une identification des dangers présents dans les différents services du SDIS77. Une évaluation des risques professionnels, c est-à-dire l étude des conditions d exposition des agents à ces dangers ou situations de dangers. Cette évaluation chiffrée permet d obtenir une cotation et donc une hiérarchisation des risques. Cet inventaire n est pas une finalité ; il doit permettre d envisager, pour chaque risque, une ou plusieurs actions correctives ou préventives destinées à le réduire, voire à le supprimer. De ce fait, même si la réglementation ne l impose pas, il paraît judicieux d énoncer dans ce document unique d évaluation des risques professionnels, les actions de prévention associées à chaque risque évalué. 6

7 A noter que la mise en œuvre de cet inventaire concerne tous les agents de la collectivité (SPP, PATS, SPV). Si l activité des Jeunes Sapeurs-Pompiers (JSP) n est pas évaluée en tant que telle, la co-activité induite (encadrement, partage des locaux ) sera prise en compte dans le cadre de l évaluation des risques professionnels. Il en va de même pour la co-activité des entreprises extérieures missionnées sur les sites du SDIS Par qui doit- il être mis en place? Qui en assure le suivi? D un point de vue réglementaire, la mise en place de ce document et sa mise à jour relèvent de la responsabilité de l Autorité Territoriale. En matière de mise à jour la collectivité doit : la réaliser au moins une fois par an, la compléter lors de toute décision d aménagement important modifiant les conditions d hygiène, de sécurité et /ou de conditions de travail, l actualiser lorsqu une information supplémentaire concernant l évaluation d un risque dans une activité est intégrée. (Information pouvant par exemple émaner des registres d hygiène et de sécurité) Dans le cadre de la mise en oeuvre de cette démarche au sein du SDIS77, différents acteurs sont identifiés pour favoriser le déploiement. Cette organisation est décrite au travers de l organigramme présenté ci-dessous. 7

8 Organigramme prévention Pôle Ressources Humaines BHS ACMO REFERENTS Agents PST Direction SSSM Ensemble des services du SDIS, CHS, Experts extérieurs Légende : Lien hiérarchique sur la mission Échange / démarche participative (sans lien hiérarchique) ; pour les Référents retour d information obligatoire aux ACMO avant BHS. Lien de partenariat (complémentarité des services, retour d expérience) Cette organisation permet de conduire la démarche dans un délai réaliste au regard de la taille de la collectivité tout en associant le plus grand nombre d agents. Elle a également vocation à regrouper des acteurs stratégiques autour de ce dossier. La mise en œuvre d un document unique d évaluation des risques professionnels piloté par des ACMO et des référents doit permettre de recueillir les propositions d amélioration émanant des agents et la recherche de solutions pratiques adaptées aux difficultés rencontrées. 8

9 2.3.2 Qui peut consulter le DUEvRP? Ce document constitue un outil décisionnel de prévention des risques professionnels pour l autorité territoriale. Il est à la disposition de la médecine préventive, de l agent chargé de la mission d inspection (ACFI), des agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale Le DUEvRP doit être également tenu à la disposition de tous les agents de la collectivité pour leur permettre de répondre à leurs interrogations quant à leur(s) exposition(s) aux risques rencontrés au cours de leurs missions. 9

10 2.4 Présentation des acteurs Les différents acteurs identifiés dans l organigramme précédent contribuent au quotidien à la mise en place d une politique de prévention des risques professionnels Les Référents Fiche de poste / Lettre de mission Profil : les agents du SDIS, volontaires pour la mission et sensibles à la démarche Participe à l évaluation des risques professionnels (en lien avec les ACMO) : planification analyse accompagnement de la mise en œuvre du plan d actions Participe avec l ACMO à la communication locale des résultats de l EvRP à destination des agents. La lettre de mission précise le champ d intervention, le positionnement hiérarchique du référent et le temps alloué pour chacun d entre eux à cette mission. Moyens Accès Internet et messagerie électronique Accès à un véhicule pour ses déplacements Mise à disposition des EPI nécessaires à l évaluation des risques professionnels En préalable à la mission confiée, les référents bénéficieront d une formation et seront accompagnés sur le terrain pour la mise en œuvre de la démarche Les ACMO Réf : décret n du 10 juin 1985 modifié relatif à l hygiène et la sécurité du travail ainsi qu à la médecine préventive dans la fonction publique territoriale La désignation d un ou plusieurs Agents Chargés de la Mise en Œuvre des règles d hygiène et de sécurité est obligatoire au sein des collectivités territoriales. Leur nomination est assujettie à une formation initiale d au moins 3 jours. Il assiste et conseille l autorité territoriale dans la mise en œuvre des règles d hygiène et de sécurité. L ACMO concoure à l élaboration de la politique de prévention et de sécurité menée par la collectivité et à la recherche de solutions pratiques adaptées aux difficultés rencontrées. Tout agent de la collectivité peut faire acte de candidature pour assurer la mission d ACMO. Fiche de poste/lettre de : Prévenir des dangers susceptibles d affecter la sécurité ou la santé des agents. Améliorer l organisation et l environnement de travail en adaptant les conditions de travail. 10

11 Faire progresser la connaissance des problèmes de sécurité et des techniques propres à les résoudre. Vérifier et veiller à la bonne application des prescriptions législatives et réglementaires en matière d hygiène de sécurité. Concourir à l élaboration de la politique de prévention et de sécurité menée par la collectivité et à la recherche de solutions pratiques adaptées aux difficultés rencontrées. Participer avec les autres acteurs de la prévention à la sensibilisation et à la formation des personnels. Précision à apporter à la lettre de mission pour l évaluation des risques professionnels: Préciser le rattachement hiérarchique pour cette mission Mise à disposition de l ACMO par le chef de groupement auprès du BHS. Définir le temps dédié à cette mission Le Bureau Hygiène et Sécurité (BHS) Placé au sein du Pôle Ressources Humaines, le Bureau Hygiène et Sécurité a pour rôle principal de veiller au respect des réglementations applicables en matière d hygiène et de sécurité et de prévention des risques professionnels au sein du SDIS77. Dans le cadre de l évaluation des risques professionnels au sein de l établissement public, ses missions sont les suivantes : Préparer la démarche Création ou modification des fiches de postes et lettres de mission Lancement de l appel à candidature / choix des candidats Formation des ACMO Formation et nomination des référents Mise en place des outils pour la réalisation de la démarche Constitution du comité de suivi Assurer la coordination du projet entre les acteurs Faciliter la concertation Définir la communication du projet : Communication en comité de pilotage Communication en comité de suivi et planification détaillée Communication avec les ACMO vers les niveaux hiérarchiques 1 et 2 (cf. procédure de validation présente en annexe) Apporter un soutien et un appui technique 11

12 2.4.4 Le Pôle Santé au Travail (PST) Sous l autorité du médecin Chef, le Pôle Santé au Travail est placé au sein du Service de Santé et de Secours Médical. Il contribue au maintien de l intégrité physique et mentale des agents par des actions de prévention et de santé au travail. Participe à l évaluation des risques professionnels Complète les évaluations terrain en concertation avec le BHS Participe au Comité de suivi Apporte son soutien, à titre d expert, aux ACMO et référents Participe à la communication Le Comité de Suivi Le comité de suivi défini dans le cadre de la procédure de validation des évaluations est un organe qui organise la démarche et met à disposition des informations permettant de faciliter la prise de décision. Organise et structure la démarche Garantit l avancement des objectifs Composition du comité de suivi : le DRH / le BHS / le PST / 1 représentant de la Direction Générale de la Logistique / 1 ACMO (à tour de rôle) Le Comité de pilotage Le Directeur s entoure d un Comité de pilotage chargé de définir la stratégie pour atteindre les objectifs de la démarche d évaluation des risques professionnels et de fixer les orientations dans le choix du plan d action à mener. Composition du comité de pilotage : le Président / la Direction (Directeur, Directeur SSSM et DRH) / le BHS (chef de projet) 12

13 2.4.7 Le CHS Le Comité d Hygiène et de Sécurité a pour mission de contribuer à la protection et à la santé des agents dans leur travail. Il est composé de représentants de la Collectivité et du Personnel. Il est présidé par un représentant de la collectivité ou de l Etablissement. Dans le cadre de l évaluation des risques professionnels : Il valide les actions à mettre en œuvre Il garantit la réalisation du plan d actions Il participe au Comité de suivi 13

14 3. Le rôle des acteurs dans la mission EvRP 3.1 Les référents Le rôle fondamental du référent est de réaliser l évaluation des risques professionnels sur les différents sites de son territoire de compétence. Afin de réaliser cette tâche, les référents comme les ACMO, bénéficieront d une journée de formation préalable à l EvRP (voir chapitre 4 du mémoire méthodologique) R E F E R E N T S Nous vous proposons ici un recueil des points clés pour réussir votre intervention. Ils sont le fruit des tests terrain réalisés par le groupe de travail. Ces points clés intitulés «Conseils aux référents» vous permettront : A C M O de faciliter la mise en œuvre de votre évaluation par une action de planification et de communication en amont, de répondre aux premières interrogations à travers une présentation de la démarche d évaluation des risques professionnels aux différents acteurs, de vous apporter les bases de la technique d entretien avec les agents pour identifier les dangers potentiels Communication et planification L ACMO, en lien avec les différents responsables hiérarchiques, doit établir un planning d évaluation afin de : - disposer de référents pour mener l évaluation - disposer d un potentiel de personnels disponibles pour permettre les évaluations sur les différents sites Conseils aux référents/acmo Afin de faciliter la saisie des informations collectées sur le terrain, il vous est conseillé de planifier les journées comme suit : Analyses le matin Saisie l après-midi 14

15 3.1.2 La présentation de la démarche Avant de se lancer dans l analyse et afin de faciliter la mise en œuvre, les référents et ACMO devront créer un climat de confiance avec les personnes interrogées. C est l objectif de cette présentation. Ils devront insister sur le fait que cette démarche est participative et que l évaluation est réalisée dans l intérêt de chacun afin de préserver leur santé. 1. Présentation de la démarche, de ses finalités, à l encadrement et aux agents Présentation du ou des évaluateurs Présentation des objectifs : diminuer les accidents de service Présentation de la démarche globale de prévention des risques professionnels. Application de la réglementation Présentation de la méthode de travail : Lister les activités quotidiennes, régulières ou irrégulières (si difficultés, partir directement des matériels) Identifier des dangers liés aux activités (utilisation de la grille pour favoriser les échanges / compléter par une analyse factuelle en situation) Identifier et hiérarchiser les dangers aux postes de travail aussi bien pour la partie opérationnelle (intervention) que fonctionnelle (administratif). La hiérarchisation étant un outil d aide à la décision. Collecter les actions de prévention déjà mises en place Ecouter les suggestions et les propositions des agents : éléments permettant de faire des propositions au niveau hiérarchique supérieur. Justifier l absence de l encadrement pendant les évaluations Présentation des outils Au terme de l évaluation des risques professionnels, présentation à l encadrement et aux agents des résultats pour compléter les entretiens réalisés avec les agents. Validation avec l ACMO des actions à mettre en œuvre. R E F E R E N T S A C M O Conseils aux référents/acmo La démarche doit être participative ; les agents sont détenteurs d informations susceptibles de faciliter l évaluation (connaissance des risques auxquels ils sont exposés) et sont susceptibles d apporter des propositions d amélioration Les arguments à utiliser pour présenter la démarche peuvent varier en fonction du statut des personnes interrogées (encadrant / agent) car les enjeux peuvent être différents. S abstenir de tout jugement 15

16 3.1.3 Technique d entretien Chaque agent aura une sensibilité très personnelle d aborder les risques liés à son activité. Aussi, il conviendra de vous adapter aux différentes approches pour collecter l ensemble des informations afin de structurer votre évaluation. Une des techniques consiste à lister les activités et à rechercher les matériels utilisés. L autre solution consiste à parcourir avec l agent le référentiel des dangers afin de faire ressortir des situations à risques rencontrées par celui-ci. L analyse terrain reste essentielle pour identifier des risques que l agent ne perçoit pas (habitude, compétence d analyse). A l identification d un risque, l évaluateur doit aussi veiller à analyser, avec l agent, la présence ou non de mesures de protection. R E F E R E N T S A C M O Le questionnement lors du déroulement de l entretien doit respecter les règles suivantes : Créer un climat de confiance (2 premières minutes), écoute active et reformulation Formuler des questions ouvertes pour ne pas conditionner les réponses Demander à l agent de présenter une journée de travail type (ordre chronologique) ou ses activités Demander des exemples concrets, argumentés Se faire préciser les critères d évaluation (Gravité, Fréquence d exposition ) pour chaque activité Questionner sur les aspects techniques, organisationnels, humains et environnementaux Favoriser la prise de parole des agents Interpeller les agents sur leurs propositions et suggestions d amélioration Répondre aux questions formulées par les agents ou leur assurer une réponse différée Conseils aux référents et ACMO Ne pas oublier de conclure par une présentation des résultats auprès des agents, laissant la possibilité d un échange complémentaire avec l évaluateur Reconnaître l implication et la participation des agents à l évaluation en les remerciant pour leur contribution 16

17 3.1.4 Conseils et écueils Quelques écueils sont à éviter pour favoriser le bon déroulement des évaluations : Ne pas monopoliser la parole par une surabondance de questions Ne pas transformer l évaluation en interrogatoire Ne pas se laisser déborder par des sujets autres que le thème de l évaluation des risques professionnels Ne pas laisser croire à l agent que les suggestions seront retenues (nécessite validation, étude budgétaire ). R E F E R E N T S Quelques conseils pour mener les évaluations : Se limiter à un à trois agents par évaluation Se faire un aide mémoire des questions récurrentes Analyser les risques auxquels sont exposés les agents lorsque le danger est identifié, permet une évaluation optimale Employer la terminologie précise des matériels Utiliser la connaissance d actions de prévention déjà mises en place à la suite d évaluation pour les revaloriser sur un autre secteur lorsque l on identifie un même danger Analyser les dangers dans un même site et dupliquer cette analyse pour les services normalement identiques de ce site permet de diminuer les temps de saisie et d homogénéiser les analyses. Toutefois, la règle à suivre est de ne jamais dupliquer des évaluations d un site à l autre. A C M O 17

18 3.2 Les ACMO En relation avec le BHS, les ACMO ont un rôle essentiel dans l évaluation des risques professionnels Ils réalisent l évaluation en lien avec les référents et s assurent d une homogénéité dans le relevé et la réalisation de la collecte des informations. Ils participent à la formation avec les référents Ils participent à la préparation du comité de suivi (à tour de rôle). Ils garantissent la transmission des informations entre les référents et le BHS Ils animent en binôme avec les référents les restitutions auprès de l encadrement et des agents Ils assurent le suivi de la mise en œuvre des actions validées dans le cadre d un plan d action. A C M O Conseils aux ACMO Il est important de présenter la démarche d évaluation des risques professionnels aux responsables hiérarchiques avant d effectuer la présentation à l ensemble du personnel. Dans les centres d intervention et de secours, profiter de la prise de garde pour expliquer la démarche au plus grand nombre. 18

19 3.3 L encadrement L adhésion de l ensemble des personnels, y compris les personnels d encadrement, est nécessaire pour conduire ce dossier. Ces derniers devront être attentifs à disposer des effectifs nécessaires pour permettre les différentes évaluations. C est également le cas, en amont de la démarche, où il conviendra de faciliter la mise à disposition des référents et ACMO chargés de l évaluation des risques professionnels. La présence de l encadrement, lors de la réunion de présentation aux agents avant la réalisation de chaque analyse, est plus que nécessaire pour matérialiser l importance de cette démarche et l investissement que chacun doit y mettre. Dans un souci d objectivité des résultats, la phase d évaluation se déroulera uniquement en présence de l ACMO et du référent. Au terme de cette phase d évaluation, l encadrement validera les informations collectées sur le terrain et complétera le cas d échéant certaines analyses. Si à un risque identifié, une solution immédiate peut être apportée, les différents niveaux hiérarchiques auront toute latitude de mettre en œuvre rapidement des actions correctives adaptées. E N C A D R E M E N T 19

20 3.4 Le bureau Hygiène et Sécurité / Le pôle Santé au Travail Le bureau hygiène et sécurité a en charge la mise en œuvre de la démarche en respectant les étapes décrites ci-après (plan de communication, présentation, information, notes de service ). Dans le cadre de cette démarche, le pôle santé au travail participe à la validation des étapes ainsi qu à l accompagnement des différents acteurs. La démarche présentée reprend les principes d une démarche qualité. Préparer la démarche d évaluation des risques Dresser un bilan et améliorer la démarche Identifier et (ré)-évaluer les risques Démarche d amélioration continue Contrôler la mise en œuvre du programme Mettre en œuvre le programme d actions BHS & PST 20

21 3.4.1 Résultats / Stratégies 1 ère phase Réunion du comité de pilotage : présentation et validation de la démarche Valider les objectifs généraux. Préserver la santé et la sécurité des agents Réduire la sinistralité (fréquence des arrêts et durée des arrêts, nombre ETP absent, matériel immobilisé ) Réduire les coûts financiers liés à la sinistralité (coût direct et indirect) Respecter la réglementation Présenter la démarche Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels (DU) au comité de pilotage. Le DU s inscrit comme un outil d un Système de Management de la Sécurité (SMS). Validation des différentes étapes du SMS et du DU (court, moyen et long terme) L évaluation des risques professionnels est réalisée à partir de la centralisation de l ensemble des documents servant au relevé d informations, dont dispose l autorité territoriale. Cela lui permet d établir des priorités sur les plans d actions à mener. Cette centralisation est garante du suivi et de la cohérence des actions de prévention. Etat des lieux (réglementaires, spécificités) : - Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels - Plan de prévention des risques routiers - Gestion des Activités physiques et sportives - Analyse d accident - Retour d expérience - Registre d Hygiène et de sécurité - Compte Rendu du CHS - Statistiques d absentéisme - 1 plan d actions commun Valider les grands principes méthodologiques Appropriation de la démarche : Engagement de l autorité territoriale (Président et Direction) Participation active de tous les agents Moyens humains : comité de pilotage / comité de suivi / ACMO / Référents / BHS / PST (disponibilité, nomination) Moyens financiers et matériels. Budget : formation, logistique (véhicules, PC, repas, EPI), outil de partage de données. BHS & PST 21

22 Définir les objectifs de la communication Fond Valoriser l intérêt de la démarche Valoriser les actions de la prévention Faciliter l identification des personnes ressources Forme Identifier les moyens de communication adaptés : Site Internet / Bulletin d information du groupement / Journal interne / Fiche de paie / Message à l ouverture de session / Réunion de groupement / Affichage Déterminer les types de messages : humoristique, choquant, pédagogique, ludique Adapter les messages aux publics visés : PAT, SP Approche / Planification 2 ème phase Réunion du comité de suivi : présentation et organisation de la démarche Présenter la démarche DU Définir des indicateurs pertinents en phase avec les objectifs généraux validés par le comité de pilotage Présenter la méthodologie pour adhésion Organiser la mise en œuvre : Organisation Champs d intervention (péri-opérationnel / opérationnel / fonctionnel) Informer des moyens mis à disposition Identification et répartition géographique des référents Proposition d un planning d organisation de la démarche Note : Structure Présentation du référentiel des activités Planification des actions de la démarche Technique Présentation des outils (la feuille de recueil des données, la grille de cotation ) Formation aux outils des ACMO et des référents BHS & PST 22

23 A l ordre du jour des réunions du comité de pilotage et de suivi, les points suivants pourront être abordés : Validation de l organisation de la prévention des risques professionnels Bilan des actions en cours, validation des points d étapes : le réalisé et le restant à réaliser Analyse des points forts et des points faibles des différents plans d actions Ajustement et déploiement de l information et de la communication Les comités de pilotage et de suivi s appuieront sur des indicateurs pour fixer les orientations. Exemples : Choix des secteurs sur lesquels des actions pourront facilement être mises en œuvre. Proposition de secteurs prioritaires à évaluer en prenant en compte les données existantes : accidents de service / collecte des registres Hygiène et Sécurité / presqu accident / malaise / Prise en compte des différences entre les groupements. Planning de déploiement Déploiement / Mise en œuvre 1 ère phase Communication à l encadrement du SDIS Information auprès de l ensemble des niveaux hiérarchiques. 2 ème phase Planification terrain et recueil de la documentation disponible Planification des évaluations en relation avec les chefs de groupements, les Chefs des CIS ou les Chefs de bureau. Il convient de favoriser une évaluation en binôme pour conserver un maximum d objectivité et homogénéiser les pratiques d évaluation (ACMO + Référents / ACMO + ACMO / ACMO + BHS / ACMO + PST) 3 ème phase Evaluation terrain Rencontre préalable avec l encadrement Evaluation sur site des activités et de l environnement de travail (entretiens avec les agents et recueil des propositions) «Débriefing» avec le chef CIS ou le chef de bureau Propositions d actions préalables locales BHS & PST 23

24 Nota : Pour permettre la réalisation de l évaluation des risques professionnels sans perturber le fonctionnement du service, il convient de rendre disponible le personnel «opérationnel» une heure avant la réalisation des échanges. De manière idéale, prévoir lors des évaluations sur site, 1 évaluateur pour 1 ou 2 agent(s) et 2 évaluateurs pour 2 à 3 agents. Compter 1h30 d évaluation terrain par activité. La présentation de la démarche aux agents se fait en présence du chef de centre ou chef de bureau. Toutefois, l évaluation se fait en son absence. Pour s aider dans sa tâche, l évaluateur pourra consulter des données existantes (fiche de poste, statistiques, analyse d accident, notice d utilisation du matériel ) 4 ème phase Rédaction et analyse Il revient à l évaluateur de rédiger immédiatement, ou dans la demi-journée qui suit, l évaluation selon la méthode définie (compter 1h30 de rédaction par activité). les dangers par activité ainsi que les critères de hiérarchisation l évaluation de la gravité, l évaluation des mesures existantes, l évaluation de la durée d exposition, l évaluation de la fréquence d exposition, les suggestions des Agents («A»), de la Hiérarchie («H») et de l Observateur («O») Après validation par le BHS/PST, l ACMO entreprend : une présentation analytique à la hiérarchie (niveaux 1et 2) des résultats de l évaluation des risques et du plan d actions, une présentation synthétique aux agents des résultats de l évaluation des risques et du plan d actions en présence ou en appui de la hiérarchie directe. Pour la remontée des informations et la mise en place du plan d actions, il convient de se référer à la procédure définie ci-dessous en matière de validation et de suivi du plan d actions. BHS & PST 24

25 5 ème phase Synthèse et validation du plan d actions A ce stade du déploiement du plan des actions, il est nécessaire d apprécier le niveau de déploiement des différents plans d actions pour apporter des correctifs si nécessaire Appréciation (suivi ACMO / ACFI / BHS / PST / Comité de suivi) Cette phase fait état du bilan présenté par le pilote du projet au comité de pilotage. Suivi de l avancement des évaluations sur site au regard du planning Validation et suivi de la réalisation du plan d actions : Cohérence entre les objectifs et le résultat, Difficultés rencontrées Revue / Adaptation Les difficultés rencontrées pour atteindre les objectifs doivent faire l objet d une analyse en comité de suivi. Les actions correctives qui en découleront seront présentées en comité de pilotage pour validation. L idée de valoriser et de reconnaître les actions de prévention innovantes doit être une piste à exploiter par le Comité de suivi. BHS & PST 25

26 4. Les outils Les outils présentés ont été conçus pour faciliter et homogénéiser le recueil des données. En complément des explications, il est nécessaire de se reporter au document de synthèse qui figure à la fin de ce guide. 4.1 Grille d analyse terrain Cette grille permet de collecter les informations essentielles dans le cadre de la mise en oeuvre de l évaluation des risques professionnels. Pour faciliter le suivi des évaluations, un bandeau reprenant les informations essentielles a été créé. Celui-ci reprend des informations classiques, tels que la date, le nom de l observateur, le lieu de réalisation de l évaluation, la mission ou le service analysé ainsi que le ou les contacts ayant participé à l évaluation. En dessous et dans la première colonne, on peut identifier l activité concernée au regard du référentiel des activités (présenté en 4.3) La seconde colonne, quant à elle, concerne les dangers. Le champ libre permet de renseigner un des dangers identifiés dans le référentiel du même nom (présenté en 4.4) Afin de faciliter le travail, une case observation a été mise en place. Elle a pour objectif de recevoir les précisions concernant les circonstances au cours desquelles on peut retrouver ce type de danger. Cette colonne a aussi pour but d apporter des informations complémentaires qui vont permettre par la suite de faciliter le travail d évaluation. La colonne : «Mesures existantes» permet de recenser les actions déjà mises en œuvre en matière de prévention. La colonne «Suggestions» permet de recueillir les propositions et idées d amélioration émises par les agents, la hiérarchie ou l observateur. Enfin, la dernière colonne «Evaluation» permet de hiérarchiser les risques les uns par rapport aux autres. Cette colonne sera renseignée en utilisant les critères d évaluation (présenté en 4.5) 26

27 Les observateurs ont à leur disposition lors de l évaluation sur site : - Une grille vierge sur laquelle ils peuvent noter les activités - Le référentiel des dangers - Le référentiel des activités 4.2 Déclinaison des services du SDIS Reprenant l organigramme général du SDIS77, un découpage a été opéré afin de faciliter le secteur dans lequel un référent ou un ACMO réalise l évaluation des risques professionnels. Grâce à la déclinaison de la structure du SDIS, l agent renseigne le «lieu» dans lequel il va effectuer ses relevés. 27

28 4.3 Référentiel des activités Une fois que l évaluateur à renseigner le lieu de son intervention, il lui faut identifier les activités qui y sont réalisées. Ce référentiel permet de clarifier les différentes activités à analyser au sein de la collectivité. 4.4 Référentiel des dangers L évaluateur identifie les dangers propres à chaque activité par le biais du référentiel des dangers. 28

29 4.5 Critères d évaluation Afin de pourvoir réaliser l évaluation des dangers ou situation de dangers, l évaluateur utilisera la grille de cotation suivante en s appuyant notamment sur les données statistiques et en sollicitant si nécessaire le pôle santé au travail pour la notion de gravité : Exposition Chiffres Gravité Maîtrise du risque Durée Fréquence d exposition d exposition 10 Vitale (mortelle) Aucune / inexistante > 4h Quelques fois par jour 7 Lésion séquelle Incapacité Partielle Permanente avec Risque signalé : information et consignes > 2h et < 4h Quelques fois par semaine Personne protégée : Quelques fois par 4 Lésion avec arrêt >1h et < 2h Protection individuelle mois Risque isolé : 1 Lésion sans arrêt > 0 et <1h Quelques fois par an protection collective Absence de 0 Risque supprimé 0 Jamais lésion En fonction de chaque critère, l évaluateur intégrera dans la colonne correspondante le chiffre adéquat. 4.6 Procédure de suivi des évaluations La procédure de suivi des évaluations a pour objectif de matérialiser les étapes de validation des analyses terrain afin de disposer d une évaluation homogène et d un plan d action cohérent sur l ensemble de la structure. Cette procédure fera l objet d une simple présentation lors de la formation initiale des acteurs. 29

30 Suivi des actions de prévention issues du Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels Saisie des évaluations et du Plan d Actions par les ACMO Formalisation du plan d actions par l évaluateur (Proposition d actions avec les objectifs) Mise à jour et transmission d info au BHS / PST par ACMO Vérification de la cohérence par BHS / PST (garant de l éthique, retour d expérience) Modification en accord avec l évaluateur Validation de la cohérence par le Comité de Suivi Etude des coûts sur les dossiers importants (objectif : faciliter la prise de décision, disposer d éléments pour se positionner) Présentation au premier niveau hiérarchique Chef de Centre (+ adjoints) / Chef de Bureau (+ chef de section) Présentation par l ACMO + BHS et/ou PST (en fonction des disponibilités) en présence d un représentant du Groupement ou du Pôle 2. Propositions complémentaires (pas de pouvoir hiérarchique de modification des propositions) 3. Détermination en local de ce qu il peut faire (se nommer pilote des actions dépendantes de son niveau de responsabilité : renseigner les ressources disponibles, définir une échéance, informer le CHS). Présentation au deuxième niveau hiérarchique Chef de Groupement / Chef de Pôle (+ Directeur) Présentation par l ACMO + BHS et/ou PST (en fonction des disponibilités) - Idem premier niveau hiérarchique - Pourra relancer une action faite sur un centre ou un service, à l ensemble ou une partie des centres ou services qu il manage (ACMO complète PA et mise en œuvre) Présentation au CHS pour avis* Présence d experts pour complément d information Décision de l Autorité Territoriale Mise en œuvre des actions par l acteur nommé pilote Mise à disposition des moyens par l Autorité Territoriale Si désaccord H +1 (exemple : CC / agent ou CC / CG) validation par le CHS des actions à mettre en œuvre Si non réalisé remonter d info de l ACMO à son autorité de rattachement Mise à jour du Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels par l ACMO Validation sur le terrain Communication à l ensemble des acteurs *Dans le cadre des délibérations du CHS, les membres sont informés des actions prises en charge en direct par les différents niveaux hiérarchiques (moyens mis en œuvre, échéances) et donnent un avis sur les actions impactant l ensemble du SDIS. 30

31 4.7 Suivi des actions Le respect de la procédure des analyses et la rédaction complète d un plan d action sont garants de l objectivité de l évaluation des risques professionnels. 4.8 L organisation de l expertise Il est difficile voir impossible de réussir à identifier l intégralité des risques qu un agent va pouvoir rencontrer en opération. De ce fait l objectif est de s appuyer à la fois sur les risques recensés lors des actions de formation et ceux identifier dans le cadre d une analyse des interventions après coup. Ce que nous appellerons expertise. L expertise EvRP ne doit donc pas s arrêter aux critères d évaluation déjà appréhendés dans la section péri-opérationnelle : maintien et acquisition des connaissances. Elle doit prendre en compte les paramètres environnementaux, matériels et humains liés à l urgence de la situation. L évaluation des risques professionnels en opération repose donc sur l association de l expertise EvRP et de l évaluation des risques professionnels en formation / manœuvre. Trois critères susceptibles de provoquer le lancement d une expertise EvRP ont été retenus : Un critère proactif lié à une occurrence au regard de données statistiques, de fréquence, de localisation Un critère réactif à travers des relevés de dysfonctionnement en matière d hygiène et de sécurité (registre HS), compte-rendu, bulletin d information (BRQ ) relatant des accidents ou presqu accidents. Une commande de la Direction formalisée au Bureau Hygiène et Sécurité L expertise EvRP pourra être prise en charge par : Des personnels assurant des fonctions de chef d agrès, COS 31

32 Les ACMO et les référents HS (chef d agrès, COS, chef de centre d incendie et de secours, adjoint au chef de centre) Le chef de centre d incendie et de secours / adjoint au chef de centre Il convient de rappeler la nécessité de renforcer la communication avec l aide des référents de groupement. Pour une meilleure objectivité de l expertise, l analyse ne pourra pas être menée par les personnels ayant participé à l intervention. Celle-ci sera cadrée au travers d une trame commune reprenant des notions tel que : Le thème Un rappel des faits La problématique Les conseils, suggestions, préconisation d experts ou d agents Un plan d actions Afin de garantir la légitimité de la traduction de l événement sous la forme attendue dans le cadre du document unique, le circuit de transmission de l expertise sera le suivant : Référents HS ACMO BHS CODIR 1. Recensement par le référent du secteur 2. Capitalisation et remontée de l expertise à l ACMO de groupement pour effectuer l évaluation des risques en opération 3. Transfert au bureau BHS pour exploitation Quelques conseils pour l expertise EvRP le recueil d information autour de l événement. Identifier les impacts au niveau Technique, Humain, Environnemental et Organisationnel Procéder à une analyse factuelle Procéder aux analyses par des personnes extérieures à l intervention Associer des experts pour l analyse des problématiques d envergures (bureau opération, autre ) Ne jamais réaliser seul une analyse Respecter l anonymat des analyses Recueillir à la fois les difficultés, les solutions d amélioration et les propositions de mises en œuvre Communiquer sur les pistes d améliorations et les actions à mettre en œuvre 32

33 Enfin, pour faciliter la mise en œuvre de la démarche d expertise certaines étapes seront a respecter : 1. Informer l Autorité Territoriale élargie (Comité de pilotage) 2. Sensibiliser/ informer les chefs de groupement 3. Informer les chefs de centre 4. Identifier les référents pour assurer le retour d information de l expertise 5. Apporter des techniques d analyses de situations aux chefs d agrès (COS) pour leur permettre de faire le bilan en groupe des interventions réalisées. Exemple : Ce qui marche, ce que l on garde, ce qui n a pas marché, comment on l améliore 6. Permettre au chef de centre de bénéficier d un module de formation relatif à la sécurité Certaines étapes peuvent être conduites en parallèle. Ce «Guide Utilisateurs» a été conçu pour vous accompagner dans la démarche d évaluation des risques professionnels. Réalisé par des agents du SDIS77 pour d autres agents du SDIS77, il se veut très pragmatique. Il n a cependant pas vocation à contenir la totalité des outils ou astuces permettant de mener la totalité des évaluations. Aussi le bureau hygiène et sécurité reste à votre écoute pour répondre à vos interrogations et attentes 33

34 5. Glossaire Danger Propriété ou capacité intrinsèque d un équipement, substance, méthode de travail, susceptible de causer un dommage pour la santé des agents Exemple : lors du travail sur échafaudage le danger est représenté par la hauteur. Risque Le risque désigne un danger bien identifié, associé à l occurrence d un événement ou d une série d événements, dont on ne sait pas s ils se produiront mais dont on sait qu ils sont susceptibles de se produire. Un risque pour un agent, correspond à l exposition de celui-ci à un danger. Sans exposition et/ou sans danger, pas de risque. Activité Le terme «activité» désigne un ensemble distinct d'actions ou de tâches identifiées, organisé selon un processus logique, observable en tant que tel. Tâche Dans la coordination de projet, la tâche constitue le fractionnement élémentaire du travail à fournir pour produire le résultat : une tâche définit le livrable attendu. BHS Bureau Hygiène et Sécurité du SDIS rattaché au Directeur des Ressources Humaines. PST Pôle Santé au Travail rattaché au médecin Chef. DUEvRP Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels. CHS Comité d Hygiène et Sécurité. Comité ayant en charge au sein de la collectivité du suivi de toutes les évolutions en matière de prévention des risques professionnels. MGO Marche Générale des Opérations, Principes à respecter dans le cadre des interventions de sapeurs-pompiers. ACMO Agent Chargé de la Mise en Œuvre des règles d hygiène et de sécurité. Le décret du 10 juin 1985 modifié fixe pour les collectivités l obligation de nommer un ACMO. 34

35 PATS Personnel Administratif, Technique et Spécialisé. SP Sapeurs-Pompiers. CODIR Comité de Direction. SSSM Service de Santé et de Secours Médical, service propre au SDIS. ACFI Agent Chargé de la Fonction d Inspection. Il a en charge le suivi du respect de la réglementation applicable aux collectivités territoriales. SMS Système de management de sécurité. Intégration de toutes les problématiques en matière de santé au travail. GNR Guides Nationaux de Référence. Guides définissant les techniques professionnelles à mettre en œuvre dans le cadre des missions des sapeurs-pompiers. CIS Centre d incendie et de secours. Registre HS Registre Hygiène et Sécurité. AT Accident du Travail. EPI Equipement de Protection Individuel. CODIS Centre Opérationnel Départemental d Incendie et de Secours. 35

36 Fiche d identification Exemple 36

Mémoire méthodologique. Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels SDIS de Seine et Marne

Mémoire méthodologique. Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels SDIS de Seine et Marne Mémoire méthodologique Document Unique d Evaluation des Risques Professionnels SDIS de Seine et Marne 1 PLAN 1. Objectif du mémoire méthodologique... 4 2. Historique du projet... 4 2.1 Contexte national...4

Plus en détail

Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE)

Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE) Point réglementation N 1 Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE) (anciennement TOS, exerçant dans les lycées et collèges) Mis à jour en septembre

Plus en détail

Recours aux entreprises extérieures

Recours aux entreprises extérieures RECOMMANDATION R429 Recommandations adoptées par le Comité technique national de la chimie, du caoutchouc et de la plasturgie le 21 novembre 2006. Cette recommandation annule et remplace la recommandation

Plus en détail

Activités. Boîte à idées pour remplir la fiche de poste * Direction. Animation d équipe et organisation du travail. Conduite de projets

Activités. Boîte à idées pour remplir la fiche de poste * Direction. Animation d équipe et organisation du travail. Conduite de projets Boîte à idées pour remplir la fiche de poste * Activités 1. 1. Pilotage, management Direction Informer et aider les élus à la décision Définir (ou participer à la définition de) la stratégie de la direction

Plus en détail

INSTRUCTION GENERALE. relative à l Hygiène, à la Sécurité et à l Environnement. Version initiale-1 1/14

INSTRUCTION GENERALE. relative à l Hygiène, à la Sécurité et à l Environnement. Version initiale-1 1/14 INSTRUCTION GENERALE relative à l Hygiène, à la Sécurité et à l Environnement. Version initiale-1 1/14 SOMMAIRE 1 - La réglementation 3 2 - Principes généraux 2.1 Principes fondamentaux en matière d hygiène

Plus en détail

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE de en Martinik NOTICE HYGIENE ET SECURITE BUREAU VERITAS ASEM Dossier n 6078462 Révision 2 Octobre 2014 Page 1 de en Martinik SOMMAIRE 1. INTRODUCTION... 3 1.1 OBJET DE LA NOTICE... 3 1.2 CADRE REGLEMENTAIRE...

Plus en détail

Prévention LES ENJEUX DE LA PREVENTION. Infos INTRODUCTION : SOMMAIRE :

Prévention LES ENJEUX DE LA PREVENTION. Infos INTRODUCTION : SOMMAIRE : Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de la Dordogne - Infos Prévention n 15 Octobre 2010 Infos Prévention LES ENJEUX DE LA PREVENTION SOMMAIRE : LES ENJEUX DE LA PREVENTION Introduction

Plus en détail

I/ La réalisation de la fiche de poste II/ Un cadrage accru en hygiène et sécurité : un complément à la fiche de poste III/ Modèles

I/ La réalisation de la fiche de poste II/ Un cadrage accru en hygiène et sécurité : un complément à la fiche de poste III/ Modèles Aout 6 LA FICHE DE POSTE I/ La réalisation de la fiche de poste II/ Un cadrage accru en hygiène et sécurité : un complément à la fiche de poste III/ Modèles CDGFPT de la Corse-Du-Sud 18, Cours Napoléon

Plus en détail

ENQUÊTE SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS

ENQUÊTE SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS ENQUÊTE SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS Cette étude a été réalisée auprès de six entreprises de transport urbain de voyageurs, sur le territoire de la CINOR, sur la base des déclarations des

Plus en détail

Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE

Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE I- PREAMBULE 2 II- CAHIER DES CHARGES 2 II-1-Objectifs /Finalité 2 II-2-Public visé 3 II-3-Durée des parcours 3 II-4-Missions

Plus en détail

REFERENTIEL Chef(fe) de Projets Marketing et Commercial Titre Bac+4 certifié Niveau II J.O du 09 Août 2014 - code NSF 312

REFERENTIEL Chef(fe) de Projets Marketing et Commercial Titre Bac+4 certifié Niveau II J.O du 09 Août 2014 - code NSF 312 REFERENTIEL Chef(fe) de Projets Marketing et Commercial Titre Bac+4 certifié Niveau II J.O du 09 Août 2014 - code NSF 312 1 REFERENTIEL DE FORMATION CHEF(FE) DE PROJETS MARKETING ET COMMERCIALE TITRE CERTIFIE

Plus en détail

I OBJECTIF PROFESSIONNEL DU CQPM

I OBJECTIF PROFESSIONNEL DU CQPM COMMISSION PARITAIRE NATIONALE DE L'EMPLOI DE LA METALLURGIE Qualification : 1997 03 42 69 0156 Catégorie : C* Dernière modification : 10/09/2009 REFERENTIEL DU CQPM TITRE DU CQPM : Chargé (e) de travaux

Plus en détail

Les obligations de l'exploitant

Les obligations de l'exploitant Guide technique : Sécurité > Les obligations de l'exploitant > Les obligations de l'exploitant Les obligations de l'exploitant L exploitant assiste aux visites de la commission de sécurité, ou s y fait

Plus en détail

LA GESTION DE PROJET INFORMATIQUE

LA GESTION DE PROJET INFORMATIQUE Structurer, assurer et optimiser le bon déroulement d un projet implique la maîtrise des besoins, des objectifs, des ressources, des coûts et des délais. Dans le cadre de la gestion d un projet informatique

Plus en détail

Révolution Lean-Supply Chain chez les pompiers. Journée inter-sdis sur le «Supply Chain Management» Albi, le 21 mai 2015

Révolution Lean-Supply Chain chez les pompiers. Journée inter-sdis sur le «Supply Chain Management» Albi, le 21 mai 2015 Révolution Lean-Supply Chain chez les pompiers Journée inter-sdis sur le «Supply Chain» Albi, le 21 mai 2015 0 Présentation du sujet La notion de Supply Chain La Supply Chain est la chaîne globale d approvisionnement

Plus en détail

Document unique d évaluation des risques professionnels

Document unique d évaluation des risques professionnels Document unique d évaluation des risques professionnels La loi n 91-1414 du 31 décembre 1991 (article L.230-2 du Code du travail), demande au chef d établissement de prendre toutes les mesures nécessaires

Plus en détail

Le Plan de Continuité d Activité (PCA / BCP)

Le Plan de Continuité d Activité (PCA / BCP) Le Plan de Continuité d Activité (PCA / BCP) Comment le mettre en œuvre et vérifier qu il restera opérationnel? Bruno KEROUANTON RSSI Clear Channel France - CISSP 16 juin 2004 - Paris Introduction, définitions

Plus en détail

Fonctionnalités HSE PILOT. Groupe QFI www.hse-pilot.com

Fonctionnalités HSE PILOT. Groupe QFI www.hse-pilot.com Fonctionnalités HSE PILOT Groupe QFI www.hse-pilot.com Module produit chimique RECENSEMENT DES PRODUITS Les produits chimiques sont omniprésents dans les entreprises. La gestion qui leur est associée peut

Plus en détail

HOPITAL LOCAL INTERCOMMUNAL SOULTZ-ISSENHEIM DOCUMENT UNIQUE EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS. Mise à jour : 15/06/09

HOPITAL LOCAL INTERCOMMUNAL SOULTZ-ISSENHEIM DOCUMENT UNIQUE EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS. Mise à jour : 15/06/09 HOPITAL LOCAL INTERCOMMUNAL SOULTZ-ISSENHEIM DOCUMENT UNIQUE EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS Mise à jour : 15/06/09 Rédaction : M.GSCHWIND Validation : M. Herrgott Gestionnaire des risques Directeur

Plus en détail

Améliorer l efficacité de votre fonction RH

Améliorer l efficacité de votre fonction RH Améliorer l efficacité de votre fonction RH Des tendances accentuées par un environnement économique et social en constante évolution La fonction RH doit répondre à des exigences croissantes en termes

Plus en détail

Baccalauréat professionnel. Maintenance des Équipements Industriels

Baccalauréat professionnel. Maintenance des Équipements Industriels Baccalauréat professionnel Maintenance des Équipements Industriels 2005 SOMMAIRE DES ANNEXES DE L ARRÊTÉ DE CRÉATION DU DIPLÔME ANNEXE I : RÉFÉRENTIELS DU DIPLÔME I a. Référentiel des activités professionnelles...7

Plus en détail

LES FORMATIONS OBLIGATOIRES EN HYGIENE ET SECURITE

LES FORMATIONS OBLIGATOIRES EN HYGIENE ET SECURITE Circulaire d'informations n 2009/17 du 15 septembre 2009 LES FORMATIONS OBLIGATOIRES EN HYGIENE ET SECURITE Références : - Loi n 84-594 du 12 juillet 1984 modifiée relative à la formation des agents de

Plus en détail

Réussir l externalisation de sa consolidation

Réussir l externalisation de sa consolidation Réussir l externalisation de sa consolidation PAR ERWAN LIRIN Associé Bellot Mullenbach et Associés (BMA), activité Consolidation et Reporting ET ALAIN NAULEAU Directeur associé Bellot Mullenbach et Associés

Plus en détail

A1 GESTION DE LA RELATION AVEC LA CLIENTELE

A1 GESTION DE LA RELATION AVEC LA CLIENTELE Référentiel des Activités Professionnelles A1 GESTION DE LA RELATION AVEC LA CLIENTELE L assistant prend en charge l essentiel du processus administratif des ventes. Il met en place certaines actions de

Plus en détail

Guide méthodologique

Guide méthodologique Communauté d Agglomération de NIORT du GRAND NANCY PLAN DE DEPLACEMENTS URBAINS Plan de Déplacement Entreprise Guide méthodologique Septembre 2007 m u n i c i p a l i t é s e r v i c e 7 1, a v e n u e

Plus en détail

2015-2016-2017. Entre,

2015-2016-2017. Entre, Convention n Relative aux contributions respectives de l association «Jeunesse et Cultures», des Communes de Charmes, Thaon-les-Vosges et du Conseil général des Vosges à des actions dites de prévention

Plus en détail

C ) Détail volets A, B, C, D et E. Hypothèses (facteurs externes au projet) Sources de vérification. Actions Objectifs Méthode, résultats

C ) Détail volets A, B, C, D et E. Hypothèses (facteurs externes au projet) Sources de vérification. Actions Objectifs Méthode, résultats C ) Détail volets A, B, C, D et E Actions Objectifs Méthode, résultats VOLET A : JUMELAGE DE 18 MOIS Rapports d avancement du projet. Réorganisation de l administration fiscale Rapports des voyages d étude.

Plus en détail

L innovation au cœur des processus et des systèmes

L innovation au cœur des processus et des systèmes L innovation au cœur des processus et des systèmes www.novigo-consulting.com NOS OFFRES Notre vocation est d appuyer les entreprises pour évaluer la multitude de besoins et assurer le succès des projets

Plus en détail

LA GESTION DE PROJET INFORMATIQUE

LA GESTION DE PROJET INFORMATIQUE LA GESTION DE PROJET INFORMATIQUE Lorraine Structurer, assurer et optimiser le bon déroulement d un projet implique la maîtrise des besoins, des objectifs, des ressources, des coûts et des délais. Dans

Plus en détail

Création d'un Portail partagé sur l'offre de formation en région Languedoc-Roussillon

Création d'un Portail partagé sur l'offre de formation en région Languedoc-Roussillon Création d'un Portail partagé sur l'offre de formation en région Languedoc-Roussillon Retours des entretiens téléphoniques 1. Présentation du contexte : Atout Métiers LR Offre de formation L association

Plus en détail

POUR DIFFUSION AUX AGENTS. CONSEILLER EN HYGIENE ET PROPRETE (h/f) B- TECHNICIEN TERRITORIAL C- AGENT DE MAITRISE C- ADJOINT TECHNIQUE BOBIGNY

POUR DIFFUSION AUX AGENTS. CONSEILLER EN HYGIENE ET PROPRETE (h/f) B- TECHNICIEN TERRITORIAL C- AGENT DE MAITRISE C- ADJOINT TECHNIQUE BOBIGNY MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS ET CHEFS DE SERVICE PPRS/DGP/ERH4/CP/FG/DEJ/N 13-21( 1 bis) Equipe RH 4 01 43 93 89 45 POUR DIFFUSION AUX AGENTS POSTE A POURVOIR : DIRECTION ET SERVICE : CATEGORIE

Plus en détail

I. L élu employeur, qui est il?

I. L élu employeur, qui est il? Colmar, le 14 octobre 2014 Kingersheim, le 23 octobre 2014 I. L élu employeur, qui est il? L autorité territoriale, le représentant légal de la collectivité M. Emmanuel BERNT, Directeur du CDG 68 La directive

Plus en détail

Département du Val-de-Marne. Charte départementale de partenariat sécurité routière. entre l État,

Département du Val-de-Marne. Charte départementale de partenariat sécurité routière. entre l État, Département du Val-de-Marne Charte départementale de partenariat sécurité routière entre l État, la Caisse Régionale d Assurance Maladie d Ile-de-France (CRAMIF) et la profession du transport routier de

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE : SANTE ET SECURTE AU TRAVAIL

FICHE TECHNIQUE : SANTE ET SECURTE AU TRAVAIL SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Mesurer et prévenir les risques professionnels Liés aux conditions générales de travail, les risques professionnels font peser sur les salariés la menace d une altération de

Plus en détail

L outillage du Plan de Continuité d Activité, de sa conception à sa mise en œuvre en situation de crise

L outillage du Plan de Continuité d Activité, de sa conception à sa mise en œuvre en situation de crise Auteur : Robert BERGERON Consultant en Sécurité des Systèmes d Information et Management de la Continuité d Activité Quel outil pour le PCA? de sa conception à sa mise en œuvre en situation de crise Introduction

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR, DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE ET DES LIBERTÉS LOCALES Arrêté du 16 août 2004 relatif aux formations des médecins, pharmaciens et infirmiers

Plus en détail

HSE MONITOR GESTION DU SYSTÈME DE MANAGEMENT. 8 modules de management intégrés. www.red-on-line.net

HSE MONITOR GESTION DU SYSTÈME DE MANAGEMENT. 8 modules de management intégrés. www.red-on-line.net HSE MONITOR GESTION DU SYSTÈME DE MANAGEMENT 8 modules de management intégrés www.red-on-line.net www.red-on-line.net HSE MONITOR GESTION DU SYSTÈME DE MANAGEMENT 1. 2. 3. 1. 4. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 5. 1.

Plus en détail

L atelier départemental du SDIS 06

L atelier départemental du SDIS 06 L atelier départemental du SDIS 06 Le Groupement fonctionnel «Technique» Au sein de la sous-direction technique et des systèmes d information, le groupement fonctionnel technique (GFTE), placé sous l autorité

Plus en détail

Eric CIOTTI Président du Conseil général des Alpes-Maritimes

Eric CIOTTI Président du Conseil général des Alpes-Maritimes A sa création, en 2005, la FORCE 06, rattachée à l ONF, constituait une unité de forestiers-sapeurs dédiée aux travaux d entretien des infrastructures de Défense des Forêts Contre l Incendie (DFCI) et

Plus en détail

Programme des épreuves des concours externes de recrutement des personnels techniques et administratifs de recherche et de formation

Programme des épreuves des concours externes de recrutement des personnels techniques et administratifs de recherche et de formation G1 Recrutements des assistants de recherche et de formation...2 G1.1 Assistant gestion de données patrimoniales...2 G1.2 Assistant technique en génie climatique...2 G1.3 Assistant technique en électricité...2

Plus en détail

CHARGÉ(E) DE SÉCURITÉ (60 % - 80 %)

CHARGÉ(E) DE SÉCURITÉ (60 % - 80 %) La Municipalité de Montreux met au concours un poste de : Tâches principales : CHARGÉ(E) DE SÉCURITÉ (60 % - 80 %) Conseiller et aider la Municipalité, les services, les supérieurs hiérarchiques et les

Plus en détail

Qu est-ce qu un système d Information? 1

Qu est-ce qu un système d Information? 1 Qu est-ce qu un système d Information? 1 Une définition du système d information «Tout moyen dont le fonctionnement fait appel à l électricité et qui est destiné à élaborer, traiter, stocker, acheminer,

Plus en détail

Gestion budgétaire et financière

Gestion budgétaire et financière Élaboration et suivi de la programmation budgétaire Exécution budgétaire et comptable Aide au pilotage et contrôle financier externe Expertise financière et juridique Ministère de la Culture et de la Communication

Plus en détail

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP 1- Sécurité civile et police administrative L activité opérationnelle des sapeurs pompiers s exercent dans le cadre de la police administrative. La police administrative

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction au contrôle de gestion. Marie Gies - Contrôle de gestion et gestion prévisionnelle - Chapitre 1

Chapitre 1 : Introduction au contrôle de gestion. Marie Gies - Contrôle de gestion et gestion prévisionnelle - Chapitre 1 Chapitre 1 : Introduction au contrôle de gestion Introduction 2 Contrôle de gestion : fonction aujourd hui bien institutionnalisée dans les entreprises Objectif : permettre une gestion rigoureuse et une

Plus en détail

RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES. Présentation

RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES. Présentation RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES Présentation Les matériels agricoles, de travaux publics et de manutention, de parcs et jardins sont de plus en plus complexes et l'évolution de leurs technologies

Plus en détail

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014 CAHIER DES CHARGES ACCOMPAGNEMENT A LA DEFINITION DE LA STRATEGIE LEADER DU PNR DE LA BRENNE Appel d offres Novembre 2014 Parc naturel régional de la Brenne Maison du Parc Le Bouchet - 36300 ROSNAY 02

Plus en détail

Objet : L équipe d encadrement du service des impôts des particuliers (SIP).

Objet : L équipe d encadrement du service des impôts des particuliers (SIP). DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Paris, le 02 juin 2010 SERVICE DES RESSOURCES HUMAINES Sous direction de l encadrement et des relations sociales Bureaux RH1B et RH1C Affaire suivie par Olivier

Plus en détail

AVIS DE VACANCE DE POSTE DE SAPEURS-POMPIERS VOLONTAIRES SAISONNIERS AU CORPS DEPARTEMENTAL DU GARD

AVIS DE VACANCE DE POSTE DE SAPEURS-POMPIERS VOLONTAIRES SAISONNIERS AU CORPS DEPARTEMENTAL DU GARD AVIS DE VACANCE DE POSTE DE SAPEURS-POMPIERS VOLONTAIRES SAISONNIERS AU CORPS DEPARTEMENTAL DU GARD Dans le cadre de la couverture des risques liés à la saison estivale, le corps départemental des sapeurs-pompiers

Plus en détail

Ministère des sports. Le ministre des sports

Ministère des sports. Le ministre des sports Ministère des sports Direction des sports Mission sport et développement durable Personnes chargées du dossier : Arnaud JEAN Tél. : 01 40 45 96 74 Mel: arnaud.jean@jeunesse-sports.gouv.fr Fabienne COBLENCE

Plus en détail

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR :

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : IDENTIFICATION DU POSTE : Titre de la fonction : Conducteur Ambulancier SMUR*. Etablissement : Centre Hospitalier Régional Universitaire de Brest. Service

Plus en détail

1 - Qu est-ce qu une mission, comment déterminer son contenu et qui va les accomplir?

1 - Qu est-ce qu une mission, comment déterminer son contenu et qui va les accomplir? FICHE N 20 : LES MISSIONS DE TERRAIN À ASSURER Pour assurer la mise en œuvre des missions de sauvegarde, il est nécessaire de disposer d intervenants de terrain. En fonction des phénomènes, de la situation,

Plus en détail

Auteur : Françoise NICOLAS, Responsable Qualité. Approuvé par : Michel ROUVELLAT, Président. Dernière date de mise à jour : 01 avril 2015

Auteur : Françoise NICOLAS, Responsable Qualité. Approuvé par : Michel ROUVELLAT, Président. Dernière date de mise à jour : 01 avril 2015 Manuel Qualité Auteur : Françoise NICOLAS, Responsable Qualité Approuvé par : Michel ROUVELLAT, Président Dernière date de mise à jour : 01 avril 2015 CIS Valley Manuel Qualité- MAQ_V08 page 1/16 Engagement

Plus en détail

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2.

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2. Appel à proposition Projet Alimen terre Un système d'alimentation local sur le Pays de Vannes 3 ème année Avec près de 60 % de surfaces agricoles, l agriculture demeure prépondérante sur notre territoire.

Plus en détail

ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES EN SCIENCES SOCIALES

ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES EN SCIENCES SOCIALES LE PRESIDENT FW/GB/ 149-2009 PLAN D ORGANISATIONET DE CONTINUITE DES ACTIVITES DE L ECOLE DES HAUTES ETUDES EN SCIENCES SOCIALES EN CAS DE PANDEMIE GRIPPALE (VERSION DU 30 JUILLET 2009) L objectif prioritaire

Plus en détail

TPE/PME: salarié compétent en prévention des risques professionnels : Transformer une obligation réglementaire en opportunité

TPE/PME: salarié compétent en prévention des risques professionnels : Transformer une obligation réglementaire en opportunité TPE/PME: salarié compétent en prévention des risques professionnels : Transformer une obligation réglementaire en opportunité Objectif de la réunion Connaître et comprendre la nouvelle réglementation Intérêt

Plus en détail

1 Présentation de l Apur 2. 2 Contexte général du projet 3. 3 Prestation attendue 4

1 Présentation de l Apur 2. 2 Contexte général du projet 3. 3 Prestation attendue 4 APUR.2015.1 Cahier des charges d appel à concurrence Accompagnement de la mise en place d outils de formulaires et de gestion électronique des processus métiers (workflow) avec le logiciel K2 autour d

Plus en détail

Systèmes et réseaux d information et de communication

Systèmes et réseaux d information et de communication 233 DIRECTEUR DES SYSTÈMES ET RÉSEAUX D INFORMATION ET DE COMMUNICATION Code : SIC01A Responsable des systèmes et réseaux d information FPESIC01 Il conduit la mise en œuvre des orientations stratégiques

Plus en détail

Le Document Unique : une obligation légale des entreprises

Le Document Unique : une obligation légale des entreprises Avis d expert Marc Koffi, Responsable de SIGMA-RH France Le Document Unique : une obligation légale des entreprises En France, le Document Unique (ou Document Unique de Sécurité - DU ou DUS), a été introduit

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR

BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR DIRECTION GENERALE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR «Services et prestations des secteurs sanitaire et social» Septembre 2007 Arrêté portant définition et fixant les conditions

Plus en détail

REFORME DES SERVICES DE SECOURS ET DE LUTTE CONTRE L INCENDIE ANNEXE 12A PROJET DE PLAN NATIONAL D ORGANISATION DES SERVICES DE SECOURS

REFORME DES SERVICES DE SECOURS ET DE LUTTE CONTRE L INCENDIE ANNEXE 12A PROJET DE PLAN NATIONAL D ORGANISATION DES SERVICES DE SECOURS REFORME DES SERVICES DE SECOURS ET DE LUTTE CONTRE L INCENDIE ANNEXE 12A PROJET DE PLAN NATIONAL D ORGANISATION DES SERVICES DE SECOURS Juillet 2012 Annexe 12A : Besoin en personnel du SNIS 1. Besoin en

Plus en détail

ANIMATEUR PERISCOLAIRE

ANIMATEUR PERISCOLAIRE ANIMATEUR PERISCOLAIRE Missions du poste : Participer à l animation des temps de garderie des élèves de maternelle. Participer aux missions de distribution, de service, d accompagnement des enfants pendant

Plus en détail

INDICE DE FRÉQUENCE DES ACCIDENTS DE SERVICE

INDICE DE FRÉQUENCE DES ACCIDENTS DE SERVICE INDICATEUR 1 INDICE DE FRÉQUENCE DES ACCIDENTS DE SERVICE Mesurer la fréquence des accidents de service survenus dans l année. Renseigner sur la sinistralité dans le domaine des accidents de service entrainant

Plus en détail

Du benchmarking logistique au choix d une nouvelle stratégie d organisation

Du benchmarking logistique au choix d une nouvelle stratégie d organisation Du benchmarking logistique au choix d une nouvelle stratégie d organisation Thomas H. Abbot Vice President Operations Planning, LUCENT TECHNOLOGIES, États-Unis. Lucent Technologies, un des leaders des

Plus en détail

Guide pour aider à l évaluation des actions de formation

Guide pour aider à l évaluation des actions de formation Guide pour aider à l évaluation des actions de formation Pourquoi évaluer? L évaluation constitue la dernière étape du service d ingénierie que le conseiller de l AGEFOS PME Bretagne peut apporter à l

Plus en détail

Responsabilité Civile et Pénale du chef d entreprise. Association Sécurité Routière en Entreprises de Maine et Loire.

Responsabilité Civile et Pénale du chef d entreprise. Association Sécurité Routière en Entreprises de Maine et Loire. Association Sécurité Routière en Entreprises de Maine et Loire Sensibilisation Responsabilité Civile et Pénale du chef d entreprise ou du délégataire 1N 2N Sommaire 1- La réglementation 1-1- La responsabilité

Plus en détail

certification Notice technique la certification professionnelle du ministère chargé de l emploi notice technique

certification Notice technique la certification professionnelle du ministère chargé de l emploi notice technique certification notice technique la certification professionnelle du ministère chargé de l emploi Notice technique pour l organisation et la mise en œuvre des sessions de validation Version de mai 2013 Sommaire

Plus en détail

Diplôme Inter-Universitaire des Services de Santé et de Secours Médical des Services Départementaux d Incendie et de Secours

Diplôme Inter-Universitaire des Services de Santé et de Secours Médical des Services Départementaux d Incendie et de Secours Diplôme Inter-Universitaire des Services de Santé et de Secours Médical des Services Départementaux d Incendie et de Secours Santé Publique Santé Travail Module 5 : SOUSAN Version 1 18 avril 2014 Relecture

Plus en détail

Mesurer le succès Service Desk Guide d évaluation pour les moyennes entreprises :

Mesurer le succès Service Desk Guide d évaluation pour les moyennes entreprises : LIVRE BLANC SUR LES MEILLEURES PRATIQUES Mesurer le succès Service Desk Guide d évaluation pour les moyennes entreprises : Choisir la meilleure solution de support technique et améliorer le retour sur

Plus en détail

Synthèse Assurance, responsabilité civile

Synthèse Assurance, responsabilité civile Synthèse Assurance, responsabilité civile SJE/mai 2013 REMARQUES PRELIMINAIRES : 1) Dans le cadre de sa mission d aide sociale à l enfance le Conseil général se voit confier des enfants. Le Département

Plus en détail

Avancement du projet de création de l institut national de formation. Instance Nationale de Concertation 16 avril 2015

Avancement du projet de création de l institut national de formation. Instance Nationale de Concertation 16 avril 2015 Avancement du projet de création de l institut national de formation Instance Nationale de Concertation 16 avril 2015 2013-2014 2015 1 er janv. 2016 Etat des lieux Création de l institut Définition organisation

Plus en détail

Officiers de Garde Groupement (O.G.G.) Officiers de Garde Compagnie (O.G.C.)

Officiers de Garde Groupement (O.G.G.) Officiers de Garde Compagnie (O.G.C.) DVP-2.3.1 / 15-01 Note de Opérationnelle N.S.O. 2015-01 Version 1.0 Interventions payantes Bureau Procédures Opérationnelles et Plans de Secours Date de parution : 22 décembre 2014 Date de mise en application

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

L organisation interne et la gestion des ressources humaines. Un outil d aide à la structuration

L organisation interne et la gestion des ressources humaines. Un outil d aide à la structuration L organisation interne et la gestion des ressources humaines Un outil d aide à la structuration Sommaire 1 L organisation interne de l association 2 1.1. Clarifier les rôles et missions de chacun 2 1.2.

Plus en détail

Surveillance de la santé. Brochure d information dans la cadre du "bien-être au travail"

Surveillance de la santé. Brochure d information dans la cadre du bien-être au travail Surveillance de la santé Brochure d information dans la cadre du "bien-être au travail" Sommaire Sommaire 1 1. Introduction 2 2. Analyse des risques 3 2.1. Etablissement de la liste des risques 3 2.2.

Plus en détail

repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis

repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis Version 2 : 20 juillet 2012 L expérimentation conduite par l Agence nationale de lutte contre l illettrisme

Plus en détail

VILLE D ASNIERES SUR SEINE PLAN DE CONTINUITE DE L ACTIVITE DES SERVICES MUNICIPAUX - PANDEMIE GRIPPALE

VILLE D ASNIERES SUR SEINE PLAN DE CONTINUITE DE L ACTIVITE DES SERVICES MUNICIPAUX - PANDEMIE GRIPPALE VILLE D ASNIERES SUR SEINE PLAN DE CONTINUITE DE L ACTIVITE DES SERVICES MUNICIPAUX - PANDEMIE GRIPPALE A. EQUIPE PANDEMIE... 1 B. ORGANIGRAMME DEGRADE... 2 C. GESTION DES SERVICES DELEGUES... 4 D. FORMATION

Plus en détail

Messagerie collaborative et unifiée de l Inra

Messagerie collaborative et unifiée de l Inra Messagerie collaborative et unifiée de l Inra Prestation d expertise et d assistance à maitrise d ouvrage pour la conception d un nouveau service. Page 1 sur 7 SUIVI DES MODIFICATIONS Version Eléments

Plus en détail

Fiche n 15. SST 4.5.3.1 : Enquête en cas d incidents 4.5.3.2 : Non-conformité, actions correctives et actions préventives

Fiche n 15. SST 4.5.3.1 : Enquête en cas d incidents 4.5.3.2 : Non-conformité, actions correctives et actions préventives INERIS DVM-11-121612-08005A - HPa Fiche n 15 NON-CONFORMITE, ACTION CORRECTIVE ET ACTION PREVENTIVE ACCIDENTS ET INCIDENTS 1. Ce qu'exigent les référentiels Environnement ISO 14001 4.5.3 : Non-conformité,

Plus en détail

Modification de la Réforme du classement des Offices de Tourisme

Modification de la Réforme du classement des Offices de Tourisme Réunion des Présidents d Offices de Tourisme Bourges - Lundi 4 juillet 2011 Nouveaux critères de classement I - Introduction - modalités d application Extrait du Flash Infotourisme N 53-28 juin 2011 FNOTSI

Plus en détail

LE DIETETICIEN AU SEIN DES COLLECTIVITES TERRITORIALES

LE DIETETICIEN AU SEIN DES COLLECTIVITES TERRITORIALES LE DIETETICIEN AU SEIN DES COLLECTIVITES TERRITORIALES Sommaire : Les missions page 2 Les secteurs d interventions page 2 Les contacts privilégiés page 3 Les cibles : A La restauration collective 1. Objectifs

Plus en détail

European Assistant Assistant de Manager

European Assistant Assistant de Manager European Assistant Assistant de Manager REFERENTIEL D ACTIVITES PROFESSIONNELLES Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication n'engage que son auteur et la Commission

Plus en détail

TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE

TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE 2 Projet organisation administrative et technique > Sommaire Sommaire PREAMBULE POURQUOI? Les objectifs

Plus en détail

PRESENTATION STRATEGIQUE

PRESENTATION STRATEGIQUE Programme «Accidents du travail Maladies professionnelles» 7 PRESENTATION STRATEGIQUE DU PROGRAMME DE QUALITE ET D EFFICIENCE «ACCIDENTS DU TRAVAIL MALADIES PROFESSIONNELLES» La branche «accidents du travail

Plus en détail

PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE COMMUNE DE PUNAAUIA PARTIE 2: OPERATIONNELLE

PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE COMMUNE DE PUNAAUIA PARTIE 2: OPERATIONNELLE 2011 PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE COMMUNE DE PUNAAUIA PARTIE 2: OPERATIONNELLE SOMMAIRE SOMMAIRE 2 DECLENCHEMENT DU PCS 3.1 ROLE ET OBJECTIFS DU PLAN 3.2 MODALITES DE DECLENCHEMENT DES DIFFERENTES ALERTES

Plus en détail

AVIS D APPEL A PROJETS MEDICO-SOCIAL RELEVANT DE LA COMPETENCE DE

AVIS D APPEL A PROJETS MEDICO-SOCIAL RELEVANT DE LA COMPETENCE DE AVIS D APPEL A PROJETS MEDICO-SOCIAL RELEVANT DE LA COMPETENCE DE L AGENCE REGIONALE DE SANTE D ALSACE RELATIF A LA CREATION DE PLACES DE SERVICES DE SOINS INFIRMIERS A DOMICILE (SSIAD) ARS Alsace Cité

Plus en détail

«Identifier et définir le besoin en recrutement»

«Identifier et définir le besoin en recrutement» «Identifier et définir le besoin en recrutement» LES ETAPES DU RECRUTEMENT Le recrutement est une démarche structurée qui comporte plusieurs étapes aux quelles il faut attacher de l importance. La majorité

Plus en détail

Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1.

Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1. Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1 Juin 2015 NOTICE D HYGIENE ET DE SECURITE P. 2 sur 8 SOMMAIRE 1 Hygiène...

Plus en détail

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE 1 LA POLITIQUE QUALITE-GESTION DES RISQUES Depuis 2003, la Direction s engage à poursuivre, la démarche qualité et à développer une gestion

Plus en détail

Code du Patrimoine. Loi du 15 juillet 2008. Décembre 2009. Archives courantes

Code du Patrimoine. Loi du 15 juillet 2008. Décembre 2009. Archives courantes FICHE ARCHIVES N 2 LE CLASSEMENT DES ARCHIVES COURANTES Archives courantes Conseils en matière de classement (principalement pour les communes) 1. Choisir le bon conditionnement 2. Quelques conseils de

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE # 64 INTÉGRATION COMPÉTENTE ET SÉCURITAIRE DES NOUVEAUX EMPLOYÉS

FICHE TECHNIQUE # 64 INTÉGRATION COMPÉTENTE ET SÉCURITAIRE DES NOUVEAUX EMPLOYÉS FICHE TECHNIQUE # 64 INTÉGRATION COMPÉTENTE ET SÉCURITAIRE DES NOUVEAUX EMPLOYÉS Chez les jeunes de 15 à 24 ans, 54 % des accidents du travail surviennent dans les six premiers mois de l emploi. Pour tous

Plus en détail

SOMMAIRE 1 LA POLITIQUE GENERALE ET LA POLITIQUE QUALITE 2 UNE ORGANISATION PROFESSIONNELLE FORTE ET GARANTE DE SES MEMBRES 3 NOTRE SMQ

SOMMAIRE 1 LA POLITIQUE GENERALE ET LA POLITIQUE QUALITE 2 UNE ORGANISATION PROFESSIONNELLE FORTE ET GARANTE DE SES MEMBRES 3 NOTRE SMQ Manuel Qualité 5 place du Rosoir 21000 DIJON Tél. : 03.80.59.65.20 Fax : 03.80.53.09.50 Mèl : contact@bfc.experts-comptables.fr www.bfc.experts-comptables.fr SOMMAIRE 1 LA POLITIQUE GENERALE ET LA POLITIQUE

Plus en détail

Performance des organisations Santé au travail

Performance des organisations Santé au travail LA PRÉVENTION DES TMS ET DES ACCIDENTS DE TRAVAIL LIÉS A LA MANUTENTION DE CHARGES Centre de Gestion du Tarn et Garonne Le 4 octobre 2012 Performance des organisations Santé au travail SOMMAIRE Performance

Plus en détail

Compte Qualité. Maquette V1 commentée

Compte Qualité. Maquette V1 commentée Compte Qualité Maquette V1 commentée Élaborée suite à l expérimentation conduite par la Haute Autorité de santé au second semestre 2013 auprès de 60 établissements testeurs. Direction de l Amélioration

Plus en détail

HosmaT - ciculaire DHOS/O1 n 2005-256

HosmaT - ciculaire DHOS/O1 n 2005-256 Circulaire DHOS/E 4 n 2005-256 du 30 mai 2005 relative aux conditions techniques d alimentation électrique des établissements de santé publics et privés NOR : SANH0530245C Date d application : immédiate.

Plus en détail

PROJET RÉGIONAL 2015-2017. Prévention des risques professionnels et santé au travail

PROJET RÉGIONAL 2015-2017. Prévention des risques professionnels et santé au travail PROJET RÉGIONAL 2015-2017 Prévention des risques professionnels et santé au travail 1 CONTEXTE : PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS En application de l accord, signé le 22 octobre 2013, relatif à la

Plus en détail

isrs 7 Améliorer la performance Sécurité, Environnement et Opérationnelle

isrs 7 Améliorer la performance Sécurité, Environnement et Opérationnelle isrs 7 Améliorer la performance Sécurité, Environnement et Opérationnelle 2 isrs 7 : pour la santé de votre entreprise Pour répondre à l accroissement des multiples exigences de vos Parties Intéressées,

Plus en détail

Bibliothèque des Compétences clés

Bibliothèque des Compétences clés Bibliothèque des Compétences clés Modules Jours Heures S exprimer oralement 3 21 S exprimer à l écrit 4 28 Manipuler les chiffres et les ordres de grandeur 5 35 Utiliser les principaux outils bureautiques

Plus en détail

27 mars 2014. Sécurité ECNi. Présentation de la démarche sécurité

27 mars 2014. Sécurité ECNi. Présentation de la démarche sécurité Sécurité ECNi Présentation de la démarche sécurité Présentation du cabinet Solucom Cabinet de conseil indépendant en management et système d information Fondé en 1990 / Plus de 1 400 collaborateurs / 2

Plus en détail

Système Management Environnemental

Système Management Environnemental Système Management Environnemental Laboratoire de Touraine Laboratoire de Touraine Laboratoire de Touraine - Bassin Eaux Pluviales Environnemental Politique Qualité Sécurité Environnement Sommaire Norme

Plus en détail