Magazine Rue Ferrer laquelle?

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1 Février 2011 Mensuel Magazine Rue Ferrer laquelle?

2 Carte blanche TRANSFERtS En janvier et février, une vingtaine d étudiants du Lemmensinstituut de Leuven et de l IAD de Louvain-la-Neuve (deux écoles supérieures de théâtre) ont été vivre en immersion dans des familles à Charleroi et à Mechelen. Un séjour qui servira à la réalisation d un projet scénique, TRANSFERtS, présenté en Flandre et en Wallonie (dont à l Eden, début avril) Regard sur cette expérience avec Freek Vielen, écrivain et metteur en scène néerlandais, anversois d adoption, qui accompagne les étudiants néerlandophones dans leur travail «sur» Charleroi. «Dans le pays sans gouvernement je me promène dans la ville sans mines. C est la cinquième fois que je visite Charleroi. Et c est la première (j en suis fier) que je ne déambule plus dans le plan de cette ville, mais bien dans la vraie ville. Je dois aller au Palais des Beaux-Arts pour une répétition avec six étudiants en théâtre de Louvain. Traverser la Sambre, à gauche, à droite. Juste au moment où je me dis qu il est si libérateur de connaître son chemin, je me retrouve dans un quartier où je n étais encore jamais allé : une femme derrière une vitrine, des sex-shops, des bâtiments abandonnés. Je ne sais pas bien quoi penser. Normalement, l état du quartier chaud est signe de la détérioration d une ville. Mais quand il est lui-même délabré, qu est-ce que cela dit de la ville? Estce une ville très délabrée? Ou, par contre, s achemine-t-elle vers une amélioration? Peut-être les six étudiants ont déjà une réponse à cette question. Eux, ils ne viennent pas de temps en temps à Charleroi, pour une visite d une journée. Ils y séjournent pour trois semaines. Ils habitent chez des familles d accueil hospitalières, sont guidés par d autres Carolos pleins d enthousiasme, rendent visite au stade du Sporting de Charleroi, aux théâtres Eden et L Ancre, au Vecteur, à la Maison des Huit Heures, au Bois du Cazier, à la Providence, à la Cité des Enfants, au Pêchon, à l Université du Travail (sa bibliothèque et sa Vigie), à des bâtiments de valeur architecturale comme celui des pianos De Heug, des maisons d ouvriers de Marchienne-au-Pont, Dampremy, Marcinelle, des terrains industriels, des châteaux, des prés, des coins perdus, de nouvelles entreprises à Gosselies, des terrils et des collines, croisant des eaux, des lignes de métro, des chemins de fer, le ring, des gens. Pendant trois semaines, ces six Flamands ont été des étrangers dans leur propre pays, dans une région dont ils ne savaient pas grand-chose hormis le fait qu elle existe. Pendant trois semaines, ils ont été loin de leur langue, de leurs parents, de leur école. Entretemps, ces trois semaines sont passées et nous répétons maintenant à Leuven pour la présentation publique qu ils préparent à partir de leur immersion à Charleroi. Pour l un, Charleroi est une ville où il se sentait peu sûr une fois passées les six heures du soir, quand il faisait noir Pour l autre, c est une ville comme les autres, à peine à une demi-heure de train d où elle habite. La plus grande différence étant qu on y lit Le Soir et non le Morgen. Mais pour tous les six ce n est plus la ville sans mines, mais une ville pleine de souvenirs, de bâtiments d une beauté insoupçonnée et, surtout, pleine de gens tellement remarquables. Des gens qui se sont glissés dans le cœur de chacun d eux. Le 7 et le 8 avril, vous verrez à l Eden comment ces gens vont glisser hors du cœur de ces étudiants qui vous raconteront Charleroi, la Belgique et, naturellement, ce qu ils ont vécu»

3 > Actualités 4 Sur le pont 5 Malines-Charleroi :TRANSFERtS > A la une rues à renommer! > Apprendre 9 Garderies actives, prix d excellence réactivé > Entreprendre 10 Keywall complète Dreamwall 11 Le commerce carolo sur la toile 12 Xylowatt l autre spin-off Sommaire > 6-8 Faites sauter la banque (de noms)! > 9 De la garderie à l Université > Préserver 13 Des arbres, des maréchaux et des gyrobroyeurs > Aménager 14 Ville 2 et demi! 15 Phénix sur un plateau 18 5 ans de patience > Vivre 19 Au-delà des différences 20 Police et propreté 21 Plans d actions bien ciblés 22 Mado, à votre service > Se divertir 23 Rock et bouquins 24 C est carnaval! 25 En garde! 26 Dix rendez-vous > De la case à l écran, et bien plus > millions d en 5 ans > Notre police sur tous les fronts > Tribune 28 Carte blanche aux groupes politiques > Agenda 30 Spectacles, loisirs, conférences,... > 24 Un cortège et une asbl Charleroi Magazine Le prochain Charleroi Magazine sera distribué le dernier week-end de mars Éditeur responsable: Jean-Jacques Viseur, place Charles II à 6000 Charleroi. Rédaction et coordination : Pierre Burssens. Collaboration : Michel Barbier, Jacques Demol, Franco Megetto, Didier Neyrinck, Luc Daussaint (agenda). Pages 15, 16 et 17 fournie par la société Twogether Contact: charleroi.magazine@charleroi.be Tél. : 071/ Mise en pages : Sabine Giloteau. Photos: Luc Denruyter, Mireille Simon. Le magazine communal CHARLEROI MAGAZINE est une réalisation de la Division Communication de la Ville de Charleroi. Tirage : exemplaires distribués gratuitement dans toutes les boîtes aux lettres de la Ville de Charleroi. 3

4 Actualités Un pont plus loin Le souvenir et l émotion Les années passent, mais l émotion, elle, persiste. Il suffisait de participer à la récente cérémonie commémorant la libération des camps au cimetière de Marcinelle pour en être, une fois de plus, convaincu. Ne jamais oublier (comment serait-ce possible?), se remémorer aussi le courage des Justes parmi les Nations, et s interroger sur la montée de nouveaux extrémismes et l attrait qu ils peuvent susciter, autant de réflexions qu entraîne immanquablement ce rappel de l horreur vécue par un peuple organisée par une «race» qui se croyait supérieure PB 4 A Avignon on y danse, chez nous on l a installé afin de boucler la boucle du métro ou presque. Jouxtant le pont de la Résistance, c est au cours du dernier week-end de janvier qu a été acheminée par barges cette énorme structure de 450 T depuis le port autonome jusqu au centre ville, avant d être arrimée définitivement à son emplacement. La particularité de ce nouveau pont, structure en caissons d une portée de 40 m, réside dans ses contraintes géométriques (pentes et courbures). Il s agit bel et bien d un ouvrage complexe, conçu et réalisé en Wallonie par des entreprises réputées pour leur savoirfaire et leur expérience. En ce qui concerne la boucle centrale, outre les autres travaux actuellement menés rue du Pont, rue Prunieau, sur le Quai de la Gare du Sud et sur l esplanade de celle-ci, en cours d aménagement, resteront l aménagement de la nouvelle station Tirou qui se trouvera à la rue de l Ecluse, peu avant le pont de la Résistance, la finition du Quai de Brabant, côté est et l aménagement du site propre du métro sur le Quai de la Gare du Sud. Le timing étant respecté, c est toujours en été que l on prévoit la mise en service de la boucle centrale. Quant au prochain pont (et on ne parle plus de calendrier), il s agira de la «placerelle» du quai de l image. Mais, comme l on dit, il s agit d une autre histoire PB Bonnes adresses Il comporte près de 320 pages et répertorie quasi autant de producteurs, tables et points de vente C est le nouveau répertoire de l Office des Produits Wallons. Au gré de ses pages, vous retrouverez quelques bonnes adresses à Charleroi et dans sa région, et puis, n oublions pas que c est dans notre ville que l OPW a son siège social. Nous y reviendrons dans une prochaine édition. Bonne nouvelle pour le Sporting ou plutôt pour son fancoaching. Les projets qu il développe ont en effet été retenus, avec ceux de 18 autres clubs de D1 et D2 par l asbl Stade Ouvert pour les récompenser et les encourager à développer leurs activités. Stade Ouvert asbl est un point d appui et un centre d expertise au service de tous les clubs de football de première et deuxième division qui, outre leur activité sportive et commerciale, prennent de plus en plus conscience du rôle sociétal qu ils ont à assumer. Ceci a déjà débouché sur de beaux projets mis en œuvre par les clubs, qui leur ont valu une meilleure image, des supporters plus nombreux et plus loyaux, de nouveaux sponsors et de meilleures relations avec les pouvoirs locaux. Afin de renforcer et d ancrer définitivement l engagement social des clubs de football, Stade Ouvert asbl leur donne un coup de pouce, et ce en collaboration avec le SPF Intérieur, la Loterie nationale et le SPP Intégration sociale. Ce qui vaut au RCSC/fanco de recevoir un subside de afin de renforcer son action. PB

5 TRANSFERtS : collecter un patrimoine oral au-delà des clichés! Vous les avez peut-être rencontrés. Du 16 janvier au 4 février, des étudiants l'option théâtre du Lemmensinstituut de Leuven et de l option théâtre de l IAD de Louvain-La-Neuve étaient présents dans notre ville, en immersion dans des familles d accueil dans le cadre du projet TRANSFERtS. Actualités But de l opération, la collecte d informations qui serviront de base à la création d un spectacle théâtral. Une collecte et une ouverture à l inspiration qui passaient par des rencontres formelles ou spontanées, interviews, visites d institutions et de lieux emblématiques dans et autour de la ville sous la guidance des spécialistes, recherche d informations dans les bibliothèques Alors que la plupart des étudiants en séjour à Charleroi étaient flamands, leurs homologues francophones se trouvaient à Malines. «A Charleroi, j ai été confrontée à des images très fortes, très contrastées» L idée de TRANSFERtS s inscrit dans une recherche artistique intitulée «Entre vérité et véracité: la transposition des sources orales dans un projet théâtral». Les deux villes choisies étant associées à de nombreux clichés, les étudiants étaient amenés à juger de leur véracité ou non, et à aller au-delà en faisant, tout simplement, connaissance avec la ville et en en récoltant un patrimoine oral: «Charleroi est une ville étonnante, nous disait Claire Swyzen, responsable de la recherche artistique de l option Théâtre du Lemmensinstituut. D un point de vue historique on y mesure vraiment la fondation de la prospérité et de l industrie en Belgique, sa croissance et sa chute brutale. Le côté architectural est aussi étonnant mais l état dans lequel se trouvent certains bâtiments remarquables est regrettable. Pourtant, ça pourrait être un atout culturel et touristique. Les étudiants ne s attendaient pas non plus à découvrir à quel point ça bouge dans le domaine culturel! A Charleroi, j ai été confrontée à des images très fortes, très contrastées, l industrie, le présent difficile, le côté chaleureux et accueillant des gens. «En Flandre, il y a un tas de clichés sur Malines, mais c est la même chose que pour Charleroi» Les clichés? Une partie est peut-être vraie (un étudiant néerlandophone a subi une agression au 2 ème jour de sa présence en ville) mais leur généralisation est injustifiée! En Flandre, il y a un tas de clichés sur Malines, à cause de la place de la ville dans la déportation pendant la guerre, à cause de son archevêché, on dit que tout le monde y est raciste, que tout le monde y vote Vlaams Belang etc. Mais c est la même chose que pour Charleroi!». Pour André Lierneux, qui a contribué à l opération dans notre ville, avec son épouse Béatrice Garny, les familles d accueil, Olivier Hespel de l Ancre et Pierre Noël de l Eden, un séjour assez long s imposait : «S ils n étaient venus qu une journée, ils passait complètement à côté de la réalité de la ville. Il fallait prendre le temps nécessaire pour l apprivoiser, être attentifs, réceptifs, et aller, justement audelà des clichés tout en restant critiques, même s il faut bien dire que certains stereotypes en sont présents à chaque coin de rue Je pense que TRANSFERtS est un événement important au niveau culturel, mais aussi pour Charleroi, et que le contexte politique au niveau fédéral lui confère un retentissement encore différent!» Les étudiants francophones sont accompagnés dans leur travail par l'écrivain Paul Pourveur et le metteur en scène Xavier Lukomski; les étudiants néerlandophones sont secondés par les écrivains et metteurs en scène Freek Vielen et Michael De Cock. Le projet s achèvera avec une présentation publique, un diptyque théâtral TRANSFERtS qui sera monté en avril des deux côtés de la frontière linguistique: à t Arsenaal à Malines, au Théâtre du Blocry à Louvainla-Neuve et à l Eden à Charleroi. PB 5

6 A la une Rue Ferrer? Laquelle? Place Albert I er? Laquelle? Rue Pastur? Laquelle? Cette énumération pourrait continuer longtemps, tout au long des 386 voiries appelées à être renommées. Depuis la fusion des communes en 1977, personne ne s était vraiment attelé à cette tâche malgré les inconvénients causés par ces «doublons». Inconvénients dont les conséquences pouvaient, au pire, s avérer désastreuses lors d interventions de services d urgence. Quand on sait que Charleroi compte 2131 rues et que 386 sont appelées à être renommées, on mesure l ampleur du phénomène. Aujourd hui, cette problématique apparaît plus encore avec les difficultés rencontrées par les utilisateurs de GPS. Progressivement, ces doublons ne devraient plus être que des souvenirs puisque la Ville vient de lancer une importante opération de réforme des noms de rues en y associant la population. «Quand je suis arrivée à la tête du département de la Citoyenneté, explique l Echevine Françoise Daspremont, je le voyais comme une administration très stricte et cloisonnée. Dans ce contexte, développer un projet actif de citoyenneté ne paraissait pas facile. Le lourd dossier des noms de rues a été évoqué lors de plusieurs rencontres avec la population et a suscité un bel enthousiasme. C était l occasion de conjuguer interactivité et citoyenneté, de favoriser une participation citoyenne active tout en se basant sur une méthodologie précise et objective.» 386 rues et habitants concernés La dénomination d une voirie se compose d un élément générique (rue, allée, sentier, place, boulevard ) et d un élément spécifique (de Dampremy, de la Digue, de la Station ). Un premier choix méthodologique a dû être effectué entre une option large, considérant que l élément spécifique ne peut apparaître qu une seule fois, tous éléments génériques confondus, ou une option restrictive où éléments générique et spécifique sont considérés comme formant un ensemble. C est cette dernière qui a été choisie. On conservera donc, par exemple, l avenue Albert I er (Mont-sur- Marchienne et Marcinelle), la place Albert I er la plus peuplée (Montigniessur-Sambre), la rue Albert I er (Ransart) et le square Albert I er (Couillet). Le choix de l option large aurait entraîné 700 changements et concerné habitants! L option restrictive touchera, elle, habitants qui seront amenés à changer d adresse: «Nous nous efforcerons de réduire le désagrément que ça entraînera pour le citoyen, précise Françoise Daspremont. Le changement sur la carte d identité sera exonéré de taxe communale, et il faut savoir que le service Citoyenneté avertit lui-même différents services et organismes comme la police, la poste etc. Des renumérotations de rue interviennent plus fréquemment et le changement de nom n entraînera pas plus d effets ou de formalités à effectuer pour chacun.» La voirie dont le nom initial sera conservé sera la plus peuplée ou répondra à un critère historique ou géographique exceptionnel, comme la rue de Dampremy, à Charleroi, plus vieille rue du village de Charnoy ou la rue Destrée à Marcinelle, berceau de la famille Destrée. Les 386 rues à renommer seront traitées en 28 «lots» et c est au niveau du choix des nouveaux noms de rues que cette réforme revêt tout son aspect participatif. 6 Rue Ferrer - Montignies-sur-Sambre Rue des Combattants - Mont-sur-Marchienne

7 A la une Charleroi, fier de son passé mais tourné vers l avenir La Ville lance en effet un appel à la participation citoyenne pour le choix des nouveaux noms de rues. Tout Carolorégien a le droit de faire des propositions de noms, et ce pour toutes les rues. Une commission odonymique communale (COC) va être constituée. Elle sera présidée par un historien et sera composée de représentants de Cercles d Histoire, de représentants d institutions culturelles, d employés de la direction de la Citoyenneté, d une personne désignée au sein de l animation de quartier et du médiateur communal. Cette commission étudiera les propositions des citoyens. Ses critères de sélection seront la renommée internationale de Charleroi, la mise en valeur d un événement ou d un élément topographique remarquable, et la contribution à une image de modernité de Charleroi: «Le slogan que nous avons choisi pour toute cette opération est : Charleroi, fier de son passé mais tourné vers l avenir souligne l Echevine. Je pense qu il correspond vraiment à notre préoccupation à ce niveau. Les noms de rues peuvent constituer une mémoire, nous étudions d ailleurs la possibilité de signaler certains lieux et leur histoire via des bornes explicatives, mais il faut considérer le Charleroi actuel et les perspectives d avenir qui sont les siennes.»après étude des propositions des citoyens, la COC sélectionnera plusieurs noms. Un premier choix sera transmis à la Commission royale de toponymie pour avis. En cas d avis positif, cette proposition sera soumise au Conseil communal. Les autres noms retenus par la COC seront intégrés à FORMULAIRE DE PROPOSITION DE NOM DE RUE VOLET 1 (destiné à l administration) 1. Nom actuel de la Rue, Place, etc : Section : Proposition de nom (1 seul nom) : Proposition faite par : Nom :... Prénom :... Adresse :... Téléphone :... Adresse électronique :... Date et signature :... /... /... VOLET 2 (destiné à la Commission Odonymique Communale) 1. Nom actuel de la Rue, Place, etc : Section : Proposition de nom (1 seul nom) : Justification de la proposition : FORMULAIRE A RENVOYER : Direction de la Citoyenneté «Dossier Noms de rue» Maison Communale Annexe Avenue Mascaux, MARCINELLE Rue Cesar de Paepe - Marcinelle 7

8 A la une Mont-sur-Marchienne une «banque de noms» dans laquelle on puisera en cas d avis négatif de la Commission royale de toponymie pour la 1ère proposition ou si aucune proposition n a été formulée pour telle ou telle rue à renommer. Faites sauter la banque (de noms)! Concrètement, Il est demandé au citoyen désireux de participer à cette opération d utiliser un formulaire-type tel que celui reproduit page précédente. Chaque participant pourra également obtenir la liste des rues à renommer, la liste des appellations existantes, le règlement de participation et une «foire aux questions» susceptible d éclaircir ses dernières interrogations. Ces documents seront également accessibles sur le site internet de la Ville ( Les formulaires dûment remplis pourront être renvoyés par la poste, déposés auprès des guichets uniques et services d etat civil-population, rentrés dans les bibliothèques communales ou via le site web de la Ville ( Il ne s agit évidemment pas d un concours, mais bien d apporter sa pierre à une forme de renouveau urbain dont chacun bénéficiera d une manière ou d une autre. «Les citoyens ont vraiment un rôle à jouer par rapport à cette réforme, et les premiers échos qui nous sont revenus sont très encourageants, rappelle l Echevine. Charleroi a été un peu à la traîne par rapport à d autres villes sur cette problématique, mais aujourd hui, l occasion est donnée à chacun de s impliquer. Aucune autre Ville n a agi de cette manière pour renommer ses rues. Il aurait sans doute été plus facile d aller puiser des listes de noms de fleurs, d oiseaux ou que sais-je mais quel en aurait été le sens? Ici, la démarche adoptée associe une forme de citoyenneté active et un véritable sens lié à notre slogan Charleroi, fier de son passé mais tourné vers l avenir!» Lot n 01 Bienfaisance (rue de la) Charleroi Bois du Cazier (rue) Mont-sur-Marchienne Déportés (rue des) Jumet Ferrer (rue) Couillet Ferrer (rue et impasses 1 à 4 qui y sont liées) Dampremy Ferrer (rue Francesco) Lodelinsart Ferrer (rue) Marchienne-au-pont Ferrer (rue) Marcinelle Ferrer (rue) Monceau-sur-Sambre Ferrer (rue) Montignies-sur-Sambre Ferrer (place Francisco) Ransart Ferrer (rue) Roux Soleilmont (rue de) Gilly Evidemment, lot par lot, cette réforme nécessitera du temps, et il faudra probablement attendre le cours de l année 2015 pour que l on ait fini d installer les nouvelles plaques de rue. D autres mutations importantes, urbanistiques notamment, seront alors abouties et avec un peu d optimisme, peut-être aurons-nous tous le sentiment, nous aussi, d être de nouveaux Carolos PB 8 Rue Destrée à Marcinelle : elle sera conservée Mont-sur-Marchienne

9 Apprendre Centre de Ressources ATL : vers des garderies de plus en plus actives C est un bien bel outil qui a été inauguré début février à Monceau-sur-Sambre. Situé dans le bâtiment remarquablement rénové de l ancienne fonderie Thiébaut, le Centre de ressources accueil temps libre (ATL) s inscrit concrètement dans la dynamique de professionalisation des accueillants extrascolaires de la ville (tous réseaux confondus) chère à l Echevine de l Education Latifa Gahouchi. Ce nouvel espace comporte une ludothèque de plus de 500 jeux de société (dont un département, constitué avec l asbl Horizon 2000, est spécialement destiné aux enfants en situation de handicap, une bibliothèque de 300 ouvrages de psychopédagogie relatifs aux animations, aux contes, à la différence, un économat comprenant du matériel de base destiné aux garderies scolaires (gouache, pinceaux, marqueurs ), un espace de formation pouvant accueillir une vingtaine de personnes et un service administratif. Destiné aux professionnels de l accueil temps libre, ce centre de ressources se veut un outil innovant, favorisant un accueil extra-scolaire de plus en plus dynamique et participatif aux antipodes de garderies qui se résumaient parfois jadis à une surveillance d enfants en-dehors des heures de cours. Les accueillants pourront notamment venir emprunter des jeux à la ludothèque (ce qui assurera une variété et un renouvellement des jeux pour les enfants) et se fournir en matériel à l économat en fonction de leurs projets d activités. De nouveaux développements sont d ores et déjà prévus pour ce centre, comme la création d un accès informatique à destination des parents pour pouvoir consulter les sites reprenant l ensemble de l offre d accueil de l enfance. Un de ces sites est le portail «accueil des enfants». La Ville assurera la mise à jour de celui-ci et informera les parents via des journées d animations. Un point d information Jeunesse sera également installé grâce à un partenariat avec le CAIJ. Au niveau du personnel, l équipe ATL est composée de deux coordinatrices, 5 responsables de projets d accueil et 3 assistants administratifs. Notons que le Centre de Ressources peut également accueillir les associations locales proposant un accueil ou des activités aux enfants de 2,5 ans à 12 ans. PB Infos : 071/ / / / / le Prix d'excellence est relancé! Créé en 2004, le Prix d' Excellence de la Ville de Charleroi récompense des étudiants de l'enseignement supérieur universitaire et non universitaire qui se sont investis dans un travail de fin d'études supérieures ou un mémoire consacré à une recherche contribuant au développement économique, social ou culturel de Charleroi. Lors de la dernière session, le jury avait primé un duo d'ingénieurs civils qui proposaient des pistes de réaménagement pour les friches industrielles en bord de Sambre (UCL), une licenciée en gestion de l'entreprise pour un audit organisationnel du service des étrangers de la Ville (UMH), une licenciée en histoire de l'art et archéologie (ULB) ainsi qu'un titulaire d'un graduat de bibliothécaire-documentaliste (Haute Ecole Provinciale Condorcet). Aujourd'hui, alors que Charleroi se transforme, la Ville relance son prix d'excellence à l initiative d'éric Massin, Échevin en charge du développement stratégique. L'essence de ce concours consiste à encourager le formidable potentiel de la jeunesse et aider l'étudiant à opérer la transition vers le monde du travail. L appel aux candidats pour la remise des travaux des années académiques et est lancé. Les travaux de l année académique devront impérativement être rentrés au plus tard pour le 20 mars. Un jury indépendant et représentatif des académies universitaires francophones et hautes écoles de la région composé par Messieurs Philippe Scieur des Fucam, Charles Angelroth des FUNDP, Kevin Salade de l'ulb, placé sous la coordination de Monsieur André Lierneux a, quant à lui, délibéré sur les différents travaux de l'année académique et le fera sur ceux de Grâce aux sponsors, les lauréats de ces deux sessions recevront les récompenses qui leur sont dues, à savoir respectivement 3000 euros (1er prix), 2000 euros (2 e prix), 1000 euros (3 e prix), lors d une cérémonie organisée le vendredi 6 mai 2011 à 19h au Château de Monceau. Les trois candidats lauréats sont : Mathias Cowez: Optimisation des opérations d'un terminal aéroportuaire, ICHEC, 2008,ingénieur commercial. Virginie Defacqz: La communication autour de l'opérette, HEP- CUT, 2008, baccalauréat en communication. Anne-Laure Maerckx, Martin Janssens et Nicolas Willement, D'un site à son territoire, mutation de l'image de la ville industrielle. Retissage urbain de la Porte Ouest à Charleroi, UCL, 2008, ingénieur civil architecte. Pour plus d'informations : 071/

10 Entreprendre 10 Dreamwall Keywall : Nous avons déjà évoqué Dreamwall à sa création, filiale commune des éditions Dupuis et de la RTBF. En 3 ans, la société a su s imposer dans un secteur en plein développement et poursuit aujourd hui ses activités à un échelon de plus en plus international dans 5 domaines. Au générique de longs métrages Du côté de l animation 2D-3D, après Cédric, Spirou, Garfield et Léonard, Dreamwall a décroché un premier contrat pour une production entièrement extérieure, Lulu Vroumette de France Télévisons, du travail pour une quinzaine de personnes sur 14/15 mois, et Chicken Town pour Canal +. Alors que Thibault Baras, son directeur général, évoquait lors de notre première rencontre sa volonté de voir un jour le nom de Dreamwall figurer au générique d un long métrage, les choses sont aujourd hui en bonne voie puisque la société marcinelloise participe à «Magic Cristal», un long métrage finlandais 3D relief que l on pourra découvrir pour Noël, et à «Approved for Adoption», adaptation de la BD «couleur de peau: miel» retraçant l itinéraire du dessinateur Jung, enfant adopté d origine coréenne. Enfin, 2010 a vu se réaliser une première production 100% maison sous forme de 400 «capsules» de 20 secondes consacrées à Spirou. Marcinelle, Belgique, Shangaï Dans le secteur des décors virtuels, Les perspectives très réelles de notre pôle virtuel! Chez Dupuis à Marcinelle, on appelait parfois le hangar principal contenant les stocks d albums BD «le trésor». Aujourd hui la moitié de celui-ci accueille un des plus grands studios virtuels d Europe (450 m 2 ) aux allures de cathédrale technologique. Jolie symbolique du passage de la case à l écran outre ses travaux pour la RTBF et le Parlement européen, Dreamwall a notamment participé à l exposition universelle de Shangaï en intégrant les visiteurs du pavillon belge à des images de la grand-place de Bruxelles, de la butte du lion de Waterloo ou des canaux de Bruges. Une promenade virtuelle qui a été désignée comme l attraction la plus populaire de notre pavillon national. Enfin, les accords de partenariat avec la société israélienne Orad, leader mondial en technologie de studio virtuel, ont été déterminants. Dreamwall a ainsi réalisé une bibliothèque de 80 décors vendus avec leur système, véritable ouverture vers un développement international. La société poursuit également son travail d habillage d émissions (génériques etc ) pour la RTBF, de visualisation avec la mise en perspective de projets d aménagements territoriaux ou immobiliers (comme la présentation de ce que sera bientôt notre métro sur et s attache également au développement web 3D. Croissance de Dreamwall, naissance de Keywall Aujourd hui, les portes de Dreamwall s ouvrent (très concrètement, ce n est pas une image) sur le nouvel espace Keywall «L idée de Keywall est née en 2009, dans un contexte de besoin de tournages de Dupuis et de la RTBF, explique Thibault Baras, et il faut bien le dire, le coup de pouce est venu de la décision de la RTBF de ne pas installer de studio virtuel place de la Digue. Par rapport à Dreamwall il était cohérent de le réaliser ici, et la volonté de Dupuis était de se positionner dans l «entertainment» en développant de nouveaux formats originaux, certains univers de ses BD et en pouvant y intégrer un travail avec des comédiens «live». Le projet a évolué et les actionnaires de Keywall sont ainsi devenus la RTBF, Dupuis, Télésambre, RTC Liège, Wallimage et Sambrinvest.» La force de Keywall : une offre unique de tournage en studio virtuel 3D (et relief) en Europe.Aux 2 studios (450 m 2 et 40 m 2 ) s ajoutent 2 cellules de montage final et une unité de post-production audio. «On peut véritablement aborder Keywall comme un lieu où un producteur arrive le matin avec son équipe et repart en fin de journée avec un produit fini, avec toutes les interactions possibles entre les deux sociétés.» Grâce aux accords entre Dreamwall et Orad, les Israéliens ont décidé d investir à Marcinelle en mettant toute leur technologie à disposition de Keywall et en utilisant ce tout nouvel outil comme centre européen de démonstration et de formation. Météo printanière Alors que nous visitions la nouvelle structure en cours d équipement, son agenda se remplissait progressivement: «Les bulletins météo de la RTBF et AB3 seront réalisés ici courant mars, et on est en négociation avec TV5 Monde pour la même chose, à partir de fin du mois prochain nous nous occuperons des émissions de services concédées de la RTBF, tout en préparant les décors de «C est du

11 Entreprendre Recréer aujourd hui les images du passé Dans le cadre de Charleroi , Dreamwall effectuera un travail de reconstitution en images 3D d une dizaine de pavillons de l exposition industrielle, et ce sur base d anciennes cartes postales. Images qui pourront être projetées, alimenter un site internet ou encore, via Keywall, servir de décor 3D et accueillir des acteurs.aucun problème, par exemple, vu la taille et les capacités du grand studio, pour accueillir une voiture attelée et l insérer dans une image 3D. Bref, ce sont toutes les compétences de notre pôle de l image virtuelle qui seront démontrées à travers cette opération, illustrant parfaitement sa volonté de mettre en avant les capacités du Charleroi actuel tout en se remémorant un grand événement qui s est déroulé il y a 100 ans. PB Belge» pour la rentrée de septembre. «Matière grise» suivra probablement On peut aussi évoquer une série de documentaires en relief, sur Napoléon, mêlant acteurs et virtuel Entretemps on aura travaillé pour l opération Charleroi , chez Dreamwall comme chez Keywall» Alors qu au niveau de la Ville le Quai de l Image se précise progressivement, il est clair que le pôle marcinellois peut constituer un interlocuteur de choix: «On y est en tous cas très attentifs, souligne Thibault Baras, particulièrement en ce qui pourrait concerner les aspects formation et sensibilisation au monde de l image. Je pense vraiment qu il y a moyen d arriver à quelque chose de très cohérent pour l image à Charleroi et pour l image de Charleroi, mais il faudra pour cela que tous les acteurs travaillent dans le même sens.» PB Un webobservatoire pour tisser sa toile commeciale La plupart d entre nous connaissent le commerce sur le web, mais en 2011 c est sous une toute autre forme que Charleroi tissera son potentiel socio-économique sur la toile. En effet, après Mons, notre ville disposera à son tour de son «webobservatoire du commerce». Il s agira concrètement d un logiciel fonctionnant par couches de données cartographiques et socio-économiques et ce pour les 15 communes de Charleroi. Le programme recense le nombre de magasins par type et superficie, par localisation et par intérêt de proximité (ex. sandwicherie à proximité d une école ) Le tout peut être reporté sous forme de carte. Comme l explique Ornella Cencig, Echevine des affaires économiques, «il s agira d un outil décisionnel important à plusieurs niveaux, à la fois pour la Ville et pour les investisseurs. Pour la Ville, cette base de donnée objective revêtira toute son importance, entre autres, pour la délivrance des permis socio-économiques. Quant aux investisseurs, ils pourront avoir accès aux données concernant la zone susceptible de les intéresser. L utilisation du webobservatoire se fera, pour ceux-ci, à la demande, et après la délivrance d un code d accès limité. Conditions qui permettront un contact direct avec les candidats investisseurs et assureront une maîtrise des données.» Un marché public a été lancé pour la réalisation et la maintenance de cet outil, pour lequel ont été prévus au budget «En outre, explique l Echevine, le webobservatoire nous fournira des données dont nous ne disposons pas actuellement. Combien y a-t-il de magasins de tel type sur le territoire de la ville? Combien dans ce quartier? Combien dans cette rue? Il permettra de renforcer la politique commerciale et de concrétiser enfin une véritable gestion des cellules vides. Et surtout, même si la nouvelle image de Charleroi passe par un centre ville fort, le webobservatoire s attachera aussi aux cœurs de ville périphériques. Si un investisseur désire s installer à Gilly ou Marcinelle, par exemple, il bénéficiera du même type de données» Précisons que le webobservatoire du commerce comportera aussi les informations concernant les centres commerciaux tels que Ville 2, City Nord, Basse Sambre et Rive Gauche. PB 11

12 Entreprendre 12 Xylowatt fait feu de tout bois mais pas n importe comment! Si on évoque souvent le biopôle et les sociétés «spinoffs» de l ULB, elles ne sont pas les seules à avoir trouvé leur place dans notre ville. En effet, depuis 2001, Xylowatt, est présente à Mont-sur-Marchienne sur un site autrefois occupé par les Acec. Xylowatt est une spin-off de l'université catholique de Louvain (UCL) et emploie 35 personnes. Sa création est le résultat de plus de 20 années de recherches sur les moteurs, la gazéification et les systèmes de production d'énergie à partir de combustibles biomasses. Ces recherches sont menées au département de mécanique de l université et Xylowatt en industrialise les résultats. Cheval de bataille de la société, la centrale de cogénération par gazéification de bois. Son principe: le bois, combustible, est stocké dans un silo qui assure l'autonomie de l'installation. Un système de séchage du bois peut y être incorporé. Le bois alimente un gazogène qui le transforme en gaz combustible. Ce gaz est ensuite refroidi et traité dans un laveur avant d'être brûlé dans le moteur de l unité de cogénération. Ce moteur produit à la fois de l'électricité qui peut être consommée directement ou envoyée sur le réseau et de la chaleur qui, de son côté, peut alimenter un procédé industriel ou des installations de chauffage. S inscrivant complètement dans le processus du développement durable, le procédé développé est particulièrement indiqué pour des industries dont les activités génèrent des sousproduits de bois difficilement valorisables et inexploités, comme les scieries, paletteries, gestionnaires de déchets de bois mais aussi pour les grands consommateurs industriels de chaleur (chimie, pharmaceutique, agroalimentaire etc.) et les collectivités qui présentent des besoins conséquents en électricité et en chaleur. Recourir au bois énergie plutôt que de consommer les combustibles fossiles traditionnels tels que le gaz naturel ou le pétrole permettrait d'éviter d'importantes émissions de gaz à effet de serre. Des quantités de bois inexploitées pourrissent en dégageant ce type de gaz alors qu on n en tire ni chaleur ni électricité. En les utilisant à la place des énergies fossiles, elles sont non seulement valorisées mais évitent d autres émissions de gaz, donc réduisent globalement cette forme de pollution. Electrabel a acquis plusieurs modules de cogénération depuis la création de la société, de même que la Ville de Tournai où une centrale alimente la piscine communale en chaleur et en électricité. A Gedinne, trois écoles, le hall de sport et l église sont chauffés de cette manière et la production d énergie du matériel choisi suffit à alimenter l équivalent de 300 ménages en électricité. Tout récemment, c est un accord avec les cliniques universitaires de Mont- Godinne qui a été conclu, et qui fera de ces dernières le premier hôpital belge alimenté majoritairement en énergies renouvelables. Ce sont en effet 50 % de l électricité et 70 % de l énergie thermique consommées annuellement sur le site qui seront produites par une centrale «made in Charleroi» qui devrait être opérationnelle dès l année prochaine. PB Premier jalon pour le campus technologique Elle regroupe douze colocataires actifs dans des secteurs clés de l entrepreneuriat et de l emploi (Agoria,Attentia, Congemetal, Segesoc-Cegeac, le Cifop,Technofutur Industrie, Innovatech, Congemetal, Intermire, Cqhd, Sirris et l Awex), elle a été dessinée par le bureau d études d Igretec et constitue le premier jalon du futur campus technologique qui complètera l aéropole. La Maison de l Industrie récemment inaugurée fait entrer ce projet important dans une phase de concrétisation. Cette année, le village «plasturgies composites» devrait sortir de terre, avant l installation des centres de technologie avancée de l UT et des Aumôniers du Travail et l extension de Technofutur. Un espace du savoir suivra, avec la participation des deux hautes écoles de notre province (Condorcet et Helha), l ULB, l UCL et l UMons et le Forem. Le campus technologique devrait regrouper l ensemble de l offre de formation dans les domaines technologiques et industriels, et ce pour tous les niveaux et tous les âges. PB ttlagency ttlagency

13 Protéger un patrimoine vivant C est une première en Wallonie! A l initiative d Alain Eyenga, Echevin de l Environnement, Charleroi dispose aujourd hui d un règlement communal de préservation des arbres lors de chantiers public ou privés. Basé sur une série de points du règlement de voirie du grand Lyon exposés lors du colloque «l arbre en ville» et sur les travaux de Luc Nadeau, ingénieur forestier en charge d une cartographie des arbres à Charleroi, le nouveau règlement définit un cadre administratif de protection pour les arbres situés sur le chantier ou aux abords immédiats de celui-ci. Il définit des techniques à mettre en œuvre pour assurer cette protection selon différents types de chantier ou pratiques, avec utilisation ou non de matériel de génie civil, circulation d engins lourds, opérations de terrassement et les sanctions en cas de nonrespect. Complément indissociable du règlement de protection des arbres et des haies en ville, ce nouvel outil doit également participer à une véritable prise de conscience de chacun. Une étude européenne démontre que pour 80 % des citoyens, l arbre constitue l expression de la nature en ville. Il représente également un véritable patrimoine vivant commun à tous qui doit être préservé. Plus encore quand on connaît la longévité de certaines essences. C est également dans cette optique que l Echevinat s attache à favoriser certaines pratiques auprès de ses services, comme l explique Bernard Blareau, conseiller en espaces verts: «Aujourd hui, nous essayons de favoriser la taille douce, raisonnée, nous allons vers l aménagement de meilleurs espaces, avec des plantations plus réfléchies. Beaucoup d erreurs ont été commises, et c est avec un autre regard que nous tentons de les corriger. Et puis, même si chacun ne l envisage pas au premier abord, tout ça a un coût, et il est prouvé qu un arbre travaillé en taille douce a une longévité plus importante et un coût moindre que le même arbre subissant des tailles radicales.» Des pratiques qui doivent L espace vert qui borde la maison de repos l Adret à Gosselies va en effet connaître une belle réaffectation. Ancienne décharge abandonnée depuis une trentaine d années et remblayée, cette surface sur laquelle arbres et arbustes ont repris (plus que) leurs droits est en effet appelée à devenir le premier parc «écologique» de Charleroi. Travaux de fauchage espacés, utilisation de techniques «naturelles» difficilement employables dans le cadre d un parc traditionnel urbain, l espace se verra esthétiquement et végétalement redéfini à la lisière du parc et du cadre naturel, un concept qui correspond aux préoccupations environnementales actuelles avec la volonté de gérer différemment un espace vert. Un choix qui peut aussi s inscrire dans les finances communales. Ainsi, par exemple, au niveau du mobilier, la part belle devrait Préserver Un mauvais souvenir être adaptées aux réalités urbaines, car si une rue ou un boulevard arborés sont indéniablement agréables à l œil, les arbres ne devront pas, à terme, s ils sont plantés sur un trottoir, empêcher une bonne circulation des piétons, ou encore voir leurs branches se développer autour d un réverbère, envahir un balcon, menacer un câble électrique Autant d écueils qui mériteraient aussi une meilleure prise en compte de la part des architectes et des entrepreneurs. PB Oubliée la décharge, place à l écologie! Il se nommera parc des deux maréchaux, en souvenir de Ney et de Blücher qui firent halte à proximité lors de la bataille de Waterloo, mais ce sont des gyrobroyeurs qui ont mené les premiers assauts de déboisement afin de permettre son aménagement. être faite à un stock de mobilier récupéré dont dispose le département de l Environnement, même chose pour les pavés qui dessineront les allées. Destiné à être fermé la nuit, le parc des deux maréchaux disposera d un éclairage limité, probablement alimenté par l énergie solaire. Le schéma directeur du parc a été confié au bureau d études D+ international dont le fondateur est reconnu comme une sommité au niveau paysager. La surface totale du parc de Gosselies sera portée à 8 ha. Deux petits parkings seront réalisés à proximité et grâce à ses 5 accès, le parc écologique constituera également une belle liaison «verte» et pédestre, notamment vers le Ravel tout proche devrait voir se réaliser des premières phases importantes d aménagement. Une bonne nouvelle pour les riverains et tous les promeneurs. PB 13

14 Aménager Ville 2, Bientôt en taille XXL La galerie Ville 2 fait partie du paysage commercial carolo depuis plus de 20 ans. Mais il y a du changement dans l air A l heure où, au sud, la ville basse se prépare à une métamorphose complète, au nord, le complexe pionnier va se donner un coup de jeune et surtout prendre un peu d aise Les grandes manœuvres ont débuté en janvier 2011 et se poursuivront jusqu au printemps places de parking, livrées aux grues et aux bulldozers, ont été temporairement sacrifiées pour permettre la construction d un nouveau bâtiment, sur trois niveaux 14 Ville 2, aujourd hui, c est m 2,90 boutiques et 500 commerçants. Dans 15 mois, en taille XXL, le complexe se sera agrandi de m 2 et offrira une trentaine d enseignes en plus, avec 250 nouveaux emplois à la clé. Un chantier qui pèse 32 millions et qui se déroulera en 3 phases. Quelques conseils Les Carolos l ont appris à leurs dépens depuis qu on achève le métro : il n y a pas de grand chantier sans embarras de circulation. Celui de Ville 2 n échappe pas à la règle. Pourtant, malgré d incontestables difficultés d accès et de parking, la fréquentation du centre commercial enregistre moins de pertes que prévu: entre 5 et 10 %, selon ses gestionnaires. Pour limiter les désagréments liés aux travaux, voici quelques infos et conseils Le samedi : plutôt le matin C est en effet le samedi après-midi que les risques de files et de bouchons sont les plus grands. Si vous êtes accro du shopping dans cette tranche horaire, mieux vaut donc vous armer de patience ou changer vos habitudes. L accès : éviter la Grand Rue C est le point d entrée naturel du complexe mais il vous met tout de suite le nez sur les travaux et ne vous permet plus de bifurquer vers la droite. Il existe deux autres voies d accès, soit à partir de la rue de la Samaritaine, soit à partir de la N90 (route de la Basse-Sambre).Attention: toutes les entrées sont fermées entre 6h et 10h. Circulation : sens horlogique Le nouveau plan de circulation de Ville 2 instaure une sorte de ring, dans le sens des aiguilles d une montre, tout autour de la galerie. Stationnement : ne pas oublier le côté «Mambourg» Les parkings proches de cinepoint. com sont inévitablement les premiers saturés. Il suffit de contourner la galerie par l arrière, en longeant la N90 pour accéder aux parkings situés du côté du parc et de l hôpital. Sortie : vers le Ring La signalisation mise en place propose une sortie «fûtée», à l arrière de cinepoint. com, à l extrême pointe du parking et à côté de la station de métro : elle mène rapidement vers le Ring ou vers le rond-point du marsupilami. Difficile de ne pas s en apercevoir quand on accède à Ville 2 en venant de la Grand Rue: le premier chantier bat déjà son plein. 300 places de parking, livrées aux grues et aux bulldozers, ont été temporairement sacrifiées pour permettre la construction d un nouveau bâtiment, sur trois niveaux. Le rez-de-chaussée qui fera office de nouvelle entrée principale abritera 32 boutiques supplémentaires. Un parking en sous-sol et un autre sur le toit porteront le nombre total de places à 1850, soit 400 de plus qu aujourd hui. Quand cette première phase sera terminée, vers le mois d octobre, les engins se déplaceront vers l autre bout de Ville 2 pour s attaquer à l extension du côté «Mambourg». En même temps, on procédera à un rafraîchissement de la galerie existante: sols, plafonds, éclairage La plupart des travaux se feront la nuit, de manière à perturber le moins possible l activité commerciale. Et, pour finir, c est toute la voirie qui sera remise à neuf. L inauguration est attendue pour avril Déjà du neuf pour l automne Mais le nouveau «Ville 2» dévoilera déjà son nouveau visage avant la fin de cette année, avec l ouverture des 32 nouvelles boutiques qu on découvrira en franchissant l entrée «Grand Rue» et leurs deux parkings, l aérien et le souterrain. Pas de changement radical, par contre, en ce qui concerne l offre qui sera toujours axée sur le vêtement. D autres thèmes feront néanmoins leur apparition, pour l homme, pour l enfant et dans le créneau des loisirs. Quant aux enseignes, suspense! Seul indice: certaines en profiteront pour faire leur apparition à Charleroi MB

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18 Aménager Ville 2, Phenix, le métro, Rive gauche Autant de dossiers ayant trait à l aménagement urbain qui sont aujourd hui en voie de concrétisation, avant de nouveaux projets, de nouveaux dossiers, de nouvelles étapes et, pour le carolorégien lambda, de nouveaux travaux, de nouveaux embouteillages, de nouveaux désagréments. Il faut souffrir pour être belle, diton, et il faut certainement de la patience à chacun avant l aboutissement de cette recréation du visage de notre ville. Une transformation qui peut être abordée de différentes manières, comme nous l a expliqué Eric Massin, Echevin de l Aménagement urbain. «C est vrai qu on a aujourd hui l impression que beaucoup de dossiers se précipitent un peu, mais n oublions pas qu il s agit d abord du résultat d un travail de longue haleine, et, au niveau du timing, de la conjonction de différents éléments liés à l historique de chacun de ces dossiers. Au-delà des desiderata individuels, je pense qu il faut aborder la question de l intérêt collectif. Si on additionne le métro, Phénix, le nouveau siège d Igretec, le nouvel hôtel de police,ville 2 et Rive Gauche, on arrive à un investissement global de 500 millions d sur Charleroi pour des travaux qui vont s étaler sur environ 5 ans. 20 milliards de francs belges en 5 ans! Serait-ce préférable d avoir moins de travaux à la fois, mais étalés sur une période de 15 ou 25 ans? J ai aussi souvent entendu que nous devions prendre exemple sur Liège mais on oublie que la saga de la place Saint Lambert a duré 30 ans. La gare de Calatrava? Ok, mais elle a coûté 500 millions d en 5 ans! 650 millions d à elle seule. Franchement je préfère ce que nous aurons à Charleroi qu une seule gare, même signée Calatrava!» 5 ans, c est suffisant pour offrir une nouvelle image de la ville? «On travaille dans cette logique-là. Je n ai jamais caché que ce serait difficile pour les Carolos, mais à l arrivée on mesurera que cette concentration sur une période relativement brève aura été un atout. En tant que responsable public, je dois donner priorité à l intérêt de la collectivité, et je crois que cette mutation est une des conditions de redéploiement de la ville susceptible de générer de nouvelles activités économiques, commerciales, d entreprises et de services. Une des conditions aussi, assortie à d autres mesures, pour ramener des habitants en centre ville.» Mais le responsable public est aussi citoyen «Bien sûr! On imagine parfois que nous sommes quelque part en-dehors du monde, des réalités. Mais au quotidien, comme tout citoyen, je partagerai les inconvénients liés aux travaux, hein! Je râle aussi en voiture dans une file, je n aime pas non plus tourner longuement avant de trouver une place de parking, marcher dans la boue Mais dans 5 ans, je sais qu au moins une grande part de travaux sera réalisée» Mais d autres commenceront «Oui, parce qu il y a les dossiers de l UT, du Palais des Expositions, de l hôpital civil mais ce qui commence aujourd hui sera terminé, et ce sera déjà ça!» PB Maison Dutroux : enfin une solution! Après de multiples péripéties, la Ville est enfin propriétaire de la maison de Marc Dutroux. Un budget a été désigné à l extraordinaire pour désigner un architecte afin d introduire la demande de permis de démolir et d élaborer un projet d aménagement du site. «Notre volonté n est pas d en faire un espace mortuaire, précise Eric Massin, mais un lieu de souvenir respectant la dignité des familles, des victimes, un lieu qui témoignera aussi que l homme est capable du meilleur comme du pire, et que s il est capable du pire, il cause des victimes Il s agira d un espace de souvenir en même temps que d éducation.» Concrétisation espérée cette année. PB 18

19 Vivre Le F.E.I. : Au-delà de nos différences! Grâce à la participation du Fonds européen d intégration des ressortissants de pays tiers (FEI), le C.P.A.S. De Charleroi, a mis sur pied un projet visant à aider les ressortissants des pays extracommunautaires nouvellement arrivés sur le territoire de notre ville. L Union européenne a mis en place ce Fonds d Intégration dans le cadre du programme «Solidarité et gestion des flux migratoires ». Son objectif est de soutenir les efforts des états membres pour permettre aux ressortissants de pays tiers, issus de contextes économiques, sociaux, culturels, religieux et ethniques différents de faciliter leur intégration dans les sociétés européennes. Il est évident que l intégration de ces ressortissants de pays tiers est un élément clé d une meilleure cohésion sociale et économique des Etats membres de l Union européenne. Située à l Espace citoyen Porte-Ouest, cette aide se traduit par l accès à l apprentissage du français et à la citoyenneté dans une approche multiculturelle. Des cours qui varient suivant le niveau des stagiaires à raison de 2 fois 2 heures et demi par semaine. Des stagiaires qui doivent également suivre un atelier de 2 heures et demi sur la citoyenneté. Les formations sont accessibles aux habitants des 15 communes de l entité de Charleroi. Notons que pour participer aux sessions, les futurs élèves doivent satisfaire à un test d aptitude au français. Un test qui varie bien évidemment selon le niveau de départ de chaque participant. L équipe, composée de 5 membres est riche d expériences. Nathalie Dotsch, coordinatrice du projet, est soutenue par un assistant social mais également une licenciée en philologie romane et une licenciée en sciences de l éducation. L un des buts de cette initiative est de diversifier l aide qui est déjà présente en la matière sur le territoire de Charleroi. Un grand nombre de formations de ce genre existent mais le F.E.I. se donne pour enjeu non seulement d enseigner la langue mais aussi de favoriser l accès à la culture. Pour le service, l apprentissage d une langue ne se limite pas au vocabulaire et à la grammaire, mais aussi en l évolution commune et coordonnée de la culture du pays, sa démocratie, ses valeurs,. Ce processus doit être et doit rester dynamique. La mise en action et en situation est essentielle pour mener ce projet à bien. Les buts sont nombreux et les enjeux aussi. Au terme de cette action les participants connaîtront le français, mais également l environnement social et comment mieux communiquer avec.tous ces atouts auront sans nul doute une incidence non négligeable sur l employabilité et la réinsertion de ces personnes issues de l immigration. L idée n est pas de faire subir une accumulation de données aux apprenants mais bien de cerner les besoins collectifs et individuels de chacun en ce qui concerne les compétences de communication. Nous le savons tous la situation des personnes qui bénéficient de ce programme n est pas toujours aisée et c est pour cela que les frais de transports sont assurés par le F.E.I. Au travers de groupes de conversation en français abordant des thématiques en lien avec le milieu dans lequel ces usagers évoluent, le ciblage des communications problématiques sera facilement réalisable. Les visites des différentes structures administratives de la ville et la participation aux activités de celles-ci tendront à sensibiliser aux droits et devoirs des citoyens. Les sorties familiales sont aussi au programme de cet apprentissage plus que didactique et afin d accompagner au mieux les bénéficiaires de celui-ci un accompagnement social sera assuré. Le F.E.I. collabore avec de nombreux acteurs sociaux internes au C.PA.S. Comme les antennes sociales, le passage 45, mais favorise également les collaborations avec les structures existantes comme par exemple la FUNOC ou le CRIC. Tout ceci afin de fournir le meilleur encadrement qu il soit jusqu à la fin. Au terme de cette formation les participants seront redirigés vers différents services du C.P.A.S. ou extérieurs qui pourront leur permettre de continuer à avancer dans ce pays : par le travail, d autres formations, des aides, Pour tout renseignement : Porte-Ouest, Rue de la providence, 20 à Marchienne. Tel : 071/

20 Vivre L'ambition de la propreté 20 La collaboration entre la division propreté de la ville de Charleroi et la police locale est déjà une réalité. Depuis quelques temps en effet, le courant passe entre ces deux acteurs essentiels de la propreté. Un protocole vient d'officialiser ce partenariat qui n'a qu'une ambition : rendre les rues de la ville plus propres et donc plus sûres. Explications. Pour le bourgmestre de Charleroi, Jean- Jacques Viseur, «la saleté est un élément de violence urbaine». Les mots sont durs, certes mais ils illustrent parfaitement le phénomène: lorsqu'une rue voit son environnement, son mobilier urbain, les murs qui la cernent et les trottoirs qui la longent, envahis par les tags et les détritus, c'est un le début d'un cercle vicieux. La crasse appelle peu à peu la crasse et l'insécurité se fait latente puis évidente. Les passants la désertent et les délinquants l'occupent. Conscientes de cet enjeu majeur, les autorités communales se sont bien gardées de désinvestir dans ce secteur: les services de la Propreté, comme l'a rappelé leur échevin Alain Eyenga, sont pratiquement les seuls, malgré la rigueur budgétaire, à encore recruter mais aussi investir dans le charroi (comme l'achat récent de gros aspirateurs urbains et de pousse-pousses). Mais si le service travaille à toute heure du jour et de la nuit, ses hommes ne peuvent lutter contre cette manne qui semble inépuisable de déchets en tout genre. Un phénomène qui a le don de mettre en colère l'echevin compétent: «Nous faisons des efforts considérables pour nettoyer les rues, jour et nuit, en semaine et le week-end mais nous sommes confrontés à des comportements inacceptables : à peine nos services ont-ils nettoyé une rue, une place, que quelques heures plus tard, tout est à recommencer.» Face à cette évidente absence d'éducation, de sens civique, la répression est une solution inévitable: elle doit permettre de conscientiser les pollueurs en frappant là où ça fait mal, au portefeuille, puisque c'est bien le souci d'économiser quelques deniers qui les pousse à ainsi dégrader l'environnement. Encore faut-il que cette répression soit efficace et cohérente. L accord y veillera. Tout d'abord, il institue une collaboration dans la gestion quotidienne du problème : uniformisation des demandes d'enlèvement de déchets, communication bien huilée entre les services, répartition claire des tâches (avec notamment la saisine du service spécialisé en environnement de la police locale pour les dépôts plus importants). Il envisage également des opérations conjointes Propreté-Police régulières : ces opérations ville propre existent déjà, elles donnent pleine satisfaction et seront donc pérennisées. Ces actions mettent sur le terrain policiers et agents constatateurs communaux qui traquent les dépôts clandestins, sanctionnent les responsables et organisent le nettoyage. La circulation de l'information est ici aussi un facteur de succès: le service propreté peut informer la police locale des endroits les plus sensibles en fonction de ses critètes mais la police locale, via son observatoire de la criminalité, qui enregistre lui aussi des données du type environnemental, peut aider à la confection d'une cartographie précise des dépôts sauvages, un outil bien précieux. Enfin, des opérations ponctuelles sont également prévues par le protocole d accord : le flagrant délit reste l'arme ultime contre les récidivistes irréductibles du dépôt clandestin. Des surveillance en civil doivent être montées pour traquer ses braconniers du déchet. A force de devoir payer de lourdes amendes, les plus farouches partisans du dépôt sauvage finiront bien par comprendre qu'il vaut mieux rentrer dans le rang et participer à une gestion responsable des déchets. FM