Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions Impacts - Objectifs - Mesures

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1 ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SEBOU Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions Impacts - Objectifs - Mesures Rapport préliminaire du projet Ec Eau Sebou Avril 2008 Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures ACTeon Innovation, policy, environment

2 Note au lecteur Ce rapport a été préparé dans le cadre du projet Ec Eau Sebou de collaboration entre l Agence Hydraulique du Bassin du Sebou et le programme méditerranéen du WWF. Financé par l Union Européenne, ce projet s attache à tester les méthodes et outils d analyse économique proposés par la Directive Cadre sur l Eau Européenne dans le bassin du Sebou, dans le but d évaluer la pertinence de telles approches dans le contexte de la gestion de l eau au Maroc et d identifier les conditions nécessaires à leur application. Les résultats présentés dans ce rapport ont été obtenus grâce aux informations et données rendues disponibles par les différentes administrations marocaines et projets de recherche en gestion des ressources en eau. Les partenaires Ec Eau Sebou gardent cependant l entière responsabilité des résultats présentés dans ce rapport dont l objectif principal est d illustrer l application de méthodes et approches dans le contexte particulier du bassin du Sebou. Ce rapport a été préparé par: Benoit Grandmougin, ACTeon, b.grandmougin@gmail.com En collaboration avec : Mohamed Er-rabbani, errabbani1med@yahoo.fr Meryem El Madani, WWF MedPO, Maroc, melmadani@wwfmedpo.org Aziz Bouignane, ABHS, Azingat@yahoo.fr Leila Mizane, ABHS, lailamis@yahoo.fr Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 2

3 Sommaire Introduction Identification des principaux enjeux qualitatifs du bassin Sources de pressions et charge polluante brute sur les eaux superficielles du Sebou Rejets domestiques Charge polluante industrielle: Charge polluante issue des décharges : Charge polluante issue des pratiques agricoles : Impact sur les cours d eau Echelle d analyse Prise en compte de l autoépuration des cours d eau Simulation dans les conditions critiques d étiage Objectifs de qualité Objectifs de qualité ABHS- BURGEAP-Phenixa Objectifs de qualités Bon état DCE Leviers et proposition de mesures Leviers et programmes d actions génériques Alimentation d une base de mesures détaillées et calcul du ratio Coût/efficacité Mesures et enjeux quantitatifs sur les nappes du Gharb et Fes Meknes : Enjeux : Connaissances actuelles sur les points de prélèvement Analyse par secteur des pressions quantitatives sur la ressource souterraine en général.39 Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 3

4 Nappe de Fes Meknes: Nappe du Gharb: Objectifs quantitatifs Définition DCE du bon état quantitatif des masses d eau souterraines Bon état quantitatif des masses d eau souterraines du Sebou Leviers et proposition de mesures Prochaine étape : l analyse coût efficacité des mesures Phase 1 : Classement des mesures par ratio coûts/efficacité croissants Phase 2 : Construction du programme de mesure le plus coût / efficace Conclusions Ressources bibliographiques principales Annexes Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 4

5 Liste des figures : Encadré 1 : Paramètres physicochimiques et chimiques analysés dans le bassin du Sebou... 8 Figure 2 : Carte de la démographie communale et des principaux centres urbains... 9 Figure 3 : Répartition de la population par sous bassin hydrographique Encadré 4 : Pollution diffuse issue des ménages ruraux Figure 5 : L Oued Fes à sa traversée de l ancienne Medina Tableau 6 : Ratios d émission de DBO5, DCO et MES par taille de centre Tableau 7 : Emissions brutes de polluants domestiques urbains par sous bassin Figure 8 : Répartition des flux de DBO5 urbains entre sous bassins hydrographiques Figure 9 : Contribution des secteurs industriels principaux aux émissions polluantes industrielles par paramètres Emissions 2005, Source PDAIRE 2005, ABHS- CID Encadré 10 : 40% des huileries marocaines dans le bassin du Sebou Figure 11 : Tanneries de Fes Figure 12 : Emissions brutes industrielles par secteurs, paramètres et sous bassin Figure 13 : (a) décharge controlée de Fes (b) bassin de stockage des lixiviats Figure 14 : répartition des charges polluantes en DBO5 et DCO issue des rejets domestiques solides par sous bassins Tableau 15 : Transferts d azote et de phosphore vers l environnement par unité de surface.. 20 Figure 16: Remplissage d un pulvérisateur dans une exploitation de Sidi Silimane Tableau 17 : Flux de nitrates, phosphates et pesticides d origine agricole réjetés dans les cours d eau, simulation par sous bassin Synthèse 18 : Distribution spatiale des charges polluantes brutes Figure 19 : Cartes des 11 sous bassins hydrographiques, unité hydrographique de base utilisées dans le cadre du projet Ec eau Sebou Figure 20 : Courbe d abattement de la charge polluante induite par l autoépuration d un oued Figure 21 : Flux de DBO5 à l aval des sous bassins (autoépuration et transferts interbassins compris.) Tableau 22 : Valeurs et mode d estimation des débits minimums et d étiage retenus dans le cadre des simulation de concentration à l aval des sous bassin Tableau 23 : Résultats des concentrations simulées dans des conditions critiques (débit d étiage mensuel), moyenne minimum (débit moyen minimum, source ABHS- BURGEAP) en aval de sous bassin et comparaison aux valeurs mesurées à la station la plus proche Figure 24 : Teneur en chrome dans l oued Fes en aval des rejets de Fes Figure 25 : Chrome recyclé en sortie de la station expérimentale de déchromatation de Dokkarat Tableau 26 : Grille d objectifs de qualité retenue Tableau 27 : Définition des usages par classe de qualité d eau Tableau 28 : Objectifs de qualité progressifs Figure 29 : Schéma illustrant la notion de bon état écologique Tableau 30 : Tableau de comparaison des objectifs quantifiés de la DCE et des classes de qualité des eaux de surface du Sebou Tableau 31 : Comparaison des objectifs de qualité théoriques du bon état DCE à ceux de l étude ABHS- BURGEAP - Phenixa, Tableau 32 : Proposition de mesures génériques - qualité de l eau - en fonction des enjeux et leviers Tableau 33 : Liste des champs de la base de donnée des mesures du bassin du sebou Tableau 34 : Liste détaillée de mesures qualitatives et affectation au scénario tendanciel Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 5

6 Figure 35 : Bilans quantitatifs des principales nappes souterraines du bassin et répartition des prélèvements par sources (valeurs et carte) Figure 36 : Répartition des prélèvements par secteurs sur l ensemble des masses d eau souterraines Figure 37 : Détails des prélèvements par secteurs et par masses d eau souterraines Figure 38 : Détails des prélèvements et recharge des nappes du complexe de Fes Meknes Figure 39: Historique piézométrique de la nappe du Lias (Sud du plateau de Meknès) Figure 40 : Chute de la pression dans la nappe artésienne de Fes-Meknes Figure 41 : Détails des prélèvements par secteurs et recharge de la nappe du Gharb Figure 42: Historique piézométrique de la nappe du Gharb (secteur Est et côtier) Tableau 43 : Proposition de mesures génériques problématique quantitative - en fonction des enjeux et leviers Figure 44 : Structure et méthode d analyse coût /efficacité comparaison des concentrations d étiage dans les oueds actuelles et simulées en 2015 après mise en œuvre du Scénario tendanciel de qualité des eaux du bassin Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 6

7 Introduction Le bassin du Sebou, l un des bassins marocains les plus dynamiques en terme d activés industrielles et d aménagement hydro agricoles a vu la pression sur ses ressources en eau s accroître sévèrement ces vingt dernières années. Ces pressions affectent à la fois la qualité et la quantité de la ressource, souterraine comme superficielle. Pour nombre de ces pressions, les solutions techniques de traitement des eaux ou d économie de l eau existent et sont connues des autorités de gestion de l eau. Le principal frein à leur mise en place est le coût de ces mesures ; Ainsi dans un contexte de ressources financières limitées et d impact important sur l environnement, il apparaît essentiel de mettre en œuvre un programme d actions le plus efficace possible au moindre coût. De plus, ces programmes d actions doivent prendre en compte la capacité de recouvrement de leurs coûts par les différents acteurs de l eau. C est pour répondre à cette demande d outils d analyse économique d actions touchant à la gestion de l eau que le projet Ec Eau Sebou a été mis en place. Ce projet, financé par la commission Européenne dans le cadre du projet MEDA Water est mis en œuvre conjointement par WWFMedPO et l Agence du Bassin Hydraulique du Sebou (ABHS). Il vise principalement à tester l applicabilité des outils économiques de la DCE dans un pays non-européen méditerranéen. Au préalable de la mise en place d outils économiques, il est essentiel de bénéficier d analyses détaillées des sources de pressions et des leviers d action existants permettant de pallier aux impacts négatifs de ces pressions. C est à partir de ces leviers d action qu une liste de mesures potentielles, pertinentes pour le bassin du Sebou, sera dressée pour les problématiques qualitatives et quantitatives des eaux superficielles et souterraines. Ces mesures pourront alors être combinées en un programme de mesures pour chaque sous bassin sur la base d une analyse Coût Efficacité. Le présent rapport expose l état actuel d avancement de cette analyse Pressions/ enjeux/ leviers/ mesures. L étape d analyse des pressions et enjeux qui devait être produite initialement par le projet SPIWATER, a finalement été développée dans le cadre du projet Ec Eau Sebou pour des raisons de décalage de calendrier. Il convient de rappeler que l objet du projet EC eau Sebou n est pas d appliquer la Directive Cadre sur l Eau coûte que coûte sur le bassin du Sebou, mais bien d identifier la pertinence et la plus-value des outils de la DCE et les points de blocage pour leur application. C est pourquoi une attention particulière est accordée dans la conclusion de ce rapport au recensement des obstacles rencontrés. Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 7

8 1. Identification des principaux enjeux qualitatifs du bassin 1.1. Sources de pressions et charge polluante brute sur les eaux superficielles du Sebou Plutôt qu une analyse en distinguant sources ponctuelles et diffuses il a été préféré une approche sectorielle, sachant que la majorité des émissions diffuses sont issus des transferts agricoles, des rejets domestiques ruraux et des huileries isolées. Les sources de pressions polluantes domestiques, industrielles, domestiques solides (décharges) et agricoles sont successivement développées. Encadré 1 : Paramètres physicochimiques et chimiques analysés dans le bassin du Sebou Les principaux paramètres physicochimiques des eaux de surface, influencés par les pressions anthropiques, et qui ont pu être étudiés au travers de bilans massiques dans la présente étude sont : - la matière organique (MO) quantifiées par des valeurs de Demande Biochimique en Oxygène (DBO5) ou Demande Chimique en Oxygène (DCO). La comparaison de ces deux paramètres permet de conclure quant à la biodégradabilité de la matière organique ; En effet certaines eaux présenteront des niveaux de DBO5 relativement faibles malgré des concentrations de matière organique élevées. Un tel biais est induit par des composés toxiques pouvant inhiber le fonctionnement bactérien. Néanmoins la DBO5 demeure un paramètre pertinent car elle ne mesure que la fraction organique de la DCO tandis que cette dernière est dépendante de toutes les formes oxydables. Les principales sources de MO sont les rejets des collectivités et des industries. - l azote (N): les formes réduites (NH 4, NH 3, N organique) proviennent principalement des rejets domestiques, tandis que la forme oxydée (Nitrates) a pour principale origine les transferts d engrais agricoles hors des parcelles. Le processus de nitrification (NHA => NO 3 ) est réalisé par les bactéries nitrifiantes et réclame un minimum de temps pour être significatif. Les nitrites ne constituent qu un intermédiaire de ce processus. - le phosphore (P) : provenant principalement de sources ponctuelles domestiques et industrielles, il présente une forte capacité d adsorption sur les particules en suspension ; la teneur en phosphore d un cours d eau sera donc très dépendante des conditions climatiques et de la période de l année. - les matières en suspension (MES), provenant communément des trois secteurs sources. Leur apport dans le milieu est accru par les eaux pluviales. Dans le cas de l état des lieux et du programme de mesures du bassin Seine Normandie, seuls les trois premiers paramètres ont fait l objet de bilans massiques, étant donné que les MES sont d ores et déjà bien maîtrisées par les stations d épurations (STEP) en place. Le niveau Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 8

9 d équipement de STEP étant moindre dans le cas du Sebou, ce dernier paramètre a été pris en compte dans les bilans. En plus de ces quatre paramètres physicochimiques ont été analysé deux substances chimiques particulièrement impactant dans le bassin du Sebou et correspondant chacune à une filière de production : Le chrome issue des tanneries, et les molécules phytosanitaires principalement lessivées au niveau des périmètres irrigués intensifs Rejets domestiques 3 millions d habitants connectés directement aux cours d eau Avec 5,8 millions d habitants, représentant environ 20% de la population nationale, le bassin du Sebou est l un des bassins hydrographiques les plus peuplés du Maroc. Selon le recensement général de 2004, la population se répartit de manière homogène entre habitat urbain (3,01 millions) et rural (2,78 millions). D après l étude PDAIRE (Mission II, 2006) le bassin compte 71 centres urbains. Les 5 centres de plus de habitants: Kenitra, Khemisset, Meknes, Fes et Taza, concentrent à eux seuls environ 70% de la population urbaine. La majorité des centres urbains ne disposent pas de station de traitement des eaux usées, le réseau de collecte débouchant directement dans le cours d eau récepteur. Quelques centres sont équipés de stations, mais pour des raisons variées (gestion défaillante, erreur de construction, sous dimensionnement) aucune n est à ce jour fonctionnelle, exception faite de la station de Ain Taoujdate. Dans un objectif d abattement rapide des flux de polluants arrivant aux cours d eau, les 5 centres majeurs précédemment cités devront être équipées en priorité de station d épuration. Source données : ABHS Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 9

10 Figure 2 : Carte de la démographie communale et des principaux centres urbains Nombre d'habitants en Répartition de la population par sous bassins hydrographiques BAS SEBOU BEHTAVAL RDOM BEHTAMONT HAUT SEBOU INAOUENE AVAL INAOUENE AMONT MOYEN SEBOU AMONT MOYEN SEBOU AVAL OUERGHA AVAL OUERGHA AMONT Source: Données démographiques PDAIRE Figure 3 : Répartition de la population par sous bassin hydrographique Encadré 4 : Pollution diffuse issue des ménages ruraux. Après discussions avec les experts de l ABHS, il apparaît que les rejets domestiques ruraux impactent peu la qualité des eaux superficielles ; En effet les villages sont souvent peu peuplés, isolés et dépourvus de réseau d assainissement de sorte que les eaux usées générées atteignent très rarement un cours d eau. L impact de ces eaux usées rurales a été pris en compte dans le calcul de la contamination diffuse des eaux souterraines (fosses septiques ou puits perdus inexistants ou défaillants). Avec plus de 57% de la production totale de DBO5, les rejets domestiques urbains constituent la principale source de pollution du bassin. Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 10

11 Figure 5 : L Oued Fes à sa traversée de l ancienne Médina Quantification des charges polluantes urbaines o Hypothèses et méthodes Dans la présente étude, les charges polluantes domestiques ont été calculées pour les paramètres DBO5, DCO, MES, NTK, Pt à partir d un croisement de données démographiques par centres et de ratios d émissions. Les valeurs retenues sont détaillées ci-dessous : - Par souci d homogénéité avec les études en cours, les données démographiques utilisées sont celles de la mission III du PDAIRE (Tome 1.1, Urbain) Les taux de raccordement au réseau d assainissement pris en compte proviennent de l étude ABHS- CID Au cours de cette étude, les taux de raccordement ont été recherchés pour chaque centre par croisement des fiches ONEP, des études d assainissement et des données du Schéma directeur national d assainissement liquide (SNDAL, ). Ces taux de raccordement varient selon les centres de 38% à 97% avec une moyenne de 72%. - Les émissions organiques se traduisant par la demande biologique en oxygène (DBO5), ont été calculées à partir des émissions unitaires par habitant, variant selon la taille du centre. Les ratios retenus correspondent à ceux utilisés dans le cadre du PDAIRE et du SNDAL. - En l absence de ratios d émission par habitant, les flux de matières en suspension (MES) et de Demande Chimique en Oxygène (DCO) ont été déduits des émissions de DBO5 en utilisant les ratios, par tailles de centres du SNDAL : Tableau 6 : Ratios d émission de DBO5, DCO et MES par taille de centre Ratio de concentration entre paramètres en mg/l d'eau usée Taille du centre <20000 hab hab< < hab > hab DBO DCO MES Source SNDAL, Les charges polluantes azotées et phosphorées ont quant à elles été déduites de la charge en DBO5 à partir du ratio fixe : DBO5/NTK/Pt = 100/30/5 issus du SNDAL, Pour chacun des paramètres précités, les flux issus des populations raccordées à l égout et de celles non raccordées ont été calculés séparément. Aux flux raccordés, ont été affectés des taux de traitement actuellement nul mais qui pourront évoluer au travers, à la fois du scénario tendanciel et du programme de mesures à développer. Par ailleurs, il a été considéré que 1/3 de la charge polluante issue des habitations non raccordées équipées ou non 1 Etude qualité et ressource en eau de la pollution dans le bassin du Sebou, Mission II: Inventaire des sources de pollution. ABHS- CID Schéma directeur national d assainissement liquide (SNDAL), ministère de l Aménagement du territoire, de l Environnement, de l Urbanisme et de l Habitat, secrétariat d Etat chargé de l Environnement, Rabat, Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 11

12 de fosses septiques ou puits perdus atteint le cours d eau. Ce ratio correspond à celui calculé dans le cas d habitations équipées de fosses septiques en mauvais fonctionnement sur le bassin du Karka en Slovénie 3. A partir de la méthodologie précédente, les flux bruts annuels de polluants (en tonnes par an) ont pu être calculés pour les 71 centres urbains principaux du bassin du Sebou (CF Annexe 1). Les valeurs cumulées par sous bassin sont rassemblées dans le tableau 40. Tableau 7 : Emissions brutes de polluants domestiques urbains par sous bassin. Sous bassin Population totale du centre (raccordée et non raccordée) Flux total rejeté dans les cours d'eau après infiltration partielle des rejets non raccordés (t/an) DBO5 DCO MES N P BAS SEBOU BEHTAVAL RDOM BEHTAMONT HAUT SEBOU INAOUENE AVAL INAOUENE AMONT MOYEN SEBOU AMONT MOYEN SEBOU AVAL OUERGHA AVAL OUERGHA AMONT TOTAL Application of a Mass Balance for Nitrogen and Phosphorous in the Krka River Basin Final version Hidroinzeniring, Ecorys, IEI Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 12

13 Répartition des flux de DBO5 urbains entre sous bassins hydrographiques OUERGHA AVAL MOYEN SEBOU AVAL OUERGHA AMONT BAS SEBOU BEHTAVAL MOYEN SEBOU AMONT RDOM INAOUENE AMONT BEHTAMONT INAOUENE AVAL HAUT SEBOU Figure 8 : Répartition des flux de DBO5 urbains entre sous bassins hydrographiques Comme l indique la figure précédente les flux bruts de matières organiques arrivant aux cours d eau sont issus majoritairement des sous bassins les plus peuplés : Rdom (Meknes), Moyen Sebou Amont (Fes), Bas Sebou (Kenitra). Cette distribution géographique des charges polluantes ne préfigure cependant pas de l impact sur le cours d eau qui dépend notamment de la distance du point de rejet vis-à-vis du point de mesure de la concentration ainsi que du débit du cours d eau récepteur. Ces paramètres seront intégrés au bilan massique lors de l analyse de l état actuel des eaux de surface (Chapitre 5) Charge polluante industrielle: Le bassin du Sebou est caractérisé par une activité industrielle dynamique et localisée principalement au niveau des centres urbains majeurs. 5 secteurs de production peuvent être distingués : Sucreries, tanneries, huileries, abattoirs et papeteries ainsi que des sites plus rares de raffinage de pétrole ou de distillerie. Tandis que la majorité des secteurs présentent des émissions relativement constantes au cours de l année, les huileries concentrent leur rejets principalement sur les mois de décembre à février période de récolte des olives, mi- janvier à juin pour le sucre de canne et mai à juillet pour les campagnes d arrachage de la betterave à sucre. Pour chacun des sites industriels, les valeurs d émission de DBO5, DCO, MES, NTK, Pt et Cr ont été reportées. La distribution des sites par sous bassin hydrographique a été extraite de la base de données ABHS- CID Les données d émission ont été basées dans le cas des huileries, sucreries, abattoirs, tanneries et papeteries par les valeurs de 2005 de l étude PDAIRE provenant des estimations d émission en 1995 citées dans l étude ESRPBS 4 et actualisées au travers d un taux de croissance annuel variant de 1% à 4% selon le secteur 4 Etude d un système de redevance de pollution dans le bassin du Sebou, Déc Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 13

14 (Huilerie : 4%, Papeteries : 2%, abattoirs 2%). Les charges polluantes des sites isolés sont quant à elles issues de l étude ABHS- CID 2004 (estimations 2005). Afin de simplifier l analyse, certaines données d émission diffuses calculées par provinces ont été affectées au centre principal correspondant. Cette simplification n entraîne qu une erreur limitée étant donné que les sites industriels sont le plus souvent localisés en périphérie des centres principaux. Estimations des émissions par secteurs La contribution des secteurs industriels à la pollution totale varie selon le paramètre étudié (cf Figure 42). Ainsi les huileries participent pour respectivement 39% des émissions industrielles de DBO5, 64% de celles de DCO et 47% de celles de MES. La différence d émissions entre DCO et DBO5 est due à la composition des margines (Cf encadré 43). Les papeteries présentent des rejets particulièrement riches en Matières en suspension (22% de la MES). Ces émissions sont d autant plus impactantes qu elles sont concentrées en 4 sites (sous bassins : Bas Sebou et Beht amont) contrairement aux huileries dispersées dans le bassin. Les rejets azotés sont quant à eux répartis entre les secteurs des tanneries, abattoirs et distilleries. Les émissions phosphorées sont dominées par les effluents des abattoirs (83%), ce résultat est à nuancer étant donné que les charges de phosphore total des sucreries et papeteries n ont pas été prises en compte. Contributions des secteurs industriels principaux aux émissions polluantes industrielles par paramètres (Flux en T/an traitement compris) - Emissions 2005, Source PDAIRE 2005, CID 2004 DBO5 DCO MES 1691, , , , , , , NTK Pt 0 SECTEURS INDUSTRIELS Abattoirs , ,095 5, , ,095 0,055 Distillerie d'alccol 5,552 Margines 0,055 Papier Production d'algues 0 0 0,7 120, ,648 Raffinerie de pétrole Sucre Tannerie 26,648 Figure 9 : Contribution des secteurs industriels principaux aux émissions polluantes industrielles par paramètres Emissions 2005, Source PDAIRE 2005, ABHS- CID 2004 Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 14

15 Encadré 10 : 40% des huileries marocaines dans le bassin du Sebou. La production d huile d olive constitue une des productions les plus importantes du bassin : 81% des surfaces arboricoles, 40% du chiffre d affaire national de l huile d olive. L activité des huileries répond à un pic de production au moment de la récolte s étalant sur environ 3 mois Décembre à Février, (étude d objectif de qualité, ABHS- BURGEAP - Phenixa, ). Cette dernière étude présente l analyse la plus détaillée concernant cette source de pollution ; En effet pour chaque commune du bassin la charge polluante induite par le rejet des margines dans le cours d eau a été déduite de la production d olive communale. Selon cette même source, la charge polluante des margines se caractérise par : - Une concentration élevée en matière organique induisant une forte DCO (220 g/l en moyenne) et une DBO5 peu élevée traduisant la faible biodégradabilité de ce produit. - Une concentration en MES souvent supérieure à 10 g/l - Une salinité variant de 2 à 35 g/l selon le procédé d extraction mis en oeuvre - Une teneur moindre en nutriment accentuant les difficultés de dégradation - La présence de composés phénoliques pouvant être toxiques. Cette source de pollution est dispersée sur l ensemble du bassin au niveau de nombreuses huileries traditionnelles. Quelques centres présentent cependant, des concentrations plus marquées : Ain Taoujdate, Fes, Taounate 6. Il est a noter que la ville de Fes a été équipée d un bassin d évaporation des margines à titre expérimental. Distribution spatiale des émissions industrielles : A partir de la base de donnée d émission industrielle, les sources de pollution peuvent être ramenées aux sous bassins hydrographiques (Cf graphiques 44). Il ressort de l analyse que les émissions industrielles sont concentrées majoritairement sur les sous bassins du moyen et bas Sebou ainsi que l affluent Beht. Le moyen Sebou présente une spécialisation industrielle plutôt tournée vers les huileries et les abattoirs, tandis que l aval du bassin (Beht et Bas Sebou) possède un profil industriel plus diversifié (distilleries, papeteries, sucreries ). Les valeurs relativement faibles du paramètre Pt dans le bas Sebou est en partie du à la non prise en compte des rejets phosphorés des papeteries. Les rejets de Chrome (Cr), comptabilisés uniquement sur le secteur des tanneries, sont concentrés sur les sous bassins du moyen Sebou (Fes) et du Beht (Meknes rejetant dans l affluent Rdom) Figure 11 : Tanneries de Fes 5 Source : Etude de définition des objectifs de qualité des ressources en eaux superficielles du Sebou, M1, ABHS- BURGEAP - Phenixa, Source : Débat national sur l eau ABHS, 2006 Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 15

16 T/an BAS SEBOU BEHT HAUT SEBOU DBO5 INAOUENE MOYEN SEBOU OUERGHA Tannerie Sucre Raffinerie de pétrole Production d'algues Papier Margines Distillerie d'alccol Abattoirs T/an BAS SEBOU BEHT HAUT SEBOU MES INAOUENE MOYEN SEBOU OUERGHA Tannerie Sucre Raffinerie de pétrole Production d'algues Papier Margines Distillerie d'alccol Abattoirs T/an Pt Tannerie Sucre Raffinerie de pétrole 10 Production d'algues 5 Papier 0 BAS SEBOU BEHT HAUT SEBOU INAOUENE MOYEN SEBOU OUERGHA Margines Distillerie d'alccol Abattoirs T/an BAS SEBOU BEHT HAUT SEBOU NTK INAOUENE MOYEN SEBOU OUERGHA Tannerie Sucre Raffinerie de pétrole Production d'algues Papier Margines Distillerie d'alccol Abattoirs Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 16

17 T/an Crt Tannerie Sucre Raffinerie de pétrole Production d'algues 5 0 BAS SEBOU BEHT HAUT SEBOU INAOUENE MOYEN SEBOU OUERGHA Papier Margines Distillerie d'alccol Abattoirs Figure 12 : Emissions brutes industrielles par secteurs, paramètres et sous bassin Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 17

18 Charge polluante issue des décharges : Sur l ensemble du bassin, 65 décharges majeures ont été recensées dans l étude ABHS- CID Hormis les sites de Fes et Tiflet, elles ne possèdent pas de dispositifs de contrôle et les lixiviats générés constituent une source significative de pollution du bassin. L étude ABHS- CID-2004 indique pour chacun des sites le volume annuel de déchets stockés. Les flux de pollution en DBO5 et DCO ont été estimés à partir des trois ratios utilisés dans le PDAIRE et eux-mêmes issus des études ESRPBS 8 et EDOQRESBS 9 : - Volume des lixiviats : 0,20 m3 par tonne de déchet - Charge polluante des lixiviats : DBO5 : 50 g de O 2 par litre de lixiviat DCO : 70 g de O 2 par litre de lixiviat - Estimation de la part des lixiviats lessivée: 10% des volumes produits a b Figure 13 : (a) décharge contrôlée de Fes (b) bassin de stockage des lixiviats Suite à discussion avec les experts de l agence ce taux moyen a été adapté dans 4 sites : Les décharges de Tiflet et Fes ayant fait récemment l objet d une mise aux normes et de la mise en place d un contrôle, les rejets sont considérés comme nul. Les décharges de Taza et Kenitra étant localisées sur le lit même de l Oued récepteur, le taux de lessivage a été maximisé à respectivement 90% et 100%. Ces estimations engendrent une estimation des flux totaux de DBO et DCO issus des décharges à l échelle du bassin du Sebou, respectivement de 3000 et 4200 t/an. Ces flux représentent respectivement 5% et 2% des émissions totales de DBO5 et DCO du bassin. Cependant d importantes variations géographiques sont à noter (Cf figure 45). Ces variations sont notamment induites par les décharges de Taza et Kenitra et participent à elles seules à plus de 75% des émissions brutes des décharges du bassin. Malgré la surestimation probable des émissions de ces 2 sites, il apparaît que le contrôle et notamment la délocalisation de ces 2 sites de dépôts doit être une priorité en terme de diminution de l impact des décharges sur les ressources en eau. 7 Etude qualité et ressource en eau de la pollution dans le bassin du Sebou, Mission II: Inventaire des sources de pollution. ABHS- CID Etude d un système de redevance de pollution dans le bassin du Sebou, Déc Etude de définition des objectifs de qualité des ressources en eaux superficielles du Sebou, ABHS- BURGEAP - Phenixa, 2006 Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 18

19 T/an 4500 Répartition des charges polluantes issues des décharges par sous bassin Ouergha Moyen Sebou Inaouene Lbene Haut Sebou Beht Bas Sebou DBO5 DCO Figure 14 : répartition des charges polluantes en DBO5 et DCO issues des rejets domestiques solides par sous bassins Charge polluante issue des pratiques agricoles : Estimations des pollutions diffuses agricoles : Méthodes et hypothèses En règle générale la pollution diffuse d origine agricole est difficile à estimer ; en effet les taux de lessivage par hectare dépendent de nombreux facteurs : conditions pédologiques, dose appliquée, technique d irrigation, système de drainage En raison de ces difficultés, certaines analyses comme l étude ABHS- BURGEAP n ont pas souhaité approfondir cet élément. Dans la présente étude, les flux d azote, phosphore et pesticides d origine agricole transférant vers les eaux de surfaces ont été approchés à partir de ratios surfaciques de transfert pour chacun des grands systèmes de culture : pluvial (bour), Grande hydraulique, Petite et moyenne hydraulique et Irrigation privée. Les transferts surfaciques pour l azote et le phosphore sont ceux calculés dans le PDAIRE à partir des études ESRPBS 11 et ABHS- CID : 10 Etude de définition des objectifs de qualité des ressources en eaux superficielles du Sebou, ABHS- BURGEAP - Phenixa, Etude d un système de redevance de pollution dans le bassin du Sebou, Déc Etude qualité et ressource en eau de la pollution dans le bassin du Sebou, Mission II: Inventaire des sources de pollution. ABHS- CID 2004 Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 19

20 Tableau 15 : Transferts d azote et de phosphore vers l environnement par unité de surface Ratios retenus en kg/ha/an Azote Phosphate Grande Hydraulique 30 5 Petite et Moyenne Hydraulique 25 3 bour 10 2 Source : PDAIRE Aucune estimation n a pu être recueillie dans la bibliographie en ce qui concerne la part de ces flux transférés vers les eaux superficielles et celle vers les eaux souterraines. Les études précédentes se contentant de définir la charge polluante totale sans distinguer la destination de ces lessivages. Il a été fixé arbitrairement une division des flux de 25% vers les eaux superficielles et 75% vers les eaux souterraines. Concernant les pesticides, une seule estimation des transferts vers les nappes superficielles a pu être identifiée : 0.5 à 1 % des produits phytosanitaires utilisés pour la protection des cultures rejoignent les cours d eau (Ministère de l environnement, 2001). Dans la présente étude un taux de 0,75% a été pris en compte. Résultats Figure 16: Remplissage d un pulvérisateur dans une exploitation de Sidi Slimane. En affectant ces ratios surfaciques aux surfaces respectives de Bour (Base de donnée ABHS- CID 13 ), GH et PMH (Source PDAIRE mission III), les niveaux de transfert suivants par sous bassin ont ainsi pu être calculés : Tableau 17 : Flux de nitrates, phosphates et pesticides d origine agricole rejetés dans les cours d eau, simulation par sous bassin Sous-bassin Nitrates (T/an) Phosphates (T/an) Pesticides(Kg/an) Bas Sebou Beht Haut Sebou Inaouene Lbene Moyen Sebou Ouergha Etude qualité et ressource en eau de la pollution dans le bassin du Sebou, Mission II: Inventaire des sources de pollution. ABHS- CID 2004 Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 20

21 Ces valeurs sont relativement peu élevée comparativement aux flux totaux azotés et phosphorés des sous bassins (Moins de 10%, Cf synthèse 48). Cette part atteint cependant 30% dans le cas du bas Sebou concentrant une majorité des périmètres de Grande Hydraulique de la plaine du Gharb. Synthèse 18 : Distribution spatiale des charges polluantes brutes. Les graphiques suivant représentent une synthèse des émissions brutes des principaux polluants par secteur et sous bassins (exprimé en T/an excepté les pesticides en kg/an) (Valeur après application des rendements épuratoires éventuels autoépuration non comprise.). Le détail des valeurs figure en annexe 2. T/an DBO5 T/an 6000 NGL Industrie Domestique Décharges Agriculture Industrie Domestique Décharges Agriculture 0 Bas Sebou Beht Haut Sebou Inaouene Lbène Moyen Sebou Ouergha 0 Bas Sebou Beht Haut Sebou Inaouene Lbène Moyen Sebou Ouergha T/an DCO Bas Sebou Beht Haut Sebou Inaouene Lbène Moyen Sebou Ouergha Industrie Domestique Décharges Agriculture T/an Cr Bas Sebou Beht Haut Sebou Inaouene Lbène Moyen Sebou Ouergha Industrie Domestique Décharges Agriculture T/an MES Kg/an 600 Pest Industrie Domestique Décharges Agriculture Industrie Domestique Décharges Agriculture 0 Bas Sebou Beht Haut Sebou Inaouene Lbène Moyen Sebou Ouergha 0 Bas Sebou Beht Haut Sebou Inaouene Lbène Moyen Sebou Ouergha T/an Pt Bas Sebou Beht Haut Sebou Inaouene Lbène Moyen Sebou Ouergha Industrie Domestique Décharges Agriculture * : Les flux azotés sont exprimés sur ce graphique en azote Global, cumulant azote réduit (origine domestique et industrielle) et oxydé (nitrates d origine agricole). Par la suite ces flux seront dissociés pour des raisons d objectifs de qualité différents. La somme des émissions individuelles par sous bassin conduit aux charges polluantes suivante pour le bassin du Sebou Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 21

22 Bilan des émissions brutes sectorielles sur le bassin du Sebou (en t/an). Secteur DBO5 DCO MES Ptotal NGL Cr t Pest (Kg/an) Domestique Industrie Décharges Agriculture Ces figures soulèvent les conclusions suivantes : - Les rejets domestiques totaux de t / an de DBO sont concordants avec les estimations du PDAIRE pour ce paramètre (seul paramètre analysé) : t/an. La différence peut être due à la différence de comptabilisation des ménages urbains non raccordés. - La majorité des flux de matières organiques (quantifiés par les valeurs de DCO et DBO5) et matières en suspension, sont issus des secteurs industriels et domestiques et concentrés sur les bassin Moyen Sebou, Bas Sebou et Beht. - Les émissions azotées et phosphorées sont dominées par les émissions domestiques (Azote réduit NH4, NH3, Norganique). Les émissions diffuses agricoles (Nitrates NO 3 ) atteignent cependant un tiers des flux totaux dans le bassin du bas Sebou à l agriculture intensive. - Les émissions de Chrome correspondent aux concentrations des activités des tanneries. - Les flux de pesticides sont représentatifs de l intensification de l agriculture par sous bassin Impact sur les cours d eau Echelle d analyse La première étape de la simulation d impact des pressions précédentes sur les cours d eau fut la définition d une échelle hydrographique cohérente. Cette échelle se devait être suffisamment large pour permettre une agrégation de données sources à l échelle communale ou de périmètres irrigués et suffisamment fine pour refléter les différences de pressions dans les différents affluents de l oued Sebou. C est pourquoi il avait été décidé dans un premier temps de diviser le bassin du Sebou en 6 sous bassins correspondant aux trois affluents principaux de l Oued Sebou qui lui-même a été divisé en 3 tronçons. Cette limite ressemblait fortement a celle définie dans le cadre du volet agricole du PDAIRE. A la suite des premières simulations, il s est avéré nécessaire de diviser certains des sous bassins précédemment définis pour les principales raisons suivantes : - Présence d un barrage au sein du sous bassin (Cas des barrages de El Kansra, Al Wahda et Idriss 1 er ). Par la suite un bilan des flux de polluants a été effectué à l amont du barrage distinctement de celui réalisé pour les flux avals. - Présence de rejets importants à l amont du sous bassins (Cas de Fes sur le Moyen Sebou, et Meknes sur le Rdom). Du fait du calcul de l autoépuration basé sur la distance entre le point de rejet et le point aval, Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 22

23 les rejets de certains centres majeurs se voyaient fortement réduit lorsque la concentration était simulée en aval du sous bassin (cas des rejets de Fes lorsque l impact était mesuré à a la confluence avec le Ouergha.) Ainsi 11 sous bassins ont été définis (Cf carte suivante). C est au niveau du point aval de ces sous bassins qu a été réalisée la simulation de l impact des rejets amont en terme de concentration de polluants. Figure 19 : Cartes des 11 sous bassins hydrographiques, unité hydrographique de base utilisées dans le cadre du projet Ec eau Sebou Prise en compte de l autoépuration des cours d eau Les phénomènes d autoépuration dans le cours d eau ont été simulés à partir d une équation dérivée du modèle de Streeter et Phelps : F aval = F local x A^L avec F aval : Flux de polluant au point aval du sous bassin F local : Flux de polluant au point de rejet A : coefficient d auto-épuration L : longueur du tronçon (en km) Les valeurs de A correspondent à celles utilisées dans le PDAIRE et calculées à partir de mesures de terrain. Les courbes d abattement suivantes de la pollution peuvent être dressées : Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 23

24 Courbe d'abattement de la charge polluante par paramètre - Simulation à partir d'une concentration théorique de 100 au point de rejet Concentration 120,00 100,00 80,00 60,00 40,00 DBO5 DCO NH4 PTot CF 20,00 0, Distance du point de rejet (en km) Figure 20 : Courbe d abattement de la charge polluante induite par l autoépuration d un oued. - Après intégration de l autoépuration, les flux nets de polluants à l aval des sous bassins on pu être calculés par secteurs. Le graphique suivant donne un exemple pour les émissions de DBO5 T/an Bilan massique à l'aval des sous bassins - DBO5 - Autoépuration comprise 7000,0 6000,0 5000,0 4000,0 3000,0 Amt-DBO5 Agri-DBO5 Dech-DBO5 Ind-DBO5 Dom-DBO5 2000,0 1000,0 0,0 Haut Sebou Moyen Sebou Aval Moyen Sebou Amont Bas Sebou Inaouene Aval Inaouene Amont Ouergha Aval Ouergha Amont Beht Aval Beht Amont Rdom Figure 21 : Flux de DBO5 à l aval des sous bassins (autoépuration et transferts interbassins compris.) Simulation dans les conditions critiques d étiage Le flux de polluant est converti en concentration critique et moyenne minimum par division respectivement par le débit d étiage mensuel et le débit moyen minimum du cours d eau (Source : ABHS- BURGEAP, 2004 corrigé par les experts ABHS). Les débits suivants ont été retenus : Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 24

25 Tableau 22 : Valeurs et mode d estimation des débits minimums et d étiage retenus dans le cadre des simulations de concentration à l aval des sous bassin. Débit d'étiage Débit Moyen minimum Source: Etude Objectifs Station hydro ou point fictif Source qualités Inaouene Lbène 1,6 3,2 Point fictif Cumul Pt RS 302 et Aval barrage Idriss 1er - Etude objectifs qualité Inaouene Amont 0,1 0,7 Amont Barrage Idriss 1er Calcul Qmna5 Haut Sebou 2,4 6,7 Point fictif amont barrage Allal el fassi* Assimilé à valeur Ain Timedrine - Etude objectifs qualité Moyen Sebou Amont 1,4 3,5 Dar el Arsa Etude objectifs qualité Moyen Sebou Aval 3,0 7,0 Azib Soltane Estimation AHBS Bas Sebou 5,0 11,0 Aval Confluence Sebou Beht Cumul Sidi allal Tazi, aval Beht+ Rdom - Etude objectifs qualité Ouergha aval 0,1 8,7 Pont Khenichet Estimation AHBS Ouergha amont 0,3 2,2 Amont Barrage Al Wahda + Oued Aoudour + Calcul Oued Qmna5 Aoulai Beht aval 0,2 0,7 Point fictif amont confluence Sebou Cumul Souk el Had, Aval Sidi Slimane, Aval Tiflet - Etude objectifs qualité Beht amont 0,3 0,9 Amont Barrage El Kansera Calcul Qmna5 Rdom 0,1 0,6 Point fictif amont confluence Beht Calcul Qmna5 - Les concentrations critiques (Crit) et moyennes (Moy) ont ainsi pu être simulées à l aval des sous bassins. Le tableau suivant présente ces valeurs et les compare aux concentrations mesurées (Mes) à la station la plus proche du point aval du sous bassin. Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 25

26 Tableau 23 : Résultats des concentrations simulées dans des conditions critiques (débit d étiage mensuel), moyenne minimum (débit moyen minimum, source ABHS- BURGEAP) en aval de sous bassin et comparaison aux valeurs mesurées à la station la plus proche. DBO5 (mg/l) DCO (mg/l) NTK (mg/l) Ptot (mg/l) MES (mg/l) CrT (µg/l) Pest (µg/l) NO3 (mg/l) Paramètres hydrologiques Ssbassin Station Crit. Moy Mes Crit. Moy Mes Crit. Moy Mes Crit. Moy Mes Crit. Moy Mes Crit. Moy Mes Crit. Moy Mes Crit. Moy Mes Q-etiage Q-moy Lineaire Haut Sebou Point fictif amont barrage Allal el fassi* 1,0 0,4 1,4 2,6 0,9 16,0 0,1 0,1 0,0 0,3 0,1 0,2 1,3 0,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,4 0,1 0,0 2,4 6,7 145,0 Moyen Sebou Aval Azib Soltane 0,3 0,1 4,8 1,0 0,4 29,2 0,0 0,0 0,5 0,8 0,3 0,4 0,4 0,2 0,0 10,5 4,5 0,0 0,4 0,2 0,0 0,2 0,1 0,0 3,0 7,0 165,0 Moyen Sebou Amont Dar el Arsa 131,3 53,3 49,0 427,5 173,5 140,9 14,0 5,7 8,7 10,4 4,2 1,9 134,3 54,5 0,0 228,5 92,7 0,0 0,4 0,2 0,0 0,7 0,0 0,0 1,4 3,5 65,0 Bas Sebou Aval Confluence Sebou Beht 41,3 18,8 1,4 93,6 42,5 35,5 3,6 1,6 0,1 2,2 1,0 0,4 36,5 16,6 0,0 11,2 5,1 0,0 1,7 0,8 0,0 0,3 0,1 0,0 5,0 11,0 205,0 Inaouene Aval Point fictif 2,7 1,4 0,0 8,3 4,2 0,0 0,1 0,1 0,0 0,6 0,3 0,0 2,7 1,4 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,3 0,2 0,0 1,6 3,2 35,0 Inaouene Amont Amont Barrage Idriss 1er 123,0 17,6 2,2 385,0 55,0 19,8 8,4 1,2 0,2 14,1 2,0 0,2 117,3 16,8 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 3,4 0,5 0,0 0,1 0,7 100,0 Ouergha Aval Pont Khenichet 27,1 0,3 2,5 68,6 0,8 15,9 3,7 0,0 0,3 4,9 0,1 0,2 31,2 0,4 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 3,2 0,0 0,0 0,1 8,7 110,0 Ouergha Amont Amont Barrage Al Wahda + Oued Aoudour 18,8 + Oued Aoulai 2,6 1,9 86,2 11,8 22,1 0,6 0,1 0,0 2,2 0,3 0,2 19,8 2,7 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 2,1 0,3 0,0 0,3 2,2 140,0 Beht Aval Point fictif amont confluence Sebou 73,0 21,8 22,1 187,8 56,0 76,2 3,6 1,1 3,2 23,4 7,0 1,7 67,5 20,1 0,0 174,5 52,1 0,0 16,7 5,0 0,0 8,3 2,5 0,0 0,2 0,7 105,0 Beht Amont Amont Barrage El Kansera 60,1 19,2 0,0 163,8 52,3 0,0 6,9 2,2 0,0 7,6 2,4 0,0 54,7 17,5 0,0 0,0 0,0 0,0 1,6 0,5 0,0 2,4 0,8 0,0 0,3 0,9 145,0 Rdom Point fictif amont confluence Beht 130,7 22,1 15,9 312,1 52,9 70,1 1,6 0,3 1,3 33,1 5,6 1,2 96,0 16,3 0,0 495,9 84,1 0,0 24,0 4,1 0,0 8,4 1,4 0,0 0,1 0,6 152,0 Les résultats sont concordants avec ceux des campagnes de mesures étudiées dans l étude Objectif de qualité (ABHS- BURGEAP-Phenixa), notamment en terme de : - Cours d eau les plus affectés : Beht aval, Rdom, Moyen Sebou - Paramètres les plus limitants : DBO, DCO et Pt Ces calculs permettent également de tirer des conclusions sur des paramètres non étudiés dans l étude ABHS- BURGEAP-PHENIXA : - Les concentrations de Chrome atteignent les classes de qualité mauvaises sur les sous bassin du Moyen Sebou amont, Beht aval, Rdom. Ce paramètre est étudié plus en détail dans le paragraphe suivant. - Les pesticides apparaissent limitant sur les sous bassins Bas Sebou, Beht aval, Rdom. Ce qui correspond à l intensification locale de l agriculture irriguée. - De plus la comparaison des valeurs critiques et moyennes permet d identifier des problèmes ponctuels en condition d étiage dans des bassins non affectés en condition moyenne (et non révélé dans les campagnes de prélèvement classiques) : le bassin du Ouergha (amont et aval) et de l Inaouène amont sont notamment concernés. Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures 26

27 o Qualité bactériologique : Les données bactériologiques analysées dans le cadre de l étude ABHS- BURGEAP- Phenixa 2004 ont livrées les résultats suivants : - 25% des stations présentent une qualité physicochimique bonne (20< Nombre de Coliformes fécaux /100ml < 2000) - 40% sont en qualité moyenne (2000< Nombre de Coliformes fécaux /100ml < ) - 35% présentent une qualité bactériologique mauvaise (20 000< Nombre de Coliformes fécaux /100ml). Il s agit notamment des stations situées en aval des grandes villes de Fes, Meknes, Sidi Slimane, Khemisset, Tiflet et Sidi Kacem. La confrontation de ces résultats aux usages en matière d irrigation montre que les eaux utilisées pour l irrigation le long du moyen Sebou (entre SP 26 et prise d eau de Mkansa) ainsi que sur l oued Rdom (station de Souk el Had) ne sont théoriquement pas compatibles avec cette usage (nombre de coliformes fécaux /100ml < 5000) o Charge en métaux lourds. Tandis que les concentrations de Plomb (origine naturelle) et de nickel (origine : unités de traitement de surface) restent inférieures aux normes de potabilisation, celles du chrome issu essentiellement des rejets de tanneries dépassent largement cette norme (50µg/l) en aval des rejets de Fes (cf figure 67) et de Meknes. L impact des rejets de Fes dégrade la qualité de l oued Sebou jusqu à environ la station RP 26, point où la qualité passe en dessous de la norme des 50 µg/l. Cependant le chrome se concentrant dans les sédiments, une remise en suspension des sédiments (lâchers de barrages) peut entraîner de fortes teneurs jusqu à 90 km en aval de Fes Teneur en Cr T en µg/l sur Oued Fès (aval rejet Fès) 01/07/93 01/07/94 01/10/94 25/01/95 22/03/95 21/06/95 25/08/95 17/10/95 20/12/95 11/04/96 21/08/96 24/12/96 25/02/97 10/04/97 09/06/ /04/ /07/2002 Source : ABHS- BURGEAP - Phenixa, Figure 24 : Teneur en chrome dans l oued Fes en aval des rejets de Fes 14 Source : Etude de définition des objectifs de qualité des ressources en eaux superficielles du Sebou, M1, ABHS- BURGEAP - Phenixa, 2004 Vers un programme de mesures pour le bassin du Sebou : Pressions- Impacts- Objectifs- Mesures

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