Le marché des changes Un marché comme les autres. Relations monétaires et financières internationales

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1 Relations monétaires et financières internationales 1. Taux de change et intégration monétaire européenne 2. Les institutions de Bretton Woods et les autres institutions 3. L endettement des PED 4. La crise financière I Taux de change et intégration monétaire européenne Le marché des changes Un marché comme les autres. Le marché des changes confronte une demande d une monnaie contre l offre d une autre monnaie. Le prix de la monnaie est le taux (cours) de change qui équilibre l offre et la demande d une monnaie Cotation au certain de l euro EUR/USD 1,45 (1 vaut 1,45 $) Cotation à l incertain du yen USD/JPY 9 (1$ vaut 9 ) Avec sa spécificité Spécificité : marché de «troc» de monnaie à monnaie car il n y a pas d intermédiaire des échanges (or, monnaie supranationale,.) Conséquence : le prix taux de change- ne s exprime pas par rapport à un «étalon» mais en prix relatif (par ex. -$) A l augmentation de la demande d une monnaie ( ) correspond l augmentation de l offre d une autre monnaie ( ) 3 1

2 Localisation des transactions sur le marché des changes BRI Part des monnaies dans les transactions sur le marché des changes $ Yen autres Sur 2% En avril, enquête triennal (moyenne journalière) Autres : notamment monnaies suisse, nordiques, Australie, HK, Singapour 5 BRI L offre et la demande de monnaie Augmentation de la demande ($) et de l offre ( ) Anticipation d appréciation du $ (dépréciation de l ) «Excédent» de la balance courante US(/zone euro) Placements financiers aux USA (moindre risque, taux d intérêts plus élevés, FDI entrants) Achats de $ par les Banques centrales (y compris le Fed) Augmentation de l offre ($) et de la demande ( ) Anticipation de dépréciation du $ (appréciation de l ) «Déficit» de la balance courante US(/zone euro) Placements financiers hors des USA (augmentation du risque, taux d intérêts plus bas, FDI sortants) Vente de $ par les Banques centrales Appréciation du $ par rapport à l euro Dépréciation du $ par rapport à l euro 6 2

3 La mobilité des capitaux accroît l offre et la demande de devises Prêts bancaires internationaux Placements de portefeuille Produits financiers (actions, obligations, bons du Trésor, produits dérivés, ) 3981 Transactions journalières sur le marché des changes (milliards de $) Avril, enquête triennale Les régimes de change Changes flottants purs Le taux de change est déterminé par le marché sans interventions «publiques» (Trésor, Banque centrale) du pays émetteur. Sur le marché des changes une monnaie s apprécie ou se déprécie. Changes fixes Parité fixée par les autorités monétaires par rapport à un étalon de référence (or, autre monnaie, panier de monnaie) La dévaluation ou la réévaluation signifient un changement de la parité Ecarts limités entre le(s) cours sur le marché des change et la parité (marge de fluctuation) 8-1% Zones de fluctuation en change fixe BrettonWoods : ±1% SME avant 1993 : ±2,25% ou 6% SME après 1993 et MC2 : ±15% Parité (1$ = t) +1% 9 3

4 La gestion des changes fixes Que faire si l écart entre le cours et la parité est trop élevé? Tendance à la dépréciation de la monnaie sur le marché des changes. Actions sur le marché des changes Hausse des taux d intérêt Interventions de la Banque centrale pour acheter la monnaie nationale Modifications de la politique économique pour redresser la balance des paiements Actions sur les anticipations Actions sur la parité Elargissement des marges de fluctuation Dévaluation Mise en flottement 1 Globalisation financière et système de change. Le triangle d incompatibilité Mobilité des capitaux Flottement Étalon-or ; currency board 11 Indépendance de la politique monétaire Bretton Woods Changes fixes Chronologie des systèmes de change Jusqu à 1914 : prédominance du régime d étalon-or (parités des monnaies définies par rapport à l or) : échec du retour à l étalon-or : «gold exchange standard» : systême de Bretton Woods 1973-diversité des systèmes de change 12 4

5 Rappel du système de Bretton Woods Un système de monnaies convertibles et de change fixe avec une marge de fluctuation (± 1%) et la possibilité de dévaluations ancré sur le dollar, convertible en or (réservé aux États) défendu par les autres pays du système Par des interventions sur le marché des changes Et l aide éventuelle du FMI 13 Le dilemme de Triffin Soit les États-Unis mènent une politique interne équilibrée mais la création de monnaie internationale, est insuffisante. Soit les États-Unis fournissent le Monde en dollars. Mais ils doivent accepter un déficit de leur balance courante ou exporter des capitaux. Robert Triffin 14 Jean-Marc Siroën@copyright La création des Droits de Tirages Spéciaux (DTS) Décidée à la conférence annuelle du FMI de Rio en Amendement aux statuts du FMI en 1969 Actifs de réserve : 1 DTS pour 1/35 d'once d'or (=1$) Créés et détruits ex nihilo sur simple décision (majorité de 85 %) Circulent entre les banques centrales, le FMI et la Banque des Règlements Internationaux. Première allocation de DTS à partir de 197 pour un montant de 1 milliards de DTS La première allocation de DTS accroit la liquidité dans un Monde surliquide 15 5

6 La fin du système de Bretton Woods Le 15 août 1971, suppression totale de la convertibilité du dollar en or. Accords de Washington marge de fluctuation de 2,5%. Dévaluation du dollar À partir de 1973, flottement du dollar. Janvier 1976 : Accords de la Jamaïque, 2 amendement aux statuts du FMI entérinant la fin des accords de Bretton Woods 16 Du SME à l euro Principes Crise du SME de Maintenir la stabilité des changes entre pays européens Appréciation du DM Fluctuation limitée entre monnaies européennes Possibilité de dévaluation et réévaluation 17 Libéralisation des mouvements de capitaux achevée en 199 Réunification allemande financée par l emprunt ; Hausse des taux d intérêt allemands et «importation de capitaux» Contraignant les autres pays à augmenter leurs taux d intérêt Spéculations sur la dévaluation des autres monnaies et/ou sortie du SME Sortie de la et de la lire Dévaluation de la peseta et de l escudo Elargissement de la marge de fluctuation La création de l euro Création : janvier 1999 (pièces et billets en 22) Seize pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Grèce, Italie, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Slovènie, Portugal, Malte (1/1/28), Chypre (1/1/28), Slovaquie (1/1/29). + Départements/territoires d'outre-mer et certains territoires d'outre-mer : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion, Mayotte, etc. cours légal à Monaco, San Marin, au Vatican, en Andorre, au Monténégro et au Kosovo Franc-Pacifique, franc CFA et Cabo verde (monnaie du Cap vert) 18 MC2 : Danemark+3 Etats baltes 6

7 19 Règles de la zone euro Critères d adhésion du traité de Maastricht (1992) Taux d'inflation :ne doit pas dépasser de plus de 1,5 % celui des 3 États les moins inflationnistes Déficit public (Etat + sécurité sociale) annuel 3 % du PIB. dette publique 6 % du PIB Appartenance au mécanisme de change (MC2) depuis 2 ans ; interdiction de dévaluer Taux d'intérêt à long terme 2 % au-dessus de celui des 3 États membres les moins inflationnistes. Conseil de l UE à la majorité qualifiée Pacte de stabilité et de croissance (PSC ; 1997 ; révisé en 25) Procédure de déficits excessifs : dépassement du critère de déficit public fixé à 3 % du PIB, sauf circonstances exceptionnelles. Le Conseil peut prendre des sanctions : amende jusqu à,5 % PIB. Le pacte de stabilité Déficit public < 3 % du produit intérieur brut. Dette publique < 6% du produit intérieur brut Sanctions, hors circonstances exceptionnelles (récession > 2 % du PIB) ; révision juillet 25 : les États membres pourront ainsi échapper à une procédure de déficit excessif dès lors qu'ils se trouvent en situation de récession et la décision d'engager une procédure ne sera prise qu'après examen d'un certain nombre de "facteurs pertinents", susceptibles d'entraîner la suspension de la procédure; les délais seront allongés. 2 Nature des régimes de change fin avril 21 Pays n'ayant pas de monnaie officielle distincte (Equateur, Salvador, Montenegro, ): 12 Caisse d'émission (currency board) : 13 (Bulgarie, HK, Estonie, Lituanie ) Parité fixe : 44(zone-franc, MC2, Maroc ) Flottement dirigé (règles, cibles, bandes) : 52 (Chine, Bolivie, Iran, Tunisie, Russie, Singapour ) Flottement : 38 (Argentine, Brésil, Mexique, Roumanie,) Flottement libre: 3 (Australie, Canada, RU, Euro, USA, Suisse, Japon, Turquie, Suède, Pologne ) monnaies d'ancrage autres composite $ 21 7

8 Crise et dégradation des finances publiques Euro area European Union Major advanced economies (G7) Dette brute des administrations publiques en % du PIB, Dérapage en 29 L Europe dans la récession zone euro UE 27 29q3 29q2 29q1 28q4 28q3 28q2 28q1 27q4 27q3 27q2 27q1 26q4 24 8

9 Les conséquences du flottement des monnaies Préserver l autonomie des politiques monétaires et la libre circulation des capitaux (triangle de Mundell) Libre circulation des capitaux qui permet une réallocation de l épargne des pays excédentaires (Japon, Chine) vers les pays déficitaires (Etats-Unis) Forte volatilité des taux de change 25 Paradoxe du flottement : l augmentation des réserves officielles mondiales (Milliards de DTS 1,1 = 1DTS) PED Pays avancés (mars) 26 Part du dollar dans les réserves mondiales (en %) /6/21 27 FMI 9

10 Conséquences de la domination du dollar pour les États-Unis Couverture «gratuite» contre les risques de change : prime de compétitivité Dette libellée en dollars faible risque de solvabilité, taux d intérêts débiteurs faibles Forte autonomie de la politique monétaire (désintérêt pour le taux de change, variable d ajustement) 28 L'instabilité des changes cours 29 II Les institutions de Bretton Woods et les autres organisations 1

11 Les institutions de Bretton Woods Le Fonds Monétaire International La Banque Mondiale Le siège de ces deux organisations est situé à Washington D.C. 31 Le FMI 186 pays membres. Les organes dirigeants du FMI sont le Conseil des gouverneurs, le Comité monétaire et financier international et le Conseil d'administration. Directeur général : Dominique Strauss-Kahn (Fr.). Environ 2.5 personnes; 143 pays. Fonctions surveillance aide financière assistance technique 32 FMI : Les organes de Direction 1/2 Conseil des gouverneurs : ministres des finances ou des gouverneurs; Assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale. Comité monétaire et financier international : 24 gouverneurs qui représentent des pays ou groupes de pays correspondant à ceux qui siègent au Conseil d'administration. Deux réunions par an

12 FMI : Les organes de Direction 2/2 Conseil d'administration. 24 administrateurs représentant les 184 pays membres du FMI. Responsable de la conduite des affaires courantes de l'institution (3 séances officielles par semaine). Huit administrateurs représentent un seul pays : Allemagne, Arabie Saoudite, Chine, États-Unis, France, Japon, Royaume-Uni et Russie. Directeur général. Le Directeur général est directeur des services du FMI et préside le Conseil d'administration qui le nomme (un Européen, traditionnellement) Les quotes-parts (réforme de septembre 26) 17,9 6,12 5,99 4,95 4,95 3,65 3,25 2,94 2,74 2,38 2,13 1,93 1,43 1,41 1,33,87 Les Etats-Unis disposent de 16,74% des droits de vote Pas de représentation de l UE ou de l euroland 25% des quotas doivent être versés en devises ou DTS Détermine les droits de vote (1+tranches de quotas) Majorité de 85% pour certaines décisions qui confère un droit de veto aux États- Unis chaque pays membre peut emprunter jusqu à 1 % de sa quote-part annuellement et 3 % au total. Les limites peuvent être plus élevées dans des circonstances exceptionnelles. Révision tous les 5 ans Environ 325 milliards de US$ (au 31 mars 29) 35 Réforme des quotes-parts G2 de Londres (avril 28) votée en août 21 majorité de 85% G2 de Séoul (nov. 21) Mise en œuvre avant janvier 211 Nouvelle formule de calcul des quotes-parts : moyenne pondérée en fonction du PIB (5 %), du degré d ouverture de l économie (3 %), des variations économiques (15 %) et des réserves officielles de change (5 %) ; Triplement des voix de base (1 actuellement) À adopter en 212 Plus de 6% des pays développés et/ou surreprésentés aux pays émergents, en développement ou sous représentés. Doublement des quotas 36 12

13 Les DTS (accords de la Jamaïque) Les membres du FMI peuvent utiliser les DTS entre eux, avec 16 détenteurs «institutionnels» de DTS ou avec le FMI Le DTS est l'unité de compte du FMI La valeur du DTS est fixée chaque jour sur la base d'un panier de quatre grandes monnaies : le dollar, l'euro, la livre sterling et le yen Le FMI a alloué 21,4 milliards de DTS. La deuxième allocation a eu lieu en La troisième allocation de DTS Sommet de Londres (avril 29) : troisième allocation 25 Mds US$. 1 Mds aux pays émergents et PED et 18 aux pays à bas revenu (septembre 29). 4 amendement aux statuts du FMI : allocation spéciale de DTS pour égaliser la part cumulée des DTS par rapport aux quotas ( 29,32%) Nouvelles liquidités dans un monde surliquide après la création monétaire post-crise? 38 La composition des DTS Calcul de la valeur du DTS en US dollars (4/1/21) Taux de change (/$) Euro Japanese yen Pound sterling U.S. dollar Jean-Marc Siroën@copyright /1/21: 1DTS 1,557 US$ 13

14 Les principaux prêts du FMI Facilités pour la réduction de la pauvreté et la croissance Pays à faible revenu Prêts concessionnels (inclus dans l aide au développement) Programmes de 3 ans Conditionnalité après revues intermédiaires (inclus la gouvernance) Remboursement : 5 annuités maximum après 5 années. Accords de confirmation (General Resource Account, GRA) Tous les pays membres Prêts non concessionnels 12 à 24 mois Conditionnalité «traditionnelle» (essentiellement budgétaire) Remboursement 4 ans maximum 4 Montant des principaux crédits FMI (en milliards de DTS) 8 GRA Purchases PRGF Aug Source : FMI General Resources Account sept. 29 ; milliards de DTS 31,5 Montant de l'accord Crédits utilisés (3/9/9) 13,7 11,4 11, 1,5 7 7,6 6 7,2 6,9 3,4 2,6 1,7 1,5 1,4 1,,7,7,2,6,

15 General Resources Account sept. 21 ; milliards de DTS UndrawnBalance Outstanding Le FMI post G-2 de Londres (avril 29) ; milliards de dollars Vente d'or 6 Or : pour les pays pauvres DTS 25 DTS :1 milliards pour les pays émergents et en développement accord d'emprunt 5 Associer l ensemble du G2 Financement bilatéral immédiat 25 Accords généraux d emprunt (AGE) et des Nouveaux accords d emprunt (NAE) : emprunts du FMI auprès de certains pays membres 44 Le fonds européen de stabilité financière (FESF) Mai 21 (crise grecque) ; 75 milliards mobilisables Refinancer des États membres de la zone euro en difficulté Prêts ou lignes de crédits garantis apportées par l ensemble des États membres de la zone euro Chaque État membre octroie une garantie proportionnelle à sa quote-part dans le capital libéré de la Banque centrale européenne (BCE), augmentée de 2 % (compenser l Etat défaillant. Crise irlandaise: vers un «Mécanisme européen de stabilité en 213 = FESF + possibilité de restructuration 45 15

16 Pourquoi le FMI? Après-guerre/1971 : soutenabilité du système de Bretton Woods :??? : prêter aux PED sur-endettés prêts aux pays émergents en crise financière (Asie, Russie, Brésil, Argentine, ) Post-2 : désendettement des pays émergents auprès du FMI 25-28:???? 29 - : G2 de Londres, retour à sa fonction initiale de stabilisation macroéconomique? Prêteur en dernier ressort? 46 Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement Conseil des gouverneurs (idem FMI) 24 administrateurs (Allemagne, États- Unis, France, Japon, Royaume-Uni + 19 pays membres élus) Le Directeur général est un Nord-Américain (actuellement Robert Zoellick) 186 pays membres Robert Zoellick Environ 1 employés (dont 8 à Washington) 47 La Banque Mondiale 5 organisations Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) Association internationale de développement (IDA) Société financière internationale (SFI) L'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements Un pays doit être membre du FMI pour pouvoir s affilier à la Banque. Un pays ne devenir membre de l IDA, de l'ifc et de la MIGA que s il est déjà membre de la BIRD

17 Prêts Banque Mondiale Public Privé Non concessionnel BIRD SFI Concessionnel IDA - Prêt concessionnel : taux d intérêt inférieur au taux de marché. L écart équivaut à un «don». 49 Fonctions de la Banque Mondiale Banque dont les actionnaires sont les États (ce qui détermine les droits de vote) Accorde des prêts au secteur public à des taux d intérêt «faibles» La SFI accorde des prêts au secteur privé L IDA accorde des prêts concessionnels ou dons (pas d intérêt mais commissions) La BIRD emprunte sur les marchés financiers à des taux d intérêt faibles (obligations cotées AAA) En fait bénéficier les pays qui n ont pas accès à ces marchés, ou à des conditions défavorables 5 Jean-Marc Siroën@copyright FMI vs Banque mondiale FMI Intervient en cas de crise Prêts en devises pour assurer la solvabilité des pays Assurer le financement des importations, le remboursement de la dette publique, les interventions sur le marché des changes Banque Mondiale Prêts pour le développement Développement des infrastructures ou programmes publics Opérations de politique de développement (ex-prêts ou crédits d ajustement) : «financement extérieur à décaissement rapide pour aider les pays à réorienter l action publique et à réaliser des réformes institutionnelles»

18 Les autres banques de développement Les Banques régionales de développement (banque inter-américaine; banque asiatique; banque africaine) La Banque européenne d investissement (BEI) La Banque européenne de Reconstruction et de Développement (BERD) 52 Les autres organisations Le G-7/G-8 Le G-2 La Banque des Règlements internationaux (BRI) 53 Le G-7/G-8 Sommet de Huntville (21) G8 + Président de la Commission + Présidence tournante du Conseil Sommet des chefs d Etat et de gouvernement +Forum interministériel (G7 pour les réunions des ministres de l économie) 54 18

19 Le G2 Création en décembre 1999 Forum informel destiné à promouvoir le dialogues entre pays développés et émergents sur les questions monétaires et financières internationales. Ministres des finances et gouverneurs des banques centrales de 19 pays (+ UE): G8+Argentine, Australie, Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Corée, Mexique, Arabie-Saoudite, Afrique du Sud, Turquie. 55 Sommet du G-2 de Pittsburgh septembre 29 G-2 FMI Premier forum de coopération économique internationale Accord sur des objectifs partagés des politiques Met en place des politiques de moyenterme; les membres travaillent ensemble pour évaluer les implications collectives des politiques nationales sur le niveau et le modèle de croissance mondiale. Identifient les risques potentiels pour la stabilité financière. Considèrent et s entendent sur les actions à mettre en oeuvre pour atteindre les objectifs communs. 56 Aide les Ministres des Finances et les Gouverneurs de la banque centrale dans l'évaluation mutuelle de la compatibilité des politiques suivies par les pays du G-2. Analyse des événements économiques mondiaux. Canada : juin 21, Corée : novembre 21. Puis annuellement : France : 211 Fin du G-8? Jean-Marc Siroën@copyright Sommet du G-2 de Toronto juin 21 Soutien à Bâle III (ci-dessous) Supervision (Financial Stability Board) Prévention du risque systémique «Revue par les pairs» 57 19

20 Conseil de stabilité financière (CSF) Financial Stability Board (FSB) Succède au Forum de stabilité financière (FSF) créé en 1999 (G7) Décidé au G2 de Washington, créé en avril 29 To coordinate at the international level the work of national financial authorities and international standard setting bodies and to develop and promote the implementation of effective regulatory, supervisory and other financial sector policies. It brings together national authorities responsible for financial stability. 58 Banques centrales G2+Esp. Certains ministères et organes nationaux de régulation financière Organisations internatio-nales : BCE, BRI, UE, FMI, OCDE, Banque Mondiale, Comité de Bâle Autres comités de normalisation : assurance (IAIS), comptables (IASB),. La Banque des Règlements Internationaux Fondée en 193, installée à Bâle «Banque des banquiers centraux» ; actuellement 55 institutions Veille à la stabilité financière (G-1) Forum de discussion et de prise de décision entre banques centrales et au sein de la communauté financière et prudentielle internationale ; Centre de recherche économique et monétaire ; Contrepartie pour les banques centrales dans leurs transactions financières ; Agent ou mandataire (trustee) pour les opérations financières internationales. 59 Fonctions de la BRI Forum pour faciliter les échanges de vues et les processus de prise de décision entre banques centrales et au sein de la communauté financière et prudentielle internationale ; Centre de recherche économique et monétaire ; Contrepartie pour les banques centrales dans leurs transactions financières ; Agent ou mandataire (trustee) pour les opérations financières internationales. 6 2

21 Le comité de Bâle sur la supervision bancaire La BRI assure le secrétariat du Comité de Bâle pour la supervision bancaire A la suite de l'accord de 1988, les pays du G-1 ont adopté des règles qui obligent les banques internationales à disposer, en 1992, de fonds propres au moins égaux à 8% des risques pondérés (Bâle 1 : ratio COOKE) En juin 1999, une procédure de révision (Bâle 2) a été engagée. Elle s'applique depuis 24 (ratio McDonough ) 61 Ratios Mc Donough Concernent les banques et les institutions financières (assurances, organismes de crédit), mais aussi les compagnies financières (holdings) à la tête d un groupe à dominante bancaire. 62 Risque de crédit Risque de crédit : risque qu'un débiteur fasse défaut ou que sa situation économique se dégrade au point de dévaluer la créance. Pondération du montant total de la créance par la qualité du débiteur

22 Risque de marché Risque de perte ou de dévaluation sur les positions prises suite à des variations des prix (cours, taux) sur le marché ; produits de taux (obligations, dérivés de taux), actions, change, matières premières. 64 Risque opérationnel Risque de perte liée à des processus opérationnels, des personnes ou des systèmes inadéquats ou défaillants ou à des événements externes. " lignes métiers " (business line) ; pondération sur le revenu brut " moyen. 65 Vers Bâle III Augmentation du ratio de solvabilité CoreTier 1 de 2% à 4,5% «Matelas de protection» de 2,5%, d'ici 219 Les fonds propres «durs» devront représenter 7% 66 22

23 III Endettement et financement des pays en développement La dette des PED Origine (7s) Abondance de liquidités et taux d intérêts faibles Concurrence interbancaire pour accorder des prêts aux États (notamment pétroliers) Besoin de financement des infrastructures et des entreprises publiques Déclenchement (Mexique, 1982) Durcissement de la politique monétaire américaine provoquant : La hausse des taux d intérêt La hausse du dollar Récession du début des années 198 Echec des projets de développement Chute du prix des matières premières et du pétrole 68 La perpétuation de la crise 198-fin 199s Mauvaise maîtrise des dépenses publiques (Amérique latine) Persistance du sous-développement (Afrique) Crises financières impliquant le recours à la dette (Asie) Semi-échecs des «politiques d ajustement structurel» 69 23

24 Sortie de la crise de l endettement des PED? Rétablissement spectaculaire des pays émergents et certains PED dans les années 2 : Meilleures politiques macro-économiques Hausse du prix des matières premières et des recettes d exportation Forte croissance mondiale Meilleure résistance des pays émergents à la crise de Une poursuite apparente de l endettement Low and middle income (milliards de US $) , Banque Mondiale Mais une plus grande solvabilité ratio réserves/dette externe (low & middle income) GDF Banque Mondiale 24

25 et une forte réduction relative dette/exportations biens et services avec une réduction relative du service de la dette Service de la dette/exportations biens et services Service de la dette =remboursement du principal et des intérêts 74 GDF Banque Mondiale Le traitement de la dette 75 25

26 Réduction de la dette (Principal forgiven; milliards US$) 16, 12,4 9,8 6,9 6,1 6, 5, 5,1 4,9 3,9 3,5,9 1,8 2,2,6,8 1,5 2, 3,2 2, GDF Banque Mondiale Les alternatives à la dette dans le financement des PED Les investissements directs L aide au développement Les revenus de l immigration 77 Les flux d investissements directs (pays d accueil, milliards de $) Monde PVD CNUCED 26

27 Le stock d IDE à l intérieur (PED; milliards $) PVD Asie Amérique latine Afrique 79 CNUCED, World Investment Report, 21 Les flux d investissements directs (pays d origine, milliards de $) Monde PED Le stock d IDE à l extérieur (PED; milliards $) PED Asie Amérique latine Afrique 81 CNUCED, Jean-Marc World Investment Siroën@copyright21 Report,

28 11,5 1,91 9,58 2,39 2,4 1,71 1,33 1,17,7,62,41,35 Évolution de l'aide publique au développement des pays du C.A.D. (% RNB),32,28,22,23,25,26,33,31,28, Aide publique au développement pays du C.A.D. (milliards $ ; 28) USD billion Net ODA in 28 - amounts 3 26, ,98 1 6,99 6,87 5 4,86 4,78 4,73 3,96 2,95 2,8 83 Aide publique (en % du RNB 28, C.A.D.),97,98,8,82,88,59,48,42,43,43,44,45,38,39,3,32,32,27,19,19,21,22 Sweden Luxembourg Norway Denmark Netherlands Ireland Belgium Spain Finland UK Austria Switzerland France Germany Canada Australia New Zealand Portugal Italy Greece Japan USA 84 28

29 Destination de l aide publique au développement (pays du CAD; 28) Milliards de US$ APD/RNB Egypte Kenya Chine Pakistan Congo Ouganda Mozambique Turquie Bangladesh Inde Tanzanie Soudan Viet Nam Ethiopie Afghanistan Irak Kiribati Guyana Congo Vanuatu Sierra Leone Rwanda Malawi Mozambique Palau Sao Tomé et P, Marshall Guinée-Bissau Salomon Micronésie Burundi Liberia 13,94 14,48 15,59 16,16 19,17 21,6 21,5 22,86 23,37 26,33 27,26 31,18 35,8 35,88 43,89 184,99 85 Destination de l aide publique au développement (pays du CAD; 27-8 ; % de APD) USA Iraq 12,9 Afghanistan 7,2 Sudan 3,1 Egypt 2,7 Ethiopia 2,3 Colombia 2,1 Pakistan 1,6 Kenya 1,5 Palestinian 1,4 Uganda 1,3 Jordan 1,3 South Africa 1,2 Nigeria 1,2 Liberia 1, Georgia 1, France Iraq 4,5 Cameroon 4,2 Mayotte 3,7 Morocco 3,1 Tunisia 2, China 2, Turkey 2, Congo, Rep. 1,8 Senegal 1,8 Lebanon 1,7 Algeria 1,7 Viet Nam 1,6 Egypt 1,5 Mali 1,5 Burkina Faso 1,2 CAD Iraq 7,5 Afghanistan 2,8 China 2,1 Indonesia 2, India 1,8 Viet Nam 1,4 Sudan 1,4 Tanzania 1,3 Ethiopia 1,2 Cameroon 1,1 Egypt 1,1 Bangladesh 1, Mozambique 1, Nigeria,9 Palestinian,9 86 L importance croissante des «remittances» ( payées, milliards de dollars) GDF Banque Mondiale 29

30 Remittances (28 ; % GDP) Bosnia H. Jamaica El Salvador Jordan Haiti Honduras Nepal Guyana Kyrgyz Lebanon Samoa Lesotho Moldova Tonga Tajikistan 88 IV Mondialisation et crise financière Le Monde dans la récession Taux de croissance annuel du PIB Q3 21Q1 29Q3 29Q1 28Q3 28Q1 27Q3 27Q1 26Q3 26Q1 25Q3 25Q1 24Q3 24Q1 23Q3 23Q1 22Q3 22Q1 21Q3 21Q1 2Q3 2Q1 World Advanced Emerging China Latin 9 3

31 Le Monde dans la récession Taux de croissance annualisé (moyenne mobile 3 mois) de la production industrielle Taux de croissance annualisé (moyenne mobile 3 mois) de la production industrielle Wor ld Advanced economies World Advanced economies Emerging economies Emerging economies Emerging Asia L Europe dans la récession zone euro UE 27 29q3 29q2 29q1 28q4 28q3 28q2 28q1 27q4 27q3 27q2 27q1 26q4 92 L Europe dans la récession (taux de croissance annualisé entre le 2 sem.28 et le 2 sem. 29) Pologne Chypre Grèce Malte Norvège Suisse France Etats-Unis Portugal Slovaquie Belgique Rép. tchèque Espagne Autriche Zone euro Pays-Bas UE 27 Royaume-Uni Suède Luxembourg Danemark Allemagne Italie Islande Roumanie Hongrie Japon Finlande Slovénie Irlande Estonie Lettonie Lituanie 1,7-7,8-6,6-6,5-6,4-5,9-5,5-5,4-5,3-5,1-5, -5, -4,8-4,5-4,2-4,1-4, -3,6-3,5-3,2-3, -3, -2,9-2,8-2,5-1,7-1,7-1,4 -,5 -,4-16,1-15,4-14, 93 31

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